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Sous le tapis (de yoga)

Le yoga en ligne - partie 2 : comment ça marche vraiment ? Technique, pédagogie et tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer

Le yoga en ligne - partie 2 : comment ça marche vraiment ? Technique, pédagogie et tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer

30min |21/05/2025
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30min |21/05/2025
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Description

Tu veux lancer ton studio de yoga en ligne, ou simplement comprendre comment ça fonctionne derrière l’écran ?


Dans cet épisode, je vous partage les coulisses de mon studio de yoga en ligne : le matériel que j’utilise, mon organisation, les choix entre live et pré-enregistré, la pédagogie à distance, et tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer. Si tu es prof de yoga et que tu veux créer une offre en ligne claire, humaine et rentable, cet épisode est fait pour toi.


Matériel mentionné dans l’épisode :

🎥 Caméra : iPhone 12

🎤 Micro sans fil Rode Wireless Go : https://www.thomann.fr/rode_wireless_go_ii.htm + adaptateur pour Mac : https://www.thomann.fr/rode_sc4.htm

💡 Ring light avec trépied : https://fr.neewer.com/collections/ring-lights/products/led-ring-lights-66600024

📹 Logiciel de montage (gratuit) : iMovie sur Mac

📱 Appli EpocCam Pro (transforme l’iPhone en webcam) : https://www.elgato.com/fr/epoccam

🖥️ Hébergement vidéo : Vimeo Pro

🛒 Abonnements & site : WordPress + WooCommerce

📨 Newsletter : Systemeio (lien affilié)


Podcast Week — du 2 au 6 juin !

Une série d’épisodes exclusifs pour t’aider à enseigner avec plus de clarté, de confiance et d’alignement, en ligne ou pas.


📩 Pour t’inscrire gratuitement et recevoir les bonus réservés à la liste :

👉 https://www.mariefayardyoga.com/inscription-liste-dattente-podcast-week/


💬 Tu veux réagir à l’épisode ou me poser une question ?

