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La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin

Bikepacking en Ecosse avec Nathalie Baillon

Bikepacking en Ecosse avec Nathalie Baillon

28min |20/05/2025
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Description

Dans cet épisode de "La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin", Laurène Philippot reçoit l'ultra-cycliste et aventurière Nathalie Baillon, qui partage son voyage en bikepacking en Ecosse.


Nathalie nous raconte pourquoi elle a choisi l'Écosse comme destination puis aborde les aspects logistiques de son voyage en bikepacking, tels que l'hébergement, le ravitaillement et le transport des vélos, avant de partager le voyage en Ecosse en lui-même, ses découvertes et ses défis.


📖 Lire le récit complet de Nathalie:

https://www.lasportiveoutdoor.com/fr/inspiration/recits-aventures/bikepacking-ecosse/


🔗 𝐒𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞:

https://www.instagram.com/nathalie_baillon/


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Nathalie Baillon, ultra-cycliste, aventurière et aussi rédactrice sur la Sportive Outdoor. Aujourd'hui on va parler de son voyage en bikepacking en Écosse qu'elle a fait l'année dernière. On a eu quelques demandes à ce sujet, il y a déjà un article qui est en ligne, mais là on va essayer de traiter un peu tous les aspects, conseils de préparation, d'itinéraire, pour que ça vous aide à vous organiser si vous avez envie de faire de même ou juste que ça vous inspire. Bienvenue Nathalie, est-ce que tu veux bien te présenter

  • Speaker #1

    Merci, comme tu l'as dit, je suis cycliste à longue distance. Je suis vraiment passionnée de vélo et de voyage, donc je fais aussi beaucoup de voyages à vélo. Soit des courses en mode un peu performance, et puis d'autres fois, comme là l'Écosse, des voyages un peu plus tranquilles pour découvrir. Je suis basée en Isère depuis 5 ans maintenant. J'ai voulu me rapprocher des montagnes, c'est vraiment un milieu que j'affectionne. Et j'ai une formation d'ingénieur en développement logiciel à la base, mais depuis 3-4 ans, je me suis mise à mon compte pour vraiment vivre de ma passion. Et donc, je fais un petit peu du coaching pour les gens qui veulent se lancer dans la longue distance à vélo. J'accompagne des stages de cyclisme aussi. Je suis ambassadrice pour l'école du vélo à Grenoble. Voilà, vraiment dans le développement du vélo.

  • Speaker #0

    Plein d'activités autour du vélo. Et est-ce que tu peux nous dire comment ça t'est venu l'envie de faire du bikepacking en Écosse Comment est-ce que tu as choisi cette destination Alors moi,

  • Speaker #1

    ça faisait un moment que je voulais découvrir l'Écosse parce que j'avais vu des photos tout simplement sur les réseaux sociaux avec des paysages sauvages. Ça me faisait vraiment envie. Mais ce voyage-là, ça a été un peu organisé à la dernière minute sur un coup de tête parce qu'à la base, on devait partir en Italie avec mon copain qui, lui, préfère les pays chauds. Sauf qu'on a regardé la météo. Ils annonçaient beaucoup de pluie. C'était en Europe qu'il y avait vraiment beaucoup de pluie. Donc, il n'avait pas très envie d'aller en Italie sous la flotte. On a regardé un peu nos autres options. Et finalement, là où il y avait le moins de pluie, c'était en Écosse. Donc, il m'a proposé ça. Et puis après, c'était foutu pour lui. On était obligés d'y aller. Lui, c'était, je pense, plus pour le whisky. Mais voilà, on s'est dit, là, il y a l'air d'y avoir pas trop de pluie. Donc, c'est l'occasion d'y aller.

  • Speaker #0

    Je pense que la première fois que j'entends quelqu'un qui choisit d'aller en Écosse pour éviter la pluie en Italie, c'est quand même assez drôle. Et comment est-ce que tu as choisi le coin précis en Écosse où tu voulais aller Alors,

  • Speaker #1

    tout simplement, par rapport au transport, on a atterri à Edinburgh. Donc, on est parti directement de là-bas. On a essayé de rejoindre assez rapidement les montagnes. Ce qui nous intéressait, c'était surtout les parcs naturels. On est monté un petit peu nord-ouest, vers le parc de L'Orlomonde et Zetprosax. J'ai un peu de mal à prononcer. Ensuite, on a voulu aller vers les hybrides intérieurs. On a fait l'île de Mulle, l'île de Skye, et ensuite on est allé jusqu'à Inverness, où on a pu récupérer un train. Donc on a essayé de faire le maximum qu'on a pu dans le temps qu'on avait, mais tout en ayant le temps quand même de profiter, de s'arrêter. On aurait bien voulu faire aussi les hybrides extérieurs, mais bon, c'est un peu un manque de temps. Et puis voilà, c'était aussi, on a un petit peu modulé notre parcours selon les conditions météo. On n'avait pas vraiment un trajet fixe, mais on adaptait un petit peu selon nos envies, les conditions météo. Et on avait la chance d'avoir quelqu'un sur place qui... que j'avais contacté et qui nous aidait sur la réalisation du parcours. On avait pris les vélos de gravale et donc il nous a un peu aidé pour les itinéraires, ce qui était sympa ou pas. On s'est aussi aidé beaucoup de Komoot qui permet de voir les recommandations des autres utilisateurs. Donc on a fait un peu notre itinéraire en fonction de tout ça.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    vous êtes partis combien de temps déjà On était partis deux semaines, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #0

    Et au niveau de la logistique, en fait, tu as fait un mélange, c'est ça, entre préparation quand même de l'itinéraire dans les grandes lignes et ensuite adaptation sur place au quotidien. Et comment est-ce que tu as géré aussi les aspects, tu vois, hébergement, ravitaillement Alors,

  • Speaker #1

    oui, comme j'avais dit, comme on a un petit peu choisi ce voyage à la dernière minute, on n'avait pas hyper planifié, mais on avait quelques idées de ce qu'on voulait faire. Déjà, par exemple... Arthur voulait visiter une distillerie, celle de l'île de Skye, la Talisker. Mais on n'a pas eu de chance, c'était déjà tout booké parce qu'on n'avait pas réservé en avance. On ne savait pas trop quand est-ce qu'on allait arriver, etc. Mais bon, on a fait une autre plus tard. Mais du coup, pour les hébergements, nous, on était beaucoup en bivouac quand on avait l'attente. Donc, on a fait pas mal de camping sauvage. C'est autorisé quasiment partout dans le pays. Je crois qu'il y a quelques restrictions, notamment dans le parc de l'Orlo-Monde, à Nzetrosa. Mais sinon, globalement, c'est s'autoriser partout du moment qu'on respecte les lieux, qu'on laisse tout propre. Et comme il y a une grosse partie quand même de l'île qui est sauvage, c'est plutôt facile, on va dire, de trouver. De temps en temps, on a quand même fait un camping. On trouve aussi des campings normaux, je veux dire payants, où comme ça, on peut prendre la douche, etc. Et de temps en temps, on a aussi pris un hôtel. pareil, pour avoir un peu plus de confort, la douche, pouvoir bien nettoyer les affaires. Ça a vraiment fait un mix. Et pour les hôtels, on a choisi quand on passait dans des villes, même si on a l'impression de paysages sauvages, on n'est jamais quand même très loin de la civilisation, donc on peut facilement trouver des hôtels. Et pareil, pour la nourriture, vous pouvez se ravitailler régulièrement dans les villes. Ce n'est pas très difficile de trouver. Il y avait juste quelques fois, ça a été dans un parc national. un peu isolé, là, on privait en avance. On avait la popote avec nous. On avait une jetboil qui nous permettait de faire la cuisine. Mais non, et puis, de temps en temps, manger au restaurant, on en trouve aussi assez facilement. Il y a quand même des villes ou des villages assez régulièrement.

  • Speaker #0

    Ça paraît pas trop compliqué, du coup, au niveau logistique et organisé. Et je reviens juste, tu t'as dit que vous étiez arrivée à Edimbourg. Comment vous y êtes allée et comment vous avez transporté les vélos Est-ce que c'était facile, ça aussi

  • Speaker #1

    Alors, oui, du coup, nous, on avait pris l'avion et on avait des sacoches qui sont faites pour. Alors, moi, j'ai une sacoche Buds qui permet d'enlever juste la roue avant. Donc, c'est très pratique dans le sens où il n'y a pas besoin de démonter tout le vélo. Mais en revanche, c'est quand même très volumineux. J'ai quand même quelques soucis des fois avec des bus. Ils râlent un peu, enfin, des chauffeurs de bus qui râlent parce que c'est trop gros et plutôt en France. C'est vrai que quand il n'y a que le vélo, ça va, mais comme je mets aussi mes sacoches un petit peu dedans pour avoir une seule valise, et que la sacoche est assez molle, elle bouge un peu, donc ce n'est pas forcément l'idéal à transporter. Aftur, on a une un peu plus classique, une Evoque, où il faut un peu plus démonter le vélo, mais c'est vrai qu'elle est plus rigide, un peu plus facile à transporter. Mais par contre, dans l'avion, les deux passent sans souci, il faut juste prendre un supplément pour... Pour le vélo, en fonction des compagnies, ça doit être entre 50 et 80 euros en général en plus.

  • Speaker #0

    Et la sacoche, après, tu la transportes avec toi Je ne me rends pas compte, en fait, si c'est suffisamment souple et pas trop ligné pour réussir à la transporter ou tu la laisses quelque part Comment tu gères ça

  • Speaker #1

    Non, là, les sacoches, celles pour l'avion en général, elles ont quand même une structure un petit peu plus dure. Donc, ce n'est pas comme... Il y a des sacoches de... des épreuves qui sont vraiment facilement pliables, qu'on peut transporter en bikepacking avec soi. Là, ce n'est pas vraiment le cas. Donc, il y a toujours l'option, s'il n'y a pas d'option pour laisser les sacoches quelque part, de prendre un carton dans un magasin de vélo, de mettre le vélo dans le carton, de faire son vol comme ça, et ensuite jeter le carton à l'arrivée, puis en retrouver un autre pour repartir. Sinon, moi, j'essaie de trouver un petit peu soit quelqu'un qui peut me garder le carton, la sacoche. Donc là, j'avais la chance d'avoir un contact à Edinburgh, que je ne connaissais pas spécialement, mais via les réseaux sociaux, on se suivait sur les réseaux sociaux, on s'était déjà un petit peu parlé. Et du coup, je lui ai envoyé un message pour savoir si on pouvait laisser les sacoches. Il m'a dit ok, on a été invitées à partager un repas, à dormir, donc c'était sympa. Et sinon, ça m'est déjà arrivé sur Warm Shower aussi, des fois, je demande aux personnes, je vais arriver... Dans telle ville, par exemple, j'avais été en Grèce, j'avais demandé à Athènes si quelqu'un pouvait me garder ma sacoche. Et pendant deux semaines, puisque je partais, eux, ça ne les dérange pas forcément parce qu'ils laissent la sacoche dans le garage. Ça ne prend pas trop de place parce que tu peux quand même la replier un petit peu. Ça ne reste pas tout rigide, mais ça prend quand même de la place. Tu ne peux pas le prendre sur le vélo. Et donc, voilà, avec le réseau Warm Shower, des fois, j'ai réussi à avoir des personnes qui me gardaient ma sacoche. Et très sympa aussi, en général, pareil, elle t'invite pour un repas ou même t'héberge une nuit. C'est vraiment cool, il y a une belle communauté qui est prête à aider.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est sympa parce qu'à la base, c'est pratique, mais en fait, ça permet de faire des belles rencontres. C'est une super bonne idée.

  • Speaker #1

    Je voulais dire aussi pour ceux qui ne trouvent pas quelqu'un, je n'y ai pas pensé, mais il y a aussi des services payants. Des fois, dans les aéroports ou les gares, il y a aussi des lockers, des consignes. Des consignes qui sont payantes, mais ça permet de garder la sacoche le temps qu'il faut.

  • Speaker #0

    C'est bon à savoir. Et sur ton parcours, tu nous en as un peu parlé déjà. Quel site ou lieu un peu emblématique de l'Écosse tu as pu voir

  • Speaker #1

    Déjà, Edimbourg, je trouve que ça vaut vraiment le coup de visiter. C'est vraiment une belle ville avec des monuments historiques. Aussi, pour les fans d'Harry Potter, il y a pas mal de références. C'est vraiment une... très jolie ville avec beaucoup de monuments historiques, beaucoup d'histoires. Et ouais, aussi, il y a beaucoup de références à des films. Enfin, on se rend compte qu'il y a beaucoup de films qui ont été tournés en Écosse. Par exemple, j'ai été voir la station de train à Corot, qui est dans le film Trailspotting, un film que j'aimais bien quand j'étais adolescente. J'ai regardé plusieurs fois, et donc là, c'était assez sympa de découvrir les lieux. Et en plus, c'est vraiment au milieu de... de paysages sublimes. Il y a aussi le fameux train d'Harry Potter, le viaduc de Glenfinnan. Là, c'est aussi très impressionnant. On peut monter sur une colline, on a la vue sur un superbe lac, avec une haute tour, et puis le viaduc avec potentiellement le train à vapeur qui passe. Alors nous, on n'a pas eu la chance de voir le train, mais peut-être que du coup, on a eu la chance d'avoir moins de touristes aussi, à ce moment-là. Et sinon, il y a aussi beaucoup de châteaux, souvent des châteaux plus ou moins dans les lacs, au milieu des lacs. Donc voilà, on avait bivouaqué le soir au bord du château d'Elan Donan. Pareil, je ne sais pas trop si je le prononce bien, mais vraiment...

  • Speaker #0

    Les autres Français comprendront ta prononciation.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais voilà, un château qui est un petit peu construit dans un lac, enfin au milieu du lac. Enfin, peut-être pas vraiment au milieu, mais... Il y a quand même un petit pont pour y aller. Tu as l'impression que c'est au milieu du lac. C'est vraiment beau, vraiment sympa. Il y a beaucoup de monuments historiques comme ça sur la route qui sont vraiment sympas à voir. Il y a aussi quelque chose, plus un héritage industriel. On a été voir aussi des statues de têtes de chevaux, qui s'appellent les Kelpies, qui étaient assez importantes. qui était pour commémorer les activités écaisses, les héritages écains de l'Écosse, qui a beaucoup travaillé avec les chevaux.

  • Speaker #0

    Celles-là sont hyper impressionnantes, je les ai juste vues en photo, mais j'ai toujours eu envie de les voir en vrai. Est-ce que c'était facile d'intégrer toutes ces découvertes culturelles et du patrimoine En cours de route, est-ce que vous vous disiez le matin, vous regardiez l'itinéraire et vous vous disiez on va s'arrêter là Ou est-ce que c'était vraiment ultra spontané, on passe devant et finalement on s'arrête Il y avait un petit peu des deux.

