- Speaker #0
La Sportive Outdoor, le podcast des sports outdoor aux féminins pour s'inspirer, apprendre et oser. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Annelise Collet que j'avais déjà reçue au début de la saison 1 du podcast et que j'ai réinvitée cette fois non pas pour parler trail mais pour parler randonnée en Norvège et plus précisément dans le parc national de Jotunheimen où elle est déjà allée à plusieurs reprises. Bienvenue Annelise, est-ce que tu peux quand même te représenter pour celles qui n'auraient pas... écoutez le premier épisode.
- Speaker #1
Bonjour Lorraine et merci pour l'invitation. Je m'appelle Anne-Lise, je suis micronutritionniste et naturopathe. Je suis passionnée de sport d'endurance et d'aventure en extérieur. Je pratique effectivement le trail running, l'ultra trail, mais je pratique aussi la randonnée, je pratique le ski de fond, le ski de rando nordique, on aura peut-être l'occasion d'en reparler ultérieurement. Et puis j'aime beaucoup les pays nordiques et particulièrement la Norvège que j'ai eu l'occasion de visiter à plusieurs reprises.
- Speaker #0
Et comment est-ce que tu as découvert cet endroit, ce parc de Jotunheimen ?
- Speaker #1
Alors en fait, je dois dire que je suis un petit peu inspirée par mon mari Benoît qui est lui passionné d'encore plus longue date d'aventures dans les pays nordiques. Et on a eu l'occasion de découvrir, en tout cas moi... première intention, le U2Nightmen, parce qu'on avait offert à notre fille, pour ses 18 ans, un petit trip en chien de traîneau, un raid de 3 jours en chien de traîneau au mois de décembre. Au mois de décembre, dans le U2Nightmen, c'est quand même assez nord dans l'attitude. Du coup, on n'a pas vu grand-chose de jour, et on s'est dit, c'est chouette, on aurait bien envie de redécouvrir ça l'été. Voilà comment ça s'est fait.
- Speaker #0
Excellent. Et tu disais, c'est au nord, est-ce que tu peux nous expliquer à peu près où ça se situe en Norvège, pour qu'on visualise sur la carte ? Oui,
- Speaker #1
alors si tu vois Oslo, en fait, c'est à peu près au nord-ouest d'Oslo. Il faut compter, donc nous, on utilise les modes de transport doux, on n'a pas de voiture sur place. En l'occurrence, donc là, pour atteindre le Jotunheimen, c'est plutôt le car. De toute façon, là-bas, c'est le car ou le train. Et en l'occurrence, là, à cet endroit, c'est le car, mais c'est très bien desservi. Il faut compter entre 4 et 5 heures de car, mais voilà, c'est sans aucun problème. C'est court en fait, ça semble court vu les immensités qu'il y a en Norvège.
- Speaker #0
Oui, c'est sûr. Moi, j'y étais allée il y a quelques années, il y a très longtemps, mais effectivement, j'y avais accédé en car aussi et je vais vraiment me souvenir que c'était très facile en fait. Oui, très facile. Et qu'est-ce qui t'a motivée et retournée en rando cet été ? Le fait d'avoir envie de voir les paysages de jour ?
- Speaker #1
Oui, et puis en fait, c'est un endroit pour s'être renseigné. On avait beaucoup pratiqué, enfin beaucoup, on avait pratiqué à plusieurs reprises en hiver. Donc, on était allé là plutôt dans le Hardanger Vida, qui est assez connu pour ça aussi, autour de Fincée, pour les personnes qui connaissent Hauke-Dieseter. Et en fait, le Yotunaimen est quand même assez connu pour la randonnée. voilà donc c'était plus dans cet esprit là parce que qu'on s'était un petit peu renseigné auprès de l'agence locale de randonnée, DNT, qui est une super agence. On savait qu'il y avait pas mal de choses à faire, beaucoup de possibilités de randonnée et de circuit. C'est comme ça qu'on s'est dit on va aller dans le Yotunaimen, même si bien entendu, il y a encore énormément de choses à explorer en Norvège.
- Speaker #0
Vous pourrez y retourner plein de fois.
- Speaker #1
Oh là oui, c'est fou !
- Speaker #0
Il me semble que tu y es allée justement en transport en commun. Donc depuis la France, comment tu fais en fait pour y aller en train ?
- Speaker #1
Oui, alors ça, c'est quelque chose qui nous tient beaucoup à cœur. Nous, on ne prend pour ainsi dire pas l'avion, sauf si bien sûr un jour on veut aller au Canada. Voilà, ça va être compliqué de faire autrement. Mais sinon, c'est relativement simple en vérité. Nous, jusqu'à présent, on mettait la voiture à Offenburg. puis on prenait un train de Offenburg à Hambourg. Alors Offenburg,
- Speaker #0
juste pour situer, nous on est en Alsace, donc pour nous c'est simple. Mais en fait, c'est une ville qui est en Allemagne, pas loin de Strasbourg en fait. Donc pour les Strasbourgeois, c'est assez facile parce qu'on peut traverser la frontière, aller à Offenburg, et depuis Offenburg, c'est quand même un bon neuf aérovier, on peut accéder à pas mal de destinations.