Viens me parler sur Instagram : @mariefayardyoga


🙏 Et si cet épisode t’a aidé, pense à lui laisser 5 étoiles ou un petit mot sur ton appli de podcast. Ça fait toute la différence !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désolée, il y a chaton qui n'arrête pas de se frotter contre le micro. Bienvenue dans Sous le tapis. Ici, on parle yoga au-delà des clichés. Ce podcast, c'est pour les passionnés qui aiment creuser, comprendre, décoder. Les profs qui veulent enseigner avec plus de confiance, de discernement et de liberté. Celles et ceux qui pratiquent et aiment autant réfléchir qu'éprouver. Les esprits curieux, fascinés et intrigués. Ceux qui pensent que le yoga est un truc trop rigide ou trop perché. Bref, les gens qui doutent, qui s'étonnent, qui se questionnent. Ici, pas de formule magique ni de vérité figée, juste un espace pour penser, affiner, nuancer. Je suis Marie, prof de yoga et formatrice, passionnée et curieuse, surtout de ce qui se cache sous la surface. On se lève le tapis ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sous le tapis. Aujourd'hui, on poursuit notre exploration du yoga en ligne. Si tu n'as pas encore écouté l'épisode précédent sur le pourquoi, je t'invite à le faire après celui-ci. J'y raconte pourquoi je me suis lancée dans le yoga en ligne, ce qui m'a fait changer d'avis sur ce dernier et ce que j'en pense aujourd'hui, ce qu'il m'apporte aujourd'hui. Dans ce nouvel épisode, ici on va passer au comment, la technique, la pédagogie, l'organisation, tout ce que j'aurais aimé savoir avant de me lancer. Parce que... Ça ne se résume pas à acheter un trépied et à filmer une salutation au soleil. Donc je vous partage mes coulisses, je répondrai aussi à toutes les questions que vous m'avez envoyées à la fin de l'épisode. Juste avant de commencer, j'ai une annonce à faire. Je prépare un événement inédit à l'occasion du lancement de ma formation en ligne pour aider les profs de yoga à se sentir plus légitimes dans leur façon d'enseigner, mais aussi d'entreprendre. Cet événement, il s'agit d'une podcast week, donc ce sera cinq épisodes sur une semaine. Et il aura lieu du 2 au 6 juin. Ce sera une série d'épisodes exclusifs dans lesquels je partagerai des ressources concrètes pour aider les profs de yoga à enseigner avec plus de clarté et à retrouver plus de confiance. Pour ne pas rater cet événement, gratuit évidemment, je t'invite à mettre pause et à t'inscrire dès maintenant sur la liste d'attente. Tu trouveras le lien dans la description de l'épisode. Et l'intérêt de faire partie de la liste, c'est de recevoir les mails, d'une part qui vont t'informer de la sortie des épisodes, mais surtout de pouvoir recevoir des ressources et l'offre de lancement de ma formation en ligne qui ne sera faite que via cette liste. On passe à l'épisode. L'idée, c'est de t'expliquer un petit peu comment j'ai démarré mon studio en ligne. Comme je l'explique dans l'épisode précédent, à l'époque où j'ai lancé le yoga en ligne, mon studio en ligne, j'avais un peu un boulevard devant moi parce que j'avais les clients. J'avais les élèves de mes cours gratuits du confinement qui me le demandaient. Ils avaient constitué une cagnotte créée par leur simple générosité pour me remercier de ces cours offerts et dont je me suis servi pour créer mon site et mon studio en ligne. Par contre, côté technique, je partais vraiment de zéro. Je n'avais pas d'ordi, je n'avais aucun matériel. Ça aurait pu largement me décourager parce que ça me semblait une montagne, vraiment. Donc, de ce côté-là, je me suis entourée de pros pour faire faire mon site Internet. pour créer vraiment mon studio en ligne, une plateforme qui peut appeler des vidéos et créer des systèmes d'abonnement, etc. Je ne suis pas du tout passée par une plateforme toute faite type YouScreen, Arketa ou autres plateformes comme on peut trouver maintenant. Moi, j'ai un site WordPress et j'héberge mes vidéos sur Vimeo. Elles sont appelées directement sur mon site. Et pour pouvoir mettre en place un système d'abonnement sur mon site, j'ai un plugin WooCommerce. Je reviendrai un peu plus tard. qui me permet d'utiliser ce système de paiement récurrent. J'avais vraiment, vraiment aucune connaissance en web. Mais vraiment, j'avais plus d'ordinateur à cette période-là de ma vie parce que tellement je m'en servais peu. Donc la technique aurait pu largement me freiner. Mais j'ai compris très vite qu'on apprend en faisant. Donc j'ai acheté un ordinateur. On a tendance à idéaliser souvent ce qu'on voit chez les autres. On pense qu'ils ont tout compris, qu'ils sont à l'aise avec la technique. Mais moi, j'ai appris à chaque étape et je continue d'apprendre aujourd'hui. Et c'est OK, j'ai débuté avec vraiment le strict minimum. Et pour autant, ça ne m'a pas empêchée de me lancer. Donc ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut avoir zéro compétence technique au départ et quand même oser y aller, se lancer. Donc petit disclaimer quand même, il faut... Aimer mettre les mains dans le cambouis, parce que lancer un studio en ligne, et même des cours en ligne, c'est développer des compétences de montage vidéo, de son, de web, de com, évidemment, c'est indispensable. Tout n'est pas ultra simple, mais on n'a pas besoin non plus d'attendre d'avoir tout compris et de savoir tout faire parfaitement pour y aller. Dans un premier temps, je pense qu'il y a... Quelques questions importantes à se poser. Par exemple, déjà dans le choix de notre plateforme, de notre tarification, notre modèle économique, etc. Est-ce qu'on part plutôt sur un membership, un système d'abonnement, que ce soit mensuel, trimestriel, annuel, ou possibilité de choisir différents types d'abonnements, ou des cours à l'unité ? Pour moi, c'était évident depuis le départ, le membership était évident, le système d'abonnement. Je ne me suis même pas posé la question parce que je ne voulais pas avoir à gérer des paiements individuels. des inscriptions dernière minute, des désinscriptions dernière minute, des mails qui ne sont pas automatisés, etc. Alors quand j'ai commencé, tout n'était pas encore automatisé. J'ai mis ensuite les choses en place petit à petit. Mais aujourd'hui, avec un système d'abonnement, tout est automatisé et ça me permet de me concentrer sur des choses beaucoup plus importantes que de la logistique et de l'administratif. Donc bien sûr, il est possible de proposer des cours à l'unité en drop-in. Ça demande moins de travail au départ. C'est juste une plateforme du type Zoom et un moyen de paiement, mais ça crée beaucoup moins d'engagement et de visibilité sur le long terme. On peut aussi, il y a aussi cette option de créer des programmes, de créer un programme sur une thématique par exemple, de pré-enregistrer tout un tas de vidéos sur cette thématique-là et de vendre le programme en entier sans abonnement. Donc il y a plein plein de possibilités de lancer le yoga en ligne. Moi ce que je recommande c'est de tester petit. mais de tester, donc peut-être déjà de sonder son audience, ses élèves, tâter le terrain, et pas attendre forcément d'avoir la plateforme parfaite. Ensuite, il faut choisir si on préfère faire des cours en live ou du préenregistré, c'est aussi possible de faire les deux, c'est mon cas. C'est un choix à faire, voir avec quoi on se sent le plus à l'aise, ce sont des formats très différents. Le cours en live, ça crée un vrai engagement avec des créneaux fixes, si on veut créer de la régularité, de la fidélisation. Moi, c'est le format que je préfère, dans lequel je suis le plus à l'aise, donc ça ne me dérange pas du tout, au contraire. À l'inverse, je n'aime pas trop être toute seule avec ma caméra pour préenregistrer des vidéos. Mais cette option-là de préenregistrer donne plus de liberté. Donc, il n'y a pas une solution mieux qu'une autre. Il est aussi possible, évidemment, d'enregistrer les lives et de les proposer en replay. Ça permet d'avoir un petit peu les deux. Du coup, l'interaction avec le direct, des vrais rendez-vous et de construire aussi une bibliothèque de comptes. qui reste et qui permet de proposer du contenu à disposition en ligne un peu à la carte pour le matériel alors je vais vous parler ici un du matériel que moi j'utilise parce que je suis pas du tout une experte en matériel de vidéos et de son mais je me suis quand même un minimum renseigné après bon bien bien sûr il ya il ya plein plein de tutos sur youtube 1 Je reçois souvent, très souvent, des questions de profs de yoga qui m'écrivent pour me dire « tu utilises quel micro ? Tu mets tes vidéos sur quelle plateforme ? Comment tu fais ? » En fait, quand je me suis lancée, bien sûr je me suis renseignée auprès de pros qui m'ont aidée, mais j'ai aussi un peu farfouillé à droite à gauche, j'ai regardé un peu les comparatifs des différents micros, des différentes solutions pour la lumière, etc. Et puis je me suis fait un peu mon truc à moi. Mais bon, je ne suis pas allée non plus chercher très compliqué. Comme je le disais tout à l'heure, moi, pour héberger mes vidéos, je ne passe pas par une plateforme toute faite. Donc, j'ai préféré, enfin, j'ai préféré. Ce n'était pas vraiment un choix de ma part. C'était ce qu'on m'a proposé. Puis, à l'époque où j'ai lancé mon studio en ligne, ce n'était pas aussi développer les plateformes toutes faites. Donc, moi, j'ai créé un site WordPress sur mesure avec mes vidéos qui sont hébergées sur Vimeo. donc je paye un bon abonnement Vimeo à côté. Et sur mon site, il y a un plugin qui est installé de WooCommerce pour le système d'abonnement et de paiement en ligne. Donc c'est un peu un système maison, mais l'avantage, c'est qu'il est vraiment sur mesure, adapté à mes besoins. Je peux le modifier comme je veux, là où les plateformes toutes faites ont tendance à être un peu plus limitées en termes de choix, de design, etc. Et de plein de fonctionnalités d'ailleurs. Aujourd'hui, moi, ce que j'utilise pour filmer, c'est mon iPhone, tout simplement sur un trépied. de base. J'utilise l'application EpoCam qui me permet d'utiliser mon iPhone comme webcam quand j'utilise Zoom, quand je donne des cours en live. Et ça me permet d'utiliser un grand angle et une meilleure qualité d'image parce que la webcam des ordinateurs, souvent, c'est assez limité. Puis l'angle souvent ne permet pas de nous filmer de suffisamment loin. C'est rare d'avoir suffisamment de place pour pouvoir mettre notre ordinateur suffisamment loin pour qu'on nous voit vraiment bien. J'utilise un micro sans fil Rode, un peu le grand classique je crois des profs de yoga, sur lequel je branche en plus un micro Madonna pour pouvoir avoir un micro qui vient vraiment au niveau du visage. Pendant très longtemps j'ai eu mon micro attaché sur mon vêtement, tout simple, sans avoir un micro Madonna. Mais je trouve qu'il n'y a pas une solution magique et beaucoup mieux que les autres. Mais moi, le fait d'avoir un micro attaché à un vêtement, ça me gênait parce que je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais. Je suis obligée d'avoir quelque chose de près du corps, sinon ça bouge et le micro bouge avec. Je ne pourrais pas avoir un col montant en hiver, par exemple dans les yin-yongas, parce que sinon mon micro était vraiment collé à mon cou. Enfin bref, ça m'a un peu gonflée. Donc j'ai acheté un micro Madonna que je branche sur mon micro, que du coup j'attache à la taille. Le fil remonte dans mon dos et puis j'ai le micro carrément sur le visage. Alors ça aussi, c'est inconvénient, mais je trouve ça quand même beaucoup plus pratique. Voilà pour le son. J'utilise pour le montage de mes vidéos le logiciel iMovie qui est gratuit sur Mac. Je ne connais pas les logiciels qu'on utilise sur les PC, mais j'imagine qu'il y a aussi des versions accessibles. Ça me suffit largement pour ce que j'ai à faire. J'utilise une ring light, une lampe sur pied en cercle. Pour éclairer, mettre plus de lumière que la lumière qui est chez moi. Et quand les cours sont le soir en hiver et qu'il fait nuit, qu'il n'y a plus trop de lumière naturelle, c'est important quand même d'avoir de la lumière. Et puis, pour les cours en live, j'utilise le Zoom. Et j'héberge toutes mes vidéos sur Vimeo, comme je disais. Donc, c'est assez simple, efficace et surtout suffisant. En tout cas, moi, ça me suffit. Je n'ai jamais investi dans une caméra parce que ça devient quand même un peu plus technique, qu'il faut régler. pour que ce ne soit pas flou, etc. Tout ça, c'est un peu des trucs, je ne suis pas trop fan de tous ces trucs-là. Donc pour moi, le plus important, de toute façon, c'est le son. C'est pour ça que j'ai préféré investir dans un micro. Et puis avoir le moins de matériel possible à déplacer quand je dois donner mes cours aussi à l'extérieur. Le moins de matériel à installer possible. Plus simple, c'est mieux, c'est pour moi. Donc, comme je disais, c'est aussi quand même bien d'avoir une bonne lumière et surtout, il faut un espace chez soi suffisamment grand, enfin en tout cas avec suffisamment de recul pour qu'on puisse quand même nous voir en entier quand on est debout sur notre table. Après tout ça, tout l'aspect technique, pour moi, ce qui est quand même important dans l'enseignement en ligne, c'est aussi comment est-ce qu'on propose un enseignement de qualité, même à distance, donc à travers différentes choses, la verbalisation notamment, mais aussi la responsabilisation. En ligne, et pas que en ligne, mais encore plus en ligne, la verbalisation est essentielle, le choix des mots, le choix des consignes. Pour moi, le plus gros pour des cours en ligne de qualité, c'est vraiment de travailler ça, savoir guider sans forcément voir les élèves, donc être très clair, très précise, structurée, et puis aussi pouvoir anticiper les différents niveaux, entre guillemets. Moi, sur Atome, j'ai des débutants, j'ai des pratiquants et des pratiquantes réguliers, et j'ai aussi des profs. Donc j'ai besoin de créer des séances qui sont adaptées à différents publics. Mais c'est aussi parce que je le fais et que j'aime ça que j'ai ces différents publics-là. Donc il faut savoir construire des séances, en tout cas dans mon cas, accessibles pour des publics très différents. Surtout, et je pense que le yoga en ligne, j'en parlais dans l'épisode précédent, m'a permis de me rendre compte de ça, il faut faire confiance à la capacité d'autonomie de nos élèves. En fait, la plupart des gens qui pratiquent avec nous, ils ne sont pas... demeurer. Ils sont très intelligents, ils sont souverains de leur choix de pratiquer le yoga en ligne et donc ils ne font pas du tout n'importe quoi. Donc je pense qu'il ne faut vraiment pas forcément tout simplifier. Ça ne veut pas dire tout simplifier que d'enseigner le yoga en ligne. Au contraire, moi ça m'oblige à être plus précise, plus claire, plus intentionnelle dans ce que je transmet. Et de toute façon, ça me convient, puisque je vois un peu mes cours comme une boîte à outils dans laquelle les élèves peuvent venir piocher. Je donne des repères, j'oriente, je donne plein de consignes, mais je ne peux pas contrôler, je ne contrôle pas et je choisis de ne pas le faire du coup. Et ça, c'est un vrai acte, je trouve, de confiance envers l'élève. Et ça permet de le responsabiliser, de lui donner lui aussi confiance en son écoute, son corps, ses capacités et son autonomie. Concernant l'organisation, je n'utilise pas spécialement d'outils pour m'organiser. Depuis quelque temps, je fonctionne la plupart du temps sous forme de programme. Je définis à l'avance des thématiques précises chaque semaine, un planning que je planifie à l'avance et j'envoie des mails planifiés aussi à l'avance chaque semaine aux personnes abonnées pour leur informer du thème de la semaine, des pratiques qu'on va avoir cette semaine, des rendez-vous en live. des thématiques, des rendez-vous en live, des thématiques, des petites séances préenregistrées, puisque je propose aussi plein de formats. Donc j'ai mes cours en live qui durent une heure, mais j'ai aussi plein de petites séances préenregistrées sur la plateforme, de cours de yoga du matin, du soir, de respiration, quelques petites méditations, mais surtout des mini-flows, des pratiques plus courtes qui sont aussi adaptées, je trouve, aux formats en ligne pour les personnes qui veulent intégrer le yoga dans le quotidien sans forcément pouvoir se libérer pendant une heure. et qui veulent pratiquer régulièrement. Donc moi je fonctionne vraiment par programme thématique avec une grande thématique par exemple là je viens de lancer un nouveau programme sur quatre semaines, une thématique hebdomadaire qui se décline de façon logique en fait semaine après semaine pour les emmener dans un cheminement pertinent et cohérent. Je leur envoie un planning très clair avec les propositions de séance de la semaine, donc les mails chaque semaine et puis je cherche vraiment toujours à créer une cohérence globale aussi dans l'année. Donc à me dire, ok, j'ai proposé quoi dans les différentes séquences ? Qu'est-ce qu'on n'a pas travaillé depuis longtemps dans le corps, etc. ? Quelle façon de travailler ? J'essayais vraiment de créer quelque chose de complet, quelque chose de plus équilibré possible. L'idée, c'est de créer une relation régulière, utile, même sans la présence physique et chaleureuse. J'en parlais dans l'épisode précédent. L'écran n'abîme pas le yoga et n'abîme pas l'humain. Alors, l'écran peut abîmer l'humain, bien sûr, mais en tout cas, on peut aussi préserver vraiment des valeurs humaines à travers un écran. Parce qu'au fond, ce que recherchent les gens, ce n'est pas juste des vidéos de yoga pour beaucoup, c'est un accompagnement, c'est ça la vraie valeur ajoutée qu'on peut créer dans un studio en ligne. Moi, en tout cas, ça me permet de rester à la fois alignée à ce que j'aime transmettre, mais de proposer plus qu'un simple cours hebdomadaire. Donc, côté com, évidemment qu'il y a toute une organisation derrière ça et qu'il y a un besoin de communication. Donc, j'ai un site Internet avec une page de vente très claire sur mon studio en ligne, la possibilité de s'abonner et puis une FAQ pour comment ça se passe, l'abonnement, si je veux résilier, etc. Mais bien sûr, j'utilise les réseaux sociaux. J'utilise surtout d'ailleurs notamment Instagram, qui est hyper important pour moi. En revanche, je n'y passe pas ma vie. J'ai mis en place un petit système pour voir d'où viennent mes abonnements. Et clairement, Instagram, c'est un moteur avec le bouche à oreille, qui je crois, le bouche à oreille reste le plus gros vecteur pour moi de communication. Ce que j'ai compris, en tout cas avec le temps et à force aussi d'expérience et de formation, c'est qu'on peut communiquer sans... ça ne veut pas dire forcer ou mentir, communiquer. C'est raconter ce qu'on fait avec sens et on peut le faire totalement à notre façon. J'en viens, j'arrive au point FAQ, réponse à vos questions. Vous avez été plusieurs profs à m'envoyer des questions concernant le yoga en ligne et tout ce qui vous traverse comme interrogation. En premier, elle m'a fait beaucoup rire cette question, est-ce que c'est pesant de déplacer les meubles ? Pour moi, franchement non, parce que personnellement, je ne déplace pas grand-chose à part une plante et mon tapis. Bien sûr, j'installe mon trépied, ma lumière, mon micro, mais ça, de toute façon, c'est à faire, sauf si on a un espace dédié chez soi, j'adorerais, mais bon, ça veut dire qu'il faut avoir... un logement suffisamment grand pour ça, pour pouvoir laisser tout le matériel en place. Mais en vrai, pour moi, c'est l'histoire franchement de 5 minutes, aller max 10 minutes, mais même quand j'arrive à la bourre et qu'il me reste 5 minutes, je suis prête souvent à l'heure, le temps de déballer mon matériel. Après, c'est sûr que si on doit déménager les meubles, ça peut être un peu plus lourd, mais bon, et encore que, ça dépend. Je pense que c'est une organisation à trouver, donc c'est sûr qu'il faut avoir de toute façon un espace chez soi. Dans les questions, il y avait « est-ce que tu te filmes avec un téléphone ou appareil photo ? » Donc ça, j'y ai répondu, toujours avec mon téléphone depuis le tout début. Et depuis le début, j'ai le même, j'ai l'iPhone 12, qu'on peut considérer peut-être aujourd'hui comme un dinosaure, mais qui marche très bien. Et pour moi, le plus important, c'est d'avoir un bon micro et de la lumière. Et ça fait le job largement, en tout cas pour moi, pour mes exigences. Et je suis quand même suffisamment perfectionniste pour considérer que c'est pas mal en qualité. Dans vos questions, il y avait est-ce qu'il faut passer sa vie sur Insta ? Alors, passer sa vie, non. Après, tout dépend de ce qu'on appelle y passer sa vie. C'est sûr que je suis au moins une fois par jour. Oui, ça, c'est sûr. Mais de toute façon, il faut communiquer. Ça, on ne peut pas passer à côté. On ne peut pas lancer une activité en ligne sans être actif en ligne. Donc, il y a mille manières de le faire. Ça peut se faire sans y passer sa vie. Personnellement, je n'y passe pas ma vie. Mais il faut accepter que communiquer, ça fait partie du métier. Ça, c'est clair. Mais d'ailleurs, en ligne ou pas, si on a besoin de remplir nos cours en présentiel, on a besoin de communiquer, peu importe les vecteurs qu'on va choisir. On peut choisir ses formats, recycler, prioriser ce qui est aligné avec sa façon de faire. Les mails, la com de façon générale, c'est une partie intégrante du travail. Ça devient beaucoup moins contraignant quand on change notre regard sur ça et qu'on l'appréhende autrement. Alors ça, on en parle bientôt pendant la podcast week. Et surtout, dans ma formation, il y a tout un module sur ça, sur la communication, sur vendre. Comme je le disais juste avant, communiquer, ça ne veut pas dire arnaquer. Et donc, j'insiste vraiment là-dessus. Et dans la formation, on a vraiment tout un module pour déconstruire toutes nos limites et nos peurs face à la vente. On peut communiquer en restant soi-même, avec notre voix, notre style. Il y a plein de façons d'exister en ligne sans être dans le forcing. Communiquer, c'est raconter son métier, donner envie, créer du lien. Et ça, c'est exactement ce qu'on fait dans nos cours déjà, en fait. Donc, on le fait déjà, finalement, communiquer. C'est juste que là, on met une barrière parce que ça se fait soit sur les réseaux sociaux, soit parce qu'on est vraiment purement dans une action de communication. Question suivante. Est-ce que je fonctionne en abattement ou en drop pin ? Les avantages et inconvénients, j'ai répondu aussi. Pour moi, je fonctionne sur ce système d'abonnement. Pourquoi ? Parce que les avantages, pour moi, c'est que ça crée plus de stabilité, plus de cohérence pédagogique et de visibilité financière aussi. Et puis, pour les élèves, ça crée plus d'engagement et de fidélisation. Le système drop-in, ses avantages, c'est qu'il est plus simple à lancer, ça demande moins de matériel, moins de travail en amont, mais ça peut en continu demander plus de promos, plus de gestion au jour le jour, moins de vision à long terme. Voilà. Question suivante, est-ce que ça vaut le coût financièrement en rapport temps-argent ? Alors, si on voit ça comme un projet à côté, un side project passif, je ne pense pas. Mais si on l'intègre comme un vrai pilier de son activité à moyen ou à long terme, oui. En tout cas, c'est le cas pour moi. Moi, j'en vis aujourd'hui. En tout cas, c'est la plus grande source de revenus que j'ai aujourd'hui, c'est ça. Un cours en ligne en drop-in, ça n'engage à rien. Un studio en ligne avec des vidéos à dispo et un système d'abonnement, ça demande de produire du contenu régulièrement. Alors contenu, je ne parle pas du contenu de com' là, je parle du contenu yoga en ligne. Pour moi, comme je le disais, il s'agit vraiment de ma source de revenu principale. Parce que j'ai démarré avec une communauté engagée, une offre claire, parce qu'aussi ça fait des années que je fais ça, tout dépend aussi bien sûr d'où on part, ça c'est évident, et de son audience de départ. Ce n'est pas une solution rapide ou passive. Sauf si on part avec 2 millions de followers sur Instagram et qu'on propose des abonnements à 10 euros par mois. Oui, là, ça va être une source de revenus facile. Si on a un compte Instagram à peu près normal et qu'on a des tarifs cohérents selon le contenu qu'on délivre, ce n'est pas magique. Ça, c'est sûr. Il faut aimer créer, organiser, structurer, renouveler et oser tester aussi. Pour moi, ce studio en ligne, ce n'est pas juste une offre isolée, il s'inscrit vraiment dans un écosystème plus large. J'ai mon studio en ligne, mais j'ai aussi mes retraites, mes formations. J'ai une communauté relativement engagée. Mon studio en ligne me permet de faire connaître mes retraites, de fidéliser des élèves à distance qui se rencontrent en retraite, que je rencontre en retraite. Pour certains qui viennent ensuite suivre ma formation, ça me permet de poser un cadre de travail régulier. Donc la réponse à cette question, est-ce que ça vaut le coup financièrement ? Ça dépend, mais en tout cas, même si on ne gagne pas 2000 euros dès le premier mois, ça peut être un pilier de notre activité à moyen terme. Et surtout, ça peut nous permettre de nous aligner avec une façon d'enseigner plus libre, qui nous ressemble à condition évidemment d'aimer ça. Ensuite, la dernière question que j'ai reçue et à laquelle je n'aurais pas encore possiblement répondu, c'est quels sont les frais à prévoir ? Alors, il y a plusieurs choses à prendre en compte. Un site web, une plateforme d'hébergement des vidéos, peut-être un logiciel d'emailing, de newsletter, du matériel, des automatisations, etc. Donc, je vous donne mon exemple. Et puis après, mon exemple n'est pas valeur universelle. Moi, j'ai créé un site WordPress. La création de mon site m'a coûté environ 2000 euros. Mais après, ça dépend de ce qu'on y met. Si on prend juste un site vitrine, Ça peut coûter beaucoup moins que ça. Puis si on le fait soi-même, ça peut être gratuit. Enfin, gratuit ou en tout cas, juste les frais d'hébergement et l'achat de... Mince, comment on appelle ça ? Son adresse, là. Je ne sais plus comment il y a un nom pour ça. Après, moi, j'ai des plugins sur mon site de WooCommerce qui me coûtent environ entre 500 et 600 euros par an, je pense. J'ai mon abonnement Vimeo qui me permet d'héberger les vidéos sans pub que j'appelle ensuite sur ma plateforme qui me coûte... environ 200 euros par an dans l'achat de matériel au départ donc j'ai mon iphone mais que j'avais de toute façon pour pour ma vie quoi j'ai un micro cravate donc rod je vous mettrais le lien de mon matériel dans la description que j'ai acheté environ 200 euros j'ai la ring light donc la lampe que j'ai acheté 100 euros mais on peut en trouver aussi à moins que ça donc j'ai un trépied pour mon téléphone le logiciel de montage imovie que j'utilise est gratuit J'ai un abonnement à une plateforme de mail System.io. Avant, j'avais MailChimp, je suis passée sur System.io parce que je trouve ça plus pratique. Et puis, ça me permet aussi d'avoir d'autres fonctionnalités que je n'avais pas avant, que je paye entre 20 et 30 euros par mois. Après, ça, ça dépend du nombre de personnes qu'on a sur notre liste email. Donc, dans un premier temps, c'est des plateformes qui peuvent être totalement gratuites. Et puis après, moi, aujourd'hui, avec toutes mes automatisations d'envoi d'email, etc., j'ai ajouté un outil comme Zapier qui permet d'automatiser les mails d'entre eux m'a... mon logiciel d'emailing et mon site internet. Puisque quand quelqu'un s'abonne sur mon site, ça envoie l'information à mon logiciel d'emailing que telle personne s'est abonnée. Donc ça l'ajoute dans ma liste email pour qu'elle puisse recevoir les mails associés à son abonnement, etc. Donc ça, c'est des choses qui prennent un peu de temps au départ à mettre en place. Mais une fois que c'est mis en place, ça nous fait gagner un temps monstrueux. Mais ça demande évidemment de mettre un peu les mains dans le cambouis au départ, mais step by step. Moi, je n'ai pas fait ça du jour au lendemain. J'ai mis des mois. à créer tout ça, à améliorer avec le temps. Mon studio en ligne aujourd'hui ne ressemble plus du tout à ce qu'il était il y a cinq ans. J'ai vraiment modifié les choses petit à petit. J'ai appris, j'ai farfouillé dans mon site internet pour voir comment je fais pour changer ça, ce bouton, ce truc, cette couleur. Et c'est à force de faire que mon studio ressemble à ce à quoi il ressemble aujourd'hui et que toutes les automatisations mises en place aujourd'hui me font gagner un temps fou aujourd'hui. Voilà, je voulais... Aborder un dernier point avant de clôturer cet épisode, c'est parler un peu d'un mythe. On a un peu l'impression que le fait de passer sa vie sur Instagram, ça nous permet de gagner notre vie. Plus tu postes, plus tu gagnes. Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. C'est un peu croire qu'il suffit de poster pour que les abonnés affluent. C'est faux. Créer un studio en ligne, c'est produire, enseigner, gérer, planifier, répondre. et parfois recommencer quand ton micro t'a lâché sans prévenir. Mais c'est aussi créer du lien, transmettre plus largement, vivre ce qu'on aime et de ce qu'on aime, si on aime ça, bien sûr. Mais il ne suffit pas de poster sur Instagram pour que les abonnés affluent, ni les abonnés Instagram d'ailleurs, ni les abonnés à notre studio en ligne. Poster, oui, bien sûr, c'est utile et c'est nécessaire, mais poster de façon... cohérente, s'adresser aux bonnes personnes, faire passer le bon message et pas juste poster pour poster. Et c'est aussi pour ça qu'on peut avoir des fois tendance à penser qu'il faut passer notre vie sur Instagram. Non, en fait, si on a un message qui est clair, si on sait à qui on s'adresse et si on sait ce qu'on veut faire passer comme message, on n'a pas besoin de passer du tout notre vie sur Instagram. Voilà. Donc, créer un studio en ligne, c'est bien plus que filmer une pratique et la mettre en ligne. C'est un choix vraiment professionnel qui demande de la clarté, de l'organisation, une vraie envie de transmettre à distance. Il faut aimer ça, il faut aimer créer, renouveler, organiser, transmettre. C'est aussi une belle aventure humaine, en tout cas dans mon cas, qui peut être pleine de surprises et pleine de belles rencontres. Si tu sens que tu veux partager ton yoga autrement, que tu veux plus de liberté ou simplement adapter ton enseignement, Au monde d'aujourd'hui, rajouter une casquette à ton activité, ça peut être une belle aventure. Si tu sens que ton yoga a besoin d'un nouveau souffle, que tu veux plus de liberté sans renoncer à la qualité de ton enseignement, commencer à enseigner en ligne, ça peut vraiment être un point de bascule. Et je crois que comme pour tout dans la vie, il y a les pour et les contre. Je compte même plus le nombre de fois où j'ai pété un câble parce que l'enregistrement n'a pas fonctionné, le micro ou la caméra, il y a eu un bug. Mais en parallèle, ça m'a amené des moments et des rencontres exceptionnels. J'aime vraiment ça, mes rendez-vous en ligne. Ça fait cinq ans que j'ai cours tous les mardis et jeudis, ou presque, en live et que je ne m'en lasse pas. Il s'est créé des liens humains, des échanges chaleureux, des confidences qui ont mené à des vraies rencontres lors de retraites et ateliers. Une belle aventure humaine et c'est pour ça que je continue. Voilà pour ce que j'avais à dire aujourd'hui. La podcast week arrive très vite. Elle te permettra, si t'es prof, de découvrir des astuces pour affiner ton enseignement, qu'il soit en ligne ou pas. Des épisodes exclusifs, concrets, inspirants, j'espère, et totalement gratuits, évidemment. Ça reste un podcast. Pense à t'inscrire sur la liste d'attente si tu veux recevoir les infos en avant-première concernant la formation et puis recevoir l'offre surtout de lancement de la formation. Et voilà, on arrive à la toute fin. J'espère que cet épisode t'aura apporté plein d'infos. Merci de m'avoir écouté jusqu'ici et à très vite sur Au Sous le Tapis.

