- Speaker #0
Super Docteur, c'est le podcast des médecins généralistes. Le podcast qui vous transmet les recommandations de bonne pratique et les résultats des grandes études qui vont changer vos habitudes. Super Docteur, c'est la découverte de méthodes de soins innovantes et des interviews de soignants inspirants qui boosteront votre motivation. Un contenu court et pratique, chaque semaine, pour tous les médecins.
- Speaker #1
Bonjour à tous, dans les trois premiers épisodes de cet entretien consacré au professeur Philippe Imbert, vous avez pu découvrir toutes les méthodes de mon invité pour pouvoir interroger et examiner ses patients au mieux. Il nous a parlé de son activité actuelle de véritable doctor house et nous a expliqué comment il cotait ses examens et nous a donné notamment plein de conseils. Dans ce quatrième et dernier épisode, je vous propose de lui demander comment il voit l'avenir de notre métier et il va surtout nous confier une anecdote médicale, un dossier. qui s'est occupé lui-même. Et vous allez voir, vous n'allez pas être déçu. C'est une histoire incroyable qui va nous raconter. J'espère que ça va vous plaire. Comme toujours, abonnez-vous, mettez-moi une note de 5 étoiles, ça m'aide énormément. Et puis, vous pourrez me laisser un petit avis sur les plateformes. Excellente écoute. Philippe, comment est-ce que vous voyez l'évolution de la médecine dans les prochaines années ?
- Speaker #2
Je suis inquiet, je dois le dire. Je suis inquiet parce que beaucoup de médecins sont démotivés. beaucoup font du remplacement, ont vu que c'est un métier fatigant et donc prennent des jours de congé. Et donc, les délais de rendez-vous sont de plus en plus longs. Et puis, le médecin est entravé dans son activité par des tâches administratives, par des contraintes. Mais c'est inimaginable. Rendez-vous compte, quand vous voulez prescrire de la carnitine, vous êtes spécialiste de médecine interne, vous avez passé 40 ans ou 30 ans à l'hôpital, et vous trouvez... un déficit en carnitine chez quelqu'un qui a une maladie celiaque, eh bien, on vous refuse la prescription parce qu'il faudrait que ça soit fait à l'hôpital. Et à l'hôpital, ils n'ont pas pensé à doser la carnitine qui était responsable de la faiblesse musculaire. Donc, pourquoi aller à l'hôpital pour se faire prescrire un truc qu'ils ne vont pas prescrire ? Et donc, voilà, j'ai écrit hier à la ministre pour lui dire, Madame la ministre, quand même, est-ce que vous ne pourriez pas arrêter ce genre de stupidité ? Parce que du coup, ils mettent des inspecteurs pharmaciens qui vont dans les pharmacies pour contrôler ça. Ça ne coûte rien la boîte, mais pour les embêter. Ah, vous avez délivré l'ordonnance de M. Imbert alors qu'il n'est pas hospitalier. Mais il l'a été il y a 25 ans. Ah ben oui, mais la loi, c'est être hospitalier. Donc l'interne qui vient d'arriver et qui n'a aucune expérience, il peut prescrire. Vous voyez un petit peu le paradoxe ? Donc la médecine, ça me fait peur. Et puis, il y a des professions qui se développent, les naturopathes, les ostéopathes. Et comme ils écoutent les gens, Comme ils prennent du temps, ils commencent à prendre le dessus.
- Speaker #1
Exactement, c'est l'effet nursing. C'est le fait de se sentir écouté, cocooné par quelqu'un qui prend le temps.
- Speaker #2
Exactement, et qui tire des conclusions qui sont logiques. Et après, souvent, les gens sont contents d'avoir un diagnostic, même s'ils souffrent encore. Principalement, ils savent ce qu'ils ont. Et ça, c'est déjà un plus.
- Speaker #1
Très bien. Et à votre avis, que devraient faire les jeunes médecins généralistes ? pour se préparer aux années à venir, à la médecine de demain qui est de plus en plus compliquée, de plus en plus contrainte ? Est-ce que vous auriez des conseils à donner aux jeunes médecins généralistes pour les années à venir ?
