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T-CORRECT

Accepter nos luttes : Être une bonne personne même dans la souffrance

Accepter nos luttes : Être une bonne personne même dans la souffrance

23min |04/06/2025|

75

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Accepter nos luttes : Être une bonne personne même dans la souffrance

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23min |04/06/2025|

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Description

Est-il vraiment nécessaire d'être toujours au top pour être aimé et respecté ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'une réflexion essentielle sur la vie et notre humanité. Trop souvent, nous sommes piégés par l'idée erronée que la positivité constante est la seule voie vers la valeur personnelle. Simon, fils d'un thérapeute, partage son parcours et les luttes intérieures qu'il a dû surmonter pour réaliser que même dans les moments les plus sombres, il est possible de rester une personne valable et digne d'amour.


À travers des anecdotes poignantes et des réflexions profondes, il remet en question ce mensonge social qui nous pousse à masquer nos émotions négatives. Pourquoi avons-nous tant de mal à accepter nos vulnérabilités ? Simon nous rappelle que la vie est un mélange de hauts et de bas, et que chaque individu traverse des épreuves. Il nous encourage à embrasser notre humanité, à reconnaître que la souffrance fait partie intégrante de notre existence.


Siter internet: https://plandematch.com/ Notre page Facebook: https://www.facebook.com/sessionplandematch Le meeting Plan de Match: https://plandematch.com/evenements-3/ Les sessions Plan de Match: https://formation.plandematch.com/ses.... Consultation individuel ou de couple: https://plandematch.com/service/consu.... Nos formations: https://formation.plandematch.com/Min....