- Speaker #1
Voilà, en fait, il y a les trains qui viennent de Suisse. Donc, en fait, c'est très bien desservi, puisqu'il y a beaucoup de liaisons qui viennent de Suisse et qui vont jusqu'à Hambourg. L'objectif, c'est d'aller à Hambourg. Et ensuite, à Hambourg, alors, tout dépend de l'heure à laquelle tu pars. Mais là, tu peux prendre un train nuit ou alors tu fais le trajet de nuit directement depuis Offenburg. Ça dépend des horaires. Et après, le changement va se faire à Copenhague ou bien à Malmö. Et là, tu vas prendre un bus. En fait, ils voyagent énormément par bus, vu la sinuosité du pays, le relief. Il y a quelques lignes de train, mais sinon, c'est énormément le bus. Ce sont des bus qui sont très confortables et très efficaces et très fiables. Et du coup, il faut compter 24 heures, peu ou prou, porte à porte. Mais pour nous, ce n'est pas un problème. Ça permet de rentrer dans le voyage. Et puis, accessoirement, d'avoir le minimum d'impact possible sur les émissions de gaz à effet de serre.
- Speaker #0
Oui, totalement. Et combien de temps vous êtes restée ?
- Speaker #1
Alors, déjà, la rando, elle a duré neuf jours. Il faut compter, en gros, une journée de transit, aller, une journée de transit, retour. Et puis, je pense qu'il devait y avoir quelques journées aussi sur place à Oslo. En fait, c'était la fin des études de notre fille. Donc, du coup, on rentrait avec elle, puisque cette rando, on l'a fait avec elle. Voilà, je dirais une quinzaine de jours au total, voyage inclus.
- Speaker #0
Oui, c'est chouette, c'est une bonne durée. Ça permet de prendre le temps d'y aller, de revenir en transport en commun. Et puis bien d'en profiter sur place.
- Speaker #1
C'est ça, oui.
- Speaker #0
Et comment est-ce que vous avez choisi l'itinéraire que vous avez fait ? Est-ce qu'il y a certains sentiers de rando itinéraires qui sont un peu emblématiques et vous êtes partie sur l'un de ceux-là ? Est-ce que vous avez tracé vous-même, vraiment en prenant une carte et en traçant l'itinéraire un peu personnalisé ?
- Speaker #1
Alors, on a tracé nous-mêmes, oui, on a fait l'itinéraire nous-mêmes, mais en se basant sur, en fait, l'outil qui est fourni par l'agence norvégienne de tourisme et qui s'appelle le DNT, je viens d'en parler. En fait, oui, c'est, enfin bref, ça veut dire l'agence de tourisme norvégienne, mais je ne parle pas de norvégien, DNT. Donc ils ont déjà en fait, c'est eux qui gèrent, c'est un genre de club alpin français ou de club vosgien pour ceux qui connaissent. Et en fait ils gèrent notamment tous les refuges voilà donc puisqu'il y a beaucoup de refuges sur tout le territoire. Et donc ils ont un autre outil qui va un peu s'inspirer de Hygiène Rando qui lui s'appelle ut.no donc ut.no et en fait c'est un un outil incroyable pour où tu as en fait tous les chemins disponibles sur le territoire norvégien en mode rando, ski de fond, ski de randonnée nordique, vélo, il doit y avoir d'autres trucs encore, je ne sais plus. Et en fait, tu as toutes les informations là-dessus, plus les traces GPX sur ut.no. Donc en fait, en ayant ces deux outils-là, nous, on a fait notre... de propre itinéraire, mais c'est vraiment largement aidé, des outils qui sont mis à disposition. Je précise également qu'on peut se faire aider, c'est-à-dire poser des questions à DMT. Alors soit on est sur place, nous c'est ce qu'on avait fait, on avait juste demandé encore des conseils complémentaires, donc on était passé à l'agence DMT à Oslo, mais sinon on peut leur envoyer un mail pour avoir des conseils complémentaires et tout ceci est gratuit, donc c'est, voilà.
- Speaker #0
C'est incroyable d'avoir une organisation comme ça. Ça permet vraiment de tracer son propre itinéraire, mais vraiment des conditions super confortables.
- Speaker #1
Oui, en toute sécurité, c'est très fiable. Donc, c'est vraiment royal.
- Speaker #0
Et comment est-ce que vous avez défini là où vous vouliez passer ? Est-ce qu'il y a des endroits que vous connaissiez déjà ou alors vous en aviez entendu parler ? Est-ce qu'il y a des points où vous vous disiez, là, on veut vraiment y aller ?
