- Speaker #0
La Sportive Outdoor,
- Speaker #1
le podcast.
- Speaker #0
Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Candie Trier, passionnée d'outdoor, cofondatrice du site Les Géonautrices et coautrice du livre Trek, le guide pour oser l'aventure. J'avais envie de faire un épisode sur la préparation d'un premier bivouac. Forcément, j'ai pensé à Candy qui a une grande expérience et qui est donc la personne idéale pour partager tous les conseils et petites astuces qui pourront vous aider. Bienvenue Candie !
- Speaker #1
Bonjour, merci beaucoup !
- Speaker #0
Est-ce que tu veux bien te présenter du coup ?
- Speaker #1
Oui, alors moi c'est Candie, j'ai grandi dans le sud, en montagne, et j'ai toujours fait de la montagne en fait, j'ai pas appris la montagne. Et j'habite maintenant dans les Alpes, du coup, l'endroit idéal pour justement continuer de randonner, d'explorer et de faire du bivouac.
- Speaker #0
Oui, clairement. Et donc t'as un site qui s'appelle les Géonautrices, où tu partages déjà plein de conseils sur le sujet.
- Speaker #1
C'est ça, alors avec les Géonautrices, on l'a créé à deux, avec mon binôme et Nora. Initialement c'était un blog de voyage et au fur et à mesure on a moins voyagé et on s'est plus recentré sur le local et c'est devenu un blog vraiment centré sur la randonnée et les sports outdoors en général, donc randonnée, VTT et puis après il y a tous les autres sports qui viennent avec, ski de rando ou raquettes l'hiver. J'ai pas encore parlé de trail mais je vais en faire bientôt et toutes ces petites choses. Et on a aussi créé un programme qui est dédié aux femmes. pour les aider à s'émanciper sur les sentiers et à prendre le lead de leur propre randonnée, soit en solo, soit avec leur groupe, amis ou même en couple parfois. Donc ça, c'est sorti en 2022. Et comme tu as mentionné, on a notre livre qui est sorti cette année, en mars 2025, il y a quelques mois. Et là, c'est un livre qui est centré sur les randonnées de plus ou moins longue durée, donc 2 à 16 jours maximum, dans les Alpes, Alpes du Sud. Alpes du Nord et le Massif Central.
- Speaker #0
Que des choses qui peuvent parler aux auditrices de la Sportive Outdoor.
- Speaker #1
J'espère.
- Speaker #0
On va parler de bivouac. Est-ce que déjà, toi, tu te souviens de ton premier bivouac ?
- Speaker #1
Oui, mon premier bivouac, j'avais 11 ans. J'étais une semaine ou deux sur un stage UCPA VTT en Lauser à cette époque-là. Il y avait une semaine de formation VTT toujours au même endroit. Et la semaine qui suivait, c'était une itinérance à VTT. Je ne me rappelle pas de chaque nuit, mais je me rappelle d'une nuit où il y avait tellement de vent, tellement de pluie, il y a des tentes qui s'étaient couchées. On avait 11 ans, on était une bande de gamins. J'étais avec mon cousin cette fois-là, et il y avait d'autres gars qui étaient venus dans notre tente, parce que leur tente s'était envolée, c'était le bazar. Et pourtant, ça ne m'a pas particulièrement dégoûtée du bivouac et de la randonnée.
- Speaker #0
C'est ça qui est marrant, il y a des trucs comme ça, on en garde des super souvenirs. Il n'y a un orage pas possible.
- Speaker #1
C'est ça, alors que ça aurait pu en plus être dangereux finalement, suivant les conditions. C'est vrai.
- Speaker #0
Et maintenant, qu'est-ce que tu aimes particulièrement dans le bivouac et pourquoi tu y retournes très souvent ?
- Speaker #1
Moi, c'est la tranquillité, retrouver le calme, la solitude. Parce que c'est vrai que quand on bosse sous le temps, la randonnée, je trouve que c'est un endroit où on retrouve un peu de tranquillité quand on part seul ou à deux, trois max. Après, j'aime bien partir en groupe, mais souvent, j'y vais pour me retrouver un peu et profiter de la nature et de la tranquillité.
- Speaker #0
C'est quand même super agréable.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
On va parler du matériel. C'est toujours un des gros points sur les questions qu'on se pose avant de se lancer. Déjà, quel est l'équipement de base qui est vraiment indispensable pour aller bivouaquer ?
- Speaker #1
Je dirais que l'équipement de base, je vais dire que c'est le système de sommeil. L'idée, ça serait de prendre le sac de couchage et le matelas avec l'abri. L'abri, quoi qu'on peut le moduler. Donc, le sac de couchage, ça va permettre de rester au chaud. Le matelas, ça va permettre de s'isoler du sol. Et l'abri, finalement, on peut prendre soin d'un. Soit une tente, soit un hamac, soit faire de la belle étoile. Et du coup, l'abri est un peu moins obligatoire suivant comment on veut partir. Mais encore quoi, quand on dit but, c'est bien d'avoir une tente parce qu'on est un peu plus à l'aise, un peu plus cosy dans son propre espace. C'est pas mal aussi suivant les appréhensions qu'on peut avoir.
- Speaker #0
Et le tarp, est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est pour celles qui ne connaîtraient pas ?
- Speaker #1
Alors le tarp, c'est juste une toile suivant la taille du tarp. on peut faire plusieurs montages donc ça va faire juste une toile par exemple avec 4 bateaux de randonnée si on est deux et qu'on a 4 bâtons donc on va juste être protégé sur le dessus on peut faire un pliage tente canadienne il y a plein de pliages mais moi honnêtement je ne les connais pas tous mais l'avantage du tarp c'est sa légèreté sa maniabilité Donc c'est un gros avantage.
- Speaker #0
Mais on a un toit, on n'a pas toute la structure de la tente.
- Speaker #1
C'est ça, on se protège de l'humidité. De l'humidité, je sais, j'aime l'humidité. De l'humidité, moi j'aime bien aussi parce que j'ai visu sur ce qui m'entoure. Donc en fait, le tarp, ça va dépendre des personnes. C'est vraiment très intéressant pour sa maniabilité, légèreté. suivant comment on est à l'aise dans la nature, mais pour voir ce qui nous entoure toute la nuit, en fait. C'est pas mal. Ouais,
- Speaker #0
c'est bien aussi. Et comment est-ce qu'on choisit alors tout cet équipement ? Parce que tu as dit le matelas, le sac de couchage. Déjà, ces deux-là, comment est-ce qu'on les choisit ? Et ensuite, on va dire sa tente ou le système, le tarp. Bon, sur Dornay Belle Étoile, il y a moins de problèmes, mais comment est-ce qu'on choisit tout ça ?
- Speaker #1
Alors... On va commencer par le sac de couchage. Le sac de couchage, il faut définir en quelle saison on va partir parce que les sacs de couchage ont des références de température. Il y a la température de confort, la température limite et la température extrême. La seule qu'il faut regarder pour l'achat, c'est la température de confort parce que les autres sont déjà au-delà de l'environnement dans lequel on peut être. Si on prend une température limite, ça veut dire que... déjà on risque d'être mal si les températures sont plus froides que ce qu'on que ce qu'on espérait avoir finalement donc par exemple c'est un peu dommage ouais c'est ça parce que finalement on a besoin de rester au chaud la nuit puisque c'est un peu ce qui va nous maintenir en vie je veux dire il ya eu des cas de personnes qui n'avaient pas les bons équipements soit ils ont mal dormi il ya eu des accidents du coup le sac d'ouchage est quand même très très important je vais donner une fourchette de de température pour se faire une idée. Pour l'été, c'est bien de prendre un sac de couchage qui fait entre 0 et plus 9 degrés en température de confort. Pour l'automne, c'est bien de prendre entre moins 10 et plus 9. C'est une température très large par rapport à l'été, mais l'avantage, c'est que ça couvre un panel de température plus grand. On sera sans doute plus à l'aise. Et l'hiver, c'est moins 16 à moins 8 degrés de température. Bien sûr, tout ça, c'est à prendre entre guillemets avec des pincettes. Il faut aussi se connaître un peu soi-même. Est-ce qu'on est vraiment frileux ou pas ? Parce que sinon, autant partir en hiver principalement, par exemple, un sac de couchage avec une température confort plus basse, ce qui va nous permettre d'être plus à l'aise. Alors tout ça, ça vient avec des prix. Plus les plages de température sont importantes par rapport aux conditions qu'on veut, plus ce sera coûtant. Mais là, c'est ce qu'on veut.