  • Speaker #1

    Des fois on passait devant et on se disait tiens ça a l'air sympa et puis on s'arrêtait. Je pense Ausha d'Elan Donan. On s'est dit tiens peut-être ça peut être sympa d'aller y faire un tour. Donc on a laissé les vélos dans la cour là-bas. On n'avait pas de cadenas avec nous, mais en général, on a essayé de trouver un endroit un petit peu caché pour laisser les vélos. Et puis, on peut visiter soit caché, soit où on sait qu'il y a un petit peu surveillé. Donc là, ce n'était pas caché, mais c'était dans l'enceinte quand même un petit peu du château. Et on a pu faire le tour. Là, on a visité un peu le jardin. Après, il y avait beaucoup de choses qui étaient à l'extérieur. Il y avait d'autres châteaux, on ne pouvait pas forcément les visiter, mais on les voyait de l'extérieur. Il y avait après, comme je disais, la distillerie qu'on a visitée. Donc, pareil, on a laissé les vélos à l'extérieur. Bon, on n'a pas eu de problème. Et on a fait la visite, c'était très sympa. Donc, non, là-dessus... Il y a juste forcément pour Édimbourg, on a laissé les vélos en sécurité chez notre contact pour faire la visite de la ville. Mais sinon, comme c'est quand même des endroits plutôt isolés, on n'a pas eu de problème à ce niveau-là. On prend juste les choses un petit peu importantes, on ne va pas laisser un appareil photo. ce genre de choses sur le vélo. Mais non, il n'y a pas eu de problème là-dessus. On a pu faire des visites. C'est sûr qu'après, on ne va peut-être pas visiter pendant des jours, mais on a pu quand même faire quelques petites visites comme ça.

  • Speaker #0

    Pour y alterner, c'est quand même sympa. Et le contact avec les habitants sur place, comment ils sont d'expérience. Moi, quand j'étais allée en Écosse, ils étaient hyper sympas, mais je n'étais pas à vélo. Donc comment sont accueillis les cyclistes là-bas

  • Speaker #1

    On avait été plutôt bien accueillis, comme j'avais dit, à Édimbourg. Enfin, même très bien accueillis. Et après, on était quand même beaucoup dans des parcs nationaux. Donc là, à ce moment-là, on n'a pas forcément vu beaucoup de locaux. Mais sinon, l'île de Mûle, l'île de Skye. Alors l'île de Mûle, c'était plus sympa. En fait, on a eu plus d'interactions avec des automobilistes. Et on a eu... pas mal d'endroits où c'était sympa. Les gens nous laissent parce qu'il y a souvent des routes à une seule voie. Et la plupart des automobilistes nous laissaient quand même passer. Enfin, elles étaient courtois. Donc ça, c'était cool. Sauf sur l'île de Skye, on a eu un peu une moins bonne expérience. Mais là, le problème, c'est qu'il n'y a qu'une seule route, une grosse route. Et là, il y a beaucoup de circulation et il y a beaucoup de gens qui sont en train de se faire beaucoup de personnes qui ne laissent pas forcément des distances de sécurité. Donc là-dessus, on était un peu moins contents. C'est pour ça qu'on a assez vite écourté notre séjour à Sky, aussi parce qu'il y avait des conditions météo pas super sur l'île. Mais sinon, non, les rencontres étaient plutôt sympas. Après, je dirais que ça reste très européen. Voilà. Il n'y a pas eu de dépaysement culturel comme dans d'autres pays où j'ai pu voyager. Mais en général, oui, les rencontres qu'on fait sont toujours bonnes en voyage.

  • Speaker #0

    C'est intéressant à savoir aussi l'expérience sur la route. C'est vrai que je me souviens que même en voiture, c'est étroit. Donc, c'est sûr que si vous voyez voir croisement voiture-vélo, il vaut mieux un peu de courtoisie des deux côtés. Et en parlant du type de vélo, Tu as dit que vous étiez en gravel, vous avez mixé chemin type gravel et route, du coup,

  • Speaker #1

    c'est ça Oui, c'est ça. On voulait pouvoir vraiment aller dans des lieux plus isolés. Et je pense que c'était une bonne chose parce que, comme on disait, les routes sont quand même assez étroites. Donc, ça permet justement de sortir un peu du trafic. Il y a des routes, des chemins gravel, des sentiers qui sont vraiment bien. On a eu quelques endroits où... certains diraient que c'est plus VTT. On a fait quelques sentiers où effectivement, c'est un peu plus rocailleux, etc. C'est plus des sentiers pédestres où les vélos sont quand même autorisés. Mais ça dépend peut-être un peu des dates pour certains. Il y a un sentier qu'on a fait où il y avait quand même beaucoup de piétons. Donc là, peut-être qu'en été, quand il y a trop de monde, c'est peut-être pas autorisé pour les vélos. Mais en tout cas, là, on avait fait ça. et voilà, je n'avais pas trouvé ça gênant. Il y a peut-être quelques mètres parfois où il faut un petit peu pousser le vélo, mais j'ai l'habitude de faire du gravel alpin, donc ça ne m'a pas dérangée. Arthur, il a un peu moins aimé ces passages-là, mais avec des gros pneus, s'il y a possibilité de mettre des gros pneus sur le gravel, ça passe bien et puis ça permet vraiment d'aller dans des beaux paysages, des endroits plus sauvages. et d'aller quand même vite sur la route, de couvrir de la distance. C'est pour ça qu'on a préféré prendre les gravels, ça permet vraiment de mixer. Tu as des chemins gravel qui vont vraiment bien, qui vont vite, qui sont super beaux. Tu arrives quand même à passer sur les sentiers un peu plus techniques et ça te permet d'aller vraiment explorer des chemins que tu ne pourrais pas sinon. Et puis après, sur la route, tu peux aller plus vite qu'avec un VTT. Pour moi, c'est vraiment le vélo de voyage idéal.

  • Speaker #0

    Effectivement, ça donne bien envie d'aller dans des endroits qui sont un peu moins fréquentés. Bon, à condition de pousser son vélo de temps en temps. Au niveau de l'équipement, est-ce que tu peux nous dire ce que tu emmènes sur un voyage comme ça Est-ce qu'il y a aussi un peu des indispensables Donc tu disais, si on veut passer sur ce type de chemin, prévoir en tout cas des pneus qui soient quand même assez gros. Mais sinon, au niveau de ton équipement bivouac et autres, qu'est-ce que tu as remporté

  • Speaker #1

    Alors nous, on a pris l'attente parce que, comme je disais, on a beaucoup campé. Et je pense que c'est assez indispensable dans un pays qui est quand même réputé pour avoir pas mal de pluie. Parce que même si nous, sur les deux semaines, je crois qu'on a eu peut-être deux jours de pluie. Quand il a plu, par contre, il a beaucoup plu. Donc, c'est toujours bien d'être au sec quand même. Même si, quand il a vraiment plu, on a été à l'hôtel. C'est aussi une option. Mais en fonction d'où on se trouve, ce n'est pas toujours possible. Il y a un endroit où on a voulu prendre un hôtel. Il y avait les championnats du monde de DH. Et finalement, tout était plein. Donc, il faut quand même prévoir. Forcément, un sac de couchage quand même assez chaud. Matelas, parce qu'on y était en mai. Les températures peuvent être encore un petit peu fraîches, mais ça allait quand même. L'avantage, c'est qu'il n'y avait pas encore de moustiques. Par contre, il y avait énormément de tiques, ça c'est une chose à savoir. Il faut faire attention à ça quand on campe là-bas, il y a beaucoup de tiques, donc prendre un tiers tique. Mais du coup, on parlait de quoi Ah oui, l'équipement. L'équipement, je ne sais pas. Donc voilà tout ce qu'il faut pour dormir. Moi, je privilégie plutôt la tente pour un peu plus de confort. Après, la popote, c'est bien aussi. Si on veut camper dans des endroits un peu sauvages, ça permet de cuisiner n'importe où. Donc ça, c'est cool aussi à avoir. Prévoir un peu d'équipement de pluie. Moi, j'avais quand même la grosse veste de pluie au cas où. Donc une veste bien étanche. La doudoune pour les moments où il fait froid. froid, quand on veut s'arrêter aussi le soir pour camper. Mais sinon, c'est des choses que je prends de toute façon avec moi sur tous les voyages. Peut-être un filtre à eau, ça peut être bien, parce que là-bas, il y a quand même beaucoup de pâturage, beaucoup d'animaux, de bétail, des moutons, etc. Donc si on veut boire dans les rivières ou quoi, c'est bien de pouvoir filtrer l'eau. Mais après, c'est pareil, on n'a pas eu de problème à trouver de l'eau un peu partout, à remplir les bidons. sans forcément avoir besoin de prendre l'eau dans les rivières. Mais bon, ça peut être bien des fois pour cuisiner, avoir un peu plus d'eau, etc. Voilà, je pense que c'est ça près tout. Un appareil photo pour photographier les beaux paysages.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les paysages avaient l'air magnifiques. Je vous invite à aller lire l'article avec les photos de Nathalie parce que ça donne presque envie. Et alors, qu'est-ce que tu as préféré au final lors de ce voyage

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup aimé l'île de Mulle. En tout cas, en tout cas, on ne sent plus molle, il y a de molle. Parce qu'il y a vraiment à la fois les paysages côtiers avec des falaises escarpées et puis les petites collines, les lacs. Vraiment, j'ai trouvé que les paysages étaient quand même assez souvent similaires. Donc, il n'y avait pas forcément besoin de visiter, disons, une grosse partie de l'Écosse pour être dans l'ambiance. Contrairement, alors peut-être c'est juste une idée que j'ai, mais sur les parties que j'ai faites, mais j'ai quand même fait une bonne partie. Et contrairement à la France où il y a énormément de différences sur n'importe quelle région, là j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de régions finalement qui se ressemblaient. C'est beaucoup des petites collines avec des lacs, donc c'est très joli. Mais il y a peut-être moins de diversité qu'en France par exemple. Mais du coup, j'ai beaucoup aimé ces paysages. C'était vraiment sympa. Ça a l'air bénéficieux. Et après, tout ce qui était autour de Coroure, c'était sympa aussi.

  • Speaker #0

    Et au niveau conditions météo, en fait, tu dis que vous avez eu juste deux jours de pluie, c'est ça Mais par contre, c'était de la pluie très intense.

  • Speaker #1

    Oui, c'était sur l'île de Skye. Du coup, on a eu pas mal de pluie. Donc, comme je disais, on essayait quand même un petit peu de faire notre itinéraire pour éviter au maximum la pluie. Mais dans tous les cas, on n'a pas eu trop de soucis de pluie, sauf sur l'île de Skye où on savait qu'il allait pleuvoir. Mais comme Arthur voulait visiter la distillerie Talisker, on y allait quand même. Et effectivement, là, on a eu quand même beaucoup, beaucoup de pluie. Et en plus, il y avait un espèce de brouillard, donc on ne profitait même pas des paysages. Il y avait beaucoup de circulation. Vraiment, ce n'est pas l'île qu'on a préférée à vélo. Je pense que le Nord peut être sympa, mais Arthur était un peu saoulé, donc finalement, on est reparti quasi directement. Et voilà, en plus, la distillerie, on n'a pas pu la visiter non plus. Mais oui, après, je pense que ça dépend vraiment. Il faut être modulable et peut-être pas partir sur un itinéraire trop défini et comme nous, pouvoir un petit peu... modifier son itinéraire selon les conditions météo, je pense que c'est l'idéal.

  • Speaker #0

    Ça paraît judicieux, en tout cas. Est-ce que tu aurais une anecdote un peu marrante ou marquante à partager à propos de ce périple en Écosse Ce qui était marrant,

  • Speaker #1

    c'était... Enfin, entre guillemets, c'était les tics qu'on retrouvait à des endroits un peu improbables, à des endroits où on ne s'imaginait pas forcément. Je pense en particulier à Arthur, qui en avait, par exemple, une en boucle d'oreille, qui s'était accrochée à son oreille. Des endroits aussi où je ne citerai peut-être pas. Le soir, c'était un petit peu la recherche de tiques sur tous les corps. Il y en avait vraiment des endroits improbables.

  • Speaker #0

    Ça, il faut vraiment retenir pour celles qui veulent se lancer. Tire-tique obligatoire. Je ne sais pas si les tiques là-bas sont beaucoup contaminées par des maladies type Lyme.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'il y a effectivement Lyme qui est présent là-bas. Donc c'est pour ça, vraiment, nous, inspection tous les soirs obligatoire pour éviter. Arthur, en plus, avait déjà eu cette maladie et c'est pas très drôle, quoi. Donc, non, il faut faire attention à ça. Après, il y en a peut-être moins. Parce qu'il y a les midis aussi. Nous, on avait la chance de... pas trop en avoir à cette période de l'année. Donc ça, c'est des... Un mélange entre une mouche et un moustique, ça pique. Ça fait un peu des démangeaisons, mais je crois pas que ça donne de maladie. Le problème, c'est que dès que le soir, on s'arrête, on est envahis de midis. Donc voilà, il faut choisir entre les tiques et les midis. C'est les petites bébêtes là-bas qu'ils ont qui sont pas hyper sympas.

  • Speaker #0

    C'est quand même à prendre en compte aussi. Si on déteste vraiment ça et que c'est bloquant, c'est peut-être pas la meilleure destination à voir.

  • Speaker #1

    Sinon, tout le temps à l'hôtel, et là, on évite les tics, on évite éventuellement les midis qui sont plus présents le soir et le matin. Ça peut être une option aussi.

  • Speaker #0

    Effectivement, on peut toujours adapter. Est-ce que pour finir, t'aurais un dernier petit conseil pour la route à partager pour des auditrices qui voudraient se lancer aussi dans un petit voyage en bikepacking en Écosse

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il faut y aller parce que c'est vraiment une destination sympa. Comme je disais, on peut vraiment se sentir isolé et découvrir des paysages sauvages, mais sans non plus être trop loin de la civilisation et on retrouve toujours une ville ou un village à proximité. Je pense que c'est un endroit idéal pour se lancer. ça permet d'être à la fois en autonomie de se tester, d'oser camper parce que comme je disais c'est autorisé un petit peu partout donc ça permet aussi de camper sans être inquiété et en même temps comme je disais on peut facilement retrouver la civilisation au cas de pépins ou quoi que ce soit et les écossais sont très sympas prêts à aider donc pour moi ça peut être une bonne destination pour se lancer

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Pour celles qui sont intéressées, on peut retrouver l'article complet, vraiment complet ton article, avec plein de belles photos, le détail de l'itinéraire. Il y aura tout pour celles qui ont envie de se lancer. Merci Nathalie pour le partage et puis à bientôt pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt

Chapters

  • Introduction et présentation de Nathalie Bayon

    00:15

  • Choix de l'Écosse comme destination de bikepacking

    00:33

  • Préparation de l'itinéraire et logistique

    01:01

  • Expériences et découvertes en Écosse

    01:31

  • Interactions avec les habitants et accueil des cyclistes

    02:41

  • Équipement et conseils pour le bikepacking

    04:23

  • Retour sur les paysages et les moments forts du voyage

    06:11

  • Conseils finaux et encouragements pour les auditrices

    08:11

Description

Dans cet épisode de "La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin", Laurène Philippot reçoit l'ultra-cycliste et aventurière Nathalie Baillon, qui partage son voyage en bikepacking en Ecosse.


