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T-CORRECT

Épisode 51: Se prioriser pour mieux prendre soin des autres: Un chemin vers la reconnexion

Épisode 51: Se prioriser pour mieux prendre soin des autres: Un chemin vers la reconnexion

19min |22/10/2025|

69

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19min |22/10/2025|

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Description


Vous sentez-vous parfois déconnecté de vous-même au milieu des exigences de la vie moderne ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins explore la reconnexion avec soi-même, un sujet qui touche chacun d'entre nous à divers moments de notre existence. À une époque où nous sommes souvent poussés à mettre les autres en avant, il est essentiel de se rappeler que notre bien-être est primordial. Simon nous invite à réfléchir sur nos priorités et à reconnaître les signes de cette déconnexion qui peut survenir à cause de la routine, des relations ou des responsabilités familiales.


À travers des anecdotes personnelles et des réflexions profondes, il nous guide sur le chemin de la redécouverte de notre essence. Il souligne que pour être à même de prendre soin des autres, il est impératif de se recentrer sur soi-même. Pourquoi se laisser définir uniquement par nos rôles de parents, de partenaires ou de professionnels ? La réponse réside dans l'importance de prioriser notre bien-être.


Simon partage trois pistes concrètes pour se reconnecter : d'abord, se souvenir des activités qui nous apportaient de la joie, ensuite, réintroduire des plaisirs simples dans notre quotidien, et enfin, s'interroger sur nos besoins actuels. Ces conseils pratiques sont non seulement accessibles, mais ils sont aussi essentiels pour retrouver un équilibre sain dans nos vies. À travers cet épisode de T-CORRECT, vous découvrirez comment ces petites actions peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être général.


