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T-CORRECT

Épisode 7: Comprendre la colère, la honte et l'anxiété : des émotions universelles à décoder pour mieux vivre

Épisode 7: Comprendre la colère, la honte et l'anxiété : des émotions universelles à décoder pour mieux vivre

23min |02/07/2025|

76

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23min |02/07/2025|

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Description


Êtes-vous conscient que la colère, la honte et l'anxiété sont des émotions que nous ressentons tous, mais que peu d'entre nous savent vraiment gérer ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de ces émotions fondamentales qui façonnent notre expérience humaine. En explorant ces sentiments universels, il nous invite à les comprendre et à les désamorcer plutôt que de les fuir ou de les ignorer.

Simon nous rappelle que la colère peut émerger lorsque nos limites sont franchies, tandis que la honte est souvent alimentée par la peur du jugement et du rejet social. Mais qu'en est-il de l'anxiété ? Cette émotion, si répandue, découle souvent de notre peur d'un avenir incertain. En apprenant à accueillir ces émotions avec douceur, nous pouvons découvrir les besoins sous-jacents qui les motivent et ainsi mieux les gérer.

Dans T-CORRECT, Simon nous offre des outils précieux pour naviguer dans le dédale de nos émotions. Il insiste sur l'importance de ne pas les ignorer, mais de les ressentir pleinement. Chaque émotion a sa place et sa raison d'être, et en les décodant, nous pouvons éviter de tomber dans des comportements destructeurs et des cycles de souffrance.

Ce voyage émotionnel ne se limite pas à la théorie ; il s'agit d'une invitation à l'action. En intégrant ces enseignements dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et, par conséquent, avec nous-mêmes. Ne laissez pas la colère, la honte et l'anxiété prendre le dessus. Apprenez à les apprivoiser et à les utiliser comme des alliées dans votre quête de bien-être.

Rejoignez-nous dans cet épisode enrichissant de T-CORRECT et découvrez comment vivre plus pleinement en embrassant vos émotions. Ensemble, déchiffrons le langage de nos sentiments pour construire un avenir plus serein et épanouissant. N'attendez plus, écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers une meilleure compréhension de vous-même !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Épisode 7 de T'es correct, cette semaine on va parler de trois émotions de l'être humain qui sont tellement humaines mais tellement pas faciles à vivre. On parle de la colère, de la honte et de l'anxiété. On parle de ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? et surtout pour te dire que je suis correct. Bienvenue dans ce septième épisode de la deuxième saison. Oui, oui, colère, honte, anxiété, les comprendre pour les désamorcer. Parce qu'on ne peut pas les fuir. On parlait de suite à l'épisode précédent de la semaine passée. On ne peut pas les fuir, on ne peut pas faire semblant qu'ils ne sont pas là. On ne peut pas les mettre dans un tiroir. Il faut les vivre, mais il faut les comprendre pour pouvoir les désamorcer. J'avais envie de te parler de ça parce qu'évidemment, c'est trois émotions extrêmement humaines. Quand je dis extrêmement humaines, qu'est-ce que je veux dire là-dedans ? C'est que la majorité d'entre nous, on les vit. Il y en a quotidiennement, il y en a peut-être mieux pour toi à l'occasion, mais peu importe où est-ce qu'on est dans notre cheminement de vie, c'est des émotions qui vont nous suivre tout au courant de notre processus. de notre vie, de notre rétablissement pour certains, de notre expérience de vie. Fait que tant aussi longtemps que je ne les comprends pas, je ne serai pas capable d'être désamorcé. Je vais être peut-être comme pogné avec, on s'entend, parce qu'il faut les ressentir et il faut les vivre. Les décoder, comment apprendre à les décoder ? La colère, l'honte et l'anxiété, c'est trois émotions distinctes, mais que je trouve à quelque part qui se ressemblent. Ce qui veut dire que quand on en vit une d'entre eux autres, c'est que souvent on va les mêler. Souvent, justement, on va être tellement pas bien avec ça que c'est souvent ces émotions-là qui vont faire en sorte qu'on va dépendre d'autres choses extérieures. Pour certains, que ce soit la consommation, d'autres, ils vont se picher dans le travail, dans le sommeil, peu importe quoi. Mais c'est tellement important d'apprendre à les décoder pour pouvoir les désamorcer et les vivre. et ne pas les fuir dans n'importe quelle autre dépendance. Dans le fond, la colère, c'est quoi ? La colère, ça peut être causée par un événement, une circonstance, un autre être humain ou nous-mêmes, qu'on sait ou qu'on ne s'est pas fait respecter, que ça le franchit nos limites, que ça va à l'encontre de nos valeurs. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, je te donne un exemple, qu'on est amis, moi et toi. Je te dis que quand tu me dis telle parole, ça vient me blesser. Quand tu me dis, supposons, si tu es orgueilleux, un exemple comme ça, ça fait en sorte que je ne me sens pas respecté. C'est sûr que je vais être en crisse après toi. C'est l'expression, mais c'est ça pareil. C'est ce qu'on appelle dans le ressentiment. Ça peut être peu importe quoi, quelque chose qui est contre tes valeurs. Tu vas de quoi à la télé et ça va contre tes valeurs. Je ne sais pas, tu es plagué sur la lycéenne. malheureusement pour toi, et que, je le sais pas, tu vois des féminicides, des enlèvements d'enfants, peu importe, ça va contre nos valeurs, on s'entend. Pis là, si on se nourrit de ça, on va vivre de la colère. Fait qu'il faut être capable de les... Décoder, d'être capable de dire que ça, c'est une colère. Parce que l'honte, dans le fond, c'est la peur de ne pas être aimé. La peur d'être jugé, la peur d'être critiqué, la peur d'être condamné, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de, on va dire, d'échouer. La peur de passer à côté, la peur de ne pas être comme on pense que le monde voudrait. Qu'on soit. Et quand on vit cette honte-là, évidemment, on ne veut pas ça parce que la honte, c'est nous envers l'extérieur. Alors nous, on n'aime pas ça faire ça. Ça fait qu'on va le transférer sur les autres. On va le transférer en colère, cette honte-là. Et pourtant, ça n'a rien à voir avec les autres. Parce que la honte, ça a tout rapport avec moi, comment je me vois. Comment elle est mon estime de moi. On en parle dans d'autres épisodes précédents. Comme l'amour de soi aussi. Fait que la honte, ce n'est pas de la colère. Puis l'anxiété, c'est pas compliqué, c'est une peur qui n'est pas encore là. Une peur d'un futur qu'on pourrait dire incontrôlable. J'ouvre une petite parenthèse, si tu fais de l'anxiété, c'est parce que tu es une personne qui est contrôlante, contrôlante. Ça veut dire que tu aimerais que les choses allent à ta façon à toi. Alors aussitôt que ça ne va pas comme tu veux, tu pars en anxiété. Ou juste dans ton imagination. Je ne sais pas, moi, tu as un événement la semaine prochaine et que toi, dans ta tête, tu fais tous les scénarios possibles et tous les scénarios ne te conviennent pas, alors l'anxiété va monter. On s'entend ? Puis, toutes ces trois émotions-là ne sont pas contre toi. Elles sont humaines. Dans le fond, elles existent pourquoi ? Pour te signaler que peut-être, je dis bien que peut-être, un danger. Ça veut dire qu'elles sont là pour te protéger. C'est un peu comme quand tu te promènes en auto et qu'il y a des pancartes pour dire, par exemple, tu vas voir un chevreuil, ça va te marquer 2 km. Bon, mais soyez plus vigilants, plus prudents dans les deux prochains kilomètres. Il y a peut-être, peut-être, ça ne veut pas dire que ça va arriver, un chevreuil qui peut peut-être traverser la rue. Un éboulement, peu importe. Vous savez ce que je veux dire, les panneaux de signalisation. Mais ça, ça ne veut pas dire que ça va arriver. Mais elles sont là pour nous protéger, pour nous avertir de peut-être un éventuel danger. Dans le fond, ces trois émotions-là sont construites par notre égo. Notre égo, il est là pour nous protéger. On le construit de zéro, on va dire, à l'âge adulte. Pour nous protéger, parce qu'on a un besoin de survie en tant qu'être humain, parce qu'avant d'être un être humain, on est un mammifère, alors on est un animal, alors on a un instinct de survie. Et rendu à l'âge adulte, en principe, on ne devrait plus avoir besoin de ça, parce qu'on devrait être rendu autonome affectivement et émotionnellement. Mais ce n'est pas le cas pour le plusieurs d'entre nous. Alors, ces trois émotions-là, comme je disais, sont formées par notre égo pour nous envoyer un message d'un éventuellement, peut-être. danger. Si on prend, pour que tu comprennes plus, un éventuellement peut-être danger, si on reprend la colère, je prends la même chose que mon ami, une traite d'orgueilleux, son intention, c'est pas d'être blessé. On s'entend ? Son intention, c'est pas de pas me respecter. Mais moi, je le prends comme un non-respect. Ça m'amène de la colère. Quand je vois la colère, c'est éventuellement un danger que peut-être c'est pas vraiment un ami. Tu comprends ? Parce que son intention, elle lui, est bonne, mais moi, je la détecte comme si elle n'était pas bonne. Si on revient à la honte, c'est que peut-être, peut-être, je dis bien les gens, ne m'aimeront pas, ne m'accepteront pas, vont me traiter de toutes sortes de noms. Encore là, ça, c'est tout dans ma tête. Ça fait que c'est un éventuellement danger, mais qui n'est pas là, il n'est pas dans le présent. Et si on revient à l'anxiété, c'est toutes des peurs qui ne sont pas là. Tu sais, la peur, elle est humaine. Et la peur, c'est pas compliqué. Il y a deux sortes de peurs. Des peurs qui sont réelles et des peurs qui sont irréelles. La peur réelle, c'est quand c'est là, là. Dans l'instant présent. Tu te promènes en forêt. Woup, il y a un ours qui arrive face à toi. Si t'as pas peur, t'es suicidaire. On s'entend. Alors, cette peur-là, elle est réelle parce qu'elle est sur le moment présent. Mais avoir peur de mourir du cancer, avoir peur que ton chum te trompe, avoir peur que ton enfant fasse la même victoire, avoir peur de manquer d'argent à ta retraite, avoir peur, avoir peur, avoir peur, c'est complètement irréel. Tant au temps que la peur n'est pas dans le moment. présent. Alors, ça veut dire que tu es une personne qui est anxieuse au bout. Parce que tu ne contrôles pas les événements et les circonstances. Fait que tu comprends ce que je veux dire quand je fais le lien avec notre ego, avec ces trois émotions-là qui sont là pour nous. protéger d'un éventuellement, et moi je rajoute peut-être, danger. Mais ce n'est pas le cas. Fait qu'il faut que tu sois capable de décoder. OK, c'est quoi que je ressens ? Est-ce que c'est de la colère ? Est-ce que c'est de la honte ? Est-ce que c'est de l'anxiété ? Évidemment, je parle juste de ces trois émotions-là, mais ça peut être toutes les autres aussi qui peuvent arriver, la tristesse. J'ouvre une petite parenthèse. Souvent, on transforme notre tristesse en colère aussi. Parce qu'au lieu d'être, entre guillemets, ce qu'on aime moins et qui est la plus belle qualité de l'être humain pour moi, c'est d'être vulnérable, de montrer notre vulnérabilité. On aime mieux être en crise qu'avoir de la peine. Parce qu'être en crise, c'est comme genre, je ne sens pas ma peine, donc je mets de la colère sur l'autre personne ou sur l'événement ou sur la circonstance, au lieu juste de vivre ma peine. Alors, la colère peut venir de beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Même chose pour la honte, même chose pour l'anxiété. C'est à nous d'aller décoder. Et c'est pour ça qu'on est les meilleurs pour savoir c'est quoi qu'on vit. Le meilleur médecin au monde, ça devrait être toi. Le meilleur psychologue au monde, ça devrait être toi parce que c'est toi qui se connais. Oui, on a besoin des uns et des autres. Oui, on a besoin des gens comme moi qui vont te guider, qui vont te faire poser les bonnes questions, qui vont t'amener à prendre des prises de conscience et à t'observer. Mais il y a juste toi qui peux dire oui, c'est ça. Il n'y a pas personne qui dit, « Ah, d'après moi, ce que tu vis, c'est ça. » Ouais, on peut mettre le doigt dessus comme on peut être complètement à part, parce que c'est ta réalité à toi. Alors, c'est important que tu apprennes à les décoder, ces émotions-là. Évidemment, il faut en arriver à les désamorcer. Et moi, j'aime bien rajouter les désamorcer avec douceur, avec amour, avec accueil. Si tu me suis depuis longtemps, tu m'entends souvent parler d'accueil, d'acceptation. Accueillir n'égale pas acceptation. Accueillir n'égale pas... approuver. Accueillir, c'est de se rendre à l'évidence que c'est là, que je suis dans une émotion de honte, que je suis dans une émotion de colère ou que je suis dans les peurs complètement irréalistes. C'est d'accueillir que c'est là. Ça ne veut pas dire que je suis dans l'acceptation encore. Parce qu'on peut vivre une colère sans être obligé de lancer un objet, sans être obligé de crier, sans être obligé de frapper. D'être juste capable de nommer « je suis en colère » . Nous, au Québec, on va souvent dire « je suis en tabarnak » . On dirait que c'est encore plus que juste « je suis en colère » . « Je suis en crisse » . Dans le fond, ce que ça veut dire, c'est que je suis en colère. D'être capable à nommer, mais avec douceur. Déjà de dire, « Hey, j'ai honte. J'ai tellement peur que tu ne m'aimes pas. J'ai tellement honte au travail. Je me suis mêlé. J'ai peur de faire rire de moi. J'ai bafouillé pendant l'enregistrement de mon podcast. J'ai tellement honte de moi. Le monde va penser que je ne suis pas professionnel, que je ne suis pas bon, que je devrais recommencer. » Ça, c'était moi, il y a quelques années. Maintenant, non. On bafouille, on bafouille, c'est humain. Oui, on s'enfarge, c'est humain. On tombe, c'est humain. L'important, c'est d'être capable d'accueillir qu'on est des humains, qu'on est parfaitement imparfaits. Alors, d'être capable de l'accueillir, de se permettre, et je dis souvent ça parce qu'on ne se permet pas, nous, de vivre. même avec les choses qui sont positives. On dirait qu'il ne faut jamais être trop joyeux, trop content, parce qu'on pense que ça va taper sur le scénario des autres. Ou bien non, ça ne va peut-être pas avec le personnage qu'on a créé, parce qu'on aime bien faire l'apitoiement, on est supposé de passer une mauvaise période, on est supposé d'être plus triste, d'être plus ci, d'être plus ça. Non, mais il faut se permettre d'être, permettre de vivre. Alors, permettre d'être en colère, c'est de s'accueillir dans ce qu'on est. Parce que c'est humain, comme je disais tantôt. C'est hyper important. Puis, veut, veut pas, il y a un besoin en arrière de ça. Fait qu'il faut rechercher, c'est quoi le besoin en arrière de ma colère ? C'est quoi le besoin en arrière de ma honte ? C'est quoi le besoin en arrière de mon anxiété ? Dans le fond, si je suis souvent en colère, c'est-tu parce que j'ai un besoin d'être plus accepté, d'être plus écouté ? Est-ce que moi, je m'écoute plus ? Est-ce que moi, je me respecte plus si je veux que les autres me donnent ? Est-ce que c'est quelque chose que j'ai été trop peut-être ignoré, rejeté, abandonné quand j'étais petit ou dans ma vie en général ? Il y a un besoin toujours en derrière ça. La colère, c'est quoi ? C'est-tu le besoin peut-être que l'autre s'excuse ? C'est-tu j'ai un besoin plus d'attention ? J'ai un besoin plus d'amour. Évidemment, on l'a à un très grand niveau. C'est le besoin d'être reconnu. La petite tape sur les pas, de se faire dire qu'on est correct. Et tant que c'est longtemps qu'on ne se le fait pas dire, il faut apprendre à se le dire nous-mêmes. La honte, c'est souvent d'être peur, d'être jugé. de ne pas faire rire de soi. Fait qu'il y a-tu une période dans ta vie où est-ce que la honte est souvent reliée à une des blessures fondamentales, une des blessures de l'âme, qui s'appelle l'humiliation ? Est-ce que j'ai vécu beaucoup d'humiliation quand j'étais jeune, quand j'étais ado, même à l'âge adulte ? Alors évidemment, si j'ai vécu beaucoup de ça, je me suis senti rejeté, pas correct, pas comme les autres, pas à la hauteur. Alors mon besoin d'être reconnu, d'être aimé va être encore plus grand. Et l'anxiété, c'est quoi dans le fond mon besoin ? Pourquoi j'ai besoin de contrôler ? C'est quoi que j'ai vécu de si souffrant dans mon passé pour avoir besoin de contrôler ? Et ça, ça vient souvent avec la blessure, la trahison. Parce qu'évidemment, si j'ai été trahi, si les gens que j'aime le plus m'ont trahi, m'ont menti, m'ont compté démanteler, peu importe quoi, je vais avoir encore bien plus peur de demain. C'est pour ça que je dis souvent, on n'a pas peur de demain, c'est qu'on a peur de répéter le passé. Il faut tellement se rendre dans la tête que le passé, c'est le passé. Et plus je vais avoir peur de demain, dans le fond, qui est le passé, plus dans le fond, je nourris mon passé, je nourris mon anxiété. Et là, évidemment, la honte, la colère va arriver, parce que j'ai honte d'être anxieux. Puis à un moment donné, je ne l'accueille pas que je suis anxieux, je suis en crise à cause que je suis une personne anxieuse. Ça me fait vivre de la colère de ne pas être comme les autres. Ça me fait vivre de la colère de ne pas vivre ce que j'aimerais vivre. Un exemple, d'aller en voyage, de sortir de chez nous, de me faire des amis, de me faire une nouvelle blonde, un nouveau chum, aller chercher un nouveau travail parce que celui-ci ne me convient pas, peu importe. On a toujours peur de revivre les blessures du passé. Mais pourtant, ce n'est pas ça la vie. La vie est aujourd'hui. C'est pour ça que je dis que si tu ne règles pas ton demain, il n'y en a pas d'aujourd'hui. Tu vas vivre demain selon ce que tu penses de ton passé. Alors, plus tu vas nourrir ces anciennes émotions-là qui ne sont même plus là parce que tu n'as pas appris justement à les décoder, à les désamorcer, à les vivre enfin une bonne fois pour toutes. Parce que, comme j'aime bien dire, toute émotion que tu n'as pas vécue, il va falloir que tu la vives un jour ou l'autre. Et c'est pour ça souvent qu'on accumule, et c'est pour ça souvent qu'on va tomber en dépression, qu'on va faire des burn-out. Mon père, j'aimais ça quand il disait ça, c'est un burn-in qu'on fait. Parce que le burn-out, ce n'est pas à cause de l'extérieur, c'est à cause de notre intérieur, c'est à cause de nous. Parce qu'on a trop enduré la colère, parce qu'on a trop enduré la honte, parce qu'on a trop enduré l'anxiété. Parce qu'on n'a pas été capable de se respecter, de s'affirmer quand c'était le temps. Alors, dans ce temps-là, je n'en arrive pas à ça, je vais toujours être dans le tourbillon, ce que nous, on appelle dans notre jargon, dans un pattern, dans le cycle de la suétude. Je vais être assidu, je vais avoir une habitude de vie que je vais tourner tout le temps, tout le temps, tout le temps en rond. C'est pour ça souvent qu'il y a des gens qui me disent, moi, je suis tanné de vivre le même pattern. Qu'est-ce qu'il faut que je change ? Il faut que tu fasses la paix avec ton passé. Il faut que tu accueilles en premier ton passé. Il faut que tu arrives à accepter ton passé. Il faut que tu arrives à aimer ton passé. Écoute-moi bien. Je ne suis pas en train de dire parce qu'on accueille, qu'on accepte et qu'on aime qu'il faut accepter ce qui s'est passé. Mais il faut accepter que ça s'est passé pour faire la paix avec hier. Si tu as vécu une agression, ce n'est pas d'accepter l'agression ou d'accepter l'agresseur, c'est d'accepter que ça fait partie de ta vie. Il faut accepter que ça fait partie de ton passé. Pour ne plus qu'il vienne nuire ton aujourd'hui, mais surtout ton demain. Alors c'est d'apprendre à accueillir ce qui est là et on n'est pas encore dans l'acceptation. Si on se rend à l'évidence, « Regarde, aujourd'hui, c'est une journée de merde. J'ai peut-être moins d'énergie que d'habitude. Je suis en colère parce que je ne me suis pas affirmé. » Il n'est jamais trop tard. Et nous, notre job, c'est de la prendre en conscience et de l'observer pour la désamorcer. Mais c'est aussi de choisir une réponse à cette émotion-là. Quand je parle de choisir une réponse, ça veut dire, est-ce que je la ravale comme j'ai fait depuis je ne sais pas combien d'années ? Je peux la verbaliser à quelqu'un que j'aime bien et que j'ai surtout confiance. Je peux l'écrire si la verbaliser va sortir trop, peut-être agressivement, ou pas comme du monde. Il faut commencer peut-être à l'écrire, mais il faut la verbaliser à un moment donné aussi. Des fois, d'aller s'isoler un peu. Moi, des fois, j'ai besoin de dire, OK, time out, c'est trop bouleversant. J'ai besoin d'aller, entre guillemets, m'isoler en 5-10 minutes pour inspirer, expirer. Pour la vivre, l'émotion. Pas pour pouvoir aller la cacher. Parce qu'il faut faire la vivre demain, après-demain, une semaine après ou un mois après. Est-ce que ça t'arrive, des fois, de donner de la marde aux gens que ça ne les concerne pas ? Un exemple, je sais pas, t'as eu une journée de merde à la job, t'es en colère, t'es anxieux, peu importe quoi, pis là t'arrives chez vous pis c'est tes enfants pis ta femme ou ton chum, peu importe là, j'ai jamais eu de chum, mais c'est eux autres qui mangent la merde. Pis là ben toi t'as honte de ça, tu te tapes sur la tête parce que t'as donné de la merde à ceux que ça les concernait pas. Pis là ben t'es en colère à cause de la job, t'es anxieux, t'as honte parce que t'as pas réagi de la bonne façon, pis là ben t'es anxieux parce que tu... Tu ne veux pas le répéter parce que ça fait 10 fois que tu le répètes et ça fait peut-être 15 fois que tu dis que tu ne le feras plus jamais. On a besoin de ça. Tout le temps. On a toujours le choix après l'émotion. On ravale ou on la traite. Écris. Parle. Et moi, j'ai tout le temps un petit qui m'a été appris. Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est qui m'a été appris. un petit, un petit, pas un rituel, je n'ai pas le mot qui vient, mais ce n'est pas important. Je me dis toujours cette phrase-là. Je vais te la répéter peut-être deux ou trois fois. Si tu peux le prendre écrit, tu es chanceux, tu peux... Chanceuse, vas-y sur pause. Moi, je respire et je vis mon émotion. Un exemple, c'est de la colère que je vis. Puis là, je suis vraiment crime. Je respire, puis là, elle a la colère. Puis là, je la vis parce que moi, je ne veux plus. Je ne veux plus la feuille, je ne veux plus la mettre d'un tiroir. Puis je répète comme ça. Je me permets de ressentir de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire la douceur et j'expire la colère. Et ça, je peux le répéter trois fois, cinq fois, dix fois, vingt fois au besoin. Je me permets de ressentir ou de vivre de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire de la douceur, j'expire la colère. La même chose avec la honte. Je me permets de me sentir honteux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Je me permets de me sentir anxieux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Si c'est de la honte, j'inspire de l'amour, j'expire de la honte. Si c'est de l'anxiété, j'inspire de la confiance, j'expire de l'anxiété. Et je vous le dis, ça fonctionne. Comme je t'ai dit, des fois, tu vas peut-être le répéter 25 fois, des fois, 3 fois, tout dépendant de l'intensité de la colère. Mais moi, je te souhaite de ne plus rabâler, de ne plus mettre ça dans une petite partie de ton corps. Parce qu'un jour ou l'autre, ton physique va te le rappeler. Oui, ce n'est pas juste dans les comportements. À un moment donné, ton physique va te le rappeler. Tu vas avoir peut-être mal à des places, tu vas peut-être développer des maladies. Je ne dis pas que c'est 100 % émotionnel, mais mes croyances à moi me font croire qu'il y a une grosse, grosse, grosse, grosse partie de ça. C'est à nous, c'est un choix. Je ne voulais pas te dire que tu es correct d'avoir ces émotions-là et tu as super le droit de les vivre et donne-toi ce droit-là. Parce qu'elles sont vivantes, ces émotions-là. Elles sont là. Elles ne sont pas inventées, elles sont là. On les ressent. Elles sont humaines. Par contre, ce que tu vas faire avec, ça t'appartient. Ça t'appartient. Oui. Moi, je vais te souhaiter de décider de choisir de te responsabiliser envers. tes propres émotions. Puis n'oublie pas de te dire que tu es correct. Puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction aux émotions humaines fondamentales

    00:02

  • Comprendre la colère : causes et effets

    00:42

  • Explorer la honte : peur et jugement

    03:43

  • L'anxiété : peur du futur et contrôle

    04:37

  • Désamorcer les émotions : techniques et conseils

    08:31

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Êtes-vous conscient que la colère, la honte et l'anxiété sont des émotions que nous ressentons tous, mais que peu d'entre nous savent vraiment gérer ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de ces émotions fondamentales qui façonnent notre expérience humaine. En explorant ces sentiments universels, il nous invite à les comprendre et à les désamorcer plutôt que de les fuir ou de les ignorer.

Simon nous rappelle que la colère peut émerger lorsque nos limites sont franchies, tandis que la honte est souvent alimentée par la peur du jugement et du rejet social. Mais qu'en est-il de l'anxiété ? Cette émotion, si répandue, découle souvent de notre peur d'un avenir incertain. En apprenant à accueillir ces émotions avec douceur, nous pouvons découvrir les besoins sous-jacents qui les motivent et ainsi mieux les gérer.

Dans T-CORRECT, Simon nous offre des outils précieux pour naviguer dans le dédale de nos émotions. Il insiste sur l'importance de ne pas les ignorer, mais de les ressentir pleinement. Chaque émotion a sa place et sa raison d'être, et en les décodant, nous pouvons éviter de tomber dans des comportements destructeurs et des cycles de souffrance.

Ce voyage émotionnel ne se limite pas à la théorie ; il s'agit d'une invitation à l'action. En intégrant ces enseignements dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et, par conséquent, avec nous-mêmes. Ne laissez pas la colère, la honte et l'anxiété prendre le dessus. Apprenez à les apprivoiser et à les utiliser comme des alliées dans votre quête de bien-être.

Rejoignez-nous dans cet épisode enrichissant de T-CORRECT et découvrez comment vivre plus pleinement en embrassant vos émotions. Ensemble, déchiffrons le langage de nos sentiments pour construire un avenir plus serein et épanouissant. N'attendez plus, écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers une meilleure compréhension de vous-même !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Épisode 7 de T'es correct, cette semaine on va parler de trois émotions de l'être humain qui sont tellement humaines mais tellement pas faciles à vivre. On parle de la colère, de la honte et de l'anxiété. On parle de ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? et surtout pour te dire que je suis correct. Bienvenue dans ce septième épisode de la deuxième saison. Oui, oui, colère, honte, anxiété, les comprendre pour les désamorcer. Parce qu'on ne peut pas les fuir. On parlait de suite à l'épisode précédent de la semaine passée. On ne peut pas les fuir, on ne peut pas faire semblant qu'ils ne sont pas là. On ne peut pas les mettre dans un tiroir. Il faut les vivre, mais il faut les comprendre pour pouvoir les désamorcer. J'avais envie de te parler de ça parce qu'évidemment, c'est trois émotions extrêmement humaines. Quand je dis extrêmement humaines, qu'est-ce que je veux dire là-dedans ? C'est que la majorité d'entre nous, on les vit. Il y en a quotidiennement, il y en a peut-être mieux pour toi à l'occasion, mais peu importe où est-ce qu'on est dans notre cheminement de vie, c'est des émotions qui vont nous suivre tout au courant de notre processus. de notre vie, de notre rétablissement pour certains, de notre expérience de vie. Fait que tant aussi longtemps que je ne les comprends pas, je ne serai pas capable d'être désamorcé. Je vais être peut-être comme pogné avec, on s'entend, parce qu'il faut les ressentir et il faut les vivre. Les décoder, comment apprendre à les décoder ? La colère, l'honte et l'anxiété, c'est trois émotions distinctes, mais que je trouve à quelque part qui se ressemblent. Ce qui veut dire que quand on en vit une d'entre eux autres, c'est que souvent on va les mêler. Souvent, justement, on va être tellement pas bien avec ça que c'est souvent ces émotions-là qui vont faire en sorte qu'on va dépendre d'autres choses extérieures. Pour certains, que ce soit la consommation, d'autres, ils vont se picher dans le travail, dans le sommeil, peu importe quoi. Mais c'est tellement important d'apprendre à les décoder pour pouvoir les désamorcer et les vivre. et ne pas les fuir dans n'importe quelle autre dépendance. Dans le fond, la colère, c'est quoi ? La colère, ça peut être causée par un événement, une circonstance, un autre être humain ou nous-mêmes, qu'on sait ou qu'on ne s'est pas fait respecter, que ça le franchit nos limites, que ça va à l'encontre de nos valeurs. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, je te donne un exemple, qu'on est amis, moi et toi. Je te dis que quand tu me dis telle parole, ça vient me blesser. Quand tu me dis, supposons, si tu es orgueilleux, un exemple comme ça, ça fait en sorte que je ne me sens pas respecté. C'est sûr que je vais être en crisse après toi. C'est l'expression, mais c'est ça pareil. C'est ce qu'on appelle dans le ressentiment. Ça peut être peu importe quoi, quelque chose qui est contre tes valeurs. Tu vas de quoi à la télé et ça va contre tes valeurs. Je ne sais pas, tu es plagué sur la lycéenne. malheureusement pour toi, et que, je le sais pas, tu vois des féminicides, des enlèvements d'enfants, peu importe, ça va contre nos valeurs, on s'entend. Pis là, si on se nourrit de ça, on va vivre de la colère. Fait qu'il faut être capable de les... Décoder, d'être capable de dire que ça, c'est une colère. Parce que l'honte, dans le fond, c'est la peur de ne pas être aimé. La peur d'être jugé, la peur d'être critiqué, la peur d'être condamné, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de, on va dire, d'échouer. La peur de passer à côté, la peur de ne pas être comme on pense que le monde voudrait. Qu'on soit. Et quand on vit cette honte-là, évidemment, on ne veut pas ça parce que la honte, c'est nous envers l'extérieur. Alors nous, on n'aime pas ça faire ça. Ça fait qu'on va le transférer sur les autres. On va le transférer en colère, cette honte-là. Et pourtant, ça n'a rien à voir avec les autres. Parce que la honte, ça a tout rapport avec moi, comment je me vois. Comment elle est mon estime de moi. On en parle dans d'autres épisodes précédents. Comme l'amour de soi aussi. Fait que la honte, ce n'est pas de la colère. Puis l'anxiété, c'est pas compliqué, c'est une peur qui n'est pas encore là. Une peur d'un futur qu'on pourrait dire incontrôlable. J'ouvre une petite parenthèse, si tu fais de l'anxiété, c'est parce que tu es une personne qui est contrôlante, contrôlante. Ça veut dire que tu aimerais que les choses allent à ta façon à toi. Alors aussitôt que ça ne va pas comme tu veux, tu pars en anxiété. Ou juste dans ton imagination. Je ne sais pas, moi, tu as un événement la semaine prochaine et que toi, dans ta tête, tu fais tous les scénarios possibles et tous les scénarios ne te conviennent pas, alors l'anxiété va monter. On s'entend ? Puis, toutes ces trois émotions-là ne sont pas contre toi. Elles sont humaines. Dans le fond, elles existent pourquoi ? Pour te signaler que peut-être, je dis bien que peut-être, un danger. Ça veut dire qu'elles sont là pour te protéger. C'est un peu comme quand tu te promènes en auto et qu'il y a des pancartes pour dire, par exemple, tu vas voir un chevreuil, ça va te marquer 2 km. Bon, mais soyez plus vigilants, plus prudents dans les deux prochains kilomètres. Il y a peut-être, peut-être, ça ne veut pas dire que ça va arriver, un chevreuil qui peut peut-être traverser la rue. Un éboulement, peu importe. Vous savez ce que je veux dire, les panneaux de signalisation. Mais ça, ça ne veut pas dire que ça va arriver. Mais elles sont là pour nous protéger, pour nous avertir de peut-être un éventuel danger. Dans le fond, ces trois émotions-là sont construites par notre égo. Notre égo, il est là pour nous protéger. On le construit de zéro, on va dire, à l'âge adulte. Pour nous protéger, parce qu'on a un besoin de survie en tant qu'être humain, parce qu'avant d'être un être humain, on est un mammifère, alors on est un animal, alors on a un instinct de survie. Et rendu à l'âge adulte, en principe, on ne devrait plus avoir besoin de ça, parce qu'on devrait être rendu autonome affectivement et émotionnellement. Mais ce n'est pas le cas pour le plusieurs d'entre nous. Alors, ces trois émotions-là, comme je disais, sont formées par notre égo pour nous envoyer un message d'un éventuellement, peut-être. danger. Si on prend, pour que tu comprennes plus, un éventuellement peut-être danger, si on reprend la colère, je prends la même chose que mon ami, une traite d'orgueilleux, son intention, c'est pas d'être blessé. On s'entend ? Son intention, c'est pas de pas me respecter. Mais moi, je le prends comme un non-respect. Ça m'amène de la colère. Quand je vois la colère, c'est éventuellement un danger que peut-être c'est pas vraiment un ami. Tu comprends ? Parce que son intention, elle lui, est bonne, mais moi, je la détecte comme si elle n'était pas bonne. Si on revient à la honte, c'est que peut-être, peut-être, je dis bien les gens, ne m'aimeront pas, ne m'accepteront pas, vont me traiter de toutes sortes de noms. Encore là, ça, c'est tout dans ma tête. Ça fait que c'est un éventuellement danger, mais qui n'est pas là, il n'est pas dans le présent. Et si on revient à l'anxiété, c'est toutes des peurs qui ne sont pas là. Tu sais, la peur, elle est humaine. Et la peur, c'est pas compliqué. Il y a deux sortes de peurs. Des peurs qui sont réelles et des peurs qui sont irréelles. La peur réelle, c'est quand c'est là, là. Dans l'instant présent. Tu te promènes en forêt. Woup, il y a un ours qui arrive face à toi. Si t'as pas peur, t'es suicidaire. On s'entend. Alors, cette peur-là, elle est réelle parce qu'elle est sur le moment présent. Mais avoir peur de mourir du cancer, avoir peur que ton chum te trompe, avoir peur que ton enfant fasse la même victoire, avoir peur de manquer d'argent à ta retraite, avoir peur, avoir peur, avoir peur, c'est complètement irréel. Tant au temps que la peur n'est pas dans le moment. présent. Alors, ça veut dire que tu es une personne qui est anxieuse au bout. Parce que tu ne contrôles pas les événements et les circonstances. Fait que tu comprends ce que je veux dire quand je fais le lien avec notre ego, avec ces trois émotions-là qui sont là pour nous. protéger d'un éventuellement, et moi je rajoute peut-être, danger. Mais ce n'est pas le cas. Fait qu'il faut que tu sois capable de décoder. OK, c'est quoi que je ressens ? Est-ce que c'est de la colère ? Est-ce que c'est de la honte ? Est-ce que c'est de l'anxiété ? Évidemment, je parle juste de ces trois émotions-là, mais ça peut être toutes les autres aussi qui peuvent arriver, la tristesse. J'ouvre une petite parenthèse. Souvent, on transforme notre tristesse en colère aussi. Parce qu'au lieu d'être, entre guillemets, ce qu'on aime moins et qui est la plus belle qualité de l'être humain pour moi, c'est d'être vulnérable, de montrer notre vulnérabilité. On aime mieux être en crise qu'avoir de la peine. Parce qu'être en crise, c'est comme genre, je ne sens pas ma peine, donc je mets de la colère sur l'autre personne ou sur l'événement ou sur la circonstance, au lieu juste de vivre ma peine. Alors, la colère peut venir de beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Même chose pour la honte, même chose pour l'anxiété. C'est à nous d'aller décoder. Et c'est pour ça qu'on est les meilleurs pour savoir c'est quoi qu'on vit. Le meilleur médecin au monde, ça devrait être toi. Le meilleur psychologue au monde, ça devrait être toi parce que c'est toi qui se connais. Oui, on a besoin des uns et des autres. Oui, on a besoin des gens comme moi qui vont te guider, qui vont te faire poser les bonnes questions, qui vont t'amener à prendre des prises de conscience et à t'observer. Mais il y a juste toi qui peux dire oui, c'est ça. Il n'y a pas personne qui dit, « Ah, d'après moi, ce que tu vis, c'est ça. » Ouais, on peut mettre le doigt dessus comme on peut être complètement à part, parce que c'est ta réalité à toi. Alors, c'est important que tu apprennes à les décoder, ces émotions-là. Évidemment, il faut en arriver à les désamorcer. Et moi, j'aime bien rajouter les désamorcer avec douceur, avec amour, avec accueil. Si tu me suis depuis longtemps, tu m'entends souvent parler d'accueil, d'acceptation. Accueillir n'égale pas acceptation. Accueillir n'égale pas... approuver. Accueillir, c'est de se rendre à l'évidence que c'est là, que je suis dans une émotion de honte, que je suis dans une émotion de colère ou que je suis dans les peurs complètement irréalistes. C'est d'accueillir que c'est là. Ça ne veut pas dire que je suis dans l'acceptation encore. Parce qu'on peut vivre une colère sans être obligé de lancer un objet, sans être obligé de crier, sans être obligé de frapper. D'être juste capable de nommer « je suis en colère » . Nous, au Québec, on va souvent dire « je suis en tabarnak » . On dirait que c'est encore plus que juste « je suis en colère » . « Je suis en crisse » . Dans le fond, ce que ça veut dire, c'est que je suis en colère. D'être capable à nommer, mais avec douceur. Déjà de dire, « Hey, j'ai honte. J'ai tellement peur que tu ne m'aimes pas. J'ai tellement honte au travail. Je me suis mêlé. J'ai peur de faire rire de moi. J'ai bafouillé pendant l'enregistrement de mon podcast. J'ai tellement honte de moi. Le monde va penser que je ne suis pas professionnel, que je ne suis pas bon, que je devrais recommencer. » Ça, c'était moi, il y a quelques années. Maintenant, non. On bafouille, on bafouille, c'est humain. Oui, on s'enfarge, c'est humain. On tombe, c'est humain. L'important, c'est d'être capable d'accueillir qu'on est des humains, qu'on est parfaitement imparfaits. Alors, d'être capable de l'accueillir, de se permettre, et je dis souvent ça parce qu'on ne se permet pas, nous, de vivre. même avec les choses qui sont positives. On dirait qu'il ne faut jamais être trop joyeux, trop content, parce qu'on pense que ça va taper sur le scénario des autres. Ou bien non, ça ne va peut-être pas avec le personnage qu'on a créé, parce qu'on aime bien faire l'apitoiement, on est supposé de passer une mauvaise période, on est supposé d'être plus triste, d'être plus ci, d'être plus ça. Non, mais il faut se permettre d'être, permettre de vivre. Alors, permettre d'être en colère, c'est de s'accueillir dans ce qu'on est. Parce que c'est humain, comme je disais tantôt. C'est hyper important. Puis, veut, veut pas, il y a un besoin en arrière de ça. Fait qu'il faut rechercher, c'est quoi le besoin en arrière de ma colère ? C'est quoi le besoin en arrière de ma honte ? C'est quoi le besoin en arrière de mon anxiété ? Dans le fond, si je suis souvent en colère, c'est-tu parce que j'ai un besoin d'être plus accepté, d'être plus écouté ? Est-ce que moi, je m'écoute plus ? Est-ce que moi, je me respecte plus si je veux que les autres me donnent ? Est-ce que c'est quelque chose que j'ai été trop peut-être ignoré, rejeté, abandonné quand j'étais petit ou dans ma vie en général ? Il y a un besoin toujours en derrière ça. La colère, c'est quoi ? C'est-tu le besoin peut-être que l'autre s'excuse ? C'est-tu j'ai un besoin plus d'attention ? J'ai un besoin plus d'amour. Évidemment, on l'a à un très grand niveau. C'est le besoin d'être reconnu. La petite tape sur les pas, de se faire dire qu'on est correct. Et tant que c'est longtemps qu'on ne se le fait pas dire, il faut apprendre à se le dire nous-mêmes. La honte, c'est souvent d'être peur, d'être jugé. de ne pas faire rire de soi. Fait qu'il y a-tu une période dans ta vie où est-ce que la honte est souvent reliée à une des blessures fondamentales, une des blessures de l'âme, qui s'appelle l'humiliation ? Est-ce que j'ai vécu beaucoup d'humiliation quand j'étais jeune, quand j'étais ado, même à l'âge adulte ? Alors évidemment, si j'ai vécu beaucoup de ça, je me suis senti rejeté, pas correct, pas comme les autres, pas à la hauteur. Alors mon besoin d'être reconnu, d'être aimé va être encore plus grand. Et l'anxiété, c'est quoi dans le fond mon besoin ? Pourquoi j'ai besoin de contrôler ? C'est quoi que j'ai vécu de si souffrant dans mon passé pour avoir besoin de contrôler ? Et ça, ça vient souvent avec la blessure, la trahison. Parce qu'évidemment, si j'ai été trahi, si les gens que j'aime le plus m'ont trahi, m'ont menti, m'ont compté démanteler, peu importe quoi, je vais avoir encore bien plus peur de demain. C'est pour ça que je dis souvent, on n'a pas peur de demain, c'est qu'on a peur de répéter le passé. Il faut tellement se rendre dans la tête que le passé, c'est le passé. Et plus je vais avoir peur de demain, dans le fond, qui est le passé, plus dans le fond, je nourris mon passé, je nourris mon anxiété. Et là, évidemment, la honte, la colère va arriver, parce que j'ai honte d'être anxieux. Puis à un moment donné, je ne l'accueille pas que je suis anxieux, je suis en crise à cause que je suis une personne anxieuse. Ça me fait vivre de la colère de ne pas être comme les autres. Ça me fait vivre de la colère de ne pas vivre ce que j'aimerais vivre. Un exemple, d'aller en voyage, de sortir de chez nous, de me faire des amis, de me faire une nouvelle blonde, un nouveau chum, aller chercher un nouveau travail parce que celui-ci ne me convient pas, peu importe. On a toujours peur de revivre les blessures du passé. Mais pourtant, ce n'est pas ça la vie. La vie est aujourd'hui. C'est pour ça que je dis que si tu ne règles pas ton demain, il n'y en a pas d'aujourd'hui. Tu vas vivre demain selon ce que tu penses de ton passé. Alors, plus tu vas nourrir ces anciennes émotions-là qui ne sont même plus là parce que tu n'as pas appris justement à les décoder, à les désamorcer, à les vivre enfin une bonne fois pour toutes. Parce que, comme j'aime bien dire, toute émotion que tu n'as pas vécue, il va falloir que tu la vives un jour ou l'autre. Et c'est pour ça souvent qu'on accumule, et c'est pour ça souvent qu'on va tomber en dépression, qu'on va faire des burn-out. Mon père, j'aimais ça quand il disait ça, c'est un burn-in qu'on fait. Parce que le burn-out, ce n'est pas à cause de l'extérieur, c'est à cause de notre intérieur, c'est à cause de nous. Parce qu'on a trop enduré la colère, parce qu'on a trop enduré la honte, parce qu'on a trop enduré l'anxiété. Parce qu'on n'a pas été capable de se respecter, de s'affirmer quand c'était le temps. Alors, dans ce temps-là, je n'en arrive pas à ça, je vais toujours être dans le tourbillon, ce que nous, on appelle dans notre jargon, dans un pattern, dans le cycle de la suétude. Je vais être assidu, je vais avoir une habitude de vie que je vais tourner tout le temps, tout le temps, tout le temps en rond. C'est pour ça souvent qu'il y a des gens qui me disent, moi, je suis tanné de vivre le même pattern. Qu'est-ce qu'il faut que je change ? Il faut que tu fasses la paix avec ton passé. Il faut que tu accueilles en premier ton passé. Il faut que tu arrives à accepter ton passé. Il faut que tu arrives à aimer ton passé. Écoute-moi bien. Je ne suis pas en train de dire parce qu'on accueille, qu'on accepte et qu'on aime qu'il faut accepter ce qui s'est passé. Mais il faut accepter que ça s'est passé pour faire la paix avec hier. Si tu as vécu une agression, ce n'est pas d'accepter l'agression ou d'accepter l'agresseur, c'est d'accepter que ça fait partie de ta vie. Il faut accepter que ça fait partie de ton passé. Pour ne plus qu'il vienne nuire ton aujourd'hui, mais surtout ton demain. Alors c'est d'apprendre à accueillir ce qui est là et on n'est pas encore dans l'acceptation. Si on se rend à l'évidence, « Regarde, aujourd'hui, c'est une journée de merde. J'ai peut-être moins d'énergie que d'habitude. Je suis en colère parce que je ne me suis pas affirmé. » Il n'est jamais trop tard. Et nous, notre job, c'est de la prendre en conscience et de l'observer pour la désamorcer. Mais c'est aussi de choisir une réponse à cette émotion-là. Quand je parle de choisir une réponse, ça veut dire, est-ce que je la ravale comme j'ai fait depuis je ne sais pas combien d'années ? Je peux la verbaliser à quelqu'un que j'aime bien et que j'ai surtout confiance. Je peux l'écrire si la verbaliser va sortir trop, peut-être agressivement, ou pas comme du monde. Il faut commencer peut-être à l'écrire, mais il faut la verbaliser à un moment donné aussi. Des fois, d'aller s'isoler un peu. Moi, des fois, j'ai besoin de dire, OK, time out, c'est trop bouleversant. J'ai besoin d'aller, entre guillemets, m'isoler en 5-10 minutes pour inspirer, expirer. Pour la vivre, l'émotion. Pas pour pouvoir aller la cacher. Parce qu'il faut faire la vivre demain, après-demain, une semaine après ou un mois après. Est-ce que ça t'arrive, des fois, de donner de la marde aux gens que ça ne les concerne pas ? Un exemple, je sais pas, t'as eu une journée de merde à la job, t'es en colère, t'es anxieux, peu importe quoi, pis là t'arrives chez vous pis c'est tes enfants pis ta femme ou ton chum, peu importe là, j'ai jamais eu de chum, mais c'est eux autres qui mangent la merde. Pis là ben toi t'as honte de ça, tu te tapes sur la tête parce que t'as donné de la merde à ceux que ça les concernait pas. Pis là ben t'es en colère à cause de la job, t'es anxieux, t'as honte parce que t'as pas réagi de la bonne façon, pis là ben t'es anxieux parce que tu... Tu ne veux pas le répéter parce que ça fait 10 fois que tu le répètes et ça fait peut-être 15 fois que tu dis que tu ne le feras plus jamais. On a besoin de ça. Tout le temps. On a toujours le choix après l'émotion. On ravale ou on la traite. Écris. Parle. Et moi, j'ai tout le temps un petit qui m'a été appris. Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est qui m'a été appris. un petit, un petit, pas un rituel, je n'ai pas le mot qui vient, mais ce n'est pas important. Je me dis toujours cette phrase-là. Je vais te la répéter peut-être deux ou trois fois. Si tu peux le prendre écrit, tu es chanceux, tu peux... Chanceuse, vas-y sur pause. Moi, je respire et je vis mon émotion. Un exemple, c'est de la colère que je vis. Puis là, je suis vraiment crime. Je respire, puis là, elle a la colère. Puis là, je la vis parce que moi, je ne veux plus. Je ne veux plus la feuille, je ne veux plus la mettre d'un tiroir. Puis je répète comme ça. Je me permets de ressentir de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire la douceur et j'expire la colère. Et ça, je peux le répéter trois fois, cinq fois, dix fois, vingt fois au besoin. Je me permets de ressentir ou de vivre de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire de la douceur, j'expire la colère. La même chose avec la honte. Je me permets de me sentir honteux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Je me permets de me sentir anxieux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Si c'est de la honte, j'inspire de l'amour, j'expire de la honte. Si c'est de l'anxiété, j'inspire de la confiance, j'expire de l'anxiété. Et je vous le dis, ça fonctionne. Comme je t'ai dit, des fois, tu vas peut-être le répéter 25 fois, des fois, 3 fois, tout dépendant de l'intensité de la colère. Mais moi, je te souhaite de ne plus rabâler, de ne plus mettre ça dans une petite partie de ton corps. Parce qu'un jour ou l'autre, ton physique va te le rappeler. Oui, ce n'est pas juste dans les comportements. À un moment donné, ton physique va te le rappeler. Tu vas avoir peut-être mal à des places, tu vas peut-être développer des maladies. Je ne dis pas que c'est 100 % émotionnel, mais mes croyances à moi me font croire qu'il y a une grosse, grosse, grosse, grosse partie de ça. C'est à nous, c'est un choix. Je ne voulais pas te dire que tu es correct d'avoir ces émotions-là et tu as super le droit de les vivre et donne-toi ce droit-là. Parce qu'elles sont vivantes, ces émotions-là. Elles sont là. Elles ne sont pas inventées, elles sont là. On les ressent. Elles sont humaines. Par contre, ce que tu vas faire avec, ça t'appartient. Ça t'appartient. Oui. Moi, je vais te souhaiter de décider de choisir de te responsabiliser envers. tes propres émotions. Puis n'oublie pas de te dire que tu es correct. Puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction aux émotions humaines fondamentales

    00:02

  • Comprendre la colère : causes et effets

    00:42

  • Explorer la honte : peur et jugement

    03:43

  • L'anxiété : peur du futur et contrôle

    04:37

  • Désamorcer les émotions : techniques et conseils

    08:31

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Êtes-vous conscient que la colère, la honte et l'anxiété sont des émotions que nous ressentons tous, mais que peu d'entre nous savent vraiment gérer ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de ces émotions fondamentales qui façonnent notre expérience humaine. En explorant ces sentiments universels, il nous invite à les comprendre et à les désamorcer plutôt que de les fuir ou de les ignorer.

Simon nous rappelle que la colère peut émerger lorsque nos limites sont franchies, tandis que la honte est souvent alimentée par la peur du jugement et du rejet social. Mais qu'en est-il de l'anxiété ? Cette émotion, si répandue, découle souvent de notre peur d'un avenir incertain. En apprenant à accueillir ces émotions avec douceur, nous pouvons découvrir les besoins sous-jacents qui les motivent et ainsi mieux les gérer.

Dans T-CORRECT, Simon nous offre des outils précieux pour naviguer dans le dédale de nos émotions. Il insiste sur l'importance de ne pas les ignorer, mais de les ressentir pleinement. Chaque émotion a sa place et sa raison d'être, et en les décodant, nous pouvons éviter de tomber dans des comportements destructeurs et des cycles de souffrance.

Ce voyage émotionnel ne se limite pas à la théorie ; il s'agit d'une invitation à l'action. En intégrant ces enseignements dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et, par conséquent, avec nous-mêmes. Ne laissez pas la colère, la honte et l'anxiété prendre le dessus. Apprenez à les apprivoiser et à les utiliser comme des alliées dans votre quête de bien-être.

Rejoignez-nous dans cet épisode enrichissant de T-CORRECT et découvrez comment vivre plus pleinement en embrassant vos émotions. Ensemble, déchiffrons le langage de nos sentiments pour construire un avenir plus serein et épanouissant. N'attendez plus, écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers une meilleure compréhension de vous-même !


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  • Simon Desjardins

    Épisode 7 de T'es correct, cette semaine on va parler de trois émotions de l'être humain qui sont tellement humaines mais tellement pas faciles à vivre. On parle de la colère, de la honte et de l'anxiété. On parle de ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? et surtout pour te dire que je suis correct. Bienvenue dans ce septième épisode de la deuxième saison. Oui, oui, colère, honte, anxiété, les comprendre pour les désamorcer. Parce qu'on ne peut pas les fuir. On parlait de suite à l'épisode précédent de la semaine passée. On ne peut pas les fuir, on ne peut pas faire semblant qu'ils ne sont pas là. On ne peut pas les mettre dans un tiroir. Il faut les vivre, mais il faut les comprendre pour pouvoir les désamorcer. J'avais envie de te parler de ça parce qu'évidemment, c'est trois émotions extrêmement humaines. Quand je dis extrêmement humaines, qu'est-ce que je veux dire là-dedans ? C'est que la majorité d'entre nous, on les vit. Il y en a quotidiennement, il y en a peut-être mieux pour toi à l'occasion, mais peu importe où est-ce qu'on est dans notre cheminement de vie, c'est des émotions qui vont nous suivre tout au courant de notre processus. de notre vie, de notre rétablissement pour certains, de notre expérience de vie. Fait que tant aussi longtemps que je ne les comprends pas, je ne serai pas capable d'être désamorcé. Je vais être peut-être comme pogné avec, on s'entend, parce qu'il faut les ressentir et il faut les vivre. Les décoder, comment apprendre à les décoder ? La colère, l'honte et l'anxiété, c'est trois émotions distinctes, mais que je trouve à quelque part qui se ressemblent. Ce qui veut dire que quand on en vit une d'entre eux autres, c'est que souvent on va les mêler. Souvent, justement, on va être tellement pas bien avec ça que c'est souvent ces émotions-là qui vont faire en sorte qu'on va dépendre d'autres choses extérieures. Pour certains, que ce soit la consommation, d'autres, ils vont se picher dans le travail, dans le sommeil, peu importe quoi. Mais c'est tellement important d'apprendre à les décoder pour pouvoir les désamorcer et les vivre. et ne pas les fuir dans n'importe quelle autre dépendance. Dans le fond, la colère, c'est quoi ? La colère, ça peut être causée par un événement, une circonstance, un autre être humain ou nous-mêmes, qu'on sait ou qu'on ne s'est pas fait respecter, que ça le franchit nos limites, que ça va à l'encontre de nos valeurs. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, je te donne un exemple, qu'on est amis, moi et toi. Je te dis que quand tu me dis telle parole, ça vient me blesser. Quand tu me dis, supposons, si tu es orgueilleux, un exemple comme ça, ça fait en sorte que je ne me sens pas respecté. C'est sûr que je vais être en crisse après toi. C'est l'expression, mais c'est ça pareil. C'est ce qu'on appelle dans le ressentiment. Ça peut être peu importe quoi, quelque chose qui est contre tes valeurs. Tu vas de quoi à la télé et ça va contre tes valeurs. Je ne sais pas, tu es plagué sur la lycéenne. malheureusement pour toi, et que, je le sais pas, tu vois des féminicides, des enlèvements d'enfants, peu importe, ça va contre nos valeurs, on s'entend. Pis là, si on se nourrit de ça, on va vivre de la colère. Fait qu'il faut être capable de les... Décoder, d'être capable de dire que ça, c'est une colère. Parce que l'honte, dans le fond, c'est la peur de ne pas être aimé. La peur d'être jugé, la peur d'être critiqué, la peur d'être condamné, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de, on va dire, d'échouer. La peur de passer à côté, la peur de ne pas être comme on pense que le monde voudrait. Qu'on soit. Et quand on vit cette honte-là, évidemment, on ne veut pas ça parce que la honte, c'est nous envers l'extérieur. Alors nous, on n'aime pas ça faire ça. Ça fait qu'on va le transférer sur les autres. On va le transférer en colère, cette honte-là. Et pourtant, ça n'a rien à voir avec les autres. Parce que la honte, ça a tout rapport avec moi, comment je me vois. Comment elle est mon estime de moi. On en parle dans d'autres épisodes précédents. Comme l'amour de soi aussi. Fait que la honte, ce n'est pas de la colère. Puis l'anxiété, c'est pas compliqué, c'est une peur qui n'est pas encore là. Une peur d'un futur qu'on pourrait dire incontrôlable. J'ouvre une petite parenthèse, si tu fais de l'anxiété, c'est parce que tu es une personne qui est contrôlante, contrôlante. Ça veut dire que tu aimerais que les choses allent à ta façon à toi. Alors aussitôt que ça ne va pas comme tu veux, tu pars en anxiété. Ou juste dans ton imagination. Je ne sais pas, moi, tu as un événement la semaine prochaine et que toi, dans ta tête, tu fais tous les scénarios possibles et tous les scénarios ne te conviennent pas, alors l'anxiété va monter. On s'entend ? Puis, toutes ces trois émotions-là ne sont pas contre toi. Elles sont humaines. Dans le fond, elles existent pourquoi ? Pour te signaler que peut-être, je dis bien que peut-être, un danger. Ça veut dire qu'elles sont là pour te protéger. C'est un peu comme quand tu te promènes en auto et qu'il y a des pancartes pour dire, par exemple, tu vas voir un chevreuil, ça va te marquer 2 km. Bon, mais soyez plus vigilants, plus prudents dans les deux prochains kilomètres. Il y a peut-être, peut-être, ça ne veut pas dire que ça va arriver, un chevreuil qui peut peut-être traverser la rue. Un éboulement, peu importe. Vous savez ce que je veux dire, les panneaux de signalisation. Mais ça, ça ne veut pas dire que ça va arriver. Mais elles sont là pour nous protéger, pour nous avertir de peut-être un éventuel danger. Dans le fond, ces trois émotions-là sont construites par notre égo. Notre égo, il est là pour nous protéger. On le construit de zéro, on va dire, à l'âge adulte. Pour nous protéger, parce qu'on a un besoin de survie en tant qu'être humain, parce qu'avant d'être un être humain, on est un mammifère, alors on est un animal, alors on a un instinct de survie. Et rendu à l'âge adulte, en principe, on ne devrait plus avoir besoin de ça, parce qu'on devrait être rendu autonome affectivement et émotionnellement. Mais ce n'est pas le cas pour le plusieurs d'entre nous. Alors, ces trois émotions-là, comme je disais, sont formées par notre égo pour nous envoyer un message d'un éventuellement, peut-être. danger. Si on prend, pour que tu comprennes plus, un éventuellement peut-être danger, si on reprend la colère, je prends la même chose que mon ami, une traite d'orgueilleux, son intention, c'est pas d'être blessé. On s'entend ? Son intention, c'est pas de pas me respecter. Mais moi, je le prends comme un non-respect. Ça m'amène de la colère. Quand je vois la colère, c'est éventuellement un danger que peut-être c'est pas vraiment un ami. Tu comprends ? Parce que son intention, elle lui, est bonne, mais moi, je la détecte comme si elle n'était pas bonne. Si on revient à la honte, c'est que peut-être, peut-être, je dis bien les gens, ne m'aimeront pas, ne m'accepteront pas, vont me traiter de toutes sortes de noms. Encore là, ça, c'est tout dans ma tête. Ça fait que c'est un éventuellement danger, mais qui n'est pas là, il n'est pas dans le présent. Et si on revient à l'anxiété, c'est toutes des peurs qui ne sont pas là. Tu sais, la peur, elle est humaine. Et la peur, c'est pas compliqué. Il y a deux sortes de peurs. Des peurs qui sont réelles et des peurs qui sont irréelles. La peur réelle, c'est quand c'est là, là. Dans l'instant présent. Tu te promènes en forêt. Woup, il y a un ours qui arrive face à toi. Si t'as pas peur, t'es suicidaire. On s'entend. Alors, cette peur-là, elle est réelle parce qu'elle est sur le moment présent. Mais avoir peur de mourir du cancer, avoir peur que ton chum te trompe, avoir peur que ton enfant fasse la même victoire, avoir peur de manquer d'argent à ta retraite, avoir peur, avoir peur, avoir peur, c'est complètement irréel. Tant au temps que la peur n'est pas dans le moment. présent. Alors, ça veut dire que tu es une personne qui est anxieuse au bout. Parce que tu ne contrôles pas les événements et les circonstances. Fait que tu comprends ce que je veux dire quand je fais le lien avec notre ego, avec ces trois émotions-là qui sont là pour nous. protéger d'un éventuellement, et moi je rajoute peut-être, danger. Mais ce n'est pas le cas. Fait qu'il faut que tu sois capable de décoder. OK, c'est quoi que je ressens ? Est-ce que c'est de la colère ? Est-ce que c'est de la honte ? Est-ce que c'est de l'anxiété ? Évidemment, je parle juste de ces trois émotions-là, mais ça peut être toutes les autres aussi qui peuvent arriver, la tristesse. J'ouvre une petite parenthèse. Souvent, on transforme notre tristesse en colère aussi. Parce qu'au lieu d'être, entre guillemets, ce qu'on aime moins et qui est la plus belle qualité de l'être humain pour moi, c'est d'être vulnérable, de montrer notre vulnérabilité. On aime mieux être en crise qu'avoir de la peine. Parce qu'être en crise, c'est comme genre, je ne sens pas ma peine, donc je mets de la colère sur l'autre personne ou sur l'événement ou sur la circonstance, au lieu juste de vivre ma peine. Alors, la colère peut venir de beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Même chose pour la honte, même chose pour l'anxiété. C'est à nous d'aller décoder. Et c'est pour ça qu'on est les meilleurs pour savoir c'est quoi qu'on vit. Le meilleur médecin au monde, ça devrait être toi. Le meilleur psychologue au monde, ça devrait être toi parce que c'est toi qui se connais. Oui, on a besoin des uns et des autres. Oui, on a besoin des gens comme moi qui vont te guider, qui vont te faire poser les bonnes questions, qui vont t'amener à prendre des prises de conscience et à t'observer. Mais il y a juste toi qui peux dire oui, c'est ça. Il n'y a pas personne qui dit, « Ah, d'après moi, ce que tu vis, c'est ça. » Ouais, on peut mettre le doigt dessus comme on peut être complètement à part, parce que c'est ta réalité à toi. Alors, c'est important que tu apprennes à les décoder, ces émotions-là. Évidemment, il faut en arriver à les désamorcer. Et moi, j'aime bien rajouter les désamorcer avec douceur, avec amour, avec accueil. Si tu me suis depuis longtemps, tu m'entends souvent parler d'accueil, d'acceptation. Accueillir n'égale pas acceptation. Accueillir n'égale pas... approuver. Accueillir, c'est de se rendre à l'évidence que c'est là, que je suis dans une émotion de honte, que je suis dans une émotion de colère ou que je suis dans les peurs complètement irréalistes. C'est d'accueillir que c'est là. Ça ne veut pas dire que je suis dans l'acceptation encore. Parce qu'on peut vivre une colère sans être obligé de lancer un objet, sans être obligé de crier, sans être obligé de frapper. D'être juste capable de nommer « je suis en colère » . Nous, au Québec, on va souvent dire « je suis en tabarnak » . On dirait que c'est encore plus que juste « je suis en colère » . « Je suis en crisse » . Dans le fond, ce que ça veut dire, c'est que je suis en colère. D'être capable à nommer, mais avec douceur. Déjà de dire, « Hey, j'ai honte. J'ai tellement peur que tu ne m'aimes pas. J'ai tellement honte au travail. Je me suis mêlé. J'ai peur de faire rire de moi. J'ai bafouillé pendant l'enregistrement de mon podcast. J'ai tellement honte de moi. Le monde va penser que je ne suis pas professionnel, que je ne suis pas bon, que je devrais recommencer. » Ça, c'était moi, il y a quelques années. Maintenant, non. On bafouille, on bafouille, c'est humain. Oui, on s'enfarge, c'est humain. On tombe, c'est humain. L'important, c'est d'être capable d'accueillir qu'on est des humains, qu'on est parfaitement imparfaits. Alors, d'être capable de l'accueillir, de se permettre, et je dis souvent ça parce qu'on ne se permet pas, nous, de vivre. même avec les choses qui sont positives. On dirait qu'il ne faut jamais être trop joyeux, trop content, parce qu'on pense que ça va taper sur le scénario des autres. Ou bien non, ça ne va peut-être pas avec le personnage qu'on a créé, parce qu'on aime bien faire l'apitoiement, on est supposé de passer une mauvaise période, on est supposé d'être plus triste, d'être plus ci, d'être plus ça. Non, mais il faut se permettre d'être, permettre de vivre. Alors, permettre d'être en colère, c'est de s'accueillir dans ce qu'on est. Parce que c'est humain, comme je disais tantôt. C'est hyper important. Puis, veut, veut pas, il y a un besoin en arrière de ça. Fait qu'il faut rechercher, c'est quoi le besoin en arrière de ma colère ? C'est quoi le besoin en arrière de ma honte ? C'est quoi le besoin en arrière de mon anxiété ? Dans le fond, si je suis souvent en colère, c'est-tu parce que j'ai un besoin d'être plus accepté, d'être plus écouté ? Est-ce que moi, je m'écoute plus ? Est-ce que moi, je me respecte plus si je veux que les autres me donnent ? Est-ce que c'est quelque chose que j'ai été trop peut-être ignoré, rejeté, abandonné quand j'étais petit ou dans ma vie en général ? Il y a un besoin toujours en derrière ça. La colère, c'est quoi ? C'est-tu le besoin peut-être que l'autre s'excuse ? C'est-tu j'ai un besoin plus d'attention ? J'ai un besoin plus d'amour. Évidemment, on l'a à un très grand niveau. C'est le besoin d'être reconnu. La petite tape sur les pas, de se faire dire qu'on est correct. Et tant que c'est longtemps qu'on ne se le fait pas dire, il faut apprendre à se le dire nous-mêmes. La honte, c'est souvent d'être peur, d'être jugé. de ne pas faire rire de soi. Fait qu'il y a-tu une période dans ta vie où est-ce que la honte est souvent reliée à une des blessures fondamentales, une des blessures de l'âme, qui s'appelle l'humiliation ? Est-ce que j'ai vécu beaucoup d'humiliation quand j'étais jeune, quand j'étais ado, même à l'âge adulte ? Alors évidemment, si j'ai vécu beaucoup de ça, je me suis senti rejeté, pas correct, pas comme les autres, pas à la hauteur. Alors mon besoin d'être reconnu, d'être aimé va être encore plus grand. Et l'anxiété, c'est quoi dans le fond mon besoin ? Pourquoi j'ai besoin de contrôler ? C'est quoi que j'ai vécu de si souffrant dans mon passé pour avoir besoin de contrôler ? Et ça, ça vient souvent avec la blessure, la trahison. Parce qu'évidemment, si j'ai été trahi, si les gens que j'aime le plus m'ont trahi, m'ont menti, m'ont compté démanteler, peu importe quoi, je vais avoir encore bien plus peur de demain. C'est pour ça que je dis souvent, on n'a pas peur de demain, c'est qu'on a peur de répéter le passé. Il faut tellement se rendre dans la tête que le passé, c'est le passé. Et plus je vais avoir peur de demain, dans le fond, qui est le passé, plus dans le fond, je nourris mon passé, je nourris mon anxiété. Et là, évidemment, la honte, la colère va arriver, parce que j'ai honte d'être anxieux. Puis à un moment donné, je ne l'accueille pas que je suis anxieux, je suis en crise à cause que je suis une personne anxieuse. Ça me fait vivre de la colère de ne pas être comme les autres. Ça me fait vivre de la colère de ne pas vivre ce que j'aimerais vivre. Un exemple, d'aller en voyage, de sortir de chez nous, de me faire des amis, de me faire une nouvelle blonde, un nouveau chum, aller chercher un nouveau travail parce que celui-ci ne me convient pas, peu importe. On a toujours peur de revivre les blessures du passé. Mais pourtant, ce n'est pas ça la vie. La vie est aujourd'hui. C'est pour ça que je dis que si tu ne règles pas ton demain, il n'y en a pas d'aujourd'hui. Tu vas vivre demain selon ce que tu penses de ton passé. Alors, plus tu vas nourrir ces anciennes émotions-là qui ne sont même plus là parce que tu n'as pas appris justement à les décoder, à les désamorcer, à les vivre enfin une bonne fois pour toutes. Parce que, comme j'aime bien dire, toute émotion que tu n'as pas vécue, il va falloir que tu la vives un jour ou l'autre. Et c'est pour ça souvent qu'on accumule, et c'est pour ça souvent qu'on va tomber en dépression, qu'on va faire des burn-out. Mon père, j'aimais ça quand il disait ça, c'est un burn-in qu'on fait. Parce que le burn-out, ce n'est pas à cause de l'extérieur, c'est à cause de notre intérieur, c'est à cause de nous. Parce qu'on a trop enduré la colère, parce qu'on a trop enduré la honte, parce qu'on a trop enduré l'anxiété. Parce qu'on n'a pas été capable de se respecter, de s'affirmer quand c'était le temps. Alors, dans ce temps-là, je n'en arrive pas à ça, je vais toujours être dans le tourbillon, ce que nous, on appelle dans notre jargon, dans un pattern, dans le cycle de la suétude. Je vais être assidu, je vais avoir une habitude de vie que je vais tourner tout le temps, tout le temps, tout le temps en rond. C'est pour ça souvent qu'il y a des gens qui me disent, moi, je suis tanné de vivre le même pattern. Qu'est-ce qu'il faut que je change ? Il faut que tu fasses la paix avec ton passé. Il faut que tu accueilles en premier ton passé. Il faut que tu arrives à accepter ton passé. Il faut que tu arrives à aimer ton passé. Écoute-moi bien. Je ne suis pas en train de dire parce qu'on accueille, qu'on accepte et qu'on aime qu'il faut accepter ce qui s'est passé. Mais il faut accepter que ça s'est passé pour faire la paix avec hier. Si tu as vécu une agression, ce n'est pas d'accepter l'agression ou d'accepter l'agresseur, c'est d'accepter que ça fait partie de ta vie. Il faut accepter que ça fait partie de ton passé. Pour ne plus qu'il vienne nuire ton aujourd'hui, mais surtout ton demain. Alors c'est d'apprendre à accueillir ce qui est là et on n'est pas encore dans l'acceptation. Si on se rend à l'évidence, « Regarde, aujourd'hui, c'est une journée de merde. J'ai peut-être moins d'énergie que d'habitude. Je suis en colère parce que je ne me suis pas affirmé. » Il n'est jamais trop tard. Et nous, notre job, c'est de la prendre en conscience et de l'observer pour la désamorcer. Mais c'est aussi de choisir une réponse à cette émotion-là. Quand je parle de choisir une réponse, ça veut dire, est-ce que je la ravale comme j'ai fait depuis je ne sais pas combien d'années ? Je peux la verbaliser à quelqu'un que j'aime bien et que j'ai surtout confiance. Je peux l'écrire si la verbaliser va sortir trop, peut-être agressivement, ou pas comme du monde. Il faut commencer peut-être à l'écrire, mais il faut la verbaliser à un moment donné aussi. Des fois, d'aller s'isoler un peu. Moi, des fois, j'ai besoin de dire, OK, time out, c'est trop bouleversant. J'ai besoin d'aller, entre guillemets, m'isoler en 5-10 minutes pour inspirer, expirer. Pour la vivre, l'émotion. Pas pour pouvoir aller la cacher. Parce qu'il faut faire la vivre demain, après-demain, une semaine après ou un mois après. Est-ce que ça t'arrive, des fois, de donner de la marde aux gens que ça ne les concerne pas ? Un exemple, je sais pas, t'as eu une journée de merde à la job, t'es en colère, t'es anxieux, peu importe quoi, pis là t'arrives chez vous pis c'est tes enfants pis ta femme ou ton chum, peu importe là, j'ai jamais eu de chum, mais c'est eux autres qui mangent la merde. Pis là ben toi t'as honte de ça, tu te tapes sur la tête parce que t'as donné de la merde à ceux que ça les concernait pas. Pis là ben t'es en colère à cause de la job, t'es anxieux, t'as honte parce que t'as pas réagi de la bonne façon, pis là ben t'es anxieux parce que tu... Tu ne veux pas le répéter parce que ça fait 10 fois que tu le répètes et ça fait peut-être 15 fois que tu dis que tu ne le feras plus jamais. On a besoin de ça. Tout le temps. On a toujours le choix après l'émotion. On ravale ou on la traite. Écris. Parle. Et moi, j'ai tout le temps un petit qui m'a été appris. Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est qui m'a été appris. un petit, un petit, pas un rituel, je n'ai pas le mot qui vient, mais ce n'est pas important. Je me dis toujours cette phrase-là. Je vais te la répéter peut-être deux ou trois fois. Si tu peux le prendre écrit, tu es chanceux, tu peux... Chanceuse, vas-y sur pause. Moi, je respire et je vis mon émotion. Un exemple, c'est de la colère que je vis. Puis là, je suis vraiment crime. Je respire, puis là, elle a la colère. Puis là, je la vis parce que moi, je ne veux plus. Je ne veux plus la feuille, je ne veux plus la mettre d'un tiroir. Puis je répète comme ça. Je me permets de ressentir de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire la douceur et j'expire la colère. Et ça, je peux le répéter trois fois, cinq fois, dix fois, vingt fois au besoin. Je me permets de ressentir ou de vivre de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire de la douceur, j'expire la colère. La même chose avec la honte. Je me permets de me sentir honteux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Je me permets de me sentir anxieux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Si c'est de la honte, j'inspire de l'amour, j'expire de la honte. Si c'est de l'anxiété, j'inspire de la confiance, j'expire de l'anxiété. Et je vous le dis, ça fonctionne. Comme je t'ai dit, des fois, tu vas peut-être le répéter 25 fois, des fois, 3 fois, tout dépendant de l'intensité de la colère. Mais moi, je te souhaite de ne plus rabâler, de ne plus mettre ça dans une petite partie de ton corps. Parce qu'un jour ou l'autre, ton physique va te le rappeler. Oui, ce n'est pas juste dans les comportements. À un moment donné, ton physique va te le rappeler. Tu vas avoir peut-être mal à des places, tu vas peut-être développer des maladies. Je ne dis pas que c'est 100 % émotionnel, mais mes croyances à moi me font croire qu'il y a une grosse, grosse, grosse, grosse partie de ça. C'est à nous, c'est un choix. Je ne voulais pas te dire que tu es correct d'avoir ces émotions-là et tu as super le droit de les vivre et donne-toi ce droit-là. Parce qu'elles sont vivantes, ces émotions-là. Elles sont là. Elles ne sont pas inventées, elles sont là. On les ressent. Elles sont humaines. Par contre, ce que tu vas faire avec, ça t'appartient. Ça t'appartient. Oui. Moi, je vais te souhaiter de décider de choisir de te responsabiliser envers. tes propres émotions. Puis n'oublie pas de te dire que tu es correct. Puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction aux émotions humaines fondamentales