- Speaker #1
Oui, on est quand même des touristes. Et donc, il y avait en fait, il y a deux spots particuliers sur lesquels on voulait aller. Le premier, c'est la crête de Bességuen. Donc, c'est une crête qui est très connue parce qu'en fait, elle est entre deux lacs. Elle est assez étroite et elle est assez impressionnante parce que c'est vraiment très, très fin. C'est très rocailleux et c'est très connu, très touristique. Mais bon, c'est normal, à juste titre. Donc on voulait passer à cet endroit-là quand même pour le voir. Et deuxième chose qu'on voulait faire, c'était l'ascension du point culminant de la Norvège, le Gall de Pigen. Voilà, donc en fait, il y avait la possibilité de faire une boucle en passant par ces deux endroits. Et comme on était assez tôt dans la saison, donc on était début juillet, on s'est dit le plus tôt on passe dans les points touristiques, le mieux ce sera, le moins fréquenté ce sera. donc on a démarré en fait par la crête de Bességuel et puis deux jours après on était sur le gal de Piguen et comme en plus il faisait pas super beau bah du coup effectivement on a pas eu trop trop de monde mais voilà je conseille là aussi de checker la fréquentation parce que ça peut être insupportable comme c'est très très touristique
- Speaker #0
Oui, c'est sûr. Et tu disais que la météo n'était pas terrible. Côté météo, à quoi est-ce qu'on peut s'attendre à Yotunaïmène en été ? Moi, j'ai une petite anecdote à ce sujet. J'ai une petite idée. Tu vas déjà nous dire comment ça s'est passé pour toi.
- Speaker #1
Alors, en fait, tu peux avoir du très beau et doux, mais on a eu un petit peu de tout, dont beaucoup, beaucoup de pluie, du vent et de la neige. Il ne faut quand même pas oublier deux choses. La première, c'est que... tu es en montagne, tu n'es pas à 100 mètres d'altitude. On était en moyenne à 1000 mètres d'altitude, voire largement plus. Tout le début d'ailleurs, la première moitié, on était plutôt à 1500 mètres d'altitude. Donc voilà, tu transposes ça en France forcément, ce n'est pas la plaine. Et la deuxième chose, c'est que tu es haut aussi en latitude. Donc naturellement, tu vas avoir des conditions, tu peux rajouter facile 1000 mètres d'altitude. pour avoir des conditions équivalentes sous nos latitudes. Après, ça va vraiment dépendre de ta chance, de ta bonne étoile. Mais on a eu vraiment, j'ai envie de dire, deux jours de gros mauvais temps, vraiment très, très humides avec beaucoup de vent. Mais bon, on le savait et donc on était équipés en conséquence.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu conseilles d'ailleurs comme équipement pour partir, même en été ? Et du coup, je n'ai pas raconté ma petite anecdote. Oui, j'allais dire,
- Speaker #1
du coup.
- Speaker #0
En fait, moi, j'y suis allée au mois d'août. Alors, il y a longtemps, il y a peut-être 10 ans, un truc comme ça. Mais je ne m'étais clairement pas assez bien préparée, franchement, au niveau équipement. Et en plus, il se trouve que j'ai quand même pas trop de chance pour le coup. C'est qu'en fait, j'étais arrêtée par de la neige. Alors, des locaux nous ont dit, non, mais d'habitude, il n'y a pas de neige à ce moment-là, sur ce chemin en tout cas. Ou en tout cas, s'il y en avait, a priori, ça passait par le côté du chemin ou il n'y en aurait pas. Il y avait de la neige partout. Il aurait fallu avoir des bonnes chaussures et même des petits crampons. Au moins, on a été raisonnable. On s'est dit que ça ne va pas passer. On ne va pas essayer de tenter le diable. On a fait demi-tour. On est revenu tout penaud au refus d'où on était partis. On était censé être partis pour trois jours. On est revenu au bout d'une journée où on avait fait demi-tour. Après, on a randonné autour en étoile. C'était très bien et ça nous a servi de leçon. Mais il y a quand même un côté... bien imprévisible, on est en montagne, on est haut comme tu l'as dit, il ne faut pas se faire avoir. Donc l'équipement.
- Speaker #1
Oui, alors c'est vrai que en fait, il faut juste se souvenir que l'été, c'est, on va dire, le summum du beau temps en Norvège, c'est plutôt mai-juin et à partir de juillet, ça peut déjà commencer à partir en cacahuète. Voilà, donc c'est peut-être pour ça aussi au mois d'août que tu as été un petit peu surprise parce que je sais qu'à Oslo notamment, on sent déjà l'automne au mois d'août. Tu vois, donc voilà, forcément. C'est bon à savoir. Donc c'est plutôt mai-juin le Crux, même si dans l'absolu, tout le monde n'a pas de congé à ce moment-là. En termes d'équipement, du coup, alors nous, on était parti avec vraiment la totale, c'est-à-dire plutôt en mode automne, voire hiver, avec du long. Alors en haut, bien sûr, mais en bas aussi. Je crois que j'avais un short, mais c'était vraiment bon. si par miracle, il y avait une température correcte. Mais sinon, voilà, j'y croyais pas une seule seconde. Et d'ailleurs, je l'ai pas mis un seul jour. Ah si, peut-être le dernier jour. Bon, peu importe. Des grosses chaussures imperméabilisées avant de partir. Ça, c'est important. Il faut qu'elles soient quand même, qu'elles tiennent bien. On avait des guêtres. Alors, moi, j'avais pris des crampons parce que je suis un peu peureuse et je voulais pas me retrouver, justement, à être un peu embêtée par des nevées ou de la neige. Je n'ai pas eu à en servir et pourtant sur le gal de Piguen, c'était que de la neige du début à la fin. Mais en fait, c'était de la neige molle, donc ça allait, je n'avais pas besoin d'écran pont. Donc ça, c'est pour le bas. Oui, bien sûr, un surpantalon. Il y a une journée où on a dû mettre le surpantalon parce que moi, je n'ai pas de pantalon vraiment Gore-Tex. Si tu as un pantalon Gore-Tex, tu peux te permettre, et que tu n'es pas trop frileuse, tu peux te permettre de ne pas avoir de surpantalon. En l'occurrence, moi, j'en avais besoin. en haut la veste Gore-Tex Tous les jours, je marchais en tee-shirt manchong avec en laine. Une laine Merinos, ça sèche bien, ça ne sent pas mauvais. Parce que tu portes, donc nous, on était partis pour une dizaine de jours. Je n'avais pas spécialement envie d'avoir un change tous les jours. Après, je suis très sensible des mains. Du coup, la plupart du temps, j'avais mes gants. J'avais des surgants d'alpinisme que j'ai toujours avec moi, même en mode trail. Et j'avais des chaufferettes. J'ai honte de le dire parce que ça fait des déchets, mais voilà, j'ai dû les mettre notamment au début, je dirais facile, 3-4 jours, j'ai dû les mettre. pour être quand même plus confortable. Si je ne les mets pas tout de suite, je ne peux plus rien manipuler. Donc pour les personnes qui sont sensibles, il vaut mieux prévoir ça aussi quand même.