En conclusion, Simon termine sur une note encourageante, rappelant à chacun d'entre nous que nous sommes corrects tels que nous sommes. Prendre soin de soi n'est pas un luxe, mais une nécessité pour pouvoir mieux prendre soin des autres. Ne manquez pas cette occasion de vous reconnecter avec vous-même et d'explorer des stratégies pour améliorer votre bien-être. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et commencez votre voyage vers une vie plus épanouissante et équilibrée !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey bienvenue sur l'épisode numéro 21 de podcast T'es correct, très heureux que tu sois à l'écoute. Aujourd'hui j'ai envie de te parler de, tu sais, ça t'es-tu déjà arrivé de t'ennuyer de toi ? De dire coudonc je suis rendu où ? Mais semble que je me reconnais pas. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimes un peu plus, pis surtout pour te dire que t'es correct. Ouais, pour ceux qui me connaissent pas, je m'appelle Simon Desjardins. Très heureux que tu sois à l'écoute. Fait que oui, comme je te disais en intro, t'as-tu eu ce feeling-là que tu te reconnais pas ? Peut-être que tu ris moins, t'as moins d'enthousiasme, t'as moins de motivation. peut-être que tu as perdu ton élan, ton feu intérieur, peu importe. Et je pense qu'on passe tout par là à un moment donné dans notre vie. J'avais envie un peu de te parler de ça pour aussi, tu sais, comment reconnecter avec toi ? Comment on peut se reconnecter avec nous ? Mais avant ça, ce serait le fun qu'on parle un peu du pourquoi souvent qu'on se perd. Qu'on se dit peut-être, bien, il me semble que je ne suis plus à la même place, peut-être que... Peut-être que je ne fais pas vraiment ce que j'aime d'envie. Peut-être que je ne suis pas avec la bonne personne dans mon couple. Peut-être que je ne suis pas bien entouré dans mes amitiés ou quoi que ce soit. Et c'est souvent là, ce qu'on se perd, c'est qu'on dirait qu'on essaie de trouver l'erreur, la faute, le pourquoi, du comment à l'extérieur de nous. Et c'est souvent là l'erreur qu'on fait parce qu'on se dit toujours les vérités. En tout cas, moi, c'est ce que j'essaie de dire. Évidemment, je n'ai pas la vérité, mais je te parle de ma vérité, de mon expérience à moi. Tout part de nous. Tout part de nous. Si à quelque part, je me suis perdu, ce n'est pas à cause de ma blonde, à cause de mon chum, à cause de mon boss, à cause du gouvernement, à cause du Canadien, à cause de la vie, à cause, à cause. Non, c'est moi. Et souvent, la première chose qui va faire en sorte qu'on va s'oublier, parce qu'il faut s'oublier pour se perdre, on s'entend, c'est que je vais mettre les autres en avant de moi. Est-ce que je vais mettre mon conjoint, ma conjointe, mes parents, mes enfants, mes amis, peu importe quoi, avant Simon. Il y a beaucoup de parents, et là, je ne veux pas généraliser, évidemment, mais je le vois beaucoup plus chez les mamans que chez les papas. Souvent, une femme devient une maman et c'est là comme si elle met vraiment sa vie de côté pour son ou ses enfants. Et peut-être que toi tu me dis, ouais mais tu sais, c'est normal, ils ont besoin de moi. Ouais, ouais, ouais, je suis d'accord avec toi. 100% d'accord, parce qu'on s'entend qu'un enfant qui vient au monde, il est complètement dépendant. Il faut s'en occuper, je suis d'accord avec ça. Mais il faut quand même qu'on trouve des moments pour s'occuper de soi-même. Parce que sinon, je ne serais pas en mesure de... M'occuper, on va dire, de mon enfant, de mes enfants, adéquatement, sainement. Ça veut dire quoi ça, sainement ? Ça veut dire avec équilibre. Dans l'affectif que je lui donne, dans la tournure des émotions qui viennent, dans, on va dire, le temps qu'il faut que je m'en occupe, qu'il faut que tranquillement je l'aide à construire son autonomie. Parce que quand ils sont rendus à dos, oui, ils ont encore besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont enfants, ils ont, oui, besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont adultes, en principe, si notre rôle a bien été, on va être un plus dans notre vie, dans leur vie, et non un besoin. Et c'est là, souvent, que je reviens au papa ou à la maman, mais que je le vois pas de plus en plus, mais plus fréquemment chez la maman, c'est qu'elle se met de côté et elle donne tout, tout, tout, tout, tout, tout à son enfant. Et comment je pourrais dire ça ? C'est humain. C'est pas comme genre, « Oh wow, je suis une mauvaise mère parce que je fais ça, je suis un mauvais père. » Non. Mais c'est que si on fait pas ça, c'est comme si inconsciemment quelque part, c'est comme si je me dirais, « Je suis pas une bonne maman, je suis pas un bon papa si je fais ça. Je suis pas un bon chum ou je suis pas une bonne blonde si je m'occupe pas de mon chum ou de ma blonde. » On n'est pas supposé d'être des, excuse-moi l'expression, mais des « towing » dans la vie des autres. On n'est pas supposé non plus d'être des médecins, des infirmiers, des infirmières, des... thérapeutes dans la vie des autres. On devrait juste être un plus et non un complément. Évidemment, le lien enfant-parent... Il est beaucoup plus, on va dire, profond. Ouais, on pourrait dire ça comme ça. Alors, on oublie qu'on est une femme avant d'être une mère. Certains hommes oublient qu'ils sont un homme, un jeune homme, avant d'être un papa. Puis c'est comme si, à un moment donné, la vie devient sérieuse. Puis là, bien là, c'est ma famille avant tout, tout, tout, tout. Et je veux dire, c'est correct d'avoir certaines, on pourrait dire, priorités. Il y en a que ça va être leur travail, d'autres ça va être la famille, peu importe. Puis chacun ses choses. L'important, c'est de prioriser ce que moi j'ai envie de prioriser, ce que je pense qui est le plus important pour moi dans ma vie. Et la chose qu'on devrait toujours prioriser avant, c'est notre bien-être à nous-mêmes pour pouvoir être le bon complément dans la vie des autres. Il y a un adage qu'on dit à plein de matchs, c'est « toi bien, les autres bien » . Moi pas bien, les autres pas bien. Ça, ce que ça veut dire, c'est que quand moi je suis souffrant, quand je ne suis pas bien, mon énergie, mes réactions, et non mes actions, mais mes réactions envers les autres, envers les événements, les circonstances qui vont se passer, des fois ne seront pas adéquates. Et c'est là que je vais encore plus me taper sur la tête au lieu de me dire « Hey, t'es correct » . C'est pour ça que mon podcast s'appelle « T'es correct » . Alors, est-ce qu'on a mis des êtres humains ou des événements, des circonstances ? Des blessures en priorité dans notre vie ou notre travail. Quand je parle qu'on a peut-être mis des blessures ou des événements des circonstances dans notre vie, c'est comme si on s'y identifiait à une certaine souffrance. Peut-être qu'on a vécu jadis et on n'est pas capable de s'en détacher parce qu'on pense qu'on est le résultat de ça. Ça fait partie de notre vie, mais on n'est pas un résultat de ce qui nous est arrivé. Oui, on a eu des conséquences, oui sûrement, peut-être des traumas dans plein de choses, mais on n'est pas ça. Alors, quand je mets quelque chose en avant de moi, c'est ce qui va se passer. C'est que là, je ne priorise plus Simon. Ça fait que je vais m'éloigner de mon essence même. Et évidemment, il faut que je la connaisse. C'est quoi mon essence ? Ça fait que ça, c'est la première chose à poser comme question. Si tu ne te sens pas être éteint, si tu ne te sens pas être que tu n'es plus à la bonne place, si tu ne te reconnais pas, est-ce que tu as mis prioriser des... choses ou des gens avant toi. La deuxième, c'est est-ce que t'as suivi une routine qui t'éteint ? Quand je parle de routine qui nous éteint, ça peut être quoi ? Ça peut être plein de choses. Ça peut être un travail que je fais simplement parce que la rémunération est bonne, parce que les avantages sont bons, parce que je m'assure un fonds de pension, parce que c'est prêt de chez moi, peu importe quoi, mais je le fais pas avec... passion, je le fais pas avec amour, je le fais pas avec senti. Ça peut être ça. Ça peut être une routine dans un sport. Je vais te donner un exemple, je pense que j'en parle souvent aussi si tu me suis sur d'autres plateformes que les podcasts. Moi, j'ai été des années à me dire, il faut que tu ailles au gym, il faut que tu t'entraînes, c'est bon pour ta santé, c'est bon pour ton physique, mais je déteste aller au gym et je déteste m'entraîner. Alors oui, des fois, je me suis forcé à le faire, Mais ça m'éteignait complètement. Je trouvais pas plaisir à faire ça. Évidemment, je peux en prendre à dire qu'il faut avoir du plaisir dans tout ce qu'on fait. Mais en grande majorité, il faut qu'on ait du plaisir. Jusqu'à temps que, il y a quelques mois, j'ai découvert la boxe. J'ai commencé un entraînement de boxe. Évidemment, je ferai jamais de combat. Indiquez-toi pas, tu me verras pas à la télé. Mais juste l'entraînement, wow ! Moi, j'ai trippé sur ça. Sur l'accomplissement que j'arrivais à faire en une heure. Et le bien-être que ça m'apportait de faire de l'activité physique, mais que j'aimais faire. Alors pour moi, ce n'est pas platonique. Ça ne m'éteint pas. Au contraire, ça me stimule. Ça peut être une routine de couple que tu embarques là-dedans. Parce que, un exemple, je ne sais pas, moi, on est dépendant affectif. Ou bien non, les premières semaines, premiers mois, peut-être même les premières années, on avait un certain plaisir. à être dans cette routine de coupe-là, puis il vient qu'à un moment donné, tu sais, tu ne veux pas, on évolue, on change. Si on est encore quand même, si on est encore pareil que voilà 5 ans, voilà 10 ans, voilà 15 ans, c'est parce qu'il n'y a pas d'évolution qui s'est faite. Tu sais, on va mettre les choses au cteil puis on va se dire les vraies choses, c'est vrai. Mais si encore là, il n'y a rien de changé puis toi, tu es bien là-dedans, c'est parfait. Je ne suis pas en train de dire que tu es dans le temps. Mais ça se peut peut-être que ta routine de coupe ou ta vie de couple, peut-être deux ans, cinq ans, dix ans plus tard, ne te satisfait plus. Mais on reste là peut-être par habitude ou pas nécessairement à cause de l'autre. C'est pas qu'on reste là parce qu'on l'aime pas ou peu importe, parce qu'on reste là, mais on s'affirme pas. On le dit pas. Fait que des fois, peut-être qu'on va se dire, ben, je pense que je l'aime plus aussi ou ça, mais des fois, c'est juste parce qu'on s'affirme pas. Incapable de dire, hey, j'aimerais ça qu'on fasse d'autres choses. J'aimerais ça qu'on aille camper ailleurs. J'aimerais ça qu'on voyage ailleurs. J'aimerais ça qu'on se fasse une sortie par semaine. « Hé, j'aimerais ça, j'aimerais pas, n'importe quoi. » Mais une routine qui nous éteint, évidemment, on va se perdre dans tout ça. Puis évidemment, si toi, tu t'es mis sur pause trop longtemps, un peu comme si je reprends l'exemple encore là, ce que j'ai passé mes enfants avant, ce que j'ai passé ma famille avant, mais moi, ça a fait comme, on te met de côté. Moi, j'ai été des années à dire, si t'es heureuse, je suis heureux. Si vous êtes bien, je suis bien. L'important, c'est vous autres. Oui, c'est important quand on aime des gens qui soient bien, mais c'est encore plus important que nous, nous soyons bien. Parce que c'est sûr qu'à un moment donné, je vais peut-être me dire, « Hey, mais je suis rendu où ? » Où est-ce qu'il y a mon bouffon en dedans de moi ? Où est-ce qu'il y a mon rire facile ? Où est-ce qu'elle est mon enthousiasme de la vie, ma motivation à faire des activités ? Où est-ce qu'elle est, dans le fond, ma joie de vivre ? Et c'est là qu'on ne se reconnaît plus. Et c'est là souvent qu'on va essayer de chercher le comment du pourquoi que j'en suis rendu là. Et vu que souvent on a de la misère, puis je parle pour moi à se responsabiliser, on va mettre ça sur la faute des autres. Alors pourquoi qu'on se perd ? Bien souvent on a mis les autres avant. Souvent on a suivi une routine trop longtemps qui ne nous satisfait pas, qui nous éteint, au lieu de nous allumer. Puis peut-être qu'on s'est mis sur pause trop longtemps. Évidemment, si on est toujours relié avec des dépendances, peu importe c'est laquelle, on se met sur pause parce qu'on s'empêche de vivre. On n'est pas libre de vivre la vie qu'on veut, on est contrôlé par cette dépendance-là. Fait qu'évidemment, notre but, si on veut sortir de là, si je m'aperçois que peut-être que je suis plus éteint qu'autre chose, c'est de revenir à mon essence. Ça, c'est quoi notre essence ? Bon, on va dire qu'on a chacun la nôtre. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Première des choses que j'ai envie de te dire. Tu sais, comme je dis souvent, des gens qui ont été bien pendant une période de temps, puis qui n'allent plus bien, ou bien non, qui ont été dans la rechute de dépendances toxiques, ou peu importe qu'elles soient toxiques ou pas, pour moi, une dépendance toxique, tous les dépendances ne nous amènent pas du beau, du bon, du bien, mais il y a des dépendances toxiques plus que d'autres. Alcool, drogue, gambling, je vais rajouter affectif, je sais que la bouffe, la sexualité, mais peu importe, mais tu sais, quand je parle de... La dépendance toxique, c'est que ça va être vraiment une toxiquité dans notre vie personnelle, mais pas juste personnelle, mais contrairement avec les autres dépendances, c'est qu'il va y avoir un gros élément perturbateur dans la vie des autres. Il va y avoir beaucoup plus de dommages collatéraux. C'est mieux dit comme ça. C'est de dire, OK, mais qu'est-ce qui me faisait du bien ? C'est quoi que tu faisais pendant cette période-là qui t'amenait du beau, du bon, du bien ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais un enthousiasme de vie ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais plus de joie de vivre ? Revenir à la base, c'est toujours ça. Alors, qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Est-ce que tu allais voir plus souvent tes amis ? Tu faisais plus de meetings de fraternité ? Tu communiquais plus souvent avec ton conjoint et ta conjointe ? Tu avais plus de sorties de couple ? Je ne sais pas. C'est toi qui sais. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Ramène-toi là. Deuxième chose, c'est reprendre un rituel, un plaisir simple. Je ne sais pas, t'étais-tu quelqu'un, je te donne un exemple, qui faisait un certain sport, puis qui a arrêté parce qu'il est devenu papa, parce que t'es devenu maman, puis que là, un moment donné, ça prenait trop de place. Pourquoi pas le faire ? Je te donne un exemple simple. Moi, je fais de la moto. Puis de la moto, pour moi, oui, c'est un hobby, c'est un plaisir, mais en même temps, pour moi, c'est un style de thérapie, qui veut dire que quand je prends ma moto, puis que je pars rouler, c'est comme... wow, je suis capable de me vider la tête. Je suis capable de contempler le paysage puis de ne pas penser à autre chose. Ça se peut peut-être que tu faisais de la moto puis que là, bien, tu es rendu en couple puis que ta conjointe ou ton conjoint n'aime pas ça. Fait que tranquillement, pas vite, bien, tu as arrêté de l'en faire. Pas tellement que tu es rendu que tu l'as vendu. Ou bien, à un moment donné, ton conjoint, ta conjointe, on dit, bien là, on n'est rendu qu'une famille. Fait que la moto, c'est individuel. Fait qu'on va troquer ça pour... Une autre activité. Peut-être que toi, ta moto, elle te faisait du bien. Fait que c'est peut-être de revenir à ça. Tu sais, un rituel, pour moi, un plaisir simple, un rituel, c'est pas juste un rituel spirituel ou religieux, ça peut être dans les activités. Ça peut être la même chose que si tu faisais des meetings de fraternité avant pis que tout d'un coup, ben, t'as lâché ça à cause. parce que la pandémie a beaucoup, beaucoup, beaucoup de dos larges, mais parce que tu as commencé à les faire par Zoom, puis là, tu ne sors plus. Nous, les êtres humains, j'ouvre une parenthèse, je pourrais en parler dans un autre épisode, on a besoin de connexion. J'ai besoin de connecter avec d'autres gens. Puis on va dire les vraies choses, on ne connecte pas avec un écran. Ça fait la job à court terme, moyen terme, mais jamais à long terme. Fait que de reprendre un rituel qui peut être ça. Est-ce que je ne sais pas, j'allais au sport une fois par mois, j'allais me faire masser une fois par mois, peu importe quoi. Il y en a d'autres, ça va être la course à pied, d'autres l'entraînement. Quand tu as à te poser des questions, qu'est-ce qui me faisait du bien avant en premier ? Le deuxième, est-ce qu'il y a quelque chose, un plaisir simple que je pourrais juste remettre dans ma vie ? Ou un rituel, il y en a qui peut-être c'est la méditation, d'autres que c'est à lire, peu importe, chacun ses choses. Et le troisième, c'est parle à toi. on va dire au passé. Demande-toi, « Hey Simon, c'est quoi que tu as besoin aujourd'hui ? » Parce que ça se peut que tes besoins aient changé avec le temps. Mais tu as posé la question, « Hey Simon, tu as besoin de quoi ? » Est-ce que tu as besoin d'avoir plus de gens ? Est-ce que tu as besoin d'avoir moins de gens ? Est-ce que tu as besoin d'aller consulter ? Est-ce que tu as juste besoin de plus bouger ? Est-ce que tu as besoin de plus prier, de plus méditer, Jean-No. qu'une idée à toi de trouver les choses. Mais qu'est-ce que tu as besoin aujourd'hui ? Moi, j'ai besoin aujourd'hui, puis je parle à Simon, moi, j'ai besoin de connexion, j'ai besoin de connecter avec des gens. Moi, les gens qui m'entourent, il faut que j'aie une certaine connexion avec eux. Si je n'ai pas de connexion avec eux, c'est peut-être ce que je vais dire, mais je ne perds pas mon temps ou peu importe, parce que moi, j'ai besoin de connecter. Il faut que mes échanges avec mes amis, avec mes partenaires de travail, Avec ma famille, j'ai besoin d'avoir une certaine connexion. Et des fois, c'est pas parce qu'on n'aime pas les gens qu'on ne connecte pas. Ça n'a rien à voir avec l'amour, mais j'ai besoin de connecter. J'ai besoin que nos échanges soient vrais. Pas juste toujours parler de la pluie, puis du beau temps, puis du Canadien, même si j'adore le Canadien, comme vous savez. Moi, j'ai besoin de connecter. Moi, j'ai besoin de plaisir. Dans ce que je fais, il faut que j'aille du plaisir. Tu sais, comme là, à faire mon épisode sur le podcast sur Técorec ou sur les... ou sur le bon match quand je suis avec mon partenaire Angelo, j'ai du plaisir à le faire. J'ai du plaisir à le faire. Aujourd'hui, ce matin, j'avais une rencontre justement avec Angelo pour nos projets, puis discuter. Mais moi, j'ai du plaisir à faire ça. Si je n'avais pas de plaisir, ça serait difficile. Ce que je fais dans la vie, quand je donne mes sessions plan de match, il faut que j'aie du plaisir. Évidemment, il y a des choses, comme dans tout travail, qu'il faut faire parce que ça fait partie de nos responsabilités, qu'on aime peut-être un peu moins. Mais il faut que j'aie du plaisir. il faut que j'ai une connexion. Il faut que j'aille du plaisir. Et j'ai besoin de rire. J'ai besoin que les choses soient souvent dédramatisées pour désensibiliser des fois nos vies ou des choses plus difficiles qu'on vit. Moi, j'ai besoin de rire. J'ai surtout besoin de respect. Mais j'ai commencé par me respecter. J'ai besoin d'accueil. Il a fallu que je commence par m'accueillir. Mais moi, j'ai besoin que les gens que je fréquente m'accueillent et me respectent comme que je suis. Pas comme qu'ils voudraient que je sois, comme que je suis. Moi, ça, c'est un besoin. C'est un besoin que j'ai. Et c'est ça qui est le plus important pour moi. C'est ça qui est le plus important. Alors, demande-toi, qu'est-ce que je faisais avant quand ça allait mieux dans ma vie ? Quand je me sentais connecté à moi. Qu'est-ce que je faisais comme rituel ou qu'est-ce qui me faisait plaisir ? Et demande-toi aujourd'hui, hey, qu'est-ce que j'ai de besoin ? Qu'est-ce que j'ai besoin ? Ça a l'air simple, hein ? Ça a l'air niaiseux, mais on n'a toujours rien à perdre à essayer. Alors, essayez de mettre ça en pratique, de voir, puis la première question à te poser, est-ce que je me sens moi-même ? Est-ce que je suis revenu à ma saveur, à mon essence ? Là-dessus, sur cette petite pensée-là, je te dis merci de ton écoute, merci d'être là. Si tu penses que cet épisode-là peut faire du bien à quelqu'un, partage-la. Et je te dis, n'oublie pas de te dire T'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au thème de la reconnexion avec soi-même

    00:01

  • Les raisons pour lesquelles nous nous perdons

    00:47

  • L'importance de prioriser son bien-être

    02:00

  • Comment retrouver son essence et sa joie de vivre

    05:49

  • Conclusion et message de réassurance

    19:46

Description


Vous sentez-vous parfois déconnecté de vous-même au milieu des exigences de la vie moderne ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins explore la reconnexion avec soi-même, un sujet qui touche chacun d'entre nous à divers moments de notre existence. À une époque où nous sommes souvent poussés à mettre les autres en avant, il est essentiel de se rappeler que notre bien-être est primordial. Simon nous invite à réfléchir sur nos priorités et à reconnaître les signes de cette déconnexion qui peut survenir à cause de la routine, des relations ou des responsabilités familiales.