Nathalie nous raconte pourquoi elle a choisi l'Écosse comme destination puis aborde les aspects logistiques de son voyage en bikepacking, tels que l'hébergement, le ravitaillement et le transport des vélos, avant de partager le voyage en Ecosse en lui-même, ses découvertes et ses défis.


📖 Lire le récit complet de Nathalie:

https://www.lasportiveoutdoor.com/fr/inspiration/recits-aventures/bikepacking-ecosse/


🔗 𝐒𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞:

https://www.instagram.com/nathalie_baillon/


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Nathalie Baillon, ultra-cycliste, aventurière et aussi rédactrice sur la Sportive Outdoor. Aujourd'hui on va parler de son voyage en bikepacking en Écosse qu'elle a fait l'année dernière. On a eu quelques demandes à ce sujet, il y a déjà un article qui est en ligne, mais là on va essayer de traiter un peu tous les aspects, conseils de préparation, d'itinéraire, pour que ça vous aide à vous organiser si vous avez envie de faire de même ou juste que ça vous inspire. Bienvenue Nathalie, est-ce que tu veux bien te présenter

  • Speaker #1

    Merci, comme tu l'as dit, je suis cycliste à longue distance. Je suis vraiment passionnée de vélo et de voyage, donc je fais aussi beaucoup de voyages à vélo. Soit des courses en mode un peu performance, et puis d'autres fois, comme là l'Écosse, des voyages un peu plus tranquilles pour découvrir. Je suis basée en Isère depuis 5 ans maintenant. J'ai voulu me rapprocher des montagnes, c'est vraiment un milieu que j'affectionne. Et j'ai une formation d'ingénieur en développement logiciel à la base, mais depuis 3-4 ans, je me suis mise à mon compte pour vraiment vivre de ma passion. Et donc, je fais un petit peu du coaching pour les gens qui veulent se lancer dans la longue distance à vélo. J'accompagne des stages de cyclisme aussi. Je suis ambassadrice pour l'école du vélo à Grenoble. Voilà, vraiment dans le développement du vélo.

  • Speaker #0

    Plein d'activités autour du vélo. Et est-ce que tu peux nous dire comment ça t'est venu l'envie de faire du bikepacking en Écosse Comment est-ce que tu as choisi cette destination Alors moi,

  • Speaker #1

    ça faisait un moment que je voulais découvrir l'Écosse parce que j'avais vu des photos tout simplement sur les réseaux sociaux avec des paysages sauvages. Ça me faisait vraiment envie. Mais ce voyage-là, ça a été un peu organisé à la dernière minute sur un coup de tête parce qu'à la base, on devait partir en Italie avec mon copain qui, lui, préfère les pays chauds. Sauf qu'on a regardé la météo. Ils annonçaient beaucoup de pluie. C'était en Europe qu'il y avait vraiment beaucoup de pluie. Donc, il n'avait pas très envie d'aller en Italie sous la flotte. On a regardé un peu nos autres options. Et finalement, là où il y avait le moins de pluie, c'était en Écosse. Donc, il m'a proposé ça. Et puis après, c'était foutu pour lui. On était obligés d'y aller. Lui, c'était, je pense, plus pour le whisky. Mais voilà, on s'est dit, là, il y a l'air d'y avoir pas trop de pluie. Donc, c'est l'occasion d'y aller.

  • Speaker #0

    Je pense que la première fois que j'entends quelqu'un qui choisit d'aller en Écosse pour éviter la pluie en Italie, c'est quand même assez drôle. Et comment est-ce que tu as choisi le coin précis en Écosse où tu voulais aller Alors,

  • Speaker #1

    tout simplement, par rapport au transport, on a atterri à Edinburgh. Donc, on est parti directement de là-bas. On a essayé de rejoindre assez rapidement les montagnes. Ce qui nous intéressait, c'était surtout les parcs naturels. On est monté un petit peu nord-ouest, vers le parc de L'Orlomonde et Zetprosax. J'ai un peu de mal à prononcer. Ensuite, on a voulu aller vers les hybrides intérieurs. On a fait l'île de Mulle, l'île de Skye, et ensuite on est allé jusqu'à Inverness, où on a pu récupérer un train. Donc on a essayé de faire le maximum qu'on a pu dans le temps qu'on avait, mais tout en ayant le temps quand même de profiter, de s'arrêter. On aurait bien voulu faire aussi les hybrides extérieurs, mais bon, c'est un peu un manque de temps. Et puis voilà, c'était aussi, on a un petit peu modulé notre parcours selon les conditions météo. On n'avait pas vraiment un trajet fixe, mais on adaptait un petit peu selon nos envies, les conditions météo. Et on avait la chance d'avoir quelqu'un sur place qui... que j'avais contacté et qui nous aidait sur la réalisation du parcours. On avait pris les vélos de gravale et donc il nous a un peu aidé pour les itinéraires, ce qui était sympa ou pas. On s'est aussi aidé beaucoup de Komoot qui permet de voir les recommandations des autres utilisateurs. Donc on a fait un peu notre itinéraire en fonction de tout ça.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    vous êtes partis combien de temps déjà On était partis deux semaines, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #0

    Et au niveau de la logistique, en fait, tu as fait un mélange, c'est ça, entre préparation quand même de l'itinéraire dans les grandes lignes et ensuite adaptation sur place au quotidien. Et comment est-ce que tu as géré aussi les aspects, tu vois, hébergement, ravitaillement Alors,

  • Speaker #1

    oui, comme j'avais dit, comme on a un petit peu choisi ce voyage à la dernière minute, on n'avait pas hyper planifié, mais on avait quelques idées de ce qu'on voulait faire. Déjà, par exemple... Arthur voulait visiter une distillerie, celle de l'île de Skye, la Talisker. Mais on n'a pas eu de chance, c'était déjà tout booké parce qu'on n'avait pas réservé en avance. On ne savait pas trop quand est-ce qu'on allait arriver, etc. Mais bon, on a fait une autre plus tard. Mais du coup, pour les hébergements, nous, on était beaucoup en bivouac quand on avait l'attente. Donc, on a fait pas mal de camping sauvage. C'est autorisé quasiment partout dans le pays. Je crois qu'il y a quelques restrictions, notamment dans le parc de l'Orlo-Monde, à Nzetrosa. Mais sinon, globalement, c'est s'autoriser partout du moment qu'on respecte les lieux, qu'on laisse tout propre. Et comme il y a une grosse partie quand même de l'île qui est sauvage, c'est plutôt facile, on va dire, de trouver. De temps en temps, on a quand même fait un camping. On trouve aussi des campings normaux, je veux dire payants, où comme ça, on peut prendre la douche, etc. Et de temps en temps, on a aussi pris un hôtel. pareil, pour avoir un peu plus de confort, la douche, pouvoir bien nettoyer les affaires. Ça a vraiment fait un mix. Et pour les hôtels, on a choisi quand on passait dans des villes, même si on a l'impression de paysages sauvages, on n'est jamais quand même très loin de la civilisation, donc on peut facilement trouver des hôtels. Et pareil, pour la nourriture, vous pouvez se ravitailler régulièrement dans les villes. Ce n'est pas très difficile de trouver. Il y avait juste quelques fois, ça a été dans un parc national. un peu isolé, là, on privait en avance. On avait la popote avec nous. On avait une jetboil qui nous permettait de faire la cuisine. Mais non, et puis, de temps en temps, manger au restaurant, on en trouve aussi assez facilement. Il y a quand même des villes ou des villages assez régulièrement.

  • Speaker #0

    Ça paraît pas trop compliqué, du coup, au niveau logistique et organisé. Et je reviens juste, tu t'as dit que vous étiez arrivée à Edimbourg. Comment vous y êtes allée et comment vous avez transporté les vélos Est-ce que c'était facile, ça aussi

  • Speaker #1

    Alors, oui, du coup, nous, on avait pris l'avion et on avait des sacoches qui sont faites pour. Alors, moi, j'ai une sacoche Buds qui permet d'enlever juste la roue avant. Donc, c'est très pratique dans le sens où il n'y a pas besoin de démonter tout le vélo. Mais en revanche, c'est quand même très volumineux. J'ai quand même quelques soucis des fois avec des bus. Ils râlent un peu, enfin, des chauffeurs de bus qui râlent parce que c'est trop gros et plutôt en France. C'est vrai que quand il n'y a que le vélo, ça va, mais comme je mets aussi mes sacoches un petit peu dedans pour avoir une seule valise, et que la sacoche est assez molle, elle bouge un peu, donc ce n'est pas forcément l'idéal à transporter. Aftur, on a une un peu plus classique, une Evoque, où il faut un peu plus démonter le vélo, mais c'est vrai qu'elle est plus rigide, un peu plus facile à transporter. Mais par contre, dans l'avion, les deux passent sans souci, il faut juste prendre un supplément pour... Pour le vélo, en fonction des compagnies, ça doit être entre 50 et 80 euros en général en plus.

  • Speaker #0

    Et la sacoche, après, tu la transportes avec toi Je ne me rends pas compte, en fait, si c'est suffisamment souple et pas trop ligné pour réussir à la transporter ou tu la laisses quelque part Comment tu gères ça

  • Speaker #1

    Non, là, les sacoches, celles pour l'avion en général, elles ont quand même une structure un petit peu plus dure. Donc, ce n'est pas comme... Il y a des sacoches de... des épreuves qui sont vraiment facilement pliables, qu'on peut transporter en bikepacking avec soi. Là, ce n'est pas vraiment le cas. Donc, il y a toujours l'option, s'il n'y a pas d'option pour laisser les sacoches quelque part, de prendre un carton dans un magasin de vélo, de mettre le vélo dans le carton, de faire son vol comme ça, et ensuite jeter le carton à l'arrivée, puis en retrouver un autre pour repartir. Sinon, moi, j'essaie de trouver un petit peu soit quelqu'un qui peut me garder le carton, la sacoche. Donc là, j'avais la chance d'avoir un contact à Edinburgh, que je ne connaissais pas spécialement, mais via les réseaux sociaux, on se suivait sur les réseaux sociaux, on s'était déjà un petit peu parlé. Et du coup, je lui ai envoyé un message pour savoir si on pouvait laisser les sacoches. Il m'a dit ok, on a été invitées à partager un repas, à dormir, donc c'était sympa. Et sinon, ça m'est déjà arrivé sur Warm Shower aussi, des fois, je demande aux personnes, je vais arriver... Dans telle ville, par exemple, j'avais été en Grèce, j'avais demandé à Athènes si quelqu'un pouvait me garder ma sacoche. Et pendant deux semaines, puisque je partais, eux, ça ne les dérange pas forcément parce qu'ils laissent la sacoche dans le garage. Ça ne prend pas trop de place parce que tu peux quand même la replier un petit peu. Ça ne reste pas tout rigide, mais ça prend quand même de la place. Tu ne peux pas le prendre sur le vélo. Et donc, voilà, avec le réseau Warm Shower, des fois, j'ai réussi à avoir des personnes qui me gardaient ma sacoche. Et très sympa aussi, en général, pareil, elle t'invite pour un repas ou même t'héberge une nuit. C'est vraiment cool, il y a une belle communauté qui est prête à aider.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est sympa parce qu'à la base, c'est pratique, mais en fait, ça permet de faire des belles rencontres. C'est une super bonne idée.

  • Speaker #1

    Je voulais dire aussi pour ceux qui ne trouvent pas quelqu'un, je n'y ai pas pensé, mais il y a aussi des services payants. Des fois, dans les aéroports ou les gares, il y a aussi des lockers, des consignes. Des consignes qui sont payantes, mais ça permet de garder la sacoche le temps qu'il faut.

  • Speaker #0

    C'est bon à savoir. Et sur ton parcours, tu nous en as un peu parlé déjà. Quel site ou lieu un peu emblématique de l'Écosse tu as pu voir

  • Speaker #1

    Déjà, Edimbourg, je trouve que ça vaut vraiment le coup de visiter. C'est vraiment une belle ville avec des monuments historiques. Aussi, pour les fans d'Harry Potter, il y a pas mal de références. C'est vraiment une... très jolie ville avec beaucoup de monuments historiques, beaucoup d'histoires. Et ouais, aussi, il y a beaucoup de références à des films. Enfin, on se rend compte qu'il y a beaucoup de films qui ont été tournés en Écosse. Par exemple, j'ai été voir la station de train à Corot, qui est dans le film Trailspotting, un film que j'aimais bien quand j'étais adolescente. J'ai regardé plusieurs fois, et donc là, c'était assez sympa de découvrir les lieux. Et en plus, c'est vraiment au milieu de... de paysages sublimes. Il y a aussi le fameux train d'Harry Potter, le viaduc de Glenfinnan. Là, c'est aussi très impressionnant. On peut monter sur une colline, on a la vue sur un superbe lac, avec une haute tour, et puis le viaduc avec potentiellement le train à vapeur qui passe. Alors nous, on n'a pas eu la chance de voir le train, mais peut-être que du coup, on a eu la chance d'avoir moins de touristes aussi, à ce moment-là. Et sinon, il y a aussi beaucoup de châteaux, souvent des châteaux plus ou moins dans les lacs, au milieu des lacs. Donc voilà, on avait bivouaqué le soir au bord du château d'Elan Donan. Pareil, je ne sais pas trop si je le prononce bien, mais vraiment...

  • Speaker #0

    Les autres Français comprendront ta prononciation.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais voilà, un château qui est un petit peu construit dans un lac, enfin au milieu du lac. Enfin, peut-être pas vraiment au milieu, mais... Il y a quand même un petit pont pour y aller. Tu as l'impression que c'est au milieu du lac. C'est vraiment beau, vraiment sympa. Il y a beaucoup de monuments historiques comme ça sur la route qui sont vraiment sympas à voir. Il y a aussi quelque chose, plus un héritage industriel. On a été voir aussi des statues de têtes de chevaux, qui s'appellent les Kelpies, qui étaient assez importantes. qui était pour commémorer les activités écaisses, les héritages écains de l'Écosse, qui a beaucoup travaillé avec les chevaux.

  • Speaker #0

    Celles-là sont hyper impressionnantes, je les ai juste vues en photo, mais j'ai toujours eu envie de les voir en vrai. Est-ce que c'était facile d'intégrer toutes ces découvertes culturelles et du patrimoine En cours de route, est-ce que vous vous disiez le matin, vous regardiez l'itinéraire et vous vous disiez on va s'arrêter là Ou est-ce que c'était vraiment ultra spontané, on passe devant et finalement on s'arrête Il y avait un petit peu des deux.