- Speaker #0
Plus on veut de l'éverté, plus c'est… c'est cher aussi donc c'est ça mais c'est et ça veut dire que ouais bien sûr c'est hyper important et ça veut dire qu'en fait potentiellement t'as aussi si tu veux faire du bivouac à plusieurs saisons t'as aussi plusieurs sacs de couchage parce que tu
- Speaker #1
vas pas te balader avec ton moins du degré en plein été exactement et bah exactement si tu te mets à faire de l'hivernal principalement enfin je veux dire tu peux avoir un sac de couchage qui va te faire printemps été automne Parce que tu peux prendre un sac de couchage avec des températures automnales. Si tu fais de la montagne, de toute façon, ça sera toujours bien. Parce que les températures peuvent baisser en montagne assez bas, même l'été. On peut se retrouver entre 0 et 5 degrés. Je veux dire, ce n'est pas non plus complètement surprenant. Sur un
- Speaker #0
3 saisons, tu recommanderais un sac avec une température de confort dans les 0, par exemple ? Oui,
- Speaker #1
franchement, nous, c'est ce qu'on a. On part avec un sac de couchage température de confort 0, je crois. 0 à plus 5. mais on fait ça pour printemps, été, automne. Parce que comme ça, au moins, on est en sécurité. Après, ça dépend aussi du milieu. Si quelqu'un décide de partir, alors l'exemple va être tout pété, entre guillemets, mais faire le tour de la Bretagne. Je dis tout pété parce que t'as pas le droit de bivouaquer, mais t'as le droit de faire du camping dans tous les cas, donc ça change rien. Si tu pars faire le tour de la Bretagne, t'auras clairement pas besoin d'un sac de couchage qui fait nécessairement des températures. zéro, surtout si tu pars en été parce qu'on ne va pas forcément se retrouver alors il peut faire humide puisqu'on est au bord de la mer mais par contre on ne va pas descendre autour de moins 5 0°C, parfois un petit peu moins en été. Oui logiquement ça ne doit pas arriver exactement ça dépend aussi du lieu ça t'ouvre un peu ton sac de couchage éventuellement exactement, finalement oui tu as l'air où tu le mets juste en couverture ce qui peut marcher aussi finalement Il y a les kilts, c'est aussi un type de sac de couchage, mais c'est un kilt qui se met juste sur toi. C'est-à-dire que tu as le matelas dessous, le kilt dessus. Et voilà, donc tu es un peu aéré. Alors, ça se popularise un peu. Je n'ai pas de connaissances particulières sur le confort du kilt. Donc, je ne vais pas trop en parler. Mais c'est quelque chose à considérer aussi.
- Speaker #0
Il y a pas mal d'options. Et après, sur les formes aussi de sacs, j'ai l'impression qu'il y a différentes options. Il y a certains sacs aussi. J'ai vu ça. Moi, j'ai des sacs de couchage assez standards et très vieux. Mais j'ai vu que maintenant, ils sont adaptés à la morphologie féminine. Est-ce que tu crois que ça peut être aidant ou pas ? Parce que du coup, l'idée, en gros, c'est d'élargir un peu aux hanches, par exemple, et de raccourcir un peu aux épaules. C'est possible. Comme s'il y a du poids, on a le poids au bon endroit aussi.
- Speaker #1
C'est pas faux. C'est vrai que je me suis jamais trop penchée sur la question de mon côté, parce que je suis un peu filiforme. Je n'ai pas trop de contraintes de ce côté-là. Donc, c'est un avantage. Mais c'est clair qu'en fait, on peut être à l'étroit dans certains sacs de couchage si on a les hanches un peu larges ou quoi. La nuit, on a quand même besoin parfois de se retourner un peu ou quoi. Si on se sent complètement engoncée dans un sac de couchage, on ne va pas forcément passer une bonne nuit puisque plus on est coincée dedans et plus en fait, on manque de respirabilité finalement, je dirais. Donc oui, un sac de couchage qui… qui est donné pour la morphologie féminine peut être intéressant. C'est quelque chose à considérer. Et après, tu sais, il y a les formes... Bon, alors, ça se fait plus en bivouac, mais les formes carrées, rectangles, et les formes sarcophages. Et on a tendance à dire que le mieux, c'est la forme sarcophage, parce que déjà, c'est moins encombrant, et ça va effectivement épouser le corps, déjà, de base. Donc, c'est mieux.
- Speaker #0
Oui, c'est assez logique.
- Speaker #1
C'est ça. exactement donc voilà pour les sacs de couchage c'est à peu près ça qu'il faut prendre en compte effectivement les températures de confort la forme est effectivement du coup comme tu l'a mentionné toi la morphologie les sacs à morphologie féminine si on sent que ça peut être intéressant pour nous du coup ok trop bon et le matelas alors alors le matelas gros sujet le matelas c'est un gros sujet aussi quoi que c'est assez simple à expliquer le matelas le matelas déjà lui il est Il est fait pour isoler du sol parce qu'en fait, quand on est couché au sol, si on n'a que le duvet, le duvet s'écrase. Surtout le duvet en plume, il s'écrase. Et plus il est écrasé, on ne garde plus la chaleur. Donc en fait, le matelas vient isoler du sol puisque de toute façon, sous notre corps, le duvet sera écrasé. Et pour définir quel type de matelas on a besoin, alors moi j'ai parlé en thermicité pour commencer, ça s'appelle la R-value, c'est la caractéristique à regarder pour définir quel type de matelas on a besoin. Donc ça, ça mesure la résistance thermique, et donc en fait plus la R-value est élevée, meilleure est son isolation. Donc en hiver, on a des R-values qui vont monter jusqu'à 4-5, et en été finalement on peut avoir des 1.5 de R-value. Et pareil, si on veut être à l'aise sur au moins trois saisons, c'est bien d'avoir un 3-4 de Air Value, ce qui permet de faire du printemps-été-automne avec assez d'aisance. Donc c'est pas mal. Et après, il y a les formes. Mais pour moi, la forme du matelas, c'est une question de préférence. Moi, par exemple, j'ai un matelas qui fait la forme de mon corps, donc plus fin au niveau des pieds et plus large aux épaules. Mais une fois qu'il est plié, finalement, s'il était carré, je ne pense pas qu'il prendrait beaucoup. plus de place donc ça ça dépend notre résence et puis finalement avec nos sacs de couchage en forme de sarcophage nos pieds sont coincés donc est ce qu'un matelas carré est vraiment nécessaire voilà ça dépend des personnes ça c'est pour moi la forme rectangle ou sarcophage du matelas est un peu plus une question de préférence ce qui est vraiment nécessaire à regarder dans tous les cas c'est l'air value qui permet de définir notre aisance au niveau de la thermique
- Speaker #0
Ouais, ça c'est le point important. Et il y a les matelas qui sont...
- Speaker #1
Ah, moussés. On va le voir, autogonflants ? Alors, autogonflants, il y en a eu pendant un petit temps, on en trouve de moins en moins. Donc je pense qu'ils se font encore un petit peu ou qu'ils sont encore un peu vendus, mais il y avait des contraintes avec l'autogonflant, c'est que des fois, il ne s'autogonflait pas tout seul complètement dans tous les cas. Donc en fait... C'est clair.
- Speaker #0
J'ai toujours trouvé que c'était une arnaque, moi, ce truc-là.
- Speaker #1
C'est ça. Donc en fait, c'est pas forcément... hyper pratiques. Donc en fait, il y a le gonflable et le matelas en mousse. Le matelas en mousse, il est hyper léger mais il est plus encombrant. C'est-à-dire que souvent, un matelas en mousse, il fait déjà la largeur que fait le matelas et après, il se plie ou il se roule. Mais il faut l'accrocher souvent à l'extérieur du sac. Ce n'est pas possible de mettre un tapis en mousse à l'intérieur. Par contre, c'est un matelas d'été. Souvent, il fera 1.5 à 2 de Air Value max. Donc, c'est un matelas d'été. Et après, c'est les matelas gonflables maintenant qui ont un panel. On a un panel de choix au niveau de l'Air Value, de la forme. Et finalement, c'est pas encombrant. Donc, c'est un tout petit peu plus lourd par rapport au matériau. Mais par contre, il est tout petit. Moi, le mien, il fait à peu près 15 cm de long quand il est avec 7 cm de diamètre. Donc, c'est parfait pour ranger dans un sac de rando.
- Speaker #0
Ouais, là, direct, ça prend quand même beaucoup moins de place. Sur un vélo, par exemple.
- Speaker #1
Oui, exactement.
- Speaker #0
Le matelas en mousse, c'est quand même pas simple à caser.
- Speaker #1
C'est ça. Je suis partie à VTT en itinérance quelques jours et je n'aurais pas pris le matelas en mousse. Ce n'est pas possible. Tu passes le VTT avec le truc sur le dos, tu... Tu risques de ne pas finir ton itinérance. C'est ça. Donc, c'est vrai que ça peut être dangereux en plus, même en randonnée finalement, les itinéraires que tu vas prendre. Si tu te retrouves sur des sentiers en balcon, en bord de falaise, et que tu as ton matelas en mousse qui te déséquilibre, ça peut être dangereux aussi de le prendre. Pour l'avoir vécu une fois sur un itinéraire vertigineux au Pérou, où j'ai tapé, j'ai eu le palpitant qui s'est mis à palpiter un peu plus vite. C'était un peu ce texte-là. Je n'avais pas pensé à ça,
- Speaker #0
mais ouais.
- Speaker #1
Finalement, ça joue. Plus on a de choses accrochées à l'extérieur du sac, et plus ces choses sont larges par rapport à nous-mêmes, et plus il y a de risques. Le plus simple, le plus évident, c'est qu'on l'abîme. Mais parfois, c'est que ça nous déséquilibre. Et suivant le lieu où on est déséquilibré, ça peut nous mettre en danger, quand même.
- Speaker #0
Faire mourir.
- Speaker #1
À prendre en compte.
- Speaker #0
Carrément, bon conseil.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Ça fait peur.
- Speaker #0
Et ensuite, la tente, du coup, on va partir sur la tente. Est-ce que tu as des conseils aussi sur la sélection ?
