Speaker #0Bonjour et bienvenue dans la Podcast Week, une série de cinq épisodes que j'ai créés pour aider les profs de yoga à se défaire de certains blocages et à booster leur clarté et leur confiance. Cet événement, il arrive dans le cadre de l'ouverture des portes prochaines, dans quelques jours, de la formation que j'ai créée pour les profs de yoga. Et donc chaque jour, dans chaque épisode, on va aborder un thème qui revient souvent dans cette formation. Les doutes, les injonctions, le manque de clarté, la charge mentale, la pression, la difficulté à trouver sa place. Si tu te reconnais dans tout ça, je t'invite à rejoindre la liste d'attente de cette podcast week. Ça te permettra de recevoir tous les épisodes chaque matin par e-mail, des ressources bonus dans les e-mails et puis l'accès en avant-première aux infos et à une offre spéciale de lancement de ma formation qui est une formation en ligne pour aider les profs de yoga à y voir plus. plus clair dans leur enseignement, à se sentir plus légitime, à poser des bases solides, que ce soit pour enseigner ou pour entreprendre et trouver plus de confiance et de sérénité dans le quotidien. Le lien d'inscription est dans la description de l'épisode. Si j'ai créé ma formation et là cet événement de Podcast Week, c'est parce que je vois beaucoup de profs qui doutent sans arrêt d'eux-mêmes, qui ont coché toutes les cases, formation, stage, pratique régulière. et qui malgré ça se sentent perdus, pas légitimes, pas prêts. Moi-même je suis passée par là, je me suis demandé si j'en faisais trop, pas assez, si j'en savais assez, si j'étais dans les clous. Et il y a plein de choses que j'aurais aimé entendre à ce moment-là, alors c'est ce que j'ai envie de te partager ici. Aujourd'hui on commence par un grand classique, le sentiment de ne pas être légitime. J'ai déjà fait tout un épisode sur ce sujet-là il y a quelques semaines, je t'inviterai à l'écouter par la suite si jamais tu ne l'as pas déjà fait, puisque je décortique. pas mal ce sujet aujourd'hui je l'aborde sous un autre angle si tu es là c'est probablement que tu es prof de yoga ou en train de le devenir ou que c'est un projet dans un avenir plutôt proche tu as probablement suivi une formation voire même plusieurs peut-être dans différents styles peut-être que tu donnes déjà des cours ou que tu aimerais en donner peut-être depuis longtemps ou ou pas. Et malgré tout ça, tu as cette petite voix qui revient, qui te dit qui tu es toi pour enseigner ça. Est-ce que j'en sais assez ? Est-ce que je suis légitime ? Je ne suis pas assez expérimentée, pas assez experte, pas assez tout court. Si c'est le cas, tu n'as probablement rien raté, vraiment. Ce flou, ce doute, ce syndrome de l'imposteur, sentiment d'imposture un peu permanent, moi je l'ai aussi ressenti des dizaines de fois et je l'ai aussi beaucoup entendu chez mes collègues profs de yoga. J'ai l'impression que c'est un peu devenu un passage obligé pour beaucoup. Donc dans cet épisode, on va parler du flou post-formation et de pourquoi ce flou, il est normal. Tenter de déconstruire quelques idées reçues qui alimentent le doute. Et puis, je vais te partager trois clés, trois repères concrets pour essayer de te redonner un peu d'assurance dès maintenant. Quand tu doutes, quand tu as l'impression de t'être un peu perdu en route, surtout après avoir fait plusieurs formations, après avoir vu plusieurs styles ou plusieurs approches. Donc cette période de flou post-formation, je crois qu'elle est normale et je crois même qu'elle est utile. On a un peu tendance à croire qu'on va sortir de formation en sachant exactement quoi faire, comment se positionner, quoi transmettre. Comme si une fois la formation terminée, tout allait être clair. Ce qu'on veut transmettre, comment structurer nos cours, quelle posture d'enseignant incarner, comment communiquer pour remplir nos cours, comment organiser notre quotidien. Donc certes, les formations... et heureusement, on nous donne des bases. Moi, personnellement, en sortant de mon premier 200 heures, j'avais un peu le sentiment que ça m'avait fait couvrir des portes. Vraiment beaucoup. Donc, ça m'a bien sûr donné des clés, mais ça m'a surtout permis de me rendre compte que j'en savais encore moins que ce que je pensais, tellement il y a d'informations et tellement il y a de choses à creuser, à intégrer. Et donc, j'avais vraiment ce sentiment qu'il me faudrait creuser encore pour comprendre et pour intégrer plein de choses. Quand on sort de formation, on se retrouve face à des publics différents, à des approches pédagogiques qui ne disent pas toutes la même chose, à plein d'injonctions contradictoires, être authentique mais respecter la tradition, innover mais pas trop, pratiquer tous les jours ou pas, faire comme ci mais pas