  • Speaker #1

    Des fois on passait devant et on se disait tiens ça a l'air sympa et puis on s'arrêtait. Je pense Ausha d'Elan Donan. On s'est dit tiens peut-être ça peut être sympa d'aller y faire un tour. Donc on a laissé les vélos dans la cour là-bas. On n'avait pas de cadenas avec nous, mais en général, on a essayé de trouver un endroit un petit peu caché pour laisser les vélos. Et puis, on peut visiter soit caché, soit où on sait qu'il y a un petit peu surveillé. Donc là, ce n'était pas caché, mais c'était dans l'enceinte quand même un petit peu du château. Et on a pu faire le tour. Là, on a visité un peu le jardin. Après, il y avait beaucoup de choses qui étaient à l'extérieur. Il y avait d'autres châteaux, on ne pouvait pas forcément les visiter, mais on les voyait de l'extérieur. Il y avait après, comme je disais, la distillerie qu'on a visitée. Donc, pareil, on a laissé les vélos à l'extérieur. Bon, on n'a pas eu de problème. Et on a fait la visite, c'était très sympa. Donc, non, là-dessus... Il y a juste forcément pour Édimbourg, on a laissé les vélos en sécurité chez notre contact pour faire la visite de la ville. Mais sinon, comme c'est quand même des endroits plutôt isolés, on n'a pas eu de problème à ce niveau-là. On prend juste les choses un petit peu importantes, on ne va pas laisser un appareil photo. ce genre de choses sur le vélo. Mais non, il n'y a pas eu de problème là-dessus. On a pu faire des visites. C'est sûr qu'après, on ne va peut-être pas visiter pendant des jours, mais on a pu quand même faire quelques petites visites comme ça.

  • Speaker #0

    Pour y alterner, c'est quand même sympa. Et le contact avec les habitants sur place, comment ils sont d'expérience. Moi, quand j'étais allée en Écosse, ils étaient hyper sympas, mais je n'étais pas à vélo. Donc comment sont accueillis les cyclistes là-bas

  • Speaker #1

    On avait été plutôt bien accueillis, comme j'avais dit, à Édimbourg. Enfin, même très bien accueillis. Et après, on était quand même beaucoup dans des parcs nationaux. Donc là, à ce moment-là, on n'a pas forcément vu beaucoup de locaux. Mais sinon, l'île de Mûle, l'île de Skye. Alors l'île de Mûle, c'était plus sympa. En fait, on a eu plus d'interactions avec des automobilistes. Et on a eu... pas mal d'endroits où c'était sympa. Les gens nous laissent parce qu'il y a souvent des routes à une seule voie. Et la plupart des automobilistes nous laissaient quand même passer. Enfin, elles étaient courtois. Donc ça, c'était cool. Sauf sur l'île de Skye, on a eu un peu une moins bonne expérience. Mais là, le problème, c'est qu'il n'y a qu'une seule route, une grosse route. Et là, il y a beaucoup de circulation et il y a beaucoup de gens qui sont en train de se faire beaucoup de personnes qui ne laissent pas forcément des distances de sécurité. Donc là-dessus, on était un peu moins contents. C'est pour ça qu'on a assez vite écourté notre séjour à Sky, aussi parce qu'il y avait des conditions météo pas super sur l'île. Mais sinon, non, les rencontres étaient plutôt sympas. Après, je dirais que ça reste très européen. Voilà. Il n'y a pas eu de dépaysement culturel comme dans d'autres pays où j'ai pu voyager. Mais en général, oui, les rencontres qu'on fait sont toujours bonnes en voyage.

  • Speaker #0

    C'est intéressant à savoir aussi l'expérience sur la route. C'est vrai que je me souviens que même en voiture, c'est étroit. Donc, c'est sûr que si vous voyez voir croisement voiture-vélo, il vaut mieux un peu de courtoisie des deux côtés. Et en parlant du type de vélo, Tu as dit que vous étiez en gravel, vous avez mixé chemin type gravel et route, du coup,

  • Speaker #1

    c'est ça Oui, c'est ça. On voulait pouvoir vraiment aller dans des lieux plus isolés. Et je pense que c'était une bonne chose parce que, comme on disait, les routes sont quand même assez étroites. Donc, ça permet justement de sortir un peu du trafic. Il y a des routes, des chemins gravel, des sentiers qui sont vraiment bien. On a eu quelques endroits où... certains diraient que c'est plus VTT. On a fait quelques sentiers où effectivement, c'est un peu plus rocailleux, etc. C'est plus des sentiers pédestres où les vélos sont quand même autorisés. Mais ça dépend peut-être un peu des dates pour certains. Il y a un sentier qu'on a fait où il y avait quand même beaucoup de piétons. Donc là, peut-être qu'en été, quand il y a trop de monde, c'est peut-être pas autorisé pour les vélos. Mais en tout cas, là, on avait fait ça. et voilà, je n'avais pas trouvé ça gênant. Il y a peut-être quelques mètres parfois où il faut un petit peu pousser le vélo, mais j'ai l'habitude de faire du gravel alpin, donc ça ne m'a pas dérangée. Arthur, il a un peu moins aimé ces passages-là, mais avec des gros pneus, s'il y a possibilité de mettre des gros pneus sur le gravel, ça passe bien et puis ça permet vraiment d'aller dans des beaux paysages, des endroits plus sauvages. et d'aller quand même vite sur la route, de couvrir de la distance. C'est pour ça qu'on a préféré prendre les gravels, ça permet vraiment de mixer. Tu as des chemins gravel qui vont vraiment bien, qui vont vite, qui sont super beaux. Tu arrives quand même à passer sur les sentiers un peu plus techniques et ça te permet d'aller vraiment explorer des chemins que tu ne pourrais pas sinon. Et puis après, sur la route, tu peux aller plus vite qu'avec un VTT. Pour moi, c'est vraiment le vélo de voyage idéal.

  • Speaker #0

    Effectivement, ça donne bien envie d'aller dans des endroits qui sont un peu moins fréquentés. Bon, à condition de pousser son vélo de temps en temps. Au niveau de l'équipement, est-ce que tu peux nous dire ce que tu emmènes sur un voyage comme ça Est-ce qu'il y a aussi un peu des indispensables Donc tu disais, si on veut passer sur ce type de chemin, prévoir en tout cas des pneus qui soient quand même assez gros. Mais sinon, au niveau de ton équipement bivouac et autres, qu'est-ce que tu as remporté

  • Speaker #1

    Alors nous, on a pris l'attente parce que, comme je disais, on a beaucoup campé. Et je pense que c'est assez indispensable dans un pays qui est quand même réputé pour avoir pas mal de pluie. Parce que même si nous, sur les deux semaines, je crois qu'on a eu peut-être deux jours de pluie. Quand il a plu, par contre, il a beaucoup plu. Donc, c'est toujours bien d'être au sec quand même. Même si, quand il a vraiment plu, on a été à l'hôtel. C'est aussi une option. Mais en fonction d'où on se trouve, ce n'est pas toujours possible. Il y a un endroit où on a voulu prendre un hôtel. Il y avait les championnats du monde de DH. Et finalement, tout était plein. Donc, il faut quand même prévoir. Forcément, un sac de couchage quand même assez chaud. Matelas, parce qu'on y était en mai. Les températures peuvent être encore un petit peu fraîches, mais ça allait quand même. L'avantage, c'est qu'il n'y avait pas encore de moustiques. Par contre, il y avait énormément de tiques, ça c'est une chose à savoir. Il faut faire attention à ça quand on campe là-bas, il y a beaucoup de tiques, donc prendre un tiers tique. Mais du coup, on parlait de quoi Ah oui, l'équipement. L'équipement, je ne sais pas. Donc voilà tout ce qu'il faut pour dormir. Moi, je privilégie plutôt la tente pour un peu plus de confort. Après, la popote, c'est bien aussi. Si on veut camper dans des endroits un peu sauvages, ça permet de cuisiner n'importe où. Donc ça, c'est cool aussi à avoir. Prévoir un peu d'équipement de pluie. Moi, j'avais quand même la grosse veste de pluie au cas où. Donc une veste bien étanche. La doudoune pour les moments où il fait froid. froid, quand on veut s'arrêter aussi le soir pour camper. Mais sinon, c'est des choses que je prends de toute façon avec moi sur tous les voyages. Peut-être un filtre à eau, ça peut être bien, parce que là-bas, il y a quand même beaucoup de pâturage, beaucoup d'animaux, de bétail, des moutons, etc. Donc si on veut boire dans les rivières ou quoi, c'est bien de pouvoir filtrer l'eau. Mais après, c'est pareil, on n'a pas eu de problème à trouver de l'eau un peu partout, à remplir les bidons. sans forcément avoir besoin de prendre l'eau dans les rivières. Mais bon, ça peut être bien des fois pour cuisiner, avoir un peu plus d'eau, etc. Voilà, je pense que c'est ça près tout. Un appareil photo pour photographier les beaux paysages.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les paysages avaient l'air magnifiques. Je vous invite à aller lire l'article avec les photos de Nathalie parce que ça donne presque envie. Et alors, qu'est-ce que tu as préféré au final lors de ce voyage

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup aimé l'île de Mulle. En tout cas, en tout cas, on ne sent plus molle, il y a de molle. Parce qu'il y a vraiment à la fois les paysages côtiers avec des falaises escarpées et puis les petites collines, les lacs. Vraiment, j'ai trouvé que les paysages étaient quand même assez souvent similaires. Donc, il n'y avait pas forcément besoin de visiter, disons, une grosse partie de l'Écosse pour être dans l'ambiance. Contrairement, alors peut-être c'est juste une idée que j'ai, mais sur les parties que j'ai faites, mais j'ai quand même fait une bonne partie. Et contrairement à la France où il y a énormément de différences sur n'importe quelle région, là j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de régions finalement qui se ressemblaient. C'est beaucoup des petites collines avec des lacs, donc c'est très joli. Mais il y a peut-être moins de diversité qu'en France par exemple. Mais du coup, j'ai beaucoup aimé ces paysages. C'était vraiment sympa. Ça a l'air bénéficieux. Et après, tout ce qui était autour de Coroure, c'était sympa aussi.

  • Speaker #0

    Et au niveau conditions météo, en fait, tu dis que vous avez eu juste deux jours de pluie, c'est ça Mais par contre, c'était de la pluie très intense.

  • Speaker #1

    Oui, c'était sur l'île de Skye. Du coup, on a eu pas mal de pluie. Donc, comme je disais, on essayait quand même un petit peu de faire notre itinéraire pour éviter au maximum la pluie. Mais dans tous les cas, on n'a pas eu trop de soucis de pluie, sauf sur l'île de Skye où on savait qu'il allait pleuvoir. Mais comme Arthur voulait visiter la distillerie Talisker, on y allait quand même. Et effectivement, là, on a eu quand même beaucoup, beaucoup de pluie. Et en plus, il y avait un espèce de brouillard, donc on ne profitait même pas des paysages. Il y avait beaucoup de circulation. Vraiment, ce n'est pas l'île qu'on a préférée à vélo. Je pense que le Nord peut être sympa, mais Arthur était un peu saoulé, donc finalement, on est reparti quasi directement. Et voilà, en plus, la distillerie, on n'a pas pu la visiter non plus. Mais oui, après, je pense que ça dépend vraiment. Il faut être modulable et peut-être pas partir sur un itinéraire trop défini et comme nous, pouvoir un petit peu... modifier son itinéraire selon les conditions météo, je pense que c'est l'idéal.

  • Speaker #0

    Ça paraît judicieux, en tout cas. Est-ce que tu aurais une anecdote un peu marrante ou marquante à partager à propos de ce périple en Écosse Ce qui était marrant,

  • Speaker #1

    c'était... Enfin, entre guillemets, c'était les tics qu'on retrouvait à des endroits un peu improbables, à des endroits où on ne s'imaginait pas forcément. Je pense en particulier à Arthur, qui en avait, par exemple, une en boucle d'oreille, qui s'était accrochée à son oreille. Des endroits aussi où je ne citerai peut-être pas. Le soir, c'était un petit peu la recherche de tiques sur tous les corps. Il y en avait vraiment des endroits improbables.

  • Speaker #0

    Ça, il faut vraiment retenir pour celles qui veulent se lancer. Tire-tique obligatoire. Je ne sais pas si les tiques là-bas sont beaucoup contaminées par des maladies type Lyme.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'il y a effectivement Lyme qui est présent là-bas. Donc c'est pour ça, vraiment, nous, inspection tous les soirs obligatoire pour éviter. Arthur, en plus, avait déjà eu cette maladie et c'est pas très drôle, quoi. Donc, non, il faut faire attention à ça. Après, il y en a peut-être moins. Parce qu'il y a les midis aussi. Nous, on avait la chance de... pas trop en avoir à cette période de l'année. Donc ça, c'est des... Un mélange entre une mouche et un moustique, ça pique. Ça fait un peu des démangeaisons, mais je crois pas que ça donne de maladie. Le problème, c'est que dès que le soir, on s'arrête, on est envahis de midis. Donc voilà, il faut choisir entre les tiques et les midis. C'est les petites bébêtes là-bas qu'ils ont qui sont pas hyper sympas.

  • Speaker #0

    C'est quand même à prendre en compte aussi. Si on déteste vraiment ça et que c'est bloquant, c'est peut-être pas la meilleure destination à voir.

  • Speaker #1

    Sinon, tout le temps à l'hôtel, et là, on évite les tics, on évite éventuellement les midis qui sont plus présents le soir et le matin. Ça peut être une option aussi.

  • Speaker #0

    Effectivement, on peut toujours adapter. Est-ce que pour finir, t'aurais un dernier petit conseil pour la route à partager pour des auditrices qui voudraient se lancer aussi dans un petit voyage en bikepacking en Écosse

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il faut y aller parce que c'est vraiment une destination sympa. Comme je disais, on peut vraiment se sentir isolé et découvrir des paysages sauvages, mais sans non plus être trop loin de la civilisation et on retrouve toujours une ville ou un village à proximité. Je pense que c'est un endroit idéal pour se lancer. ça permet d'être à la fois en autonomie de se tester, d'oser camper parce que comme je disais c'est autorisé un petit peu partout donc ça permet aussi de camper sans être inquiété et en même temps comme je disais on peut facilement retrouver la civilisation au cas de pépins ou quoi que ce soit et les écossais sont très sympas prêts à aider donc pour moi ça peut être une bonne destination pour se lancer

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Pour celles qui sont intéressées, on peut retrouver l'article complet, vraiment complet ton article, avec plein de belles photos, le détail de l'itinéraire. Il y aura tout pour celles qui ont envie de se lancer. Merci Nathalie pour le partage et puis à bientôt pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt

Chapters

  • Introduction et présentation de Nathalie Bayon

    00:15

  • Choix de l'Écosse comme destination de bikepacking

    00:33

  • Préparation de l'itinéraire et logistique

    01:01

  • Expériences et découvertes en Écosse

    01:31

  • Interactions avec les habitants et accueil des cyclistes

    02:41

  • Équipement et conseils pour le bikepacking

    04:23

  • Retour sur les paysages et les moments forts du voyage

    06:11

  • Conseils finaux et encouragements pour les auditrices

    08:11

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Description

Dans cet épisode de "La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin", Laurène Philippot reçoit l'ultra-cycliste et aventurière Nathalie Baillon, qui partage son voyage en bikepacking en Ecosse.