Description

Tu veux lancer ton studio de yoga en ligne, ou simplement comprendre comment ça fonctionne derrière l’écran ?


Dans cet épisode, je vous partage les coulisses de mon studio de yoga en ligne : le matériel que j’utilise, mon organisation, les choix entre live et pré-enregistré, la pédagogie à distance, et tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer. Si tu es prof de yoga et que tu veux créer une offre en ligne claire, humaine et rentable, cet épisode est fait pour toi.


Matériel mentionné dans l’épisode :

🎥 Caméra : iPhone 12

🎤 Micro sans fil Rode Wireless Go : https://www.thomann.fr/rode_wireless_go_ii.htm + adaptateur pour Mac : https://www.thomann.fr/rode_sc4.htm

💡 Ring light avec trépied : https://fr.neewer.com/collections/ring-lights/products/led-ring-lights-66600024

📹 Logiciel de montage (gratuit) : iMovie sur Mac

📱 Appli EpocCam Pro (transforme l’iPhone en webcam) : https://www.elgato.com/fr/epoccam

🖥️ Hébergement vidéo : Vimeo Pro

🛒 Abonnements & site : WordPress + WooCommerce

📨 Newsletter : Systemeio (lien affilié)


Podcast Week — du 2 au 6 juin !

Une série d’épisodes exclusifs pour t’aider à enseigner avec plus de clarté, de confiance et d’alignement, en ligne ou pas.


📩 Pour t’inscrire gratuitement et recevoir les bonus réservés à la liste :

👉 https://www.mariefayardyoga.com/inscription-liste-dattente-podcast-week/


💬 Tu veux réagir à l’épisode ou me poser une question ?

