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T-CORRECT

Épisode 20: Accepter son histoire : Le pouvoir de choisir son chemin vers la guérison et la paix intérieure

Épisode 20: Accepter son histoire : Le pouvoir de choisir son chemin vers la guérison et la paix intérieure

14min |15/10/2025|

74

Play
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Description

Est-ce que vos expériences passées vous définissent vraiment ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de la question de l'identité personnelle face aux épreuves de la vie. À travers son discours inspirant, il nous rappelle que nos blessures, qu'elles soient douloureuses ou traumatisantes, ne doivent pas devenir des chaînes qui nous entravent. Au contraire, il nous encourage à voir chaque expérience comme une opportunité de reconstruction et de réinvention.


Simon aborde la complexité de la nature humaine, mettant en lumière notre tendance à revenir à des habitudes familières, souvent par peur de l'inconnu. Il nous invite à accepter notre histoire, à embrasser nos cicatrices, et à refuser de nous laisser enfermer par des étiquettes telles que "victime" ou "alcoolique". Ces étiquettes peuvent être des obstacles sur notre chemin vers la guérison et la paix intérieure. Au lieu de cela, il propose une vision audacieuse : transformer nos expériences en forces motrices qui nous propulsent vers l'avant.


Ne laissez pas vos expériences définir qui vous êtes. Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous incitera à réfléchir à votre propre parcours et à la manière dont vous pouvez transformer vos défis en opportunités. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et découvrez comment vous pouvez prendre le contrôle de votre identité et vous réinventer, peu importe ce que la vie vous a réservé. Laissez-vous inspirer par les mots de Simon Desjardins et commencez votre voyage vers la guérison et la paix intérieure dès aujourd'hui.


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!

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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur l'épisode 20 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de ce qu'on a vécu, nous définit pas. Très important à enregistrer. On écoute, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? Mais surtout pour te dire que t'es correct. Et oui, et oui, et oui, combien de fois qu'on reste accroché. Combien de fois qu'on reste accroché à notre passé. Si tu ne me connais pas, je m'appelle Simon Desjardins. Je suis président de plan de match. Je travaille en relation d'aide depuis 17 ans. Puis évidemment, comme j'aime bien dire, je n'ai pas la vérité en feu. Je m'en sers de mon expérience de vie. et de mon expérience aussi à aider des gens. Oui, parce que c'est mon métier, j'ai choisi ça. Et j'avais envie justement de te parler de ça aujourd'hui, que qu'est-ce qu'on a passé, peu importe ce qui nous a été fait, ce qu'on a fait ne nous le définit pas. Parce que tous les êtres humains, moi, toi, peu importe, on a passé par des boutes rough, d'accord avec ça ? Puis des fois, on se demande, coudonc, est-ce que... Je vais rester en douleur toute ma vie ? Est-ce que je vais rester en souffrance toute ma vie ? Est-ce que je peux vivre autre chose que ça ? La réponse est oui. L'être humain, comment on est fait ? Je vais essayer de résumer ça le mieux possible. On est des êtres d'habitude. C'est comme, on retourne souvent des mêmes habitudes, on refait souvent les mêmes choses. On va souvent manger dans les mêmes restaurants, on fait souvent les mêmes activités, on fréquente le même... genre de personnes, même des fois si ce n'est pas les mêmes individus, on s'entoure de ce qu'on connaît. Parce que notre plus grande peur, c'est l'inconnu. Alors même s'il y a des situations où il y a des personnes qu'on se sent un petit peu peut-être moins bien, qu'on est moins sur notre X, que peut-être même on pourrait dire qu'on est mal à l'aise ou même peut-être qu'on est malheureux, bien vu qu'on connaît ce quoi L'autre où les événements nous font vivre intérieurement, mais on aimerait mieux rester là, que c'en allait vers un confort inconnu. Et pourtant, je sais, tu me regardes et tu te dis, « Ouais, mais moi, je vais être bien, je vais être heureux, je vais être heureuse. » Ouais, je le sais, je le sais. Il n'y a pas un être humain qui se lave le matin et qui se dit, « Hey, moi, je vais être malheureux aujourd'hui. » Il n'y a pas personne qui se dit ça. Mais pourquoi on retourne toujours dans les mêmes patterns ? Parce qu'on connaît ça. C'est simple de même. Simple de même. Notre cerveau, c'est comme lui, il est habitué. de fonctionner d'une certaine façon, de ressentir telle, de penser telle pensée, et automatiquement, le corps génère l'émotion qui va avec la pensée. C'est pour ça qu'on a tellement de difficultés à s'éloigner de nos « patterns » de vie. Que ce soit une mauvaise habitude, que ce soit un comportement, que ce soit une dépendance, c'est pour ça qu'on reste là souvent, et que la plupart d'entre nous vont connaître la rechute. Alors, peu importe ce qui s'est passé hier, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, ne nous définit pas. Nous ne sommes pas agression sexuelle, nous ne sommes pas agression violente, nous ne sommes pas culpabilité, nous ne sommes pas ressentiment. Ça, c'est toutes des choses qu'on s'est fait vivre ou que la vie, en fait, nous a apporté ça dans notre vie. Et nous, on reste accrochés à ça. Et j'ai souvent entendu dans ma vie, « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne suis plus une victime ? » « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne souffre plus ? » Et moi, je me suis déjà dit, « Mais je vais être qui si je ne bois plus ? » « Je vais être qui si je ne bois plus au bar ? » Parce qu'on est tellement habitués. de vivre avec ces sentiments-là et ces émotions-là qui, à un moment donné, font partie de notre vie, mais ils ne nous définissent pas. Nous, pour souvent se déresponsabiliser, on aime ça avoir une étiquette. « Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis une victime. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un alcoolique. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un gambler. Ouais, mais c'est pas de ma faute, j'ai une blessure de trahison. Ouais, mais c'est pas de ma faute, mon père n'était pas là. Ouais mais c'est pas de ma faute, j'ai un trouble de personnalité limite Ouais mais c'est pas de ma faute, je fais de l'anxiété Peut-être que la cause qui a causé tout ce que je viens de dire n'est pas la tienne. Ta responsabilité fait que ça fait des années que tu traînes ça et que tu es encore dedans. Et c'est pour ça que je dis souvent qu'on colle nos blessures à qui on est. Et c'est là que souvent on va se dire « Ouais, mais tu sais, moi je ne peux pas en arriver là parce qu'il s'est passé ça, parce qu'il est arrivé ci, parce qu'il est arrivé ça. » Tous les traumatismes qu'on a pu vivre dans notre vie n'égalent pas notre... personnalité. Puis je pourrais dire encore plus, n'égale pas notre identité de ce qu'on est. Parce que je vais dire une chose, je ne sais pas si ça fait longtemps que tu m'écoutes, que tu me suis ou que tu me connais personnellement, mais je suis vraiment pas le même gars que j'étais, même v'là deux ans. Fait qu'imagine v'là 10, 15, 20 ans. Mais si j'avais continué à croire que je suis ce que je suis, je serais encore là, à la même place, avec les mêmes souffrances, avec les mêmes blessures, avec les mêmes patterns. Est-ce que je suis parfait aujourd'hui ? Non, loin de là. Je suis vraiment plus que j'étais, par contre. Et ça, je peux me donner le crédit de me dire que je suis correct parce que j'ai pris la responsabilité un jour de dire « Hey ! » Moi, je ne suis pas juste un alcoolique, je ne suis pas juste un cocaïnomane, je ne suis pas juste un gambler, je ne suis pas juste un dépendant affectif. Je ne suis pas juste un gars qui a subi des traumas. Je suis un être humain parfaitement imparfait. Et voici ce que moi j'ai envie de vivre. Et ce n'est pas vrai que c'est un trauma qui va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Et ce n'est surtout pas vrai que c'est une dépendance qui va faire en sorte qu'il va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Parce que ton passé peut t'avoir blessé, mais il te possède pas. Parce que je vais te dire quelque chose que peut-être que tu vas aimer ou pas, à toi de me le dire en commentaire ou juste de méditer là-dessus. T'es pas brisé. Y'a pas personne ici qui écoute pis qui est brisé. On a l'impression des fois qu'on est brisé. Parce qu'on a vécu une grosse trahison, on a vécu une injustice, on a vécu des abus, on a vécu peu importe quoi. Parce que moi, j'ai tellement espoir et j'ai tellement vu des « je vais faire ça comme ça » des « miracles » dans ma vie. Quelque chose qui est brisé ne se répare pas. Quelque chose qui est blessé, qui est cicatrisé, qui est tâché. Ça, ça s'accueille. Ça, ça s'accepte. Ça, ça s'aime. Mais il faut arrêter de dire qu'on est brisé, qu'on s'en sortira jamais. Et je sais des fois qu'on le pense, je l'ai pensé, je l'ai dit. Mais c'est pas vrai parce que tout finit par passer. Alors garde en mémoire que tout ce qu'on a traversé ne nous définit pas. Trois rappels essentiels. Tu n'es plus et tu n'es pas ton pire moment. Peu importe ce qui s'est passé, tu n'es pas ça. Tu es ce que tu as fait avec ce moment-là. Est-ce que ça m'a servi de leçon ? Il y a des choses qu'on a vécues qu'il n'y a aucune leçon à avoir de ça. Parfait. Mais est-ce que j'ai travaillé pour faire un processus ? d'accueil, d'acceptation et de pardon sur l'événement. Et je le répète, si tu me suis, je le dis souvent, il y a des choses dans la vie qui ne s'acceptent pas, qu'on s'est fait faire ou qu'on ne fait. Mais par contre, un jour, il faut accueillir et accepter que ça fait partie de ma vie, que ça fait partie de mon passé, que ça fait partie de mon histoire. Je ne peux pas y échapper. C'est impossible. Et tant je résiste à accueillir et à accepter et à pardonner cet événement-là, cette circonstance-là, cette personne-là, je vais souffrir. Résistance égale souffrance. On ne peut pas guérir, deuxième rappel essentiel, on ne peut pas guérir, se soigner, aller mieux, après ça, comme tu voudras, si j'en n'arrive pas à accueillir, à accepter. Parce qu'on ne peut pas effacer. C'est impossible. Je ne peux pas effacer les douleurs que j'ai infligées à des gens dans mon passé. Je ne peux pas effacer. les douleurs que les gens ont pu m'infliger. Je ne peux pas effacer mon côté et mon passé alcool, toxico, gambler. Limite, je ne peux pas. Ça fait partie de mon histoire. Il a fallu que j'accueille, j'accepte et même que j'aime le gars que j'ai été hier pour aujourd'hui et surtout pour demain. Parce que ton histoire, peu importe c'est laquelle, comme j'ai la mienne, un jour devient une force, surtout pas une prison. Si tu te sens emprisonné parce que tu as un gros ménage à faire. T'as beaucoup de choses à aller faire face, à ta responsabilité, à t'accueillir, à accepter et aimer. Moi aujourd'hui, je le dis souvent, pis avec toute humilité, pis je suis pas mieux que personne d'autre, mais ma plus grande force, mon plus grand diplôme universitaire, parce que oui j'en ai, mon plus gros diplôme, c'est mon vécu. C'est ma souffrance d'hier qui fait l'homme que je suis aujourd'hui. Et l'homme que je suis aujourd'hui, c'est parce qu'un jour, j'ai choisi tranquillement de m'en aller vers un idéal. Est-ce que je suis rendu ? Non. Est-ce que je vais être rendu un jour ? Je ne pense pas. Est-ce que je suis parfait ? Non. Et je ne veux pas l'être. Mais par contre, j'ai décidé de m'améliorer. Et ça, dans tous les domaines de ma vie. Est-ce que c'est parfait ? Non. Pas en tout. Pas en tout. Pas en tout. Je pourrais dire qu'en général, ça va très bien dans tout ou presque les domaines de ma vie. Mais on a toujours chacun un domaine qui va un petit peu moins bien. Il y en a que ça va être côté professionnel, d'autres ça va être côté familial, d'autres ça va être côté affectif. On ne peut pas être parfait dans tout. Puis on ne sera jamais parfait dans rien non plus et dans tout. Il faut juste se donner le droit d'être des êtres humains parfaitement imparfaits. Et surtout d'arrêter de se culpabiliser. D'arrêter d'avoir des regrets, des remords pour hier. Alors n'oublie pas que ton pire moment, ça ne fait pas de toi ce moment-là. Que les émotions peut-être que tu vis présentement ne te définissent pas. Elles sont passagères. Évidemment, si on continue à les nourrir, à les entretenir, à se décevoir, on fait juste les entretenir. Ça, c'est ça qu'on décide. On ne peut pas guérir, se soigner, s'améliorer en voulant effacer le passé. Ça ne s'efface pas. Il faut l'accueillir. Il faut accepter que ça a fait partie de ma vie. Et surtout que ton histoire, tes événements, tes circonstances que tu as vécues deviennent ta plus grande force. Deviennent ta plus grande force. Parce que c'est pas faible d'admettre qu'on n'est pas parfait. C'est pas faible d'admettre qu'on a eu des douleurs, mais qu'à un moment donné, il faut sortir de là. À un moment donné, il faut sortir de l'apitoiement. À un moment donné, il faut apprendre à dédramatiser les choses. Et oui, je sais qu'il y en a certains qui disent « Ouais, mais t'as pas vécu ce que j'ai vécu. » Peut-être, tu le sais pas. Tu le sais pas. Mais peut-être que oui, ça se peut. Mais peu importe. En 17 ans de temps, j'en ai entendu des histoires que peut-être même t'as même pas vues dans les films. et j'en connais de ces gens-là qui aujourd'hui sont heureux, joyeux et libres. Parce qu'ils se sont responsabilisés à faire la paix avec hier. Ils ne sont pas mieux que moi et toi. C'est juste qu'ils ont choisi de devenir adultes. De devenir plus autonomes affectivement et émotionnellement. Et c'est ce que je me donne comme devoir de faire. Comme but de devenir un meilleur être humain pour moi, un meilleur ami. Un meilleur papa pour mon fils, un meilleur papy pour mon petit-fils. un meilleur fils pour mes parents, un meilleur ami pour mes amis. Et un meilleur, on pourrait dire, transmetteur, intervenant, appelle ça comme tu voudras, je n'ai pas de titre, ce n'est pas important, mais d'aider un autre être humain. Et ça, ça commence par moi. J'espère que tu as apprécié, ou que je t'ai donné une couple de petites pistes, ou peut-être que je t'ai secoué un petit peu, c'est parfait. Parce que moi, mon rôle, c'est de faire prendre conscience aux gens qui sont bien plus... Que leurs problèmes, que leurs émotions, que leur passé, que leur dépendance. Puis peu importe ce qui se passe, n'oublie pas de te dire que t'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction à l'épisode 20 de T-CORRECT

    00:00

  • Nos expériences ne nous définissent pas

    00:03

  • La peur de l'inconnu et les habitudes

    00:40

  • L'importance de ne pas s'identifier à ses blessures

    03:20

  • Accepter son passé pour avancer

    06:51

  • Conclusion et message d'espoir

    14:10

Description

Est-ce que vos expériences passées vous définissent vraiment ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de la question de l'identité personnelle face aux épreuves de la vie. À travers son discours inspirant, il nous rappelle que nos blessures, qu'elles soient douloureuses ou traumatisantes, ne doivent pas devenir des chaînes qui nous entravent. Au contraire, il nous encourage à voir chaque expérience comme une opportunité de reconstruction et de réinvention.


Simon aborde la complexité de la nature humaine, mettant en lumière notre tendance à revenir à des habitudes familières, souvent par peur de l'inconnu. Il nous invite à accepter notre histoire, à embrasser nos cicatrices, et à refuser de nous laisser enfermer par des étiquettes telles que "victime" ou "alcoolique". Ces étiquettes peuvent être des obstacles sur notre chemin vers la guérison et la paix intérieure. Au lieu de cela, il propose une vision audacieuse : transformer nos expériences en forces motrices qui nous propulsent vers l'avant.


Ne laissez pas vos expériences définir qui vous êtes. Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous incitera à réfléchir à votre propre parcours et à la manière dont vous pouvez transformer vos défis en opportunités. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et découvrez comment vous pouvez prendre le contrôle de votre identité et vous réinventer, peu importe ce que la vie vous a réservé. Laissez-vous inspirer par les mots de Simon Desjardins et commencez votre voyage vers la guérison et la paix intérieure dès aujourd'hui.


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!

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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur l'épisode 20 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de ce qu'on a vécu, nous définit pas. Très important à enregistrer. On écoute, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? Mais surtout pour te dire que t'es correct. Et oui, et oui, et oui, combien de fois qu'on reste accroché. Combien de fois qu'on reste accroché à notre passé. Si tu ne me connais pas, je m'appelle Simon Desjardins. Je suis président de plan de match. Je travaille en relation d'aide depuis 17 ans. Puis évidemment, comme j'aime bien dire, je n'ai pas la vérité en feu. Je m'en sers de mon expérience de vie. et de mon expérience aussi à aider des gens. Oui, parce que c'est mon métier, j'ai choisi ça. Et j'avais envie justement de te parler de ça aujourd'hui, que qu'est-ce qu'on a passé, peu importe ce qui nous a été fait, ce qu'on a fait ne nous le définit pas. Parce que tous les êtres humains, moi, toi, peu importe, on a passé par des boutes rough, d'accord avec ça ? Puis des fois, on se demande, coudonc, est-ce que... Je vais rester en douleur toute ma vie ? Est-ce que je vais rester en souffrance toute ma vie ? Est-ce que je peux vivre autre chose que ça ? La réponse est oui. L'être humain, comment on est fait ? Je vais essayer de résumer ça le mieux possible. On est des êtres d'habitude. C'est comme, on retourne souvent des mêmes habitudes, on refait souvent les mêmes choses. On va souvent manger dans les mêmes restaurants, on fait souvent les mêmes activités, on fréquente le même... genre de personnes, même des fois si ce n'est pas les mêmes individus, on s'entoure de ce qu'on connaît. Parce que notre plus grande peur, c'est l'inconnu. Alors même s'il y a des situations où il y a des personnes qu'on se sent un petit peu peut-être moins bien, qu'on est moins sur notre X, que peut-être même on pourrait dire qu'on est mal à l'aise ou même peut-être qu'on est malheureux, bien vu qu'on connaît ce quoi L'autre où les événements nous font vivre intérieurement, mais on aimerait mieux rester là, que c'en allait vers un confort inconnu. Et pourtant, je sais, tu me regardes et tu te dis, « Ouais, mais moi, je vais être bien, je vais être heureux, je vais être heureuse. » Ouais, je le sais, je le sais. Il n'y a pas un être humain qui se lave le matin et qui se dit, « Hey, moi, je vais être malheureux aujourd'hui. » Il n'y a pas personne qui se dit ça. Mais pourquoi on retourne toujours dans les mêmes patterns ? Parce qu'on connaît ça. C'est simple de même. Simple de même. Notre cerveau, c'est comme lui, il est habitué. de fonctionner d'une certaine façon, de ressentir telle, de penser telle pensée, et automatiquement, le corps génère l'émotion qui va avec la pensée. C'est pour ça qu'on a tellement de difficultés à s'éloigner de nos « patterns » de vie. Que ce soit une mauvaise habitude, que ce soit un comportement, que ce soit une dépendance, c'est pour ça qu'on reste là souvent, et que la plupart d'entre nous vont connaître la rechute. Alors, peu importe ce qui s'est passé hier, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, ne nous définit pas. Nous ne sommes pas agression sexuelle, nous ne sommes pas agression violente, nous ne sommes pas culpabilité, nous ne sommes pas ressentiment. Ça, c'est toutes des choses qu'on s'est fait vivre ou que la vie, en fait, nous a apporté ça dans notre vie. Et nous, on reste accrochés à ça. Et j'ai souvent entendu dans ma vie, « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne suis plus une victime ? » « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne souffre plus ? » Et moi, je me suis déjà dit, « Mais je vais être qui si je ne bois plus ? » « Je vais être qui si je ne bois plus au bar ? » Parce qu'on est tellement habitués. de vivre avec ces sentiments-là et ces émotions-là qui, à un moment donné, font partie de notre vie, mais ils ne nous définissent pas. Nous, pour souvent se déresponsabiliser, on aime ça avoir une étiquette. « Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis une victime. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un alcoolique. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un gambler. Ouais, mais c'est pas de ma faute, j'ai une blessure de trahison. Ouais, mais c'est pas de ma faute, mon père n'était pas là. Ouais mais c'est pas de ma faute, j'ai un trouble de personnalité limite Ouais mais c'est pas de ma faute, je fais de l'anxiété Peut-être que la cause qui a causé tout ce que je viens de dire n'est pas la tienne. Ta responsabilité fait que ça fait des années que tu traînes ça et que tu es encore dedans. Et c'est pour ça que je dis souvent qu'on colle nos blessures à qui on est. Et c'est là que souvent on va se dire « Ouais, mais tu sais, moi je ne peux pas en arriver là parce qu'il s'est passé ça, parce qu'il est arrivé ci, parce qu'il est arrivé ça. » Tous les traumatismes qu'on a pu vivre dans notre vie n'égalent pas notre... personnalité. Puis je pourrais dire encore plus, n'égale pas notre identité de ce qu'on est. Parce que je vais dire une chose, je ne sais pas si ça fait longtemps que tu m'écoutes, que tu me suis ou que tu me connais personnellement, mais je suis vraiment pas le même gars que j'étais, même v'là deux ans. Fait qu'imagine v'là 10, 15, 20 ans. Mais si j'avais continué à croire que je suis ce que je suis, je serais encore là, à la même place, avec les mêmes souffrances, avec les mêmes blessures, avec les mêmes patterns. Est-ce que je suis parfait aujourd'hui ? Non, loin de là. Je suis vraiment plus que j'étais, par contre. Et ça, je peux me donner le crédit de me dire que je suis correct parce que j'ai pris la responsabilité un jour de dire « Hey ! » Moi, je ne suis pas juste un alcoolique, je ne suis pas juste un cocaïnomane, je ne suis pas juste un gambler, je ne suis pas juste un dépendant affectif. Je ne suis pas juste un gars qui a subi des traumas. Je suis un être humain parfaitement imparfait. Et voici ce que moi j'ai envie de vivre. Et ce n'est pas vrai que c'est un trauma qui va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Et ce n'est surtout pas vrai que c'est une dépendance qui va faire en sorte qu'il va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Parce que ton passé peut t'avoir blessé, mais il te possède pas. Parce que je vais te dire quelque chose que peut-être que tu vas aimer ou pas, à toi de me le dire en commentaire ou juste de méditer là-dessus. T'es pas brisé. Y'a pas personne ici qui écoute pis qui est brisé. On a l'impression des fois qu'on est brisé. Parce qu'on a vécu une grosse trahison, on a vécu une injustice, on a vécu des abus, on a vécu peu importe quoi. Parce que moi, j'ai tellement espoir et j'ai tellement vu des « je vais faire ça comme ça » des « miracles » dans ma vie. Quelque chose qui est brisé ne se répare pas. Quelque chose qui est blessé, qui est cicatrisé, qui est tâché. Ça, ça s'accueille. Ça, ça s'accepte. Ça, ça s'aime. Mais il faut arrêter de dire qu'on est brisé, qu'on s'en sortira jamais. Et je sais des fois qu'on le pense, je l'ai pensé, je l'ai dit. Mais c'est pas vrai parce que tout finit par passer. Alors garde en mémoire que tout ce qu'on a traversé ne nous définit pas. Trois rappels essentiels. Tu n'es plus et tu n'es pas ton pire moment. Peu importe ce qui s'est passé, tu n'es pas ça. Tu es ce que tu as fait avec ce moment-là. Est-ce que ça m'a servi de leçon ? Il y a des choses qu'on a vécues qu'il n'y a aucune leçon à avoir de ça. Parfait. Mais est-ce que j'ai travaillé pour faire un processus ? d'accueil, d'acceptation et de pardon sur l'événement. Et je le répète, si tu me suis, je le dis souvent, il y a des choses dans la vie qui ne s'acceptent pas, qu'on s'est fait faire ou qu'on ne fait. Mais par contre, un jour, il faut accueillir et accepter que ça fait partie de ma vie, que ça fait partie de mon passé, que ça fait partie de mon histoire. Je ne peux pas y échapper. C'est impossible. Et tant je résiste à accueillir et à accepter et à pardonner cet événement-là, cette circonstance-là, cette personne-là, je vais souffrir. Résistance égale souffrance. On ne peut pas guérir, deuxième rappel essentiel, on ne peut pas guérir, se soigner, aller mieux, après ça, comme tu voudras, si j'en n'arrive pas à accueillir, à accepter. Parce qu'on ne peut pas effacer. C'est impossible. Je ne peux pas effacer les douleurs que j'ai infligées à des gens dans mon passé. Je ne peux pas effacer. les douleurs que les gens ont pu m'infliger. Je ne peux pas effacer mon côté et mon passé alcool, toxico, gambler. Limite, je ne peux pas. Ça fait partie de mon histoire. Il a fallu que j'accueille, j'accepte et même que j'aime le gars que j'ai été hier pour aujourd'hui et surtout pour demain. Parce que ton histoire, peu importe c'est laquelle, comme j'ai la mienne, un jour devient une force, surtout pas une prison. Si tu te sens emprisonné parce que tu as un gros ménage à faire. T'as beaucoup de choses à aller faire face, à ta responsabilité, à t'accueillir, à accepter et aimer. Moi aujourd'hui, je le dis souvent, pis avec toute humilité, pis je suis pas mieux que personne d'autre, mais ma plus grande force, mon plus grand diplôme universitaire, parce que oui j'en ai, mon plus gros diplôme, c'est mon vécu. C'est ma souffrance d'hier qui fait l'homme que je suis aujourd'hui. Et l'homme que je suis aujourd'hui, c'est parce qu'un jour, j'ai choisi tranquillement de m'en aller vers un idéal. Est-ce que je suis rendu ? Non. Est-ce que je vais être rendu un jour ? Je ne pense pas. Est-ce que je suis parfait ? Non. Et je ne veux pas l'être. Mais par contre, j'ai décidé de m'améliorer. Et ça, dans tous les domaines de ma vie. Est-ce que c'est parfait ? Non. Pas en tout. Pas en tout. Pas en tout. Je pourrais dire qu'en général, ça va très bien dans tout ou presque les domaines de ma vie. Mais on a toujours chacun un domaine qui va un petit peu moins bien. Il y en a que ça va être côté professionnel, d'autres ça va être côté familial, d'autres ça va être côté affectif. On ne peut pas être parfait dans tout. Puis on ne sera jamais parfait dans rien non plus et dans tout. Il faut juste se donner le droit d'être des êtres humains parfaitement imparfaits. Et surtout d'arrêter de se culpabiliser. D'arrêter d'avoir des regrets, des remords pour hier. Alors n'oublie pas que ton pire moment, ça ne fait pas de toi ce moment-là. Que les émotions peut-être que tu vis présentement ne te définissent pas. Elles sont passagères. Évidemment, si on continue à les nourrir, à les entretenir, à se décevoir, on fait juste les entretenir. Ça, c'est ça qu'on décide. On ne peut pas guérir, se soigner, s'améliorer en voulant effacer le passé. Ça ne s'efface pas. Il faut l'accueillir. Il faut accepter que ça a fait partie de ma vie. Et surtout que ton histoire, tes événements, tes circonstances que tu as vécues deviennent ta plus grande force. Deviennent ta plus grande force. Parce que c'est pas faible d'admettre qu'on n'est pas parfait. C'est pas faible d'admettre qu'on a eu des douleurs, mais qu'à un moment donné, il faut sortir de là. À un moment donné, il faut sortir de l'apitoiement. À un moment donné, il faut apprendre à dédramatiser les choses. Et oui, je sais qu'il y en a certains qui disent « Ouais, mais t'as pas vécu ce que j'ai vécu. » Peut-être, tu le sais pas. Tu le sais pas. Mais peut-être que oui, ça se peut. Mais peu importe. En 17 ans de temps, j'en ai entendu des histoires que peut-être même t'as même pas vues dans les films. et j'en connais de ces gens-là qui aujourd'hui sont heureux, joyeux et libres. Parce qu'ils se sont responsabilisés à faire la paix avec hier. Ils ne sont pas mieux que moi et toi. C'est juste qu'ils ont choisi de devenir adultes. De devenir plus autonomes affectivement et émotionnellement. Et c'est ce que je me donne comme devoir de faire. Comme but de devenir un meilleur être humain pour moi, un meilleur ami. Un meilleur papa pour mon fils, un meilleur papy pour mon petit-fils. un meilleur fils pour mes parents, un meilleur ami pour mes amis. Et un meilleur, on pourrait dire, transmetteur, intervenant, appelle ça comme tu voudras, je n'ai pas de titre, ce n'est pas important, mais d'aider un autre être humain. Et ça, ça commence par moi. J'espère que tu as apprécié, ou que je t'ai donné une couple de petites pistes, ou peut-être que je t'ai secoué un petit peu, c'est parfait. Parce que moi, mon rôle, c'est de faire prendre conscience aux gens qui sont bien plus... Que leurs problèmes, que leurs émotions, que leur passé, que leur dépendance. Puis peu importe ce qui se passe, n'oublie pas de te dire que t'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction à l'épisode 20 de T-CORRECT

    00:00

  • Nos expériences ne nous définissent pas

    00:03

  • La peur de l'inconnu et les habitudes

    00:40

  • L'importance de ne pas s'identifier à ses blessures

    03:20

  • Accepter son passé pour avancer

    06:51

  • Conclusion et message d'espoir

    14:10

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Description

Est-ce que vos expériences passées vous définissent vraiment ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de la question de l'identité personnelle face aux épreuves de la vie. À travers son discours inspirant, il nous rappelle que nos blessures, qu'elles soient douloureuses ou traumatisantes, ne doivent pas devenir des chaînes qui nous entravent. Au contraire, il nous encourage à voir chaque expérience comme une opportunité de reconstruction et de réinvention.


Simon aborde la complexité de la nature humaine, mettant en lumière notre tendance à revenir à des habitudes familières, souvent par peur de l'inconnu. Il nous invite à accepter notre histoire, à embrasser nos cicatrices, et à refuser de nous laisser enfermer par des étiquettes telles que "victime" ou "alcoolique". Ces étiquettes peuvent être des obstacles sur notre chemin vers la guérison et la paix intérieure. Au lieu de cela, il propose une vision audacieuse : transformer nos expériences en forces motrices qui nous propulsent vers l'avant.


Ne laissez pas vos expériences définir qui vous êtes. Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous incitera à réfléchir à votre propre parcours et à la manière dont vous pouvez transformer vos défis en opportunités. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et découvrez comment vous pouvez prendre le contrôle de votre identité et vous réinventer, peu importe ce que la vie vous a réservé. Laissez-vous inspirer par les mots de Simon Desjardins et commencez votre voyage vers la guérison et la paix intérieure dès aujourd'hui.


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!

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Le simple programme (les douze étapes expliquées)

Le Plan de Match à la maison


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur l'épisode 20 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de ce qu'on a vécu, nous définit pas. Très important à enregistrer. On écoute, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? Mais surtout pour te dire que t'es correct. Et oui, et oui, et oui, combien de fois qu'on reste accroché. Combien de fois qu'on reste accroché à notre passé. Si tu ne me connais pas, je m'appelle Simon Desjardins. Je suis président de plan de match. Je travaille en relation d'aide depuis 17 ans. Puis évidemment, comme j'aime bien dire, je n'ai pas la vérité en feu. Je m'en sers de mon expérience de vie. et de mon expérience aussi à aider des gens. Oui, parce que c'est mon métier, j'ai choisi ça. Et j'avais envie justement de te parler de ça aujourd'hui, que qu'est-ce qu'on a passé, peu importe ce qui nous a été fait, ce qu'on a fait ne nous le définit pas. Parce que tous les êtres humains, moi, toi, peu importe, on a passé par des boutes rough, d'accord avec ça ? Puis des fois, on se demande, coudonc, est-ce que... Je vais rester en douleur toute ma vie ? Est-ce que je vais rester en souffrance toute ma vie ? Est-ce que je peux vivre autre chose que ça ? La réponse est oui. L'être humain, comment on est fait ? Je vais essayer de résumer ça le mieux possible. On est des êtres d'habitude. C'est comme, on retourne souvent des mêmes habitudes, on refait souvent les mêmes choses. On va souvent manger dans les mêmes restaurants, on fait souvent les mêmes activités, on fréquente le même... genre de personnes, même des fois si ce n'est pas les mêmes individus, on s'entoure de ce qu'on connaît. Parce que notre plus grande peur, c'est l'inconnu. Alors même s'il y a des situations où il y a des personnes qu'on se sent un petit peu peut-être moins bien, qu'on est moins sur notre X, que peut-être même on pourrait dire qu'on est mal à l'aise ou même peut-être qu'on est malheureux, bien vu qu'on connaît ce quoi L'autre où les événements nous font vivre intérieurement, mais on aimerait mieux rester là, que c'en allait vers un confort inconnu. Et pourtant, je sais, tu me regardes et tu te dis, « Ouais, mais moi, je vais être bien, je vais être heureux, je vais être heureuse. » Ouais, je le sais, je le sais. Il n'y a pas un être humain qui se lave le matin et qui se dit, « Hey, moi, je vais être malheureux aujourd'hui. » Il n'y a pas personne qui se dit ça. Mais pourquoi on retourne toujours dans les mêmes patterns ? Parce qu'on connaît ça. C'est simple de même. Simple de même. Notre cerveau, c'est comme lui, il est habitué. de fonctionner d'une certaine façon, de ressentir telle, de penser telle pensée, et automatiquement, le corps génère l'émotion qui va avec la pensée. C'est pour ça qu'on a tellement de difficultés à s'éloigner de nos « patterns » de vie. Que ce soit une mauvaise habitude, que ce soit un comportement, que ce soit une dépendance, c'est pour ça qu'on reste là souvent, et que la plupart d'entre nous vont connaître la rechute. Alors, peu importe ce qui s'est passé hier, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, ne nous définit pas. Nous ne sommes pas agression sexuelle, nous ne sommes pas agression violente, nous ne sommes pas culpabilité, nous ne sommes pas ressentiment. Ça, c'est toutes des choses qu'on s'est fait vivre ou que la vie, en fait, nous a apporté ça dans notre vie. Et nous, on reste accrochés à ça. Et j'ai souvent entendu dans ma vie, « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne suis plus une victime ? » « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne souffre plus ? » Et moi, je me suis déjà dit, « Mais je vais être qui si je ne bois plus ? » « Je vais être qui si je ne bois plus au bar ? » Parce qu'on est tellement habitués. de vivre avec ces sentiments-là et ces émotions-là qui, à un moment donné, font partie de notre vie, mais ils ne nous définissent pas. Nous, pour souvent se déresponsabiliser, on aime ça avoir une étiquette. « Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis une victime. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un alcoolique. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un gambler. Ouais, mais c'est pas de ma faute, j'ai une blessure de trahison. Ouais, mais c'est pas de ma faute, mon père n'était pas là. Ouais mais c'est pas de ma faute, j'ai un trouble de personnalité limite Ouais mais c'est pas de ma faute, je fais de l'anxiété Peut-être que la cause qui a causé tout ce que je viens de dire n'est pas la tienne. Ta responsabilité fait que ça fait des années que tu traînes ça et que tu es encore dedans. Et c'est pour ça que je dis souvent qu'on colle nos blessures à qui on est. Et c'est là que souvent on va se dire « Ouais, mais tu sais, moi je ne peux pas en arriver là parce qu'il s'est passé ça, parce qu'il est arrivé ci, parce qu'il est arrivé ça. » Tous les traumatismes qu'on a pu vivre dans notre vie n'égalent pas notre... personnalité. Puis je pourrais dire encore plus, n'égale pas notre identité de ce qu'on est. Parce que je vais dire une chose, je ne sais pas si ça fait longtemps que tu m'écoutes, que tu me suis ou que tu me connais personnellement, mais je suis vraiment pas le même gars que j'étais, même v'là deux ans. Fait qu'imagine v'là 10, 15, 20 ans. Mais si j'avais continué à croire que je suis ce que je suis, je serais encore là, à la même place, avec les mêmes souffrances, avec les mêmes blessures, avec les mêmes patterns. Est-ce que je suis parfait aujourd'hui ? Non, loin de là. Je suis vraiment plus que j'étais, par contre. Et ça, je peux me donner le crédit de me dire que je suis correct parce que j'ai pris la responsabilité un jour de dire « Hey ! » Moi, je ne suis pas juste un alcoolique, je ne suis pas juste un cocaïnomane, je ne suis pas juste un gambler, je ne suis pas juste un dépendant affectif. Je ne suis pas juste un gars qui a subi des traumas. Je suis un être humain parfaitement imparfait. Et voici ce que moi j'ai envie de vivre. Et ce n'est pas vrai que c'est un trauma qui va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Et ce n'est surtout pas vrai que c'est une dépendance qui va faire en sorte qu'il va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Parce que ton passé peut t'avoir blessé, mais il te possède pas. Parce que je vais te dire quelque chose que peut-être que tu vas aimer ou pas, à toi de me le dire en commentaire ou juste de méditer là-dessus. T'es pas brisé. Y'a pas personne ici qui écoute pis qui est brisé. On a l'impression des fois qu'on est brisé. Parce qu'on a vécu une grosse trahison, on a vécu une injustice, on a vécu des abus, on a vécu peu importe quoi. Parce que moi, j'ai tellement espoir et j'ai tellement vu des « je vais faire ça comme ça » des « miracles » dans ma vie. Quelque chose qui est brisé ne se répare pas. Quelque chose qui est blessé, qui est cicatrisé, qui est tâché. Ça, ça s'accueille. Ça, ça s'accepte. Ça, ça s'aime. Mais il faut arrêter de dire qu'on est brisé, qu'on s'en sortira jamais. Et je sais des fois qu'on le pense, je l'ai pensé, je l'ai dit. Mais c'est pas vrai parce que tout finit par passer. Alors garde en mémoire que tout ce qu'on a traversé ne nous définit pas. Trois rappels essentiels. Tu n'es plus et tu n'es pas ton pire moment. Peu importe ce qui s'est passé, tu n'es pas ça. Tu es ce que tu as fait avec ce moment-là. Est-ce que ça m'a servi de leçon ? Il y a des choses qu'on a vécues qu'il n'y a aucune leçon à avoir de ça. Parfait. Mais est-ce que j'ai travaillé pour faire un processus ? d'accueil, d'acceptation et de pardon sur l'événement. Et je le répète, si tu me suis, je le dis souvent, il y a des choses dans la vie qui ne s'acceptent pas, qu'on s'est fait faire ou qu'on ne fait. Mais par contre, un jour, il faut accueillir et accepter que ça fait partie de ma vie, que ça fait partie de mon passé, que ça fait partie de mon histoire. Je ne peux pas y échapper. C'est impossible. Et tant je résiste à accueillir et à accepter et à pardonner cet événement-là, cette circonstance-là, cette personne-là, je vais souffrir. Résistance égale souffrance. On ne peut pas guérir, deuxième rappel essentiel, on ne peut pas guérir, se soigner, aller mieux, après ça, comme tu voudras, si j'en n'arrive pas à accueillir, à accepter. Parce qu'on ne peut pas effacer. C'est impossible. Je ne peux pas effacer les douleurs que j'ai infligées à des gens dans mon passé. Je ne peux pas effacer. les douleurs que les gens ont pu m'infliger. Je ne peux pas effacer mon côté et mon passé alcool, toxico, gambler. Limite, je ne peux pas. Ça fait partie de mon histoire. Il a fallu que j'accueille, j'accepte et même que j'aime le gars que j'ai été hier pour aujourd'hui et surtout pour demain. Parce que ton histoire, peu importe c'est laquelle, comme j'ai la mienne, un jour devient une force, surtout pas une prison. Si tu te sens emprisonné parce que tu as un gros ménage à faire. T'as beaucoup de choses à aller faire face, à ta responsabilité, à t'accueillir, à accepter et aimer. Moi aujourd'hui, je le dis souvent, pis avec toute humilité, pis je suis pas mieux que personne d'autre, mais ma plus grande force, mon plus grand diplôme universitaire, parce que oui j'en ai, mon plus gros diplôme, c'est mon vécu. C'est ma souffrance d'hier qui fait l'homme que je suis aujourd'hui. Et l'homme que je suis aujourd'hui, c'est parce qu'un jour, j'ai choisi tranquillement de m'en aller vers un idéal. Est-ce que je suis rendu ? Non. Est-ce que je vais être rendu un jour ? Je ne pense pas. Est-ce que je suis parfait ? Non. Et je ne veux pas l'être. Mais par contre, j'ai décidé de m'améliorer. Et ça, dans tous les domaines de ma vie. Est-ce que c'est parfait ? Non. Pas en tout. Pas en tout. Pas en tout. Je pourrais dire qu'en général, ça va très bien dans tout ou presque les domaines de ma vie. Mais on a toujours chacun un domaine qui va un petit peu moins bien. Il y en a que ça va être côté professionnel, d'autres ça va être côté familial, d'autres ça va être côté affectif. On ne peut pas être parfait dans tout. Puis on ne sera jamais parfait dans rien non plus et dans tout. Il faut juste se donner le droit d'être des êtres humains parfaitement imparfaits. Et surtout d'arrêter de se culpabiliser. D'arrêter d'avoir des regrets, des remords pour hier. Alors n'oublie pas que ton pire moment, ça ne fait pas de toi ce moment-là. Que les émotions peut-être que tu vis présentement ne te définissent pas. Elles sont passagères. Évidemment, si on continue à les nourrir, à les entretenir, à se décevoir, on fait juste les entretenir. Ça, c'est ça qu'on décide. On ne peut pas guérir, se soigner, s'améliorer en voulant effacer le passé. Ça ne s'efface pas. Il faut l'accueillir. Il faut accepter que ça a fait partie de ma vie. Et surtout que ton histoire, tes événements, tes circonstances que tu as vécues deviennent ta plus grande force. Deviennent ta plus grande force. Parce que c'est pas faible d'admettre qu'on n'est pas parfait. C'est pas faible d'admettre qu'on a eu des douleurs, mais qu'à un moment donné, il faut sortir de là. À un moment donné, il faut sortir de l'apitoiement. À un moment donné, il faut apprendre à dédramatiser les choses. Et oui, je sais qu'il y en a certains qui disent « Ouais, mais t'as pas vécu ce que j'ai vécu. » Peut-être, tu le sais pas. Tu le sais pas. Mais peut-être que oui, ça se peut. Mais peu importe. En 17 ans de temps, j'en ai entendu des histoires que peut-être même t'as même pas vues dans les films. et j'en connais de ces gens-là qui aujourd'hui sont heureux, joyeux et libres. Parce qu'ils se sont responsabilisés à faire la paix avec hier. Ils ne sont pas mieux que moi et toi. C'est juste qu'ils ont choisi de devenir adultes. De devenir plus autonomes affectivement et émotionnellement. Et c'est ce que je me donne comme devoir de faire. Comme but de devenir un meilleur être humain pour moi, un meilleur ami. Un meilleur papa pour mon fils, un meilleur papy pour mon petit-fils. un meilleur fils pour mes parents, un meilleur ami pour mes amis. Et un meilleur, on pourrait dire, transmetteur, intervenant, appelle ça comme tu voudras, je n'ai pas de titre, ce n'est pas important, mais d'aider un autre être humain. Et ça, ça commence par moi. J'espère que tu as apprécié, ou que je t'ai donné une couple de petites pistes, ou peut-être que je t'ai secoué un petit peu, c'est parfait. Parce que moi, mon rôle, c'est de faire prendre conscience aux gens qui sont bien plus... Que leurs problèmes, que leurs émotions, que leur passé, que leur dépendance. Puis peu importe ce qui se passe, n'oublie pas de te dire que t'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction à l'épisode 20 de T-CORRECT

    00:00

  • Nos expériences ne nous définissent pas

    00:03

  • La peur de l'inconnu et les habitudes

    00:40

  • L'importance de ne pas s'identifier à ses blessures

    03:20

  • Accepter son passé pour avancer

    06:51

  • Conclusion et message d'espoir

    14:10

Description

Est-ce que vos expériences passées vous définissent vraiment ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de la question de l'identité personnelle face aux épreuves de la vie. À travers son discours inspirant, il nous rappelle que nos blessures, qu'elles soient douloureuses ou traumatisantes, ne doivent pas devenir des chaînes qui nous entravent. Au contraire, il nous encourage à voir chaque expérience comme une opportunité de reconstruction et de réinvention.


Simon aborde la complexité de la nature humaine, mettant en lumière notre tendance à revenir à des habitudes familières, souvent par peur de l'inconnu. Il nous invite à accepter notre histoire, à embrasser nos cicatrices, et à refuser de nous laisser enfermer par des étiquettes telles que "victime" ou "alcoolique". Ces étiquettes peuvent être des obstacles sur notre chemin vers la guérison et la paix intérieure. Au lieu de cela, il propose une vision audacieuse : transformer nos expériences en forces motrices qui nous propulsent vers l'avant.


Ne laissez pas vos expériences définir qui vous êtes. Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui vous incitera à réfléchir à votre propre parcours et à la manière dont vous pouvez transformer vos défis en opportunités. Écoutez cet épisode de T-CORRECT et découvrez comment vous pouvez prendre le contrôle de votre identité et vous réinventer, peu importe ce que la vie vous a réservé. Laissez-vous inspirer par les mots de Simon Desjardins et commencez votre voyage vers la guérison et la paix intérieure dès aujourd'hui.


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!

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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur l'épisode 20 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de ce qu'on a vécu, nous définit pas. Très important à enregistrer. On écoute, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? Mais surtout pour te dire que t'es correct. Et oui, et oui, et oui, combien de fois qu'on reste accroché. Combien de fois qu'on reste accroché à notre passé. Si tu ne me connais pas, je m'appelle Simon Desjardins. Je suis président de plan de match. Je travaille en relation d'aide depuis 17 ans. Puis évidemment, comme j'aime bien dire, je n'ai pas la vérité en feu. Je m'en sers de mon expérience de vie. et de mon expérience aussi à aider des gens. Oui, parce que c'est mon métier, j'ai choisi ça. Et j'avais envie justement de te parler de ça aujourd'hui, que qu'est-ce qu'on a passé, peu importe ce qui nous a été fait, ce qu'on a fait ne nous le définit pas. Parce que tous les êtres humains, moi, toi, peu importe, on a passé par des boutes rough, d'accord avec ça ? Puis des fois, on se demande, coudonc, est-ce que... Je vais rester en douleur toute ma vie ? Est-ce que je vais rester en souffrance toute ma vie ? Est-ce que je peux vivre autre chose que ça ? La réponse est oui. L'être humain, comment on est fait ? Je vais essayer de résumer ça le mieux possible. On est des êtres d'habitude. C'est comme, on retourne souvent des mêmes habitudes, on refait souvent les mêmes choses. On va souvent manger dans les mêmes restaurants, on fait souvent les mêmes activités, on fréquente le même... genre de personnes, même des fois si ce n'est pas les mêmes individus, on s'entoure de ce qu'on connaît. Parce que notre plus grande peur, c'est l'inconnu. Alors même s'il y a des situations où il y a des personnes qu'on se sent un petit peu peut-être moins bien, qu'on est moins sur notre X, que peut-être même on pourrait dire qu'on est mal à l'aise ou même peut-être qu'on est malheureux, bien vu qu'on connaît ce quoi L'autre où les événements nous font vivre intérieurement, mais on aimerait mieux rester là, que c'en allait vers un confort inconnu. Et pourtant, je sais, tu me regardes et tu te dis, « Ouais, mais moi, je vais être bien, je vais être heureux, je vais être heureuse. » Ouais, je le sais, je le sais. Il n'y a pas un être humain qui se lave le matin et qui se dit, « Hey, moi, je vais être malheureux aujourd'hui. » Il n'y a pas personne qui se dit ça. Mais pourquoi on retourne toujours dans les mêmes patterns ? Parce qu'on connaît ça. C'est simple de même. Simple de même. Notre cerveau, c'est comme lui, il est habitué. de fonctionner d'une certaine façon, de ressentir telle, de penser telle pensée, et automatiquement, le corps génère l'émotion qui va avec la pensée. C'est pour ça qu'on a tellement de difficultés à s'éloigner de nos « patterns » de vie. Que ce soit une mauvaise habitude, que ce soit un comportement, que ce soit une dépendance, c'est pour ça qu'on reste là souvent, et que la plupart d'entre nous vont connaître la rechute. Alors, peu importe ce qui s'est passé hier, 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, ne nous définit pas. Nous ne sommes pas agression sexuelle, nous ne sommes pas agression violente, nous ne sommes pas culpabilité, nous ne sommes pas ressentiment. Ça, c'est toutes des choses qu'on s'est fait vivre ou que la vie, en fait, nous a apporté ça dans notre vie. Et nous, on reste accrochés à ça. Et j'ai souvent entendu dans ma vie, « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne suis plus une victime ? » « Ouais, mais je vais être qui, moi, si je ne souffre plus ? » Et moi, je me suis déjà dit, « Mais je vais être qui si je ne bois plus ? » « Je vais être qui si je ne bois plus au bar ? » Parce qu'on est tellement habitués. de vivre avec ces sentiments-là et ces émotions-là qui, à un moment donné, font partie de notre vie, mais ils ne nous définissent pas. Nous, pour souvent se déresponsabiliser, on aime ça avoir une étiquette. « Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis une victime. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un alcoolique. Ouais, mais c'est pas de ma faute, je suis un gambler. Ouais, mais c'est pas de ma faute, j'ai une blessure de trahison. Ouais, mais c'est pas de ma faute, mon père n'était pas là. Ouais mais c'est pas de ma faute, j'ai un trouble de personnalité limite Ouais mais c'est pas de ma faute, je fais de l'anxiété Peut-être que la cause qui a causé tout ce que je viens de dire n'est pas la tienne. Ta responsabilité fait que ça fait des années que tu traînes ça et que tu es encore dedans. Et c'est pour ça que je dis souvent qu'on colle nos blessures à qui on est. Et c'est là que souvent on va se dire « Ouais, mais tu sais, moi je ne peux pas en arriver là parce qu'il s'est passé ça, parce qu'il est arrivé ci, parce qu'il est arrivé ça. » Tous les traumatismes qu'on a pu vivre dans notre vie n'égalent pas notre... personnalité. Puis je pourrais dire encore plus, n'égale pas notre identité de ce qu'on est. Parce que je vais dire une chose, je ne sais pas si ça fait longtemps que tu m'écoutes, que tu me suis ou que tu me connais personnellement, mais je suis vraiment pas le même gars que j'étais, même v'là deux ans. Fait qu'imagine v'là 10, 15, 20 ans. Mais si j'avais continué à croire que je suis ce que je suis, je serais encore là, à la même place, avec les mêmes souffrances, avec les mêmes blessures, avec les mêmes patterns. Est-ce que je suis parfait aujourd'hui ? Non, loin de là. Je suis vraiment plus que j'étais, par contre. Et ça, je peux me donner le crédit de me dire que je suis correct parce que j'ai pris la responsabilité un jour de dire « Hey ! » Moi, je ne suis pas juste un alcoolique, je ne suis pas juste un cocaïnomane, je ne suis pas juste un gambler, je ne suis pas juste un dépendant affectif. Je ne suis pas juste un gars qui a subi des traumas. Je suis un être humain parfaitement imparfait. Et voici ce que moi j'ai envie de vivre. Et ce n'est pas vrai que c'est un trauma qui va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Et ce n'est surtout pas vrai que c'est une dépendance qui va faire en sorte qu'il va m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre. Parce que ton passé peut t'avoir blessé, mais il te possède pas. Parce que je vais te dire quelque chose que peut-être que tu vas aimer ou pas, à toi de me le dire en commentaire ou juste de méditer là-dessus. T'es pas brisé. Y'a pas personne ici qui écoute pis qui est brisé. On a l'impression des fois qu'on est brisé. Parce qu'on a vécu une grosse trahison, on a vécu une injustice, on a vécu des abus, on a vécu peu importe quoi. Parce que moi, j'ai tellement espoir et j'ai tellement vu des « je vais faire ça comme ça » des « miracles » dans ma vie. Quelque chose qui est brisé ne se répare pas. Quelque chose qui est blessé, qui est cicatrisé, qui est tâché. Ça, ça s'accueille. Ça, ça s'accepte. Ça, ça s'aime. Mais il faut arrêter de dire qu'on est brisé, qu'on s'en sortira jamais. Et je sais des fois qu'on le pense, je l'ai pensé, je l'ai dit. Mais c'est pas vrai parce que tout finit par passer. Alors garde en mémoire que tout ce qu'on a traversé ne nous définit pas. Trois rappels essentiels. Tu n'es plus et tu n'es pas ton pire moment. Peu importe ce qui s'est passé, tu n'es pas ça. Tu es ce que tu as fait avec ce moment-là. Est-ce que ça m'a servi de leçon ? Il y a des choses qu'on a vécues qu'il n'y a aucune leçon à avoir de ça. Parfait. Mais est-ce que j'ai travaillé pour faire un processus ? d'accueil, d'acceptation et de pardon sur l'événement. Et je le répète, si tu me suis, je le dis souvent, il y a des choses dans la vie qui ne s'acceptent pas, qu'on s'est fait faire ou qu'on ne fait. Mais par contre, un jour, il faut accueillir et accepter que ça fait partie de ma vie, que ça fait partie de mon passé, que ça fait partie de mon histoire. Je ne peux pas y échapper. C'est impossible. Et tant je résiste à accueillir et à accepter et à pardonner cet événement-là, cette circonstance-là, cette personne-là, je vais souffrir. Résistance égale souffrance. On ne peut pas guérir, deuxième rappel essentiel, on ne peut pas guérir, se soigner, aller mieux, après ça, comme tu voudras, si j'en n'arrive pas à accueillir, à accepter. Parce qu'on ne peut pas effacer. C'est impossible. Je ne peux pas effacer les douleurs que j'ai infligées à des gens dans mon passé. Je ne peux pas effacer. les douleurs que les gens ont pu m'infliger. Je ne peux pas effacer mon côté et mon passé alcool, toxico, gambler. Limite, je ne peux pas. Ça fait partie de mon histoire. Il a fallu que j'accueille, j'accepte et même que j'aime le gars que j'ai été hier pour aujourd'hui et surtout pour demain. Parce que ton histoire, peu importe c'est laquelle, comme j'ai la mienne, un jour devient une force, surtout pas une prison. Si tu te sens emprisonné parce que tu as un gros ménage à faire. T'as beaucoup de choses à aller faire face, à ta responsabilité, à t'accueillir, à accepter et aimer. Moi aujourd'hui, je le dis souvent, pis avec toute humilité, pis je suis pas mieux que personne d'autre, mais ma plus grande force, mon plus grand diplôme universitaire, parce que oui j'en ai, mon plus gros diplôme, c'est mon vécu. C'est ma souffrance d'hier qui fait l'homme que je suis aujourd'hui. Et l'homme que je suis aujourd'hui, c'est parce qu'un jour, j'ai choisi tranquillement de m'en aller vers un idéal. Est-ce que je suis rendu ? Non. Est-ce que je vais être rendu un jour ? Je ne pense pas. Est-ce que je suis parfait ? Non. Et je ne veux pas l'être. Mais par contre, j'ai décidé de m'améliorer. Et ça, dans tous les domaines de ma vie. Est-ce que c'est parfait ? Non. Pas en tout. Pas en tout. Pas en tout. Je pourrais dire qu'en général, ça va très bien dans tout ou presque les domaines de ma vie. Mais on a toujours chacun un domaine qui va un petit peu moins bien. Il y en a que ça va être côté professionnel, d'autres ça va être côté familial, d'autres ça va être côté affectif. On ne peut pas être parfait dans tout. Puis on ne sera jamais parfait dans rien non plus et dans tout. Il faut juste se donner le droit d'être des êtres humains parfaitement imparfaits. Et surtout d'arrêter de se culpabiliser. D'arrêter d'avoir des regrets, des remords pour hier. Alors n'oublie pas que ton pire moment, ça ne fait pas de toi ce moment-là. Que les émotions peut-être que tu vis présentement ne te définissent pas. Elles sont passagères. Évidemment, si on continue à les nourrir, à les entretenir, à se décevoir, on fait juste les entretenir. Ça, c'est ça qu'on décide. On ne peut pas guérir, se soigner, s'améliorer en voulant effacer le passé. Ça ne s'efface pas. Il faut l'accueillir. Il faut accepter que ça a fait partie de ma vie. Et surtout que ton histoire, tes événements, tes circonstances que tu as vécues deviennent ta plus grande force. Deviennent ta plus grande force. Parce que c'est pas faible d'admettre qu'on n'est pas parfait. C'est pas faible d'admettre qu'on a eu des douleurs, mais qu'à un moment donné, il faut sortir de là. À un moment donné, il faut sortir de l'apitoiement. À un moment donné, il faut apprendre à dédramatiser les choses. Et oui, je sais qu'il y en a certains qui disent « Ouais, mais t'as pas vécu ce que j'ai vécu. » Peut-être, tu le sais pas. Tu le sais pas. Mais peut-être que oui, ça se peut. Mais peu importe. En 17 ans de temps, j'en ai entendu des histoires que peut-être même t'as même pas vues dans les films. et j'en connais de ces gens-là qui aujourd'hui sont heureux, joyeux et libres. Parce qu'ils se sont responsabilisés à faire la paix avec hier. Ils ne sont pas mieux que moi et toi. C'est juste qu'ils ont choisi de devenir adultes. De devenir plus autonomes affectivement et émotionnellement. Et c'est ce que je me donne comme devoir de faire. Comme but de devenir un meilleur être humain pour moi, un meilleur ami. Un meilleur papa pour mon fils, un meilleur papy pour mon petit-fils. un meilleur fils pour mes parents, un meilleur ami pour mes amis. Et un meilleur, on pourrait dire, transmetteur, intervenant, appelle ça comme tu voudras, je n'ai pas de titre, ce n'est pas important, mais d'aider un autre être humain. Et ça, ça commence par moi. J'espère que tu as apprécié, ou que je t'ai donné une couple de petites pistes, ou peut-être que je t'ai secoué un petit peu, c'est parfait. Parce que moi, mon rôle, c'est de faire prendre conscience aux gens qui sont bien plus... Que leurs problèmes, que leurs émotions, que leur passé, que leur dépendance. Puis peu importe ce qui se passe, n'oublie pas de te dire que t'es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction à l'épisode 20 de T-CORRECT

    00:00

  • Nos expériences ne nous définissent pas

    00:03

  • La peur de l'inconnu et les habitudes

    00:40

  • L'importance de ne pas s'identifier à ses blessures

    03:20

  • Accepter son passé pour avancer

    06:51

  • Conclusion et message d'espoir

    14:10

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