Nathalie nous raconte pourquoi elle a choisi l'Écosse comme destination puis aborde les aspects logistiques de son voyage en bikepacking, tels que l'hébergement, le ravitaillement et le transport des vélos, avant de partager le voyage en Ecosse en lui-même, ses découvertes et ses défis.


📖 Lire le récit complet de Nathalie:

https://www.lasportiveoutdoor.com/fr/inspiration/recits-aventures/bikepacking-ecosse/


🔗 𝐒𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞:

https://www.instagram.com/nathalie_baillon/


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Nathalie Baillon, ultra-cycliste, aventurière et aussi rédactrice sur la Sportive Outdoor. Aujourd'hui on va parler de son voyage en bikepacking en Écosse qu'elle a fait l'année dernière. On a eu quelques demandes à ce sujet, il y a déjà un article qui est en ligne, mais là on va essayer de traiter un peu tous les aspects, conseils de préparation, d'itinéraire, pour que ça vous aide à vous organiser si vous avez envie de faire de même ou juste que ça vous inspire. Bienvenue Nathalie, est-ce que tu veux bien te présenter

  • Speaker #1

    Merci, comme tu l'as dit, je suis cycliste à longue distance. Je suis vraiment passionnée de vélo et de voyage, donc je fais aussi beaucoup de voyages à vélo. Soit des courses en mode un peu performance, et puis d'autres fois, comme là l'Écosse, des voyages un peu plus tranquilles pour découvrir. Je suis basée en Isère depuis 5 ans maintenant. J'ai voulu me rapprocher des montagnes, c'est vraiment un milieu que j'affectionne. Et j'ai une formation d'ingénieur en développement logiciel à la base, mais depuis 3-4 ans, je me suis mise à mon compte pour vraiment vivre de ma passion. Et donc, je fais un petit peu du coaching pour les gens qui veulent se lancer dans la longue distance à vélo. J'accompagne des stages de cyclisme aussi. Je suis ambassadrice pour l'école du vélo à Grenoble. Voilà, vraiment dans le développement du vélo.

  • Speaker #0

    Plein d'activités autour du vélo. Et est-ce que tu peux nous dire comment ça t'est venu l'envie de faire du bikepacking en Écosse Comment est-ce que tu as choisi cette destination Alors moi,

  • Speaker #1

    ça faisait un moment que je voulais découvrir l'Écosse parce que j'avais vu des photos tout simplement sur les réseaux sociaux avec des paysages sauvages. Ça me faisait vraiment envie. Mais ce voyage-là, ça a été un peu organisé à la dernière minute sur un coup de tête parce qu'à la base, on devait partir en Italie avec mon copain qui, lui, préfère les pays chauds. Sauf qu'on a regardé la météo. Ils annonçaient beaucoup de pluie. C'était en Europe qu'il y avait vraiment beaucoup de pluie. Donc, il n'avait pas très envie d'aller en Italie sous la flotte. On a regardé un peu nos autres options. Et finalement, là où il y avait le moins de pluie, c'était en Écosse. Donc, il m'a proposé ça. Et puis après, c'était foutu pour lui. On était obligés d'y aller. Lui, c'était, je pense, plus pour le whisky. Mais voilà, on s'est dit, là, il y a l'air d'y avoir pas trop de pluie. Donc, c'est l'occasion d'y aller.

  • Speaker #0

    Je pense que la première fois que j'entends quelqu'un qui choisit d'aller en Écosse pour éviter la pluie en Italie, c'est quand même assez drôle. Et comment est-ce que tu as choisi le coin précis en Écosse où tu voulais aller Alors,

  • Speaker #1

    tout simplement, par rapport au transport, on a atterri à Edinburgh. Donc, on est parti directement de là-bas. On a essayé de rejoindre assez rapidement les montagnes. Ce qui nous intéressait, c'était surtout les parcs naturels. On est monté un petit peu nord-ouest, vers le parc de L'Orlomonde et Zetprosax. J'ai un peu de mal à prononcer. Ensuite, on a voulu aller vers les hybrides intérieurs. On a fait l'île de Mulle, l'île de Skye, et ensuite on est allé jusqu'à Inverness, où on a pu récupérer un train. Donc on a essayé de faire le maximum qu'on a pu dans le temps qu'on avait, mais tout en ayant le temps quand même de profiter, de s'arrêter. On aurait bien voulu faire aussi les hybrides extérieurs, mais bon, c'est un peu un manque de temps. Et puis voilà, c'était aussi, on a un petit peu modulé notre parcours selon les conditions météo. On n'avait pas vraiment un trajet fixe, mais on adaptait un petit peu selon nos envies, les conditions météo. Et on avait la chance d'avoir quelqu'un sur place qui... que j'avais contacté et qui nous aidait sur la réalisation du parcours. On avait pris les vélos de gravale et donc il nous a un peu aidé pour les itinéraires, ce qui était sympa ou pas. On s'est aussi aidé beaucoup de Komoot qui permet de voir les recommandations des autres utilisateurs. Donc on a fait un peu notre itinéraire en fonction de tout ça.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    vous êtes partis combien de temps déjà On était partis deux semaines, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #0

    Et au niveau de la logistique, en fait, tu as fait un mélange, c'est ça, entre préparation quand même de l'itinéraire dans les grandes lignes et ensuite adaptation sur place au quotidien. Et comment est-ce que tu as géré aussi les aspects, tu vois, hébergement, ravitaillement Alors,

  • Speaker #1

    oui, comme j'avais dit, comme on a un petit peu choisi ce voyage à la dernière minute, on n'avait pas hyper planifié, mais on avait quelques idées de ce qu'on voulait faire. Déjà, par exemple... Arthur voulait visiter une distillerie, celle de l'île de Skye, la Talisker. Mais on n'a pas eu de chance, c'était déjà tout booké parce qu'on n'avait pas réservé en avance. On ne savait pas trop quand est-ce qu'on allait arriver, etc. Mais bon, on a fait une autre plus tard. Mais du coup, pour les hébergements, nous, on était beaucoup en bivouac quand on avait l'attente. Donc, on a fait pas mal de camping sauvage. C'est autorisé quasiment partout dans le pays. Je crois qu'il y a quelques restrictions, notamment dans le parc de l'Orlo-Monde, à Nzetrosa. Mais sinon, globalement, c'est s'autoriser partout du moment qu'on respecte les lieux, qu'on laisse tout propre. Et comme il y a une grosse partie quand même de l'île qui est sauvage, c'est plutôt facile, on va dire, de trouver. De temps en temps, on a quand même fait un camping. On trouve aussi des campings normaux, je veux dire payants, où comme ça, on peut prendre la douche, etc. Et de temps en temps, on a aussi pris un hôtel. pareil, pour avoir un peu plus de confort, la douche, pouvoir bien nettoyer les affaires. Ça a vraiment fait un mix. Et pour les hôtels, on a choisi quand on passait dans des villes, même si on a l'impression de paysages sauvages, on n'est jamais quand même très loin de la civilisation, donc on peut facilement trouver des hôtels. Et pareil, pour la nourriture, vous pouvez se ravitailler régulièrement dans les villes. Ce n'est pas très difficile de trouver. Il y avait juste quelques fois, ça a été dans un parc national. un peu isolé, là, on privait en avance. On avait la popote avec nous. On avait une jetboil qui nous permettait de faire la cuisine. Mais non, et puis, de temps en temps, manger au restaurant, on en trouve aussi assez facilement. Il y a quand même des villes ou des villages assez régulièrement.

  • Speaker #0

    Ça paraît pas trop compliqué, du coup, au niveau logistique et organisé. Et je reviens juste, tu t'as dit que vous étiez arrivée à Edimbourg. Comment vous y êtes allée et comment vous avez transporté les vélos Est-ce que c'était facile, ça aussi

  • Speaker #1

    Alors, oui, du coup, nous, on avait pris l'avion et on avait des sacoches qui sont faites pour. Alors, moi, j'ai une sacoche Buds qui permet d'enlever juste la roue avant. Donc, c'est très pratique dans le sens où il n'y a pas besoin de démonter tout le vélo. Mais en revanche, c'est quand même très volumineux. J'ai quand même quelques soucis des fois avec des bus. Ils râlent un peu, enfin, des chauffeurs de bus qui râlent parce que c'est trop gros et plutôt en France. C'est vrai que quand il n'y a que le vélo, ça va, mais comme je mets aussi mes sacoches un petit peu dedans pour avoir une seule valise, et que la sacoche est assez molle, elle bouge un peu, donc ce n'est pas forcément l'idéal à transporter. Aftur, on a une un peu plus classique, une Evoque, où il faut un peu plus démonter le vélo, mais c'est vrai qu'elle est plus rigide, un peu plus facile à transporter. Mais par contre, dans l'avion, les deux passent sans souci, il faut juste prendre un supplément pour... Pour le vélo, en fonction des compagnies, ça doit être entre 50 et 80 euros en général en plus.

  • Speaker #0

    Et la sacoche, après, tu la transportes avec toi Je ne me rends pas compte, en fait, si c'est suffisamment souple et pas trop ligné pour réussir à la transporter ou tu la laisses quelque part Comment tu gères ça

  • Speaker #1

    Non, là, les sacoches, celles pour l'avion en général, elles ont quand même une structure un petit peu plus dure. Donc, ce n'est pas comme... Il y a des sacoches de... des épreuves qui sont vraiment facilement pliables, qu'on peut transporter en bikepacking avec soi. Là, ce n'est pas vraiment le cas. Donc, il y a toujours l'option, s'il n'y a pas d'option pour laisser les sacoches quelque part, de prendre un carton dans un magasin de vélo, de mettre le vélo dans le carton, de faire son vol comme ça, et ensuite jeter le carton à l'arrivée, puis en retrouver un autre pour repartir. Sinon, moi, j'essaie de trouver un petit peu soit quelqu'un qui peut me garder le carton, la sacoche. Donc là, j'avais la chance d'avoir un contact à Edinburgh, que je ne connaissais pas spécialement, mais via les réseaux sociaux, on se suivait sur les réseaux sociaux, on s'était déjà un petit peu parlé. Et du coup, je lui ai envoyé un message pour savoir si on pouvait laisser les sacoches. Il m'a dit ok, on a été invitées à partager un repas, à dormir, donc c'était sympa. Et sinon, ça m'est déjà arrivé sur Warm Shower aussi, des fois, je demande aux personnes, je vais arriver... Dans telle ville, par exemple, j'avais été en Grèce, j'avais demandé à Athènes si quelqu'un pouvait me garder ma sacoche. Et pendant deux semaines, puisque je partais, eux, ça ne les dérange pas forcément parce qu'ils laissent la sacoche dans le garage. Ça ne prend pas trop de place parce que tu peux quand même la replier un petit peu. Ça ne reste pas tout rigide, mais ça prend quand même de la place. Tu ne peux pas le prendre sur le vélo. Et donc, voilà, avec le réseau Warm Shower, des fois, j'ai réussi à avoir des personnes qui me gardaient ma sacoche. Et très sympa aussi, en général, pareil, elle t'invite pour un repas ou même t'héberge une nuit. C'est vraiment cool, il y a une belle communauté qui est prête à aider.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est sympa parce qu'à la base, c'est pratique, mais en fait, ça permet de faire des belles rencontres. C'est une super bonne idée.

  • Speaker #1

    Je voulais dire aussi pour ceux qui ne trouvent pas quelqu'un, je n'y ai pas pensé, mais il y a aussi des services payants. Des fois, dans les aéroports ou les gares, il y a aussi des lockers, des consignes. Des consignes qui sont payantes, mais ça permet de garder la sacoche le temps qu'il faut.

  • Speaker #0

    C'est bon à savoir. Et sur ton parcours, tu nous en as un peu parlé déjà. Quel site ou lieu un peu emblématique de l'Écosse tu as pu voir

  • Speaker #1

    Déjà, Edimbourg, je trouve que ça vaut vraiment le coup de visiter. C'est vraiment une belle ville avec des monuments historiques. Aussi, pour les fans d'Harry Potter, il y a pas mal de références. C'est vraiment une... très jolie ville avec beaucoup de monuments historiques, beaucoup d'histoires. Et ouais, aussi, il y a beaucoup de références à des films. Enfin, on se rend compte qu'il y a beaucoup de films qui ont été tournés en Écosse. Par exemple, j'ai été voir la station de train à Corot, qui est dans le film Trailspotting, un film que j'aimais bien quand j'étais adolescente. J'ai regardé plusieurs fois, et donc là, c'était assez sympa de découvrir les lieux. Et en plus, c'est vraiment au milieu de... de paysages sublimes. Il y a aussi le fameux train d'Harry Potter, le viaduc de Glenfinnan. Là, c'est aussi très impressionnant. On peut monter sur une colline, on a la vue sur un superbe lac, avec une haute tour, et puis le viaduc avec potentiellement le train à vapeur qui passe. Alors nous, on n'a pas eu la chance de voir le train, mais peut-être que du coup, on a eu la chance d'avoir moins de touristes aussi, à ce moment-là. Et sinon, il y a aussi beaucoup de châteaux, souvent des châteaux plus ou moins dans les lacs, au milieu des lacs. Donc voilà, on avait bivouaqué le soir au bord du château d'Elan Donan. Pareil, je ne sais pas trop si je le prononce bien, mais vraiment...

  • Speaker #0

    Les autres Français comprendront ta prononciation.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais voilà, un château qui est un petit peu construit dans un lac, enfin au milieu du lac. Enfin, peut-être pas vraiment au milieu, mais... Il y a quand même un petit pont pour y aller. Tu as l'impression que c'est au milieu du lac. C'est vraiment beau, vraiment sympa. Il y a beaucoup de monuments historiques comme ça sur la route qui sont vraiment sympas à voir. Il y a aussi quelque chose, plus un héritage industriel. On a été voir aussi des statues de têtes de chevaux, qui s'appellent les Kelpies, qui étaient assez importantes. qui était pour commémorer les activités écaisses, les héritages écains de l'Écosse, qui a beaucoup travaillé avec les chevaux.

  • Speaker #0

    Celles-là sont hyper impressionnantes, je les ai juste vues en photo, mais j'ai toujours eu envie de les voir en vrai. Est-ce que c'était facile d'intégrer toutes ces découvertes culturelles et du patrimoine En cours de route, est-ce que vous vous disiez le matin, vous regardiez l'itinéraire et vous vous disiez on va s'arrêter là Ou est-ce que c'était vraiment ultra spontané, on passe devant et finalement on s'arrête Il y avait un petit peu des deux.