Viens me parler sur Instagram : @mariefayardyoga


🙏 Et si cet épisode t’a aidé, pense à lui laisser 5 étoiles ou un petit mot sur ton appli de podcast. Ça fait toute la différence !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désolée, il y a chaton qui n'arrête pas de se frotter contre le micro. Bienvenue dans Sous le tapis. Ici, on parle yoga au-delà des clichés. Ce podcast, c'est pour les passionnés qui aiment creuser, comprendre, décoder. Les profs qui veulent enseigner avec plus de confiance, de discernement et de liberté. Celles et ceux qui pratiquent et aiment autant réfléchir qu'éprouver. Les esprits curieux, fascinés et intrigués. Ceux qui pensent que le yoga est un truc trop rigide ou trop perché. Bref, les gens qui doutent, qui s'étonnent, qui se questionnent. Ici, pas de formule magique ni de vérité figée, juste un espace pour penser, affiner, nuancer. Je suis Marie, prof de yoga et formatrice, passionnée et curieuse, surtout de ce qui se cache sous la surface. On se lève le tapis ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sous le tapis. Aujourd'hui, on poursuit notre exploration du yoga en ligne. Si tu n'as pas encore écouté l'épisode précédent sur le pourquoi, je t'invite à le faire après celui-ci. J'y raconte pourquoi je me suis lancée dans le yoga en ligne, ce qui m'a fait changer d'avis sur ce dernier et ce que j'en pense aujourd'hui, ce qu'il m'apporte aujourd'hui. Dans ce nouvel épisode, ici on va passer au comment, la technique, la pédagogie, l'organisation, tout ce que j'aurais aimé savoir avant de me lancer. Parce que... Ça ne se résume pas à acheter un trépied et à filmer une salutation au soleil. Donc je vous partage mes coulisses, je répondrai aussi à toutes les questions que vous m'avez envoyées à la fin de l'épisode. Juste avant de commencer, j'ai une annonce à faire. Je prépare un événement inédit à l'occasion du lancement de ma formation en ligne pour aider les profs de yoga à se sentir plus légitimes dans leur façon d'enseigner, mais aussi d'entreprendre. Cet événement, il s'agit d'une podcast week, donc ce sera cinq épisodes sur une semaine. Et il aura lieu du 2 au 6 juin. Ce sera une série d'épisodes exclusifs dans lesquels je partagerai des ressources concrètes pour aider les profs de yoga à enseigner avec plus de clarté et à retrouver plus de confiance. Pour ne pas rater cet événement, gratuit évidemment, je t'invite à mettre pause et à t'inscrire dès maintenant sur la liste d'attente. Tu trouveras le lien dans la description de l'épisode. Et l'intérêt de faire partie de la liste, c'est de recevoir les mails, d'une part qui vont t'informer de la sortie des épisodes, mais surtout de pouvoir recevoir des ressources et l'offre de lancement de ma formation en ligne qui ne sera faite que via cette liste. On passe à l'épisode. L'idée, c'est de t'expliquer un petit peu comment j'ai démarré mon studio en ligne. Comme je l'explique dans l'épisode précédent, à l'époque où j'ai lancé le yoga en ligne, mon studio en ligne, j'avais un peu un boulevard devant moi parce que j'avais les clients. J'avais les élèves de mes cours gratuits du confinement qui me le demandaient. Ils avaient constitué une cagnotte créée par leur simple générosité pour me remercier de ces cours offerts et dont je me suis servi pour créer mon site et mon studio en ligne. Par contre, côté technique, je partais vraiment de zéro. Je n'avais pas d'ordi, je n'avais aucun matériel. Ça aurait pu largement me décourager parce que ça me semblait une montagne, vraiment. Donc, de ce côté-là, je me suis entourée de pros pour faire faire mon site Internet. pour créer vraiment mon studio en ligne, une plateforme qui peut appeler des vidéos et créer des systèmes d'abonnement, etc. Je ne suis pas du tout passée par une plateforme toute faite type YouScreen, Arketa ou autres plateformes comme on peut trouver maintenant. Moi, j'ai un site WordPress et j'héberge mes vidéos sur Vimeo. Elles sont appelées directement sur mon site. Et pour pouvoir mettre en place un système d'abonnement sur mon site, j'ai un plugin WooCommerce. Je reviendrai un peu plus tard. qui me permet d'utiliser ce système de paiement récurrent. J'avais vraiment, vraiment aucune connaissance en web. Mais vraiment, j'avais plus d'ordinateur à cette période-là de ma vie parce que tellement je m'en servais peu. Donc la technique aurait pu largement me freiner. Mais j'ai compris très vite qu'on apprend en faisant. Donc j'ai acheté un ordinateur. On a tendance à idéaliser souvent ce qu'on voit chez les autres. On pense qu'ils ont tout compris, qu'ils sont à l'aise avec la technique. Mais moi, j'ai appris à chaque étape et je continue d'apprendre aujourd'hui. Et c'est OK, j'ai débuté avec vraiment le strict minimum. Et pour autant, ça ne m'a pas empêchée de me lancer. Donc ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut avoir zéro compétence technique au départ et quand même oser y aller, se lancer. Donc petit disclaimer quand même, il faut... Aimer mettre les mains dans le cambouis, parce que lancer un studio en ligne, et même des cours en ligne, c'est développer des compétences de montage vidéo, de son, de web, de com, évidemment, c'est indispensable. Tout n'est pas ultra simple, mais on n'a pas besoin non plus d'attendre d'avoir tout compris et de savoir tout faire parfaitement pour y aller. Dans un premier temps, je pense qu'il y a... Quelques questions importantes à se poser. Par exemple, déjà dans le choix de notre plateforme, de notre tarification, notre modèle économique, etc. Est-ce qu'on part plutôt sur un membership, un système d'abonnement, que ce soit mensuel, trimestriel, annuel, ou possibilité de choisir différents types d'abonnements, ou des cours à l'unité ? Pour moi, c'était évident depuis le départ, le membership était évident, le système d'abonnement. Je ne me suis même pas posé la question parce que je ne voulais pas avoir à gérer des paiements individuels. des inscriptions dernière minute, des désinscriptions dernière minute, des mails qui ne sont pas automatisés, etc. Alors quand j'ai commencé, tout n'était pas encore automatisé. J'ai mis ensuite les choses en place petit à petit. Mais aujourd'hui, avec un système d'abonnement, tout est automatisé et ça me permet de me concentrer sur des choses beaucoup plus importantes que de la logistique et de l'administratif. Donc bien sûr, il est possible de proposer des cours à l'unité en drop-in. Ça demande moins de travail au départ. C'est juste une plateforme du type Zoom et un moyen de paiement, mais ça crée beaucoup moins d'engagement et de visibilité sur le long terme. On peut aussi, il y a aussi cette option de créer des programmes, de créer un programme sur une thématique par exemple, de pré-enregistrer tout un tas de vidéos sur cette thématique-là et de vendre le programme en entier sans abonnement. Donc il y a plein plein de possibilités de lancer le yoga en ligne. Moi ce que je recommande c'est de tester petit. mais de tester, donc peut-être déjà de sonder son audience, ses élèves, tâter le terrain, et pas attendre forcément d'avoir la plateforme parfaite. Ensuite, il faut choisir si on préfère faire des cours en live ou du préenregistré, c'est aussi possible de faire les deux, c'est mon cas. C'est un choix à faire, voir avec quoi on se sent le plus à l'aise, ce sont des formats très différents. Le cours en live, ça crée un vrai engagement avec des créneaux fixes, si on veut créer de la régularité, de la fidélisation. Moi, c'est le format que je préfère, dans lequel je suis le plus à l'aise, donc ça ne me dérange pas du tout, au contraire. À l'inverse, je n'aime pas trop être toute seule avec ma caméra pour préenregistrer des vidéos. Mais cette option-là de préenregistrer donne plus de liberté. Donc, il n'y a pas une solution mieux qu'une autre. Il est aussi possible, évidemment, d'enregistrer les lives et de les proposer en replay. Ça permet d'avoir un petit peu les deux. Du coup, l'interaction avec le direct, des vrais rendez-vous et de construire aussi une bibliothèque de comptes. qui reste et qui permet de proposer du contenu à disposition en ligne un peu à la carte pour le matériel alors je vais vous parler ici un du matériel que moi j'utilise parce que je suis pas du tout une experte en matériel de vidéos et de son mais je me suis quand même un minimum renseigné après bon bien bien sûr il ya il ya plein plein de tutos sur youtube 1 Je reçois souvent, très souvent, des questions de profs de yoga qui m'écrivent pour me dire « tu utilises quel micro ? Tu mets tes vidéos sur quelle plateforme ? Comment tu fais ? » En fait, quand je me suis lancée, bien sûr je me suis renseignée auprès de pros qui m'ont aidée, mais j'ai aussi un peu farfouillé à droite à gauche, j'ai regardé un peu les comparatifs des différents micros, des différentes solutions pour la lumière, etc. Et puis je me suis fait un peu mon truc à moi. Mais bon, je ne suis pas allée non plus chercher très compliqué. Comme je le disais tout à l'heure, moi, pour héberger mes vidéos, je ne passe pas par une plateforme toute faite. Donc, j'ai préféré, enfin, j'ai préféré. Ce n'était pas vraiment un choix de ma part. C'était ce qu'on m'a proposé. Puis, à l'époque où j'ai lancé mon studio en ligne, ce n'était pas aussi développer les plateformes toutes faites. Donc, moi, j'ai créé un site WordPress sur mesure avec mes vidéos qui sont hébergées sur Vimeo. donc je paye un bon abonnement Vimeo à côté. Et sur mon site, il y a un plugin qui est installé de WooCommerce pour le système d'abonnement et de paiement en ligne. Donc c'est un peu un système maison, mais l'avantage, c'est qu'il est vraiment sur mesure, adapté à mes besoins. Je peux le modifier comme je veux, là où les plateformes toutes faites ont tendance à être un peu plus limitées en termes de choix, de design, etc. Et de plein de fonctionnalités d'ailleurs. Aujourd'hui, moi, ce que j'utilise pour filmer, c'est mon iPhone, tout simplement sur un trépied. de base. J'utilise l'application EpoCam qui me permet d'utiliser mon iPhone comme webcam quand j'utilise Zoom, quand je donne des cours en live. Et ça me permet d'utiliser un grand angle et une meilleure qualité d'image parce que la webcam des ordinateurs, souvent, c'est assez limité. Puis l'angle souvent ne permet pas de nous filmer de suffisamment loin. C'est rare d'avoir suffisamment de place pour pouvoir mettre notre ordinateur suffisamment loin pour qu'on nous voit vraiment bien. J'utilise un micro sans fil Rode, un peu le grand classique je crois des profs de yoga, sur lequel je branche en plus un micro Madonna pour pouvoir avoir un micro qui vient vraiment au niveau du visage. Pendant très longtemps j'ai eu mon micro attaché sur mon vêtement, tout simple, sans avoir un micro Madonna. Mais je trouve qu'il n'y a pas une solution magique et beaucoup mieux que les autres. Mais moi, le fait d'avoir un micro attaché à un vêtement, ça me gênait parce que je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais. Je suis obligée d'avoir quelque chose de près du corps, sinon ça bouge et le micro bouge avec. Je ne pourrais pas avoir un col montant en hiver, par exemple dans les yin-yongas, parce que sinon mon micro était vraiment collé à mon cou. Enfin bref, ça m'a un peu gonflée. Donc j'ai acheté un micro Madonna que je branche sur mon micro, que du coup j'attache à la taille. Le fil remonte dans mon dos et puis j'ai le micro carrément sur le visage. Alors ça aussi, c'est inconvénient, mais je trouve ça quand même beaucoup plus pratique. Voilà pour le son. J'utilise pour le montage de mes vidéos le logiciel iMovie qui est gratuit sur Mac. Je ne connais pas les logiciels qu'on utilise sur les PC, mais j'imagine qu'il y a aussi des versions accessibles. Ça me suffit largement pour ce que j'ai à faire. J'utilise une ring light, une lampe sur pied en cercle. Pour éclairer, mettre plus de lumière que la lumière qui est chez moi. Et quand les cours sont le soir en hiver et qu'il fait nuit, qu'il n'y a plus trop de lumière naturelle, c'est important quand même d'avoir de la lumière. Et puis, pour les cours en live, j'utilise le Zoom. Et j'héberge toutes mes vidéos sur Vimeo, comme je disais. Donc, c'est assez simple, efficace et surtout suffisant. En tout cas, moi, ça me suffit. Je n'ai jamais investi dans une caméra parce que ça devient quand même un peu plus technique, qu'il faut régler. pour que ce ne soit pas flou, etc. Tout ça, c'est un peu des trucs, je ne suis pas trop fan de tous ces trucs-là. Donc pour moi, le plus important, de toute façon, c'est le son. C'est pour ça que j'ai préféré investir dans un micro. Et puis avoir le moins de matériel possible à déplacer quand je dois donner mes cours aussi à l'extérieur. Le moins de matériel à installer possible. Plus simple, c'est mieux, c'est pour moi. Donc, comme je disais, c'est aussi quand même bien d'avoir une bonne lumière et surtout, il faut un espace chez soi suffisamment grand, enfin en tout cas avec suffisamment de recul pour qu'on puisse quand même nous voir en entier quand on est debout sur notre table. Après tout ça, tout l'aspect technique, pour moi, ce qui est quand même important dans l'enseignement en ligne, c'est aussi comment est-ce qu'on propose un enseignement de qualité, même à distance, donc à travers différentes choses, la verbalisation notamment, mais aussi la responsabilisation. En ligne, et pas que en ligne, mais encore plus en ligne, la verbalisation est essentielle, le choix des mots, le choix des consignes. Pour moi, le plus gros pour des cours en ligne de qualité, c'est vraiment de travailler ça, savoir guider sans forcément voir les élèves, donc être très clair, très précise, structurée, et puis aussi pouvoir anticiper les différents niveaux, entre guillemets. Moi, sur Atome, j'ai des débutants, j'ai des pratiquants et des pratiquantes réguliers, et j'ai aussi des profs. Donc j'ai besoin de créer des séances qui sont adaptées à différents publics. Mais c'est aussi parce que je le fais et que j'aime ça que j'ai ces différents publics-là. Donc il faut savoir construire des séances, en tout cas dans mon cas, accessibles pour des publics très différents. Surtout, et je pense que le yoga en ligne, j'en parlais dans l'épisode précédent, m'a permis de me rendre compte de ça, il faut faire confiance à la capacité d'autonomie de nos élèves. En fait, la plupart des gens qui pratiquent avec nous, ils ne sont pas... demeurer. Ils sont très intelligents, ils sont souverains de leur choix de pratiquer le yoga en ligne et donc ils ne font pas du tout n'importe quoi. Donc je pense qu'il ne faut vraiment pas forcément tout simplifier. Ça ne veut pas dire tout simplifier que d'enseigner le yoga en ligne. Au contraire, moi ça m'oblige à être plus précise, plus claire, plus intentionnelle dans ce que je transmet. Et de toute façon, ça me convient, puisque je vois un peu mes cours comme une boîte à outils dans laquelle les élèves peuvent venir piocher. Je donne des repères, j'oriente, je donne plein de consignes, mais je ne peux pas contrôler, je ne contrôle pas et je choisis de ne pas le faire du coup. Et ça, c'est un vrai acte, je trouve, de confiance envers l'élève. Et ça permet de le responsabiliser, de lui donner lui aussi confiance en son écoute, son corps, ses capacités et son autonomie. Concernant l'organisation, je n'utilise pas spécialement d'outils pour m'organiser. Depuis quelque temps, je fonctionne la plupart du temps sous forme de programme. Je définis à l'avance des thématiques précises chaque semaine, un planning que je planifie à l'avance et j'envoie des mails planifiés aussi à l'avance chaque semaine aux personnes abonnées pour leur informer du thème de la semaine, des pratiques qu'on va avoir cette semaine, des rendez-vous en live. des thématiques, des rendez-vous en live, des thématiques, des petites séances préenregistrées, puisque je propose aussi plein de formats. Donc j'ai mes cours en live qui durent une heure, mais j'ai aussi plein de petites séances préenregistrées sur la plateforme, de cours de yoga du matin, du soir, de respiration, quelques petites méditations, mais surtout des mini-flows, des pratiques plus courtes qui sont aussi adaptées, je trouve, aux formats en ligne pour les personnes qui veulent intégrer le yoga dans le quotidien sans forcément pouvoir se libérer pendant une heure. et qui veulent pratiquer régulièrement. Donc moi je fonctionne vraiment par programme thématique avec une grande thématique par exemple là je viens de lancer un nouveau programme sur quatre semaines, une thématique hebdomadaire qui se décline de façon logique en fait semaine après semaine pour les emmener dans un cheminement pertinent et cohérent. Je leur envoie un planning très clair avec les propositions de séance de la semaine, donc les mails chaque semaine et puis je cherche vraiment toujours à créer une cohérence globale aussi dans l'année. Donc à me dire, ok, j'ai proposé quoi dans les différentes séquences ? Qu'est-ce qu'on n'a pas travaillé depuis longtemps dans le corps, etc. ? Quelle façon de travailler ? J'essayais vraiment de créer quelque chose de complet, quelque chose de plus équilibré possible. L'idée, c'est de créer une relation régulière, utile, même sans la présence physique et chaleureuse. J'en parlais dans l'épisode précédent. L'écran n'abîme pas le yoga et n'abîme pas l'humain. Alors, l'écran peut abîmer l'humain, bien sûr, mais en tout cas, on peut aussi préserver vraiment des valeurs humaines à travers un écran. Parce qu'au fond, ce que recherchent les gens, ce n'est pas juste des vidéos de yoga pour beaucoup, c'est un accompagnement, c'est ça la vraie valeur ajoutée qu'on peut créer dans un studio en ligne. Moi, en tout cas, ça me permet de rester à la fois alignée à ce que j'aime transmettre, mais de proposer plus qu'un simple cours hebdomadaire. Donc, côté com, évidemment qu'il y a toute une organisation derrière ça et qu'il y a un besoin de communication. Donc, j'ai un site Internet avec une page de vente très claire sur mon studio en ligne, la possibilité de s'abonner et puis une FAQ pour comment ça se passe, l'abonnement, si je veux résilier, etc. Mais bien sûr, j'utilise les réseaux sociaux. J'utilise surtout d'ailleurs notamment Instagram, qui est hyper important pour moi. En revanche, je n'y passe pas ma vie. J'ai mis en place un petit système pour voir d'où viennent mes abonnements. Et clairement, Instagram, c'est un moteur avec le bouche à oreille, qui je crois, le bouche à oreille reste le plus gros vecteur pour moi de communication. Ce que j'ai compris, en tout cas avec le temps et à force aussi d'expérience et de formation, c'est qu'on peut communiquer sans... ça ne veut pas dire forcer ou mentir, communiquer. C'est raconter ce qu'on fait avec sens et on peut le faire totalement à notre façon. J'en viens, j'arrive au point FAQ, réponse à vos questions. Vous avez été plusieurs profs à m'envoyer des questions concernant le yoga en ligne et tout ce qui vous traverse comme interrogation. En premier, elle m'a fait beaucoup rire cette question, est-ce que c'est pesant de déplacer les meubles ? Pour moi, franchement non, parce que personnellement, je ne déplace pas grand-chose à part une plante et mon tapis. Bien sûr, j'installe mon trépied, ma lumière, mon micro, mais ça, de toute façon, c'est à faire, sauf si on a un espace dédié chez soi, j'adorerais, mais bon, ça veut dire qu'il faut avoir... un logement suffisamment grand pour ça, pour pouvoir laisser tout le matériel en place. Mais en vrai, pour moi, c'est l'histoire franchement de 5 minutes, aller max 10 minutes, mais même quand j'arrive à la bourre et qu'il me reste 5 minutes, je suis prête souvent à l'heure, le temps de déballer mon matériel. Après, c'est sûr que si on doit déménager les meubles, ça peut être un peu plus lourd, mais bon, et encore que, ça dépend. Je pense que c'est une organisation à trouver, donc c'est sûr qu'il faut avoir de toute façon un espace chez soi. Dans les questions, il y avait « est-ce que tu te filmes avec un téléphone ou appareil photo ? » Donc ça, j'y ai répondu, toujours avec mon téléphone depuis le tout début. Et depuis le début, j'ai le même, j'ai l'iPhone 12, qu'on peut considérer peut-être aujourd'hui comme un dinosaure, mais qui marche très bien. Et pour moi, le plus important, c'est d'avoir un bon micro et de la lumière. Et ça fait le job largement, en tout cas pour moi, pour mes exigences. Et je suis quand même suffisamment perfectionniste pour considérer que c'est pas mal en qualité. Dans vos questions, il y avait est-ce qu'il faut passer sa vie sur Insta ? Alors, passer sa vie, non. Après, tout dépend de ce qu'on appelle y passer sa vie. C'est sûr que je suis au moins une fois par jour. Oui, ça, c'est sûr. Mais de toute façon, il faut communiquer. Ça, on ne peut pas passer à côté. On ne peut pas lancer une activité en ligne sans être actif en ligne. Donc, il y a mille manières de le faire. Ça peut se faire sans y passer sa vie. Personnellement, je n'y passe pas ma vie. Mais il faut accepter que communiquer, ça fait partie du métier. Ça, c'est clair. Mais d'ailleurs, en ligne ou pas, si on a besoin de remplir nos cours en présentiel, on a besoin de communiquer, peu importe les vecteurs qu'on va choisir. On peut choisir ses formats, recycler, prioriser ce qui est aligné avec sa façon de faire. Les mails, la com de façon générale, c'est une partie intégrante du travail. Ça devient beaucoup moins contraignant quand on change notre regard sur ça et qu'on l'appréhende autrement. Alors ça, on en parle bientôt pendant la podcast week. Et surtout, dans ma formation, il y a tout un module sur ça, sur la communication, sur vendre. Comme je le disais juste avant, communiquer, ça ne veut pas dire arnaquer. Et donc, j'insiste vraiment là-dessus. Et dans la formation, on a vraiment tout un module pour déconstruire toutes nos limites et nos peurs face à la vente. On peut communiquer en restant soi-même, avec notre voix, notre style. Il y a plein de façons d'exister en ligne sans être dans le forcing. Communiquer, c'est raconter son métier, donner envie, créer du lien. Et ça, c'est exactement ce qu'on fait dans nos cours déjà, en fait. Donc, on le fait déjà, finalement, communiquer. C'est juste que là, on met une barrière parce que ça se fait soit sur les réseaux sociaux, soit parce qu'on est vraiment purement dans une action de communication. Question suivante. Est-ce que je fonctionne en abattement ou en drop pin ? Les avantages et inconvénients, j'ai répondu aussi. Pour moi, je fonctionne sur ce système d'abonnement. Pourquoi ? Parce que les avantages, pour moi, c'est que ça crée plus de stabilité, plus de cohérence pédagogique et de visibilité financière aussi. Et puis, pour les élèves, ça crée plus d'engagement et de fidélisation. Le système drop-in, ses avantages, c'est qu'il est plus simple à lancer, ça demande moins de matériel, moins de travail en amont, mais ça peut en continu demander plus de promos, plus de gestion au jour le jour, moins de vision à long terme. Voilà. Question suivante, est-ce que ça vaut le coût financièrement en rapport temps-argent ? Alors, si on voit ça comme un projet à côté, un side project passif, je ne pense pas. Mais si on l'intègre comme un vrai pilier de son activité à moyen ou à long terme, oui. En tout cas, c'est le cas pour moi. Moi, j'en vis aujourd'hui. En tout cas, c'est la plus grande source de revenus que j'ai aujourd'hui, c'est ça. Un cours en ligne en drop-in, ça n'engage à rien. Un studio en ligne avec des vidéos à dispo et un système d'abonnement, ça demande de produire du contenu régulièrement. Alors contenu, je ne parle pas du contenu de com' là, je parle du contenu yoga en ligne. Pour moi, comme je le disais, il s'agit vraiment de ma source de revenu principale. Parce que j'ai démarré avec une communauté engagée, une offre claire, parce qu'aussi ça fait des années que je fais ça, tout dépend aussi bien sûr d'où on part, ça c'est évident, et de son audience de départ. Ce n'est pas une solution rapide ou passive. Sauf si on part avec 2 millions de followers sur Instagram et qu'on propose des abonnements à 10 euros par mois. Oui, là, ça va être une source de revenus facile. Si on a un compte Instagram à peu près normal et qu'on a des tarifs cohérents selon le contenu qu'on délivre, ce n'est pas magique. Ça, c'est sûr. Il faut aimer créer, organiser, structurer, renouveler et oser tester aussi. Pour moi, ce studio en ligne, ce n'est pas juste une offre isolée, il s'inscrit vraiment dans un écosystème plus large. J'ai mon studio en ligne, mais j'ai aussi mes retraites, mes formations. J'ai une communauté relativement engagée. Mon studio en ligne me permet de faire connaître mes retraites, de fidéliser des élèves à distance qui se rencontrent en retraite, que je rencontre en retraite. Pour certains qui viennent ensuite suivre ma formation, ça me permet de poser un cadre de travail régulier. Donc la réponse à cette question, est-ce que ça vaut le coup financièrement ? Ça dépend, mais en tout cas, même si on ne gagne pas 2000 euros dès le premier mois, ça peut être un pilier de notre activité à moyen terme. Et surtout, ça peut nous permettre de nous aligner avec une façon d'enseigner plus libre, qui nous ressemble à condition évidemment d'aimer ça. Ensuite, la dernière question que j'ai reçue et à laquelle je n'aurais pas encore possiblement répondu, c'est quels sont les frais à prévoir ? Alors, il y a plusieurs choses à prendre en compte. Un site web, une plateforme d'hébergement des vidéos, peut-être un logiciel d'emailing, de newsletter, du matériel, des automatisations, etc. Donc, je vous donne mon exemple. Et puis après, mon exemple n'est pas valeur universelle. Moi, j'ai créé un site WordPress. La création de mon site m'a coûté environ 2000 euros. Mais après, ça dépend de ce qu'on y met. Si on prend juste un site vitrine, Ça peut coûter beaucoup moins que ça. Puis si on le fait soi-même, ça peut être gratuit. Enfin, gratuit ou en tout cas, juste les frais d'hébergement et l'achat de... Mince, comment on appelle ça ? Son adresse, là. Je ne sais plus comment il y a un nom pour ça. Après, moi, j'ai des plugins sur mon site de WooCommerce qui me coûtent environ entre 500 et 600 euros par an, je pense. J'ai mon abonnement Vimeo qui me permet d'héberger les vidéos sans pub que j'appelle ensuite sur ma plateforme qui me coûte... environ 200 euros par an dans l'achat de matériel au départ donc j'ai mon iphone mais que j'avais de toute façon pour pour ma vie quoi j'ai un micro cravate donc rod je vous mettrais le lien de mon matériel dans la description que j'ai acheté environ 200 euros j'ai la ring light donc la lampe que j'ai acheté 100 euros mais on peut en trouver aussi à moins que ça donc j'ai un trépied pour mon téléphone le logiciel de montage imovie que j'utilise est gratuit J'ai un abonnement à une plateforme de mail System.io. Avant, j'avais MailChimp, je suis passée sur System.io parce que je trouve ça plus pratique. Et puis, ça me permet aussi d'avoir d'autres fonctionnalités que je n'avais pas avant, que je paye entre 20 et 30 euros par mois. Après, ça, ça dépend du nombre de personnes qu'on a sur notre liste email. Donc, dans un premier temps, c'est des plateformes qui peuvent être totalement gratuites. Et puis après, moi, aujourd'hui, avec toutes mes automatisations d'envoi d'email, etc., j'ai ajouté un outil comme Zapier qui permet d'automatiser les mails d'entre eux m'a... mon logiciel d'emailing et mon site internet. Puisque quand quelqu'un s'abonne sur mon site, ça envoie l'information à mon logiciel d'emailing que telle personne s'est abonnée. Donc ça l'ajoute dans ma liste email pour qu'elle puisse recevoir les mails associés à son abonnement, etc. Donc ça, c'est des choses qui prennent un peu de temps au départ à mettre en place. Mais une fois que c'est mis en place, ça nous fait gagner un temps monstrueux. Mais ça demande évidemment de mettre un peu les mains dans le cambouis au départ, mais step by step. Moi, je n'ai pas fait ça du jour au lendemain. J'ai mis des mois. à créer tout ça, à améliorer avec le temps. Mon studio en ligne aujourd'hui ne ressemble plus du tout à ce qu'il était il y a cinq ans. J'ai vraiment modifié les choses petit à petit. J'ai appris, j'ai farfouillé dans mon site internet pour voir comment je fais pour changer ça, ce bouton, ce truc, cette couleur. Et c'est à force de faire que mon studio ressemble à ce à quoi il ressemble aujourd'hui et que toutes les automatisations mises en place aujourd'hui me font gagner un temps fou aujourd'hui. Voilà, je voulais... Aborder un dernier point avant de clôturer cet épisode, c'est parler un peu d'un mythe. On a un peu l'impression que le fait de passer sa vie sur Instagram, ça nous permet de gagner notre vie. Plus tu postes, plus tu gagnes. Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. C'est un peu croire qu'il suffit de poster pour que les abonnés affluent. C'est faux. Créer un studio en ligne, c'est produire, enseigner, gérer, planifier, répondre. et parfois recommencer quand ton micro t'a lâché sans prévenir. Mais c'est aussi créer du lien, transmettre plus largement, vivre ce qu'on aime et de ce qu'on aime, si on aime ça, bien sûr. Mais il ne suffit pas de poster sur Instagram pour que les abonnés affluent, ni les abonnés Instagram d'ailleurs, ni les abonnés à notre studio en ligne. Poster, oui, bien sûr, c'est utile et c'est nécessaire, mais poster de façon... cohérente, s'adresser aux bonnes personnes, faire passer le bon message et pas juste poster pour poster. Et c'est aussi pour ça qu'on peut avoir des fois tendance à penser qu'il faut passer notre vie sur Instagram. Non, en fait, si on a un message qui est clair, si on sait à qui on s'adresse et si on sait ce qu'on veut faire passer comme message, on n'a pas besoin de passer du tout notre vie sur Instagram. Voilà. Donc, créer un studio en ligne, c'est bien plus que filmer une pratique et la mettre en ligne. C'est un choix vraiment professionnel qui demande de la clarté, de l'organisation, une vraie envie de transmettre à distance. Il faut aimer ça, il faut aimer créer, renouveler, organiser, transmettre. C'est aussi une belle aventure humaine, en tout cas dans mon cas, qui peut être pleine de surprises et pleine de belles rencontres. Si tu sens que tu veux partager ton yoga autrement, que tu veux plus de liberté ou simplement adapter ton enseignement, Au monde d'aujourd'hui, rajouter une casquette à ton activité, ça peut être une belle aventure. Si tu sens que ton yoga a besoin d'un nouveau souffle, que tu veux plus de liberté sans renoncer à la qualité de ton enseignement, commencer à enseigner en ligne, ça peut vraiment être un point de bascule. Et je crois que comme pour tout dans la vie, il y a les pour et les contre. Je compte même plus le nombre de fois où j'ai pété un câble parce que l'enregistrement n'a pas fonctionné, le micro ou la caméra, il y a eu un bug. Mais en parallèle, ça m'a amené des moments et des rencontres exceptionnels. J'aime vraiment ça, mes rendez-vous en ligne. Ça fait cinq ans que j'ai cours tous les mardis et jeudis, ou presque, en live et que je ne m'en lasse pas. Il s'est créé des liens humains, des échanges chaleureux, des confidences qui ont mené à des vraies rencontres lors de retraites et ateliers. Une belle aventure humaine et c'est pour ça que je continue. Voilà pour ce que j'avais à dire aujourd'hui. La podcast week arrive très vite. Elle te permettra, si t'es prof, de découvrir des astuces pour affiner ton enseignement, qu'il soit en ligne ou pas. Des épisodes exclusifs, concrets, inspirants, j'espère, et totalement gratuits, évidemment. Ça reste un podcast. Pense à t'inscrire sur la liste d'attente si tu veux recevoir les infos en avant-première concernant la formation et puis recevoir l'offre surtout de lancement de la formation. Et voilà, on arrive à la toute fin. J'espère que cet épisode t'aura apporté plein d'infos. Merci de m'avoir écouté jusqu'ici et à très vite sur Au Sous le Tapis.

