Speaker #0Et salut, bienvenue dans le premier hors-série du récap de l'année. Alors déjà, pourquoi un premier hors-série du récap alors qu'il n'y a qu'un seul récap qui est sorti cette année ? Et bien c'est parce que si t'as suivi les vidéos depuis le début, au départ quand j'enregistrais mes vidéos, j'avais un son mais alors ultra pourri, et je voulais absolument faire un podcast. Donc qui dit podcast dit bon son, qui dit son pourri, bah pas d'épisode. Donc du coup j'ai eu plusieurs épisodes qui sont sortis directement sur YouTube mais qui n'ont pas été faits en podcast. Donc là j'ai pris le temps en fait d'essayer de remasteriser tout ça pour que ce soit un petit peu plus intelligible et que si t'aimes bien l'écouter dans le métro, en bagnole ou en étant à la pêche, tu puisses l'écouter dans les meilleures conditions. Donc au programme aujourd'hui on va reprendre les sujets sur par exemple que les français sont les rois de la picole et oui on est les champions du monde international de la consommation de whisky écossais. Mais chut ! faut pas trop leur dire parce que sinon ils vont mal le prendre on va encore parler de la loi Evin oui parce que j'adore la loi Evin ah là là quelle belle loi tiens en parlant de la loi Evin consommez moins mais consommez mieux voilà moi la loi Evin c'est fait pour cet épisode après on va revenir aussi sur la nouvelle réglementation des whisky japonais parce que jusqu'à cette année le whisky japonais que t'achetais il était pas forcément japonais mais je vous explique tout ça après on va revenir aussi sur une autre petite spécificité en France qu'on vous cache merci Hum, vilain distillateur. Les colorants alimentaires. Et oui, quand tu achètes une bouteille de rhum des barbates, par exemple, qui est noire. Mais noire ! Mais noire ! Il y a de fortes chances qu'il y ait du colorant alimentaire à l'intérieur. Mais ne t'inquiète pas, on va décrypter tout ça ensemble. Et pour finir, sachant que Noël arrive, on va aussi voir ensemble ce que c'est qu'un embouteilleur indépendant. Parce que des fois, tu achètes ta bouteille de whisky, je prends une bêtise, tu veux acheter ta bouteille de Beaumont, et puis juste à côté du Beaumont, tu as une autre bouteille, où c'est marqué Signatory Vintage, où c'est marqué Beaumont. Mais... Pourquoi il y a plusieurs bouteilles avec plusieurs marques différentes avec le même nom de distillé dessus ? Eh ben on va étudier tout ça et puis on va voir que finalement, un embouteilleur indépendant, c'est peut-être plus sympa et plus intelligent à acheter que des séries de spiritueux qui viennent directement des maisons-mères. Mais avant ça, je tenais à te remercier toi et tous les autres qui aident de plus en plus nombreux à écouter ce p... podcast, donc ça me donne vraiment de la motivation pour continuer, et si vous avez envie de soutenir ce podcast et cette chaîne YouTube, j'embouteille des séries de spiritueux exclusives, oui je suis embouteillant indépendant, c'est aussi pour ça qu'on en parle, et donc si t'as envie de soutenir la chaîne, et ben tu peux acheter une bouteille de Calvados, de Gin, et bientôt de Rum quand elle va sortir, parce que je n'ai pas de Tipeee ou de Sponso, oui, parce que malheureusement, quand on parle d'alcool en France, et ben YouTube ne monétise pas les vidéos, Instagram ne monétise pas les posts, donc bon, Donc pour le moment, je préfère vous embouteiller des petits spiritueux derrière les fagots qui viennent de petits producteurs et qui sont des vrais dingueries plutôt que de vous demander juste des abonnements pour m'écouter. Donc voilà, c'est quand même plus sympa. Et puis au moins, ça permet de faire plaisir à tout le monde. Allez, on avance.