  • Speaker #1

    Des fois on passait devant et on se disait tiens ça a l'air sympa et puis on s'arrêtait. Je pense Ausha d'Elan Donan. On s'est dit tiens peut-être ça peut être sympa d'aller y faire un tour. Donc on a laissé les vélos dans la cour là-bas. On n'avait pas de cadenas avec nous, mais en général, on a essayé de trouver un endroit un petit peu caché pour laisser les vélos. Et puis, on peut visiter soit caché, soit où on sait qu'il y a un petit peu surveillé. Donc là, ce n'était pas caché, mais c'était dans l'enceinte quand même un petit peu du château. Et on a pu faire le tour. Là, on a visité un peu le jardin. Après, il y avait beaucoup de choses qui étaient à l'extérieur. Il y avait d'autres châteaux, on ne pouvait pas forcément les visiter, mais on les voyait de l'extérieur. Il y avait après, comme je disais, la distillerie qu'on a visitée. Donc, pareil, on a laissé les vélos à l'extérieur. Bon, on n'a pas eu de problème. Et on a fait la visite, c'était très sympa. Donc, non, là-dessus... Il y a juste forcément pour Édimbourg, on a laissé les vélos en sécurité chez notre contact pour faire la visite de la ville. Mais sinon, comme c'est quand même des endroits plutôt isolés, on n'a pas eu de problème à ce niveau-là. On prend juste les choses un petit peu importantes, on ne va pas laisser un appareil photo. ce genre de choses sur le vélo. Mais non, il n'y a pas eu de problème là-dessus. On a pu faire des visites. C'est sûr qu'après, on ne va peut-être pas visiter pendant des jours, mais on a pu quand même faire quelques petites visites comme ça.

  • Speaker #0

    Pour y alterner, c'est quand même sympa. Et le contact avec les habitants sur place, comment ils sont d'expérience. Moi, quand j'étais allée en Écosse, ils étaient hyper sympas, mais je n'étais pas à vélo. Donc comment sont accueillis les cyclistes là-bas

  • Speaker #1

    On avait été plutôt bien accueillis, comme j'avais dit, à Édimbourg. Enfin, même très bien accueillis. Et après, on était quand même beaucoup dans des parcs nationaux. Donc là, à ce moment-là, on n'a pas forcément vu beaucoup de locaux. Mais sinon, l'île de Mûle, l'île de Skye. Alors l'île de Mûle, c'était plus sympa. En fait, on a eu plus d'interactions avec des automobilistes. Et on a eu... pas mal d'endroits où c'était sympa. Les gens nous laissent parce qu'il y a souvent des routes à une seule voie. Et la plupart des automobilistes nous laissaient quand même passer. Enfin, elles étaient courtois. Donc ça, c'était cool. Sauf sur l'île de Skye, on a eu un peu une moins bonne expérience. Mais là, le problème, c'est qu'il n'y a qu'une seule route, une grosse route. Et là, il y a beaucoup de circulation et il y a beaucoup de gens qui sont en train de se faire beaucoup de personnes qui ne laissent pas forcément des distances de sécurité. Donc là-dessus, on était un peu moins contents. C'est pour ça qu'on a assez vite écourté notre séjour à Sky, aussi parce qu'il y avait des conditions météo pas super sur l'île. Mais sinon, non, les rencontres étaient plutôt sympas. Après, je dirais que ça reste très européen. Voilà. Il n'y a pas eu de dépaysement culturel comme dans d'autres pays où j'ai pu voyager. Mais en général, oui, les rencontres qu'on fait sont toujours bonnes en voyage.

  • Speaker #0

    C'est intéressant à savoir aussi l'expérience sur la route. C'est vrai que je me souviens que même en voiture, c'est étroit. Donc, c'est sûr que si vous voyez voir croisement voiture-vélo, il vaut mieux un peu de courtoisie des deux côtés. Et en parlant du type de vélo, Tu as dit que vous étiez en gravel, vous avez mixé chemin type gravel et route, du coup,

  • Speaker #1

    c'est ça Oui, c'est ça. On voulait pouvoir vraiment aller dans des lieux plus isolés. Et je pense que c'était une bonne chose parce que, comme on disait, les routes sont quand même assez étroites. Donc, ça permet justement de sortir un peu du trafic. Il y a des routes, des chemins gravel, des sentiers qui sont vraiment bien. On a eu quelques endroits où... certains diraient que c'est plus VTT. On a fait quelques sentiers où effectivement, c'est un peu plus rocailleux, etc. C'est plus des sentiers pédestres où les vélos sont quand même autorisés. Mais ça dépend peut-être un peu des dates pour certains. Il y a un sentier qu'on a fait où il y avait quand même beaucoup de piétons. Donc là, peut-être qu'en été, quand il y a trop de monde, c'est peut-être pas autorisé pour les vélos. Mais en tout cas, là, on avait fait ça. et voilà, je n'avais pas trouvé ça gênant. Il y a peut-être quelques mètres parfois où il faut un petit peu pousser le vélo, mais j'ai l'habitude de faire du gravel alpin, donc ça ne m'a pas dérangée. Arthur, il a un peu moins aimé ces passages-là, mais avec des gros pneus, s'il y a possibilité de mettre des gros pneus sur le gravel, ça passe bien et puis ça permet vraiment d'aller dans des beaux paysages, des endroits plus sauvages. et d'aller quand même vite sur la route, de couvrir de la distance. C'est pour ça qu'on a préféré prendre les gravels, ça permet vraiment de mixer. Tu as des chemins gravel qui vont vraiment bien, qui vont vite, qui sont super beaux. Tu arrives quand même à passer sur les sentiers un peu plus techniques et ça te permet d'aller vraiment explorer des chemins que tu ne pourrais pas sinon. Et puis après, sur la route, tu peux aller plus vite qu'avec un VTT. Pour moi, c'est vraiment le vélo de voyage idéal.

  • Speaker #0

    Effectivement, ça donne bien envie d'aller dans des endroits qui sont un peu moins fréquentés. Bon, à condition de pousser son vélo de temps en temps. Au niveau de l'équipement, est-ce que tu peux nous dire ce que tu emmènes sur un voyage comme ça Est-ce qu'il y a aussi un peu des indispensables Donc tu disais, si on veut passer sur ce type de chemin, prévoir en tout cas des pneus qui soient quand même assez gros. Mais sinon, au niveau de ton équipement bivouac et autres, qu'est-ce que tu as remporté

  • Speaker #1

    Alors nous, on a pris l'attente parce que, comme je disais, on a beaucoup campé. Et je pense que c'est assez indispensable dans un pays qui est quand même réputé pour avoir pas mal de pluie. Parce que même si nous, sur les deux semaines, je crois qu'on a eu peut-être deux jours de pluie. Quand il a plu, par contre, il a beaucoup plu. Donc, c'est toujours bien d'être au sec quand même. Même si, quand il a vraiment plu, on a été à l'hôtel. C'est aussi une option. Mais en fonction d'où on se trouve, ce n'est pas toujours possible. Il y a un endroit où on a voulu prendre un hôtel. Il y avait les championnats du monde de DH. Et finalement, tout était plein. Donc, il faut quand même prévoir. Forcément, un sac de couchage quand même assez chaud. Matelas, parce qu'on y était en mai. Les températures peuvent être encore un petit peu fraîches, mais ça allait quand même. L'avantage, c'est qu'il n'y avait pas encore de moustiques. Par contre, il y avait énormément de tiques, ça c'est une chose à savoir. Il faut faire attention à ça quand on campe là-bas, il y a beaucoup de tiques, donc prendre un tiers tique. Mais du coup, on parlait de quoi Ah oui, l'équipement. L'équipement, je ne sais pas. Donc voilà tout ce qu'il faut pour dormir. Moi, je privilégie plutôt la tente pour un peu plus de confort. Après, la popote, c'est bien aussi. Si on veut camper dans des endroits un peu sauvages, ça permet de cuisiner n'importe où. Donc ça, c'est cool aussi à avoir. Prévoir un peu d'équipement de pluie. Moi, j'avais quand même la grosse veste de pluie au cas où. Donc une veste bien étanche. La doudoune pour les moments où il fait froid. froid, quand on veut s'arrêter aussi le soir pour camper. Mais sinon, c'est des choses que je prends de toute façon avec moi sur tous les voyages. Peut-être un filtre à eau, ça peut être bien, parce que là-bas, il y a quand même beaucoup de pâturage, beaucoup d'animaux, de bétail, des moutons, etc. Donc si on veut boire dans les rivières ou quoi, c'est bien de pouvoir filtrer l'eau. Mais après, c'est pareil, on n'a pas eu de problème à trouver de l'eau un peu partout, à remplir les bidons. sans forcément avoir besoin de prendre l'eau dans les rivières. Mais bon, ça peut être bien des fois pour cuisiner, avoir un peu plus d'eau, etc. Voilà, je pense que c'est ça près tout. Un appareil photo pour photographier les beaux paysages.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les paysages avaient l'air magnifiques. Je vous invite à aller lire l'article avec les photos de Nathalie parce que ça donne presque envie. Et alors, qu'est-ce que tu as préféré au final lors de ce voyage

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup aimé l'île de Mulle. En tout cas, en tout cas, on ne sent plus molle, il y a de molle. Parce qu'il y a vraiment à la fois les paysages côtiers avec des falaises escarpées et puis les petites collines, les lacs. Vraiment, j'ai trouvé que les paysages étaient quand même assez souvent similaires. Donc, il n'y avait pas forcément besoin de visiter, disons, une grosse partie de l'Écosse pour être dans l'ambiance. Contrairement, alors peut-être c'est juste une idée que j'ai, mais sur les parties que j'ai faites, mais j'ai quand même fait une bonne partie. Et contrairement à la France où il y a énormément de différences sur n'importe quelle région, là j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de régions finalement qui se ressemblaient. C'est beaucoup des petites collines avec des lacs, donc c'est très joli. Mais il y a peut-être moins de diversité qu'en France par exemple. Mais du coup, j'ai beaucoup aimé ces paysages. C'était vraiment sympa. Ça a l'air bénéficieux. Et après, tout ce qui était autour de Coroure, c'était sympa aussi.

  • Speaker #0

    Et au niveau conditions météo, en fait, tu dis que vous avez eu juste deux jours de pluie, c'est ça Mais par contre, c'était de la pluie très intense.

  • Speaker #1

    Oui, c'était sur l'île de Skye. Du coup, on a eu pas mal de pluie. Donc, comme je disais, on essayait quand même un petit peu de faire notre itinéraire pour éviter au maximum la pluie. Mais dans tous les cas, on n'a pas eu trop de soucis de pluie, sauf sur l'île de Skye où on savait qu'il allait pleuvoir. Mais comme Arthur voulait visiter la distillerie Talisker, on y allait quand même. Et effectivement, là, on a eu quand même beaucoup, beaucoup de pluie. Et en plus, il y avait un espèce de brouillard, donc on ne profitait même pas des paysages. Il y avait beaucoup de circulation. Vraiment, ce n'est pas l'île qu'on a préférée à vélo. Je pense que le Nord peut être sympa, mais Arthur était un peu saoulé, donc finalement, on est reparti quasi directement. Et voilà, en plus, la distillerie, on n'a pas pu la visiter non plus. Mais oui, après, je pense que ça dépend vraiment. Il faut être modulable et peut-être pas partir sur un itinéraire trop défini et comme nous, pouvoir un petit peu... modifier son itinéraire selon les conditions météo, je pense que c'est l'idéal.

  • Speaker #0

    Ça paraît judicieux, en tout cas. Est-ce que tu aurais une anecdote un peu marrante ou marquante à partager à propos de ce périple en Écosse Ce qui était marrant,

  • Speaker #1

    c'était... Enfin, entre guillemets, c'était les tics qu'on retrouvait à des endroits un peu improbables, à des endroits où on ne s'imaginait pas forcément. Je pense en particulier à Arthur, qui en avait, par exemple, une en boucle d'oreille, qui s'était accrochée à son oreille. Des endroits aussi où je ne citerai peut-être pas. Le soir, c'était un petit peu la recherche de tiques sur tous les corps. Il y en avait vraiment des endroits improbables.

  • Speaker #0

    Ça, il faut vraiment retenir pour celles qui veulent se lancer. Tire-tique obligatoire. Je ne sais pas si les tiques là-bas sont beaucoup contaminées par des maladies type Lyme.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'il y a effectivement Lyme qui est présent là-bas. Donc c'est pour ça, vraiment, nous, inspection tous les soirs obligatoire pour éviter. Arthur, en plus, avait déjà eu cette maladie et c'est pas très drôle, quoi. Donc, non, il faut faire attention à ça. Après, il y en a peut-être moins. Parce qu'il y a les midis aussi. Nous, on avait la chance de... pas trop en avoir à cette période de l'année. Donc ça, c'est des... Un mélange entre une mouche et un moustique, ça pique. Ça fait un peu des démangeaisons, mais je crois pas que ça donne de maladie. Le problème, c'est que dès que le soir, on s'arrête, on est envahis de midis. Donc voilà, il faut choisir entre les tiques et les midis. C'est les petites bébêtes là-bas qu'ils ont qui sont pas hyper sympas.

  • Speaker #0

    C'est quand même à prendre en compte aussi. Si on déteste vraiment ça et que c'est bloquant, c'est peut-être pas la meilleure destination à voir.

  • Speaker #1

    Sinon, tout le temps à l'hôtel, et là, on évite les tics, on évite éventuellement les midis qui sont plus présents le soir et le matin. Ça peut être une option aussi.

  • Speaker #0

    Effectivement, on peut toujours adapter. Est-ce que pour finir, t'aurais un dernier petit conseil pour la route à partager pour des auditrices qui voudraient se lancer aussi dans un petit voyage en bikepacking en Écosse

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il faut y aller parce que c'est vraiment une destination sympa. Comme je disais, on peut vraiment se sentir isolé et découvrir des paysages sauvages, mais sans non plus être trop loin de la civilisation et on retrouve toujours une ville ou un village à proximité. Je pense que c'est un endroit idéal pour se lancer. ça permet d'être à la fois en autonomie de se tester, d'oser camper parce que comme je disais c'est autorisé un petit peu partout donc ça permet aussi de camper sans être inquiété et en même temps comme je disais on peut facilement retrouver la civilisation au cas de pépins ou quoi que ce soit et les écossais sont très sympas prêts à aider donc pour moi ça peut être une bonne destination pour se lancer

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Pour celles qui sont intéressées, on peut retrouver l'article complet, vraiment complet ton article, avec plein de belles photos, le détail de l'itinéraire. Il y aura tout pour celles qui ont envie de se lancer. Merci Nathalie pour le partage et puis à bientôt pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt

Chapters

  • Introduction et présentation de Nathalie Bayon

    00:15

  • Choix de l'Écosse comme destination de bikepacking

    00:33

  • Préparation de l'itinéraire et logistique

    01:01

  • Expériences et découvertes en Écosse

    01:31

  • Interactions avec les habitants et accueil des cyclistes

    02:41

  • Équipement et conseils pour le bikepacking

    04:23

  • Retour sur les paysages et les moments forts du voyage

    06:11

  • Conseils finaux et encouragements pour les auditrices

    08:11

Description

Dans cet épisode de "La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin", Laurène Philippot reçoit l'ultra-cycliste et aventurière Nathalie Baillon, qui partage son voyage en bikepacking en Ecosse.