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Description

Tu veux lancer ton studio de yoga en ligne, ou simplement comprendre comment ça fonctionne derrière l’écran ?


Dans cet épisode, je vous partage les coulisses de mon studio de yoga en ligne : le matériel que j’utilise, mon organisation, les choix entre live et pré-enregistré, la pédagogie à distance, et tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer. Si tu es prof de yoga et que tu veux créer une offre en ligne claire, humaine et rentable, cet épisode est fait pour toi.


Matériel mentionné dans l’épisode :

🎥 Caméra : iPhone 12

🎤 Micro sans fil Rode Wireless Go : https://www.thomann.fr/rode_wireless_go_ii.htm + adaptateur pour Mac : https://www.thomann.fr/rode_sc4.htm

💡 Ring light avec trépied : https://fr.neewer.com/collections/ring-lights/products/led-ring-lights-66600024

📹 Logiciel de montage (gratuit) : iMovie sur Mac

📱 Appli EpocCam Pro (transforme l’iPhone en webcam) : https://www.elgato.com/fr/epoccam

🖥️ Hébergement vidéo : Vimeo Pro

🛒 Abonnements & site : WordPress + WooCommerce

📨 Newsletter : Systemeio (lien affilié)


Podcast Week — du 2 au 6 juin !

Une série d’épisodes exclusifs pour t’aider à enseigner avec plus de clarté, de confiance et d’alignement, en ligne ou pas.


📩 Pour t’inscrire gratuitement et recevoir les bonus réservés à la liste :