Speaker #1Retour au sommet, un an après s'être fait chipper la première place par l'Inde, la France a retrouvé sa place de premier importateur de whisky écossais. La France a importé l'équivalent de 174 millions de cols sur l'année 2023, et pourtant ces volumes sont en recul de 15% par rapport à l'année précédente. Pour creuser un peu ces statistiques, on se rend compte quand même que la France est en nette diminution de consommation d'alcool depuis 2016. C'est que de 2% quand même. Avec quand même 63% des hommes qui consomment de l'alcool contre 53% pour les femmes. Bon, rassurons-nous quand même, bon, la France ne fait pas partie du top 10 des pays les plus gros consommateurs d'alcool au monde. Elle est juste en 11e position. Avec une consommation moyenne de 12,2 litres par adulte majeur dans le pays. Bon petite précision, ces statistiques considèrent la quantité d'alcool pur consommé par adulte majeur dans le pays. Donc au quotidien, alcool pur c'est 100% d'alcool. Donc grosso merdo si on fait les calculs ça équivaut à 27 bouteilles de whisky ou 76 bouteilles de vin par personne. adultes majeurs dans le pays. Pour info, le top du podium est détenu depuis des années par le même pays, la Tchéquie, qui quant à elle, consomme 14,3 litres d'alcool pur par personne majeure dans le pays. C'est quand même un petit peu plus que nous. Fin février, la distillerie britannique The Gin Papillon Darkmore a annoncé sa fermeture définitive en raison de l'augmentation trop importante des taxes liées à l'alcool au Royaume-Uni. Et à quelques jours de la date fatidique, Claire Hine, propriétaire de la distillerie, a décidé sur les réseaux de publier une petite infographie pourquoi en fait ces taxes étaient trop importantes pour la viabilité de la distillote. Mais du coup c'est quoi ces histoires de taxes qui empêchent des distilleries de fonctionner correctement ? Donc du coup aujourd'hui on va faire un petit détail et un parallèle sur les taxes que nous on a en France sur les bouteilles de spiritueux. Ce qu'il faut bien comprendre c'est que quand vous allez chez votre caviste acheter votre bouteille de whisky ou rhum préféré, le prix final que vous allez payer en caisse dépend essentiellement de taxes dictées par l'État. Donc on a bien évidemment la TVA et vous avez déjà dû entendre parler d'une taxe un peu spécifique qui s'appelle les droits d'assises ou dans la réglementation française, droits de consommation sur les alcools et boissons alcooliques. Cette taxe qui est revalorisée tous les ans et est en gros une taxe qui est calculée par rapport au... degré d'alcool présent dans votre bouteille. Celle-ci est principalement payée par les distillateurs, les importateurs ou les distributeurs aux douanes directement quand les produits sont mis en vente sur le territoire français, qui bien évidemment sera répercuté jusqu'au client final. Mais alors, de combien est cette taxe ? Eh bien, c'est un savant calcul qui est exprimé en hectolitres d'alcool pur. Alors pour faire simple, en 2024, les douanes facturent 1866,54 euros des 100 litres d'alcool pur. Pour que ce soit plus simple pour vous, on va partir sur un cas concret directement. le Jack Daniels. Alors une bouteille de Jack Daniels en France a un titre alcoolique de 40 degrés, soit 40% d'alcool pur à l'intérieur de la bouteille. Donc si on le ramène à l'hectolitre d'alcool pur, sur une bouteille de Jack Daniels va être facturé 7 euros 44 de droits douaniers. A ça on ajoute une deuxième taxe qui est destinée à la sécurité sociale qui est calculée de la même manière mais qui quant à elle est à 599,30 euros de l'hectolitre d'alcool pur. Ce qui nous fait sur nos bouteilles de Jack Daniels 2,39 euros de droits qui vont à la sécurité sociale. Rajoutons pour finir la TVA qui est à 20% et nous obtenons la valeur de taxe qui est prise sur la bouteille, soit 40,5% de son prix final. Donc le reste de la marge brute est répartie entre le producteur, le distributeur et le détaillant. Bon maintenant que nous savons tout ça, quid de l'avocat premier prix de grande surface qui a un prix moyen constaté en France entre 12 et 13 euros. Autant vous dire que le produit qui est à l'intérieur coûte pas très cher. Les whisky japonais disposent depuis lundi d'une nouvelle réglementation visant à mieux protéger leur appellation. Car jusqu'ici, l'appellation whisky japonais souffrait d'un manque de réglementation. Ce qui permettait à des fabricants étrangers, attirés par la reconnaissance internationale et le pognon, d'utiliser cette dénomination sans avoir aucun lien avec le Japon. On voyait malheureusement arriver