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Simon Desjardins

    Salut et bienvenue sur le troisième épisode du podcast T'es correct que je l'ai intitulé T'es pas obligé d'aller bien pour être une bonne personne. Salut, c'est Simon. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un mensonge qu'on va dire qu'on s'est créé, qui a été créé, puis qu'on avale, dans le fond, sans s'en rendre compte. Cet mensonge-là, c'est qu'il faut bien aller pour être une bonne personne. qu'il faut être toujours positif, qu'il faut mériter l'amour et le respect. La vérité, c'est que même si on va mal, même si on ne va pas bien, on est une bonne personne pareille. On regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur Décorèque, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire que t'es correct. C'est tellement vrai que j'ai été tellement longtemps dans ce mensonge-là. C'est fou. Mais c'est vraiment un mythe. C'est vraiment un mythe d'être la personne correcte. Si tu ne connais pas mon parcours, j'ai été longtemps le fils de. Mon père s'appelle Robert Desjardins, il a travaillé 30 ans en relations d'aide. et combien de fois je me suis empêché de dire que je n'allais pas bien, de montrer que je n'allais pas bien. Parce que moi, dans ma tête, il fallait que j'aille bien. Oui, parce que vu que j'étais le fils d'un thérapeute, vu que je travaillais en relation d'aide, dans mes débuts, on va remonter ça à 16 ans à peu près, 17 ans, il fallait que j'aille bien. Je n'avais pas le droit de bien aller. C'est comme si je n'allais pas bien, je n'avais pas de valeur, que je ne pouvais pas faire mon métier. J'ai oublié à la base que je suis un être humain. Parfaitement parfait. Ouais. Puis qu'on a le droit de ne pas bien aller. Fait que si tu vas bien, écoute cet épisode-là. Parce que probablement, c'est une promesse que je peux faire, il va y avoir des choses qui vont moins bien aller dans ton futur. Puis si tu ne vas pas bien, écoute ça. Je vais te donner une couple de trucs pour pouvoir t'accueillir dans tout ça. d'accepter comme un être humain parfaitement imparfait, mais surtout d'aimer cette partie-là de nous-mêmes. Dans la première partie, je vais te parler un peu du mythe de la personne correcte. Tu sais, on a tous une pression sociale. Est-ce que c'est nous qui mettons cette pression-là ? Est-ce que c'est les autres alentours ? Je te dirais que c'est un peu des deux. C'est un peu des deux. On tombe dans ces croyances-là que pour être une bonne personne, il faut réussir. il faut faire de l'argent, il faut être le meilleur de. Ça, ça peut être des aspirations, et c'est correct, mais ça ne veut pas dire parce qu'on n'est pas le meilleur, qu'on n'est pas toujours souriant, qu'on n'est pas toujours dans la performance, qu'on n'est pas toujours dans le... Comment je pourrais dire ça ? Dans le wow ! qu'on n'est pas une bonne personne. Au contraire. Au contraire. Notre image intérieure, on la déforme tellement. On croit qu'être dans le trouble égale qu'on a moins de valeur. Que si on est prêt avec une dépendance, qu'on n'a pas de valeur. Que si on est en dépression, on n'a pas de valeur. Que si j'ai un diagnostic, ça va être trouble de personnalité limite, la bipolarité, en tout cas, peu importe les troubles de personnalité qu'on peut avoir, qu'on n'est pas correct. Oui, on est correct, ça fait juste partie de nous. Et tant que je n'arrive pas à accueillir, à accepter et aimer cette partie-là, je vais toujours être en combat. Je vais toujours déformer mon image intérieure par mon extérieur. Alors, plus que je vais mettre un masque, plus je vais faire semblant que ça va bien. Dans le fond, plus je vais être dans la malentendeté, moins je vais bien aller. Alors, c'est à moi de ne pas tomber dans cette pression sociale-là, d'être toujours souriant, d'être toujours en forme, d'être toujours « wow » , qu'il faut toujours que mon énergie soit « wow » . J'ai le droit des fois de ne pas bien aller. Oui, on a des responsabilités. Oui, il faut faire des choses qu'on a à faire dans la vie. Mais ce n'est pas vrai qu'il faut tout le temps bien aller. On aspire à ça. Tu sais, évidemment, dans mes séminaires, j'enseigne et je transmets des outils à mettre en pratique pour continuer à bien aller. Mais ce n'est pas vrai que ça va toujours bien aller. On vit des hauts, des bas, la vie est ainsi faite. Des fois, on est au haut de la vague, des fois au milieu de la vague, des fois dans le bas de la vague. Et ça fait partie de notre parcours, moi j'appelle ça une expérience humaine. Puis d'arrêter de se voir comme des « hein » parce que ça ne va pas bien. Alors, il faut arrêter cette pression sociale-là, puis il faut surtout arrêter de l'image intérieure déformée complètement, que si j'ai des problèmes dans la vie, si je ne me sens pas bien à la hauteur, bien, je ne suis pas correct. Puis, il y a aussi la troisième chose que j'ai envie de te parler, l'autosabotage émotionnel. C'est comme si on a appris qu'on n'a pas le droit d'être triste, on n'a pas le droit d'être déçu. Et pourtant, la vie est tellement injuste que des déceptions, on va en vivre beaucoup. Parce que moi, je m'aperçois, je parle pour moi évidemment, pas pour toi, mais combien d'attentes que j'ai mises envers les autres, envers la vie, mais surtout envers moi-même. Que je devrais être plus fort, que je devrais être plus ci, que je devrais être plus ça, que je devrais être plus accueilli, puis plus amour, puis plus drôle. Juste à t'en parler, je deviens soufflé. Oui, c'est important que je sois de plus en plus amour, de plus en plus si, de plus en plus accueil avec moi. Oui, j'y travaille. Mais ce n'est pas la réalité d'être toujours dans cet état-là. Et c'est d'accueillir tout ça. Et des fois, ce n'est pas de s'identifier à notre problème, à notre angoisse, à notre anxiété, à notre dépendance. On n'est pas ça. Ça, c'est des effets, on va dire, secondaires d'un mal-être qu'on a. De peut-être justement une attente que j'avais. De peut-être justement... Je vais le dire comme ça, mais d'un trop demandé envers moi-même. Dans le fond, d'avoir eu une exigence peut-être trop élevée envers moi. Parce que tu sais, il y a des matins qu'on se lève, on est top shape. On a de l'énergie à revendre. Puis il y a d'autres matins qu'on est comme moi. Et c'est correct. Mais plus je vais accueillir ça, comme je disais tantôt, plus je vais l'accepter, mais plus je vais aimer ces moments-là. Et c'est de se permettre surtout de les vivre. De les vivre. Oui, on est capable bien facilement de s'auto-saboter émotionnellement. Dans le fond, c'est de ne pas se laisser vivre ce qu'on a à vivre. De pleurer quand on a de la peine, c'est correct. Dévire nos insécurités, mais surtout de les nommer. Puis de se responsabiliser à se sécuriser dans tout ça. Puis on n'est pas notre humeur. On n'est pas notre état du moment. Ce qui veut dire par là que oui, des fois, comme disons, on peut être triste. Oui, des fois, on peut être en colère. Mais ça ne nous définit pas en tant qu'être humain. Il y en a qui ont peut-être la tristesse plus facile que d'autres. Donc, on peut être la colère plus facile que d'autres. Donc, on peut être... L'impatience, l'intolérance, c'est plus facile que d'autres. Mais ça ne nous définit pas. C'est d'en prendre conscience de tout ça et de dire, « Hey, je suis une personne correcte quand même. » Moi, je dis souvent, aussitôt qu'on fait de notre mieux et que notre intention est bonne, on est une bonne personne. Ça ne veut pas dire qu'on va toujours faire les choses qu'il faudrait et de la façon qu'il faudrait. Mais quand l'intention est bonne, elle est noble, pourquoi pas ? Parce que la pression sociale, c'est nous qui se la mettons. Notre image intérieure qu'on déforme, c'est nous. Notre autosabotage émotionnel, c'est nous. Puis de s'identifier à notre humeur ou à nos comportements, c'est nous aussi. Et c'est de se permettre d'être ça. Parce que ça fait partie de nous. Moi, je me souviens dans la période où je souffrais beaucoup quand j'étais dans la consommation. Je ne m'acceptais pas comme ça. Alors, ce qui arrivait, c'est que je m'isolais. Pas de tout le monde, mais des gens qui m'aiment, tels que je suis, qui étaient ma famille. Combien de fois, des fois, je ne donnais pas de nouvelles pendant un mois, deux mois, trois mois, six mois. Parce que je me disais, je suis un fardeau pour eux autres. Puis s'ils ne me voyaient pas, ils n'ont pas de peine. Puis s'ils ne me voyaient pas me détruire, ils n'ont pas de peine. Mais dans le fond, ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, je réalise que j'étais complètement dans le champ. Parce qu'eux autres, ils m'aiment. C'est sûr qu'ils ne veulent pas que je me détruise. Mais c'est bien plus sécurisant d'avoir quelqu'un, d'avoir des nouvelles de temps en temps, que de ne pas en avoir pantoute, parce que là, tu peux t'imaginer encore pire. Mais dans le fond, c'est quoi ? Je fuyais leur amour, leur accueil. Leur écoute. Parce que c'est ça qu'ils voulaient me donner. Mais moi, je n'avais tellement pas assez pour moi que c'est comme si je ne le méritais pas, ça. Et je me faisais croire toutes sortes de choses, que le monde était mieux sans moi. Mais dans le fond, je me faisais croire que j'étais mieux sans eux, mais ce n'est pas vrai. C'est juste que le rayonnement, leur lumière, leur chaleur, me faisaient mal. Ils ne me faisaient plus souffrir parce que moi, j'étais complètement noir. Au lieu de me dire, bien regarde, tu es un humain. Tu as de la difficulté, tu es prêt avec une maladie qui s'appelle l'alcoolisme, la toxicomanie. Pourquoi ne pas rester avec les gens qui sont là pour toi, qui t'accueillent là-dedans et qui t'aiment tel que tu es ? Ça ne veut pas dire qu'ils aiment mes comportements, qu'ils aiment mes choix de vie, non. Mais ils aiment la personne que je suis. Parce que moi, je ne suis pas l'alcoolisme, je ne suis pas la toxicomanie, je ne suis pas la souffrance. Je suis un humain qui prie avec ces symptômes-là d'un mal-être intérieur. Et c'est à moi, justement, de me sortir de là. C'est pour ça que, dans la deuxième partie, je vais te parler des trois rappels pour t'ancrer quand ça ne va pas. Parce qu'on a besoin de se ramener à certaines petites bases. Puis des fois, tu vas voir que ce n'est pas dans les grosses actions. Ce n'est pas dans les grosses choses. Je viens de te donner un exemple, mais ma première, justement, pour te rappeler de rester ancré quand ça ne va pas bien, tu n'as pas besoin de bien aller pour être aimé. Les gens qui t'aiment juste quand tu vas bien, ils ne t'aiment pas inconditionnellement, ils t'aiment à condition. Éloigne-toi d'eux. S'ils ne sont pas capables de prendre des moments où ça va moins bien. ils n'ont pas d'affaires dans ta vie. C'est plate à dire, mais c'est ça, pareil. Parce que les gens vont t'aimer pareil, même quand tu es vulnérable. Et moi, je trouve que la plus belle qualité d'un être humain, c'est quand il est capable de se raconter. Avec vulnérabilité. Ça veut dire avec honnêteté et humilité. Apprenant des fois à laisser les autres te voir comme que t'es. Mais souvent, c'est ce que notre orgueil nous empêche. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi, là. » Un exemple, j'ai fait une thérapie. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je prends soin de moi. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis prof de yoga. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un papa. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un thérapeute. Je suis posé de bien aller. Oui, disons que tu es supposé de mieux aller qu'avant. Mais il y a des fois que ça va moins bien. Et c'est correct. C'est correct. Puis c'est d'être assez humble pour se montrer sur ce jour-là. C'est sûr que ça va toujours mal. Puis tu ne poses pas d'actions qui vont dans le sens d'aller bien. Puis si tu t'habitues sur ton sort, bien là, évidemment, ça se peut que le monde veuille te moins de voir. Ça, c'est correct aussi. Mais quand notre intention est bonne et qu'on pose des actions pour s'en mieux-té, comme j'aime bien dire, pour aller dans le beau, le bon, le bien, les gens vont être là juste pour nous accompagner. Le deuxième, on va dire rappel, le moment que tu viens à ce moment ne te définit pas. Si tu te rappelles, si tu regardes ton passé, je suis sûr qu'il y a des moments où tu étais dans un trou noir complètement, où ça allait chrissement pas bien. Mais ça ne définit pas la personne que tu es aujourd'hui. Et à ce moment-là, ça ne définissait pas le moment que tu étais à ce moment-là non plus. Je vais le répéter souvent, et si tu me suis, tu l'as déjà entendu dire, même si ça va mal, je peux aller bien quand même. Mais même si je vais mal quand ça va mal, c'est OK, pareil, mais ça ne te définit pas. Tu sais, quand j'envis des moments difficiles dans ma vie, parce que oui, j'envis comme tout le monde, bien, ça n'empêche pas que je suis un bon intervenant. Ça n'empêche pas que je peux être un bon papa. Ça n'empêche pas que je peux être un bon ami. Ça n'empêche pas que je peux être une bonne personne pour moi. Parce que ça ne veut pas dire que parce qu'on est en détresse qu'on est brisé. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on a construit de zéro à aujourd'hui, c'est gâché. Et des fois, on a besoin d'être dans la merde pour apprendre. Des fois, on a besoin que ça fasse mal, nous, les êtres humains, malheureusement, pour comprendre certaines choses. Pour changer peut-être des choses qui sont toxiques dans nos vies. Pour peut-être faire un pas par en avant. On a besoin de ça. Puis ça finit toujours par passer. Quand on met de l'amour dans notre cœur. Ce que je veux dire par là, quand on s'attache à quelque chose de doux, de beau, de bon, de bien. Moi, j'ai 16 ans d'abstinence de tout ce qui est alcool, drogue, puis je me souviens que les premiers mois, les premières semaines, des fois, je me rattachais à l'amour que j'avais pour mon fils. À cette époque-là, il avait 11-12 ans, puis je le voyais dans sa vulnérabilité, dans son amour, dans son innocence de petit garçon. Je me souviens que ça me ramenait une chaleur intérieure. Je me disais, « Hey, Simon, si tu ne t'aimes pas assez aujourd'hui, il fallait donc pour l'amour que tu as pour ton fils. » Et ça m'aidait. Moi, j'appelais ça me raccrocher à quelque chose de doux. Il y en a plein de choses. Aujourd'hui, j'ai un petit-fils aussi, donc des fois, ça va être ça. Des fois, ça peut être juste de te rémémorer un temps où ça n'a pas bien été, puis qu'après ça, ça a bien été. Parce que c'est sûr que tu as eu des moments, même peut-être pas souvent, mais des moments que ça a bien été dans ta vie. De se rappeler des fois ces moments doux-là. C'est une phrase qu'on peut appeler un petit peu de visualisation, de te rappeler un moment heureux. Comment tu te sentais ? De ressentir un peu ces émotions-là. Pour ne pas rester, on va dire, toujours dans ça. Pour ne pas justement que ça vienne te définir ton état d'âme. Et comme moi, j'aime appeler ça des petites doses d'amour, c'est faire un petit geste d'amour envers soi-même. Je me souviens qu'à un moment donné, j'étais vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dans un baffon. J'étais en dépression. Je me lavais presque pu. Je restais toute la journée en pyjama, rien de foot. Je me souviens que tranquillement, tranquillement, juste prendre une douche, me raser, pour moi, c'était comme un petit geste d'amour. pour rester toute la journée en jogging, peu importe, m'habiller, tranquillement aller prendre une petite marche de 5 minutes, arrêter de boire de la liqueur, boire un peu plus d'eau. C'est con, tu vas me dire, mais quand on est dans des moments difficiles, qu'est-ce qui peut me faire du bien ? Qu'est-ce qui peut m'amener un petit peu d'amour ? Des fois, c'est de parler avec quelqu'un qu'on aime bien. Pour moi, évidemment, ça allait faire un meeting de fraternité. Ça aussi, ça me fait du bien. Il y a des fois dans ma vie où j'étais incapable de sortir de chez moi. Il fallait que je trouve des petites solutions qui me faisaient du beau, du bon, du bien. Parce qu'on vaut bien plus que comment on se traite souvent. C'est de regagner un petit peu, des fois, un peu notre dignité, si on veut, quand on est vraiment dans le trou, quand on est vraiment dans la noirceur. Puis ça se peut que tu aies peut-être en ce moment dans une rechute ou dans une chute de comportement, d'indépendance. Et c'est cliché ce que je vais te dire, mais tu vas t'en sortir une journée à la fois. Puis des fois, c'est de se rappeler, « Hey, qu'est-ce que je faisais dans le passé qui me faisait du bien ? » Qu'est-ce que je faisais, peut-être une semaine, un mois, un an, qui a fait en sorte que je me suis sorti de où je suis encore aujourd'hui ? C'est à nous de retrouver cette dignité-là. Fait qu'il ne faut pas que tu oublies. Tu n'as pas besoin d'aller bien pour être aimé, pour être sécurisé. Pour avoir de l'affection. Le moment que tu vis, ça ne te définit pas. Pas en tout. Puis choisis toujours un petit geste d'amour. Tu sais, s'en donner à tous les jours. Des fois, c'est difficile, oui. Je le sais. Des fois, on s'haït tellement, on se sent tellement coupable. On a peut-être honte. Oui, je le sais. Mais c'est juste de regagner un peu notre dignité parce qu'il n'y a pas personne qui va le faire. Et là, je vais te faire faire un petit exercice que tu peux mettre en pratique quotidiennement, même quand ça va bien. Tu fermes les yeux quelques secondes, tu inspires, tu expires, puis tu dis une petite phrase. Moi, je me dis souvent ça parce que moi, j'ai la blessure du rejet. La blessure du rejet, c'est comme si on n'avait pas le droit d'exister. Je me dis souvent, j'ai le droit d'exister, même quand ça ne va pas. Et même quand ça va, j'ai le droit d'exister, car je suis en sécurité et je suis aimé. Moi, j'ai besoin de me le rappeler, parce que moi, je suis un gars hyper anxieux, qui était anxieux pour le droit d'exister, puis il n'avait pas le droit d'être aimé. Alors, je suis en chaud aujourd'hui. Même quand ça va bien, je me le répète, j'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité, je suis aimé. Alors on le fait ensemble, juste pour que tu prennes l'habitude. J'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité. Je suis aimé. Moi, ça vient m'apaiser. Ça me fait du bien de me le rappeler. Alors mets-le en pratique. T'as rien à perdre. T'as tout, tout, tout, tout, tout à gagner. Et répète-toi-le. Tu peux le répéter 20 fois en ligne s'il faut. Jusqu'à temps que ça vienne te calmer un peu l'intérieur. Que ça vienne peut-être un peu arrêter ta tête. Fais-le comme tu veux, mais essaie de le faire quotidiennement. Parce que tu n'as pas besoin d'être trop pour avoir ta place dans ce monde, pour être aimé. Tu as juste besoin d'être toi. Dans ton côté lumière, dans ton côté sombre. Dans tes défauts, dans tes qualités, dans tes forces, dans tes faiblesses. T'es correct même quand tu vas pas bien. Puis t'es correct quand tu vas bien. T'es pas mieux, t'es pas moins, que t'ailles bien ou pas. C'est de se donner ce droit-là d'exister. Même dans des périodes difficiles. Même dans des périodes sombres. Et surtout, même dans des périodes que ça va bien. Parce qu'on dirait, en tout cas, je parle pour moi, que ça a toujours été facile quand ça va bien. Et c'est là souvent que je me suis mis en danger dans ma vie. Moi, je n'ai jamais rechuté dans l'alcool, dans la drogue. J'ai été 10 ans à faire des rechutes quand ça allait mal. jour quand ça allait bien parce que j'oubliais de faire mes petites méditations, mes petites lectures, du meeting. Ben oui, parce que ça va bien. Fait qu'à un moment donné, on pense que c'est acquis. Non. Aller bien, être heureux, joyeux et libre, j'aime pas dire ça parce que je sais que tu vas comprendre. C'est un combat quotidien. Aujourd'hui, je me bats pas contre ça. Pour moi, c'est un devoir, c'est une responsabilité. Je trouve ça beaucoup plus doux que de dire un combat, mais je veux juste que tu comprennes le sens que je veux. Tu veux t'améliorer, tu veux, entre guillemets, guérir, tu veux te soigner, mais commence par ne plus te juger quand tu souffres. Commence par ne plus te juger quand tu poses peut-être des gestes ou des actions que tu regrettes. Assume ce que tu as fait. Assume tes erreurs, mais prends-en. exemple confiance de ne pas refaire. Moi, c'est ce que je dois souhaiter. Arrête de juger. Ce n'est pas pour rien que j'appelle ça « Hey, t'es correct » . Et c'est ensemble qu'on va s'en sortir. Et c'est pour ça que j'aimerais donner un peu de mon vécu, de mon savoir, de mes expériences de vie, parce que je ne sais pas la vérité infuse. Moi, je te parle de moi. Mais c'est ce que je te souhaite. et n'aie pas peur de partager cet épisode-là si tu penses que ça peut aider quelqu'un d'envoyer le lien de m'écrire en commentaire toi, est-ce que tu as d'autres trucs ? parce que vous le savez je suis rejoignable n'importe quand Tout est là, mes coordonnées sont là, ça va me faire plaisir, mes services sont là aussi. Mais ne reste pas dans cette souffrance-là, responsabilise-toi, mais surtout ne te juge pas. Merci d'avoir été là, merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au mensonge de la positivité

    00:00

  • Mon parcours et la pression d'aller bien

    01:21

  • Le mythe de la personne correcte

    02:29

  • L'autosabotage émotionnel et ses effets

    05:12

  • Trois rappels pour s'ancrer quand ça ne va pas

    11:03

  • Prendre soin de soi dans les moments difficiles

    18:03

Description

Est-il vraiment nécessaire d'être toujours au top pour être aimé et respecté ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'une réflexion essentielle sur la vie et notre humanité. Trop souvent, nous sommes piégés par l'idée erronée que la positivité constante est la seule voie vers la valeur personnelle. Simon, fils d'un thérapeute, partage son parcours et les luttes intérieures qu'il a dû surmonter pour réaliser que même dans les moments les plus sombres, il est possible de rester une personne valable et digne d'amour.