- Speaker #0
On n'est quand même pas tous égaux face à ça. Et je crois que les femmes, en plus, on a plus tendance à avoir ces problèmes-là de circulation. Donc bon, il faut quand même essayer de trouver un truc où on est à peu près confortable.
- Speaker #1
Exact. Je veux juste terminer sur l'équipement. On avait des bâtons. Alors les Norvégiens ne marchent pas avec des bâtons. Nous, on a l'habitude de le faire et du coup, on les avait avec nous. Avec un gros sac, c'est quand même plus confortable d'avoir les bâtons. Mais on peut faire ça.
- Speaker #0
Et où est-ce que vous dormiez ?
- Speaker #1
Alors nous, on avait choisi de dormir en refuge. Donc on n'était pas du tout en mode bivouac parce que venant de France en train, tout de suite, tout était plus compliqué. On était déjà bien chargé. Puis comme je l'ai dit au début, on a rapatrié notre fille qui terminait ses études. On avait déjà pas mal de bagages, enfin au retour en tout cas. Donc on a choisi de faire l'option confort en refuge. Alors je dis confort, c'est vraiment confort. Les refuges en Norvège, pour la plupart, c'est incroyablement confortable. Donc on a le choix entre des dortoirs ou des chambres de 4, la plupart du temps 3 ou 4, sauf une nuit où c'était un refuge qui était non gardé, mais qui est toujours... très bien équipés, c'est-à-dire que tu vas avoir des vivres qui seront mis à disposition, des vivres déshydratés, évidemment, ou en tout cas des vivres sèches. Donc, du coup, on avait quand même un certain confort de ce côté-là, à la fois pour l'alimentation et pour le couchage.
- Speaker #0
C'est quand même super pratique. Et pour l'alimentation, donc le soir, c'était dans les refuges, et pour le midi, vous pouviez prendre quelque chose depuis le refuge, type panier pique-nique ?
- Speaker #1
En Norvège, c'est toujours en pension complète, systématiquement. Je ne sais pas si tu te souviens des petits-déj en Norvège, mais c'est juste le bonheur total. C'est-à-dire que c'est très, très complet. Ce n'est pas du tout des frostis, des céréales de petits-déj avec du jus d'orange, le truc à troce où tu as faim une heure après. Non, ce n'est pas du tout ça. C'est vraiment un petit-déj très, très complet. et donc en fait au petit déj tu peux faire ton pique-nique. Tu prends ce que tu veux. Donc tu vas te faire des sandwiches, tu prends des œufs durs, voilà, il y a vraiment, tout est prévu pour que tu puisses ne pas avoir faim pendant ton parcours. Et donc, bon, il y a toujours des petites barres, des trucs comme ça, du chocolat, des fruits à coque mis à la vente. Si tu veux avoir des petits snacks, mais nous, on avait emporté de France, donc on n'a pas eu besoin. Voilà.
- Speaker #0
Je me souviens, en tout cas, le refus où je suis allée, c'était pareil. Du coup, je ne savais pas si c'était partout pareil, mais je trouvais ça tellement bien comme système. Et du coup, de pouvoir aussi faire son pique-nique. Déjà, le petit-déj, c'est génial. Mais de pouvoir aussi faire son pique-nique plutôt que d'acheter un truc au refuge avec un sandwich qui est souvent pas bon. Avec plein de déchets. Ouais, t'as pas non plus forcément ce que t'as envie de manger à l'intérieur. Là, au moins, tu te sers et tu fais ce que tu veux.
- Speaker #1
Et tu prends ce que tu aimes. Et la quantité que tu penses manger. Donc, il y a beaucoup moins de gaspillage aussi. Et puis, c'est basé sur la confiance. Donc, ça se passe vraiment très bien.