À travers des anecdotes personnelles et des réflexions profondes, il nous guide sur le chemin de la redécouverte de notre essence. Il souligne que pour être à même de prendre soin des autres, il est impératif de se recentrer sur soi-même. Pourquoi se laisser définir uniquement par nos rôles de parents, de partenaires ou de professionnels ? La réponse réside dans l'importance de prioriser notre bien-être.


Simon partage trois pistes concrètes pour se reconnecter : d'abord, se souvenir des activités qui nous apportaient de la joie, ensuite, réintroduire des plaisirs simples dans notre quotidien, et enfin, s'interroger sur nos besoins actuels. Ces conseils pratiques sont non seulement accessibles, mais ils sont aussi essentiels pour retrouver un équilibre sain dans nos vies. À travers cet épisode de T-CORRECT, vous découvrirez comment ces petites actions peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être général.


En conclusion, Simon termine sur une note encourageante, rappelant à chacun d'entre nous que nous sommes corrects tels que nous sommes. Prendre soin de soi n'est pas un luxe, mais une nécessité pour pouvoir mieux prendre soin des autres. Ne manquez pas cette occasion de vous reconnecter avec vous-même et d'explorer des stratégies pour améliorer votre bien-être. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et commencez votre voyage vers une vie plus épanouissante et équilibrée !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey bienvenue sur l'épisode numéro 21 de podcast T'es correct, très heureux que tu sois à l'écoute. Aujourd'hui j'ai envie de te parler de, tu sais, ça t'es-tu déjà arrivé de t'ennuyer de toi ? De dire coudonc je suis rendu où ? Mais semble que je me reconnais pas. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimes un peu plus, pis surtout pour te dire que t'es correct. Ouais, pour ceux qui me connaissent pas, je m'appelle Simon Desjardins. Très heureux que tu sois à l'écoute. Fait que oui, comme je te disais en intro, t'as-tu eu ce feeling-là que tu te reconnais pas ? Peut-être que tu ris moins, t'as moins d'enthousiasme, t'as moins de motivation. peut-être que tu as perdu ton élan, ton feu intérieur, peu importe. Et je pense qu'on passe tout par là à un moment donné dans notre vie. J'avais envie un peu de te parler de ça pour aussi, tu sais, comment reconnecter avec toi ? Comment on peut se reconnecter avec nous ? Mais avant ça, ce serait le fun qu'on parle un peu du pourquoi souvent qu'on se perd. Qu'on se dit peut-être, bien, il me semble que je ne suis plus à la même place, peut-être que... Peut-être que je ne fais pas vraiment ce que j'aime d'envie. Peut-être que je ne suis pas avec la bonne personne dans mon couple. Peut-être que je ne suis pas bien entouré dans mes amitiés ou quoi que ce soit. Et c'est souvent là, ce qu'on se perd, c'est qu'on dirait qu'on essaie de trouver l'erreur, la faute, le pourquoi, du comment à l'extérieur de nous. Et c'est souvent là l'erreur qu'on fait parce qu'on se dit toujours les vérités. En tout cas, moi, c'est ce que j'essaie de dire. Évidemment, je n'ai pas la vérité, mais je te parle de ma vérité, de mon expérience à moi. Tout part de nous. Tout part de nous. Si à quelque part, je me suis perdu, ce n'est pas à cause de ma blonde, à cause de mon chum, à cause de mon boss, à cause du gouvernement, à cause du Canadien, à cause de la vie, à cause, à cause. Non, c'est moi. Et souvent, la première chose qui va faire en sorte qu'on va s'oublier, parce qu'il faut s'oublier pour se perdre, on s'entend, c'est que je vais mettre les autres en avant de moi. Est-ce que je vais mettre mon conjoint, ma conjointe, mes parents, mes enfants, mes amis, peu importe quoi, avant Simon. Il y a beaucoup de parents, et là, je ne veux pas généraliser, évidemment, mais je le vois beaucoup plus chez les mamans que chez les papas. Souvent, une femme devient une maman et c'est là comme si elle met vraiment sa vie de côté pour son ou ses enfants. Et peut-être que toi tu me dis, ouais mais tu sais, c'est normal, ils ont besoin de moi. Ouais, ouais, ouais, je suis d'accord avec toi. 100% d'accord, parce qu'on s'entend qu'un enfant qui vient au monde, il est complètement dépendant. Il faut s'en occuper, je suis d'accord avec ça. Mais il faut quand même qu'on trouve des moments pour s'occuper de soi-même. Parce que sinon, je ne serais pas en mesure de... M'occuper, on va dire, de mon enfant, de mes enfants, adéquatement, sainement. Ça veut dire quoi ça, sainement ? Ça veut dire avec équilibre. Dans l'affectif que je lui donne, dans la tournure des émotions qui viennent, dans, on va dire, le temps qu'il faut que je m'en occupe, qu'il faut que tranquillement je l'aide à construire son autonomie. Parce que quand ils sont rendus à dos, oui, ils ont encore besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont enfants, ils ont, oui, besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont adultes, en principe, si notre rôle a bien été, on va être un plus dans notre vie, dans leur vie, et non un besoin. Et c'est là, souvent, que je reviens au papa ou à la maman, mais que je le vois pas de plus en plus, mais plus fréquemment chez la maman, c'est qu'elle se met de côté et elle donne tout, tout, tout, tout, tout, tout à son enfant. Et comment je pourrais dire ça ? C'est humain. C'est pas comme genre, « Oh wow, je suis une mauvaise mère parce que je fais ça, je suis un mauvais père. » Non. Mais c'est que si on fait pas ça, c'est comme si inconsciemment quelque part, c'est comme si je me dirais, « Je suis pas une bonne maman, je suis pas un bon papa si je fais ça. Je suis pas un bon chum ou je suis pas une bonne blonde si je m'occupe pas de mon chum ou de ma blonde. » On n'est pas supposé d'être des, excuse-moi l'expression, mais des « towing » dans la vie des autres. On n'est pas supposé non plus d'être des médecins, des infirmiers, des infirmières, des... thérapeutes dans la vie des autres. On devrait juste être un plus et non un complément. Évidemment, le lien enfant-parent... Il est beaucoup plus, on va dire, profond. Ouais, on pourrait dire ça comme ça. Alors, on oublie qu'on est une femme avant d'être une mère. Certains hommes oublient qu'ils sont un homme, un jeune homme, avant d'être un papa. Puis c'est comme si, à un moment donné, la vie devient sérieuse. Puis là, bien là, c'est ma famille avant tout, tout, tout, tout. Et je veux dire, c'est correct d'avoir certaines, on pourrait dire, priorités. Il y en a que ça va être leur travail, d'autres ça va être la famille, peu importe. Puis chacun ses choses. L'important, c'est de prioriser ce que moi j'ai envie de prioriser, ce que je pense qui est le plus important pour moi dans ma vie. Et la chose qu'on devrait toujours prioriser avant, c'est notre bien-être à nous-mêmes pour pouvoir être le bon complément dans la vie des autres. Il y a un adage qu'on dit à plein de matchs, c'est « toi bien, les autres bien » . Moi pas bien, les autres pas bien. Ça, ce que ça veut dire, c'est que quand moi je suis souffrant, quand je ne suis pas bien, mon énergie, mes réactions, et non mes actions, mais mes réactions envers les autres, envers les événements, les circonstances qui vont se passer, des fois ne seront pas adéquates. Et c'est là que je vais encore plus me taper sur la tête au lieu de me dire « Hey, t'es correct » . C'est pour ça que mon podcast s'appelle « T'es correct » . Alors, est-ce qu'on a mis des êtres humains ou des événements, des circonstances ? Des blessures en priorité dans notre vie ou notre travail. Quand je parle qu'on a peut-être mis des blessures ou des événements des circonstances dans notre vie, c'est comme si on s'y identifiait à une certaine souffrance. Peut-être qu'on a vécu jadis et on n'est pas capable de s'en détacher parce qu'on pense qu'on est le résultat de ça. Ça fait partie de notre vie, mais on n'est pas un résultat de ce qui nous est arrivé. Oui, on a eu des conséquences, oui sûrement, peut-être des traumas dans plein de choses, mais on n'est pas ça. Alors, quand je mets quelque chose en avant de moi, c'est ce qui va se passer. C'est que là, je ne priorise plus Simon. Ça fait que je vais m'éloigner de mon essence même. Et évidemment, il faut que je la connaisse. C'est quoi mon essence ? Ça fait que ça, c'est la première chose à poser comme question. Si tu ne te sens pas être éteint, si tu ne te sens pas être que tu n'es plus à la bonne place, si tu ne te reconnais pas, est-ce que tu as mis prioriser des... choses ou des gens avant toi. La deuxième, c'est est-ce que t'as suivi une routine qui t'éteint ? Quand je parle de routine qui nous éteint, ça peut être quoi ? Ça peut être plein de choses. Ça peut être un travail que je fais simplement parce que la rémunération est bonne, parce que les avantages sont bons, parce que je m'assure un fonds de pension, parce que c'est prêt de chez moi, peu importe quoi, mais je le fais pas avec... passion, je le fais pas avec amour, je le fais pas avec senti. Ça peut être ça. Ça peut être une routine dans un sport. Je vais te donner un exemple, je pense que j'en parle souvent aussi si tu me suis sur d'autres plateformes que les podcasts. Moi, j'ai été des années à me dire, il faut que tu ailles au gym, il faut que tu t'entraînes, c'est bon pour ta santé, c'est bon pour ton physique, mais je déteste aller au gym et je déteste m'entraîner. Alors oui, des fois, je me suis forcé à le faire, Mais ça m'éteignait complètement. Je trouvais pas plaisir à faire ça. Évidemment, je peux en prendre à dire qu'il faut avoir du plaisir dans tout ce qu'on fait. Mais en grande majorité, il faut qu'on ait du plaisir. Jusqu'à temps que, il y a quelques mois, j'ai découvert la boxe. J'ai commencé un entraînement de boxe. Évidemment, je ferai jamais de combat. Indiquez-toi pas, tu me verras pas à la télé. Mais juste l'entraînement, wow ! Moi, j'ai trippé sur ça. Sur l'accomplissement que j'arrivais à faire en une heure. Et le bien-être que ça m'apportait de faire de l'activité physique, mais que j'aimais faire. Alors pour moi, ce n'est pas platonique. Ça ne m'éteint pas. Au contraire, ça me stimule. Ça peut être une routine de couple que tu embarques là-dedans. Parce que, un exemple, je ne sais pas, moi, on est dépendant affectif. Ou bien non, les premières semaines, premiers mois, peut-être même les premières années, on avait un certain plaisir. à être dans cette routine de coupe-là, puis il vient qu'à un moment donné, tu sais, tu ne veux pas, on évolue, on change. Si on est encore quand même, si on est encore pareil que voilà 5 ans, voilà 10 ans, voilà 15 ans, c'est parce qu'il n'y a pas d'évolution qui s'est faite. Tu sais, on va mettre les choses au cteil puis on va se dire les vraies choses, c'est vrai. Mais si encore là, il n'y a rien de changé puis toi, tu es bien là-dedans, c'est parfait. Je ne suis pas en train de dire que tu es dans le temps. Mais ça se peut peut-être que ta routine de coupe ou ta vie de couple, peut-être deux ans, cinq ans, dix ans plus tard, ne te satisfait plus. Mais on reste là peut-être par habitude ou pas nécessairement à cause de l'autre. C'est pas qu'on reste là parce qu'on l'aime pas ou peu importe, parce qu'on reste là, mais on s'affirme pas. On le dit pas. Fait que des fois, peut-être qu'on va se dire, ben, je pense que je l'aime plus aussi ou ça, mais des fois, c'est juste parce qu'on s'affirme pas. Incapable de dire, hey, j'aimerais ça qu'on fasse d'autres choses. J'aimerais ça qu'on aille camper ailleurs. J'aimerais ça qu'on voyage ailleurs. J'aimerais ça qu'on se fasse une sortie par semaine. « Hé, j'aimerais ça, j'aimerais pas, n'importe quoi. » Mais une routine qui nous éteint, évidemment, on va se perdre dans tout ça. Puis évidemment, si toi, tu t'es mis sur pause trop longtemps, un peu comme si je reprends l'exemple encore là, ce que j'ai passé mes enfants avant, ce que j'ai passé ma famille avant, mais moi, ça a fait comme, on te met de côté. Moi, j'ai été des années à dire, si t'es heureuse, je suis heureux. Si vous êtes bien, je suis bien. L'important, c'est vous autres. Oui, c'est important quand on aime des gens qui soient bien, mais c'est encore plus important que nous, nous soyons bien. Parce que c'est sûr qu'à un moment donné, je vais peut-être me dire, « Hey, mais je suis rendu où ? » Où est-ce qu'il y a mon bouffon en dedans de moi ? Où est-ce qu'il y a mon rire facile ? Où est-ce qu'elle est mon enthousiasme de la vie, ma motivation à faire des activités ? Où est-ce qu'elle est, dans le fond, ma joie de vivre ? Et c'est là qu'on ne se reconnaît plus. Et c'est là souvent qu'on va essayer de chercher le comment du pourquoi que j'en suis rendu là. Et vu que souvent on a de la misère, puis je parle pour moi à se responsabiliser, on va mettre ça sur la faute des autres. Alors pourquoi qu'on se perd ? Bien souvent on a mis les autres avant. Souvent on a suivi une routine trop longtemps qui ne nous satisfait pas, qui nous éteint, au lieu de nous allumer. Puis peut-être qu'on s'est mis sur pause trop longtemps. Évidemment, si on est toujours relié avec des dépendances, peu importe c'est laquelle, on se met sur pause parce qu'on s'empêche de vivre. On n'est pas libre de vivre la vie qu'on veut, on est contrôlé par cette dépendance-là. Fait qu'évidemment, notre but, si on veut sortir de là, si je m'aperçois que peut-être que je suis plus éteint qu'autre chose, c'est de revenir à mon essence. Ça, c'est quoi notre essence ? Bon, on va dire qu'on a chacun la nôtre. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Première des choses que j'ai envie de te dire. Tu sais, comme je dis souvent, des gens qui ont été bien pendant une période de temps, puis qui n'allent plus bien, ou bien non, qui ont été dans la rechute de dépendances toxiques, ou peu importe qu'elles soient toxiques ou pas, pour moi, une dépendance toxique, tous les dépendances ne nous amènent pas du beau, du bon, du bien, mais il y a des dépendances toxiques plus que d'autres. Alcool, drogue, gambling, je vais rajouter affectif, je sais que la bouffe, la sexualité, mais peu importe, mais tu sais, quand je parle de... La dépendance toxique, c'est que ça va être vraiment une toxiquité dans notre vie personnelle, mais pas juste personnelle, mais contrairement avec les autres dépendances, c'est qu'il va y avoir un gros élément perturbateur dans la vie des autres. Il va y avoir beaucoup plus de dommages collatéraux. C'est mieux dit comme ça. C'est de dire, OK, mais qu'est-ce qui me faisait du bien ? C'est quoi que tu faisais pendant cette période-là qui t'amenait du beau, du bon, du bien ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais un enthousiasme de vie ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais plus de joie de vivre ? Revenir à la base, c'est toujours ça. Alors, qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Est-ce que tu allais voir plus souvent tes amis ? Tu faisais plus de meetings de fraternité ? Tu communiquais plus souvent avec ton conjoint et ta conjointe ? Tu avais plus de sorties de couple ? Je ne sais pas. C'est toi qui sais. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Ramène-toi là. Deuxième chose, c'est reprendre un rituel, un plaisir simple. Je ne sais pas, t'étais-tu quelqu'un, je te donne un exemple, qui faisait un certain sport, puis qui a arrêté parce qu'il est devenu papa, parce que t'es devenu maman, puis que là, un moment donné, ça prenait trop de place. Pourquoi pas le faire ? Je te donne un exemple simple. Moi, je fais de la moto. Puis de la moto, pour moi, oui, c'est un hobby, c'est un plaisir, mais en même temps, pour moi, c'est un style de thérapie, qui veut dire que quand je prends ma moto, puis que je pars rouler, c'est comme... wow, je suis capable de me vider la tête. Je suis capable de contempler le paysage puis de ne pas penser à autre chose. Ça se peut peut-être que tu faisais de la moto puis que là, bien, tu es rendu en couple puis que ta conjointe ou ton conjoint n'aime pas ça. Fait que tranquillement, pas vite, bien, tu as arrêté de l'en faire. Pas tellement que tu es rendu que tu l'as vendu. Ou bien, à un moment donné, ton conjoint, ta conjointe, on dit, bien là, on n'est rendu qu'une famille. Fait que la moto, c'est individuel. Fait qu'on va troquer ça pour... Une autre activité. Peut-être que toi, ta moto, elle te faisait du bien. Fait que c'est peut-être de revenir à ça. Tu sais, un rituel, pour moi, un plaisir simple, un rituel, c'est pas juste un rituel spirituel ou religieux, ça peut être dans les activités. Ça peut être la même chose que si tu faisais des meetings de fraternité avant pis que tout d'un coup, ben, t'as lâché ça à cause. parce que la pandémie a beaucoup, beaucoup, beaucoup de dos larges, mais parce que tu as commencé à les faire par Zoom, puis là, tu ne sors plus. Nous, les êtres humains, j'ouvre une parenthèse, je pourrais en parler dans un autre épisode, on a besoin de connexion. J'ai besoin de connecter avec d'autres gens. Puis on va dire les vraies choses, on ne connecte pas avec un écran. Ça fait la job à court terme, moyen terme, mais jamais à long terme. Fait que de reprendre un rituel qui peut être ça. Est-ce que je ne sais pas, j'allais au sport une fois par mois, j'allais me faire masser une fois par mois, peu importe quoi. Il y en a d'autres, ça va être la course à pied, d'autres l'entraînement. Quand tu as à te poser des questions, qu'est-ce qui me faisait du bien avant en premier ? Le deuxième, est-ce qu'il y a quelque chose, un plaisir simple que je pourrais juste remettre dans ma vie ? Ou un rituel, il y en a qui peut-être c'est la méditation, d'autres que c'est à lire, peu importe, chacun ses choses. Et le troisième, c'est parle à toi. on va dire au passé. Demande-toi, « Hey Simon, c'est quoi que tu as besoin aujourd'hui ? » Parce que ça se peut que tes besoins aient changé avec le temps. Mais tu as posé la question, « Hey Simon, tu as besoin de quoi ? » Est-ce que tu as besoin d'avoir plus de gens ? Est-ce que tu as besoin d'avoir moins de gens ? Est-ce que tu as besoin d'aller consulter ? Est-ce que tu as juste besoin de plus bouger ? Est-ce que tu as besoin de plus prier, de plus méditer, Jean-No. qu'une idée à toi de trouver les choses. Mais qu'est-ce que tu as besoin aujourd'hui ? Moi, j'ai besoin aujourd'hui, puis je parle à Simon, moi, j'ai besoin de connexion, j'ai besoin de connecter avec des gens. Moi, les gens qui m'entourent, il faut que j'aie une certaine connexion avec eux. Si je n'ai pas de connexion avec eux, c'est peut-être ce que je vais dire, mais je ne perds pas mon temps ou peu importe, parce que moi, j'ai besoin de connecter. Il faut que mes échanges avec mes amis, avec mes partenaires de travail, Avec ma famille, j'ai besoin d'avoir une certaine connexion. Et des fois, c'est pas parce qu'on n'aime pas les gens qu'on ne connecte pas. Ça n'a rien à voir avec l'amour, mais j'ai besoin de connecter. J'ai besoin que nos échanges soient vrais. Pas juste toujours parler de la pluie, puis du beau temps, puis du Canadien, même si j'adore le Canadien, comme vous savez. Moi, j'ai besoin de connecter. Moi, j'ai besoin de plaisir. Dans ce que je fais, il faut que j'aille du plaisir. Tu sais, comme là, à faire mon épisode sur le podcast sur Técorec ou sur les... ou sur le bon match quand je suis avec mon partenaire Angelo, j'ai du plaisir à le faire. J'ai du plaisir à le faire. Aujourd'hui, ce matin, j'avais une rencontre justement avec Angelo pour nos projets, puis discuter. Mais moi, j'ai du plaisir à faire ça. Si je n'avais pas de plaisir, ça serait difficile. Ce que je fais dans la vie, quand je donne mes sessions plan de match, il faut que j'aie du plaisir. Évidemment, il y a des choses, comme dans tout travail, qu'il faut faire parce que ça fait partie de nos responsabilités, qu'on aime peut-être un peu moins. Mais il faut que j'aie du plaisir. il faut que j'ai une connexion. Il faut que j'aille du plaisir. Et j'ai besoin de rire. J'ai besoin que les choses soient souvent dédramatisées pour désensibiliser des fois nos vies ou des choses plus difficiles qu'on vit. Moi, j'ai besoin de rire. J'ai surtout besoin de respect. Mais j'ai commencé par me respecter. J'ai besoin d'accueil. Il a fallu que je commence par m'accueillir. Mais moi, j'ai besoin que les gens que je fréquente m'accueillent et me respectent comme que je suis. Pas comme qu'ils voudraient que je sois, comme que je suis. Moi, ça, c'est un besoin. C'est un besoin que j'ai. Et c'est ça qui est le plus important pour moi. C'est ça qui est le plus important. Alors, demande-toi, qu'est-ce que je faisais avant quand ça allait mieux dans ma vie ? Quand je me sentais connecté à moi. Qu'est-ce que je faisais comme rituel ou qu'est-ce qui me faisait plaisir ? Et demande-toi aujourd'hui, hey, qu'est-ce que j'ai de besoin ? Qu'est-ce que j'ai besoin ? Ça a l'air simple, hein ? Ça a l'air niaiseux, mais on n'a toujours rien à perdre à essayer. Alors, essayez de mettre ça en pratique, de voir, puis la première question à te poser, est-ce que je me sens moi-même ? Est-ce que je suis revenu à ma saveur, à mon essence ? Là-dessus, sur cette petite pensée-là, je te dis merci de ton écoute, merci d'être là. Si tu penses que cet épisode-là peut faire du bien à quelqu'un, partage-la. Et je te dis, n'oublie pas de te dire T'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au thème de la reconnexion avec soi-même

    00:01

  • Les raisons pour lesquelles nous nous perdons

    00:47

  • L'importance de prioriser son bien-être

    02:00

  • Comment retrouver son essence et sa joie de vivre

    05:49

  • Conclusion et message de réassurance

    19:46

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Description


Vous sentez-vous parfois déconnecté de vous-même au milieu des exigences de la vie moderne ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins explore la reconnexion avec soi-même, un sujet qui touche chacun d'entre nous à divers moments de notre existence. À une époque où nous sommes souvent poussés à mettre les autres en avant, il est essentiel de se rappeler que notre bien-être est primordial. Simon nous invite à réfléchir sur nos priorités et à reconnaître les signes de cette déconnexion qui peut survenir à cause de la routine, des relations ou des responsabilités familiales.


À travers des anecdotes personnelles et des réflexions profondes, il nous guide sur le chemin de la redécouverte de notre essence. Il souligne que pour être à même de prendre soin des autres, il est impératif de se recentrer sur soi-même. Pourquoi se laisser définir uniquement par nos rôles de parents, de partenaires ou de professionnels ? La réponse réside dans l'importance de prioriser notre bien-être.


Simon partage trois pistes concrètes pour se reconnecter : d'abord, se souvenir des activités qui nous apportaient de la joie, ensuite, réintroduire des plaisirs simples dans notre quotidien, et enfin, s'interroger sur nos besoins actuels. Ces conseils pratiques sont non seulement accessibles, mais ils sont aussi essentiels pour retrouver un équilibre sain dans nos vies. À travers cet épisode de T-CORRECT, vous découvrirez comment ces petites actions peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être général.


En conclusion, Simon termine sur une note encourageante, rappelant à chacun d'entre nous que nous sommes corrects tels que nous sommes. Prendre soin de soi n'est pas un luxe, mais une nécessité pour pouvoir mieux prendre soin des autres. Ne manquez pas cette occasion de vous reconnecter avec vous-même et d'explorer des stratégies pour améliorer votre bien-être. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et commencez votre voyage vers une vie plus épanouissante et équilibrée !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey bienvenue sur l'épisode numéro 21 de podcast T'es correct, très heureux que tu sois à l'écoute. Aujourd'hui j'ai envie de te parler de, tu sais, ça t'es-tu déjà arrivé de t'ennuyer de toi ? De dire coudonc je suis rendu où ? Mais semble que je me reconnais pas. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimes un peu plus, pis surtout pour te dire que t'es correct. Ouais, pour ceux qui me connaissent pas, je m'appelle Simon Desjardins. Très heureux que tu sois à l'écoute. Fait que oui, comme je te disais en intro, t'as-tu eu ce feeling-là que tu te reconnais pas ? Peut-être que tu ris moins, t'as moins d'enthousiasme, t'as moins de motivation. peut-être que tu as perdu ton élan, ton feu intérieur, peu importe. Et je pense qu'on passe tout par là à un moment donné dans notre vie. J'avais envie un peu de te parler de ça pour aussi, tu sais, comment reconnecter avec toi ? Comment on peut se reconnecter avec nous ? Mais avant ça, ce serait le fun qu'on parle un peu du pourquoi souvent qu'on se perd. Qu'on se dit peut-être, bien, il me semble que je ne suis plus à la même place, peut-être que... Peut-être que je ne fais pas vraiment ce que j'aime d'envie. Peut-être que je ne suis pas avec la bonne personne dans mon couple. Peut-être que je ne suis pas bien entouré dans mes amitiés ou quoi que ce soit. Et c'est souvent là, ce qu'on se perd, c'est qu'on dirait qu'on essaie de trouver l'erreur, la faute, le pourquoi, du comment à l'extérieur de nous. Et c'est souvent là l'erreur qu'on fait parce qu'on se dit toujours les vérités. En tout cas, moi, c'est ce que j'essaie de dire. Évidemment, je n'ai pas la vérité, mais je te parle de ma vérité, de mon expérience à moi. Tout part de nous. Tout part de nous. Si à quelque part, je me suis perdu, ce n'est pas à cause de ma blonde, à cause de mon chum, à cause de mon boss, à cause du gouvernement, à cause du Canadien, à cause de la vie, à cause, à cause. Non, c'est moi. Et souvent, la première chose qui va faire en sorte qu'on va s'oublier, parce qu'il faut s'oublier pour se perdre, on s'entend, c'est que je vais mettre les autres en avant de moi. Est-ce que je vais mettre mon conjoint, ma conjointe, mes parents, mes enfants, mes amis, peu importe quoi, avant Simon. Il y a beaucoup de parents, et là, je ne veux pas généraliser, évidemment, mais je le vois beaucoup plus chez les mamans que chez les papas. Souvent, une femme devient une maman et c'est là comme si elle met vraiment sa vie de côté pour son ou ses enfants. Et peut-être que toi tu me dis, ouais mais tu sais, c'est normal, ils ont besoin de moi. Ouais, ouais, ouais, je suis d'accord avec toi. 100% d'accord, parce qu'on s'entend qu'un enfant qui vient au monde, il est complètement dépendant. Il faut s'en occuper, je suis d'accord avec ça. Mais il faut quand même qu'on trouve des moments pour s'occuper de soi-même. Parce que sinon, je ne serais pas en mesure de... M'occuper, on va dire, de mon enfant, de mes enfants, adéquatement, sainement. Ça veut dire quoi ça, sainement ? Ça veut dire avec équilibre. Dans l'affectif que je lui donne, dans la tournure des émotions qui viennent, dans, on va dire, le temps qu'il faut que je m'en occupe, qu'il faut que tranquillement je l'aide à construire son autonomie. Parce que quand ils sont rendus à dos, oui, ils ont encore besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont enfants, ils ont, oui, besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont adultes, en principe, si notre rôle a bien été, on va être un plus dans notre vie, dans leur vie, et non un besoin. Et c'est là, souvent, que je reviens au papa ou à la maman, mais que je le vois pas de plus en plus, mais plus fréquemment chez la maman, c'est qu'elle se met de côté et elle donne tout, tout, tout, tout, tout, tout à son enfant. Et comment je pourrais dire ça ? C'est humain. C'est pas comme genre, « Oh wow, je suis une mauvaise mère parce que je fais ça, je suis un mauvais père. » Non. Mais c'est que si on fait pas ça, c'est comme si inconsciemment quelque part, c'est comme si je me dirais, « Je suis pas une bonne maman, je suis pas un bon papa si je fais ça. Je suis pas un bon chum ou je suis pas une bonne blonde si je m'occupe pas de mon chum ou de ma blonde. » On n'est pas supposé d'être des, excuse-moi l'expression, mais des « towing » dans la vie des autres. On n'est pas supposé non plus d'être des médecins, des infirmiers, des infirmières, des... thérapeutes dans la vie des autres. On devrait juste être un plus et non un complément. Évidemment, le lien enfant-parent... Il est beaucoup plus, on va dire, profond. Ouais, on pourrait dire ça comme ça. Alors, on oublie qu'on est une femme avant d'être une mère. Certains hommes oublient qu'ils sont un homme, un jeune homme, avant d'être un papa. Puis c'est comme si, à un moment donné, la vie devient sérieuse. Puis là, bien là, c'est ma famille avant tout, tout, tout, tout. Et je veux dire, c'est correct d'avoir certaines, on pourrait dire, priorités. Il y en a que ça va être leur travail, d'autres ça va être la famille, peu importe. Puis chacun ses choses. L'important, c'est de prioriser ce que moi j'ai envie de prioriser, ce que je pense qui est le plus important pour moi dans ma vie. Et la chose qu'on devrait toujours prioriser avant, c'est notre bien-être à nous-mêmes pour pouvoir être le bon complément dans la vie des autres. Il y a un adage qu'on dit à plein de matchs, c'est « toi bien, les autres bien » . Moi pas bien, les autres pas bien. Ça, ce que ça veut dire, c'est que quand moi je suis souffrant, quand je ne suis pas bien, mon énergie, mes réactions, et non mes actions, mais mes réactions envers les autres, envers les événements, les circonstances qui vont se passer, des fois ne seront pas adéquates. Et c'est là que je vais encore plus me taper sur la tête au lieu de me dire « Hey, t'es correct » . C'est pour ça que mon podcast s'appelle « T'es correct » . Alors, est-ce qu'on a mis des êtres humains ou des événements, des circonstances ? Des blessures en priorité dans notre vie ou notre travail. Quand je parle qu'on a peut-être mis des blessures ou des événements des circonstances dans notre vie, c'est comme si on s'y identifiait à une certaine souffrance. Peut-être qu'on a vécu jadis et on n'est pas capable de s'en détacher parce qu'on pense qu'on est le résultat de ça. Ça fait partie de notre vie, mais on n'est pas un résultat de ce qui nous est arrivé. Oui, on a eu des conséquences, oui sûrement, peut-être des traumas dans plein de choses, mais on n'est pas ça. Alors, quand je mets quelque chose en avant de moi, c'est ce qui va se passer. C'est que là, je ne priorise plus Simon. Ça fait que je vais m'éloigner de mon essence même. Et évidemment, il faut que je la connaisse. C'est quoi mon essence ? Ça fait que ça, c'est la première chose à poser comme question. Si tu ne te sens pas être éteint, si tu ne te sens pas être que tu n'es plus à la bonne place, si tu ne te reconnais pas, est-ce que tu as mis prioriser des... choses ou des gens avant toi. La deuxième, c'est est-ce que t'as suivi une routine qui t'éteint ? Quand je parle de routine qui nous éteint, ça peut être quoi ? Ça peut être plein de choses. Ça peut être un travail que je fais simplement parce que la rémunération est bonne, parce que les avantages sont bons, parce que je m'assure un fonds de pension, parce que c'est prêt de chez moi, peu importe quoi, mais je le fais pas avec... passion, je le fais pas avec amour, je le fais pas avec senti. Ça peut être ça. Ça peut être une routine dans un sport. Je vais te donner un exemple, je pense que j'en parle souvent aussi si tu me suis sur d'autres plateformes que les podcasts. Moi, j'ai été des années à me dire, il faut que tu ailles au gym, il faut que tu t'entraînes, c'est bon pour ta santé, c'est bon pour ton physique, mais je déteste aller au gym et je déteste m'entraîner. Alors oui, des fois, je me suis forcé à le faire, Mais ça m'éteignait complètement. Je trouvais pas plaisir à faire ça. Évidemment, je peux en prendre à dire qu'il faut avoir du plaisir dans tout ce qu'on fait. Mais en grande majorité, il faut qu'on ait du plaisir. Jusqu'à temps que, il y a quelques mois, j'ai découvert la boxe. J'ai commencé un entraînement de boxe. Évidemment, je ferai jamais de combat. Indiquez-toi pas, tu me verras pas à la télé. Mais juste l'entraînement, wow ! Moi, j'ai trippé sur ça. Sur l'accomplissement que j'arrivais à faire en une heure. Et le bien-être que ça m'apportait de faire de l'activité physique, mais que j'aimais faire. Alors pour moi, ce n'est pas platonique. Ça ne m'éteint pas. Au contraire, ça me stimule. Ça peut être une routine de couple que tu embarques là-dedans. Parce que, un exemple, je ne sais pas, moi, on est dépendant affectif. Ou bien non, les premières semaines, premiers mois, peut-être même les premières années, on avait un certain plaisir. à être dans cette routine de coupe-là, puis il vient qu'à un moment donné, tu sais, tu ne veux pas, on évolue, on change. Si on est encore quand même, si on est encore pareil que voilà 5 ans, voilà 10 ans, voilà 15 ans, c'est parce qu'il n'y a pas d'évolution qui s'est faite. Tu sais, on va mettre les choses au cteil puis on va se dire les vraies choses, c'est vrai. Mais si encore là, il n'y a rien de changé puis toi, tu es bien là-dedans, c'est parfait. Je ne suis pas en train de dire que tu es dans le temps. Mais ça se peut peut-être que ta routine de coupe ou ta vie de couple, peut-être deux ans, cinq ans, dix ans plus tard, ne te satisfait plus. Mais on reste là peut-être par habitude ou pas nécessairement à cause de l'autre. C'est pas qu'on reste là parce qu'on l'aime pas ou peu importe, parce qu'on reste là, mais on s'affirme pas. On le dit pas. Fait que des fois, peut-être qu'on va se dire, ben, je pense que je l'aime plus aussi ou ça, mais des fois, c'est juste parce qu'on s'affirme pas. Incapable de dire, hey, j'aimerais ça qu'on fasse d'autres choses. J'aimerais ça qu'on aille camper ailleurs. J'aimerais ça qu'on voyage ailleurs. J'aimerais ça qu'on se fasse une sortie par semaine. « Hé, j'aimerais ça, j'aimerais pas, n'importe quoi. » Mais une routine qui nous éteint, évidemment, on va se perdre dans tout ça. Puis évidemment, si toi, tu t'es mis sur pause trop longtemps, un peu comme si je reprends l'exemple encore là, ce que j'ai passé mes enfants avant, ce que j'ai passé ma famille avant, mais moi, ça a fait comme, on te met de côté. Moi, j'ai été des années à dire, si t'es heureuse, je suis heureux. Si vous êtes bien, je suis bien. L'important, c'est vous autres. Oui, c'est important quand on aime des gens qui soient bien, mais c'est encore plus important que nous, nous soyons bien. Parce que c'est sûr qu'à un moment donné, je vais peut-être me dire, « Hey, mais je suis rendu où ? » Où est-ce qu'il y a mon bouffon en dedans de moi ? Où est-ce qu'il y a mon rire facile ? Où est-ce qu'elle est mon enthousiasme de la vie, ma motivation à faire des activités ? Où est-ce qu'elle est, dans le fond, ma joie de vivre ? Et c'est là qu'on ne se reconnaît plus. Et c'est là souvent qu'on va essayer de chercher le comment du pourquoi que j'en suis rendu là. Et vu que souvent on a de la misère, puis je parle pour moi à se responsabiliser, on va mettre ça sur la faute des autres. Alors pourquoi qu'on se perd ? Bien souvent on a mis les autres avant. Souvent on a suivi une routine trop longtemps qui ne nous satisfait pas, qui nous éteint, au lieu de nous allumer. Puis peut-être qu'on s'est mis sur pause trop longtemps. Évidemment, si on est toujours relié avec des dépendances, peu importe c'est laquelle, on se met sur pause parce qu'on s'empêche de vivre. On n'est pas libre de vivre la vie qu'on veut, on est contrôlé par cette dépendance-là. Fait qu'évidemment, notre but, si on veut sortir de là, si je m'aperçois que peut-être que je suis plus éteint qu'autre chose, c'est de revenir à mon essence. Ça, c'est quoi notre essence ? Bon, on va dire qu'on a chacun la nôtre. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Première des choses que j'ai envie de te dire. Tu sais, comme je dis souvent, des gens qui ont été bien pendant une période de temps, puis qui n'allent plus bien, ou bien non, qui ont été dans la rechute de dépendances toxiques, ou peu importe qu'elles soient toxiques ou pas, pour moi, une dépendance toxique, tous les dépendances ne nous amènent pas du beau, du bon, du bien, mais il y a des dépendances toxiques plus que d'autres. Alcool, drogue, gambling, je vais rajouter affectif, je sais que la bouffe, la sexualité, mais peu importe, mais tu sais, quand je parle de... La dépendance toxique, c'est que ça va être vraiment une toxiquité dans notre vie personnelle, mais pas juste personnelle, mais contrairement avec les autres dépendances, c'est qu'il va y avoir un gros élément perturbateur dans la vie des autres. Il va y avoir beaucoup plus de dommages collatéraux. C'est mieux dit comme ça. C'est de dire, OK, mais qu'est-ce qui me faisait du bien ? C'est quoi que tu faisais pendant cette période-là qui t'amenait du beau, du bon, du bien ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais un enthousiasme de vie ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais plus de joie de vivre ? Revenir à la base, c'est toujours ça. Alors, qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Est-ce que tu allais voir plus souvent tes amis ? Tu faisais plus de meetings de fraternité ? Tu communiquais plus souvent avec ton conjoint et ta conjointe ? Tu avais plus de sorties de couple ? Je ne sais pas. C'est toi qui sais. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Ramène-toi là. Deuxième chose, c'est reprendre un rituel, un plaisir simple. Je ne sais pas, t'étais-tu quelqu'un, je te donne un exemple, qui faisait un certain sport, puis qui a arrêté parce qu'il est devenu papa, parce que t'es devenu maman, puis que là, un moment donné, ça prenait trop de place. Pourquoi pas le faire ? Je te donne un exemple simple. Moi, je fais de la moto. Puis de la moto, pour moi, oui, c'est un hobby, c'est un plaisir, mais en même temps, pour moi, c'est un style de thérapie, qui veut dire que quand je prends ma moto, puis que je pars rouler, c'est comme... wow, je suis capable de me vider la tête. Je suis capable de contempler le paysage puis de ne pas penser à autre chose. Ça se peut peut-être que tu faisais de la moto puis que là, bien, tu es rendu en couple puis que ta conjointe ou ton conjoint n'aime pas ça. Fait que tranquillement, pas vite, bien, tu as arrêté de l'en faire. Pas tellement que tu es rendu que tu l'as vendu. Ou bien, à un moment donné, ton conjoint, ta conjointe, on dit, bien là, on n'est rendu qu'une famille. Fait que la moto, c'est individuel. Fait qu'on va troquer ça pour... Une autre activité. Peut-être que toi, ta moto, elle te faisait du bien. Fait que c'est peut-être de revenir à ça. Tu sais, un rituel, pour moi, un plaisir simple, un rituel, c'est pas juste un rituel spirituel ou religieux, ça peut être dans les activités. Ça peut être la même chose que si tu faisais des meetings de fraternité avant pis que tout d'un coup, ben, t'as lâché ça à cause. parce que la pandémie a beaucoup, beaucoup, beaucoup de dos larges, mais parce que tu as commencé à les faire par Zoom, puis là, tu ne sors plus. Nous, les êtres humains, j'ouvre une parenthèse, je pourrais en parler dans un autre épisode, on a besoin de connexion. J'ai besoin de connecter avec d'autres gens. Puis on va dire les vraies choses, on ne connecte pas avec un écran. Ça fait la job à court terme, moyen terme, mais jamais à long terme. Fait que de reprendre un rituel qui peut être ça. Est-ce que je ne sais pas, j'allais au sport une fois par mois, j'allais me faire masser une fois par mois, peu importe quoi. Il y en a d'autres, ça va être la course à pied, d'autres l'entraînement. Quand tu as à te poser des questions, qu'est-ce qui me faisait du bien avant en premier ? Le deuxième, est-ce qu'il y a quelque chose, un plaisir simple que je pourrais juste remettre dans ma vie ? Ou un rituel, il y en a qui peut-être c'est la méditation, d'autres que c'est à lire, peu importe, chacun ses choses. Et le troisième, c'est parle à toi. on va dire au passé. Demande-toi, « Hey Simon, c'est quoi que tu as besoin aujourd'hui ? » Parce que ça se peut que tes besoins aient changé avec le temps. Mais tu as posé la question, « Hey Simon, tu as besoin de quoi ? » Est-ce que tu as besoin d'avoir plus de gens ? Est-ce que tu as besoin d'avoir moins de gens ? Est-ce que tu as besoin d'aller consulter ? Est-ce que tu as juste besoin de plus bouger ? Est-ce que tu as besoin de plus prier, de plus méditer, Jean-No. qu'une idée à toi de trouver les choses. Mais qu'est-ce que tu as besoin aujourd'hui ? Moi, j'ai besoin aujourd'hui, puis je parle à Simon, moi, j'ai besoin de connexion, j'ai besoin de connecter avec des gens. Moi, les gens qui m'entourent, il faut que j'aie une certaine connexion avec eux. Si je n'ai pas de connexion avec eux, c'est peut-être ce que je vais dire, mais je ne perds pas mon temps ou peu importe, parce que moi, j'ai besoin de connecter. Il faut que mes échanges avec mes amis, avec mes partenaires de travail, Avec ma famille, j'ai besoin d'avoir une certaine connexion. Et des fois, c'est pas parce qu'on n'aime pas les gens qu'on ne connecte pas. Ça n'a rien à voir avec l'amour, mais j'ai besoin de connecter. J'ai besoin que nos échanges soient vrais. Pas juste toujours parler de la pluie, puis du beau temps, puis du Canadien, même si j'adore le Canadien, comme vous savez. Moi, j'ai besoin de connecter. Moi, j'ai besoin de plaisir. Dans ce que je fais, il faut que j'aille du plaisir. Tu sais, comme là, à faire mon épisode sur le podcast sur Técorec ou sur les... ou sur le bon match quand je suis avec mon partenaire Angelo, j'ai du plaisir à le faire. J'ai du plaisir à le faire. Aujourd'hui, ce matin, j'avais une rencontre justement avec Angelo pour nos projets, puis discuter. Mais moi, j'ai du plaisir à faire ça. Si je n'avais pas de plaisir, ça serait difficile. Ce que je fais dans la vie, quand je donne mes sessions plan de match, il faut que j'aie du plaisir. Évidemment, il y a des choses, comme dans tout travail, qu'il faut faire parce que ça fait partie de nos responsabilités, qu'on aime peut-être un peu moins. Mais il faut que j'aie du plaisir. il faut que j'ai une connexion. Il faut que j'aille du plaisir. Et j'ai besoin de rire. J'ai besoin que les choses soient souvent dédramatisées pour désensibiliser des fois nos vies ou des choses plus difficiles qu'on vit. Moi, j'ai besoin de rire. J'ai surtout besoin de respect. Mais j'ai commencé par me respecter. J'ai besoin d'accueil. Il a fallu que je commence par m'accueillir. Mais moi, j'ai besoin que les gens que je fréquente m'accueillent et me respectent comme que je suis. Pas comme qu'ils voudraient que je sois, comme que je suis. Moi, ça, c'est un besoin. C'est un besoin que j'ai. Et c'est ça qui est le plus important pour moi. C'est ça qui est le plus important. Alors, demande-toi, qu'est-ce que je faisais avant quand ça allait mieux dans ma vie ? Quand je me sentais connecté à moi. Qu'est-ce que je faisais comme rituel ou qu'est-ce qui me faisait plaisir ? Et demande-toi aujourd'hui, hey, qu'est-ce que j'ai de besoin ? Qu'est-ce que j'ai besoin ? Ça a l'air simple, hein ? Ça a l'air niaiseux, mais on n'a toujours rien à perdre à essayer. Alors, essayez de mettre ça en pratique, de voir, puis la première question à te poser, est-ce que je me sens moi-même ? Est-ce que je suis revenu à ma saveur, à mon essence ? Là-dessus, sur cette petite pensée-là, je te dis merci de ton écoute, merci d'être là. Si tu penses que cet épisode-là peut faire du bien à quelqu'un, partage-la. Et je te dis, n'oublie pas de te dire T'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au thème de la reconnexion avec soi-même

    00:01

  • Les raisons pour lesquelles nous nous perdons

    00:47

  • L'importance de prioriser son bien-être

    02:00

  • Comment retrouver son essence et sa joie de vivre

    05:49

  • Conclusion et message de réassurance

    19:46

Description


Vous sentez-vous parfois déconnecté de vous-même au milieu des exigences de la vie moderne ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins explore la reconnexion avec soi-même, un sujet qui touche chacun d'entre nous à divers moments de notre existence. À une époque où nous sommes souvent poussés à mettre les autres en avant, il est essentiel de se rappeler que notre bien-être est primordial. Simon nous invite à réfléchir sur nos priorités et à reconnaître les signes de cette déconnexion qui peut survenir à cause de la routine, des relations ou des responsabilités familiales.


À travers des anecdotes personnelles et des réflexions profondes, il nous guide sur le chemin de la redécouverte de notre essence. Il souligne que pour être à même de prendre soin des autres, il est impératif de se recentrer sur soi-même. Pourquoi se laisser définir uniquement par nos rôles de parents, de partenaires ou de professionnels ? La réponse réside dans l'importance de prioriser notre bien-être.


Simon partage trois pistes concrètes pour se reconnecter : d'abord, se souvenir des activités qui nous apportaient de la joie, ensuite, réintroduire des plaisirs simples dans notre quotidien, et enfin, s'interroger sur nos besoins actuels. Ces conseils pratiques sont non seulement accessibles, mais ils sont aussi essentiels pour retrouver un équilibre sain dans nos vies. À travers cet épisode de T-CORRECT, vous découvrirez comment ces petites actions peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être général.


En conclusion, Simon termine sur une note encourageante, rappelant à chacun d'entre nous que nous sommes corrects tels que nous sommes. Prendre soin de soi n'est pas un luxe, mais une nécessité pour pouvoir mieux prendre soin des autres. Ne manquez pas cette occasion de vous reconnecter avec vous-même et d'explorer des stratégies pour améliorer votre bien-être. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et commencez votre voyage vers une vie plus épanouissante et équilibrée !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey bienvenue sur l'épisode numéro 21 de podcast T'es correct, très heureux que tu sois à l'écoute. Aujourd'hui j'ai envie de te parler de, tu sais, ça t'es-tu déjà arrivé de t'ennuyer de toi ? De dire coudonc je suis rendu où ? Mais semble que je me reconnais pas. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimes un peu plus, pis surtout pour te dire que t'es correct. Ouais, pour ceux qui me connaissent pas, je m'appelle Simon Desjardins. Très heureux que tu sois à l'écoute. Fait que oui, comme je te disais en intro, t'as-tu eu ce feeling-là que tu te reconnais pas ? Peut-être que tu ris moins, t'as moins d'enthousiasme, t'as moins de motivation. peut-être que tu as perdu ton élan, ton feu intérieur, peu importe. Et je pense qu'on passe tout par là à un moment donné dans notre vie. J'avais envie un peu de te parler de ça pour aussi, tu sais, comment reconnecter avec toi ? Comment on peut se reconnecter avec nous ? Mais avant ça, ce serait le fun qu'on parle un peu du pourquoi souvent qu'on se perd. Qu'on se dit peut-être, bien, il me semble que je ne suis plus à la même place, peut-être que... Peut-être que je ne fais pas vraiment ce que j'aime d'envie. Peut-être que je ne suis pas avec la bonne personne dans mon couple. Peut-être que je ne suis pas bien entouré dans mes amitiés ou quoi que ce soit. Et c'est souvent là, ce qu'on se perd, c'est qu'on dirait qu'on essaie de trouver l'erreur, la faute, le pourquoi, du comment à l'extérieur de nous. Et c'est souvent là l'erreur qu'on fait parce qu'on se dit toujours les vérités. En tout cas, moi, c'est ce que j'essaie de dire. Évidemment, je n'ai pas la vérité, mais je te parle de ma vérité, de mon expérience à moi. Tout part de nous. Tout part de nous. Si à quelque part, je me suis perdu, ce n'est pas à cause de ma blonde, à cause de mon chum, à cause de mon boss, à cause du gouvernement, à cause du Canadien, à cause de la vie, à cause, à cause. Non, c'est moi. Et souvent, la première chose qui va faire en sorte qu'on va s'oublier, parce qu'il faut s'oublier pour se perdre, on s'entend, c'est que je vais mettre les autres en avant de moi. Est-ce que je vais mettre mon conjoint, ma conjointe, mes parents, mes enfants, mes amis, peu importe quoi, avant Simon. Il y a beaucoup de parents, et là, je ne veux pas généraliser, évidemment, mais je le vois beaucoup plus chez les mamans que chez les papas. Souvent, une femme devient une maman et c'est là comme si elle met vraiment sa vie de côté pour son ou ses enfants. Et peut-être que toi tu me dis, ouais mais tu sais, c'est normal, ils ont besoin de moi. Ouais, ouais, ouais, je suis d'accord avec toi. 100% d'accord, parce qu'on s'entend qu'un enfant qui vient au monde, il est complètement dépendant. Il faut s'en occuper, je suis d'accord avec ça. Mais il faut quand même qu'on trouve des moments pour s'occuper de soi-même. Parce que sinon, je ne serais pas en mesure de... M'occuper, on va dire, de mon enfant, de mes enfants, adéquatement, sainement. Ça veut dire quoi ça, sainement ? Ça veut dire avec équilibre. Dans l'affectif que je lui donne, dans la tournure des émotions qui viennent, dans, on va dire, le temps qu'il faut que je m'en occupe, qu'il faut que tranquillement je l'aide à construire son autonomie. Parce que quand ils sont rendus à dos, oui, ils ont encore besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont enfants, ils ont, oui, besoin de nous, mais d'une différente façon. Quand ils sont adultes, en principe, si notre rôle a bien été, on va être un plus dans notre vie, dans leur vie, et non un besoin. Et c'est là, souvent, que je reviens au papa ou à la maman, mais que je le vois pas de plus en plus, mais plus fréquemment chez la maman, c'est qu'elle se met de côté et elle donne tout, tout, tout, tout, tout, tout à son enfant. Et comment je pourrais dire ça ? C'est humain. C'est pas comme genre, « Oh wow, je suis une mauvaise mère parce que je fais ça, je suis un mauvais père. » Non. Mais c'est que si on fait pas ça, c'est comme si inconsciemment quelque part, c'est comme si je me dirais, « Je suis pas une bonne maman, je suis pas un bon papa si je fais ça. Je suis pas un bon chum ou je suis pas une bonne blonde si je m'occupe pas de mon chum ou de ma blonde. » On n'est pas supposé d'être des, excuse-moi l'expression, mais des « towing » dans la vie des autres. On n'est pas supposé non plus d'être des médecins, des infirmiers, des infirmières, des... thérapeutes dans la vie des autres. On devrait juste être un plus et non un complément. Évidemment, le lien enfant-parent... Il est beaucoup plus, on va dire, profond. Ouais, on pourrait dire ça comme ça. Alors, on oublie qu'on est une femme avant d'être une mère. Certains hommes oublient qu'ils sont un homme, un jeune homme, avant d'être un papa. Puis c'est comme si, à un moment donné, la vie devient sérieuse. Puis là, bien là, c'est ma famille avant tout, tout, tout, tout. Et je veux dire, c'est correct d'avoir certaines, on pourrait dire, priorités. Il y en a que ça va être leur travail, d'autres ça va être la famille, peu importe. Puis chacun ses choses. L'important, c'est de prioriser ce que moi j'ai envie de prioriser, ce que je pense qui est le plus important pour moi dans ma vie. Et la chose qu'on devrait toujours prioriser avant, c'est notre bien-être à nous-mêmes pour pouvoir être le bon complément dans la vie des autres. Il y a un adage qu'on dit à plein de matchs, c'est « toi bien, les autres bien » . Moi pas bien, les autres pas bien. Ça, ce que ça veut dire, c'est que quand moi je suis souffrant, quand je ne suis pas bien, mon énergie, mes réactions, et non mes actions, mais mes réactions envers les autres, envers les événements, les circonstances qui vont se passer, des fois ne seront pas adéquates. Et c'est là que je vais encore plus me taper sur la tête au lieu de me dire « Hey, t'es correct » . C'est pour ça que mon podcast s'appelle « T'es correct » . Alors, est-ce qu'on a mis des êtres humains ou des événements, des circonstances ? Des blessures en priorité dans notre vie ou notre travail. Quand je parle qu'on a peut-être mis des blessures ou des événements des circonstances dans notre vie, c'est comme si on s'y identifiait à une certaine souffrance. Peut-être qu'on a vécu jadis et on n'est pas capable de s'en détacher parce qu'on pense qu'on est le résultat de ça. Ça fait partie de notre vie, mais on n'est pas un résultat de ce qui nous est arrivé. Oui, on a eu des conséquences, oui sûrement, peut-être des traumas dans plein de choses, mais on n'est pas ça. Alors, quand je mets quelque chose en avant de moi, c'est ce qui va se passer. C'est que là, je ne priorise plus Simon. Ça fait que je vais m'éloigner de mon essence même. Et évidemment, il faut que je la connaisse. C'est quoi mon essence ? Ça fait que ça, c'est la première chose à poser comme question. Si tu ne te sens pas être éteint, si tu ne te sens pas être que tu n'es plus à la bonne place, si tu ne te reconnais pas, est-ce que tu as mis prioriser des... choses ou des gens avant toi. La deuxième, c'est est-ce que t'as suivi une routine qui t'éteint ? Quand je parle de routine qui nous éteint, ça peut être quoi ? Ça peut être plein de choses. Ça peut être un travail que je fais simplement parce que la rémunération est bonne, parce que les avantages sont bons, parce que je m'assure un fonds de pension, parce que c'est prêt de chez moi, peu importe quoi, mais je le fais pas avec... passion, je le fais pas avec amour, je le fais pas avec senti. Ça peut être ça. Ça peut être une routine dans un sport. Je vais te donner un exemple, je pense que j'en parle souvent aussi si tu me suis sur d'autres plateformes que les podcasts. Moi, j'ai été des années à me dire, il faut que tu ailles au gym, il faut que tu t'entraînes, c'est bon pour ta santé, c'est bon pour ton physique, mais je déteste aller au gym et je déteste m'entraîner. Alors oui, des fois, je me suis forcé à le faire, Mais ça m'éteignait complètement. Je trouvais pas plaisir à faire ça. Évidemment, je peux en prendre à dire qu'il faut avoir du plaisir dans tout ce qu'on fait. Mais en grande majorité, il faut qu'on ait du plaisir. Jusqu'à temps que, il y a quelques mois, j'ai découvert la boxe. J'ai commencé un entraînement de boxe. Évidemment, je ferai jamais de combat. Indiquez-toi pas, tu me verras pas à la télé. Mais juste l'entraînement, wow ! Moi, j'ai trippé sur ça. Sur l'accomplissement que j'arrivais à faire en une heure. Et le bien-être que ça m'apportait de faire de l'activité physique, mais que j'aimais faire. Alors pour moi, ce n'est pas platonique. Ça ne m'éteint pas. Au contraire, ça me stimule. Ça peut être une routine de couple que tu embarques là-dedans. Parce que, un exemple, je ne sais pas, moi, on est dépendant affectif. Ou bien non, les premières semaines, premiers mois, peut-être même les premières années, on avait un certain plaisir. à être dans cette routine de coupe-là, puis il vient qu'à un moment donné, tu sais, tu ne veux pas, on évolue, on change. Si on est encore quand même, si on est encore pareil que voilà 5 ans, voilà 10 ans, voilà 15 ans, c'est parce qu'il n'y a pas d'évolution qui s'est faite. Tu sais, on va mettre les choses au cteil puis on va se dire les vraies choses, c'est vrai. Mais si encore là, il n'y a rien de changé puis toi, tu es bien là-dedans, c'est parfait. Je ne suis pas en train de dire que tu es dans le temps. Mais ça se peut peut-être que ta routine de coupe ou ta vie de couple, peut-être deux ans, cinq ans, dix ans plus tard, ne te satisfait plus. Mais on reste là peut-être par habitude ou pas nécessairement à cause de l'autre. C'est pas qu'on reste là parce qu'on l'aime pas ou peu importe, parce qu'on reste là, mais on s'affirme pas. On le dit pas. Fait que des fois, peut-être qu'on va se dire, ben, je pense que je l'aime plus aussi ou ça, mais des fois, c'est juste parce qu'on s'affirme pas. Incapable de dire, hey, j'aimerais ça qu'on fasse d'autres choses. J'aimerais ça qu'on aille camper ailleurs. J'aimerais ça qu'on voyage ailleurs. J'aimerais ça qu'on se fasse une sortie par semaine. « Hé, j'aimerais ça, j'aimerais pas, n'importe quoi. » Mais une routine qui nous éteint, évidemment, on va se perdre dans tout ça. Puis évidemment, si toi, tu t'es mis sur pause trop longtemps, un peu comme si je reprends l'exemple encore là, ce que j'ai passé mes enfants avant, ce que j'ai passé ma famille avant, mais moi, ça a fait comme, on te met de côté. Moi, j'ai été des années à dire, si t'es heureuse, je suis heureux. Si vous êtes bien, je suis bien. L'important, c'est vous autres. Oui, c'est important quand on aime des gens qui soient bien, mais c'est encore plus important que nous, nous soyons bien. Parce que c'est sûr qu'à un moment donné, je vais peut-être me dire, « Hey, mais je suis rendu où ? » Où est-ce qu'il y a mon bouffon en dedans de moi ? Où est-ce qu'il y a mon rire facile ? Où est-ce qu'elle est mon enthousiasme de la vie, ma motivation à faire des activités ? Où est-ce qu'elle est, dans le fond, ma joie de vivre ? Et c'est là qu'on ne se reconnaît plus. Et c'est là souvent qu'on va essayer de chercher le comment du pourquoi que j'en suis rendu là. Et vu que souvent on a de la misère, puis je parle pour moi à se responsabiliser, on va mettre ça sur la faute des autres. Alors pourquoi qu'on se perd ? Bien souvent on a mis les autres avant. Souvent on a suivi une routine trop longtemps qui ne nous satisfait pas, qui nous éteint, au lieu de nous allumer. Puis peut-être qu'on s'est mis sur pause trop longtemps. Évidemment, si on est toujours relié avec des dépendances, peu importe c'est laquelle, on se met sur pause parce qu'on s'empêche de vivre. On n'est pas libre de vivre la vie qu'on veut, on est contrôlé par cette dépendance-là. Fait qu'évidemment, notre but, si on veut sortir de là, si je m'aperçois que peut-être que je suis plus éteint qu'autre chose, c'est de revenir à mon essence. Ça, c'est quoi notre essence ? Bon, on va dire qu'on a chacun la nôtre. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Première des choses que j'ai envie de te dire. Tu sais, comme je dis souvent, des gens qui ont été bien pendant une période de temps, puis qui n'allent plus bien, ou bien non, qui ont été dans la rechute de dépendances toxiques, ou peu importe qu'elles soient toxiques ou pas, pour moi, une dépendance toxique, tous les dépendances ne nous amènent pas du beau, du bon, du bien, mais il y a des dépendances toxiques plus que d'autres. Alcool, drogue, gambling, je vais rajouter affectif, je sais que la bouffe, la sexualité, mais peu importe, mais tu sais, quand je parle de... La dépendance toxique, c'est que ça va être vraiment une toxiquité dans notre vie personnelle, mais pas juste personnelle, mais contrairement avec les autres dépendances, c'est qu'il va y avoir un gros élément perturbateur dans la vie des autres. Il va y avoir beaucoup plus de dommages collatéraux. C'est mieux dit comme ça. C'est de dire, OK, mais qu'est-ce qui me faisait du bien ? C'est quoi que tu faisais pendant cette période-là qui t'amenait du beau, du bon, du bien ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais un enthousiasme de vie ? Qu'est-ce qui faisait en sorte que tu avais plus de joie de vivre ? Revenir à la base, c'est toujours ça. Alors, qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Est-ce que tu allais voir plus souvent tes amis ? Tu faisais plus de meetings de fraternité ? Tu communiquais plus souvent avec ton conjoint et ta conjointe ? Tu avais plus de sorties de couple ? Je ne sais pas. C'est toi qui sais. Mais qu'est-ce qui te faisait du bien avant ? Ramène-toi là. Deuxième chose, c'est reprendre un rituel, un plaisir simple. Je ne sais pas, t'étais-tu quelqu'un, je te donne un exemple, qui faisait un certain sport, puis qui a arrêté parce qu'il est devenu papa, parce que t'es devenu maman, puis que là, un moment donné, ça prenait trop de place. Pourquoi pas le faire ? Je te donne un exemple simple. Moi, je fais de la moto. Puis de la moto, pour moi, oui, c'est un hobby, c'est un plaisir, mais en même temps, pour moi, c'est un style de thérapie, qui veut dire que quand je prends ma moto, puis que je pars rouler, c'est comme... wow, je suis capable de me vider la tête. Je suis capable de contempler le paysage puis de ne pas penser à autre chose. Ça se peut peut-être que tu faisais de la moto puis que là, bien, tu es rendu en couple puis que ta conjointe ou ton conjoint n'aime pas ça. Fait que tranquillement, pas vite, bien, tu as arrêté de l'en faire. Pas tellement que tu es rendu que tu l'as vendu. Ou bien, à un moment donné, ton conjoint, ta conjointe, on dit, bien là, on n'est rendu qu'une famille. Fait que la moto, c'est individuel. Fait qu'on va troquer ça pour... Une autre activité. Peut-être que toi, ta moto, elle te faisait du bien. Fait que c'est peut-être de revenir à ça. Tu sais, un rituel, pour moi, un plaisir simple, un rituel, c'est pas juste un rituel spirituel ou religieux, ça peut être dans les activités. Ça peut être la même chose que si tu faisais des meetings de fraternité avant pis que tout d'un coup, ben, t'as lâché ça à cause. parce que la pandémie a beaucoup, beaucoup, beaucoup de dos larges, mais parce que tu as commencé à les faire par Zoom, puis là, tu ne sors plus. Nous, les êtres humains, j'ouvre une parenthèse, je pourrais en parler dans un autre épisode, on a besoin de connexion. J'ai besoin de connecter avec d'autres gens. Puis on va dire les vraies choses, on ne connecte pas avec un écran. Ça fait la job à court terme, moyen terme, mais jamais à long terme. Fait que de reprendre un rituel qui peut être ça. Est-ce que je ne sais pas, j'allais au sport une fois par mois, j'allais me faire masser une fois par mois, peu importe quoi. Il y en a d'autres, ça va être la course à pied, d'autres l'entraînement. Quand tu as à te poser des questions, qu'est-ce qui me faisait du bien avant en premier ? Le deuxième, est-ce qu'il y a quelque chose, un plaisir simple que je pourrais juste remettre dans ma vie ? Ou un rituel, il y en a qui peut-être c'est la méditation, d'autres que c'est à lire, peu importe, chacun ses choses. Et le troisième, c'est parle à toi. on va dire au passé. Demande-toi, « Hey Simon, c'est quoi que tu as besoin aujourd'hui ? » Parce que ça se peut que tes besoins aient changé avec le temps. Mais tu as posé la question, « Hey Simon, tu as besoin de quoi ? » Est-ce que tu as besoin d'avoir plus de gens ? Est-ce que tu as besoin d'avoir moins de gens ? Est-ce que tu as besoin d'aller consulter ? Est-ce que tu as juste besoin de plus bouger ? Est-ce que tu as besoin de plus prier, de plus méditer, Jean-No. qu'une idée à toi de trouver les choses. Mais qu'est-ce que tu as besoin aujourd'hui ? Moi, j'ai besoin aujourd'hui, puis je parle à Simon, moi, j'ai besoin de connexion, j'ai besoin de connecter avec des gens. Moi, les gens qui m'entourent, il faut que j'aie une certaine connexion avec eux. Si je n'ai pas de connexion avec eux, c'est peut-être ce que je vais dire, mais je ne perds pas mon temps ou peu importe, parce que moi, j'ai besoin de connecter. Il faut que mes échanges avec mes amis, avec mes partenaires de travail, Avec ma famille, j'ai besoin d'avoir une certaine connexion. Et des fois, c'est pas parce qu'on n'aime pas les gens qu'on ne connecte pas. Ça n'a rien à voir avec l'amour, mais j'ai besoin de connecter. J'ai besoin que nos échanges soient vrais. Pas juste toujours parler de la pluie, puis du beau temps, puis du Canadien, même si j'adore le Canadien, comme vous savez. Moi, j'ai besoin de connecter. Moi, j'ai besoin de plaisir. Dans ce que je fais, il faut que j'aille du plaisir. Tu sais, comme là, à faire mon épisode sur le podcast sur Técorec ou sur les... ou sur le bon match quand je suis avec mon partenaire Angelo, j'ai du plaisir à le faire. J'ai du plaisir à le faire. Aujourd'hui, ce matin, j'avais une rencontre justement avec Angelo pour nos projets, puis discuter. Mais moi, j'ai du plaisir à faire ça. Si je n'avais pas de plaisir, ça serait difficile. Ce que je fais dans la vie, quand je donne mes sessions plan de match, il faut que j'aie du plaisir. Évidemment, il y a des choses, comme dans tout travail, qu'il faut faire parce que ça fait partie de nos responsabilités, qu'on aime peut-être un peu moins. Mais il faut que j'aie du plaisir. il faut que j'ai une connexion. Il faut que j'aille du plaisir. Et j'ai besoin de rire. J'ai besoin que les choses soient souvent dédramatisées pour désensibiliser des fois nos vies ou des choses plus difficiles qu'on vit. Moi, j'ai besoin de rire. J'ai surtout besoin de respect. Mais j'ai commencé par me respecter. J'ai besoin d'accueil. Il a fallu que je commence par m'accueillir. Mais moi, j'ai besoin que les gens que je fréquente m'accueillent et me respectent comme que je suis. Pas comme qu'ils voudraient que je sois, comme que je suis. Moi, ça, c'est un besoin. C'est un besoin que j'ai. Et c'est ça qui est le plus important pour moi. C'est ça qui est le plus important. Alors, demande-toi, qu'est-ce que je faisais avant quand ça allait mieux dans ma vie ? Quand je me sentais connecté à moi. Qu'est-ce que je faisais comme rituel ou qu'est-ce qui me faisait plaisir ? Et demande-toi aujourd'hui, hey, qu'est-ce que j'ai de besoin ? Qu'est-ce que j'ai besoin ? Ça a l'air simple, hein ? Ça a l'air niaiseux, mais on n'a toujours rien à perdre à essayer. Alors, essayez de mettre ça en pratique, de voir, puis la première question à te poser, est-ce que je me sens moi-même ? Est-ce que je suis revenu à ma saveur, à mon essence ? Là-dessus, sur cette petite pensée-là, je te dis merci de ton écoute, merci d'être là. Si tu penses que cet épisode-là peut faire du bien à quelqu'un, partage-la. Et je te dis, n'oublie pas de te dire T'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au thème de la reconnexion avec soi-même

    00:01

  • Les raisons pour lesquelles nous nous perdons

    00:47

  • L'importance de prioriser son bien-être

    02:00

  • Comment retrouver son essence et sa joie de vivre

    05:49

  • Conclusion et message de réassurance

    19:46

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