À travers des anecdotes poignantes et des réflexions profondes, il remet en question ce mensonge social qui nous pousse à masquer nos émotions négatives. Pourquoi avons-nous tant de mal à accepter nos vulnérabilités ? Simon nous rappelle que la vie est un mélange de hauts et de bas, et que chaque individu traverse des épreuves. Il nous encourage à embrasser notre humanité, à reconnaître que la souffrance fait partie intégrante de notre existence.


Siter internet: https://plandematch.com/ Notre page Facebook: https://www.facebook.com/sessionplandematch Le meeting Plan de Match: https://plandematch.com/evenements-3/ Les sessions Plan de Match: https://formation.plandematch.com/ses.... Consultation individuel ou de couple: https://plandematch.com/service/consu.... Nos formations: https://formation.plandematch.com/Min....


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Salut et bienvenue sur le troisième épisode du podcast T'es correct que je l'ai intitulé T'es pas obligé d'aller bien pour être une bonne personne. Salut, c'est Simon. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un mensonge qu'on va dire qu'on s'est créé, qui a été créé, puis qu'on avale, dans le fond, sans s'en rendre compte. Cet mensonge-là, c'est qu'il faut bien aller pour être une bonne personne. qu'il faut être toujours positif, qu'il faut mériter l'amour et le respect. La vérité, c'est que même si on va mal, même si on ne va pas bien, on est une bonne personne pareille. On regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur Décorèque, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire que t'es correct. C'est tellement vrai que j'ai été tellement longtemps dans ce mensonge-là. C'est fou. Mais c'est vraiment un mythe. C'est vraiment un mythe d'être la personne correcte. Si tu ne connais pas mon parcours, j'ai été longtemps le fils de. Mon père s'appelle Robert Desjardins, il a travaillé 30 ans en relations d'aide. et combien de fois je me suis empêché de dire que je n'allais pas bien, de montrer que je n'allais pas bien. Parce que moi, dans ma tête, il fallait que j'aille bien. Oui, parce que vu que j'étais le fils d'un thérapeute, vu que je travaillais en relation d'aide, dans mes débuts, on va remonter ça à 16 ans à peu près, 17 ans, il fallait que j'aille bien. Je n'avais pas le droit de bien aller. C'est comme si je n'allais pas bien, je n'avais pas de valeur, que je ne pouvais pas faire mon métier. J'ai oublié à la base que je suis un être humain. Parfaitement parfait. Ouais. Puis qu'on a le droit de ne pas bien aller. Fait que si tu vas bien, écoute cet épisode-là. Parce que probablement, c'est une promesse que je peux faire, il va y avoir des choses qui vont moins bien aller dans ton futur. Puis si tu ne vas pas bien, écoute ça. Je vais te donner une couple de trucs pour pouvoir t'accueillir dans tout ça. d'accepter comme un être humain parfaitement imparfait, mais surtout d'aimer cette partie-là de nous-mêmes. Dans la première partie, je vais te parler un peu du mythe de la personne correcte. Tu sais, on a tous une pression sociale. Est-ce que c'est nous qui mettons cette pression-là ? Est-ce que c'est les autres alentours ? Je te dirais que c'est un peu des deux. C'est un peu des deux. On tombe dans ces croyances-là que pour être une bonne personne, il faut réussir. il faut faire de l'argent, il faut être le meilleur de. Ça, ça peut être des aspirations, et c'est correct, mais ça ne veut pas dire parce qu'on n'est pas le meilleur, qu'on n'est pas toujours souriant, qu'on n'est pas toujours dans la performance, qu'on n'est pas toujours dans le... Comment je pourrais dire ça ? Dans le wow ! qu'on n'est pas une bonne personne. Au contraire. Au contraire. Notre image intérieure, on la déforme tellement. On croit qu'être dans le trouble égale qu'on a moins de valeur. Que si on est prêt avec une dépendance, qu'on n'a pas de valeur. Que si on est en dépression, on n'a pas de valeur. Que si j'ai un diagnostic, ça va être trouble de personnalité limite, la bipolarité, en tout cas, peu importe les troubles de personnalité qu'on peut avoir, qu'on n'est pas correct. Oui, on est correct, ça fait juste partie de nous. Et tant que je n'arrive pas à accueillir, à accepter et aimer cette partie-là, je vais toujours être en combat. Je vais toujours déformer mon image intérieure par mon extérieur. Alors, plus que je vais mettre un masque, plus je vais faire semblant que ça va bien. Dans le fond, plus je vais être dans la malentendeté, moins je vais bien aller. Alors, c'est à moi de ne pas tomber dans cette pression sociale-là, d'être toujours souriant, d'être toujours en forme, d'être toujours « wow » , qu'il faut toujours que mon énergie soit « wow » . J'ai le droit des fois de ne pas bien aller. Oui, on a des responsabilités. Oui, il faut faire des choses qu'on a à faire dans la vie. Mais ce n'est pas vrai qu'il faut tout le temps bien aller. On aspire à ça. Tu sais, évidemment, dans mes séminaires, j'enseigne et je transmets des outils à mettre en pratique pour continuer à bien aller. Mais ce n'est pas vrai que ça va toujours bien aller. On vit des hauts, des bas, la vie est ainsi faite. Des fois, on est au haut de la vague, des fois au milieu de la vague, des fois dans le bas de la vague. Et ça fait partie de notre parcours, moi j'appelle ça une expérience humaine. Puis d'arrêter de se voir comme des « hein » parce que ça ne va pas bien. Alors, il faut arrêter cette pression sociale-là, puis il faut surtout arrêter de l'image intérieure déformée complètement, que si j'ai des problèmes dans la vie, si je ne me sens pas bien à la hauteur, bien, je ne suis pas correct. Puis, il y a aussi la troisième chose que j'ai envie de te parler, l'autosabotage émotionnel. C'est comme si on a appris qu'on n'a pas le droit d'être triste, on n'a pas le droit d'être déçu. Et pourtant, la vie est tellement injuste que des déceptions, on va en vivre beaucoup. Parce que moi, je m'aperçois, je parle pour moi évidemment, pas pour toi, mais combien d'attentes que j'ai mises envers les autres, envers la vie, mais surtout envers moi-même. Que je devrais être plus fort, que je devrais être plus ci, que je devrais être plus ça, que je devrais être plus accueilli, puis plus amour, puis plus drôle. Juste à t'en parler, je deviens soufflé. Oui, c'est important que je sois de plus en plus amour, de plus en plus si, de plus en plus accueil avec moi. Oui, j'y travaille. Mais ce n'est pas la réalité d'être toujours dans cet état-là. Et c'est d'accueillir tout ça. Et des fois, ce n'est pas de s'identifier à notre problème, à notre angoisse, à notre anxiété, à notre dépendance. On n'est pas ça. Ça, c'est des effets, on va dire, secondaires d'un mal-être qu'on a. De peut-être justement une attente que j'avais. De peut-être justement... Je vais le dire comme ça, mais d'un trop demandé envers moi-même. Dans le fond, d'avoir eu une exigence peut-être trop élevée envers moi. Parce que tu sais, il y a des matins qu'on se lève, on est top shape. On a de l'énergie à revendre. Puis il y a d'autres matins qu'on est comme moi. Et c'est correct. Mais plus je vais accueillir ça, comme je disais tantôt, plus je vais l'accepter, mais plus je vais aimer ces moments-là. Et c'est de se permettre surtout de les vivre. De les vivre. Oui, on est capable bien facilement de s'auto-saboter émotionnellement. Dans le fond, c'est de ne pas se laisser vivre ce qu'on a à vivre. De pleurer quand on a de la peine, c'est correct. Dévire nos insécurités, mais surtout de les nommer. Puis de se responsabiliser à se sécuriser dans tout ça. Puis on n'est pas notre humeur. On n'est pas notre état du moment. Ce qui veut dire par là que oui, des fois, comme disons, on peut être triste. Oui, des fois, on peut être en colère. Mais ça ne nous définit pas en tant qu'être humain. Il y en a qui ont peut-être la tristesse plus facile que d'autres. Donc, on peut être la colère plus facile que d'autres. Donc, on peut être... L'impatience, l'intolérance, c'est plus facile que d'autres. Mais ça ne nous définit pas. C'est d'en prendre conscience de tout ça et de dire, « Hey, je suis une personne correcte quand même. » Moi, je dis souvent, aussitôt qu'on fait de notre mieux et que notre intention est bonne, on est une bonne personne. Ça ne veut pas dire qu'on va toujours faire les choses qu'il faudrait et de la façon qu'il faudrait. Mais quand l'intention est bonne, elle est noble, pourquoi pas ? Parce que la pression sociale, c'est nous qui se la mettons. Notre image intérieure qu'on déforme, c'est nous. Notre autosabotage émotionnel, c'est nous. Puis de s'identifier à notre humeur ou à nos comportements, c'est nous aussi. Et c'est de se permettre d'être ça. Parce que ça fait partie de nous. Moi, je me souviens dans la période où je souffrais beaucoup quand j'étais dans la consommation. Je ne m'acceptais pas comme ça. Alors, ce qui arrivait, c'est que je m'isolais. Pas de tout le monde, mais des gens qui m'aiment, tels que je suis, qui étaient ma famille. Combien de fois, des fois, je ne donnais pas de nouvelles pendant un mois, deux mois, trois mois, six mois. Parce que je me disais, je suis un fardeau pour eux autres. Puis s'ils ne me voyaient pas, ils n'ont pas de peine. Puis s'ils ne me voyaient pas me détruire, ils n'ont pas de peine. Mais dans le fond, ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, je réalise que j'étais complètement dans le champ. Parce qu'eux autres, ils m'aiment. C'est sûr qu'ils ne veulent pas que je me détruise. Mais c'est bien plus sécurisant d'avoir quelqu'un, d'avoir des nouvelles de temps en temps, que de ne pas en avoir pantoute, parce que là, tu peux t'imaginer encore pire. Mais dans le fond, c'est quoi ? Je fuyais leur amour, leur accueil. Leur écoute. Parce que c'est ça qu'ils voulaient me donner. Mais moi, je n'avais tellement pas assez pour moi que c'est comme si je ne le méritais pas, ça. Et je me faisais croire toutes sortes de choses, que le monde était mieux sans moi. Mais dans le fond, je me faisais croire que j'étais mieux sans eux, mais ce n'est pas vrai. C'est juste que le rayonnement, leur lumière, leur chaleur, me faisaient mal. Ils ne me faisaient plus souffrir parce que moi, j'étais complètement noir. Au lieu de me dire, bien regarde, tu es un humain. Tu as de la difficulté, tu es prêt avec une maladie qui s'appelle l'alcoolisme, la toxicomanie. Pourquoi ne pas rester avec les gens qui sont là pour toi, qui t'accueillent là-dedans et qui t'aiment tel que tu es ? Ça ne veut pas dire qu'ils aiment mes comportements, qu'ils aiment mes choix de vie, non. Mais ils aiment la personne que je suis. Parce que moi, je ne suis pas l'alcoolisme, je ne suis pas la toxicomanie, je ne suis pas la souffrance. Je suis un humain qui prie avec ces symptômes-là d'un mal-être intérieur. Et c'est à moi, justement, de me sortir de là. C'est pour ça que, dans la deuxième partie, je vais te parler des trois rappels pour t'ancrer quand ça ne va pas. Parce qu'on a besoin de se ramener à certaines petites bases. Puis des fois, tu vas voir que ce n'est pas dans les grosses actions. Ce n'est pas dans les grosses choses. Je viens de te donner un exemple, mais ma première, justement, pour te rappeler de rester ancré quand ça ne va pas bien, tu n'as pas besoin de bien aller pour être aimé. Les gens qui t'aiment juste quand tu vas bien, ils ne t'aiment pas inconditionnellement, ils t'aiment à condition. Éloigne-toi d'eux. S'ils ne sont pas capables de prendre des moments où ça va moins bien. ils n'ont pas d'affaires dans ta vie. C'est plate à dire, mais c'est ça, pareil. Parce que les gens vont t'aimer pareil, même quand tu es vulnérable. Et moi, je trouve que la plus belle qualité d'un être humain, c'est quand il est capable de se raconter. Avec vulnérabilité. Ça veut dire avec honnêteté et humilité. Apprenant des fois à laisser les autres te voir comme que t'es. Mais souvent, c'est ce que notre orgueil nous empêche. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi, là. » Un exemple, j'ai fait une thérapie. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je prends soin de moi. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis prof de yoga. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un papa. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un thérapeute. Je suis posé de bien aller. Oui, disons que tu es supposé de mieux aller qu'avant. Mais il y a des fois que ça va moins bien. Et c'est correct. C'est correct. Puis c'est d'être assez humble pour se montrer sur ce jour-là. C'est sûr que ça va toujours mal. Puis tu ne poses pas d'actions qui vont dans le sens d'aller bien. Puis si tu t'habitues sur ton sort, bien là, évidemment, ça se peut que le monde veuille te moins de voir. Ça, c'est correct aussi. Mais quand notre intention est bonne et qu'on pose des actions pour s'en mieux-té, comme j'aime bien dire, pour aller dans le beau, le bon, le bien, les gens vont être là juste pour nous accompagner. Le deuxième, on va dire rappel, le moment que tu viens à ce moment ne te définit pas. Si tu te rappelles, si tu regardes ton passé, je suis sûr qu'il y a des moments où tu étais dans un trou noir complètement, où ça allait chrissement pas bien. Mais ça ne définit pas la personne que tu es aujourd'hui. Et à ce moment-là, ça ne définissait pas le moment que tu étais à ce moment-là non plus. Je vais le répéter souvent, et si tu me suis, tu l'as déjà entendu dire, même si ça va mal, je peux aller bien quand même. Mais même si je vais mal quand ça va mal, c'est OK, pareil, mais ça ne te définit pas. Tu sais, quand j'envis des moments difficiles dans ma vie, parce que oui, j'envis comme tout le monde, bien, ça n'empêche pas que je suis un bon intervenant. Ça n'empêche pas que je peux être un bon papa. Ça n'empêche pas que je peux être un bon ami. Ça n'empêche pas que je peux être une bonne personne pour moi. Parce que ça ne veut pas dire que parce qu'on est en détresse qu'on est brisé. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on a construit de zéro à aujourd'hui, c'est gâché. Et des fois, on a besoin d'être dans la merde pour apprendre. Des fois, on a besoin que ça fasse mal, nous, les êtres humains, malheureusement, pour comprendre certaines choses. Pour changer peut-être des choses qui sont toxiques dans nos vies. Pour peut-être faire un pas par en avant. On a besoin de ça. Puis ça finit toujours par passer. Quand on met de l'amour dans notre cœur. Ce que je veux dire par là, quand on s'attache à quelque chose de doux, de beau, de bon, de bien. Moi, j'ai 16 ans d'abstinence de tout ce qui est alcool, drogue, puis je me souviens que les premiers mois, les premières semaines, des fois, je me rattachais à l'amour que j'avais pour mon fils. À cette époque-là, il avait 11-12 ans, puis je le voyais dans sa vulnérabilité, dans son amour, dans son innocence de petit garçon. Je me souviens que ça me ramenait une chaleur intérieure. Je me disais, « Hey, Simon, si tu ne t'aimes pas assez aujourd'hui, il fallait donc pour l'amour que tu as pour ton fils. » Et ça m'aidait. Moi, j'appelais ça me raccrocher à quelque chose de doux. Il y en a plein de choses. Aujourd'hui, j'ai un petit-fils aussi, donc des fois, ça va être ça. Des fois, ça peut être juste de te rémémorer un temps où ça n'a pas bien été, puis qu'après ça, ça a bien été. Parce que c'est sûr que tu as eu des moments, même peut-être pas souvent, mais des moments que ça a bien été dans ta vie. De se rappeler des fois ces moments doux-là. C'est une phrase qu'on peut appeler un petit peu de visualisation, de te rappeler un moment heureux. Comment tu te sentais ? De ressentir un peu ces émotions-là. Pour ne pas rester, on va dire, toujours dans ça. Pour ne pas justement que ça vienne te définir ton état d'âme. Et comme moi, j'aime appeler ça des petites doses d'amour, c'est faire un petit geste d'amour envers soi-même. Je me souviens qu'à un moment donné, j'étais vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dans un baffon. J'étais en dépression. Je me lavais presque pu. Je restais toute la journée en pyjama, rien de foot. Je me souviens que tranquillement, tranquillement, juste prendre une douche, me raser, pour moi, c'était comme un petit geste d'amour. pour rester toute la journée en jogging, peu importe, m'habiller, tranquillement aller prendre une petite marche de 5 minutes, arrêter de boire de la liqueur, boire un peu plus d'eau. C'est con, tu vas me dire, mais quand on est dans des moments difficiles, qu'est-ce qui peut me faire du bien ? Qu'est-ce qui peut m'amener un petit peu d'amour ? Des fois, c'est de parler avec quelqu'un qu'on aime bien. Pour moi, évidemment, ça allait faire un meeting de fraternité. Ça aussi, ça me fait du bien. Il y a des fois dans ma vie où j'étais incapable de sortir de chez moi. Il fallait que je trouve des petites solutions qui me faisaient du beau, du bon, du bien. Parce qu'on vaut bien plus que comment on se traite souvent. C'est de regagner un petit peu, des fois, un peu notre dignité, si on veut, quand on est vraiment dans le trou, quand on est vraiment dans la noirceur. Puis ça se peut que tu aies peut-être en ce moment dans une rechute ou dans une chute de comportement, d'indépendance. Et c'est cliché ce que je vais te dire, mais tu vas t'en sortir une journée à la fois. Puis des fois, c'est de se rappeler, « Hey, qu'est-ce que je faisais dans le passé qui me faisait du bien ? » Qu'est-ce que je faisais, peut-être une semaine, un mois, un an, qui a fait en sorte que je me suis sorti de où je suis encore aujourd'hui ? C'est à nous de retrouver cette dignité-là. Fait qu'il ne faut pas que tu oublies. Tu n'as pas besoin d'aller bien pour être aimé, pour être sécurisé. Pour avoir de l'affection. Le moment que tu vis, ça ne te définit pas. Pas en tout. Puis choisis toujours un petit geste d'amour. Tu sais, s'en donner à tous les jours. Des fois, c'est difficile, oui. Je le sais. Des fois, on s'haït tellement, on se sent tellement coupable. On a peut-être honte. Oui, je le sais. Mais c'est juste de regagner un peu notre dignité parce qu'il n'y a pas personne qui va le faire. Et là, je vais te faire faire un petit exercice que tu peux mettre en pratique quotidiennement, même quand ça va bien. Tu fermes les yeux quelques secondes, tu inspires, tu expires, puis tu dis une petite phrase. Moi, je me dis souvent ça parce que moi, j'ai la blessure du rejet. La blessure du rejet, c'est comme si on n'avait pas le droit d'exister. Je me dis souvent, j'ai le droit d'exister, même quand ça ne va pas. Et même quand ça va, j'ai le droit d'exister, car je suis en sécurité et je suis aimé. Moi, j'ai besoin de me le rappeler, parce que moi, je suis un gars hyper anxieux, qui était anxieux pour le droit d'exister, puis il n'avait pas le droit d'être aimé. Alors, je suis en chaud aujourd'hui. Même quand ça va bien, je me le répète, j'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité, je suis aimé. Alors on le fait ensemble, juste pour que tu prennes l'habitude. J'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité. Je suis aimé. Moi, ça vient m'apaiser. Ça me fait du bien de me le rappeler. Alors mets-le en pratique. T'as rien à perdre. T'as tout, tout, tout, tout, tout à gagner. Et répète-toi-le. Tu peux le répéter 20 fois en ligne s'il faut. Jusqu'à temps que ça vienne te calmer un peu l'intérieur. Que ça vienne peut-être un peu arrêter ta tête. Fais-le comme tu veux, mais essaie de le faire quotidiennement. Parce que tu n'as pas besoin d'être trop pour avoir ta place dans ce monde, pour être aimé. Tu as juste besoin d'être toi. Dans ton côté lumière, dans ton côté sombre. Dans tes défauts, dans tes qualités, dans tes forces, dans tes faiblesses. T'es correct même quand tu vas pas bien. Puis t'es correct quand tu vas bien. T'es pas mieux, t'es pas moins, que t'ailles bien ou pas. C'est de se donner ce droit-là d'exister. Même dans des périodes difficiles. Même dans des périodes sombres. Et surtout, même dans des périodes que ça va bien. Parce qu'on dirait, en tout cas, je parle pour moi, que ça a toujours été facile quand ça va bien. Et c'est là souvent que je me suis mis en danger dans ma vie. Moi, je n'ai jamais rechuté dans l'alcool, dans la drogue. J'ai été 10 ans à faire des rechutes quand ça allait mal. jour quand ça allait bien parce que j'oubliais de faire mes petites méditations, mes petites lectures, du meeting. Ben oui, parce que ça va bien. Fait qu'à un moment donné, on pense que c'est acquis. Non. Aller bien, être heureux, joyeux et libre, j'aime pas dire ça parce que je sais que tu vas comprendre. C'est un combat quotidien. Aujourd'hui, je me bats pas contre ça. Pour moi, c'est un devoir, c'est une responsabilité. Je trouve ça beaucoup plus doux que de dire un combat, mais je veux juste que tu comprennes le sens que je veux. Tu veux t'améliorer, tu veux, entre guillemets, guérir, tu veux te soigner, mais commence par ne plus te juger quand tu souffres. Commence par ne plus te juger quand tu poses peut-être des gestes ou des actions que tu regrettes. Assume ce que tu as fait. Assume tes erreurs, mais prends-en. exemple confiance de ne pas refaire. Moi, c'est ce que je dois souhaiter. Arrête de juger. Ce n'est pas pour rien que j'appelle ça « Hey, t'es correct » . Et c'est ensemble qu'on va s'en sortir. Et c'est pour ça que j'aimerais donner un peu de mon vécu, de mon savoir, de mes expériences de vie, parce que je ne sais pas la vérité infuse. Moi, je te parle de moi. Mais c'est ce que je te souhaite. et n'aie pas peur de partager cet épisode-là si tu penses que ça peut aider quelqu'un d'envoyer le lien de m'écrire en commentaire toi, est-ce que tu as d'autres trucs ? parce que vous le savez je suis rejoignable n'importe quand Tout est là, mes coordonnées sont là, ça va me faire plaisir, mes services sont là aussi. Mais ne reste pas dans cette souffrance-là, responsabilise-toi, mais surtout ne te juge pas. Merci d'avoir été là, merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au mensonge de la positivité

    00:00

  • Mon parcours et la pression d'aller bien

    01:21

  • Le mythe de la personne correcte

    02:29

  • L'autosabotage émotionnel et ses effets

    05:12

  • Trois rappels pour s'ancrer quand ça ne va pas

    11:03

  • Prendre soin de soi dans les moments difficiles

    18:03

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Description

Est-il vraiment nécessaire d'être toujours au top pour être aimé et respecté ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'une réflexion essentielle sur la vie et notre humanité. Trop souvent, nous sommes piégés par l'idée erronée que la positivité constante est la seule voie vers la valeur personnelle. Simon, fils d'un thérapeute, partage son parcours et les luttes intérieures qu'il a dû surmonter pour réaliser que même dans les moments les plus sombres, il est possible de rester une personne valable et digne d'amour.