- Speaker #0
Oui, c'est vraiment agréable. Et au niveau des sentiers, comment est-ce que c'est ? Tu vois, est-ce que c'est... Bon, pareil, j'ai une petite idée. Mais est-ce que c'est très technique ? Est-ce que c'est bien balisé ? Est-ce que tu peux nous décrire un peu ça ?
- Speaker #1
Alors, déjà, au niveau du balisage, c'est très bien fait. Là, je peux témoigner vraiment été comme hiver puisqu'en hiver, en fait, on a des piquets. C'est des branches de bouleau. Et puis en été, en fait, il y a des thés, donc pour le DNT, des thés rouges qui sont sur les rochers, voilà, avec des panneaux régulièrement. Il faut savoir qu'il y a une application ut.no que tu peux télécharger gratuitement et tout est disponible même sans réseau. Il n'y a pas besoin de télécharger les fonds de carte. Ils te géolocalisent sans problème. Donc, même si tu rates une fois un signe, tu vas pouvoir te repérer sans aucun problème, à condition que tu saches qu'il y a une carte, évidemment. Et que tu saches où tu vas aussi. Donc, je dirais en termes de reparage, on n'a vraiment pas eu de soucis de ce côté-là. Et après, je ne sais plus quelle était ton autre question.
- Speaker #0
La technicité des centaines.
- Speaker #1
Ah oui, la technicité, oui. Oui, la technicité. C'était très technique. C'était vraiment très technique. Je t'avouerais qu'on ne s'attendait pas à ça. On avait fait des étapes à l'île d'une quinzaine, 18 kilomètres environ. Alors dénivelé, il y en avait pas mal au début et puis il y en avait moins à la fin. Alors quand je dis pas mal, ça va être pas loin de 1000 mètres. Donc ça reste quand même quelque chose de raisonnable. À la fin, allez, ça peut être du 400-500 mètres. Donc on s'est dit, ok, ça va être des étapes quand même assez cool. On va arriver tôt au refuge. On pourra se prendre le temps et tout. Non, pas du tout, non. En fait, c'est... Alors, nous, comme on a eu beaucoup d'humidité, on a eu beaucoup de boue. Puisque plusieurs fois, on a marché le long de lacs. Et donc, le long des lacs, il y a beaucoup d'humidité. par la force des choses. Donc, tu n'avances pas, mais vraiment pas. Et puis, il y a beaucoup de gros rochers aussi, donc des pierriers à traverser, des gros rochers. Et enfin, il y a des nevées. Donc là, c'est pareil, tu n'avances pas très vite. Donc, des fois, tu as des nevées sur des pierriers. Donc là, c'est le summum du summum.
- Speaker #0
C'est ce que j'avais vu, ça me parle.
- Speaker #1
Et là, il faut vraiment faire gaffe, parce que tu peux vite. de tomber dans le trou là donc ouais ouais non en fait t'avances pas donc faut vraiment se méfier de la longueur des étapes et faire des choses enfin si tu veux pas arriver tous les jours à 18h en plus on va te regarder de travers si t'arrives à 18h voilà a fortiori si tu dois planter ta tente encore même s'il fait jour très tard bien sûr mais quand même si tu veux en profiter un petit peu il faut vraiment pas être trop ambitieux pour faire les étapes parce que C'est très technique, le Yotunaïman.
- Speaker #0
Ça correspond bien aux souvenirs que j'avais. Quelque part, ça me rassure un peu que tu dises ça aussi. Je me souviens vraiment que la première petite marche qu'on avait faite, je ne me souviens absolument pas du nombre de kilomètres, etc., mais on avait mis hyper longtemps parce qu'il y avait tous ces cailloux partout.
- Speaker #1
Ah oui, c'est ça. On n'avançait pas. Mais après,
- Speaker #0
c'est magnifique. Mais il faut très bien être au courant quand même.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Il ne faut pas y aller fleur au fusil en se disant « Ah, c'est bon, je fais ça. En temps normal, ça passe. » Bon, là, il faut mesurer un peu la difficulté. Et est-ce qu'il y a des sentiers, quand même, tu crois qu'ils sont peut-être adaptés à des niveaux un peu différents ? Ou, je ne sais pas, le DNT pourrait dire, ce sentier-là, il est quand même plus facile. Oui,
- Speaker #1
oui. Alors, en fait, les sentiers, quand tu vas sur le site ut.no, tu peux survoler chaque sentier et donc, il te met le niveau. Donc, ça va du vert au noir. Tu as quatre niveaux et ça te permet vraiment de savoir est-ce que ça va être des sentiers qui sont praticables ou est-ce que la rando ou la portion en elle-même va être praticable ou pas. Et ça, c'est vraiment, il me semble que c'est notamment la durée de parcours.
- Speaker #0
Ok. Et peut-être prendre en compte le fait, je ne sais pas si c'est vraiment le cas, mais que peut-être un verre norvégien ne correspond pas à un verre français. Il est déjà un petit peu plus dur.