sur le marché international des whisky japonais, qui malheureusement n'utilisaient pas de céréales. ou de tonneaux pour leur finition provenant du Japon. Voir même directement des jus qui étaient produits et vieillis en Écosse ou en Irlande et qui étaient seulement embouteillés sur l'archipel. Donc dans cette nouvelle réglementation, en plus de certaines obligations en termes d'ingrédients, l'eau doit être extraite au Japon et avoir un compte d'âge de minimum de 3 ans pour avoir l'appellation. D'après l'association des distillateurs japonais, si ces critères ne sont pas respectés, la boisson vendue ne devrait pas être vendue. pas avoir l'appellation de whisky japonais, ou d'utiliser le nom d'une ville, d'une région ou d'une province du Japon. Mais malheureusement, toutes ces règles ne sont pas obligatoires, au contraire de celles qui conditionnent les appellations d'origine contrôlée par exemple. En effet, si l'association de producteurs et liqueurs de spiritueux est reconnue par l'État, elle n'a rien de gouvernemental, et ne peut donc promulguer de lois dans ce sens. Elle a toutefois un puissant allié, Whisky Exchange, la plus grande... plateforme d'achat et de vente de whisky au monde, a annoncé qu'elle reclassifierait les whisky qui sont vendus sur sa plateforme d'après cette réglementation. Pour information, à l'heure actuelle, le Japon compte environ une centaine de distilleries et aurait exporté en 2022 pour 343 millions d'euros de whisky vers l'étranger, soit 14 fois plus qu'en 2002. Addiction France a obtenu plusieurs condamnations pour publicité illicite sur l'alcool. On a LVMH qui a écopé d'une amende de 15 000 euros pour sa collaboration avec Lady Gaga et le champagne Dom Pérignon, dont la publicité avait été diffusée sur un quotidien français. Et la marque Cheffé qui produit des cocktails prêts à boire pour des photos utilisées avec le rappeur SCH, présenté comme créateur de ces recettes. Mais alors pourquoi ces amendes ? Eh bien en France, nous avons depuis 1991 une loi qui réglemente la publicité sur l'alcool. Dans notre cas, elle vise principalement à limiter l'exposition du public, en particulier les jeunes. Cette loi s'articule autour de cinq réglementations bien spécifiques. On a tout d'abord l'interdiction de publicité de spiritueux sur la télévision ou la radio. Cela signifie qu'il est interdit de faire explicitement des publicités en lien avec la consommation d'alcool. C'est pour ça que vous ne verrez jamais de publicité sur les chaînes télévision et radio françaises faisant la promotion de spiritueux. Ensuite, on a la restriction sur les médias écrits. Là, les publicités sont soumises à restriction. Elles doivent respecter certaines règles, notamment en termes de contenu et de taille d'écriture. Alors là, c'est plus technique, mais en gros, on... On parle de taille de police d'écriture minimum pour les textes obligatoires tels que l'alcool est dangereux pour la santé, etc. Après, on a un gros texte sur la protection des mineurs. Là, la loi apporte une attention toute particulière. Les annonces ne doivent pas être directement destinées aux jeunes. Et certaines restrictions s'appliquent au lieu d'affichage des publicités afin de limiter l'exposition des mineurs. En 4, on a l'encadrement de la publicité à l'exposition indirecte. Même si la publicité directe, donc de la publicité... ouvertement pour une marque d'alcool est interdite, la loi impose également une limitation sur la publicité indirecte. Cela signifie que les marques d'alcool ne peuvent pas utiliser des stratégies publicitaires afin de faire la promotion de leurs produits de manière implicite. En gros, une phrase dans un film ou dans un spot télé qui dirait que la bière est bonne par exemple. Et en dernier, le point qui nous intéresse le plus, l'interdiction de publicité pour les alcools sur internet. La loi EVA interdit également la publicité directe en lien aux spiritueux sur internet. Cela inclut les annonces sur les sites web les réseaux sociaux ou les plateformes de streaming. Ouais bon, concrètement comment ça se passe ? En fait, la loi permet à des associations de consommateurs de porter