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désolée, il y a chaton qui n'arrête pas de se frotter contre le micro. Bienvenue dans Sous le tapis. Ici, on parle yoga au-delà des clichés. Ce podcast, c'est pour les passionnés qui aiment creuser, comprendre, décoder. Les profs qui veulent enseigner avec plus de confiance, de discernement et de liberté. Celles et ceux qui pratiquent et aiment autant réfléchir qu'éprouver. Les esprits curieux, fascinés et intrigués. Ceux qui pensent que le yoga est un truc trop rigide ou trop perché. Bref, les gens qui doutent, qui s'étonnent, qui se questionnent. Ici, pas de formule magique ni de vérité figée, juste un espace pour penser, affiner, nuancer. Je suis Marie, prof de yoga et formatrice, passionnée et curieuse, surtout de ce qui se cache sous la surface. On se lève le tapis ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sous le tapis. Aujourd'hui, on poursuit notre exploration du yoga en ligne. Si tu n'as pas encore écouté l'épisode précédent sur le pourquoi, je t'invite à le faire après celui-ci. J'y raconte pourquoi je me suis lancée dans le yoga en ligne, ce qui m'a fait changer d'avis sur ce dernier et ce que j'en pense aujourd'hui, ce qu'il m'apporte aujourd'hui. Dans ce nouvel épisode, ici on va passer au comment, la technique, la pédagogie, l'organisation, tout ce que j'aurais aimé savoir avant de me lancer. Parce que... Ça ne se résume pas à acheter un trépied et à filmer une salutation au soleil. Donc je vous partage mes coulisses, je répondrai aussi à toutes les questions que vous m'avez envoyées à la fin de l'épisode. Juste avant de commencer, j'ai une annonce à faire. Je prépare un événement inédit à l'occasion du lancement de ma formation en ligne pour aider les profs de yoga à se sentir plus légitimes dans leur façon d'enseigner, mais aussi d'entreprendre. Cet événement, il s'agit d'une podcast week, donc ce sera cinq épisodes sur une semaine. Et il aura lieu du 2 au 6 juin. Ce sera une série d'épisodes exclusifs dans lesquels je partagerai des ressources concrètes pour aider les profs de yoga à enseigner avec plus de clarté et à retrouver plus de confiance. Pour ne pas rater cet événement, gratuit évidemment, je t'invite à mettre pause et à t'inscrire dès maintenant sur la liste d'attente. Tu trouveras le lien dans la description de l'épisode. Et l'intérêt de faire partie de la liste, c'est de recevoir les mails, d'une part qui vont t'informer de la sortie des épisodes, mais surtout de pouvoir recevoir des ressources et l'offre de lancement de ma formation en ligne qui ne sera faite que via cette liste. On passe à l'épisode. L'idée, c'est de t'expliquer un petit peu comment j'ai démarré mon studio en ligne. Comme je l'explique dans l'épisode précédent, à l'époque où j'ai lancé le yoga en ligne, mon studio en ligne, j'avais un peu un boulevard devant moi parce que j'avais les clients. J'avais les élèves de mes cours gratuits du confinement qui me le demandaient. Ils avaient constitué une cagnotte créée par leur simple générosité pour me remercier de ces cours offerts et dont je me suis servi pour créer mon site et mon studio en ligne. Par contre, côté technique, je partais vraiment de zéro. Je n'avais pas d'ordi, je n'avais aucun matériel. Ça aurait pu largement me décourager parce que ça me semblait une montagne, vraiment. Donc, de ce côté-là, je me suis entourée de pros pour faire faire mon site Internet. pour créer vraiment mon studio en ligne, une plateforme qui peut appeler des vidéos et créer des systèmes d'abonnement, etc. Je ne suis pas du tout passée par une plateforme toute faite type YouScreen, Arketa ou autres plateformes comme on peut trouver maintenant. Moi, j'ai un site WordPress et j'héberge mes vidéos sur Vimeo. Elles sont appelées directement sur mon site. Et pour pouvoir mettre en place un système d'abonnement sur mon site, j'ai un plugin WooCommerce. Je reviendrai un peu plus tard. qui me permet d'utiliser ce système de paiement récurrent. J'avais vraiment, vraiment aucune connaissance en web. Mais vraiment, j'avais plus d'ordinateur à cette période-là de ma vie parce que tellement je m'en servais peu. Donc la technique aurait pu largement me freiner. Mais j'ai compris très vite qu'on apprend en faisant. Donc j'ai acheté un ordinateur. On a tendance à idéaliser souvent ce qu'on voit chez les autres. On pense qu'ils ont tout compris, qu'ils sont à l'aise avec la technique. Mais moi, j'ai appris à chaque étape et je continue d'apprendre aujourd'hui. Et c'est OK, j'ai débuté avec vraiment le strict minimum. Et pour autant, ça ne m'a pas empêchée de me lancer. Donc ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut avoir zéro compétence technique au départ et quand même oser y aller, se lancer. Donc petit disclaimer quand même, il faut... Aimer mettre les mains dans le cambouis, parce que lancer un studio en ligne, et même des cours en ligne, c'est développer des compétences de montage vidéo, de son, de web, de com, évidemment, c'est indispensable. Tout n'est pas ultra simple, mais on n'a pas besoin non plus d'attendre d'avoir tout compris et de savoir tout faire parfaitement pour y aller. Dans un premier temps, je pense qu'il y a... Quelques questions importantes à se poser. Par exemple, déjà dans le choix de notre plateforme, de notre tarification, notre modèle économique, etc. Est-ce qu'on part plutôt sur un membership, un système d'abonnement, que ce soit mensuel, trimestriel, annuel, ou possibilité de choisir différents types d'abonnements, ou des cours à l'unité ? Pour moi, c'était évident depuis le départ, le membership était évident, le système d'abonnement. Je ne me suis même pas posé la question parce que je ne voulais pas avoir à gérer des paiements individuels. des inscriptions dernière minute, des désinscriptions dernière minute, des mails qui ne sont pas automatisés, etc. Alors quand j'ai commencé, tout n'était pas encore automatisé. J'ai mis ensuite les choses en place petit à petit. Mais aujourd'hui, avec un système d'abonnement, tout est automatisé et ça me permet de me concentrer sur des choses beaucoup plus importantes que de la logistique et de l'administratif. Donc bien sûr, il est possible de proposer des cours à l'unité en drop-in. Ça demande moins de travail au départ. C'est juste une plateforme du type Zoom et un moyen de paiement, mais ça crée beaucoup moins d'engagement et de visibilité sur le long terme. On peut aussi, il y a aussi cette option de créer des programmes, de créer un programme sur une thématique par exemple, de pré-enregistrer tout un tas de vidéos sur cette thématique-là et de vendre le programme en entier sans abonnement. Donc il y a plein plein de possibilités de lancer le yoga en ligne. Moi ce que je recommande c'est de tester petit. mais de tester, donc peut-être déjà de sonder son audience, ses élèves, tâter le terrain, et pas attendre forcément d'avoir la plateforme parfaite. Ensuite, il faut choisir si on préfère faire des cours en live ou du préenregistré, c'est aussi possible de faire les deux, c'est mon cas. C'est un choix à faire, voir avec quoi on se sent le plus à l'aise, ce sont des formats très différents. Le cours en live, ça crée un vrai engagement avec des créneaux fixes, si on veut créer de la régularité, de la fidélisation. Moi, c'est le format que je préfère, dans lequel je suis le plus à l'aise, donc ça ne me dérange pas du tout, au contraire. À l'inverse, je n'aime pas trop être toute seule avec ma caméra pour préenregistrer des vidéos. Mais cette option-là de préenregistrer donne plus de liberté. Donc, il n'y a pas une solution mieux qu'une autre. Il est aussi possible, évidemment, d'enregistrer les lives et de les proposer en replay. Ça permet d'avoir un petit peu les deux. Du coup, l'interaction avec le direct, des vrais rendez-vous et de construire aussi une bibliothèque de comptes. qui reste et qui permet de proposer du contenu à disposition en ligne un peu à la carte pour le matériel alors je vais vous parler ici un du matériel que moi j'utilise parce que je suis pas du tout une experte en matériel de vidéos et de son mais je me suis quand même un minimum renseigné après bon bien bien sûr il ya il ya plein plein de tutos sur youtube 1 Je reçois souvent, très souvent, des questions de profs de yoga qui m'écrivent pour me dire « tu utilises quel micro ? Tu mets tes vidéos sur quelle plateforme ? Comment tu fais ? » En fait, quand je me suis lancée, bien sûr je me suis renseignée auprès de pros qui m'ont aidée, mais j'ai aussi un peu farfouillé à droite à gauche, j'ai regardé un peu les comparatifs des différents micros, des différentes solutions pour la lumière, etc. Et puis je me suis fait un peu mon truc à moi. Mais bon, je ne suis pas allée non plus chercher très compliqué. Comme je le disais tout à l'heure, moi, pour héberger mes vidéos, je ne passe pas par une plateforme toute faite. Donc, j'ai préféré, enfin, j'ai préféré. Ce n'était pas vraiment un choix de ma part. C'était ce qu'on m'a proposé. Puis, à l'époque où j'ai lancé mon studio en ligne, ce n'était pas aussi développer les plateformes toutes faites. Donc, moi, j'ai créé un site WordPress sur mesure avec mes vidéos qui sont hébergées sur Vimeo. donc je paye un bon abonnement Vimeo à côté. Et sur mon site, il y a un plugin qui est installé de WooCommerce pour le système d'abonnement et de paiement en ligne. Donc c'est un peu un système maison, mais l'avantage, c'est qu'il est vraiment sur mesure, adapté à mes besoins. Je peux le modifier comme je veux, là où les plateformes toutes faites ont tendance à être un peu plus limitées en termes de choix, de design, etc. Et de plein de fonctionnalités d'ailleurs. Aujourd'hui, moi, ce que j'utilise pour filmer, c'est mon iPhone, tout simplement sur un trépied. de base. J'utilise l'application EpoCam qui me permet d'utiliser mon iPhone comme webcam quand j'utilise Zoom, quand je donne des cours en live. Et ça me permet d'utiliser un grand angle et une meilleure qualité d'image parce que la webcam des ordinateurs, souvent, c'est assez limité. Puis l'angle souvent ne permet pas de nous filmer de suffisamment loin. C'est rare d'avoir suffisamment de place pour pouvoir mettre notre ordinateur suffisamment loin pour qu'on nous voit vraiment bien. J'utilise un micro sans fil Rode, un peu le grand classique je crois des profs de yoga, sur lequel je branche en plus un micro Madonna pour pouvoir avoir un micro qui vient vraiment au niveau du visage. Pendant très longtemps j'ai eu mon micro attaché sur mon vêtement, tout simple, sans avoir un micro Madonna. Mais je trouve qu'il n'y a pas une solution magique et beaucoup mieux que les autres. Mais moi, le fait d'avoir un micro attaché à un vêtement, ça me gênait parce que je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais. Je suis obligée d'avoir quelque chose de près du corps, sinon ça bouge et le micro bouge avec. Je ne pourrais pas avoir un col montant en hiver, par exemple dans les yin-yongas, parce que sinon mon micro était vraiment collé à mon cou. Enfin bref, ça m'a un peu gonflée. Donc j'ai acheté un micro Madonna que je branche sur mon micro, que du coup j'attache à la taille. Le fil remonte dans mon dos et puis j'ai le micro carrément sur le visage. Alors ça aussi, c'est inconvénient, mais je trouve ça quand même beaucoup plus pratique. Voilà pour le son. J'utilise pour le montage de mes vidéos le logiciel iMovie qui est gratuit sur Mac. Je ne connais pas les logiciels qu'on utilise sur les PC, mais j'imagine qu'il y a aussi des versions accessibles. Ça me suffit largement pour ce que j'ai à faire. J'utilise une ring light, une lampe sur pied en cercle. Pour éclairer, mettre plus de lumière que la lumière qui est chez moi. Et quand les cours sont le soir en hiver et qu'il fait nuit, qu'il n'y a plus trop de lumière naturelle, c'est important quand même d'avoir de la lumière. Et puis, pour les cours en live, j'utilise le Zoom. Et j'héberge toutes mes vidéos sur Vimeo, comme je disais. Donc, c'est assez simple, efficace et surtout suffisant. En tout cas, moi, ça me suffit. Je n'ai jamais investi dans une caméra parce que ça devient quand même un peu plus technique, qu'il faut régler. pour que ce ne soit pas flou, etc. Tout ça, c'est un peu des trucs, je ne suis pas trop fan de tous ces trucs-là. Donc pour moi, le plus important, de toute façon, c'est le son. C'est pour ça que j'ai préféré investir dans un micro. Et puis avoir le moins de matériel possible à déplacer quand je dois donner mes cours aussi à l'extérieur. Le moins de matériel à installer possible. Plus simple, c'est mieux, c'est pour moi. Donc, comme je disais, c'est aussi quand même bien d'avoir une bonne lumière et surtout, il faut un espace chez soi suffisamment grand, enfin en tout cas avec suffisamment de recul pour qu'on puisse quand même nous voir en entier quand on est debout sur notre table. Après tout ça, tout l'aspect technique, pour moi, ce qui est quand même important dans l'enseignement en ligne, c'est aussi comment est-ce qu'on propose un enseignement de qualité, même à distance, donc à travers différentes choses, la verbalisation notamment, mais aussi la responsabilisation. En ligne, et pas que en ligne, mais encore plus en ligne, la verbalisation est essentielle, le choix des mots, le choix des consignes. Pour moi, le plus gros pour des cours en ligne de qualité, c'est vraiment de travailler ça, savoir guider sans forcément voir les élèves, donc être très clair, très précise, structurée, et puis aussi pouvoir anticiper les différents niveaux, entre guillemets. Moi, sur Atome, j'ai des débutants, j'ai des pratiquants et des pratiquantes réguliers, et j'ai aussi des profs. Donc j'ai besoin de créer des séances qui sont adaptées à différents publics. Mais c'est aussi parce que je le fais et que j'aime ça que j'ai ces différents publics-là. Donc il faut savoir construire des séances, en tout cas dans mon cas, accessibles pour des publics très différents. Surtout, et je pense que le yoga en ligne, j'en parlais dans l'épisode précédent, m'a permis de me rendre compte de ça, il faut faire confiance à la capacité d'autonomie de nos élèves. En fait, la plupart des gens qui pratiquent avec nous, ils ne sont pas... demeurer. Ils sont très intelligents, ils sont souverains de leur choix de pratiquer le yoga en ligne et donc ils ne font pas du tout n'importe quoi. Donc je pense qu'il ne faut vraiment pas forcément tout simplifier. Ça ne veut pas dire tout simplifier que d'enseigner le yoga en ligne. Au contraire, moi ça m'oblige à être plus précise, plus claire, plus intentionnelle dans ce que je transmet. Et de toute façon, ça me convient, puisque je vois un peu mes cours comme une boîte à outils dans laquelle les élèves peuvent venir piocher. Je donne des repères, j'oriente, je donne plein de consignes, mais je ne peux pas contrôler, je ne contrôle pas et je choisis de ne pas le faire du coup. Et ça, c'est un vrai acte, je trouve, de confiance envers l'élève. Et ça permet de le responsabiliser, de lui donner lui aussi confiance en son écoute, son corps, ses capacités et son autonomie. Concernant l'organisation, je n'utilise pas spécialement d'outils pour m'organiser. Depuis quelque temps, je fonctionne la plupart du temps sous forme de programme. Je définis à l'avance des thématiques précises chaque semaine, un planning que je planifie à l'avance et j'envoie des mails planifiés aussi à l'avance chaque semaine aux personnes abonnées pour leur informer du thème de la semaine, des pratiques qu'on va avoir cette semaine, des rendez-vous en live. des thématiques, des rendez-vous en live, des thématiques, des petites séances préenregistrées, puisque je propose aussi plein de formats. Donc j'ai mes cours en live qui durent une heure, mais j'ai aussi plein de petites séances préenregistrées sur la plateforme, de cours de yoga du matin, du soir, de respiration, quelques petites méditations, mais surtout des mini-flows, des pratiques plus courtes qui sont aussi adaptées, je trouve, aux formats en ligne pour les personnes qui veulent intégrer le yoga dans le quotidien sans forcément pouvoir se libérer pendant une heure. et qui veulent pratiquer régulièrement. Donc moi je fonctionne vraiment par programme thématique avec une grande thématique par exemple là je viens de lancer un nouveau programme sur quatre semaines, une thématique hebdomadaire qui se décline de façon logique en fait semaine après semaine pour les emmener dans un cheminement pertinent et cohérent. Je leur envoie un planning très clair avec les propositions de séance de la semaine, donc les mails chaque semaine et puis je cherche vraiment toujours à créer une cohérence globale aussi dans l'année. Donc à me dire, ok, j'ai proposé quoi dans les différentes séquences ? Qu'est-ce qu'on n'a pas travaillé depuis longtemps dans le corps, etc. ? Quelle façon de travailler ? J'essayais vraiment de créer quelque chose de complet, quelque chose de plus équilibré possible. L'idée, c'est de créer une relation régulière, utile, même sans la présence physique et chaleureuse. J'en parlais dans l'épisode précédent. L'écran n'abîme pas le yoga et n'abîme pas l'humain. Alors, l'écran peut abîmer l'humain, bien sûr, mais en tout cas, on peut aussi préserver vraiment des valeurs humaines à travers un écran. Parce qu'au fond, ce que recherchent les gens, ce n'est pas juste des vidéos de yoga pour beaucoup, c'est un accompagnement, c'est ça la vraie valeur ajoutée qu'on peut créer dans un studio en ligne. Moi, en tout cas, ça me permet de rester à la fois alignée à ce que j'aime transmettre, mais de proposer plus qu'un simple cours hebdomadaire. Donc, côté com, évidemment qu'il y a toute une organisation derrière ça et qu'il y a un besoin de communication. Donc, j'ai un site Internet avec une page de vente très claire sur mon studio en ligne, la possibilité de s'abonner et puis une FAQ pour comment ça se passe, l'abonnement, si je veux résilier, etc. Mais bien sûr, j'utilise les réseaux sociaux. J'utilise surtout d'ailleurs notamment Instagram, qui est hyper important pour moi. En revanche, je n'y passe pas ma vie. J'ai mis en place un petit système pour voir d'où viennent mes abonnements. Et clairement, Instagram, c'est un moteur avec le bouche à oreille, qui je crois, le bouche à oreille reste le plus gros vecteur pour moi de communication. Ce que j'ai compris, en tout cas avec le temps et à force aussi d'expérience et de formation, c'est qu'on peut communiquer sans... ça ne veut pas dire forcer ou mentir, communiquer. C'est raconter ce qu'on fait avec sens et on peut le faire totalement à notre façon. J'en viens, j'arrive au point FAQ, réponse à vos questions. Vous avez été plusieurs profs à m'envoyer des questions concernant le yoga en ligne et tout ce qui vous traverse comme interrogation. En premier, elle m'a fait beaucoup rire cette question, est-ce que c'est pesant de déplacer les meubles ? Pour moi, franchement non, parce que personnellement, je ne déplace pas grand-chose à part une plante et mon tapis. Bien sûr, j'installe mon trépied, ma lumière, mon micro, mais ça, de toute façon, c'est à faire, sauf si on a un espace dédié chez soi, j'adorerais, mais bon, ça veut dire qu'il faut avoir... un logement suffisamment grand pour ça, pour pouvoir laisser tout le matériel en place. Mais en vrai, pour moi, c'est l'histoire franchement de 5 minutes, aller max 10 minutes, mais même quand j'arrive à la bourre et qu'il me reste 5 minutes, je suis prête souvent à l'heure, le temps de déballer mon matériel. Après, c'est sûr que si on doit déménager les meubles, ça peut être un peu plus lourd, mais bon, et encore que, ça dépend. Je pense que c'est une organisation à trouver, donc c'est sûr qu'il faut avoir de toute façon un espace chez soi. Dans les questions, il y avait « est-ce que tu te filmes avec un téléphone ou appareil photo ? » Donc ça, j'y ai répondu, toujours avec mon téléphone depuis le tout début. Et depuis le début, j'ai le même, j'ai l'iPhone 12, qu'on peut considérer peut-être aujourd'hui comme un dinosaure, mais qui marche très bien. Et pour moi, le plus important, c'est d'avoir un bon micro et de la lumière. Et ça fait le job largement, en tout cas pour moi, pour mes exigences. Et je suis quand même suffisamment perfectionniste pour considérer que c'est pas mal en qualité. Dans vos questions, il y avait est-ce qu'il faut passer sa vie sur Insta ? Alors, passer sa vie, non. Après, tout dépend de ce qu'on appelle y passer sa vie. C'est sûr que je suis au moins une fois par jour. Oui, ça, c'est sûr. Mais de toute façon, il faut communiquer. Ça, on ne peut pas passer à côté. On ne peut pas lancer une activité en ligne sans être actif en ligne. Donc, il y a mille manières de le faire. Ça peut se faire sans y passer sa vie. Personnellement, je n'y passe pas ma vie. Mais il faut accepter que communiquer, ça fait partie du métier. Ça, c'est clair. Mais d'ailleurs, en ligne ou pas, si on a besoin de remplir nos cours en présentiel, on a besoin de communiquer, peu importe les vecteurs qu'on va choisir. On peut choisir ses formats, recycler, prioriser ce qui est aligné avec sa façon de faire. Les mails, la com de façon générale, c'est une partie intégrante du travail. Ça devient beaucoup moins contraignant quand on change notre regard sur ça et qu'on l'appréhende autrement. Alors ça, on en parle bientôt pendant la podcast week. Et surtout, dans ma formation, il y a tout un module sur ça, sur la communication, sur vendre. Comme je le disais juste avant, communiquer, ça ne veut pas dire arnaquer. Et donc, j'insiste vraiment là-dessus. Et dans la formation, on a vraiment tout un module pour déconstruire toutes nos limites et nos peurs face à la vente. On peut communiquer en restant soi-même, avec notre voix, notre style. Il y a plein de façons d'exister en ligne sans être dans le forcing. Communiquer, c'est raconter son métier, donner envie, créer du lien. Et ça, c'est exactement ce qu'on fait dans nos cours déjà, en fait. Donc, on le fait déjà, finalement, communiquer. C'est juste que là, on met une barrière parce que ça se fait soit sur les réseaux sociaux, soit parce qu'on est vraiment purement dans une action de communication. Question suivante. Est-ce que je fonctionne en abattement ou en drop pin ? Les avantages et inconvénients, j'ai répondu aussi. Pour moi, je fonctionne sur ce système d'abonnement. Pourquoi ? Parce que les avantages, pour moi, c'est que ça crée plus de stabilité, plus de cohérence pédagogique et de visibilité financière aussi. Et puis, pour les élèves, ça crée plus d'engagement et de fidélisation. Le système drop-in, ses avantages, c'est qu'il est plus simple à lancer, ça demande moins de matériel, moins de travail en amont, mais ça peut en continu demander plus de promos, plus de gestion au jour le jour, moins de vision à long terme. Voilà. Question suivante, est-ce que ça vaut le coût financièrement en rapport temps-argent ? Alors, si on voit ça comme un projet à côté, un side project passif, je ne pense pas. Mais si on l'intègre comme un vrai pilier de son activité à moyen ou à long terme, oui. En tout cas, c'est le cas pour moi. Moi, j'en vis aujourd'hui. En tout cas, c'est la plus grande source de revenus que j'ai aujourd'hui, c'est ça. Un cours en ligne en drop-in, ça n'engage à rien. Un studio en ligne avec des vidéos à dispo et un système d'abonnement, ça demande de produire du contenu régulièrement. Alors contenu, je ne parle pas du contenu de com' là, je parle du contenu yoga en ligne. Pour moi, comme je le disais, il s'agit vraiment de ma source de revenu principale. Parce que j'ai démarré avec une communauté engagée, une offre claire, parce qu'aussi ça fait des années que je fais ça, tout dépend aussi bien sûr d'où on part, ça c'est évident, et de son audience de départ. Ce n'est pas une solution rapide ou passive. Sauf si on part avec 2 millions de followers sur Instagram et qu'on propose des abonnements à 10 euros par mois. Oui, là, ça va être une source de revenus facile. Si on a un compte Instagram à peu près normal et qu'on a des tarifs cohérents selon le contenu qu'on délivre, ce n'est pas magique. Ça, c'est sûr. Il faut aimer créer, organiser, structurer, renouveler et oser tester aussi. Pour moi, ce studio en ligne, ce n'est pas juste une offre isolée, il s'inscrit vraiment dans un écosystème plus large. J'ai mon studio en ligne, mais j'ai aussi mes retraites, mes formations. J'ai une communauté relativement engagée. Mon studio en ligne me permet de faire connaître mes retraites, de fidéliser des élèves à distance qui se rencontrent en retraite, que je rencontre en retraite. Pour certains qui viennent ensuite suivre ma formation, ça me permet de poser un cadre de travail régulier. Donc la réponse à cette question, est-ce que ça vaut le coup financièrement ? Ça dépend, mais en tout cas, même si on ne gagne pas 2000 euros dès le premier mois, ça peut être un pilier de notre activité à moyen terme. Et surtout, ça peut nous permettre de nous aligner avec une façon d'enseigner plus libre, qui nous ressemble à condition évidemment d'aimer ça. Ensuite, la dernière question que j'ai reçue et à laquelle je n'aurais pas encore possiblement répondu, c'est quels sont les frais à prévoir ? Alors, il y a plusieurs choses à prendre en compte. Un site web, une plateforme d'hébergement des vidéos, peut-être un logiciel d'emailing, de newsletter, du matériel, des automatisations, etc. Donc, je vous donne mon exemple. Et puis après, mon exemple n'est pas valeur universelle. Moi, j'ai créé un site WordPress. La création de mon site m'a coûté environ 2000 euros. Mais après, ça dépend de ce qu'on y met. Si on prend juste un site vitrine, Ça peut coûter beaucoup moins que ça. Puis si on le fait soi-même, ça peut être gratuit. Enfin, gratuit ou en tout cas, juste les frais d'hébergement et l'achat de... Mince, comment on appelle ça ? Son adresse, là. Je ne sais plus comment il y a un nom pour ça. Après, moi, j'ai des plugins sur mon site de WooCommerce qui me coûtent environ entre 500 et 600 euros par an, je pense. J'ai mon abonnement Vimeo qui me permet d'héberger les vidéos sans pub que j'appelle ensuite sur ma plateforme qui me coûte... environ 200 euros par an dans l'achat de matériel au départ donc j'ai mon iphone mais que j'avais de toute façon pour pour ma vie quoi j'ai un micro cravate donc rod je vous mettrais le lien de mon matériel dans la description que j'ai acheté environ 200 euros j'ai la ring light donc la lampe que j'ai acheté 100 euros mais on peut en trouver aussi à moins que ça donc j'ai un trépied pour mon téléphone le logiciel de montage imovie que j'utilise est gratuit J'ai un abonnement à une plateforme de mail System.io. Avant, j'avais MailChimp, je suis passée sur System.io parce que je trouve ça plus pratique. Et puis, ça me permet aussi d'avoir d'autres fonctionnalités que je n'avais pas avant, que je paye entre 20 et 30 euros par mois. Après, ça, ça dépend du nombre de personnes qu'on a sur notre liste email. Donc, dans un premier temps, c'est des plateformes qui peuvent être totalement gratuites. Et puis après, moi, aujourd'hui, avec toutes mes automatisations d'envoi d'email, etc., j'ai ajouté un outil comme Zapier qui permet d'automatiser les mails d'entre eux m'a... mon logiciel d'emailing et mon site internet. Puisque quand quelqu'un s'abonne sur mon site, ça envoie l'information à mon logiciel d'emailing que telle personne s'est abonnée. Donc ça l'ajoute dans ma liste email pour qu'elle puisse recevoir les mails associés à son abonnement, etc. Donc ça, c'est des choses qui prennent un peu de temps au départ à mettre en place. Mais une fois que c'est mis en place, ça nous fait gagner un temps monstrueux. Mais ça demande évidemment de mettre un peu les mains dans le cambouis au départ, mais step by step. Moi, je n'ai pas fait ça du jour au lendemain. J'ai mis des mois. à créer tout ça, à améliorer avec le temps. Mon studio en ligne aujourd'hui ne ressemble plus du tout à ce qu'il était il y a cinq ans. J'ai vraiment modifié les choses petit à petit. J'ai appris, j'ai farfouillé dans mon site internet pour voir comment je fais pour changer ça, ce bouton, ce truc, cette couleur. Et c'est à force de faire que mon studio ressemble à ce à quoi il ressemble aujourd'hui et que toutes les automatisations mises en place aujourd'hui me font gagner un temps fou aujourd'hui. Voilà, je voulais... Aborder un dernier point avant de clôturer cet épisode, c'est parler un peu d'un mythe. On a un peu l'impression que le fait de passer sa vie sur Instagram, ça nous permet de gagner notre vie. Plus tu postes, plus tu gagnes. Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. C'est un peu croire qu'il suffit de poster pour que les abonnés affluent. C'est faux. Créer un studio en ligne, c'est produire, enseigner, gérer, planifier, répondre. et parfois recommencer quand ton micro t'a lâché sans prévenir. Mais c'est aussi créer du lien, transmettre plus largement, vivre ce qu'on aime et de ce qu'on aime, si on aime ça, bien sûr. Mais il ne suffit pas de poster sur Instagram pour que les abonnés affluent, ni les abonnés Instagram d'ailleurs, ni les abonnés à notre studio en ligne. Poster, oui, bien sûr, c'est utile et c'est nécessaire, mais poster de façon... cohérente, s'adresser aux bonnes personnes, faire passer le bon message et pas juste poster pour poster. Et c'est aussi pour ça qu'on peut avoir des fois tendance à penser qu'il faut passer notre vie sur Instagram. Non, en fait, si on a un message qui est clair, si on sait à qui on s'adresse et si on sait ce qu'on veut faire passer comme message, on n'a pas besoin de passer du tout notre vie sur Instagram. Voilà. Donc, créer un studio en ligne, c'est bien plus que filmer une pratique et la mettre en ligne. C'est un choix vraiment professionnel qui demande de la clarté, de l'organisation, une vraie envie de transmettre à distance. Il faut aimer ça, il faut aimer créer, renouveler, organiser, transmettre. C'est aussi une belle aventure humaine, en tout cas dans mon cas, qui peut être pleine de surprises et pleine de belles rencontres. Si tu sens que tu veux partager ton yoga autrement, que tu veux plus de liberté ou simplement adapter ton enseignement, Au monde d'aujourd'hui, rajouter une casquette à ton activité, ça peut être une belle aventure. Si tu sens que ton yoga a besoin d'un nouveau souffle, que tu veux plus de liberté sans renoncer à la qualité de ton enseignement, commencer à enseigner en ligne, ça peut vraiment être un point de bascule. Et je crois que comme pour tout dans la vie, il y a les pour et les contre. Je compte même plus le nombre de fois où j'ai pété un câble parce que l'enregistrement n'a pas fonctionné, le micro ou la caméra, il y a eu un bug. Mais en parallèle, ça m'a amené des moments et des rencontres exceptionnels. J'aime vraiment ça, mes rendez-vous en ligne. Ça fait cinq ans que j'ai cours tous les mardis et jeudis, ou presque, en live et que je ne m'en lasse pas. Il s'est créé des liens humains, des échanges chaleureux, des confidences qui ont mené à des vraies rencontres lors de retraites et ateliers. Une belle aventure humaine et c'est pour ça que je continue. Voilà pour ce que j'avais à dire aujourd'hui. La podcast week arrive très vite. Elle te permettra, si t'es prof, de découvrir des astuces pour affiner ton enseignement, qu'il soit en ligne ou pas. Des épisodes exclusifs, concrets, inspirants, j'espère, et totalement gratuits, évidemment. Ça reste un podcast. Pense à t'inscrire sur la liste d'attente si tu veux recevoir les infos en avant-première concernant la formation et puis recevoir l'offre surtout de lancement de la formation. Et voilà, on arrive à la toute fin. J'espère que cet épisode t'aura apporté plein d'infos. Merci de m'avoir écouté jusqu'ici et à très vite sur Au Sous le Tapis.

Description

Tu veux lancer ton studio de yoga en ligne, ou simplement comprendre comment ça fonctionne derrière l’écran ?