- Speaker #1
Ouais, alors pour la tente, c'est souvent, on a des tentes 2 saisons, 3 saisons et 4 saisons. 2 saisons, c'est vraiment pour l'été. 3 saisons, pareil, c'est printemps, été, automne. Et 4 saisons, souvent, c'est qu'on appelle ça une tente, ce qui va faire aussi l'hiver. Elles sont plus lourdes. donc souvent c'est une cas de saison qu'on arrête que pour l'hiver parce qu'elles sont plus lourdes plus encombrantes donc pourquoi s'en quiquiner un peu flingue de l'emmener en plein été c'est ça, puis souvent quand c'est des temps vraiment hivernales, elles ont en plus un dispositif de conception qui est fait pour l'hiver, donc des fois il y en a où elles ont des avancées pour ensuite mettre de la neige dessus pour bien empêcher la tente de bouger, des trucs comme ça donc là c'est vraiment faut qu'on ait déjà envie d'aller randonner en hiver faut qu'on ait eu la... habitude petit à petit d'avoir fait du bivouac avant pour pouvoir y aller je pense que ça fait exception mais la plupart des gens commencent pas direct par une itinérance et bivouac hivernal ouais je pense que c'est même pas très recommandable genre premier bivouac en hiver il y a trop de difficultés en même temps quoi éventuellement si tu pars avec une agence ou un accompagnateur en montagne parce que tu te dis moi j'ai du challenge mais voilà si tu vas seul ou entre potes faut vraiment savoir ce qu'on fait Et après, ça c'est une question de saison des tentes, ils vont définir finalement quand on a besoin de les prendre. Et après, il y a deux types de tentes aussi, c'est autoportantes ou tunnels. Donc la tente tunnel, elle ne tient pas toute seule, il faut absolument pouvoir planter des sardines, ce qui peut être contraignant suivant les terrains. Si on sait qu'on va se retrouver dans des zones de terrain un peu sableux, par exemple, Une tente tunnel, ce n'est vraiment pas recommandé parce que finalement, on ne pourra jamais accrocher ses sardines et on dormira sur la toile de la tente. Je veux dire, ce n'est pas l'idéal. Par contre, l'avantage de la tente tunnel, c'est qu'elle est un petit peu plus légère que la tente autoportante par rapport à sa conception, les arceaux, tout ça. Mais par contre, la tente autoportante, elle est plus versatile. On la monte, si on ne peut pas accrocher les sardines, il faut que nous, on est à l'intérieur, que nos sacs soient à l'intérieur. La tente, elle tient, en fait, même si elle n'est pas fixée à ses quatre points ou plus. Donc, voilà, c'est un gros avantage de cette tente. A savoir qu'aujourd'hui, on a quand même amélioré les caractéristiques d'une tente autoportante et qu'on a réussi à réduire aussi les poids par rapport à il y a une époque.
- Speaker #0
Oui, c'est sûr, c'est vraiment... Ça s'est pas mal amélioré de ce côté-là.
- Speaker #1
C'est ça, donc on peut trouver des très bonnes tentes autoportantes. beaucoup plus légères qu'à une époque. Nous, par exemple, on a une tente tunnel. Je pense que la prochaine fois, on prendra une tente autoportante, ce qui permettra d'être plus à l'aise au niveau du terrain, parfois. C'est vrai que quand tu dois faire de la matière... Oui, en montagne,
- Speaker #0
ce n'est pas toujours facile d'arriver à planter.
- Speaker #1
C'est ça. Enfin,
- Speaker #0
si t'as un sol hyper dur.
- Speaker #1
C'est ça. Si t'es vraiment en altitude dans des endroits où c'est plus que de la rocaille, ben, tu peux être un petit peu en kikiné, ouais. Dans ces cas-là, tu finis peut-être à la belle étoile. Ça peut arriver. Je pense qu'on a un massif juste au-dessus de la maison. Clairement, il y a des spots pour bivouaquer un peu au sommet. Et tu vois, c'est des espaces qui ont été faits entre des cailloux, déjà. tu vois c'est pour protéger un peu du vent mais au sol C'est que de la rocaille, c'est vraiment que de la caillasse. Donc, tu ne peux pas forcément planter des sardines. Donc, ouais, une tente autoportante peut être très bien. Après, si tu fais de la plaine, si tu fais... Et encore de la plaine. C'est pour une anecdote, quand on était partis faire le chemin de Saint-Guilhem, c'était 12 jours d'itinérance. Toute la partie au braque, c'était parfait avec la tente autoportante. Et en fait, après toute la partie gare, impossible, déjà difficile de bivouaquer. Mais dans les endroits où on aurait pu bivouaquer, c'était très difficile de planter les sardines. Donc, tu te retrouves avec des tas de cailloux au niveau des sardines pour essayer de les faire tenir. Mais bon, tu ne sais pas s'il y a un plus loin ou pas si tu vas voir la tente debout encore.
- Speaker #0
Tu vas voir ta tente qui va s'évorder pendant la nuit.
- Speaker #1
Et comme j'ai vécu quand j'avais 11 ans, ça peut arriver.
- Speaker #0
Ça, c'est clair. Est-ce qu'il y a d'autres choses auxquelles il faut faire attention dans le choix de la tente ? Je ne sais pas, sur d'autres caractéristiques, même la forme ?
- Speaker #1
Pour moi, la forme, ce n'est pas forcément... De toute façon, la tente tunnel ou autoportante va induire un peu sa forme.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
c'est sûr. La plupart du temps. Il y aura son poids, parce qu'en fait, il y a un panel de poids bien différent. D'ailleurs, la tente hiver est aussi, je ne sais plus si j'ai dit, mais beaucoup plus lourde. Mais il y aura un panel de poids maintenant qui est assez incroyable. Même Forclaz, Simon, vu qu'il y a eu des changements dans la marque, je ne suis plus très sûre. mais on fait des tentes hyper légères et en fait les bâtons viennent en support pour faire fonction d'arceau et puis après il y a des tentes qui sont encore un peu plus lourdes à l'heure d'aujourd'hui Ferino qui ont encore des tentes un petit peu plus lourdes un autre point à voir c'est le budget que tu vas avoir forcément tu peux trouver un juste milieu aujourd'hui on va forcément trouver un juste milieu On fait un peu de concession sur le poids, mais on récupère un peu sur le prix, des choses comme ça. Et après, ça dépend. Est-ce que tu pars seule, à deux, à trois ? Des fois, si tu rends beaucoup, tu peux être que deux, mais une tente pour trois personnes, c'est pas mal parce que tu peux mettre les sacs. Si tu as un chien, tu peux mettre le chien. Si tu as un pote un jour, tu peux mettre le pote. Je veux dire, il n'y a pas de souci. Voilà, c'est ça. C'est un peu l'avantage. Et après, moi j'aime bien, alors ça c'est un truc qu'on voit pas beaucoup sur Internet, moi j'aime bien le considérer, c'est le niveau de discrétion que tu vas avoir. Que ce soit pour pas déranger la faune, ou pour pas te faire trop voir. Moi j'aime bien la discrétion dans la nature, même si des fois on se retrouve dans des endroits où t'es sûr que tu croiseras personne, mais en fait je préfère les tentes vertes.
- Speaker #0
Pareil,
- Speaker #1
ouais. Une tente orange plus haut, clairement c'est pas très discret.
- Speaker #0
Moi, là, j'avais une tente, enfin, je l'ai toujours d'ailleurs, mais que j'avais gagnée sur Instagram. C'est très drôle, cette histoire de cette tente. Je ne participe jamais à des jeux concours, donc c'était un truc de fou. Mais elle est super, mais elle est rose. Ah ouais ? Et j'avoue que je bogue un peu sur cette tente parce que quand je l'installe, je me dis que ça fait un peu genre « Là, il y a une fille qui est seule ! » Enfin, je trouve ça un peu bizarre. Et c'est vrai que je n'aime pas trop le truc, quoi. Je ne suis pas hyper à l'aise avec ma tente rose. Là, j'en ai une autre verte, justement, en disant c'est bon ça va se fondre dans l'environnement
- Speaker #1
mais c'est vrai qu'il n'y a pas le disparité là-dessus c'est ça rouge je ne l'avais jamais vu mais intéressant mais souvent t'as orange, rouge t'as des teintes comme ça et c'est vrai que c'est pas assez discret pour moi mais c'est à prendre en compte parce que je trouve qu'en tant que femme on se pose souvent beaucoup de questions il y a d'ailleurs le livre de Clémence et Camille qui montre aussi pas mal de questionnements qui est vraiment intéressant et euh c'est Alors, on n'aborde pas forcément la couleur de la teinte dans le livre, mais en fait, ça montre que les femmes ont besoin aussi de trouver qui vont les mettre à l'aise. On a souvent tendance à chercher ça. Et pour moi, une teinte orange, ça ne me met pas à l'aise.
- Speaker #0
En tout cas, pareil pour moi. Je suis déjà deux. Au moins, le fait de se poser la question permet de décider. Mais c'est vrai que je pense que si on ne s'est pas vraiment posé la question, on voit une teinte jaune, on se dit, je ne sais pas, c'est comme ça. Et puis voilà. mais non,
- Speaker #1
il y a quand même différentes couleurs qui existent et la plupart des marques ont quand même des gammes en vert des fois ils ont même une seule teinte va avoir deux, peut-être trois couleurs, souvent c'est deux mais tu vois nous la Férino qu'on a je crois qu'il y a une gamme orange et puis une gamme verte quoi qu'ils ont peut-être arrêté la orange parce qu'on la voit plus mais c'est sûr que c'est intéressant de pouvoir prendre ça en compte, en fait une fois qu'on le sait Comme tu dis, une fois qu'on le sait, on peut le prendre en considération, mais tant qu'on n'a pas cette info, on dirait que celle-là, elle est bien pour toutes ses caractéristiques. Mais après, merde, elle est vachement voyante.