plainte devant les tribunaux quand ils estiment que la loi n'est pas respectée. Le schéma est toujours le même. Une association de consommateurs va porter plainte devant les tribunaux et ensuite le tribunal jugera si oui ou non il y a eu transgression de la réglementation par rapport à la cible visée. Car la loi n'interdit pas la publicité sur l'alcool. Elle l'encadre strictement. On va prendre un exemple tout simple. Je ne sais pas si vous vous souvenez, il y a quelques temps, sur Instagram et Facebook, il y avait une vidéo qui tournait sur une personne qui s'était amusée à faire une mini-toupie à béton pour servir son Ricard. Eh bien cette vidéo ne rentre pas dans le cadre légal de la loi Evin car elle ne fait pas la... promotion professionnelle pour de l'alcool. Cependant, si on découvrait que Pernod Ricard avait sponsorisé ou payé pour cette publicité, là, on rentre dans le cadre de l'interdiction de la loi Evin. A contrario, une chaîne comme celle-ci, ou des médias spécialisés dans les spiritueux, ont tout à fait le droit d'exister, car nous ne faisons pas la promotion de l'alcool, mais nous relatons des informations factuelles sur celle-ci. Dernier point important sur la loi Evin, tout à l'heure, je vous parlais des médias et des réseaux sociaux. en France. Mais si vous regardez du contenu sur Facebook ou Instagram lié aux spiritueux, il est fort possible que vous tombiez sur des publicités de grandes marques américaines qui font la promotion de leurs produits avec des stars en disant que c'est vachement bien etc. Problème, si on suit cette réglementation, normalement ces publicités devraient être interdites sur les réseaux sociaux. Mais problème, la majorité de ces marques et les serveurs qui hébergent les vidéos ne sont pas en France, donc ils peuvent dire qu'elles ne sont pas destinées à un public français. Et autant vous dire qu'une association de consommateurs comme Addiction France aura beaucoup de mal à faire condamner une entreprise comme Facebook pour publicité illicite sur de l'alcool. Donc la majorité des entreprises qui se font condamner par un détriment final français sont des entreprises françaises. Et madame messieurs, aujourd'hui on va parler d'un sujet très controversé. Eh bien madame messieurs, désolé de vous décevoir, mais la majorité des spiritueux vieillis sont plus ou moins colorés artificiellement. C'est un secret de polichinelle que les lycéries préfèrent garder secret, mais depuis les années 70, la majorité des spiritueux sont rectifiés de manière à avoir une couleur uniforme avec un colorant. qu'on appelle le colorant caramel. Alors, il y aurait donc du caramel dans nos whisky ? Eh bien, pas exactement. C'est avant tout un colorant alimentaire, et plus précisément, une petite dose d'une substance dont le nom barbare s'appelle E150. Alors, ce colorant a très mauvaise presse, et il suffit d'une petite recherche sur Google pour s'en convaincre. Dans les faits, il existe 4 classes différentes de colorants E150, allant de A à D, ou suivant d'autres pays de 1 à 4. Les différences résident dans leur mode de production et la couleur de coloration finale obtenue. Alors, on va commencer avec la catégorie A, dit caramel ordinaire. et qui est le plus proche du caramel qu'on connaît de façon traditionnelle. Hormis qu'il est bien plus concentré que celui qu'on utilise pour nos desserts. Et après étude, celui-là ne représente aucun risque connu pour la santé. Ensuite, on va avoir la catégorie B, qui elle intègre en plus des sulfites, et qui a comme petite différence par rapport à la catégorie A, juste des problèmes d'allergie pour les personnes qui seraient intolérantes aux sulfites par exemple. La catégorie A et la catégorie B sont celles qui sont le plus utilisées pour les produits alimentaires et surtout pour les spirituels. Beaucoup plus controversé, on va avoir la catégorie C et D, qui d'un côté pour le C intègre des composés d'ammonium, et pour le D des composés d'ammoniaque. Ce sont ces deux dernières versions qui sont à l'origine de polémiques, parce que leur mode de production entraîne des composés qui sont cancérigènes. Bon petite info quand même, le