À travers des anecdotes poignantes et des réflexions profondes, il remet en question ce mensonge social qui nous pousse à masquer nos émotions négatives. Pourquoi avons-nous tant de mal à accepter nos vulnérabilités ? Simon nous rappelle que la vie est un mélange de hauts et de bas, et que chaque individu traverse des épreuves. Il nous encourage à embrasser notre humanité, à reconnaître que la souffrance fait partie intégrante de notre existence.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Simon Desjardins

    Salut et bienvenue sur le troisième épisode du podcast T'es correct que je l'ai intitulé T'es pas obligé d'aller bien pour être une bonne personne. Salut, c'est Simon. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un mensonge qu'on va dire qu'on s'est créé, qui a été créé, puis qu'on avale, dans le fond, sans s'en rendre compte. Cet mensonge-là, c'est qu'il faut bien aller pour être une bonne personne. qu'il faut être toujours positif, qu'il faut mériter l'amour et le respect. La vérité, c'est que même si on va mal, même si on ne va pas bien, on est une bonne personne pareille. On regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur Décorèque, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire que t'es correct. C'est tellement vrai que j'ai été tellement longtemps dans ce mensonge-là. C'est fou. Mais c'est vraiment un mythe. C'est vraiment un mythe d'être la personne correcte. Si tu ne connais pas mon parcours, j'ai été longtemps le fils de. Mon père s'appelle Robert Desjardins, il a travaillé 30 ans en relations d'aide. et combien de fois je me suis empêché de dire que je n'allais pas bien, de montrer que je n'allais pas bien. Parce que moi, dans ma tête, il fallait que j'aille bien. Oui, parce que vu que j'étais le fils d'un thérapeute, vu que je travaillais en relation d'aide, dans mes débuts, on va remonter ça à 16 ans à peu près, 17 ans, il fallait que j'aille bien. Je n'avais pas le droit de bien aller. C'est comme si je n'allais pas bien, je n'avais pas de valeur, que je ne pouvais pas faire mon métier. J'ai oublié à la base que je suis un être humain. Parfaitement parfait. Ouais. Puis qu'on a le droit de ne pas bien aller. Fait que si tu vas bien, écoute cet épisode-là. Parce que probablement, c'est une promesse que je peux faire, il va y avoir des choses qui vont moins bien aller dans ton futur. Puis si tu ne vas pas bien, écoute ça. Je vais te donner une couple de trucs pour pouvoir t'accueillir dans tout ça. d'accepter comme un être humain parfaitement imparfait, mais surtout d'aimer cette partie-là de nous-mêmes. Dans la première partie, je vais te parler un peu du mythe de la personne correcte. Tu sais, on a tous une pression sociale. Est-ce que c'est nous qui mettons cette pression-là ? Est-ce que c'est les autres alentours ? Je te dirais que c'est un peu des deux. C'est un peu des deux. On tombe dans ces croyances-là que pour être une bonne personne, il faut réussir. il faut faire de l'argent, il faut être le meilleur de. Ça, ça peut être des aspirations, et c'est correct, mais ça ne veut pas dire parce qu'on n'est pas le meilleur, qu'on n'est pas toujours souriant, qu'on n'est pas toujours dans la performance, qu'on n'est pas toujours dans le... Comment je pourrais dire ça ? Dans le wow ! qu'on n'est pas une bonne personne. Au contraire. Au contraire. Notre image intérieure, on la déforme tellement. On croit qu'être dans le trouble égale qu'on a moins de valeur. Que si on est prêt avec une dépendance, qu'on n'a pas de valeur. Que si on est en dépression, on n'a pas de valeur. Que si j'ai un diagnostic, ça va être trouble de personnalité limite, la bipolarité, en tout cas, peu importe les troubles de personnalité qu'on peut avoir, qu'on n'est pas correct. Oui, on est correct, ça fait juste partie de nous. Et tant que je n'arrive pas à accueillir, à accepter et aimer cette partie-là, je vais toujours être en combat. Je vais toujours déformer mon image intérieure par mon extérieur. Alors, plus que je vais mettre un masque, plus je vais faire semblant que ça va bien. Dans le fond, plus je vais être dans la malentendeté, moins je vais bien aller. Alors, c'est à moi de ne pas tomber dans cette pression sociale-là, d'être toujours souriant, d'être toujours en forme, d'être toujours « wow » , qu'il faut toujours que mon énergie soit « wow » . J'ai le droit des fois de ne pas bien aller. Oui, on a des responsabilités. Oui, il faut faire des choses qu'on a à faire dans la vie. Mais ce n'est pas vrai qu'il faut tout le temps bien aller. On aspire à ça. Tu sais, évidemment, dans mes séminaires, j'enseigne et je transmets des outils à mettre en pratique pour continuer à bien aller. Mais ce n'est pas vrai que ça va toujours bien aller. On vit des hauts, des bas, la vie est ainsi faite. Des fois, on est au haut de la vague, des fois au milieu de la vague, des fois dans le bas de la vague. Et ça fait partie de notre parcours, moi j'appelle ça une expérience humaine. Puis d'arrêter de se voir comme des « hein » parce que ça ne va pas bien. Alors, il faut arrêter cette pression sociale-là, puis il faut surtout arrêter de l'image intérieure déformée complètement, que si j'ai des problèmes dans la vie, si je ne me sens pas bien à la hauteur, bien, je ne suis pas correct. Puis, il y a aussi la troisième chose que j'ai envie de te parler, l'autosabotage émotionnel. C'est comme si on a appris qu'on n'a pas le droit d'être triste, on n'a pas le droit d'être déçu. Et pourtant, la vie est tellement injuste que des déceptions, on va en vivre beaucoup. Parce que moi, je m'aperçois, je parle pour moi évidemment, pas pour toi, mais combien d'attentes que j'ai mises envers les autres, envers la vie, mais surtout envers moi-même. Que je devrais être plus fort, que je devrais être plus ci, que je devrais être plus ça, que je devrais être plus accueilli, puis plus amour, puis plus drôle. Juste à t'en parler, je deviens soufflé. Oui, c'est important que je sois de plus en plus amour, de plus en plus si, de plus en plus accueil avec moi. Oui, j'y travaille. Mais ce n'est pas la réalité d'être toujours dans cet état-là. Et c'est d'accueillir tout ça. Et des fois, ce n'est pas de s'identifier à notre problème, à notre angoisse, à notre anxiété, à notre dépendance. On n'est pas ça. Ça, c'est des effets, on va dire, secondaires d'un mal-être qu'on a. De peut-être justement une attente que j'avais. De peut-être justement... Je vais le dire comme ça, mais d'un trop demandé envers moi-même. Dans le fond, d'avoir eu une exigence peut-être trop élevée envers moi. Parce que tu sais, il y a des matins qu'on se lève, on est top shape. On a de l'énergie à revendre. Puis il y a d'autres matins qu'on est comme moi. Et c'est correct. Mais plus je vais accueillir ça, comme je disais tantôt, plus je vais l'accepter, mais plus je vais aimer ces moments-là. Et c'est de se permettre surtout de les vivre. De les vivre. Oui, on est capable bien facilement de s'auto-saboter émotionnellement. Dans le fond, c'est de ne pas se laisser vivre ce qu'on a à vivre. De pleurer quand on a de la peine, c'est correct. Dévire nos insécurités, mais surtout de les nommer. Puis de se responsabiliser à se sécuriser dans tout ça. Puis on n'est pas notre humeur. On n'est pas notre état du moment. Ce qui veut dire par là que oui, des fois, comme disons, on peut être triste. Oui, des fois, on peut être en colère. Mais ça ne nous définit pas en tant qu'être humain. Il y en a qui ont peut-être la tristesse plus facile que d'autres. Donc, on peut être la colère plus facile que d'autres. Donc, on peut être... L'impatience, l'intolérance, c'est plus facile que d'autres. Mais ça ne nous définit pas. C'est d'en prendre conscience de tout ça et de dire, « Hey, je suis une personne correcte quand même. » Moi, je dis souvent, aussitôt qu'on fait de notre mieux et que notre intention est bonne, on est une bonne personne. Ça ne veut pas dire qu'on va toujours faire les choses qu'il faudrait et de la façon qu'il faudrait. Mais quand l'intention est bonne, elle est noble, pourquoi pas ? Parce que la pression sociale, c'est nous qui se la mettons. Notre image intérieure qu'on déforme, c'est nous. Notre autosabotage émotionnel, c'est nous. Puis de s'identifier à notre humeur ou à nos comportements, c'est nous aussi. Et c'est de se permettre d'être ça. Parce que ça fait partie de nous. Moi, je me souviens dans la période où je souffrais beaucoup quand j'étais dans la consommation. Je ne m'acceptais pas comme ça. Alors, ce qui arrivait, c'est que je m'isolais. Pas de tout le monde, mais des gens qui m'aiment, tels que je suis, qui étaient ma famille. Combien de fois, des fois, je ne donnais pas de nouvelles pendant un mois, deux mois, trois mois, six mois. Parce que je me disais, je suis un fardeau pour eux autres. Puis s'ils ne me voyaient pas, ils n'ont pas de peine. Puis s'ils ne me voyaient pas me détruire, ils n'ont pas de peine. Mais dans le fond, ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, je réalise que j'étais complètement dans le champ. Parce qu'eux autres, ils m'aiment. C'est sûr qu'ils ne veulent pas que je me détruise. Mais c'est bien plus sécurisant d'avoir quelqu'un, d'avoir des nouvelles de temps en temps, que de ne pas en avoir pantoute, parce que là, tu peux t'imaginer encore pire. Mais dans le fond, c'est quoi ? Je fuyais leur amour, leur accueil. Leur écoute. Parce que c'est ça qu'ils voulaient me donner. Mais moi, je n'avais tellement pas assez pour moi que c'est comme si je ne le méritais pas, ça. Et je me faisais croire toutes sortes de choses, que le monde était mieux sans moi. Mais dans le fond, je me faisais croire que j'étais mieux sans eux, mais ce n'est pas vrai. C'est juste que le rayonnement, leur lumière, leur chaleur, me faisaient mal. Ils ne me faisaient plus souffrir parce que moi, j'étais complètement noir. Au lieu de me dire, bien regarde, tu es un humain. Tu as de la difficulté, tu es prêt avec une maladie qui s'appelle l'alcoolisme, la toxicomanie. Pourquoi ne pas rester avec les gens qui sont là pour toi, qui t'accueillent là-dedans et qui t'aiment tel que tu es ? Ça ne veut pas dire qu'ils aiment mes comportements, qu'ils aiment mes choix de vie, non. Mais ils aiment la personne que je suis. Parce que moi, je ne suis pas l'alcoolisme, je ne suis pas la toxicomanie, je ne suis pas la souffrance. Je suis un humain qui prie avec ces symptômes-là d'un mal-être intérieur. Et c'est à moi, justement, de me sortir de là. C'est pour ça que, dans la deuxième partie, je vais te parler des trois rappels pour t'ancrer quand ça ne va pas. Parce qu'on a besoin de se ramener à certaines petites bases. Puis des fois, tu vas voir que ce n'est pas dans les grosses actions. Ce n'est pas dans les grosses choses. Je viens de te donner un exemple, mais ma première, justement, pour te rappeler de rester ancré quand ça ne va pas bien, tu n'as pas besoin de bien aller pour être aimé. Les gens qui t'aiment juste quand tu vas bien, ils ne t'aiment pas inconditionnellement, ils t'aiment à condition. Éloigne-toi d'eux. S'ils ne sont pas capables de prendre des moments où ça va moins bien. ils n'ont pas d'affaires dans ta vie. C'est plate à dire, mais c'est ça, pareil. Parce que les gens vont t'aimer pareil, même quand tu es vulnérable. Et moi, je trouve que la plus belle qualité d'un être humain, c'est quand il est capable de se raconter. Avec vulnérabilité. Ça veut dire avec honnêteté et humilité. Apprenant des fois à laisser les autres te voir comme que t'es. Mais souvent, c'est ce que notre orgueil nous empêche. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi, là. » Un exemple, j'ai fait une thérapie. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je prends soin de moi. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis prof de yoga. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un papa. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un thérapeute. Je suis posé de bien aller. Oui, disons que tu es supposé de mieux aller qu'avant. Mais il y a des fois que ça va moins bien. Et c'est correct. C'est correct. Puis c'est d'être assez humble pour se montrer sur ce jour-là. C'est sûr que ça va toujours mal. Puis tu ne poses pas d'actions qui vont dans le sens d'aller bien. Puis si tu t'habitues sur ton sort, bien là, évidemment, ça se peut que le monde veuille te moins de voir. Ça, c'est correct aussi. Mais quand notre intention est bonne et qu'on pose des actions pour s'en mieux-té, comme j'aime bien dire, pour aller dans le beau, le bon, le bien, les gens vont être là juste pour nous accompagner. Le deuxième, on va dire rappel, le moment que tu viens à ce moment ne te définit pas. Si tu te rappelles, si tu regardes ton passé, je suis sûr qu'il y a des moments où tu étais dans un trou noir complètement, où ça allait chrissement pas bien. Mais ça ne définit pas la personne que tu es aujourd'hui. Et à ce moment-là, ça ne définissait pas le moment que tu étais à ce moment-là non plus. Je vais le répéter souvent, et si tu me suis, tu l'as déjà entendu dire, même si ça va mal, je peux aller bien quand même. Mais même si je vais mal quand ça va mal, c'est OK, pareil, mais ça ne te définit pas. Tu sais, quand j'envis des moments difficiles dans ma vie, parce que oui, j'envis comme tout le monde, bien, ça n'empêche pas que je suis un bon intervenant. Ça n'empêche pas que je peux être un bon papa. Ça n'empêche pas que je peux être un bon ami. Ça n'empêche pas que je peux être une bonne personne pour moi. Parce que ça ne veut pas dire que parce qu'on est en détresse qu'on est brisé. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on a construit de zéro à aujourd'hui, c'est gâché. Et des fois, on a besoin d'être dans la merde pour apprendre. Des fois, on a besoin que ça fasse mal, nous, les êtres humains, malheureusement, pour comprendre certaines choses. Pour changer peut-être des choses qui sont toxiques dans nos vies. Pour peut-être faire un pas par en avant. On a besoin de ça. Puis ça finit toujours par passer. Quand on met de l'amour dans notre cœur. Ce que je veux dire par là, quand on s'attache à quelque chose de doux, de beau, de bon, de bien. Moi, j'ai 16 ans d'abstinence de tout ce qui est alcool, drogue, puis je me souviens que les premiers mois, les premières semaines, des fois, je me rattachais à l'amour que j'avais pour mon fils. À cette époque-là, il avait 11-12 ans, puis je le voyais dans sa vulnérabilité, dans son amour, dans son innocence de petit garçon. Je me souviens que ça me ramenait une chaleur intérieure. Je me disais, « Hey, Simon, si tu ne t'aimes pas assez aujourd'hui, il fallait donc pour l'amour que tu as pour ton fils. » Et ça m'aidait. Moi, j'appelais ça me raccrocher à quelque chose de doux. Il y en a plein de choses. Aujourd'hui, j'ai un petit-fils aussi, donc des fois, ça va être ça. Des fois, ça peut être juste de te rémémorer un temps où ça n'a pas bien été, puis qu'après ça, ça a bien été. Parce que c'est sûr que tu as eu des moments, même peut-être pas souvent, mais des moments que ça a bien été dans ta vie. De se rappeler des fois ces moments doux-là. C'est une phrase qu'on peut appeler un petit peu de visualisation, de te rappeler un moment heureux. Comment tu te sentais ? De ressentir un peu ces émotions-là. Pour ne pas rester, on va dire, toujours dans ça. Pour ne pas justement que ça vienne te définir ton état d'âme. Et comme moi, j'aime appeler ça des petites doses d'amour, c'est faire un petit geste d'amour envers soi-même. Je me souviens qu'à un moment donné, j'étais vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dans un baffon. J'étais en dépression. Je me lavais presque pu. Je restais toute la journée en pyjama, rien de foot. Je me souviens que tranquillement, tranquillement, juste prendre une douche, me raser, pour moi, c'était comme un petit geste d'amour. pour rester toute la journée en jogging, peu importe, m'habiller, tranquillement aller prendre une petite marche de 5 minutes, arrêter de boire de la liqueur, boire un peu plus d'eau. C'est con, tu vas me dire, mais quand on est dans des moments difficiles, qu'est-ce qui peut me faire du bien ? Qu'est-ce qui peut m'amener un petit peu d'amour ? Des fois, c'est de parler avec quelqu'un qu'on aime bien. Pour moi, évidemment, ça allait faire un meeting de fraternité. Ça aussi, ça me fait du bien. Il y a des fois dans ma vie où j'étais incapable de sortir de chez moi. Il fallait que je trouve des petites solutions qui me faisaient du beau, du bon, du bien. Parce qu'on vaut bien plus que comment on se traite souvent. C'est de regagner un petit peu, des fois, un peu notre dignité, si on veut, quand on est vraiment dans le trou, quand on est vraiment dans la noirceur. Puis ça se peut que tu aies peut-être en ce moment dans une rechute ou dans une chute de comportement, d'indépendance. Et c'est cliché ce que je vais te dire, mais tu vas t'en sortir une journée à la fois. Puis des fois, c'est de se rappeler, « Hey, qu'est-ce que je faisais dans le passé qui me faisait du bien ? » Qu'est-ce que je faisais, peut-être une semaine, un mois, un an, qui a fait en sorte que je me suis sorti de où je suis encore aujourd'hui ? C'est à nous de retrouver cette dignité-là. Fait qu'il ne faut pas que tu oublies. Tu n'as pas besoin d'aller bien pour être aimé, pour être sécurisé. Pour avoir de l'affection. Le moment que tu vis, ça ne te définit pas. Pas en tout. Puis choisis toujours un petit geste d'amour. Tu sais, s'en donner à tous les jours. Des fois, c'est difficile, oui. Je le sais. Des fois, on s'haït tellement, on se sent tellement coupable. On a peut-être honte. Oui, je le sais. Mais c'est juste de regagner un peu notre dignité parce qu'il n'y a pas personne qui va le faire. Et là, je vais te faire faire un petit exercice que tu peux mettre en pratique quotidiennement, même quand ça va bien. Tu fermes les yeux quelques secondes, tu inspires, tu expires, puis tu dis une petite phrase. Moi, je me dis souvent ça parce que moi, j'ai la blessure du rejet. La blessure du rejet, c'est comme si on n'avait pas le droit d'exister. Je me dis souvent, j'ai le droit d'exister, même quand ça ne va pas. Et même quand ça va, j'ai le droit d'exister, car je suis en sécurité et je suis aimé. Moi, j'ai besoin de me le rappeler, parce que moi, je suis un gars hyper anxieux, qui était anxieux pour le droit d'exister, puis il n'avait pas le droit d'être aimé. Alors, je suis en chaud aujourd'hui. Même quand ça va bien, je me le répète, j'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité, je suis aimé. Alors on le fait ensemble, juste pour que tu prennes l'habitude. J'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité. Je suis aimé. Moi, ça vient m'apaiser. Ça me fait du bien de me le rappeler. Alors mets-le en pratique. T'as rien à perdre. T'as tout, tout, tout, tout, tout à gagner. Et répète-toi-le. Tu peux le répéter 20 fois en ligne s'il faut. Jusqu'à temps que ça vienne te calmer un peu l'intérieur. Que ça vienne peut-être un peu arrêter ta tête. Fais-le comme tu veux, mais essaie de le faire quotidiennement. Parce que tu n'as pas besoin d'être trop pour avoir ta place dans ce monde, pour être aimé. Tu as juste besoin d'être toi. Dans ton côté lumière, dans ton côté sombre. Dans tes défauts, dans tes qualités, dans tes forces, dans tes faiblesses. T'es correct même quand tu vas pas bien. Puis t'es correct quand tu vas bien. T'es pas mieux, t'es pas moins, que t'ailles bien ou pas. C'est de se donner ce droit-là d'exister. Même dans des périodes difficiles. Même dans des périodes sombres. Et surtout, même dans des périodes que ça va bien. Parce qu'on dirait, en tout cas, je parle pour moi, que ça a toujours été facile quand ça va bien. Et c'est là souvent que je me suis mis en danger dans ma vie. Moi, je n'ai jamais rechuté dans l'alcool, dans la drogue. J'ai été 10 ans à faire des rechutes quand ça allait mal. jour quand ça allait bien parce que j'oubliais de faire mes petites méditations, mes petites lectures, du meeting. Ben oui, parce que ça va bien. Fait qu'à un moment donné, on pense que c'est acquis. Non. Aller bien, être heureux, joyeux et libre, j'aime pas dire ça parce que je sais que tu vas comprendre. C'est un combat quotidien. Aujourd'hui, je me bats pas contre ça. Pour moi, c'est un devoir, c'est une responsabilité. Je trouve ça beaucoup plus doux que de dire un combat, mais je veux juste que tu comprennes le sens que je veux. Tu veux t'améliorer, tu veux, entre guillemets, guérir, tu veux te soigner, mais commence par ne plus te juger quand tu souffres. Commence par ne plus te juger quand tu poses peut-être des gestes ou des actions que tu regrettes. Assume ce que tu as fait. Assume tes erreurs, mais prends-en. exemple confiance de ne pas refaire. Moi, c'est ce que je dois souhaiter. Arrête de juger. Ce n'est pas pour rien que j'appelle ça « Hey, t'es correct » . Et c'est ensemble qu'on va s'en sortir. Et c'est pour ça que j'aimerais donner un peu de mon vécu, de mon savoir, de mes expériences de vie, parce que je ne sais pas la vérité infuse. Moi, je te parle de moi. Mais c'est ce que je te souhaite. et n'aie pas peur de partager cet épisode-là si tu penses que ça peut aider quelqu'un d'envoyer le lien de m'écrire en commentaire toi, est-ce que tu as d'autres trucs ? parce que vous le savez je suis rejoignable n'importe quand Tout est là, mes coordonnées sont là, ça va me faire plaisir, mes services sont là aussi. Mais ne reste pas dans cette souffrance-là, responsabilise-toi, mais surtout ne te juge pas. Merci d'avoir été là, merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au mensonge de la positivité

    00:00

  • Mon parcours et la pression d'aller bien

    01:21

  • Le mythe de la personne correcte

    02:29

  • L'autosabotage émotionnel et ses effets

    05:12

  • Trois rappels pour s'ancrer quand ça ne va pas

    11:03

  • Prendre soin de soi dans les moments difficiles

    18:03

Description

Est-il vraiment nécessaire d'être toujours au top pour être aimé et respecté ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'une réflexion essentielle sur la vie et notre humanité. Trop souvent, nous sommes piégés par l'idée erronée que la positivité constante est la seule voie vers la valeur personnelle. Simon, fils d'un thérapeute, partage son parcours et les luttes intérieures qu'il a dû surmonter pour réaliser que même dans les moments les plus sombres, il est possible de rester une personne valable et digne d'amour.