- Speaker #1
Alors, je t'avoue qu'on a eu des rouges. On disait, bon, ils sont quand même vraiment très, très foncés, les rouges, là. Voilà, pourquoi ce n'est pas noir ? Mais, ouais, il faut se méfier à partir du rouge. Il ne faut pas enchaîner. Alors, nous, clairement, au bout de neuf jours, on était fatigués quand même. On a beau être entraînés, tout ce que tu veux. Donc, il ne faut pas faire neuf jours de noir ou de rouge. Parce que là, franchement, tu n'en profites pas.
- Speaker #0
Et vous êtes très entraînés. Et vous avez croisé beaucoup de monde.
- Speaker #1
Alors au début, on n'a pas eu trop trop de monde bizarrement, puisque c'était plutôt les endroits vraiment touristiques au début. Mais en fait, comme c'était quand même relativement en altitude, du coup ça allait encore. Et plus on est avancé dans le temps, on descendait plus bas. Et on a eu de plus en plus de monde, à telle enceinte que le dernier soir où on a dormi dans le refuge non gardé. Là, c'était sur Bouquet, mais il y avait du monde partout, de tous les côtés. C'était vraiment, clairement, il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de monde. Il faut savoir que la rando, c'est très populaire en Norvège. Donc, on a vu énormément de Norvégiens, mais il y a quand même pas mal d'étrangers aussi. Alors, des Français, écoute, je crois qu'on n'en a pas croisé. Je ne me souviens plus, mais je ne crois pas. On voit beaucoup d'Écossais, en fait. Ça ressemble pas mal à chez eux, finalement, les conditions météo, notamment. Ça reste quand même assez escarpé, assez technique. Écossais, anglais, des néerlandais également, on a vu. Mais plutôt de norvégiens, britanniques. Pas mal de monde, mais franchement, ça allait quand même. Je pense que plus on avance dans l'été, plus il y a de monde. Sachant qu'en Norvège, ils retournent en cours début août. Donc c'est surtout juillet où potentiellement il peut y avoir du monde.
- Speaker #0
Oui, ok. Ce qui colle bien aussi avec ce que tu disais, que le mois d'août, ce n'est pas forcément le plus agréable. Donc en fait, ils sont toujours là. Voilà,
- Speaker #1
c'est sur la pente descendante, on va dire.
- Speaker #0
Est-ce que tu vois une différence, si on compare avec, par exemple, les paysages, les sentiers des Alpes ou des Pyrénées, pour comparer à nos montagnes françaises ? Est-ce que tu as vu une différence, soit dans l'organisation de la rando, soit justement sur les sentiers, des points de vigilance peut-être auxquels faire attention, même si on est habitué à marcher dans les Alpes ? Des choses qui pourraient nous surprendre, par exemple, par lesquelles on pourrait un peu se faire avoir ?
- Speaker #1
Peut-être quelque chose qui n'a pas grand-chose à voir avec la rando en elle-même, mais attention, c'est cher. Non, mais franchement, il faut quand même anticiper. De toute façon, si tu es comme nous, essayez quand même de prévoir les choses. On a réservé, nous, à chaque fois dans les refuges. Tu n'es pas obligé de le faire, mais nous, on l'a fait pour plus de confort. Et voilà, tu vois combien ça coûte. Ça coûte cher. Alors après... Tu es logé, comme je l'ai dit, c'est confortable. Et puis, tu es en pension complète, il faut quand même intégrer ça. Et de toute façon, la vie est très chère en Norvège. L'alimentation est très chère en Norvège aussi. Tu peux venir avec tes liofs, mais il faut juste tout transporter. Donc, il faut juste accepter ça aussi. Donc, je dirais ça, c'est quand même un point d'attention. C'est que c'est cher. Sinon, comme je l'ai dit, moi, j'ai trouvé que c'était... très bien documenté, fléché, balisé. Donc ça, moi je dirais que c'est le même niveau qu'en France. En France, c'est quand même aussi très très bien sur le terrain. Peut-être en amont, un petit peu moins bien. C'est-à-dire que c'est vraiment tip-top ce qu'on peut trouver en Norvège. Et voilà, on trouve plutôt des sites collaboratifs bénévoles en France. Mais sinon... Non, pas grand-chose de différent à part ça. Les paysages, ça n'a pas grand-chose à voir. Je ne connais pas les Pyrénées, mais de ce que je connais des Alpes, ça n'a pas grand-chose à voir. C'est des lacs, des fjords. Il y a un peu tout qui se mélange. Donc, ce n'est pas exactement la même chose.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu as aimé particulièrement dans les paysages que tu as pu voir en été ?
- Speaker #1
Alors, en fait... bizarrement, avec une mauvaise météo, tu vas apprécier le moindre rayon de soleil qui sort. Et je préfère en fait ça à le grand beau temps. Tu vois, c'est différent. Du coup, tu profites vraiment du moindre rayon de soleil. Et tout de suite, tu as une lumière incroyable aussi. Donc ça, j'ai vraiment adoré. J'ai beaucoup aimé. On a eu une journée où on... vraiment il a plus qu'une fois et donc on était en fait toutes les écoutilles fermées et puis on s'est presque pas arrêté en vérité on s'est pas arrêté pour manger on a juste grignoté comme ça un petit peu mais en plus c'était une grosse étape avec beaucoup de terrain technique donc vraiment c'était une journée qui était assez dure physiquement et mentalement mais c'était assez propice à aussi l'introspection on va dire tu parles pas beaucoup et puis tu réfléchis beaucoup Et donc ça, j'ai beaucoup aimé aussi. Voilà, c'est des expériences un peu différentes.