Dans cet épisode, je vous partage les coulisses de mon studio de yoga en ligne : le matériel que j’utilise, mon organisation, les choix entre live et pré-enregistré, la pédagogie à distance, et tout ce que j’aurais aimé savoir avant de me lancer. Si tu es prof de yoga et que tu veux créer une offre en ligne claire, humaine et rentable, cet épisode est fait pour toi.


Matériel mentionné dans l’épisode :

🎥 Caméra : iPhone 12

🎤 Micro sans fil Rode Wireless Go : https://www.thomann.fr/rode_wireless_go_ii.htm + adaptateur pour Mac : https://www.thomann.fr/rode_sc4.htm

💡 Ring light avec trépied : https://fr.neewer.com/collections/ring-lights/products/led-ring-lights-66600024

📹 Logiciel de montage (gratuit) : iMovie sur Mac

📱 Appli EpocCam Pro (transforme l’iPhone en webcam) : https://www.elgato.com/fr/epoccam

🖥️ Hébergement vidéo : Vimeo Pro

🛒 Abonnements & site : WordPress + WooCommerce

📨 Newsletter : Systemeio (lien affilié)


Podcast Week — du 2 au 6 juin !

Une série d’épisodes exclusifs pour t’aider à enseigner avec plus de clarté, de confiance et d’alignement, en ligne ou pas.


📩 Pour t’inscrire gratuitement et recevoir les bonus réservés à la liste :

👉 https://www.mariefayardyoga.com/inscription-liste-dattente-podcast-week/


💬 Tu veux réagir à l’épisode ou me poser une question ?