- Speaker #2
C'est très difficile. Je dirais qu'il faut qu'ils arrivent à préserver du temps pour les malades. Parce qu'on ne fera pas de la médecine en 5 minutes, 10 minutes, ce n'est pas possible. Quelqu'un qui a mal à la tête, si vous voulez bien... L'interroger et l'examiner, ça prendra quand même du temps. Quelqu'un qui a mal dans l'œil, c'est peut-être une uvéite. Cette uvéite, elle est peut-être due à une chlamydiase de la prostate. Elle est peut-être due à une entéropathie inflammatoire. Elle est peut-être due à pas mal de choses. Donc, si vous voulez rendre service à ce malade, vous devez prendre le temps de l'interroger, examiner et regarder les prises de sang. Donc, je ne sais pas quoi dire à ces jeunes médecins. Déjà que soit ils se déconventionnent et ils font un tarif respectable. Il n'est pas normal qu'un médecin gagne moins de 100. euros de l'heure, c'est vraiment le minimum du minimum, il devrait gagner 150, 200 euros, regardez le tarif des avocats, et donc les patients ont compris que parfois, il valait mieux payer cher un médecin, mais qu'il prenne du temps. Et plutôt que de le voir 5 ou 10 fois 25 euros remboursés par la sécu, voir le malade une fois tous les 6 mois ou tous les 3 mois, passer une heure et demander 100, 150 euros.
- Speaker #1
Bien sûr, et ça c'est un dilemme que je rencontre chez beaucoup de mes amis, beaucoup de mes confrères avec qui je suis en relation notamment avec ce podcast, c'est que d'un côté, on a envie de faire une médecine de qualité. Pour ça, ça prend du temps, et pour ça, il faut se faire rémunérer.
- Speaker #2
Bien sûr.
- Speaker #1
Mais de l'autre côté, il y a une demande croissante de la population générale, dont je ne sais plus combien de millions de Français n'ont plus de médecins traitants, et de gens qui attendent tout simplement avoir des traitements pour leurs affections de longue durée, dont ils ne sont même pas suivis. Donc c'est ce qui est compliqué pour des médecins de ma tranche d'âge, c'est ce paradoxe entre passer du temps... de Passer de la compétence, de l'attention avec des patients et se faire rémunérer à la juste valeur de ce temps que l'on accorde et en même temps se refuser à faire des consultations de 40 patients durant la journée parce qu'il y a beaucoup de gens qui le demandent et qui en ont besoin.
- Speaker #2
Je crois qu'il va y avoir, mais là c'est peut-être dangereux également, des super infirmières ou des personnes qui vont pouvoir faire le renouvellement de la maladie chronique. Mais c'est dangereux parce qu'on ne va plus évaluer. Donc, on va repartir pour le traitement antidépresseur pour la troisième, quatrième année, alors qu'on aurait pu l'arrêter. Et donc, risque de cause d'interaction médicamenteuse, etc. On va renouveler l'homéprasole sans vérifier le taux de vitamine B12, alors qu'il va s'effondrer sous les IPP. Et donc, le malade va faire une neuropathie sans s'en rendre compte, etc. Donc, il y a des dangers quand même. Et d'autres. renouveler un traitement par IPP, ça prend du temps. Quand est-ce qu'on a dosé la dernière fois la B12 ? Si on veut faire son travail et faire des économies à la sécu, on est obligé d'ouvrir le dossier, de regarder les prises de sang antérieures, parce que le malade, il sait pas. Donc, il faudra aussi éduquer les malades. Éduquer les malades.
- Speaker #1
Tout à fait. Ça, c'est un axe hyper, hyper important. Est-ce que vous pouvez nous partager un cas ou une expérience qui a marqué votre carrière ?