- Speaker #0
Oui, complètement. Est-ce que tu as un moment vraiment précis que tu as envie de nous raconter, qui t'a particulièrement marquée ?
- Speaker #1
Il y avait cette journée-là où on a vraiment eu un très mauvais temps. Et puis, je dirais, ce que j'ai bien aimé aussi, c'est l'ascension du point haut, du point cumulant de la Norvège, le Gall de Pigen. que finalement, c'est un petit peu une reconnexion à la haute montagne, quand même. C'est à 2500 mètres environ, mais comme je l'ai dit, vu les latitudes auxquelles on se trouve, forcément, on a vraiment l'impression de la haute montagne. On a eu des conditions météo pas à tes rythmes, je ne suis pas sûre qu'il fasse souvent vraiment grand bol à haut. Et en fait, c'est assez sympa parce que nous, l'endroit d'où on a fait l'ascension, c'était vraiment des pentes raides, mais qu'on a fait en mode rando. Donc, il faut quand même être attentif, bien regarder où tu mets les pieds. Alors, à la montée, ça va, mais à la descente, en fait, on descend. Non, non, on descend en glissade. Alors, eux, carrément, il y en a qui ont une luge avec eux.
- Speaker #0
Nous, on n'avait pas ça, mais en fait, ils descendent en glissade. Ben oui, parce qu'en fait, il y a peu de risques, parce que la neige est quand même relativement molle, vu qu'on n'est pas en plein hiver. Dès qu'il y a le moindre rayon de soleil, tout de suite, ça fait fondre la neige. Enfin, en tout cas, ça l'assouplit. Et du coup, en fait, tu descends. Donc nous, on est descendus pareil, en glissade. C'était assez rigolo.
- Speaker #1
C'est trop marrant comme expérience. C'est quand même pas très courant.
- Speaker #0
Non, pas vraiment, non.
- Speaker #1
Et tu n'as pas une petite appréhension avant de te lancer ?
- Speaker #0
Si, si, quand même. Ouais, ouais, ouais. Surtout, comme je l'ai dit, moi, je suis un peu du style peureuse. Et en fait, j'ai surtout peur de me casser un truc parce que je suis assez maladroite. Et bon, voilà, l'expérience montre qu'effectivement, j'ai de quoi avoir peur. Et donc, du coup, au début, tu te dis, bon, qu'est-ce que je fais ? J'y vais, j'y vais pas. Puis en fait, comme tout le monde fait pareil, du coup, tu fais aussi. Puis tu te rends compte qu'il n'y a aucun problème. Tu peux descendre. C'est beaucoup plus rapide. C'est beaucoup moins fatigant. Donc, c'est parfait.
- Speaker #1
C'est très drôle. Et ça dure combien de temps, la descente ?
- Speaker #0
Ah, ben écoute, je dirais... Alors, il y a quand même une partie où tu marches, mais les glissades, ça dure une petite heure, on va dire.
- Speaker #1
Oui, c'est juste génial,
- Speaker #0
c'est hyper long. Oui, oui, c'est assez long, parce que c'est quand même... Tu fais 1500 mètres de dénivelé, quand même. Tu as bien le temps d'en profiter, quoi. Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Excellent. Et est-ce qu'à l'inverse, il y a eu un moment où tu as trouvé vraiment difficile, par un aspect particulier ?
- Speaker #0
Alors difficile, je ne peux pas dire difficile, mais pas très agréable. La fameuse journée où on n'a eu qu'une seule fois d'appui. Justement, quand on est arrivé au refuge, tous les gens qui... Alors, on n'a pas eu de bol parce que c'était un vendredi soir ou un samedi soir. Donc déjà là, il faut savoir que les Norvégiens, ils ne sont pas chez eux le week-end. Donc, du coup, naturellement, déjà, ils avaient prévu d'aller randonner. Et puis, en fait, il y en a beaucoup qui font du camping quand même. Et là, vu la météo qu'il y avait, en fait, ils se sont tous rabattus sur le refuge. Donc, tout le monde était trempé. Et donc, ils ont ce qu'on appelle un torquerome, qui est une salle de séchage, mais qui, clairement, là, n'était pas dimensionnée pour autant de gens. Voilà, donc il y avait en fait, c'était, mais tu n'imagines pas, s'il y avait le moindre millimètre carré qui était exploité pour faire sécher les tentes, les duvets, les chaussures, le sac à dos, tout. Et bon, disons, c'était un peu pas très agréable parce qu'il y avait vraiment beaucoup, beaucoup de monde. Mais bon, c'est les circonstances qui l'ont fait qu'eux et puis c'est pas grave, t'es au sec, voilà ça. C'est juste pas, c'est pas pour Sactiva d'avoir beaucoup, beaucoup de monde.
- Speaker #1
Oui, bien sûr.
- Speaker #0
Mais c'était les météos qui faisaient ça, quoi.