À travers des anecdotes poignantes et des réflexions profondes, il remet en question ce mensonge social qui nous pousse à masquer nos émotions négatives. Pourquoi avons-nous tant de mal à accepter nos vulnérabilités ? Simon nous rappelle que la vie est un mélange de hauts et de bas, et que chaque individu traverse des épreuves. Il nous encourage à embrasser notre humanité, à reconnaître que la souffrance fait partie intégrante de notre existence.


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Salut et bienvenue sur le troisième épisode du podcast T'es correct que je l'ai intitulé T'es pas obligé d'aller bien pour être une bonne personne. Salut, c'est Simon. Aujourd'hui, j'avais envie de te parler d'un mensonge qu'on va dire qu'on s'est créé, qui a été créé, puis qu'on avale, dans le fond, sans s'en rendre compte. Cet mensonge-là, c'est qu'il faut bien aller pour être une bonne personne. qu'il faut être toujours positif, qu'il faut mériter l'amour et le respect. La vérité, c'est que même si on va mal, même si on ne va pas bien, on est une bonne personne pareille. On regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur Décorèque, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire que t'es correct. C'est tellement vrai que j'ai été tellement longtemps dans ce mensonge-là. C'est fou. Mais c'est vraiment un mythe. C'est vraiment un mythe d'être la personne correcte. Si tu ne connais pas mon parcours, j'ai été longtemps le fils de. Mon père s'appelle Robert Desjardins, il a travaillé 30 ans en relations d'aide. et combien de fois je me suis empêché de dire que je n'allais pas bien, de montrer que je n'allais pas bien. Parce que moi, dans ma tête, il fallait que j'aille bien. Oui, parce que vu que j'étais le fils d'un thérapeute, vu que je travaillais en relation d'aide, dans mes débuts, on va remonter ça à 16 ans à peu près, 17 ans, il fallait que j'aille bien. Je n'avais pas le droit de bien aller. C'est comme si je n'allais pas bien, je n'avais pas de valeur, que je ne pouvais pas faire mon métier. J'ai oublié à la base que je suis un être humain. Parfaitement parfait. Ouais. Puis qu'on a le droit de ne pas bien aller. Fait que si tu vas bien, écoute cet épisode-là. Parce que probablement, c'est une promesse que je peux faire, il va y avoir des choses qui vont moins bien aller dans ton futur. Puis si tu ne vas pas bien, écoute ça. Je vais te donner une couple de trucs pour pouvoir t'accueillir dans tout ça. d'accepter comme un être humain parfaitement imparfait, mais surtout d'aimer cette partie-là de nous-mêmes. Dans la première partie, je vais te parler un peu du mythe de la personne correcte. Tu sais, on a tous une pression sociale. Est-ce que c'est nous qui mettons cette pression-là ? Est-ce que c'est les autres alentours ? Je te dirais que c'est un peu des deux. C'est un peu des deux. On tombe dans ces croyances-là que pour être une bonne personne, il faut réussir. il faut faire de l'argent, il faut être le meilleur de. Ça, ça peut être des aspirations, et c'est correct, mais ça ne veut pas dire parce qu'on n'est pas le meilleur, qu'on n'est pas toujours souriant, qu'on n'est pas toujours dans la performance, qu'on n'est pas toujours dans le... Comment je pourrais dire ça ? Dans le wow ! qu'on n'est pas une bonne personne. Au contraire. Au contraire. Notre image intérieure, on la déforme tellement. On croit qu'être dans le trouble égale qu'on a moins de valeur. Que si on est prêt avec une dépendance, qu'on n'a pas de valeur. Que si on est en dépression, on n'a pas de valeur. Que si j'ai un diagnostic, ça va être trouble de personnalité limite, la bipolarité, en tout cas, peu importe les troubles de personnalité qu'on peut avoir, qu'on n'est pas correct. Oui, on est correct, ça fait juste partie de nous. Et tant que je n'arrive pas à accueillir, à accepter et aimer cette partie-là, je vais toujours être en combat. Je vais toujours déformer mon image intérieure par mon extérieur. Alors, plus que je vais mettre un masque, plus je vais faire semblant que ça va bien. Dans le fond, plus je vais être dans la malentendeté, moins je vais bien aller. Alors, c'est à moi de ne pas tomber dans cette pression sociale-là, d'être toujours souriant, d'être toujours en forme, d'être toujours « wow » , qu'il faut toujours que mon énergie soit « wow » . J'ai le droit des fois de ne pas bien aller. Oui, on a des responsabilités. Oui, il faut faire des choses qu'on a à faire dans la vie. Mais ce n'est pas vrai qu'il faut tout le temps bien aller. On aspire à ça. Tu sais, évidemment, dans mes séminaires, j'enseigne et je transmets des outils à mettre en pratique pour continuer à bien aller. Mais ce n'est pas vrai que ça va toujours bien aller. On vit des hauts, des bas, la vie est ainsi faite. Des fois, on est au haut de la vague, des fois au milieu de la vague, des fois dans le bas de la vague. Et ça fait partie de notre parcours, moi j'appelle ça une expérience humaine. Puis d'arrêter de se voir comme des « hein » parce que ça ne va pas bien. Alors, il faut arrêter cette pression sociale-là, puis il faut surtout arrêter de l'image intérieure déformée complètement, que si j'ai des problèmes dans la vie, si je ne me sens pas bien à la hauteur, bien, je ne suis pas correct. Puis, il y a aussi la troisième chose que j'ai envie de te parler, l'autosabotage émotionnel. C'est comme si on a appris qu'on n'a pas le droit d'être triste, on n'a pas le droit d'être déçu. Et pourtant, la vie est tellement injuste que des déceptions, on va en vivre beaucoup. Parce que moi, je m'aperçois, je parle pour moi évidemment, pas pour toi, mais combien d'attentes que j'ai mises envers les autres, envers la vie, mais surtout envers moi-même. Que je devrais être plus fort, que je devrais être plus ci, que je devrais être plus ça, que je devrais être plus accueilli, puis plus amour, puis plus drôle. Juste à t'en parler, je deviens soufflé. Oui, c'est important que je sois de plus en plus amour, de plus en plus si, de plus en plus accueil avec moi. Oui, j'y travaille. Mais ce n'est pas la réalité d'être toujours dans cet état-là. Et c'est d'accueillir tout ça. Et des fois, ce n'est pas de s'identifier à notre problème, à notre angoisse, à notre anxiété, à notre dépendance. On n'est pas ça. Ça, c'est des effets, on va dire, secondaires d'un mal-être qu'on a. De peut-être justement une attente que j'avais. De peut-être justement... Je vais le dire comme ça, mais d'un trop demandé envers moi-même. Dans le fond, d'avoir eu une exigence peut-être trop élevée envers moi. Parce que tu sais, il y a des matins qu'on se lève, on est top shape. On a de l'énergie à revendre. Puis il y a d'autres matins qu'on est comme moi. Et c'est correct. Mais plus je vais accueillir ça, comme je disais tantôt, plus je vais l'accepter, mais plus je vais aimer ces moments-là. Et c'est de se permettre surtout de les vivre. De les vivre. Oui, on est capable bien facilement de s'auto-saboter émotionnellement. Dans le fond, c'est de ne pas se laisser vivre ce qu'on a à vivre. De pleurer quand on a de la peine, c'est correct. Dévire nos insécurités, mais surtout de les nommer. Puis de se responsabiliser à se sécuriser dans tout ça. Puis on n'est pas notre humeur. On n'est pas notre état du moment. Ce qui veut dire par là que oui, des fois, comme disons, on peut être triste. Oui, des fois, on peut être en colère. Mais ça ne nous définit pas en tant qu'être humain. Il y en a qui ont peut-être la tristesse plus facile que d'autres. Donc, on peut être la colère plus facile que d'autres. Donc, on peut être... L'impatience, l'intolérance, c'est plus facile que d'autres. Mais ça ne nous définit pas. C'est d'en prendre conscience de tout ça et de dire, « Hey, je suis une personne correcte quand même. » Moi, je dis souvent, aussitôt qu'on fait de notre mieux et que notre intention est bonne, on est une bonne personne. Ça ne veut pas dire qu'on va toujours faire les choses qu'il faudrait et de la façon qu'il faudrait. Mais quand l'intention est bonne, elle est noble, pourquoi pas ? Parce que la pression sociale, c'est nous qui se la mettons. Notre image intérieure qu'on déforme, c'est nous. Notre autosabotage émotionnel, c'est nous. Puis de s'identifier à notre humeur ou à nos comportements, c'est nous aussi. Et c'est de se permettre d'être ça. Parce que ça fait partie de nous. Moi, je me souviens dans la période où je souffrais beaucoup quand j'étais dans la consommation. Je ne m'acceptais pas comme ça. Alors, ce qui arrivait, c'est que je m'isolais. Pas de tout le monde, mais des gens qui m'aiment, tels que je suis, qui étaient ma famille. Combien de fois, des fois, je ne donnais pas de nouvelles pendant un mois, deux mois, trois mois, six mois. Parce que je me disais, je suis un fardeau pour eux autres. Puis s'ils ne me voyaient pas, ils n'ont pas de peine. Puis s'ils ne me voyaient pas me détruire, ils n'ont pas de peine. Mais dans le fond, ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, je réalise que j'étais complètement dans le champ. Parce qu'eux autres, ils m'aiment. C'est sûr qu'ils ne veulent pas que je me détruise. Mais c'est bien plus sécurisant d'avoir quelqu'un, d'avoir des nouvelles de temps en temps, que de ne pas en avoir pantoute, parce que là, tu peux t'imaginer encore pire. Mais dans le fond, c'est quoi ? Je fuyais leur amour, leur accueil. Leur écoute. Parce que c'est ça qu'ils voulaient me donner. Mais moi, je n'avais tellement pas assez pour moi que c'est comme si je ne le méritais pas, ça. Et je me faisais croire toutes sortes de choses, que le monde était mieux sans moi. Mais dans le fond, je me faisais croire que j'étais mieux sans eux, mais ce n'est pas vrai. C'est juste que le rayonnement, leur lumière, leur chaleur, me faisaient mal. Ils ne me faisaient plus souffrir parce que moi, j'étais complètement noir. Au lieu de me dire, bien regarde, tu es un humain. Tu as de la difficulté, tu es prêt avec une maladie qui s'appelle l'alcoolisme, la toxicomanie. Pourquoi ne pas rester avec les gens qui sont là pour toi, qui t'accueillent là-dedans et qui t'aiment tel que tu es ? Ça ne veut pas dire qu'ils aiment mes comportements, qu'ils aiment mes choix de vie, non. Mais ils aiment la personne que je suis. Parce que moi, je ne suis pas l'alcoolisme, je ne suis pas la toxicomanie, je ne suis pas la souffrance. Je suis un humain qui prie avec ces symptômes-là d'un mal-être intérieur. Et c'est à moi, justement, de me sortir de là. C'est pour ça que, dans la deuxième partie, je vais te parler des trois rappels pour t'ancrer quand ça ne va pas. Parce qu'on a besoin de se ramener à certaines petites bases. Puis des fois, tu vas voir que ce n'est pas dans les grosses actions. Ce n'est pas dans les grosses choses. Je viens de te donner un exemple, mais ma première, justement, pour te rappeler de rester ancré quand ça ne va pas bien, tu n'as pas besoin de bien aller pour être aimé. Les gens qui t'aiment juste quand tu vas bien, ils ne t'aiment pas inconditionnellement, ils t'aiment à condition. Éloigne-toi d'eux. S'ils ne sont pas capables de prendre des moments où ça va moins bien. ils n'ont pas d'affaires dans ta vie. C'est plate à dire, mais c'est ça, pareil. Parce que les gens vont t'aimer pareil, même quand tu es vulnérable. Et moi, je trouve que la plus belle qualité d'un être humain, c'est quand il est capable de se raconter. Avec vulnérabilité. Ça veut dire avec honnêteté et humilité. Apprenant des fois à laisser les autres te voir comme que t'es. Mais souvent, c'est ce que notre orgueil nous empêche. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi, là. » Un exemple, j'ai fait une thérapie. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je prends soin de moi. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis prof de yoga. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un papa. « Hey, je suis posé d'aller bien, moi. » Je suis un thérapeute. Je suis posé de bien aller. Oui, disons que tu es supposé de mieux aller qu'avant. Mais il y a des fois que ça va moins bien. Et c'est correct. C'est correct. Puis c'est d'être assez humble pour se montrer sur ce jour-là. C'est sûr que ça va toujours mal. Puis tu ne poses pas d'actions qui vont dans le sens d'aller bien. Puis si tu t'habitues sur ton sort, bien là, évidemment, ça se peut que le monde veuille te moins de voir. Ça, c'est correct aussi. Mais quand notre intention est bonne et qu'on pose des actions pour s'en mieux-té, comme j'aime bien dire, pour aller dans le beau, le bon, le bien, les gens vont être là juste pour nous accompagner. Le deuxième, on va dire rappel, le moment que tu viens à ce moment ne te définit pas. Si tu te rappelles, si tu regardes ton passé, je suis sûr qu'il y a des moments où tu étais dans un trou noir complètement, où ça allait chrissement pas bien. Mais ça ne définit pas la personne que tu es aujourd'hui. Et à ce moment-là, ça ne définissait pas le moment que tu étais à ce moment-là non plus. Je vais le répéter souvent, et si tu me suis, tu l'as déjà entendu dire, même si ça va mal, je peux aller bien quand même. Mais même si je vais mal quand ça va mal, c'est OK, pareil, mais ça ne te définit pas. Tu sais, quand j'envis des moments difficiles dans ma vie, parce que oui, j'envis comme tout le monde, bien, ça n'empêche pas que je suis un bon intervenant. Ça n'empêche pas que je peux être un bon papa. Ça n'empêche pas que je peux être un bon ami. Ça n'empêche pas que je peux être une bonne personne pour moi. Parce que ça ne veut pas dire que parce qu'on est en détresse qu'on est brisé. Ça ne veut pas dire que tout ce qu'on a construit de zéro à aujourd'hui, c'est gâché. Et des fois, on a besoin d'être dans la merde pour apprendre. Des fois, on a besoin que ça fasse mal, nous, les êtres humains, malheureusement, pour comprendre certaines choses. Pour changer peut-être des choses qui sont toxiques dans nos vies. Pour peut-être faire un pas par en avant. On a besoin de ça. Puis ça finit toujours par passer. Quand on met de l'amour dans notre cœur. Ce que je veux dire par là, quand on s'attache à quelque chose de doux, de beau, de bon, de bien. Moi, j'ai 16 ans d'abstinence de tout ce qui est alcool, drogue, puis je me souviens que les premiers mois, les premières semaines, des fois, je me rattachais à l'amour que j'avais pour mon fils. À cette époque-là, il avait 11-12 ans, puis je le voyais dans sa vulnérabilité, dans son amour, dans son innocence de petit garçon. Je me souviens que ça me ramenait une chaleur intérieure. Je me disais, « Hey, Simon, si tu ne t'aimes pas assez aujourd'hui, il fallait donc pour l'amour que tu as pour ton fils. » Et ça m'aidait. Moi, j'appelais ça me raccrocher à quelque chose de doux. Il y en a plein de choses. Aujourd'hui, j'ai un petit-fils aussi, donc des fois, ça va être ça. Des fois, ça peut être juste de te rémémorer un temps où ça n'a pas bien été, puis qu'après ça, ça a bien été. Parce que c'est sûr que tu as eu des moments, même peut-être pas souvent, mais des moments que ça a bien été dans ta vie. De se rappeler des fois ces moments doux-là. C'est une phrase qu'on peut appeler un petit peu de visualisation, de te rappeler un moment heureux. Comment tu te sentais ? De ressentir un peu ces émotions-là. Pour ne pas rester, on va dire, toujours dans ça. Pour ne pas justement que ça vienne te définir ton état d'âme. Et comme moi, j'aime appeler ça des petites doses d'amour, c'est faire un petit geste d'amour envers soi-même. Je me souviens qu'à un moment donné, j'étais vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, vraiment dans un baffon. J'étais en dépression. Je me lavais presque pu. Je restais toute la journée en pyjama, rien de foot. Je me souviens que tranquillement, tranquillement, juste prendre une douche, me raser, pour moi, c'était comme un petit geste d'amour. pour rester toute la journée en jogging, peu importe, m'habiller, tranquillement aller prendre une petite marche de 5 minutes, arrêter de boire de la liqueur, boire un peu plus d'eau. C'est con, tu vas me dire, mais quand on est dans des moments difficiles, qu'est-ce qui peut me faire du bien ? Qu'est-ce qui peut m'amener un petit peu d'amour ? Des fois, c'est de parler avec quelqu'un qu'on aime bien. Pour moi, évidemment, ça allait faire un meeting de fraternité. Ça aussi, ça me fait du bien. Il y a des fois dans ma vie où j'étais incapable de sortir de chez moi. Il fallait que je trouve des petites solutions qui me faisaient du beau, du bon, du bien. Parce qu'on vaut bien plus que comment on se traite souvent. C'est de regagner un petit peu, des fois, un peu notre dignité, si on veut, quand on est vraiment dans le trou, quand on est vraiment dans la noirceur. Puis ça se peut que tu aies peut-être en ce moment dans une rechute ou dans une chute de comportement, d'indépendance. Et c'est cliché ce que je vais te dire, mais tu vas t'en sortir une journée à la fois. Puis des fois, c'est de se rappeler, « Hey, qu'est-ce que je faisais dans le passé qui me faisait du bien ? » Qu'est-ce que je faisais, peut-être une semaine, un mois, un an, qui a fait en sorte que je me suis sorti de où je suis encore aujourd'hui ? C'est à nous de retrouver cette dignité-là. Fait qu'il ne faut pas que tu oublies. Tu n'as pas besoin d'aller bien pour être aimé, pour être sécurisé. Pour avoir de l'affection. Le moment que tu vis, ça ne te définit pas. Pas en tout. Puis choisis toujours un petit geste d'amour. Tu sais, s'en donner à tous les jours. Des fois, c'est difficile, oui. Je le sais. Des fois, on s'haït tellement, on se sent tellement coupable. On a peut-être honte. Oui, je le sais. Mais c'est juste de regagner un peu notre dignité parce qu'il n'y a pas personne qui va le faire. Et là, je vais te faire faire un petit exercice que tu peux mettre en pratique quotidiennement, même quand ça va bien. Tu fermes les yeux quelques secondes, tu inspires, tu expires, puis tu dis une petite phrase. Moi, je me dis souvent ça parce que moi, j'ai la blessure du rejet. La blessure du rejet, c'est comme si on n'avait pas le droit d'exister. Je me dis souvent, j'ai le droit d'exister, même quand ça ne va pas. Et même quand ça va, j'ai le droit d'exister, car je suis en sécurité et je suis aimé. Moi, j'ai besoin de me le rappeler, parce que moi, je suis un gars hyper anxieux, qui était anxieux pour le droit d'exister, puis il n'avait pas le droit d'être aimé. Alors, je suis en chaud aujourd'hui. Même quand ça va bien, je me le répète, j'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité, je suis aimé. Alors on le fait ensemble, juste pour que tu prennes l'habitude. J'ai le droit d'exister. Je suis en sécurité. Je suis aimé. Moi, ça vient m'apaiser. Ça me fait du bien de me le rappeler. Alors mets-le en pratique. T'as rien à perdre. T'as tout, tout, tout, tout, tout à gagner. Et répète-toi-le. Tu peux le répéter 20 fois en ligne s'il faut. Jusqu'à temps que ça vienne te calmer un peu l'intérieur. Que ça vienne peut-être un peu arrêter ta tête. Fais-le comme tu veux, mais essaie de le faire quotidiennement. Parce que tu n'as pas besoin d'être trop pour avoir ta place dans ce monde, pour être aimé. Tu as juste besoin d'être toi. Dans ton côté lumière, dans ton côté sombre. Dans tes défauts, dans tes qualités, dans tes forces, dans tes faiblesses. T'es correct même quand tu vas pas bien. Puis t'es correct quand tu vas bien. T'es pas mieux, t'es pas moins, que t'ailles bien ou pas. C'est de se donner ce droit-là d'exister. Même dans des périodes difficiles. Même dans des périodes sombres. Et surtout, même dans des périodes que ça va bien. Parce qu'on dirait, en tout cas, je parle pour moi, que ça a toujours été facile quand ça va bien. Et c'est là souvent que je me suis mis en danger dans ma vie. Moi, je n'ai jamais rechuté dans l'alcool, dans la drogue. J'ai été 10 ans à faire des rechutes quand ça allait mal. jour quand ça allait bien parce que j'oubliais de faire mes petites méditations, mes petites lectures, du meeting. Ben oui, parce que ça va bien. Fait qu'à un moment donné, on pense que c'est acquis. Non. Aller bien, être heureux, joyeux et libre, j'aime pas dire ça parce que je sais que tu vas comprendre. C'est un combat quotidien. Aujourd'hui, je me bats pas contre ça. Pour moi, c'est un devoir, c'est une responsabilité. Je trouve ça beaucoup plus doux que de dire un combat, mais je veux juste que tu comprennes le sens que je veux. Tu veux t'améliorer, tu veux, entre guillemets, guérir, tu veux te soigner, mais commence par ne plus te juger quand tu souffres. Commence par ne plus te juger quand tu poses peut-être des gestes ou des actions que tu regrettes. Assume ce que tu as fait. Assume tes erreurs, mais prends-en. exemple confiance de ne pas refaire. Moi, c'est ce que je dois souhaiter. Arrête de juger. Ce n'est pas pour rien que j'appelle ça « Hey, t'es correct » . Et c'est ensemble qu'on va s'en sortir. Et c'est pour ça que j'aimerais donner un peu de mon vécu, de mon savoir, de mes expériences de vie, parce que je ne sais pas la vérité infuse. Moi, je te parle de moi. Mais c'est ce que je te souhaite. et n'aie pas peur de partager cet épisode-là si tu penses que ça peut aider quelqu'un d'envoyer le lien de m'écrire en commentaire toi, est-ce que tu as d'autres trucs ? parce que vous le savez je suis rejoignable n'importe quand Tout est là, mes coordonnées sont là, ça va me faire plaisir, mes services sont là aussi. Mais ne reste pas dans cette souffrance-là, responsabilise-toi, mais surtout ne te juge pas. Merci d'avoir été là, merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au mensonge de la positivité

    00:00

  • Mon parcours et la pression d'aller bien

    01:21

  • Le mythe de la personne correcte

    02:29

  • L'autosabotage émotionnel et ses effets

    05:12

  • Trois rappels pour s'ancrer quand ça ne va pas

    11:03

  • Prendre soin de soi dans les moments difficiles

    18:03

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