- Speaker #2
Ah oui, là, cette petite jeune fille... On peut même donner son nom parce qu'elle a parlé de cela sur Instagram. Jeanne Salvi, une jeune fille de 17 ans qui arrive à ma consultation avec le bras gauche complètement paralysé, avec même une rétraction de la main qui est en flexion. Et je lui demande ce qui lui est arrivé. Elle me raconte avoir eu une maladie de Lyme et qu'elle avait eu des difficultés à marcher. Ça, ça s'était amélioré. Les douleurs, ça faisait 3-4 ans qu'elle était traitée. mais Elle garde cette paralysie du bras. Et 17 ans, toute seule dans ma consultation, je m'étonne de ne pas voir sa mère. Et elle me dit, mais non, ma mère est en salle d'attente. Elle est apeurée. Mais apeurée de quoi ? De ce que vous allez dire. Ah bon ? Qu'est-ce que vous craignez que je dise ? Comme les autres, que c'est rien, que c'est dans ma tête, que je simule ou que ça doit être psychiatrique. Je dis, comment psychiatrique ? Elle me dit, oui, on a vu des médecins qui nous ont dit, on est même allé en centre de rééducation, on nous a parlé de... d'hystérie de conversion. Je dis, mais attendez, est-ce que ça, ça existe ? Est-ce qu'une fois dans ma vie, j'ai vu ça ? Non, ce n'est pas possible. Je dis, vous avez une vraie paralysie. Et donc, on va chercher la maman qui est là et qui me regarde déjà d'un autre œil en disant, enfin, un médecin qui va s'occuper de ma fille. Et je la questionne, je la questionne. Et je ne reste pas au Lyme. Parce que, vous savez, la plupart des maladies de Lyme chroniques ne sont plus des Lyme. C'est terminé, ils ont une autre maladie. Mais comme ils voient toujours les mêmes médecins avec qui... traite la maladie de Lyme, il reste sur le Lyme. Et comme il n'y a plus de raison, ce n'est pas en traitant le Lyme qu'on va guérir les paralysies qui restent, etc. Mais il continue à prendre les mêmes antibiotiques, etc. Non. Et là, j'interroge. Je regarde le carnet de santé. Cassure de la courbe de croissance, régurgitation, mal au ventre de ma petite enfance, hyperlaxité articulaire à l'examen clinique, leaky gut, intestin poreux, et je vois les signes de cette nouvelle entité, intolérance au gluten. Et je dis, là, il y a une maladie. Et je sais que le gluten donne des neuropathies. Ça s'appelle les gluten neuropathies. Donne des douleurs et des paralysies. Je dis, bon, écoutez, on a déjà passé trois quarts d'heure. On fait un bilan biologique. Faites le résumé sans gluten et sans lait de vache, c'est vous convenez. Elle revient deux mois après, elle bouge le bras. En tout petit peu, mais elle bouge le bras. Elle l'écarte de 20 centimètres et les doigts bougent. Je dis, formidable. Entre temps, elle m'avait envoyé un petit dessin qu'elle avait fait. C'était sa main et mes mains qui tenaient sa main. et qui faisait rebouger, c'était très touchant. Elle me dit, vous êtes mon miracle et grâce à vous, je peux envisager enfin un avenir plus heureux. Et j'avais fait une biologie et je trouve quoi ? Un lysosime augmenté. Lysosime, vous ne savez pas ce que c'est, vous tapez sur PubMed et vous tapez lysosime marqueur du crône. Un alpha-2 macroglobuline bas. Alpha-2 macroglobuline bas, marqueur du crône. Eh bien, je dis, bon sang, elle a un crône. Et d'autant qu'elle avait fait une crise de pancréatite. Donc, Réalité Crohn, c'est commun. Elle avait fait de la Péricardite. Péricardite et Crohn, c'est commun. Vous tapez sur PubMed, vous trouvez. mais bon sang, elle a un crône. Je l'appelle, je lui dis, je vous envoie le méthotrexate et vous revenez dans deux mois. Elle fait son méthotrexate, elle vient. Et là, la main bouge dans tous les sens. Elle me montre qu'elle fait du piano, etc. Formidable. Paralysie complète du membre supérieur gauche. Elle guérit, c'est quasiment miraculeux. Mais non, c'était tout ça. Et je me suis rappelé qu'en 1989, j'avais été un des premiers à publier le premier cas de neuropathie révélatrice d'une maladie de Crohn. 89. Il n'y avait pas grand chose à l'époque. pour ça. Eh bien, c'est ni connu des neurologues, ni connu des gastro-entérologues. Et depuis, j'ai fait remarcher, je ne veux pas être présomptueux, mais c'est une façon de le dire, deux personnes d'une cinquantaine d'années qui étaient en petite charrette, qui étaient paralysées, ils croyaient qu'ils avaient une paralysie neuropathique sans cause, et j'ai trouvé, mais ce n'est pas des crônes explosifs, ce n'est pas 20 heures par jour sur les toilettes, non, pas du tout, c'est de temps en temps des gaz, des ballonnements, des coups de poing dans le ventre. une période de diarrhée, une période de constipation, et c'était ça. Et on en trouve et on les traite, mais il faut y aller, il faut traiter, jusqu'au méthotrexate, et là elle a guéri, et je crois que maintenant elle n'a plus rien.
- Speaker #1
Ah oui, effectivement, ça c'est un cas absolument incroyable.
- Speaker #2
Donc j'ai eu pas mal de cas comme ça, incroyables, mais croire en ça, médecine.
- Speaker #1
Philippe, qu'est-ce que vous avez appris récemment ?
- Speaker #2
Qu'est-ce que j'ai appris ? J'apprends tous les jours. Ça, c'est fantastique. Et puis, je découvre aussi un peu tous les jours. Par exemple, j'ai vu que les gens qui ont une sclérodermie systémique, il n'y en a pas beaucoup, mais ils ont un syndrome sec. Donc, ils ont les yeux secs et la bouche sèche. C'est classique. Mais ce qu'on oublie, c'est qu'ils ont le pancréas sec. Je fais des analogies comme ça. Pour moi, le pancréas, c'est une grosse glande salivaire pour sa fonction exocrine. Donc, c'est une salive. C'est le sucre pancréatique. C'est une salive qui va être projetée un petit peu plus bas. Mais c'est une glande qui s' Donc, j'ai découvert qu'ils avaient un syndrome sec du pancréas, c'est-à-dire une insuffisance pancréatique exocrine. Et donc, ils ont les selles qui flottent, une stéatorée, parce que le sucre pancréatique, il fait faire des micelles et il permet l'absorption de la vitamine K, D, E et A. Mais aussi, ça qui est fabuleux, le sucre pancréatique sert à l'absorption de la vitamine B12. C'est curieux, mais c'est comme ça. mécanisme qui n'est pas celui des micelles bien toutes ces femmes qu'on sclérodermie systémique et qui ont mal au ventre des ballonnements des gaz des selles malodorantes c'est souvent une insuffisance pancréatique exocrine je donne du crayon elle a fait réglé ils ont plus mal au ventre et ils vont à celle normalement ces petites analogies vous voyez toujours aller droit au but quelqu'un qui a mal au ventre qui a le rhume des foins il a une intolérance au gluten c'est comme ça c'est pas une maladie celiac samedi non c'est bien Pas la peine de doser les anticorps et on ne les trouvera pas. Par contre, vous supprimez le gluten et ils guérissent. Rhum des foins égale l'intolérance au gluten. Donc, toutes ces petites informations, je les ai notées dans ma tête. Elles me servent tous les jours.
- Speaker #1
Est-ce que vous pourriez me rapporter un dogme médical qui est récemment tombé dans votre expérience ?