- Speaker #0
Elle a l'air rose.
- Speaker #1
Exactement. Voilà. C'est clair.
- Speaker #0
Et pour s'alimenter, si on veut cuisiner en bivouac ? Alors évidemment, déjà, il y a l'option si c'est un premier bivouac ou juste on peut emmener du pain et du fromage, n'importe quoi, mais pas avoir. forcément besoin de cuisiner. Mais si ensuite on a envie de se faire un bon petit plat et tout, qu'est-ce que tu conseilles d'avoir ?
- Speaker #1
Il va y avoir plusieurs écoles, plusieurs façons de faire. Pour moi, il n'y en a pas une qui est mieux qu'une autre, c'est juste tout est un peu différent. Chacun fait ce qu'il veut. La première chose, ça va être tout préparer en amont à la maison. Pas forcément le repas entier, mais on va préparer par exemple de la semoule, de la polenta ou des pâtes qui cuisent vite. On va se préparer des petits légumes peut-être déjà coupés dans un petit sachet en zip. bloc et tout ça et puis on va cuisiner sur le terrain pour se faire vraiment quelque chose qui est vraiment très bon. Alors être des spécialistes de ça moi ce que j'aime moins avec ça, alors voilà c'est que mon point de vue je pense qu'à partir du moment où moi je donne ces informations là il faut aller creuser en fonction de ce que nous on a envie de faire après moi ce que j'aime pas c'est que là il faut emmener une casserole les couverts, la base Mais en plus, on va avoir à faire de la vaisselle. Parce que si on part une nuit à la guerre, tu te dis, je remballe tout, je fais ça à la maison. Deux, trois nuits, il faut nettoyer. Et ça veut dire que c'est tout un peu plus compliqué. Moi, je n'aime pas nettoyer quoi que ce soit dans la nature, même si je prends des savons biologiques, écologiques, biodégradables et tout ça. Ça ne me plaît pas. Je déteste qu'on fasse sa vaisselle dans les ruisseaux. Ça me met hors de moi. Parce qu'en fait, on a un impact. peu importe quel type de savon ou quoi on utilise, on a un impact. Éventuellement, il faut aller prendre dans sa casserole de l'eau, aller faire ça à 70, 100 mètres du ruisseau ou du lac ou quoi, parce que la terre va filtrer la saponine et tout ce qu'il y a dans les savons. Et voilà, ça met une certaine logistique qu'il faut être prêt aussi sur le terrain à avoir. Il n'y a pas de choix. Mais il y a moins de déchets. Souvent, on a préparé tout ça à la maison, il y a moins de déchets. Ce n'est pas inintéressant. Et la deuxième version, c'est des plats déshydratés ou lyophilisés. Là, souvent, on a besoin juste d'une cuillère fourchette, une spork, comme disent les anglophones, fork et spoon. Et sa popote, pour faire réchauffer de l'eau, on n'aura plus qu'à réhydrater dans le sachet. Et pour la plupart, on peut même manger dans le sachet, finalement. Donc là, ça fait des déchets, les emballages, mais par contre, ça fait moins de logistique sur le terrain. Le truc important après, c'est, parce qu'on l'a déjà vu, c'est de ramasser bien ses déchets et de les jeter dans une vraie poubelle.
- Speaker #0
Bien sûr, là, c'est le conseil. Enfin, juste, pitié, faites pas différemment.
- Speaker #1
C'est ça. Et puis même, je dirais, dans des poubelles publiques. Parce que nous, on a retrouvé, on habite sur un sentier de randonnée. On a retrouvé dans notre poubelle à recyclage. des lingettes et tout un jour. Je me dis, mais ce n'est pas possible. Comment on peut se prétendre randonneur et se dire, ce n'est pas grave, allez, je jette ça dans la première poubelle venue chez les gens, dans une poubelle qui est clairement bandée au recyclage. Pour moi, c'est des choses, c'est une petite anecdote encore à côté. Mais voilà, on prend des déchets.
- Speaker #0
C'est des bons exemples.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. On se libère de nos déchets de manière tout à fait respectueuse et normale. Voilà, ça devrait être la base. Mais voilà, pour revenir à l'alimentation, pour moi, c'est ces deux points-là. C'est préparer tout en amont pour cuisiner sur le terrain ou prendre des lyophilisés ou des hydratés pour réchauffer sur le terrain. Après, quand on rentre plusieurs jours, il faut aussi considérer qu'est-ce qu'on a besoin de manger au niveau calories, finalement. Et des fois, quand on se prépare soi-même, il faut être prêt aussi à tout compter. Qu'est-ce que je vais avoir besoin en calories, en glucides, en lipides, voilà. Tout ce qui est lyophilisé, souvent, tu regardes sur le paquet, ça te dit tant de calories et c'est intéressant. Après, je ne pense pas qu'il ne faille faire que du déshydraté ou lyophilisé sur un itinéraire de plusieurs jours. Ce n'est pas forcément toujours… Alors, ils sont de mieux en mieux. Le goût commence à être très bon par rapport à une époque où j'avais commencé… La première fois que j'avais goûté ces trucs, j'ai dit « ce n'est pas possible, ce n'est pas possible en fait. Tu ne peux pas manger ça. » et te dire « waouh, j'adore » .
- Speaker #0
Tu peux faire des mix entre des petites choses que tu as préparées, entre quelques plats déshydratés ou lyophilisés. Quand tu pars longtemps, tu mélanges avec des choses que tu vas trouver sur l'itinéraire, des épiceries, parfois des restaurants si tu peux te le permettre à certains moments, des producteurs locaux, tu vas retrouver du pain, des boulangeries, du fromage. C'est alterner tout ça. Nous, on aime bien avoir un certain nombre de lyophilisés dans le sac. En plus, ça peut pallier s'il y a une épicerie qui est fermée ou quoi. Mais en fait, repérer sur le terrain tous les endroits où il va y avoir des épiceries, des restaurants, tout ça. Et en fait, c'est comme ça, ça permet d'alterner sur tout l'itinéraire. Où est-ce qu'on se ravitaille ? Où est-ce qu'on achète pour manger le soir même ? Quand est-ce qu'on aura besoin de ce que nous, on a emmené ? Et ça permet en fait, oui, du coup, de créer un peu une organisation finalement. Je sais qu'il y en a qui préfèrent partir un peu en se disant, là, c'est l'aventure, c'est la liberté. Mais l'avantage d'organiser, de planifier, ça veut dire que souvent, on part avec moins sur le dos, les OKO et tout ça. Mais on reviendra sur le sujet après. Et voilà, on organise mieux sa nourriture, ce qui est hyper important pour partir plusieurs jours avec un sac sur le dos, les calories qu'on va dépenser et tout ça.
- Speaker #1
C'est clair. Et est-ce que dans le choix du réchaud qu'on emporte, il y a quelque chose de spécial à savoir ?
- Speaker #0
Je ne pense pas que c'est quelque chose de spécial à... Ça dépend des envies de chacun. Nous, on a un petit réchaud, tout ce qu'il y a de plus simple. C'est une cartouche de gaz avec le petit réchaud qu'on visse dessus. Et on a une casserole. Dans la casserole, quand on est dans le sac, on a le petit bout de réchaud qui se visse dessus. On a les couverts qui sont dedans. Une petite serviette quand même pour essuyer tout ça. Et après, il y a d'autres types. Maintenant, c'est les jet boils. C'est une cartouche de gaz aussi, mais c'est un espèce de réchaud. mais en fait ça met quelques secondes quelques minutes, infimes minutes max à faire brouillir ton eau. Mais je ne l'ai jamais manipulé moi-même à l'heure d'aujourd'hui. Donc, je ne sais pas ce qu'il a de mieux. Et après, il y a les réchauds. Alors voilà, il y a deux écoles aussi. Il y a le réchaud briquet, ce qu'on a, qui n'est pas très dérangeant. Et il y a le piezo. C'est un petit bouton sur le réchaud qui permet de faire une étincelle comme à la cuisine finalement. Et quand tu ouvres le gaz, tu t'appuies dessus, ça fait l'étincelle, s'allume le feu. ça dépend des choix. Une fois, on a eu une réflexion sur Instagram parce que notre truc n'avait pas de piezo. Au pire, c'est moi qui vis avec. À un moment donné, c'est moi qui l'allume le soir. C'est pas très grave. Oui,
- Speaker #1
alors là, effectivement, c'est juste un choix.
- Speaker #0
C'est ça, c'est juste un choix. Et puis avoir un briquet avec soi peut être utile pour d'autres circonstances. Tu te retrouves dans une cabane non gardée, il y a une bougie, t'es content d'avoir un briquet plutôt que ton piezo aussi. Parce que tu pourras pas lui mettre la bouchée. Enfin si, tu pourras peut-être le faire sur le réchaud, je veux dire. Mais c'est pas mal, un briquet. Ouais,
- Speaker #1
non, effectivement. De toute façon, ouais. En tout cas, il faut le savoir, mais c'est un choix perso, quoi.
- Speaker #0
C'est ça. Chacun fait ce qu'il veut, après, pour certains trucs. Je veux dire, tant que ça ne nous gêne pas, nous, on choisit ce qu'on veut.
- Speaker #1
Oui, exactement. Et que ça n'a pas d'impact.