comme ça. Donc on se retrouve avec plein plein plein de questions. Et on se met à douter. On veut bien faire, on passe beaucoup de temps à se comparer, on doute encore plus, et puis on finit par s'éloigner, finalement, de ce qui nous animait au départ. Ce flou, ce n'est pas un bug, c'est un passage, c'est même un super signal. Je crois que ça veut dire qu'on commence à penser par nous-mêmes. Et tout ça, ça nous invite à faire du tri, à poser notre propre cadre, à décider ce qu'on veut vraiment transmettre avec ce qu'on est. Donc, quand on doute, on a souvent un réflexe, c'est de faire une autre formation, puis une autre, puis encore une autre. Sauf que parfois, trop se former, ça peut aussi nous éloigner de l'essentiel. Alors bien sûr, c'est super de se nourrir et de varier les points de vue et de continuer à se renseigner et à se former, puisque c'est un peu infini, je crois. Sauf que parfois, ça finit par brouiller encore plus les pistes, trop d'informations, qui font qu'on finit par ne plus savoir quoi transmettre ni comment le transmettre. On empile plein de briques les unes sur les autres, sans vraie fondation, et donc on se retrouve avec une tour bancale qui tangue, et on a l'impression que cette tour peut s'effondrer à tout moment. Donc ce qu'il nous faut à ce moment-là, ce n'est pas une brique de plus, c'est un socle, c'est un cadre solide sur lequel on peut poser ce qu'on sait déjà. À ce moment-là, ce dont on a besoin, je crois, ce n'est pas de plus d'outils, mais c'est plus de clarté. Souvent, si on revient à la base, à pourquoi on a choisi d'enseigner, de se former, on trouve plein de réponses. On sait déjà finalement ce qu'on veut transmettre. On a besoin de s'autoriser à le formuler, à l'assumer. On sait déjà beaucoup de choses. L'étape d'après, c'est de faire des choix. Je vous propose ici un mini exercice, juste une question. Enfin, en tout cas, voilà, peut-être à noter et à y réfléchir par la suite. Si tu devais choisir une chose que tu veux que tes élèves vivent en sortant de ton cours, ce serait quoi ? Ça va t'inviter un petit peu à réfléchir à ce que tu veux transmettre. Pourquoi tu enseignes ? On passe au deuxième point qui sont un peu toutes ces croyances qui nous font douter. Je crois que ce qui nous fait douter le plus et ce qui nous fait perdre confiance, c'est une accumulation de fausses croyances. Par exemple, je dois tout savoir ou tout savoir faire pour enseigner. Il faut que mes élèves vivent une vraie transformation à chaque cours. Je dois pratiquer tous les jours, sinon je suis une arnaque. Je dois proposer des trucs nouveaux à chaque fois. Si je fais simple, c'est que je n'en sais pas assez. Je ne peux pas enseigner tant que je n'ai pas trouvé mon propre style, etc. La liste est peut être longue. Tout ça, je crois que ça nous met une pression inutile. Je le vois souvent, on est dans notre tête beaucoup, on se pose plein plein de questions. On se dit que j'ai encore besoin de ça, je dois encore apprendre ça. On s'excuse presque d'être là. Et puis ça, ça nous use. Alors qu'en fait, il suffirait parfois de se poser et de se demander qu'est-ce que je veux vraiment et qu'est-ce que je veux vraiment transmettre. La vérité, c'est qu'on peut enseigner en ne sachant pas tout, en étant encore en chemin. C'est pas ton niveau technique, ni ton originalité, ni le nombre de formations que tu as faites qui vont créer la confiance. Enseigner, c'est pas prouver quoi que ce soit, c'est pas faire la démonstration de notre savoir et de ce qu'on sait faire, c'est créer un cadre pour que l'autre puisse faire son expérience. La légitimité, c'est pas une médaille à décrocher, c'est un équilibre entre ce qu'on sait, ce qu'on expérimente et ce qu'on transmet. Donc je te propose trois clés, trois étapes pour renforcer ta confiance dès maintenant. La première étape, et pour moi c'est vraiment un bloc important, une étape indispensable, je crois, quand on veut poser des bases saines et claires d'un enseignement, c'est de revenir au pourquoi. Revenir à ton pourquoi. C'est ta boussole. Pourquoi tu enseignes ? Qu'est-ce que le yoga t'a apporté ? Qu'est-ce que tu veux transmettre ? La deuxième étape, c'est d'incarner ton message. Tu n'as pas besoin de tout faire, mais tu as besoin de faire ce qui te ressemble. Tu n'es pas là pour faire plus, mais pour faire plus juste. Et ce n'est pas en accumulant des outils que tu deviendras plus légitime, c'est en faisant des choix, des choix pédagogiques, humains, alignés avec toi et tes envies et ta motivation de base. Ce qui va t'inviter, au troisième point, à faire des choix pédagogiques clairs. Tu n'es pas obligé d'intégrer tout ce que tu as appris, au contraire. Choisis un cap, un type de cours, une intention claire, un style que tu veux explorer. Je crois que moins