- Speaker #2
Tombé ? Déjà, ça serait celui-là, mais vous allez en avoir marre que je parle du gluten. Mais ça touche quand même une personne sur dix aujourd'hui. Donc vous voyez, le médecin généraliste qui voit des malades, c'est un sur deux. Donc un sur deux doit être dépressif, un sur deux doit avoir cette forme d'intolérance au gluten ou d'entéropathie, avec toutes des formes plus ou moins associées, par exemple l'hélicobactère dans l'estomac. On sait aujourd'hui que si vous avez de l'hélicobactère, c'est que vous avez une entéropathie. Donc ça vaut le coup d'aller chercher. Donc les dômes qui tombent, moi j'ai une phrase qu'un professeur de Paris avait dit, heureux. ceux qui ont le pouvoir de dire non car c'est grâce à eux que rien ne se fait et c'est très marrant parce qu'il ne faut jamais dire non, non vous n'avez pas non vous n'avez pas, mais qu'est-ce que vous avez par exemple les malades repartent chez leur médecin avec mon courrier et puis le médecin dit mais non regardez votre B12 là, pourquoi il dit qu'elle est basse, elle est normale moi je dis que les valeurs normales c'est 400 soit il me prend pour un fou et il dit que je raconte n'importe quoi mais si il allait chercher dans la littérature médicale il s'apercevrait en effet que les taux de vitamine B12, ce n'est pas du tout 187 à 700, c'est supérieur à 400. Donc au lieu de dire aux malades, non, non, vous n'avez pas de déficit en B12, et rappelez-vous, quand j'étais jeune interne, j'allais voir les malades qui avaient des signes neurologiques de carence en B12 avec B12 normal. Mais elle n'était pas normale en fait, on ne se posait pas la question. Ils disaient, il a des taux de B12 normal et il a des signes neurologiques. Non, les normales ont été ensuite corrigées, c'est 400. Donc voilà, il faut toujours dire oui, oui vous avez ça, oui vous avez ça pour pouvoir avancer, quitte à se tromper.
- Speaker #1
Super. On arrive à la fin de l'épisode. C'est votre moment. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous adresser directement à nos jeunes confrères, si vous le souhaitez, pour leur transmettre ou leur dire ce que vous avez envie.
- Speaker #2
Ce que j'ai envie de dire, je veux des émules, je veux des gens qui fassent comme moi. C'est un petit peu prétentieux, mais ça leur donnera tellement de satisfaction, tellement de beaux diagnostics qu'ils vont faire, tellement de malades satisfaits. J'ai un livre d'or. que je pose, c'est déjà le deuxième. Les gens mettent des commentaires, mais incroyables. Le fait de les avoir écoutés, mais pour eux, c'est un cadeau du ciel. Et tout ce qu'ils écrivent sur moi, vous êtes généreux, vous êtes gentils, vous êtes bons à écouter, puis vous êtes compétents, vous êtes efficaces. Tous les médecins devraient avoir ça chez eux. On devrait tous les saluer comme ça. Donc pour ça, il faut faire cette médecine. Donc regardez ces bouquins. Pourquoi pas ? Je voudrais faire des formations. Je vais peut-être me lancer, mais je n'ai pas toutes vos... connaissances en informatique, etc. Et ça, il faudrait s'inscrire sur ces formations. J'ai envie de passer le relais parce que je ne vais pas continuer encore définiment, peut-être encore 3-4 ans, mais il faut que je passe le relais à des jeunes confrères.
- Speaker #1
Philippe, notre épisode est maintenant terminé. Je vous remercie infiniment. C'était absolument passionnant. Et écoutez, je vous dis à bientôt parce que je suis sûr qu'on aura, j'aurai la chance de vous recroiser à nouveau.
- Speaker #2
Merci beaucoup Mathieu.
- Speaker #1
A bientôt.
- Speaker #0
J'espère que cet épisode t'a plu. Si c'est le cas, pense à t'abonner pour ne rater aucun épisode. Si tu veux me laisser une note de 5 étoiles sur ton application, ça m'aiderait aussi beaucoup. Tu peux également rejoindre la newsletter afin de recevoir une fois par mois un mail dans lequel je te transmets plein de contenus pour la médecine générale. Enfin, tu peux participer financièrement sur la cagnotte Tipeee. Toutes les ressources sont dans les notes de cet épisode. A bientôt !