- Speaker #0
C'est ça, sur la nature, sur les autres. Donc voilà, pour les réchauds, c'est à peu près tout. Après, il y a différents types de carburants. Il y a le gaz, qui est le plus commun et le plus facile d'accès, mais il y a aussi de l'essence. Ça, souvent, c'est pour les alpinistes ou ceux qui vont faire des grandes expéditions. C'est des petites bouteilles, on va mettre de l'essence dedans. Je ne sais pas quel type d'essence nécessairement. C'est facile à trouver si on s'intéresse au sujet. mais voilà donc et après ben en fait tu peux avoir en fait de cette cartouche certains réchauds tu vas voir que de réchaud à essence et d'autres tu vas voir réchaud gaz et essence c'est à dire que tu auras deux de tuyaux et tu peux mettre l'un ou l'autre ce qui permet suivant le pays la situation d'adapter ton carburant et ça peut faciliter la vie j'avoue que si on randonne en france ou dans la plupart des pays d'europe c'est pas nécessaire d'avoir de réchaud à essence parce que c'est un peu plus de logistique aussi, il faut le nettoyer bien plus régulièrement, c'est un peu plus délicat à gérer, et c'est à savoir, c'est intéressant de connaître ce fonctionnement, ce principe de réchaud aussi, mais c'est à considérer qu'à partir du moment où on va faire de l'expédition, là c'est plus notre domaine, donc je ne peux pas en parler nécessairement. Oui bien sûr,
- Speaker #1
c'est bien comme ça on le mentionne, là on est plutôt sur l'île d'Ivoire. C'est bien comme ça, on a les options en tête.
- Speaker #0
Ouais, on connaît maintenant et voilà. Mais je ne m'avancerai pas moi au-delà.
- Speaker #1
Et est-ce que, ça c'est toujours un des gros points, est-ce que tu as des conseils pour préparer son sac sans se surcharger ? On croit en général quand on débute, on emmène sa maison avec soi.
- Speaker #0
C'est ça, c'est ça. On a déjà vu nous sur les sentiers ce genre de cas et c'est vraiment pas agréable. On a eu de la chance, on ne l'a pas vécu, mais c'est vraiment pas agréable d'emmener tous les eaux K.O. Donc justement, le truc à ne pas faire, c'est d'emmener tout ce qui peut nous servir potentiellement sans savoir réfléchir en amont, est-ce que ça va vraiment me servir ou quoi. Donc en fait, c'est un peu un process de ne pas trop surcharger son sac. L'idée, ça serait peut-être de faire une liste complète du matériel qu'on veut prendre. Et après, cette liste qu'on aura, au début, quand on ne sait pas trop, on peut trouver des checklists sur Internet pour se faire une première base, savoir quel matériel il faut qu'on loue ou qu'on achète en fonction de ce que c'est. Et après, tout ce matériel qu'on a listé, on fait en trois catégories. Donc il y a les indispensables. on ne peut pas ne pas partir, excusez-moi, les utiles et les complètement inutiles. Déjà, ça va permettre de faire une première phase de tri avant même de partir. Et puis pour chaque point, on peut se poser plusieurs questions. Donc, est-ce que cet objet-là va vraiment m'être utile ? Est-ce que je pense qu'il va vraiment m'être utile ? Si oui, à quoi est-ce que je pense qu'il va me servir réellement ? Est-ce que je vais m'en servir tous les jours ou est-ce que c'est peut-être juste pour one time, un truc du one shot ? Si c'est que one shot, est-ce que je peux faire sans ? Est-ce que je peux le remplacer par quelque chose d'autre ? Est-ce qu'il y aura un autre objet qui pourra faire un peu la même fonction dans mon équipement actuel ? Est-ce que je dois l'acheter ou est-ce que je peux le fabriquer, le bidouiller ? C'est plein de petites questions à se poser en amont. mais ce qui permet de faire un premier tri. Et après, une fois qu'on est parti sur son premier itinéraire, ce qui est pas mal, c'est de faire un point, de reprendre son sac, surtout les trois, quatre premières itinérances, que ce soit deux ou plusieurs jours par exemple, mais c'est de faire un point sur ce qu'on a pris et ce qui nous a vraiment été utile et ce qui nous a pas du tout été utile parce qu'on a tous tendance à se dire « Ah ça, je vais le prendre quand même ! » on l'a pas utilisé en fait on réalise que certaines choses on l'a pas du tout utilisé mais l'avantage de faire ce point à la fin c'est de définir ok bah ça je pensais que je l'aurais utilisé bah en fait non pas du tout donc la prochaine fois bah je vais peut-être pas le prendre finalement ou bah pareil pour tel ou tel objet donc c'est pas mal de faire ce genre de choses vraiment faire des points se poser des questions, ça prend un peu de temps au début mais c'est, puis poser aussi son sac, enfin son sac, ses équipements parce que des fois on peut trouver ça peut servir à se rendre compte que c'est pas viable le truc c'est ça exactement c'est ça pendant 3 jours exactement donc voilà c'est des petites choses pour pas surcharger son sac c'est vraiment une question d'organisation et de se poser les bonnes questions parce
- Speaker #1
que c'est ça un peu l'erreur de base quoi est-ce que tu vois d'autres erreurs comme ça classiques de débutants qui sont spécifiques au matériel et qui sera évité
- Speaker #0
Des fois, c'est peut-être partir avec des chaussures trop neuves. C'est lié aussi au matériel. Mais je pense que des fois, on ne fait pas gaffe. On va s'acheter des chaussures pas trop longtemps avant l'itinérance et on va partir. On aura peut-être fait une ou deux randos à la journée. Mais en fait, des chaussures de trek, ça s'y prête un peu moins aujourd'hui parce qu'on trouve des très bonnes chaussures qui sont de plus en plus souples. Mais une paire de chaussures de randonnée se fait normalement. C'est-à-dire qu'il faut les porter quand même plusieurs fois, les roder, les abîmer un peu, dans le sens de les assouplir, pour que le jour où on part sur ce trek qui est un peu plus long et un peu plus engagé que tout ce qu'on a fait avant, nos chaussures soient faites à notre pied. Ça serait vraiment le coup de la chaussure. C'est hyper important parce qu'il y a deux choses comme ça qui sont hyper importantes, c'est le sac à dos et les chaussures de randonnée. Parce que si l'un ou l'autre ne nous conviennent pas, il y en a un, il va nous faire des blessures, des ampoules, presque. pour certains types de sacs, ils ne nous conviennent pas du tout comme des lacérations, tu vois, des frottements sur les épaules. Et les chaussures, on va finir avec des ampoules tellement énormes qu'en fait, on ne pourra plus marcher. Et c'est dommage.
- Speaker #1
Oui, là, ça ruine complètement toute l'expérience. C'est ça.
- Speaker #0
C'est ça. Donc, vraiment faire attention. Et le sac à dos, des fois, c'est effectivement plus cher d'acheter un sac à dos et des chaussures en magasin que sur Internet. Mais il vaut mieux aller en magasin, au moins pour essayer. Même faire plusieurs magasins, essayer différents sacs, essayer différentes paires de chaussures, revenir s'il faut. Et puis, ce n'est pas forcément idéal, mais des fois, tu te dis, après, si tu trouves un peu moins cher sur Internet, tu les achèteras sur Internet, parce que finalement, c'est quand même des activités qui peuvent coûter un peu cher. Faire des économies, c'est important. Mais le sac et les chaussures, c'est ce qui va être le plus important de tout, en fait. Donc, c'est vrai que c'est des choses sur lesquelles il faut peut-être un peu moins se poser de questions et aller chercher ce qui nous convient le mieux, aller les essayer.
- Speaker #1
Ouais, c'est sûr.
- Speaker #0
C'est vraiment, vraiment important.
- Speaker #1
Et au niveau... Alors ça, c'est toujours une grande question aussi, hyper importante, forcément. On va parler plus du choix du lieu du bivouac. tous les aspects pratiques autres que matériels. Déjà, quelles sont les règles à connaître en termes de législation, respect de l'environnement ? On confond souvent bivouac, camping sauvage, où est-ce qu'on peut bivouaquer ? Quelles sont les principales règles ?
- Speaker #0
Alors, ce qui est intéressant en France, c'est que en fait, il n'y a pas d'interdiction tant que ce n'est pas écrit qu'il y a une interdiction. Donc, ça veut dire qu'il faut toujours se renseigner. Ça met des contraintes, mais finalement, c'est nécessaire. parce que ces règles, elles ne sont pas là pour nous enquiquiner à proprement dit, mais c'est que comme on est de plus en plus nombreux sur les sentiers, on a de plus en plus d'impact et il faut qu'on considère qu'on peut avoir un impact sur la faune, la flore, qu'il y a des zones qui ont été dégradées à certains endroits juste à cause de l'affluence, en fait. Donc, voilà, c'est des choses à prendre en considération et après, l'idée, c'est de se renseigner en amont parce que les réglementations, les législations ne sont pas communes à toute la France, il va y avoir des différences entre les communes, les parcs nationaux, les parcs naturels régionaux, les zones nature à 2000, les zones de protection du biotope, les réserves naturelles, etc. Et après il y a aussi des différences, alors je vais parler que des pays limitrophes, mais il y a aussi des différences entre la France, l'Espagne, l'Italie, la Suisse. Peut-être que tu connais mieux les différences qu'il peut y avoir du côté de l'Allemagne ou de la Belgique, je n'ai pas ces connaissances là.
- Speaker #1
En Belgique c'est interdit. Tout court ? Ok. Et en Allemagne, je crois que c'est interdit aussi. Mais alors ça, je ne suis pas 100% sûre, mais il me semble.
- Speaker #0
OK. Tu vois, il faut se remplir.
- Speaker #1
C'est plutôt, à la base, c'est interdit. Et du coup, après, parfois, ils mettent en place des zones où c'est autorisé. Peut-être que c'est plutôt dans le sens inverse, quoi. C'est interdit de base, sauf si c'est autorisé.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
voilà. En Belgique, c'est pareil. C'est ça, en fait.
- Speaker #0
OK. Tu vois, c'est des choses qu'il faut aller chercher, en fait. Parce que toutes ces différentes zones, on va dire, que ce soit une commune, un parc, ou une réserve, elles ont tout en plus des différences parce que certaines peuvent être en campagne, une autre peut être en montagne, la biodiversité ne va pas être la même. Et donc, en fait, les règles ne vont pas être exactement les mêmes. En plus, ça doit dépendre dans le sud. Alors, pour moi, les feux devraient toujours être interdits et le sont la plupart du temps parce qu'un feu a un impact sur le sol pendant des décennies, en fait. Mais il peut y avoir des différences en plus, même avec un réchaud dans le sud de la France qui est hyper aride l'été. où les départs de feu se font en un claquement de doigts, et une zone plus humide qu'on va retrouver un peu plus au nord en France. Donc c'est des choses, il faut faire attention à tout. C'est une question de bon sens, finalement. Des fois, ces réglementations sont aussi une base de bon sens, à la base. Et après, comme tu disais, il y a la différence entre le camping sauvage et le bivouac. Le bivouac, en général, c'est on reste une seule nuit. On est en itinérance, que ce soit à vélo, en kayak, à pied, peu importe. On reste une seule nuit. On ne doit pas poser la tente souvent avant 19h et la ranger après 9h du matin. Moi, ce que j'aime bien, c'est chercher le spot parfois avant, même si le jour se couche un peu plus tard, parce que ça va permettre aussi de définir ce spot, il est bien, ce spot, il n'est pas bien. On en reparlera après, justement, comment choisir son spot et tout. Mais en fait, c'est voilà. Et le camping sauvage, c'est des gens qui s'installent un peu plus longue durée au même endroit pendant plusieurs jours. Et là, souvent, c'est pas du tout tolé, parce que ça s'apparente vraiment à du squat, en fait. Et puis, voilà, c'est pas une critique pour tous, mais tu peux pas rester plus longtemps au même endroit sans considérer déjà si le lieu est interdit au camping sauvage ou pas.
- Speaker #1
Ouais, ça, en fait, globalement, c'est...
- Speaker #0
plutôt interdit ouais c'est ça donc voilà et puis après pour se renseigner du coup se renseigner auprès des communes se renseigner auprès des offices de tourisme directement sur les sites de ceux-là ils peuvent donner des informations les parcs naturels régionaux et les parcs nationaux doivent avoir des informations il y a le site géoportail aussi qui permet de voir où sont les zones de protection du biotope donc des zones qui sont souvent interdites au bivouac Merci. Donc en fait, il y a plein d'outils de base pour se renseigner déjà rien qu'à la maison sans avoir à passer un coup de fil.
- Speaker #1
Ouais, ça c'est hyper important, c'est le premier truc à faire quand on a l'occasion d'aller bivouaquer quelque part, c'est de regarder déjà, est-ce que j'ai le droit, est-ce que j'ai pas le droit ? Il y a des règles aussi parfois particulières où on nous impart qu'on a pas le droit sauf à proximité immédiate d'un refuge.
- Speaker #0
Oui, la vanoise. Là c'est autorisé. Il y a vraiment plein de règles quoi,
- Speaker #1
donc renseignez-vous !
- Speaker #0
C'est ça, comme ça au moins il y a personne qui commet d'impair et on fait les choses bien quoi.
- Speaker #1
Est-ce que, du coup, c'est quoi tes techniques pour choisir ton spot de bivouac ? Est-ce que déjà, une fois que tu prépares ta randonnée, tu te dis, bon, là, l'idée, c'est de faire un bivouac plus ou moins dans cette zone, ou est-ce que c'est vraiment au fur et à mesure de la journée que tu décides ? Une fois que tu es un peu sur les lieux, comment tu fais pour repérer un endroit où tu vas avoir la place d'installer ta tente, qui est peut-être un peu à l'abri ? Est-ce que tu as des techniques à partager ?
- Speaker #0
Oui, pour ça, moi, comme je prépare... pas mal de choses en avance, comme pour les repas. Je fais un peu pareil pour le bivouac, c'est-à-dire que sur notre itinéraire qui sera tracé, que ce soit un itinéraire officiel ou un itinéraire que j'ai tracé moi-même, je vais observer la carte IGN, je vais observer sur Géoportail, le satellite aussi, enfin, Géoportail ou Google Maps, et parfois je pousse jusqu'à aller voir sur Google Earth, ce qui permet d'avoir un petit peu de relief et d'autres 3D. Et tout ça mis bout à bout, ça permet de faire des repérages en disant « Bon, cette journée-là, elle fera à peu près tant de kilomètres, tant de dénivelés, donc j'estime qu'on va marcher à peu près jusqu'à tel endroit, une zone, et du coup, tel endroit, ça nous permettrait, sur la carte, de se dire « Bon, là, là, là, ça pourrait le faire. » Donc, c'est un peu comme ça que je fais. Des fois, on se fait avoir. Des fois, il faut marcher un peu plus longtemps, parce qu'en fait, tu n'avais pas anticipé que... Ton terrain, en fait, c'est vert sur la carte, mais qu'en fait, tu ne peux pas planter de sardines, comme on disait, voilà. Parce que tu as une tente autoportante. Tu n'as pas une tente autoportante. Oui, tu as raison, tu n'as pas une tente autoportante. Et du coup, tu te retrouves aussi sur le terrain à devoir gérer les aléas. Mais faire une préparation en amont permet de passer moins de temps sur le terrain. Parce que tu peux dire... Oui,
- Speaker #1
diminuer un peu cet aléa.
- Speaker #0
C'est ça, exactement. Ce qui est finalement pas mal, parce que sinon, je pense que si on... Moi, je pense que si je faisais pas cette préparation, à partir de 15h, je serais en train de regarder où est-ce que je pourrais dormir, tu vois. Même si après, tu plantes pas l'attente jusqu'au soir, mais tu sais, t'es en train de te dire, bon, ben là, je sais pas où j'en suis, quand ça va être bon. Donc, t'es là en train de regarder.
- Speaker #1
C'est pour rire l'expérience, enfin, 15h avant, parce que t'es un peu en stress.
- Speaker #0
C'est ça. Après, on est tous différents. Moi, j'aime bien un peu m'organiser, parce que du coup, comme je disais, ça met une légèreté d'esprit. tu penses à autre chose pendant que tu es sur le terrain parce que tu sais ce que tu as organisé. Après, c'est qu'une question de personne.
- Speaker #1
Oui, pour d'autres personnes, c'est aucun stress et tout au dernier moment. Normalement, on se connaît quand même au bout d'un moment.
- Speaker #0
On sait ce qui nous convient. Exactement, ça, c'est une question de... Mais voilà, observer les cartes, en fait. Avoir son tracé sur ta carte, peu importe l'outil que tu utilises. Et puis après, le mettre sur Google Earth, le mettre sur Géoportail, observer la carte IGN, observer... observer les différents topos. Tu peux regarder aussi, ne pas te mettre trop proche de l'eau, parce qu'en général, on dit ne pas bivouaquer trop proche de l'eau, non seulement parce qu'on ne peut pas avoir d'impact, nous, sur la zone. Il y a des animaux qui peuvent venir boire aussi la nuit, mais en plus, parce que tu vas avoir de l'humidité en proximité, le matin, c'est un peu désagréable. Mais en fait, il faut regarder ces points-là aussi, parce que si tu n'es pas trop loin, tu pourras récupérer de l'eau, surtout si tu as une gourde filtrante ou des pastilles. Si tu es trop loin, peut-être qu'il faudrait que tu gères l'eau avant dans un village la veille au soir avant de trouver ton spot. pouvoir avoir des fois cuisiner, des choses comme ça, en fait. Ça permet d'un peu faire du repérage en amont.
- Speaker #1
Hyper important. Et comment est-ce que tu gères l'aspect hygiène, on va dire ? Toilettes, je ne sais pas, brossage de dents, tout ce qui est hygiène en bivouac.