c'est mieux à partir du moment où c'est aligné. Et donc enfin, j'avais dit trois points, mais finalement il y en a un quatrième, c'est d'accepter et d'assumer d'être en chemin. On peut enseigner et assumer d'être en chemin. On peut enseigner et continuer d'apprendre. parce que Oui, il y a probablement des choses à étudier encore pour se sentir plus à l'aise sur certains sujets et des points à clarifier, mais on peut être compétent et douter. Il y aura toujours des gens plus avancés, mais il y aura aussi toujours des gens à qui tu peux apporter déjà quelque chose là où tu en es aujourd'hui. Et comme je le dis dans mes cours de yoga, il y aura toujours une étape d'après, la posture d'après, la variation d'après. Et ça n'enlève rien à l'expérience qu'on fait et à celle qu'on souhaite transmettre. Donc pour résumer tout ça, si tu doutes, c'est probablement que tu es en train de chercher ce qui te ressemble. Et ça, c'est une bonne nouvelle, c'est une super nouvelle. Tu n'as pas besoin de te prouver quoi que ce soit, tu as besoin de te reconnecter à ton pourquoi et de choisir en conscience comment tu veux enseigner. Qu'est-ce que tu veux garder ? Tu n'as pas besoin de devenir un ou une prof parfaite, tu as juste besoin de te rappeler pourquoi tu es là. Si tu as mis les pieds dans cette podcast week, ou plutôt les oreilles, je suis à peu près certaine que tu ne veux pas juste bien faire, tu veux transmettre quelque chose qui te tient à cœur, et c'est plus que suffisant pour commencer. Et ça, tu peux commencer dès maintenant. C'est justement par là qu'on commence dans la formation Yoga Next Step, tout un premier module pour faire le tri dans les croyances qui freinent la confiance, clarifier son positionnement. Donc, on se pose tout un tas de questions pour creuser et revenir vraiment à la base qui permet de renforcer sa posture de prof, partir de ce qu'on sait et de ce qu'on est déjà. parce que le problème, ce n'est pas... que tu ne sais pas assez, c'est que tu ne sais pas quoi faire de tout ce que tu sais déjà. Et pour moi, c'est vraiment une étape indispensable qu'on fait. Moi, je ne l'ai jamais faite en formation de yoga. Je l'ai faite dans une autre formation qui n'était pas une formation de yoga. Et c'est ce qui m'a inspiré ce module à part entière que j'ai créé dans ma formation. C'est vraiment de s'interroger. Donc, c'est toute une phase de questionnement pour aller vraiment creuser et affiner ton positionnement pour pouvoir te sentir à ta place, pour pouvoir trouver ta place, identifier quel choix pédagogique tu vas pouvoir faire pour être dans quelque chose qui est juste pour toi, qui correspond vraiment à ce que tu as envie de transmettre. Et à partir de là, forcément, tu as une posture qui est beaucoup plus claire, beaucoup plus assurée. Et ça en découle tout le reste. Derrière, les modules d'après, d'ailleurs, vont aider aussi à trouver plus de confiance, plus de clarté. dans ce que tu sais, dans ce que tu dis. Plus de discernement, j'utilise beaucoup ce mot parce que c'est vraiment le mot juste pour pouvoir développer, affiner son esprit critique, son regard sur le yoga, savoir de quoi on hérite, pourquoi on dit ce qu'on dit, etc. On en parle de tout ça demain, on ira un peu plus loin, on parlera de toutes ces choses qu'on répète souvent dans les cours de yoga sans toujours les comprendre et de comment enseigner justement avec plus de discernement et donc plus de confiance. Si cet épisode t'a parlé, que tu n'as pas encore rejoint la liste d'attente, je t'invite à le faire pour recevoir les infos en avant-première. Tu recevras tous les épisodes de cette podcast week, les bonus, les infos sur la formation et surtout l'offre spéciale de lancement. Ça t'engage à rien évidemment, mais au moins à recevoir les infos. Donc direction le lien dans la description. Ne manque pas l'épisode de demain, parce qu'on va aborder l'un des sujets les plus importants pour renforcer ta confiance et ta posture de prof. Savoir ce que tu dis et pourquoi tu le dis. On parlera de toutes ces petites phrases qu'on répète en cours sans toujours les comprendre, qu'on entend beaucoup aussi dans les cours de yoga, et de ce que ça change quand on commence à faire le tri. C'est exactement ce qu'on fait dans le module 2 de ma formation, je crois que c'est le plus important de la formation, parce qu'on peut avoir toutes les compétences du monde, si on ne comprend pas ce qu'on transmet, ou qu'on continue à répéter sans intégrer, eh bien il y aura toujours une part de doute. Alors que quand tu sais ce que tu dis, pourquoi tu le dis ? Et à quoi ça sert ? Tu retrouves de l'assurance, tu simplifies, tu clarifies et tu gagnes en crédibilité naturellement. On en parle demain dans l'épisode 2. Merci de m'avoir écoutée jusque-là et à demain !