D est le composé qui sert dans la majorité des sodas, dont le Coca-Cola. Donc demain si vous buvez un whisky Coca, vous saurez que le plus dangereux c'est pas le whisky, c'est le Coca. Petite subtilité sur ce colorant, malheureusement le cadre légal français n'impose pas les producteurs à indiquer s'ils ont utilisé ce colorant-là ou non dans la production de leurs spiritueux. Donc on pourrait se poser la question entre le E150A qui pose pas trop de problèmes pour la santé et le E150D qui pour le coup est cancérigène et serait très mauvais dans un spiritueux. Mais on a une chance parce que dans les spiritueux, on ne peut pas utiliser de COD pour un problème de stabilité dans l'alcool. Et heureusement dirons-nous. Bon maintenant que les présentations sont faites, on va se poser la question de pourquoi les producteurs de spiritueux colorent leurs produits. Et bien officiellement, l'adjonction de colorant permet une homogénéité dans les séries de produits. Quand vous avez un spiritueux qui est vieilli en fût, il ne va pas forcément avoir exactement la même teinte au bout d'un nombre d'années de vieillissement. Donc le colorer légèrement... permet d'unifier la coloration globale des bouteilles qui vont sortir de la distillerie. Dans les distilleries, on parle de calibrage de couleurs. Officieusement, il n'est pas interdit de penser que d'un point de vue marketing, cela a un gros intérêt aussi. Partons du principe qu'un spiritueux ambré, voire rouge foncé, est plus sexy qu'un whisky jaune très clair, très pâle. Il est tentant d'optimiser sa production. En effet, sachant qu'un whisky, par exemple, plus il va rester longtemps dans un fût, plus il va s'assombrir, nous avons tous tendance à penser que plus un whisky va être sombre et vieux, meilleur goût il va avoir. Les industriels jouent donc sur ce réflexe naturel de consommateur. Alors, on va temporiser un petit peu, parce que certains consommateurs sont tentés de dire que comme un produit est coloré, il va forcément avoir le goût de caramel à l'intérieur. Il est hautement improbable qu'un consommateur puisse détecter le colorant à l'intérieur. car certes il s'appelle caramel, mais ce colorant n'a absolument pas le goût du caramel. C'est juste lié à sa couleur brune. Pour vous donner un exemple de différence de coloration, vous prenez le Beaumont 12 ans. L'un est embouteillé par la distillerie et lui est coloré. L'autre est embouteillé par Signatory, un embouteilleur indépendant qui lui interdit la coloration de ses produits. On voit tout de suite qu'il y a quelque chose de différent entre les deux bouteilles. On peut légitimement... pensez que l'ajout de colorant à l'intérieur de votre produit pourrait être considéré comme une tromperie au niveau des consommateurs. Cependant, il faut quand même tempérer la chose en se disant que ce colorant déjà n'a aucun goût et n'a pas de risque sanitaire connu à l'heure actuelle, sachant que c'est un colorant qu'on utilise déjà depuis les années 60 ou 70. Donc il y a eu le temps de faire des tests et de voir s'il y avait vraiment un risque pour la santé ou pas. Et en plus, quand vous achetez votre bouteille de spiritueux, l'âge de vieillissement en fût est indiqué dessus. Donc on ne peut pas dire qu'il y a réellement tromperie sur le... le produit. Il faut juste savoir que ça existe et que quand le produit est très très très foncé, il y a du colorant à l'intérieur. Alors maintenant si vous êtes vraiment réfractaires à consommer des produits colorés artificiellement, vous allez avoir deux petites astuces. Soit vous allez chez des embouteilleurs qui expliquent de façon explicite sur l'étiquette qu'il n'y a pas eu ajout de colorant à l'intérieur de votre spiritueux avant embouteillage. Ou une deuxième petite astuce que moi j'utilise, il faut savoir qu'en Allemagne et en Suède, eux d'un point de vue sanitaire ont une obligation légale de marquer si le produit contient du colorant à l'intérieur ou pas. Donc il suffit de se rendre sur un site internet suédois ou allemand qui vend des spiritueux et dans les fiches descriptives, vous verrez que c'est noté si le produit a suivi une coloration ou pas.