- Speaker #0
Alors, brossage de dents, pour le plus simple, on prend des pastilles. En général, c'est des pastilles d'antifrice. On essaye de prendre le plus sain possible. On n'achète pas des pastilles, pareil, les plus chimiques. Je ne sais pas si ça existe, mais... On ne prend pas du Colgate ou des trucs comme ça. On essaye de prendre plus des trucs un peu plus sains. Par exemple, il y a la marque Comme Avant qui est faite à Marseille. C'est très sain, il y a très peu d'ingrédients dans chaque produit qu'ils font, que ce soit des dents de pastilles antifreeze, du déodorant, solide souvent, des shampoings ou des savons. Et en fait, quand on se brosse les dents, on s'éloigne encore une fois des cours d'eau. Et après, en prenant ces pastilles, tu craches dans la terre et ce qui fait que la terre va faire effet, cet effet de filtre. Et après, ce que j'aime bien, moi, c'est passer un coup d'eau dessus parce que sinon, ça fait un peu sale. Et en plus, ça permet de diluer un peu. Pour la toilette, vu que je n'aime pas me laver dans les cours d'eau, les lacs et tout ça, parce que c'est... On ne peut pas faire ça. Soit on a... En fait, j'avais construit, là, je l'avais fait main dans une vieille serviette microfibre. J'avais fait des gants de toilette parce que je n'ai jamais trouvé de gants de toilette microfibre dans le commerce. Donc, ce n'est pas grave, une vieille serviette microfibre, on coupe des petits bouts, on fait un gant, et là, après, on l'humidifie. Et en fait, on se fait une toilette de chat. Et après, si on part vraiment longtemps, l'idée, c'est de trouver des campings tous les quelques jours. Comme ça, au moins, camping ou refuge, ça dépend des gens, tu vas me dire. Mais camping, refuge, gîte, tous les quelques jours. Comme ça, tu commences par faire des toilettes de chat au début, tu te fais une bonne douche. Suivant la durée de ton itinéraire, tu fais ça. Tu allies, tu alternes, quoi, pour allier les deux.
- Speaker #1
Conseil aussi, ouais.
- Speaker #0
C'est ça. de ce côté là c'est Ouais, c'est un peu ça. Après, pour moi, il faut accepter que quand on fait de la randonnée, on ne va pas avoir le même hygiène qu'à la maison. C'est comme ça. On est un peu hors de notre zone de confort. Et c'est un peu plus roots. Mais on est tous dans le même cas. Tous les randonneurs, vététistes qu'on croise, tout le monde vit ça, en fait. Oui,
- Speaker #1
ce n'est pas très grave, en fait.
- Speaker #0
C'est ça, exactement. Et après, pour l'hygiène au niveau des règles, ça, c'est vraiment très spécifique à chacune d'entre nous. Qu'est-ce qu'on préfère utiliser ? Qu'est-ce qui est le plus simple pour nous ? Moi, j'aime bien les cups, mais je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui n'aiment pas les cups en randonnée parce que c'est compliqué, parce que le nettoyage, c'est ça. Ça dépend du flux aussi, ça dépend de plein de choses. Donc j'avoue que... En fait, toutes les options sont possibles. Prendre du jetable éventuellement en randonnée si c'est plus simple. Avoir quand même quelques lingettes à portée de main parce que c'est quand même plus hygiénique à des moments que juste de l'eau de la rivière ou quoi. C'est une organisation. Pour le coup,
- Speaker #1
c'est important de parler.
- Speaker #0
C'est important, mais on est toutes différentes.
- Speaker #1
Totalement. Et pour aller aux toilettes, tout simplement.
- Speaker #0
Alors pour un petit pipi, c'est pas compliqué, on se cache derrière un arbre. Il y a les pistes de boue maintenant qui existent cependant, parce que ça évite aussi de devoir complètement se déshabiller, s'accroupir et tout ça, on est encore plus discrète. C'est hyper intéressant comme objet, t'as juste à la fois que t'as fait pipi, tu le rinces, et puis tu le remets dans un ziploc ou quelque chose et hop, dans le sac. Et puis dès que tu peux le rincer un peu plus dans un camping ou quoi, tu le laves quand t'en profites pour les laver à ce moment-là. Pour les gros besoins, le truc hyper important pour moi, c'est d'avoir une petite pelle rétractable ou une petite pelle en titane, de faire un trou à l'écart des sentiers ou à l'écart des zones qui sont évidentes que ce sont des zones de bivouac, de faire des trous d'une 10 à 15 cm, de faire nos besoins dedans et de reboucher. Par contre, le papier, on le ramène toujours avec nous dans un sac poubelle qu'on aura toujours dans notre sac à dos. Et on jettera tout le sac poubelle à la fin de l'itinérance finalement ou occasionnellement sur le sentier. Moi, ça, je ne comprends pas. C'est qu'il y a encore autant de papier hygiénique, de papier toilette dans la nature. Ça me dépasse. Parce que c'est simple, en fait, de se dire... Puis souvent, c'est pour des pipis. Mais de se dire, j'ai un petit sac. Des fois, honnêtement, je pars à la journée, un petit sac à crottes de chien. Tu le mets dans une poche de sac à dos, tu mets tes papiers dedans, même si tu as juste fait un pipi. Donc, en fait, je pense qu'il n'y aurait pas de pipi. Non, il n'y aurait pas d'excuses, aucune excuse, aucune complication, rien du tout. Donc c'est vrai, voilà.
- Speaker #1
Et puis c'est vraiment dégueulasse. Déjà, ça met trois plombes à se dégrader pour la nature. Et puis, il y a des fois, c'est hallucinant. Tu te dis, mais en fait, il y a 15 personnes qui sont passées, il y a du papier partout.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
C'est pas possible.
- Speaker #0
Et puis ça ne choque pas les uns derrière les autres. Tu vois, une fois le premier passé, il se dit, « Oh, c'est bon, quelqu'un l'a fait avant moi, je peux le faire ? » Je ne sais pas. Mais non, c'est pas compliqué d'avoir un sac poubelle. C'est pas lourd, un sac poubelle, pas très encombrant. Et le papier toilette non plus. Donc c'est vrai que tu te dis, je ramène tout ça. Parce qu'il faut penser à l'impact qu'on a. Pour nous, c'est dégueulasse visuellement. Et puis on pourrait marcher dedans. Mais il y a les animaux sauvages derrière. Ou les chiens qui sniffent tout. Les gens qui partent à des randonnées avec leurs chiens, qui mettent le nez là-dedans. À un moment donné, ça me dépasse.
- Speaker #1
Pas compliqué à faire. prenez un sac et c'est bon exactement c'est le truc enfin de bon sens par excellence ouais voilà c'est la même logique quoi c'est on ne doit laisser aucune trace en fait bah oui donc on ramène tous ses déchets et ça ça en fait partie c'est ça
- Speaker #0
C'est ça, ça serait la base.
- Speaker #1
Est-ce que tu as un conseil pour quelqu'un, tu vois, qui appréhenderait de dormir pour la première fois dans la nature ? Peut-être pas seul.
- Speaker #0
Déjà, se lancer, mais peut-être pas seul la première fois, si vraiment t'as peur, comme ça, je dis. Et ce que j'aime bien dire dans ces cas-là, c'est que la plupart qui veulent se lancer en bivouac ont déjà peut-être sans doute un peu randonné. L'idée, c'est de te dire, bon, là, je vais faire une première nuit dehors. prendre la tête sur un itinéraire. C'est-à-dire que j'ai fait cet itinéraire-là à la journée, je sais potentiellement où je peux dormir déjà. Je vais prendre ma tente, je vais partir dans l'après-midi, je pose ma tente et je repars le lendemain. Déjà, c'est un itinéraire que tu connais, donc t'as un peu moins de stress de ne pas savoir où tu mets les pieds et tout ça. Ça te permet de te dire, bon, je l'ai déjà fait, je connais aussi l'ambiance. J'ai déjà vu le type de personnes qui randonnée ici tu vois ça rassure en fait. Parce qu'en fait, souvent, c'est... C'est plus facile à dire qu'à faire. C'est ton cerveau qu'il faut adapter. C'est comme le vertige, en fait. Plus on le fait, et plus notre cerveau va voir, ok, ça s'est bien passé. Donc, c'est pas si pire. Ok, ça s'est bien passé. Donc, c'est pas si pire. Et en fait, c'est un apprentissage. Après, je dis pas qu'on arrête complètement d'avoir peur, tu vois. Je pense qu'on aura toujours une appréhension, surtout quand... C'est toujours pareil. Il y a des hommes qui ont peut-être cette appréhension. En tant que femme, on a souvent ces appréhensions, nos premiers bivouacs. Et puis, ça peut ne jamais vraiment partir. Moi, quand je suis en bivouac, si je suis seule, il y a toujours une part de moi qui est en hypervigilance. C'est comme ça, tu vois. Mais je ne veux pas m'empêcher de le faire parce que j'ai un peu peur. Parce que sinon, le problème, c'est qu'on ne ferait plus grand-chose. Et du coup, c'est qui qui gagne si on ne fait plus rien. D'accord. Voilà. Mais du coup, s'adapter petit à petit avec des itinéraires qu'on connaît, qu'on a déjà fait à la journée. Y aller tranquillement. Au début, ne pas y aller seule. Ou alors, y aller des fois avec des potes et se dire, là, on est deux ou trois. Et puis, on s'éloigne les unes des autres. Si on n'est qu'entre filles, on s'éloigne les unes des autres. Comme ça, on n'est pas très loin, mais en même temps, on est un peu seul dans notre espace. C'est l'entre-deux. Et puis, au fur et à mesure, c'est d'évoluer comme ça. et puis...
- Speaker #1
C'est pas mettre trop de difficultés.
- Speaker #0
ensuite les ramener un petit peu graduellement au fur et à mesure qu'on est plus en confiance c'est ça c'est ça pour moi ça serait le le premier conseil à faire en finale parce qu'il ya sauf si tu pars avec des gros groupes mais là en fait le peut-être que si ça dépend si tu as peur de mal dormir ça dépend si tu as peur des insectes partir avec un groupe ça peut être des peurs qui vont de toute façon être là et tu vas pouvoir appréhender avec plein de monde si tu as peur c'est plutôt lié au à ta solitude dans la nature, le risque que tu prends en étant seule ou quoi, je trouve que s'adapter petit à petit, comme je l'ai mentionné, c'est pas mal parce que du coup, c'est des étapes en fait. Oui, complètement.
- Speaker #1
Et est-ce que tu as, toi, des petits conseils ou des petits objets bonus que tu amènes toujours, par exemple, pour avoir plus de confort ? Ça peut être des trucs marrants. La dernière fois, j'en discutais avec une copine qui me disait qu'en fait, elle, pour justement, pour pas entendre trop les bruits, qui parfois lui font peur, en fait, elle met des boules qui... Je l'ai trouvé assez drôle parce que je n'aurais pas forcément pensé à ça. Mais en fait, ça lui convient hyper bien. Mais ce n'est pas de base pour bien dormir parce qu'il y a du bruit. Pas comme quand on a un ronfleur à côté. C'est vraiment pour se couper de « c'est bon, de toute façon, comme ça, j'arrête de stresser s'il y a un bruit bizarre. » Oui,
- Speaker #0
ce n'est pas bête. Ça peut ne pas marcher pour tout le monde, mais tant que ça marche pour toi... Moi,
- Speaker #1
je pense que ça me ferait l'effet inverse, mais je trouve ça intéressant de voir que...
- Speaker #0
Moi ça me ferait l'effet inverse aussi C'est pas possible Je préfère avoir un tarp Pour pouvoir voir en plus ce qu'il se passe autour de moi Moi le truc que je prends Qui n'est pas utile du tout C'est un petit matelas gonflable Un orayer gonflable Le matelas c'est très très utile Mais l'oreiller c'est pas mal Parce que ça dépend On est tous différents Le conseil qui peut être donné C'est de prendre le sac Du sac de couchage Merci. et de mettre des fringues de la journée dedans. Je n'aime pas ça parce que c'est toujours plein de trucs, de boulottes et tout, et en fait, je ne dors pas bien du tout. Et donc, j'ai mon petit oreiller ultra plié qui est fait d'un millimètre d'épaisseur. Et pour moi, ça me permet de passer des nuits un peu mieux. Donc, c'est vraiment l'objet un peu surplus qu'on n'a pas nécessairement besoin que je prends.
- Speaker #1
Ok, intéressant. C'est aussi individuel. C'est vrai que moi aussi, sans oreiller, c'est catastrophique. Je passe une nuit épouvantable. Dès que j'ai un petit oreiller, du coup, ce poids-là, on le porte volontairement.
- Speaker #0
C'est ça, et puis tu te dis, c'est un poids qui fait... Je crois que ça faisait 25 à 30 grammes. dans mes souvenirs quand on l'avait pesé à l'époque. Et je me suis dit, pour 25 à 30 grammes, c'est pas grave, je vais faire des concessions sur d'autres trucs qui, pour le coup, font partie de la catégorie inutile. Clairement. Donc, voilà.
- Speaker #1
Pour terminer, est-ce que t'as, je sais pas, une ou deux encore anecdotes de bivouac qui deviennent d'histoires qui peuvent être marrantes, ou en tout cas qui t'ont particulièrement marquée ?
- Speaker #0
Alors oui, il y en avait une, on était dans le Pila. le parc naturel régional du Pila près de Saint-Etienne et on avait fait juste une nuit de bivouac sur un itinéraire de deux jours et alors là on avait trouvé le spot parfait on était loin du sentier on était sous des arbres donc il n'y aurait pas de unité pour la nuit tout ça et pour le coup moi qui ai tendance à pas forcément bien dormir je sais que je fais pas des itinérances pour les nuits je fais des itinérances pour le plaisir que ça apporte la journée et le calme le soir au bivouac tout ça mais pas pour des bonnes nuits je dormais bien, je dormais vraiment très très bien et d'un seul coup j'étais en train de rêver que j'étais dans une grosse teuf. Mais ça faisait boum, boum, boum. Et du coup, je me réveille quand même en sursaut. Et j'ai réalisé que mon cerveau était en train de transférer le galop sans doute d'un chevreuil. Parce que d'abord, tu entendais ça. Et puis, notre tête est au niveau du sol. Donc, tu entends d'abord des vibrations. Donc, ça faisait un peu comme des beats dans la musique. Et en fait, parce qu'en se rapprochant de la tente, il se met à aboyer. Et là, tu sais, ça ne fait pas un bon aboiement de chien, clairement. Et là, tu te dis, oh là là, qu'est-ce que c'est sur le moment ? Tu te réveilles, il est 4h du mat', en sursaut, tu étais en plein de teuf dans ta tête, c'était l'angoisse. Et du coup, déjà, il y a eu un moment de se dire, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Parce qu'il a traîné autour de la tente longtemps aussi. Sauf que là, tu te dis, attends, écoute bien, je crois qu'il est en train de brouter. donc tu dis ok c'est pas dangereux ça aboyait c'est en train de brouter c'est pas un chien c'est un herbe d'Europe c'est ça mais ton cerveau je trouve qu'il faut un petit moment pour redescendre parce que pour le coup je me suis pas bien rendormie du tout tu vois même si tu dis ok par rapport à ce qui vient de se passer ça galopait ça mange de l'herbe ça aboyait c'est un chauve-reuil ok parfait mais je trouve qu'il faut un temps de Ouf. Il est 4h du mat, tu sais que tu te réveilles dans 2h, ta nuit, elle est finie, quand même.
- Speaker #1
C'est mort.
- Speaker #0
C'est ça. Ça, c'est quelque chose qui m'avait marquée. Mais en même temps, c'est intéressant, parce que c'était une rencontre, on ne l'a pas vue directement. Nous, on n'est pas sortis de la tente pour aller voir. On a compris que je ne voulais pas lui faire peur. Tu te dis, OK, il y a eu un truc, tu vois.
- Speaker #1
C'est la surprise de la nature et du bivouac.
- Speaker #0
C'est ça, ça peut arriver. Mais tu vois, on ne se serait pas fait manger par un chevreuil.
- Speaker #1
Non, rien.
- Speaker #0
ça c'était une qui nous est arrivée en France et je crois une autre qui nous est arrivée qui nous a vraiment fait psychoter tu te montes la tête pour rien du tout c'était au Pérou, on était au bord d'une rivière sur le même itinéraire où j'ai failli tomber à cause du matelas on était sur le bord d'une rivière dans un endroit un peu sableux et en fait on s'était mis un peu en retrait mais en fait il commençait à faire nuit je pense que nous on ne nous voyait pas mais il y avait un véhicule qui était sur une piste en contre-haut Et en fait, les phares étaient dirigés en plein vers nous. Et en fait, ça a duré, je pense, une demi-heure. Et là, on était toutes les deux la tête d'or de l'attente. Mais qu'est-ce qu'ils font ? Est-ce qu'ils viennent ? Ils viennent pas ? Ils discutent ? Il y en a un deuxième véhicule carré, tu te dis, oh là là, qu'est-ce qu'on fait ? On remballe, on part en courant. On se pose plein de questions. Et en fait, après, ils partent. Toi, tu dors absolument pas bien. Et le matin, tu repars, tu passes devant. C'était juste un véhicule de tracteur ou quelque chose comme ça, tu vois. ils finissaient leur journée au coucher du soleil tu vois et puis ils ont garé le truc là pour finir le lendemain et c'est fou les... C'est fou les peurs qu'on a quand même. En fait, on va se mettre à psychoter pour tout, mais bon, ça nous permet de rester en vie, sans doute à des moments.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est une fonction qui est là pour quelque chose. C'est vrai que parfois, ça s'emballe un peu. Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Donc, il faut apprendre à relativiser un petit coup des fois et réfléchir à qu'est-ce qui peut être en train de se passer à cet endroit-là, à ce moment-là, en fait. Tu vois, c'est pour relativiser.
- Speaker #1
Oui, c'est sûr. Merci pour tous les conseils et anecdotes. Est-ce que tu as un petit mot pour la fin, pour finir, un petit message que tu as envie de passer encore ?
- Speaker #0
Je dirais oser, parce que si on a envie, il faut soit trouver des potes avec qui faire au début, soit faire avec les petits conseils que je t'ai donnés, essayer dans des endroits qu'on connaît ou quoi, pour ne pas laisser la peur gagner. Et si on a vraiment envie de le faire, essayer de le faire par étapes, petit à petit, trouver les bonnes astuces ou éventuellement les bonnes personnes. pour le faire, pour ne pas se laisser dépasser par sa peur. Et ne rien faire du tout, quoi. Donc, voilà, oser. Trop bien.
- Speaker #1
Puis en général, on ne le regrette pas.
- Speaker #0
En général, non, on ne le regrette pas du tout. Et au contraire, on a envie d'en faire un peu... Enfin, ça peut arriver que non, mais on a envie d'en faire un peu plus parce qu'on voit qu'on est capable.
- Speaker #1
Ouais, totalement. Merci beaucoup, Candy. C'était super intéressant. Il y a plein d'infos. Je pense que pour celles qui ont envie de se lancer, vous trouvez plein de choses, celles et ceux. Parce que, évidemment, ça peut concerner aussi les hommes. mais plein d'infos intéressantes donc là vous avez de quoi choisir votre lieu, choisir le matos toute la préparation avec plaisir, c'était cool d'en parler et de pouvoir aider pour se lancer je pense que c'est toujours bien aidant je mettrai aussi les liens vers ton livre vers ton site sur la description du podcast comme ça vous pouvez retrouver Candy et Nora qui vous partagent plein de conseils Et bah, à très bientôt pour de nouvelles interviews sur la sportive outdoor. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes, cela nous aide. A bientôt !