Nathalie nous raconte pourquoi elle a choisi l'Écosse comme destination puis aborde les aspects logistiques de son voyage en bikepacking, tels que l'hébergement, le ravitaillement et le transport des vélos, avant de partager le voyage en Ecosse en lui-même, ses découvertes et ses défis.


📖 Lire le récit complet de Nathalie:

https://www.lasportiveoutdoor.com/fr/inspiration/recits-aventures/bikepacking-ecosse/


🔗 𝐒𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞:

https://www.instagram.com/nathalie_baillon/


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Nathalie Baillon, ultra-cycliste, aventurière et aussi rédactrice sur la Sportive Outdoor. Aujourd'hui on va parler de son voyage en bikepacking en Écosse qu'elle a fait l'année dernière. On a eu quelques demandes à ce sujet, il y a déjà un article qui est en ligne, mais là on va essayer de traiter un peu tous les aspects, conseils de préparation, d'itinéraire, pour que ça vous aide à vous organiser si vous avez envie de faire de même ou juste que ça vous inspire. Bienvenue Nathalie, est-ce que tu veux bien te présenter

  • Speaker #1

    Merci, comme tu l'as dit, je suis cycliste à longue distance. Je suis vraiment passionnée de vélo et de voyage, donc je fais aussi beaucoup de voyages à vélo. Soit des courses en mode un peu performance, et puis d'autres fois, comme là l'Écosse, des voyages un peu plus tranquilles pour découvrir. Je suis basée en Isère depuis 5 ans maintenant. J'ai voulu me rapprocher des montagnes, c'est vraiment un milieu que j'affectionne. Et j'ai une formation d'ingénieur en développement logiciel à la base, mais depuis 3-4 ans, je me suis mise à mon compte pour vraiment vivre de ma passion. Et donc, je fais un petit peu du coaching pour les gens qui veulent se lancer dans la longue distance à vélo. J'accompagne des stages de cyclisme aussi. Je suis ambassadrice pour l'école du vélo à Grenoble. Voilà, vraiment dans le développement du vélo.

  • Speaker #0

    Plein d'activités autour du vélo. Et est-ce que tu peux nous dire comment ça t'est venu l'envie de faire du bikepacking en Écosse Comment est-ce que tu as choisi cette destination Alors moi,

  • Speaker #1

    ça faisait un moment que je voulais découvrir l'Écosse parce que j'avais vu des photos tout simplement sur les réseaux sociaux avec des paysages sauvages. Ça me faisait vraiment envie. Mais ce voyage-là, ça a été un peu organisé à la dernière minute sur un coup de tête parce qu'à la base, on devait partir en Italie avec mon copain qui, lui, préfère les pays chauds. Sauf qu'on a regardé la météo. Ils annonçaient beaucoup de pluie. C'était en Europe qu'il y avait vraiment beaucoup de pluie. Donc, il n'avait pas très envie d'aller en Italie sous la flotte. On a regardé un peu nos autres options. Et finalement, là où il y avait le moins de pluie, c'était en Écosse. Donc, il m'a proposé ça. Et puis après, c'était foutu pour lui. On était obligés d'y aller. Lui, c'était, je pense, plus pour le whisky. Mais voilà, on s'est dit, là, il y a l'air d'y avoir pas trop de pluie. Donc, c'est l'occasion d'y aller.

  • Speaker #0

    Je pense que la première fois que j'entends quelqu'un qui choisit d'aller en Écosse pour éviter la pluie en Italie, c'est quand même assez drôle. Et comment est-ce que tu as choisi le coin précis en Écosse où tu voulais aller Alors,

  • Speaker #1

    tout simplement, par rapport au transport, on a atterri à Edinburgh. Donc, on est parti directement de là-bas. On a essayé de rejoindre assez rapidement les montagnes. Ce qui nous intéressait, c'était surtout les parcs naturels. On est monté un petit peu nord-ouest, vers le parc de L'Orlomonde et Zetprosax. J'ai un peu de mal à prononcer. Ensuite, on a voulu aller vers les hybrides intérieurs. On a fait l'île de Mulle, l'île de Skye, et ensuite on est allé jusqu'à Inverness, où on a pu récupérer un train. Donc on a essayé de faire le maximum qu'on a pu dans le temps qu'on avait, mais tout en ayant le temps quand même de profiter, de s'arrêter. On aurait bien voulu faire aussi les hybrides extérieurs, mais bon, c'est un peu un manque de temps. Et puis voilà, c'était aussi, on a un petit peu modulé notre parcours selon les conditions météo. On n'avait pas vraiment un trajet fixe, mais on adaptait un petit peu selon nos envies, les conditions météo. Et on avait la chance d'avoir quelqu'un sur place qui... que j'avais contacté et qui nous aidait sur la réalisation du parcours. On avait pris les vélos de gravale et donc il nous a un peu aidé pour les itinéraires, ce qui était sympa ou pas. On s'est aussi aidé beaucoup de Komoot qui permet de voir les recommandations des autres utilisateurs. Donc on a fait un peu notre itinéraire en fonction de tout ça.

  • Speaker #0

    Ok,

  • Speaker #1

    vous êtes partis combien de temps déjà On était partis deux semaines, si je ne dis pas de bêtises.

  • Speaker #0

    Et au niveau de la logistique, en fait, tu as fait un mélange, c'est ça, entre préparation quand même de l'itinéraire dans les grandes lignes et ensuite adaptation sur place au quotidien. Et comment est-ce que tu as géré aussi les aspects, tu vois, hébergement, ravitaillement Alors,

  • Speaker #1

    oui, comme j'avais dit, comme on a un petit peu choisi ce voyage à la dernière minute, on n'avait pas hyper planifié, mais on avait quelques idées de ce qu'on voulait faire. Déjà, par exemple... Arthur voulait visiter une distillerie, celle de l'île de Skye, la Talisker. Mais on n'a pas eu de chance, c'était déjà tout booké parce qu'on n'avait pas réservé en avance. On ne savait pas trop quand est-ce qu'on allait arriver, etc. Mais bon, on a fait une autre plus tard. Mais du coup, pour les hébergements, nous, on était beaucoup en bivouac quand on avait l'attente. Donc, on a fait pas mal de camping sauvage. C'est autorisé quasiment partout dans le pays. Je crois qu'il y a quelques restrictions, notamment dans le parc de l'Orlo-Monde, à Nzetrosa. Mais sinon, globalement, c'est s'autoriser partout du moment qu'on respecte les lieux, qu'on laisse tout propre. Et comme il y a une grosse partie quand même de l'île qui est sauvage, c'est plutôt facile, on va dire, de trouver. De temps en temps, on a quand même fait un camping. On trouve aussi des campings normaux, je veux dire payants, où comme ça, on peut prendre la douche, etc. Et de temps en temps, on a aussi pris un hôtel. pareil, pour avoir un peu plus de confort, la douche, pouvoir bien nettoyer les affaires. Ça a vraiment fait un mix. Et pour les hôtels, on a choisi quand on passait dans des villes, même si on a l'impression de paysages sauvages, on n'est jamais quand même très loin de la civilisation, donc on peut facilement trouver des hôtels. Et pareil, pour la nourriture, vous pouvez se ravitailler régulièrement dans les villes. Ce n'est pas très difficile de trouver. Il y avait juste quelques fois, ça a été dans un parc national. un peu isolé, là, on privait en avance. On avait la popote avec nous. On avait une jetboil qui nous permettait de faire la cuisine. Mais non, et puis, de temps en temps, manger au restaurant, on en trouve aussi assez facilement. Il y a quand même des villes ou des villages assez régulièrement.

  • Speaker #0

    Ça paraît pas trop compliqué, du coup, au niveau logistique et organisé. Et je reviens juste, tu t'as dit que vous étiez arrivée à Edimbourg. Comment vous y êtes allée et comment vous avez transporté les vélos Est-ce que c'était facile, ça aussi

  • Speaker #1

    Alors, oui, du coup, nous, on avait pris l'avion et on avait des sacoches qui sont faites pour. Alors, moi, j'ai une sacoche Buds qui permet d'enlever juste la roue avant. Donc, c'est très pratique dans le sens où il n'y a pas besoin de démonter tout le vélo. Mais en revanche, c'est quand même très volumineux. J'ai quand même quelques soucis des fois avec des bus. Ils râlent un peu, enfin, des chauffeurs de bus qui râlent parce que c'est trop gros et plutôt en France. C'est vrai que quand il n'y a que le vélo, ça va, mais comme je mets aussi mes sacoches un petit peu dedans pour avoir une seule valise, et que la sacoche est assez molle, elle bouge un peu, donc ce n'est pas forcément l'idéal à transporter. Aftur, on a une un peu plus classique, une Evoque, où il faut un peu plus démonter le vélo, mais c'est vrai qu'elle est plus rigide, un peu plus facile à transporter. Mais par contre, dans l'avion, les deux passent sans souci, il faut juste prendre un supplément pour... Pour le vélo, en fonction des compagnies, ça doit être entre 50 et 80 euros en général en plus.

  • Speaker #0

    Et la sacoche, après, tu la transportes avec toi Je ne me rends pas compte, en fait, si c'est suffisamment souple et pas trop ligné pour réussir à la transporter ou tu la laisses quelque part Comment tu gères ça

  • Speaker #1

    Non, là, les sacoches, celles pour l'avion en général, elles ont quand même une structure un petit peu plus dure. Donc, ce n'est pas comme... Il y a des sacoches de... des épreuves qui sont vraiment facilement pliables, qu'on peut transporter en bikepacking avec soi. Là, ce n'est pas vraiment le cas. Donc, il y a toujours l'option, s'il n'y a pas d'option pour laisser les sacoches quelque part, de prendre un carton dans un magasin de vélo, de mettre le vélo dans le carton, de faire son vol comme ça, et ensuite jeter le carton à l'arrivée, puis en retrouver un autre pour repartir. Sinon, moi, j'essaie de trouver un petit peu soit quelqu'un qui peut me garder le carton, la sacoche. Donc là, j'avais la chance d'avoir un contact à Edinburgh, que je ne connaissais pas spécialement, mais via les réseaux sociaux, on se suivait sur les réseaux sociaux, on s'était déjà un petit peu parlé. Et du coup, je lui ai envoyé un message pour savoir si on pouvait laisser les sacoches. Il m'a dit ok, on a été invitées à partager un repas, à dormir, donc c'était sympa. Et sinon, ça m'est déjà arrivé sur Warm Shower aussi, des fois, je demande aux personnes, je vais arriver... Dans telle ville, par exemple, j'avais été en Grèce, j'avais demandé à Athènes si quelqu'un pouvait me garder ma sacoche. Et pendant deux semaines, puisque je partais, eux, ça ne les dérange pas forcément parce qu'ils laissent la sacoche dans le garage. Ça ne prend pas trop de place parce que tu peux quand même la replier un petit peu. Ça ne reste pas tout rigide, mais ça prend quand même de la place. Tu ne peux pas le prendre sur le vélo. Et donc, voilà, avec le réseau Warm Shower, des fois, j'ai réussi à avoir des personnes qui me gardaient ma sacoche. Et très sympa aussi, en général, pareil, elle t'invite pour un repas ou même t'héberge une nuit. C'est vraiment cool, il y a une belle communauté qui est prête à aider.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est sympa parce qu'à la base, c'est pratique, mais en fait, ça permet de faire des belles rencontres. C'est une super bonne idée.

  • Speaker #1

    Je voulais dire aussi pour ceux qui ne trouvent pas quelqu'un, je n'y ai pas pensé, mais il y a aussi des services payants. Des fois, dans les aéroports ou les gares, il y a aussi des lockers, des consignes. Des consignes qui sont payantes, mais ça permet de garder la sacoche le temps qu'il faut.

  • Speaker #0

    C'est bon à savoir. Et sur ton parcours, tu nous en as un peu parlé déjà. Quel site ou lieu un peu emblématique de l'Écosse tu as pu voir

  • Speaker #1

    Déjà, Edimbourg, je trouve que ça vaut vraiment le coup de visiter. C'est vraiment une belle ville avec des monuments historiques. Aussi, pour les fans d'Harry Potter, il y a pas mal de références. C'est vraiment une... très jolie ville avec beaucoup de monuments historiques, beaucoup d'histoires. Et ouais, aussi, il y a beaucoup de références à des films. Enfin, on se rend compte qu'il y a beaucoup de films qui ont été tournés en Écosse. Par exemple, j'ai été voir la station de train à Corot, qui est dans le film Trailspotting, un film que j'aimais bien quand j'étais adolescente. J'ai regardé plusieurs fois, et donc là, c'était assez sympa de découvrir les lieux. Et en plus, c'est vraiment au milieu de... de paysages sublimes. Il y a aussi le fameux train d'Harry Potter, le viaduc de Glenfinnan. Là, c'est aussi très impressionnant. On peut monter sur une colline, on a la vue sur un superbe lac, avec une haute tour, et puis le viaduc avec potentiellement le train à vapeur qui passe. Alors nous, on n'a pas eu la chance de voir le train, mais peut-être que du coup, on a eu la chance d'avoir moins de touristes aussi, à ce moment-là. Et sinon, il y a aussi beaucoup de châteaux, souvent des châteaux plus ou moins dans les lacs, au milieu des lacs. Donc voilà, on avait bivouaqué le soir au bord du château d'Elan Donan. Pareil, je ne sais pas trop si je le prononce bien, mais vraiment...

  • Speaker #0

    Les autres Français comprendront ta prononciation.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais voilà, un château qui est un petit peu construit dans un lac, enfin au milieu du lac. Enfin, peut-être pas vraiment au milieu, mais... Il y a quand même un petit pont pour y aller. Tu as l'impression que c'est au milieu du lac. C'est vraiment beau, vraiment sympa. Il y a beaucoup de monuments historiques comme ça sur la route qui sont vraiment sympas à voir. Il y a aussi quelque chose, plus un héritage industriel. On a été voir aussi des statues de têtes de chevaux, qui s'appellent les Kelpies, qui étaient assez importantes. qui était pour commémorer les activités écaisses, les héritages écains de l'Écosse, qui a beaucoup travaillé avec les chevaux.

  • Speaker #0

    Celles-là sont hyper impressionnantes, je les ai juste vues en photo, mais j'ai toujours eu envie de les voir en vrai. Est-ce que c'était facile d'intégrer toutes ces découvertes culturelles et du patrimoine En cours de route, est-ce que vous vous disiez le matin, vous regardiez l'itinéraire et vous vous disiez on va s'arrêter là Ou est-ce que c'était vraiment ultra spontané, on passe devant et finalement on s'arrête Il y avait un petit peu des deux.

  • Speaker #1

    Des fois on passait devant et on se disait tiens ça a l'air sympa et puis on s'arrêtait. Je pense Ausha d'Elan Donan. On s'est dit tiens peut-être ça peut être sympa d'aller y faire un tour. Donc on a laissé les vélos dans la cour là-bas. On n'avait pas de cadenas avec nous, mais en général, on a essayé de trouver un endroit un petit peu caché pour laisser les vélos. Et puis, on peut visiter soit caché, soit où on sait qu'il y a un petit peu surveillé. Donc là, ce n'était pas caché, mais c'était dans l'enceinte quand même un petit peu du château. Et on a pu faire le tour. Là, on a visité un peu le jardin. Après, il y avait beaucoup de choses qui étaient à l'extérieur. Il y avait d'autres châteaux, on ne pouvait pas forcément les visiter, mais on les voyait de l'extérieur. Il y avait après, comme je disais, la distillerie qu'on a visitée. Donc, pareil, on a laissé les vélos à l'extérieur. Bon, on n'a pas eu de problème. Et on a fait la visite, c'était très sympa. Donc, non, là-dessus... Il y a juste forcément pour Édimbourg, on a laissé les vélos en sécurité chez notre contact pour faire la visite de la ville. Mais sinon, comme c'est quand même des endroits plutôt isolés, on n'a pas eu de problème à ce niveau-là. On prend juste les choses un petit peu importantes, on ne va pas laisser un appareil photo. ce genre de choses sur le vélo. Mais non, il n'y a pas eu de problème là-dessus. On a pu faire des visites. C'est sûr qu'après, on ne va peut-être pas visiter pendant des jours, mais on a pu quand même faire quelques petites visites comme ça.

  • Speaker #0

    Pour y alterner, c'est quand même sympa. Et le contact avec les habitants sur place, comment ils sont d'expérience. Moi, quand j'étais allée en Écosse, ils étaient hyper sympas, mais je n'étais pas à vélo. Donc comment sont accueillis les cyclistes là-bas

  • Speaker #1

    On avait été plutôt bien accueillis, comme j'avais dit, à Édimbourg. Enfin, même très bien accueillis. Et après, on était quand même beaucoup dans des parcs nationaux. Donc là, à ce moment-là, on n'a pas forcément vu beaucoup de locaux. Mais sinon, l'île de Mûle, l'île de Skye. Alors l'île de Mûle, c'était plus sympa. En fait, on a eu plus d'interactions avec des automobilistes. Et on a eu... pas mal d'endroits où c'était sympa. Les gens nous laissent parce qu'il y a souvent des routes à une seule voie. Et la plupart des automobilistes nous laissaient quand même passer. Enfin, elles étaient courtois. Donc ça, c'était cool. Sauf sur l'île de Skye, on a eu un peu une moins bonne expérience. Mais là, le problème, c'est qu'il n'y a qu'une seule route, une grosse route. Et là, il y a beaucoup de circulation et il y a beaucoup de gens qui sont en train de se faire beaucoup de personnes qui ne laissent pas forcément des distances de sécurité. Donc là-dessus, on était un peu moins contents. C'est pour ça qu'on a assez vite écourté notre séjour à Sky, aussi parce qu'il y avait des conditions météo pas super sur l'île. Mais sinon, non, les rencontres étaient plutôt sympas. Après, je dirais que ça reste très européen. Voilà. Il n'y a pas eu de dépaysement culturel comme dans d'autres pays où j'ai pu voyager. Mais en général, oui, les rencontres qu'on fait sont toujours bonnes en voyage.

  • Speaker #0

    C'est intéressant à savoir aussi l'expérience sur la route. C'est vrai que je me souviens que même en voiture, c'est étroit. Donc, c'est sûr que si vous voyez voir croisement voiture-vélo, il vaut mieux un peu de courtoisie des deux côtés. Et en parlant du type de vélo, Tu as dit que vous étiez en gravel, vous avez mixé chemin type gravel et route, du coup,

  • Speaker #1

    c'est ça Oui, c'est ça. On voulait pouvoir vraiment aller dans des lieux plus isolés. Et je pense que c'était une bonne chose parce que, comme on disait, les routes sont quand même assez étroites. Donc, ça permet justement de sortir un peu du trafic. Il y a des routes, des chemins gravel, des sentiers qui sont vraiment bien. On a eu quelques endroits où... certains diraient que c'est plus VTT. On a fait quelques sentiers où effectivement, c'est un peu plus rocailleux, etc. C'est plus des sentiers pédestres où les vélos sont quand même autorisés. Mais ça dépend peut-être un peu des dates pour certains. Il y a un sentier qu'on a fait où il y avait quand même beaucoup de piétons. Donc là, peut-être qu'en été, quand il y a trop de monde, c'est peut-être pas autorisé pour les vélos. Mais en tout cas, là, on avait fait ça. et voilà, je n'avais pas trouvé ça gênant. Il y a peut-être quelques mètres parfois où il faut un petit peu pousser le vélo, mais j'ai l'habitude de faire du gravel alpin, donc ça ne m'a pas dérangée. Arthur, il a un peu moins aimé ces passages-là, mais avec des gros pneus, s'il y a possibilité de mettre des gros pneus sur le gravel, ça passe bien et puis ça permet vraiment d'aller dans des beaux paysages, des endroits plus sauvages. et d'aller quand même vite sur la route, de couvrir de la distance. C'est pour ça qu'on a préféré prendre les gravels, ça permet vraiment de mixer. Tu as des chemins gravel qui vont vraiment bien, qui vont vite, qui sont super beaux. Tu arrives quand même à passer sur les sentiers un peu plus techniques et ça te permet d'aller vraiment explorer des chemins que tu ne pourrais pas sinon. Et puis après, sur la route, tu peux aller plus vite qu'avec un VTT. Pour moi, c'est vraiment le vélo de voyage idéal.

  • Speaker #0

    Effectivement, ça donne bien envie d'aller dans des endroits qui sont un peu moins fréquentés. Bon, à condition de pousser son vélo de temps en temps. Au niveau de l'équipement, est-ce que tu peux nous dire ce que tu emmènes sur un voyage comme ça Est-ce qu'il y a aussi un peu des indispensables Donc tu disais, si on veut passer sur ce type de chemin, prévoir en tout cas des pneus qui soient quand même assez gros. Mais sinon, au niveau de ton équipement bivouac et autres, qu'est-ce que tu as remporté

  • Speaker #1

    Alors nous, on a pris l'attente parce que, comme je disais, on a beaucoup campé. Et je pense que c'est assez indispensable dans un pays qui est quand même réputé pour avoir pas mal de pluie. Parce que même si nous, sur les deux semaines, je crois qu'on a eu peut-être deux jours de pluie. Quand il a plu, par contre, il a beaucoup plu. Donc, c'est toujours bien d'être au sec quand même. Même si, quand il a vraiment plu, on a été à l'hôtel. C'est aussi une option. Mais en fonction d'où on se trouve, ce n'est pas toujours possible. Il y a un endroit où on a voulu prendre un hôtel. Il y avait les championnats du monde de DH. Et finalement, tout était plein. Donc, il faut quand même prévoir. Forcément, un sac de couchage quand même assez chaud. Matelas, parce qu'on y était en mai. Les températures peuvent être encore un petit peu fraîches, mais ça allait quand même. L'avantage, c'est qu'il n'y avait pas encore de moustiques. Par contre, il y avait énormément de tiques, ça c'est une chose à savoir. Il faut faire attention à ça quand on campe là-bas, il y a beaucoup de tiques, donc prendre un tiers tique. Mais du coup, on parlait de quoi Ah oui, l'équipement. L'équipement, je ne sais pas. Donc voilà tout ce qu'il faut pour dormir. Moi, je privilégie plutôt la tente pour un peu plus de confort. Après, la popote, c'est bien aussi. Si on veut camper dans des endroits un peu sauvages, ça permet de cuisiner n'importe où. Donc ça, c'est cool aussi à avoir. Prévoir un peu d'équipement de pluie. Moi, j'avais quand même la grosse veste de pluie au cas où. Donc une veste bien étanche. La doudoune pour les moments où il fait froid. froid, quand on veut s'arrêter aussi le soir pour camper. Mais sinon, c'est des choses que je prends de toute façon avec moi sur tous les voyages. Peut-être un filtre à eau, ça peut être bien, parce que là-bas, il y a quand même beaucoup de pâturage, beaucoup d'animaux, de bétail, des moutons, etc. Donc si on veut boire dans les rivières ou quoi, c'est bien de pouvoir filtrer l'eau. Mais après, c'est pareil, on n'a pas eu de problème à trouver de l'eau un peu partout, à remplir les bidons. sans forcément avoir besoin de prendre l'eau dans les rivières. Mais bon, ça peut être bien des fois pour cuisiner, avoir un peu plus d'eau, etc. Voilà, je pense que c'est ça près tout. Un appareil photo pour photographier les beaux paysages.

  • Speaker #0

    C'est vrai que les paysages avaient l'air magnifiques. Je vous invite à aller lire l'article avec les photos de Nathalie parce que ça donne presque envie. Et alors, qu'est-ce que tu as préféré au final lors de ce voyage

  • Speaker #1

    J'ai beaucoup aimé l'île de Mulle. En tout cas, en tout cas, on ne sent plus molle, il y a de molle. Parce qu'il y a vraiment à la fois les paysages côtiers avec des falaises escarpées et puis les petites collines, les lacs. Vraiment, j'ai trouvé que les paysages étaient quand même assez souvent similaires. Donc, il n'y avait pas forcément besoin de visiter, disons, une grosse partie de l'Écosse pour être dans l'ambiance. Contrairement, alors peut-être c'est juste une idée que j'ai, mais sur les parties que j'ai faites, mais j'ai quand même fait une bonne partie. Et contrairement à la France où il y a énormément de différences sur n'importe quelle région, là j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de régions finalement qui se ressemblaient. C'est beaucoup des petites collines avec des lacs, donc c'est très joli. Mais il y a peut-être moins de diversité qu'en France par exemple. Mais du coup, j'ai beaucoup aimé ces paysages. C'était vraiment sympa. Ça a l'air bénéficieux. Et après, tout ce qui était autour de Coroure, c'était sympa aussi.

  • Speaker #0

    Et au niveau conditions météo, en fait, tu dis que vous avez eu juste deux jours de pluie, c'est ça Mais par contre, c'était de la pluie très intense.

  • Speaker #1

    Oui, c'était sur l'île de Skye. Du coup, on a eu pas mal de pluie. Donc, comme je disais, on essayait quand même un petit peu de faire notre itinéraire pour éviter au maximum la pluie. Mais dans tous les cas, on n'a pas eu trop de soucis de pluie, sauf sur l'île de Skye où on savait qu'il allait pleuvoir. Mais comme Arthur voulait visiter la distillerie Talisker, on y allait quand même. Et effectivement, là, on a eu quand même beaucoup, beaucoup de pluie. Et en plus, il y avait un espèce de brouillard, donc on ne profitait même pas des paysages. Il y avait beaucoup de circulation. Vraiment, ce n'est pas l'île qu'on a préférée à vélo. Je pense que le Nord peut être sympa, mais Arthur était un peu saoulé, donc finalement, on est reparti quasi directement. Et voilà, en plus, la distillerie, on n'a pas pu la visiter non plus. Mais oui, après, je pense que ça dépend vraiment. Il faut être modulable et peut-être pas partir sur un itinéraire trop défini et comme nous, pouvoir un petit peu... modifier son itinéraire selon les conditions météo, je pense que c'est l'idéal.

  • Speaker #0

    Ça paraît judicieux, en tout cas. Est-ce que tu aurais une anecdote un peu marrante ou marquante à partager à propos de ce périple en Écosse Ce qui était marrant,

  • Speaker #1

    c'était... Enfin, entre guillemets, c'était les tics qu'on retrouvait à des endroits un peu improbables, à des endroits où on ne s'imaginait pas forcément. Je pense en particulier à Arthur, qui en avait, par exemple, une en boucle d'oreille, qui s'était accrochée à son oreille. Des endroits aussi où je ne citerai peut-être pas. Le soir, c'était un petit peu la recherche de tiques sur tous les corps. Il y en avait vraiment des endroits improbables.

  • Speaker #0

    Ça, il faut vraiment retenir pour celles qui veulent se lancer. Tire-tique obligatoire. Je ne sais pas si les tiques là-bas sont beaucoup contaminées par des maladies type Lyme.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'il y a effectivement Lyme qui est présent là-bas. Donc c'est pour ça, vraiment, nous, inspection tous les soirs obligatoire pour éviter. Arthur, en plus, avait déjà eu cette maladie et c'est pas très drôle, quoi. Donc, non, il faut faire attention à ça. Après, il y en a peut-être moins. Parce qu'il y a les midis aussi. Nous, on avait la chance de... pas trop en avoir à cette période de l'année. Donc ça, c'est des... Un mélange entre une mouche et un moustique, ça pique. Ça fait un peu des démangeaisons, mais je crois pas que ça donne de maladie. Le problème, c'est que dès que le soir, on s'arrête, on est envahis de midis. Donc voilà, il faut choisir entre les tiques et les midis. C'est les petites bébêtes là-bas qu'ils ont qui sont pas hyper sympas.

  • Speaker #0

    C'est quand même à prendre en compte aussi. Si on déteste vraiment ça et que c'est bloquant, c'est peut-être pas la meilleure destination à voir.

  • Speaker #1

    Sinon, tout le temps à l'hôtel, et là, on évite les tics, on évite éventuellement les midis qui sont plus présents le soir et le matin. Ça peut être une option aussi.

  • Speaker #0

    Effectivement, on peut toujours adapter. Est-ce que pour finir, t'aurais un dernier petit conseil pour la route à partager pour des auditrices qui voudraient se lancer aussi dans un petit voyage en bikepacking en Écosse

  • Speaker #1

    Je dirais qu'il faut y aller parce que c'est vraiment une destination sympa. Comme je disais, on peut vraiment se sentir isolé et découvrir des paysages sauvages, mais sans non plus être trop loin de la civilisation et on retrouve toujours une ville ou un village à proximité. Je pense que c'est un endroit idéal pour se lancer. ça permet d'être à la fois en autonomie de se tester, d'oser camper parce que comme je disais c'est autorisé un petit peu partout donc ça permet aussi de camper sans être inquiété et en même temps comme je disais on peut facilement retrouver la civilisation au cas de pépins ou quoi que ce soit et les écossais sont très sympas prêts à aider donc pour moi ça peut être une bonne destination pour se lancer

  • Speaker #0

    Ok, intéressant. Pour celles qui sont intéressées, on peut retrouver l'article complet, vraiment complet ton article, avec plein de belles photos, le détail de l'itinéraire. Il y aura tout pour celles qui ont envie de se lancer. Merci Nathalie pour le partage et puis à bientôt pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, à bientôt.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt

Chapters

  • Introduction et présentation de Nathalie Bayon

    00:15

  • Choix de l'Écosse comme destination de bikepacking

    00:33

  • Préparation de l'itinéraire et logistique

    01:01

  • Expériences et découvertes en Écosse

    01:31

  • Interactions avec les habitants et accueil des cyclistes

    02:41

  • Équipement et conseils pour le bikepacking

    04:23

  • Retour sur les paysages et les moments forts du voyage

    06:11

  • Conseils finaux et encouragements pour les auditrices

    08:11

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