- Speaker #1
Et d'ailleurs, tu nous as dit que vous, vous aviez réservé, mais donc ce n'est pas obligatoire de réserver, mais il peut quand même y avoir du monde et tu es bloquée, non ?
- Speaker #0
Non. Alors en fait, c'est ça qui est génial. Je pense qu'en France, c'est pareil. Dans les refuges, ils ne peuvent pas te refuser. Donc, on avait déjà eu le cas en hivernale où on avait un refuge qui pourtant faisait, je crois, 100 places, qui était complet avec des gens qui n'avaient pas réservé ou trop tard. Et du coup, en fait, les gens dorment dans la salle à manger par terre. Une fois que le service est terminé, ils s'installent par terre et puis ils dorment là. Donc, au pire, si les conditions ne sont pas bonnes, tu trouves toujours un endroit où te poser, même si tu n'as pas réservé.
- Speaker #1
C'est rassurant, même si tu pars en bivouac. Parce que le bivouac, en Norvège, c'est autorisé partout, mais donc même dans le parc national.
- Speaker #0
Alors, dans le parc national, c'est réglementé du coup. Et comme il y a des parcs nationaux partout, ça va être réglementé partout. La plupart du temps, en fait, bon, si tu... Alors, il faut arriver plus tard que je ne sais plus quelle heure et repartir avant je ne sais plus quelle heure non plus. Et je crois que tu n'as pas le droit de rester plus de deux nuits au même endroit.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et donc, si tu es dans ces bornes-là, c'est autorisé.
- Speaker #1
Oui, d'accord. Donc, si tu veux partir comme ça et que finalement, la météo est vraiment trop horrible... Tu as quand même en backup le refuge.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
oui, oui. Ok, ça donne envie, ça fait plein de bonnes idées. Est-ce que tu as un conseil encore à donner à des personnes qui voudraient découvrir le parc national de Yotunaymen en été ?
- Speaker #0
Je dirais que le conseil principal, c'est vraiment de se renseigner, de bien préparer, de savoir où on va. Quand même, même si on aime bien un petit peu la découverte et puis pas tout programmer. c'est quand même on est dans un pays où les conditions peuvent très vite tourner de manière très rude il faut vraiment faire le parallèle avec la haute montagne en France et se mettre exactement dans les mêmes dispositions c'est à dire je ne pars pas n'importe comment avec n'importe quel équipement coûte que coûte parce que les conditions peuvent vraiment devenir très rudes très rapidement. Donc je dirais que c'est vraiment ça le point de vigilance.
- Speaker #1
C'est aussi une belle leçon que j'avais apprise en y allant, donc ça confirme. Est-ce que tu vas y retourner ? Tu as déjà un autre projet là-bas ? L'envie en tout cas d'y aller ?
- Speaker #0
Alors l'envie, elle est présente, été-hiver. Donc nous, on a fait déjà plusieurs raids en ski de rando nordique. Donc on va probablement y retourner cette année encore. Enfin cet hiver du coup encore. Et puis, on estivale probablement. Après, les destinations ne sont pas encore tout à fait claires. Mais l'envie est présente. D'autant plus que là, on a entendu qu'ils ont rétabli les trains de nuit. depuis la Suisse. Oui, parce que c'est des lignes qui avaient été supprimées. Donc, c'est encore plus confortable si, en fait, tu rentres à un endroit et puis tu sors finalement à Malmö. Donc, du coup, tu n'as même pas besoin de changer de train. Donc, ça, c'est top. Ah oui,
- Speaker #1
c'est génial. Donc, le train, il va faire quoi ? Il va partir d'où, arriver où ?
- Speaker #0
A priori, il partirait de Suisse. Alors, je ne sais pas précisément où, mais on va dire Bâle pour nous. Et puis, donc, il arriverait en Suède, à Malmö. sans avoir à changer. Si c'est le cas, là, c'est vraiment très chouette. En tout cas, c'était vraiment un projet tout à fait abouti.
- Speaker #1
C'est encourageant, les 30 minutes. Ça revient, heureusement.
- Speaker #0
Heureusement, oui.
- Speaker #1
Pour terminer, tu connais la question traditionnelle de la fin. Est-ce que tu as un message à faire passer aux sportifs qui nous écoutent ?
- Speaker #0
Vraiment, je peux... que vous encourager à découvrir ce merveilleux pays qu'est la Norvège avec les petits points de vigilance dont on a parlé c'est-à-dire être bien préparé, avoir le bon matériel et puis savoir que la vie est très chère en Norvège, c'est encore plus qu'en Suède et donc il faut vraiment prévoir un petit budget le mettre de côté à l'avance pour pouvoir en profiter sur place
- Speaker #1
Parfait. Merci beaucoup Anne-Lise pour ce nouvel épisode où tu nous as parlé encore de plein de choses. Ça donne très envie d'aller randonner. Moi j'ai une petite revanche à prendre du coup sur Yotunaimel. Faut que j'y retourne. Mais non, je plaisante parce qu'en vrai, pas du tout. J'ai juste le souvenir de paysages magnifiques mais en tout cas ça donne envie d'y retourner. Donc un grand merci et à bientôt.
- Speaker #0
À bientôt, avec plaisir.
- Speaker #1
Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt !