Simon DesjardinsHey, bienvenue sur un autre épisode de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de trois choses à arrêter pour aller mieux. Alors, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire... C'est correct. Merci d'être à l'écoute, merci d'être là. Oui, j'avais envie de te parler des choses qu'on fait, qu'on a développées par habitude, qu'on fait machinalement, que peut-être qu'on est sur des paramètres par défaut. On pourrait dire ça comme ça. Mais il y a trois choses en particulier que j'aimerais te parler. C'est sûr qu'il y a autre chose, il y a plein de choses. C'est sûr que si on est prêt avec des dépendances, il faut s'occuper de nos dépendances. D'arrêter de les nourrir, d'arrêter de les consommer, c'est de la consommation, peu importe. Parce qu'on peut consommer des gens, on peut consommer du sport, on peut consommer évidemment de la nourriture. On ne parle pas toujours, quand on parle de consommation, d'alcool ou de drogue, mais de consommer de l'amour, mais je pourrais dire de l'amour, pas de la saine. Fait qu'évidemment, si on a des dépendances, il faut qu'on mette ça de côté. Ça, c'est, on va dire, la règle de base. Tu ne peux pas t'améliorer. Si tu continues à boire, si tu continues à fumer de la drogue, si tu continues à sniffer, si tu continues toujours à courir après les relations toxiques, si tu continues à t'empiffrer tout le temps dans la bouffe, il va y avoir des prises de conscience qui vont se faire, ça c'est officiel. Mais d'aller bien, permets-moi d'en douter. Et évidemment, moi je m'en sers de mon expérience à moi que j'ai vécue. Et je me sers des expériences des autres que j'ai aidées au cours des 17 dernières années. Parce qu'on a un certain poids par certains automatismes qu'on a créés comme habitude. Il y a plein de choses qu'on répète sans s'en rendre compte. Et pourtant, il y a des choses dans tout ça... qui nous blessent, qui nous ralentissent dans nos antennes d'objectifs, que ce soit peut-être des rêves, des buts ou simplement les objectifs d'aller mieux, d'être enfin heureux, joyeux et libre. Et pourtant, on continue à les faire. On continue à les faire. Mais c'est drôle pareil de dire, tabarouette, moi je me lève le matin, je vais être bien, je vais avoir des belles et bonnes relations avec les autres. Je suis tellement mon pire ennemi. Je ne sais pas si tu as déjà dit ça, toi. Moi, je me suis dit ça souvent, souvent, souvent, souvent longtemps. Évidemment, mon discours intérieur a changé avec le temps. Il y a certaines habitudes que j'ai mises de côté parce que ça me nuisait. Est-ce qu'on peut arrêter ? Est-ce que tu dois arrêter ? Ce que j'ai fait en premier à un moment donné, c'est arrêter de me comparer aux autres. Moi, j'avais tellement besoin d'être... aimé, j'avais tellement besoin d'être reconnu, j'avais tellement besoin que tu me regardes on pourrait dire avec fierté que je me comparais aux autres. Quand j'ai commencé à travailler en relation d'aide, je me comparais à un certain Jean-François, pas peut-être ceux qui l'ont connu. Quand j'ai commencé à animer des sessions, je me comparais à mon père Robert. Quand j'ai commencé à faire des... Des conférences, je me comparais à un exemple, son nom m'échappe, Marc Gervais. Puis après ça, ça a été bien plus tard, François Lemay, puis un de mes mentors que j'aime beaucoup, Martin Latulippe. Et là, je me compare aux autres, puis je me disais, mon Dieu, ils sont bien meilleurs que moi. Je me perçois aujourd'hui qu'ils ne sont pas meilleurs que moi, ils sont différents. Avec leurs couleurs à eux, leurs messages à eux, leurs discours à eux, leurs souffrances à eux, leurs expériences à eux. Mais j'ai été longtemps me comparer aux autres. Puis c'est pour ça que moi j'ai été longtemps un caméléon. Parce que moi si je suis avec toi puis que je crois ou je m'aperçois évidemment que ça fait soin dans l'inconscience que tu veux que je sois cette personne-là, je deviens ça. Alors je me comparais tout le temps aux autres. Alors aussitôt que tu... compare, souvent ce qui va arriver, c'est que tu vas mettre l'autre sur un piédestal et toi, tu vas diminuer. Et on s'entend, comment tu veux être bien dans ça, comment tu veux être heureux, joyeux et libre dans ça, c'est impossible. C'est pas qu'il faut que t'arrrrailles, docteur. consommer. Il faut que tu arrêtes de te consommer, il faut que tu arrêtes absolument de te comparer aux autres. La deuxième, j'en ai parlé un petit peu tantôt, c'est arrêter de te parler comme ton pire ennemi. Tu sais, j'en parle souvent de ça, puis je dis souvent ça, si un jour, ils vont inventer quelque chose qui va faire qu'on va pouvoir enregistrer ce qui se passe dans notre tête, le discours qu'on a, pas envers les autres, envers nous, je crois qu'on serait gêné. Ouais, je crois qu'on aurait... honte de se parler de même. Parce que je suis sûr qu'on ne parlerait pas de même à un autre être humain. En tout cas, pas ceux et celles qu'on aime, ça c'est sûr. Fait qu'il faut qu'on mette ça de côté. Dans le fond, quand on se parle comme notre père ennemi, c'est juste parce qu'on manque d'amour envers soi. Mais on manque beaucoup d'accueil. On manque beaucoup d'acceptation. On a de la difficulté à se dire, « Hey, Simon, Christ, t'es correct. » On a de la difficulté avec ça. Fait que ça, il faut que tu enlèves ça de ta tête. Est-ce que c'est facile ? Ben non, mais il faut juste s'en rendre compte un moment donné. Et une autre chose importante qui est peut-être, comment je pourrais dire ça, évidente pour certains, pour certaines personnes, d'autres non. Peut-être pour certains, c'est une évidence. Ouais, peut-être, peut-être pas. C'est d'arrêter de dire oui quand notre cœur, notre être dit non. Parce qu'à toutes les fois que tu dis oui quand ça te dit non, ça veut dire que l'autre est important, pas toi. Ça veut dire que l'autre a plus de valeur, pas toi. Ça veut dire que tu ne te respectes pas. Ça veut dire que tu n'as pas assez de valeur. Et là, évidemment, on essaie de travailler pour augmenter notre estime, notre confiance, notre amour de soi-même. Mais on continue à dire « nous oui » . Mais au fond de nous-mêmes, ça fait non. On a tellement le droit de dire non. Alors, trois choses à arrêter. Si tu veux aller mieux, arrête de te comparer aux autres. Il n'y a pas un être humain sur cette terre qui est mieux que toi ou qui est moins mieux que toi. Je ne sais pas si ça dit, mais je viens de le dire. Oui. Tous les êtres humains, on est égales. Oui, il y en a qui ont plus d'expérience dans certains domaines, dans certaines choses, mais ça ne veut pas dire qu'ils sont mieux que nous. On a chacun nos souffrances, on a chacun nos expériences. Puis oui, il y en a certains qui vont être meilleurs que nous dans des domaines, mais ça ne veut pas dire qu'on a moins de valeur pour ça. Moi, je n'ai pas de la misère à dire, pan, tout, que n'importe qui qui travaille dans la construction est meilleur que moi, parce que moi, je ne connais rien dans la construction et ça ne m'intéresse pas. Et ça ne fait pas que... je peux pas avoir de valeur, que je peux pas avoir de confiance ou peu importe. Fait que c'est sûr que si je me dis « Hey, moi, il m'a posé de la céramique, ben, il faut pas que je me compare à un gars qui fait de la céramique. » On s'entend ? Alors, ton beau-frère, ton frère, ton père, ou ta belle-sœur, ta sœur, ta mère, ta blonde, ton chum, tes enfants, ton employeur, c'est pas mieux que les autres. compare-toi à toi d'avant. Compare-toi à celui ou celle que tu étais un mois, six mois, un an, six ans, dix ans, peu importe. Est-ce que tu t'es amélioré ? Est-ce que tu es un meilleur être humain qu'hier ? La réponse est oui, bravo. Si la réponse est empirée, appelle-moi et viens me voir. C'est la seule place où je me permets de me comparer, c'est avec le Simon Davant. Deuxième chose, arrête de te parler comme ton pire ennemi. Commence à être doux avec toi. Commence à être bon avec toi. Commence à être respect avec toi. Arrête de donner des coups pieds dans le cul et prends-toi en cœur. Tends-toi la main à la place et parle-toi comme à un ennemi. Et quand ça fait non, c'est non. Oui, mais je ne suis pas capable de dire non, ben non, parce que tu as encore trop besoin d'être aimé. Le regard des autres est encore trop important pour toi. Et c'est correct, c'est juste d'en prendre conscience. Parce que tu as le droit, puis tu es correct d'avoir pris ces habitudes-là. Mais tu as encore bien plus le droit, puis tu es encore bien plus correct de dire, « Hey, je pense qu'il y a des choses que je veux changer, parce que pour l'instant, je ne suis pas bien. Je ne suis pas heureux, joyeux et libre. » Tu as le droit. C'est ta vie. Tu en fais ce que tu en veux. C'est toi qui vas choisir tout le temps ce que tu vas faire de ta vie. Alors, j'espère que tu as pris peut-être une petite prise de conscience ou un petit quelque chose là-dedans, l'important. Moi, tout ce que je veux. C'est que tu sois bien. Bonne journée