Viens me parler sur Instagram : @mariefayardyoga


🙏 Et si cet épisode t’a aidé, pense à lui laisser 5 étoiles ou un petit mot sur ton appli de podcast. Ça fait toute la différence !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désolée, il y a chaton qui n'arrête pas de se frotter contre le micro. Bienvenue dans Sous le tapis. Ici, on parle yoga au-delà des clichés. Ce podcast, c'est pour les passionnés qui aiment creuser, comprendre, décoder. Les profs qui veulent enseigner avec plus de confiance, de discernement et de liberté. Celles et ceux qui pratiquent et aiment autant réfléchir qu'éprouver. Les esprits curieux, fascinés et intrigués. Ceux qui pensent que le yoga est un truc trop rigide ou trop perché. Bref, les gens qui doutent, qui s'étonnent, qui se questionnent. Ici, pas de formule magique ni de vérité figée, juste un espace pour penser, affiner, nuancer. Je suis Marie, prof de yoga et formatrice, passionnée et curieuse, surtout de ce qui se cache sous la surface. On se lève le tapis ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de Sous le tapis. Aujourd'hui, on poursuit notre exploration du yoga en ligne. Si tu n'as pas encore écouté l'épisode précédent sur le pourquoi, je t'invite à le faire après celui-ci. J'y raconte pourquoi je me suis lancée dans le yoga en ligne, ce qui m'a fait changer d'avis sur ce dernier et ce que j'en pense aujourd'hui, ce qu'il m'apporte aujourd'hui. Dans ce nouvel épisode, ici on va passer au comment, la technique, la pédagogie, l'organisation, tout ce que j'aurais aimé savoir avant de me lancer. Parce que... Ça ne se résume pas à acheter un trépied et à filmer une salutation au soleil. Donc je vous partage mes coulisses, je répondrai aussi à toutes les questions que vous m'avez envoyées à la fin de l'épisode. Juste avant de commencer, j'ai une annonce à faire. Je prépare un événement inédit à l'occasion du lancement de ma formation en ligne pour aider les profs de yoga à se sentir plus légitimes dans leur façon d'enseigner, mais aussi d'entreprendre. Cet événement, il s'agit d'une podcast week, donc ce sera cinq épisodes sur une semaine. Et il aura lieu du 2 au 6 juin. Ce sera une série d'épisodes exclusifs dans lesquels je partagerai des ressources concrètes pour aider les profs de yoga à enseigner avec plus de clarté et à retrouver plus de confiance. Pour ne pas rater cet événement, gratuit évidemment, je t'invite à mettre pause et à t'inscrire dès maintenant sur la liste d'attente. Tu trouveras le lien dans la description de l'épisode. Et l'intérêt de faire partie de la liste, c'est de recevoir les mails, d'une part qui vont t'informer de la sortie des épisodes, mais surtout de pouvoir recevoir des ressources et l'offre de lancement de ma formation en ligne qui ne sera faite que via cette liste. On passe à l'épisode. L'idée, c'est de t'expliquer un petit peu comment j'ai démarré mon studio en ligne. Comme je l'explique dans l'épisode précédent, à l'époque où j'ai lancé le yoga en ligne, mon studio en ligne, j'avais un peu un boulevard devant moi parce que j'avais les clients. J'avais les élèves de mes cours gratuits du confinement qui me le demandaient. Ils avaient constitué une cagnotte créée par leur simple générosité pour me remercier de ces cours offerts et dont je me suis servi pour créer mon site et mon studio en ligne. Par contre, côté technique, je partais vraiment de zéro. Je n'avais pas d'ordi, je n'avais aucun matériel. Ça aurait pu largement me décourager parce que ça me semblait une montagne, vraiment. Donc, de ce côté-là, je me suis entourée de pros pour faire faire mon site Internet. pour créer vraiment mon studio en ligne, une plateforme qui peut appeler des vidéos et créer des systèmes d'abonnement, etc. Je ne suis pas du tout passée par une plateforme toute faite type YouScreen, Arketa ou autres plateformes comme on peut trouver maintenant. Moi, j'ai un site WordPress et j'héberge mes vidéos sur Vimeo. Elles sont appelées directement sur mon site. Et pour pouvoir mettre en place un système d'abonnement sur mon site, j'ai un plugin WooCommerce. Je reviendrai un peu plus tard. qui me permet d'utiliser ce système de paiement récurrent. J'avais vraiment, vraiment aucune connaissance en web. Mais vraiment, j'avais plus d'ordinateur à cette période-là de ma vie parce que tellement je m'en servais peu. Donc la technique aurait pu largement me freiner. Mais j'ai compris très vite qu'on apprend en faisant. Donc j'ai acheté un ordinateur. On a tendance à idéaliser souvent ce qu'on voit chez les autres. On pense qu'ils ont tout compris, qu'ils sont à l'aise avec la technique. Mais moi, j'ai appris à chaque étape et je continue d'apprendre aujourd'hui. Et c'est OK, j'ai débuté avec vraiment le strict minimum. Et pour autant, ça ne m'a pas empêchée de me lancer. Donc ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut avoir zéro compétence technique au départ et quand même oser y aller, se lancer. Donc petit disclaimer quand même, il faut... Aimer mettre les mains dans le cambouis, parce que lancer un studio en ligne, et même des cours en ligne, c'est développer des compétences de montage vidéo, de son, de web, de com, évidemment, c'est indispensable. Tout n'est pas ultra simple, mais on n'a pas besoin non plus d'attendre d'avoir tout compris et de savoir tout faire parfaitement pour y aller. Dans un premier temps, je pense qu'il y a... Quelques questions importantes à se poser. Par exemple, déjà dans le choix de notre plateforme, de notre tarification, notre modèle économique, etc. Est-ce qu'on part plutôt sur un membership, un système d'abonnement, que ce soit mensuel, trimestriel, annuel, ou possibilité de choisir différents types d'abonnements, ou des cours à l'unité ? Pour moi, c'était évident depuis le départ, le membership était évident, le système d'abonnement. Je ne me suis même pas posé la question parce que je ne voulais pas avoir à gérer des paiements individuels. des inscriptions dernière minute, des désinscriptions dernière minute, des mails qui ne sont pas automatisés, etc. Alors quand j'ai commencé, tout n'était pas encore automatisé. J'ai mis ensuite les choses en place petit à petit. Mais aujourd'hui, avec un système d'abonnement, tout est automatisé et ça me permet de me concentrer sur des choses beaucoup plus importantes que de la logistique et de l'administratif. Donc bien sûr, il est possible de proposer des cours à l'unité en drop-in. Ça demande moins de travail au départ. C'est juste une plateforme du type Zoom et un moyen de paiement, mais ça crée beaucoup moins d'engagement et de visibilité sur le long terme. On peut aussi, il y a aussi cette option de créer des programmes, de créer un programme sur une thématique par exemple, de pré-enregistrer tout un tas de vidéos sur cette thématique-là et de vendre le programme en entier sans abonnement. Donc il y a plein plein de possibilités de lancer le yoga en ligne. Moi ce que je recommande c'est de tester petit. mais de tester, donc peut-être déjà de sonder son audience, ses élèves, tâter le terrain, et pas attendre forcément d'avoir la plateforme parfaite. Ensuite, il faut choisir si on préfère faire des cours en live ou du préenregistré, c'est aussi possible de faire les deux, c'est mon cas. C'est un choix à faire, voir avec quoi on se sent le plus à l'aise, ce sont des formats très différents. Le cours en live, ça crée un vrai engagement avec des créneaux fixes, si on veut créer de la régularité, de la fidélisation. Moi, c'est le format que je préfère, dans lequel je suis le plus à l'aise, donc ça ne me dérange pas du tout, au contraire. À l'inverse, je n'aime pas trop être toute seule avec ma caméra pour préenregistrer des vidéos. Mais cette option-là de préenregistrer donne plus de liberté. Donc, il n'y a pas une solution mieux qu'une autre. Il est aussi possible, évidemment, d'enregistrer les lives et de les proposer en replay. Ça permet d'avoir un petit peu les deux. Du coup, l'interaction avec le direct, des vrais rendez-vous et de construire aussi une bibliothèque de comptes. qui reste et qui permet de proposer du contenu à disposition en ligne un peu à la carte pour le matériel alors je vais vous parler ici un du matériel que moi j'utilise parce que je suis pas du tout une experte en matériel de vidéos et de son mais je me suis quand même un minimum renseigné après bon bien bien sûr il ya il ya plein plein de tutos sur youtube 1 Je reçois souvent, très souvent, des questions de profs de yoga qui m'écrivent pour me dire « tu utilises quel micro ? Tu mets tes vidéos sur quelle plateforme ? Comment tu fais ? » En fait, quand je me suis lancée, bien sûr je me suis renseignée auprès de pros qui m'ont aidée, mais j'ai aussi un peu farfouillé à droite à gauche, j'ai regardé un peu les comparatifs des différents micros, des différentes solutions pour la lumière, etc. Et puis je me suis fait un peu mon truc à moi. Mais bon, je ne suis pas allée non plus chercher très compliqué. Comme je le disais tout à l'heure, moi, pour héberger mes vidéos, je ne passe pas par une plateforme toute faite. Donc, j'ai préféré, enfin, j'ai préféré. Ce n'était pas vraiment un choix de ma part. C'était ce qu'on m'a proposé. Puis, à l'époque où j'ai lancé mon studio en ligne, ce n'était pas aussi développer les plateformes toutes faites. Donc, moi, j'ai créé un site WordPress sur mesure avec mes vidéos qui sont hébergées sur Vimeo. donc je paye un bon abonnement Vimeo à côté. Et sur mon site, il y a un plugin qui est installé de WooCommerce pour le système d'abonnement et de paiement en ligne. Donc c'est un peu un système maison, mais l'avantage, c'est qu'il est vraiment sur mesure, adapté à mes besoins. Je peux le modifier comme je veux, là où les plateformes toutes faites ont tendance à être un peu plus limitées en termes de choix, de design, etc. Et de plein de fonctionnalités d'ailleurs. Aujourd'hui, moi, ce que j'utilise pour filmer, c'est mon iPhone, tout simplement sur un trépied. de base. J'utilise l'application EpoCam qui me permet d'utiliser mon iPhone comme webcam quand j'utilise Zoom, quand je donne des cours en live. Et ça me permet d'utiliser un grand angle et une meilleure qualité d'image parce que la webcam des ordinateurs, souvent, c'est assez limité. Puis l'angle souvent ne permet pas de nous filmer de suffisamment loin. C'est rare d'avoir suffisamment de place pour pouvoir mettre notre ordinateur suffisamment loin pour qu'on nous voit vraiment bien. J'utilise un micro sans fil Rode, un peu le grand classique je crois des profs de yoga, sur lequel je branche en plus un micro Madonna pour pouvoir avoir un micro qui vient vraiment au niveau du visage. Pendant très longtemps j'ai eu mon micro attaché sur mon vêtement, tout simple, sans avoir un micro Madonna. Mais je trouve qu'il n'y a pas une solution magique et beaucoup mieux que les autres. Mais moi, le fait d'avoir un micro attaché à un vêtement, ça me gênait parce que je ne pouvais pas m'habiller comme je voulais. Je suis obligée d'avoir quelque chose de près du corps, sinon ça bouge et le micro bouge avec. Je ne pourrais pas avoir un col montant en hiver, par exemple dans les yin-yongas, parce que sinon mon micro était vraiment collé à mon cou. Enfin bref, ça m'a un peu gonflée. Donc j'ai acheté un micro Madonna que je branche sur mon micro, que du coup j'attache à la taille. Le fil remonte dans mon dos et puis j'ai le micro carrément sur le visage. Alors ça aussi, c'est inconvénient, mais je trouve ça quand même beaucoup plus pratique. Voilà pour le son. J'utilise pour le montage de mes vidéos le logiciel iMovie qui est gratuit sur Mac. Je ne connais pas les logiciels qu'on utilise sur les PC, mais j'imagine qu'il y a aussi des versions accessibles. Ça me suffit largement pour ce que j'ai à faire. J'utilise une ring light, une lampe sur pied en cercle. Pour éclairer, mettre plus de lumière que la lumière qui est chez moi. Et quand les cours sont le soir en hiver et qu'il fait nuit, qu'il n'y a plus trop de lumière naturelle, c'est important quand même d'avoir de la lumière. Et puis, pour les cours en live, j'utilise le Zoom. Et j'héberge toutes mes vidéos sur Vimeo, comme je disais. Donc, c'est assez simple, efficace et surtout suffisant. En tout cas, moi, ça me suffit. Je n'ai jamais investi dans une caméra parce que ça devient quand même un peu plus technique, qu'il faut régler. pour que ce ne soit pas flou, etc. Tout ça, c'est un peu des trucs, je ne suis pas trop fan de tous ces trucs-là. Donc pour moi, le plus important, de toute façon, c'est le son. C'est pour ça que j'ai préféré investir dans un micro. Et puis avoir le moins de matériel possible à déplacer quand je dois donner mes cours aussi à l'extérieur. Le moins de matériel à installer possible. Plus simple, c'est mieux, c'est pour moi. Donc, comme je disais, c'est aussi quand même bien d'avoir une bonne lumière et surtout, il faut un espace chez soi suffisamment grand, enfin en tout cas avec suffisamment de recul pour qu'on puisse quand même nous voir en entier quand on est debout sur notre table. Après tout ça, tout l'aspect technique, pour moi, ce qui est quand même important dans l'enseignement en ligne, c'est aussi comment est-ce qu'on propose un enseignement de qualité, même à distance, donc à travers différentes choses, la verbalisation notamment, mais aussi la responsabilisation. En ligne, et pas que en ligne, mais encore plus en ligne, la verbalisation est essentielle, le choix des mots, le choix des consignes. Pour moi, le plus gros pour des cours en ligne de qualité, c'est vraiment de travailler ça, savoir guider sans forcément voir les élèves, donc être très clair, très précise, structurée, et puis aussi pouvoir anticiper les différents niveaux, entre guillemets. Moi, sur Atome, j'ai des débutants, j'ai des pratiquants et des pratiquantes réguliers, et j'ai aussi des profs. Donc j'ai besoin de créer des séances qui sont adaptées à différents publics. Mais c'est aussi parce que je le fais et que j'aime ça que j'ai ces différents publics-là. Donc il faut savoir construire des séances, en tout cas dans mon cas, accessibles pour des publics très différents. Surtout, et je pense que le yoga en ligne, j'en parlais dans l'épisode précédent, m'a permis de me rendre compte de ça, il faut faire confiance à la capacité d'autonomie de nos élèves. En fait, la plupart des gens qui pratiquent avec nous, ils ne sont pas... demeurer. Ils sont très intelligents, ils sont souverains de leur choix de pratiquer le yoga en ligne et donc ils ne font pas du tout n'importe quoi. Donc je pense qu'il ne faut vraiment pas forcément tout simplifier. Ça ne veut pas dire tout simplifier que d'enseigner le yoga en ligne. Au contraire, moi ça m'oblige à être plus précise, plus claire, plus intentionnelle dans ce que je transmet. Et de toute façon, ça me convient, puisque je vois un peu mes cours comme une boîte à outils dans laquelle les élèves peuvent venir piocher. Je donne des repères, j'oriente, je donne plein de consignes, mais je ne peux pas contrôler, je ne contrôle pas et je choisis de ne pas le faire du coup. Et ça, c'est un vrai acte, je trouve, de confiance envers l'élève. Et ça permet de le responsabiliser, de lui donner lui aussi confiance en son écoute, son corps, ses capacités et son autonomie. Concernant l'organisation, je n'utilise pas spécialement d'outils pour m'organiser. Depuis quelque temps, je fonctionne la plupart du temps sous forme de programme. Je définis à l'avance des thématiques précises chaque semaine, un planning que je planifie à l'avance et j'envoie des mails planifiés aussi à l'avance chaque semaine aux personnes abonnées pour leur informer du thème de la semaine, des pratiques qu'on va avoir cette semaine, des rendez-vous en live. des thématiques, des rendez-vous en live, des thématiques, des petites séances préenregistrées, puisque je propose aussi plein de formats. Donc j'ai mes cours en live qui durent une heure, mais j'ai aussi plein de petites séances préenregistrées sur la plateforme, de cours de yoga du matin, du soir, de respiration, quelques petites méditations, mais surtout des mini-flows, des pratiques plus courtes qui sont aussi adaptées, je trouve, aux formats en ligne pour les personnes qui veulent intégrer le yoga dans le quotidien sans forcément pouvoir se libérer pendant une heure. et qui veulent pratiquer régulièrement. Donc moi je fonctionne vraiment par programme thématique avec une grande thématique par exemple là je viens de lancer un nouveau programme sur quatre semaines, une thématique hebdomadaire qui se décline de façon logique en fait semaine après semaine pour les emmener dans un cheminement pertinent et cohérent. Je leur envoie un planning très clair avec les propositions de séance de la semaine, donc les mails chaque semaine et puis je cherche vraiment toujours à créer une cohérence globale aussi dans l'année. Donc à me dire, ok, j'ai proposé quoi dans les différentes séquences ? Qu'est-ce qu'on n'a pas travaillé depuis longtemps dans le corps, etc. ? Quelle façon de travailler ? J'essayais vraiment de créer quelque chose de complet, quelque chose de plus équilibré possible. L'idée, c'est de créer une relation régulière, utile, même sans la présence physique et chaleureuse. J'en parlais dans l'épisode précédent. L'écran n'abîme pas le yoga et n'abîme pas l'humain. Alors, l'écran peut abîmer l'humain, bien sûr, mais en tout cas, on peut aussi préserver vraiment des valeurs humaines à travers un écran. Parce qu'au fond, ce que recherchent les gens, ce n'est pas juste des vidéos de yoga pour beaucoup, c'est un accompagnement, c'est ça la vraie valeur ajoutée qu'on peut créer dans un studio en ligne. Moi, en tout cas, ça me permet de rester à la fois alignée à ce que j'aime transmettre, mais de proposer plus qu'un simple cours hebdomadaire. Donc, côté com, évidemment qu'il y a toute une organisation derrière ça et qu'il y a un besoin de communication. Donc, j'ai un site Internet avec une page de vente très claire sur mon studio en ligne, la possibilité de s'abonner et puis une FAQ pour comment ça se passe, l'abonnement, si je veux résilier, etc. Mais bien sûr, j'utilise les réseaux sociaux. J'utilise surtout d'ailleurs notamment Instagram, qui est hyper important pour moi. En revanche, je n'y passe pas ma vie. J'ai mis en place un petit système pour voir d'où viennent mes abonnements. Et clairement, Instagram, c'est un moteur avec le bouche à oreille, qui je crois, le bouche à oreille reste le plus gros vecteur pour moi de communication. Ce que j'ai compris, en tout cas avec le temps et à force aussi d'expérience et de formation, c'est qu'on peut communiquer sans... ça ne veut pas dire forcer ou mentir, communiquer. C'est raconter ce qu'on fait avec sens et on peut le faire totalement à notre façon. J'en viens, j'arrive au point FAQ, réponse à vos questions. Vous avez été plusieurs profs à m'envoyer des questions concernant le yoga en ligne et tout ce qui vous traverse comme interrogation. En premier, elle m'a fait beaucoup rire cette question, est-ce que c'est pesant de déplacer les meubles ? Pour moi, franchement non, parce que personnellement, je ne déplace pas grand-chose à part une plante et mon tapis. Bien sûr, j'installe mon trépied, ma lumière, mon micro, mais ça, de toute façon, c'est à faire, sauf si on a un espace dédié chez soi, j'adorerais, mais bon, ça veut dire qu'il faut avoir... un logement suffisamment grand pour ça, pour pouvoir laisser tout le matériel en place. Mais en vrai, pour moi, c'est l'histoire franchement de 5 minutes, aller max 10 minutes, mais même quand j'arrive à la bourre et qu'il me reste 5 minutes, je suis prête souvent à l'heure, le temps de déballer mon matériel. Après, c'est sûr que si on doit déménager les meubles, ça peut être un peu plus lourd, mais bon, et encore que, ça dépend. Je pense que c'est une organisation à trouver, donc c'est sûr qu'il faut avoir de toute façon un espace chez soi. Dans les questions, il y avait « est-ce que tu te filmes avec un téléphone ou appareil photo ? » Donc ça, j'y ai répondu, toujours avec mon téléphone depuis le tout début. Et depuis le début, j'ai le même, j'ai l'iPhone 12, qu'on peut considérer peut-être aujourd'hui comme un dinosaure, mais qui marche très bien. Et pour moi, le plus important, c'est d'avoir un bon micro et de la lumière. Et ça fait le job largement, en tout cas pour moi, pour mes exigences. Et je suis quand même suffisamment perfectionniste pour considérer que c'est pas mal en qualité. Dans vos questions, il y avait est-ce qu'il faut passer sa vie sur Insta ? Alors, passer sa vie, non. Après, tout dépend de ce qu'on appelle y passer sa vie. C'est sûr que je suis au moins une fois par jour. Oui, ça, c'est sûr. Mais de toute façon, il faut communiquer. Ça, on ne peut pas passer à côté. On ne peut pas lancer une activité en ligne sans être actif en ligne. Donc, il y a mille manières de le faire. Ça peut se faire sans y passer sa vie. Personnellement, je n'y passe pas ma vie. Mais il faut accepter que communiquer, ça fait partie du métier. Ça, c'est clair. Mais d'ailleurs, en ligne ou pas, si on a besoin de remplir nos cours en présentiel, on a besoin de communiquer, peu importe les vecteurs qu'on va choisir. On peut choisir ses formats, recycler, prioriser ce qui est aligné avec sa façon de faire. Les mails, la com de façon générale, c'est une partie intégrante du travail. Ça devient beaucoup moins contraignant quand on change notre regard sur ça et qu'on l'appréhende autrement. Alors ça, on en parle bientôt pendant la podcast week. Et surtout, dans ma formation, il y a tout un module sur ça, sur la communication, sur vendre. Comme je le disais juste avant, communiquer, ça ne veut pas dire arnaquer. Et donc, j'insiste vraiment là-dessus. Et dans la formation, on a vraiment tout un module pour déconstruire toutes nos limites et nos peurs face à la vente. On peut communiquer en restant soi-même, avec notre voix, notre style. Il y a plein de façons d'exister en ligne sans être dans le forcing. Communiquer, c'est raconter son métier, donner envie, créer du lien. Et ça, c'est exactement ce qu'on fait dans nos cours déjà, en fait. Donc, on le fait déjà, finalement, communiquer. C'est juste que là, on met une barrière parce que ça se fait soit sur les réseaux sociaux, soit parce qu'on est vraiment purement dans une action de communication. Question suivante. Est-ce que je fonctionne en abattement ou en drop pin ? Les avantages et inconvénients, j'ai répondu aussi. Pour moi, je fonctionne sur ce système d'abonnement. Pourquoi ? Parce que les avantages, pour moi, c'est que ça crée plus de stabilité, plus de cohérence pédagogique et de visibilité financière aussi. Et puis, pour les élèves, ça crée plus d'engagement et de fidélisation. Le système drop-in, ses avantages, c'est qu'il est plus simple à lancer, ça demande moins de matériel, moins de travail en amont, mais ça peut en continu demander plus de promos, plus de gestion au jour le jour, moins de vision à long terme. Voilà. Question suivante, est-ce que ça vaut le coût financièrement en rapport temps-argent ? Alors, si on voit ça comme un projet à côté, un side project passif, je ne pense pas. Mais si on l'intègre comme un vrai pilier de son activité à moyen ou à long terme, oui. En tout cas, c'est le cas pour moi. Moi, j'en vis aujourd'hui. En tout cas, c'est la plus grande source de revenus que j'ai aujourd'hui, c'est ça. Un cours en ligne en drop-in, ça n'engage à rien. Un studio en ligne avec des vidéos à dispo et un système d'abonnement, ça demande de produire du contenu régulièrement. Alors contenu, je ne parle pas du contenu de com' là, je parle du contenu yoga en ligne. Pour moi, comme je le disais, il s'agit vraiment de ma source de revenu principale. Parce que j'ai démarré avec une communauté engagée, une offre claire, parce qu'aussi ça fait des années que je fais ça, tout dépend aussi bien sûr d'où on part, ça c'est évident, et de son audience de départ. Ce n'est pas une solution rapide ou passive. Sauf si on part avec 2 millions de followers sur Instagram et qu'on propose des abonnements à 10 euros par mois. Oui, là, ça va être une source de revenus facile. Si on a un compte Instagram à peu près normal et qu'on a des tarifs cohérents selon le contenu qu'on délivre, ce n'est pas magique. Ça, c'est sûr. Il faut aimer créer, organiser, structurer, renouveler et oser tester aussi. Pour moi, ce studio en ligne, ce n'est pas juste une offre isolée, il s'inscrit vraiment dans un écosystème plus large. J'ai mon studio en ligne, mais j'ai aussi mes retraites, mes formations. J'ai une communauté relativement engagée. Mon studio en ligne me permet de faire connaître mes retraites, de fidéliser des élèves à distance qui se rencontrent en retraite, que je rencontre en retraite. Pour certains qui viennent ensuite suivre ma formation, ça me permet de poser un cadre de travail régulier. Donc la réponse à cette question, est-ce que ça vaut le coup financièrement ? Ça dépend, mais en tout cas, même si on ne gagne pas 2000 euros dès le premier mois, ça peut être un pilier de notre activité à moyen terme. Et surtout, ça peut nous permettre de nous aligner avec une façon d'enseigner plus libre, qui nous ressemble à condition évidemment d'aimer ça. Ensuite, la dernière question que j'ai reçue et à laquelle je n'aurais pas encore possiblement répondu, c'est quels sont les frais à prévoir ? Alors, il y a plusieurs choses à prendre en compte. Un site web, une plateforme d'hébergement des vidéos, peut-être un logiciel d'emailing, de newsletter, du matériel, des automatisations, etc. Donc, je vous donne mon exemple. Et puis après, mon exemple n'est pas valeur universelle. Moi, j'ai créé un site WordPress. La création de mon site m'a coûté environ 2000 euros. Mais après, ça dépend de ce qu'on y met. Si on prend juste un site vitrine, Ça peut coûter beaucoup moins que ça. Puis si on le fait soi-même, ça peut être gratuit. Enfin, gratuit ou en tout cas, juste les frais d'hébergement et l'achat de... Mince, comment on appelle ça ? Son adresse, là. Je ne sais plus comment il y a un nom pour ça. Après, moi, j'ai des plugins sur mon site de WooCommerce qui me coûtent environ entre 500 et 600 euros par an, je pense. J'ai mon abonnement Vimeo qui me permet d'héberger les vidéos sans pub que j'appelle ensuite sur ma plateforme qui me coûte... environ 200 euros par an dans l'achat de matériel au départ donc j'ai mon iphone mais que j'avais de toute façon pour pour ma vie quoi j'ai un micro cravate donc rod je vous mettrais le lien de mon matériel dans la description que j'ai acheté environ 200 euros j'ai la ring light donc la lampe que j'ai acheté 100 euros mais on peut en trouver aussi à moins que ça donc j'ai un trépied pour mon téléphone le logiciel de montage imovie que j'utilise est gratuit J'ai un abonnement à une plateforme de mail System.io. Avant, j'avais MailChimp, je suis passée sur System.io parce que je trouve ça plus pratique. Et puis, ça me permet aussi d'avoir d'autres fonctionnalités que je n'avais pas avant, que je paye entre 20 et 30 euros par mois. Après, ça, ça dépend du nombre de personnes qu'on a sur notre liste email. Donc, dans un premier temps, c'est des plateformes qui peuvent être totalement gratuites. Et puis après, moi, aujourd'hui, avec toutes mes automatisations d'envoi d'email, etc., j'ai ajouté un outil comme Zapier qui permet d'automatiser les mails d'entre eux m'a... mon logiciel d'emailing et mon site internet. Puisque quand quelqu'un s'abonne sur mon site, ça envoie l'information à mon logiciel d'emailing que telle personne s'est abonnée. Donc ça l'ajoute dans ma liste email pour qu'elle puisse recevoir les mails associés à son abonnement, etc. Donc ça, c'est des choses qui prennent un peu de temps au départ à mettre en place. Mais une fois que c'est mis en place, ça nous fait gagner un temps monstrueux. Mais ça demande évidemment de mettre un peu les mains dans le cambouis au départ, mais step by step. Moi, je n'ai pas fait ça du jour au lendemain. J'ai mis des mois. à créer tout ça, à améliorer avec le temps. Mon studio en ligne aujourd'hui ne ressemble plus du tout à ce qu'il était il y a cinq ans. J'ai vraiment modifié les choses petit à petit. J'ai appris, j'ai farfouillé dans mon site internet pour voir comment je fais pour changer ça, ce bouton, ce truc, cette couleur. Et c'est à force de faire que mon studio ressemble à ce à quoi il ressemble aujourd'hui et que toutes les automatisations mises en place aujourd'hui me font gagner un temps fou aujourd'hui. Voilà, je voulais... Aborder un dernier point avant de clôturer cet épisode, c'est parler un peu d'un mythe. On a un peu l'impression que le fait de passer sa vie sur Instagram, ça nous permet de gagner notre vie. Plus tu postes, plus tu gagnes. Je ne suis pas du tout d'accord avec ça. C'est un peu croire qu'il suffit de poster pour que les abonnés affluent. C'est faux. Créer un studio en ligne, c'est produire, enseigner, gérer, planifier, répondre. et parfois recommencer quand ton micro t'a lâché sans prévenir. Mais c'est aussi créer du lien, transmettre plus largement, vivre ce qu'on aime et de ce qu'on aime, si on aime ça, bien sûr. Mais il ne suffit pas de poster sur Instagram pour que les abonnés affluent, ni les abonnés Instagram d'ailleurs, ni les abonnés à notre studio en ligne. Poster, oui, bien sûr, c'est utile et c'est nécessaire, mais poster de façon... cohérente, s'adresser aux bonnes personnes, faire passer le bon message et pas juste poster pour poster. Et c'est aussi pour ça qu'on peut avoir des fois tendance à penser qu'il faut passer notre vie sur Instagram. Non, en fait, si on a un message qui est clair, si on sait à qui on s'adresse et si on sait ce qu'on veut faire passer comme message, on n'a pas besoin de passer du tout notre vie sur Instagram. Voilà. Donc, créer un studio en ligne, c'est bien plus que filmer une pratique et la mettre en ligne. C'est un choix vraiment professionnel qui demande de la clarté, de l'organisation, une vraie envie de transmettre à distance. Il faut aimer ça, il faut aimer créer, renouveler, organiser, transmettre. C'est aussi une belle aventure humaine, en tout cas dans mon cas, qui peut être pleine de surprises et pleine de belles rencontres. Si tu sens que tu veux partager ton yoga autrement, que tu veux plus de liberté ou simplement adapter ton enseignement, Au monde d'aujourd'hui, rajouter une casquette à ton activité, ça peut être une belle aventure. Si tu sens que ton yoga a besoin d'un nouveau souffle, que tu veux plus de liberté sans renoncer à la qualité de ton enseignement, commencer à enseigner en ligne, ça peut vraiment être un point de bascule. Et je crois que comme pour tout dans la vie, il y a les pour et les contre. Je compte même plus le nombre de fois où j'ai pété un câble parce que l'enregistrement n'a pas fonctionné, le micro ou la caméra, il y a eu un bug. Mais en parallèle, ça m'a amené des moments et des rencontres exceptionnels. J'aime vraiment ça, mes rendez-vous en ligne. Ça fait cinq ans que j'ai cours tous les mardis et jeudis, ou presque, en live et que je ne m'en lasse pas. Il s'est créé des liens humains, des échanges chaleureux, des confidences qui ont mené à des vraies rencontres lors de retraites et ateliers. Une belle aventure humaine et c'est pour ça que je continue. Voilà pour ce que j'avais à dire aujourd'hui. La podcast week arrive très vite. Elle te permettra, si t'es prof, de découvrir des astuces pour affiner ton enseignement, qu'il soit en ligne ou pas. Des épisodes exclusifs, concrets, inspirants, j'espère, et totalement gratuits, évidemment. Ça reste un podcast. Pense à t'inscrire sur la liste d'attente si tu veux recevoir les infos en avant-première concernant la formation et puis recevoir l'offre surtout de lancement de la formation. Et voilà, on arrive à la toute fin. J'espère que cet épisode t'aura apporté plein d'infos. Merci de m'avoir écouté jusqu'ici et à très vite sur Au Sous le Tapis.

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