    00:02

  • Comprendre la colère : causes et effets

    00:42

  • Explorer la honte : peur et jugement

    03:43

  • L'anxiété : peur du futur et contrôle

    04:37

  • Désamorcer les émotions : techniques et conseils

    08:31

Description


Êtes-vous conscient que la colère, la honte et l'anxiété sont des émotions que nous ressentons tous, mais que peu d'entre nous savent vraiment gérer ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur de ces émotions fondamentales qui façonnent notre expérience humaine. En explorant ces sentiments universels, il nous invite à les comprendre et à les désamorcer plutôt que de les fuir ou de les ignorer.

Simon nous rappelle que la colère peut émerger lorsque nos limites sont franchies, tandis que la honte est souvent alimentée par la peur du jugement et du rejet social. Mais qu'en est-il de l'anxiété ? Cette émotion, si répandue, découle souvent de notre peur d'un avenir incertain. En apprenant à accueillir ces émotions avec douceur, nous pouvons découvrir les besoins sous-jacents qui les motivent et ainsi mieux les gérer.

Dans T-CORRECT, Simon nous offre des outils précieux pour naviguer dans le dédale de nos émotions. Il insiste sur l'importance de ne pas les ignorer, mais de les ressentir pleinement. Chaque émotion a sa place et sa raison d'être, et en les décodant, nous pouvons éviter de tomber dans des comportements destructeurs et des cycles de souffrance.

Ce voyage émotionnel ne se limite pas à la théorie ; il s'agit d'une invitation à l'action. En intégrant ces enseignements dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et, par conséquent, avec nous-mêmes. Ne laissez pas la colère, la honte et l'anxiété prendre le dessus. Apprenez à les apprivoiser et à les utiliser comme des alliées dans votre quête de bien-être.

Rejoignez-nous dans cet épisode enrichissant de T-CORRECT et découvrez comment vivre plus pleinement en embrassant vos émotions. Ensemble, déchiffrons le langage de nos sentiments pour construire un avenir plus serein et épanouissant. N'attendez plus, écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers une meilleure compréhension de vous-même !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Épisode 7 de T'es correct, cette semaine on va parler de trois émotions de l'être humain qui sont tellement humaines mais tellement pas faciles à vivre. On parle de la colère, de la honte et de l'anxiété. On parle de ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimais un peu plus ? et surtout pour te dire que je suis correct. Bienvenue dans ce septième épisode de la deuxième saison. Oui, oui, colère, honte, anxiété, les comprendre pour les désamorcer. Parce qu'on ne peut pas les fuir. On parlait de suite à l'épisode précédent de la semaine passée. On ne peut pas les fuir, on ne peut pas faire semblant qu'ils ne sont pas là. On ne peut pas les mettre dans un tiroir. Il faut les vivre, mais il faut les comprendre pour pouvoir les désamorcer. J'avais envie de te parler de ça parce qu'évidemment, c'est trois émotions extrêmement humaines. Quand je dis extrêmement humaines, qu'est-ce que je veux dire là-dedans ? C'est que la majorité d'entre nous, on les vit. Il y en a quotidiennement, il y en a peut-être mieux pour toi à l'occasion, mais peu importe où est-ce qu'on est dans notre cheminement de vie, c'est des émotions qui vont nous suivre tout au courant de notre processus. de notre vie, de notre rétablissement pour certains, de notre expérience de vie. Fait que tant aussi longtemps que je ne les comprends pas, je ne serai pas capable d'être désamorcé. Je vais être peut-être comme pogné avec, on s'entend, parce qu'il faut les ressentir et il faut les vivre. Les décoder, comment apprendre à les décoder ? La colère, l'honte et l'anxiété, c'est trois émotions distinctes, mais que je trouve à quelque part qui se ressemblent. Ce qui veut dire que quand on en vit une d'entre eux autres, c'est que souvent on va les mêler. Souvent, justement, on va être tellement pas bien avec ça que c'est souvent ces émotions-là qui vont faire en sorte qu'on va dépendre d'autres choses extérieures. Pour certains, que ce soit la consommation, d'autres, ils vont se picher dans le travail, dans le sommeil, peu importe quoi. Mais c'est tellement important d'apprendre à les décoder pour pouvoir les désamorcer et les vivre. et ne pas les fuir dans n'importe quelle autre dépendance. Dans le fond, la colère, c'est quoi ? La colère, ça peut être causée par un événement, une circonstance, un autre être humain ou nous-mêmes, qu'on sait ou qu'on ne s'est pas fait respecter, que ça le franchit nos limites, que ça va à l'encontre de nos valeurs. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que, je te donne un exemple, qu'on est amis, moi et toi. Je te dis que quand tu me dis telle parole, ça vient me blesser. Quand tu me dis, supposons, si tu es orgueilleux, un exemple comme ça, ça fait en sorte que je ne me sens pas respecté. C'est sûr que je vais être en crisse après toi. C'est l'expression, mais c'est ça pareil. C'est ce qu'on appelle dans le ressentiment. Ça peut être peu importe quoi, quelque chose qui est contre tes valeurs. Tu vas de quoi à la télé et ça va contre tes valeurs. Je ne sais pas, tu es plagué sur la lycéenne. malheureusement pour toi, et que, je le sais pas, tu vois des féminicides, des enlèvements d'enfants, peu importe, ça va contre nos valeurs, on s'entend. Pis là, si on se nourrit de ça, on va vivre de la colère. Fait qu'il faut être capable de les... Décoder, d'être capable de dire que ça, c'est une colère. Parce que l'honte, dans le fond, c'est la peur de ne pas être aimé. La peur d'être jugé, la peur d'être critiqué, la peur d'être condamné, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de, on va dire, d'échouer. La peur de passer à côté, la peur de ne pas être comme on pense que le monde voudrait. Qu'on soit. Et quand on vit cette honte-là, évidemment, on ne veut pas ça parce que la honte, c'est nous envers l'extérieur. Alors nous, on n'aime pas ça faire ça. Ça fait qu'on va le transférer sur les autres. On va le transférer en colère, cette honte-là. Et pourtant, ça n'a rien à voir avec les autres. Parce que la honte, ça a tout rapport avec moi, comment je me vois. Comment elle est mon estime de moi. On en parle dans d'autres épisodes précédents. Comme l'amour de soi aussi. Fait que la honte, ce n'est pas de la colère. Puis l'anxiété, c'est pas compliqué, c'est une peur qui n'est pas encore là. Une peur d'un futur qu'on pourrait dire incontrôlable. J'ouvre une petite parenthèse, si tu fais de l'anxiété, c'est parce que tu es une personne qui est contrôlante, contrôlante. Ça veut dire que tu aimerais que les choses allent à ta façon à toi. Alors aussitôt que ça ne va pas comme tu veux, tu pars en anxiété. Ou juste dans ton imagination. Je ne sais pas, moi, tu as un événement la semaine prochaine et que toi, dans ta tête, tu fais tous les scénarios possibles et tous les scénarios ne te conviennent pas, alors l'anxiété va monter. On s'entend ? Puis, toutes ces trois émotions-là ne sont pas contre toi. Elles sont humaines. Dans le fond, elles existent pourquoi ? Pour te signaler que peut-être, je dis bien que peut-être, un danger. Ça veut dire qu'elles sont là pour te protéger. C'est un peu comme quand tu te promènes en auto et qu'il y a des pancartes pour dire, par exemple, tu vas voir un chevreuil, ça va te marquer 2 km. Bon, mais soyez plus vigilants, plus prudents dans les deux prochains kilomètres. Il y a peut-être, peut-être, ça ne veut pas dire que ça va arriver, un chevreuil qui peut peut-être traverser la rue. Un éboulement, peu importe. Vous savez ce que je veux dire, les panneaux de signalisation. Mais ça, ça ne veut pas dire que ça va arriver. Mais elles sont là pour nous protéger, pour nous avertir de peut-être un éventuel danger. Dans le fond, ces trois émotions-là sont construites par notre égo. Notre égo, il est là pour nous protéger. On le construit de zéro, on va dire, à l'âge adulte. Pour nous protéger, parce qu'on a un besoin de survie en tant qu'être humain, parce qu'avant d'être un être humain, on est un mammifère, alors on est un animal, alors on a un instinct de survie. Et rendu à l'âge adulte, en principe, on ne devrait plus avoir besoin de ça, parce qu'on devrait être rendu autonome affectivement et émotionnellement. Mais ce n'est pas le cas pour le plusieurs d'entre nous. Alors, ces trois émotions-là, comme je disais, sont formées par notre égo pour nous envoyer un message d'un éventuellement, peut-être. danger. Si on prend, pour que tu comprennes plus, un éventuellement peut-être danger, si on reprend la colère, je prends la même chose que mon ami, une traite d'orgueilleux, son intention, c'est pas d'être blessé. On s'entend ? Son intention, c'est pas de pas me respecter. Mais moi, je le prends comme un non-respect. Ça m'amène de la colère. Quand je vois la colère, c'est éventuellement un danger que peut-être c'est pas vraiment un ami. Tu comprends ? Parce que son intention, elle lui, est bonne, mais moi, je la détecte comme si elle n'était pas bonne. Si on revient à la honte, c'est que peut-être, peut-être, je dis bien les gens, ne m'aimeront pas, ne m'accepteront pas, vont me traiter de toutes sortes de noms. Encore là, ça, c'est tout dans ma tête. Ça fait que c'est un éventuellement danger, mais qui n'est pas là, il n'est pas dans le présent. Et si on revient à l'anxiété, c'est toutes des peurs qui ne sont pas là. Tu sais, la peur, elle est humaine. Et la peur, c'est pas compliqué. Il y a deux sortes de peurs. Des peurs qui sont réelles et des peurs qui sont irréelles. La peur réelle, c'est quand c'est là, là. Dans l'instant présent. Tu te promènes en forêt. Woup, il y a un ours qui arrive face à toi. Si t'as pas peur, t'es suicidaire. On s'entend. Alors, cette peur-là, elle est réelle parce qu'elle est sur le moment présent. Mais avoir peur de mourir du cancer, avoir peur que ton chum te trompe, avoir peur que ton enfant fasse la même victoire, avoir peur de manquer d'argent à ta retraite, avoir peur, avoir peur, avoir peur, c'est complètement irréel. Tant au temps que la peur n'est pas dans le moment. présent. Alors, ça veut dire que tu es une personne qui est anxieuse au bout. Parce que tu ne contrôles pas les événements et les circonstances. Fait que tu comprends ce que je veux dire quand je fais le lien avec notre ego, avec ces trois émotions-là qui sont là pour nous. protéger d'un éventuellement, et moi je rajoute peut-être, danger. Mais ce n'est pas le cas. Fait qu'il faut que tu sois capable de décoder. OK, c'est quoi que je ressens ? Est-ce que c'est de la colère ? Est-ce que c'est de la honte ? Est-ce que c'est de l'anxiété ? Évidemment, je parle juste de ces trois émotions-là, mais ça peut être toutes les autres aussi qui peuvent arriver, la tristesse. J'ouvre une petite parenthèse. Souvent, on transforme notre tristesse en colère aussi. Parce qu'au lieu d'être, entre guillemets, ce qu'on aime moins et qui est la plus belle qualité de l'être humain pour moi, c'est d'être vulnérable, de montrer notre vulnérabilité. On aime mieux être en crise qu'avoir de la peine. Parce qu'être en crise, c'est comme genre, je ne sens pas ma peine, donc je mets de la colère sur l'autre personne ou sur l'événement ou sur la circonstance, au lieu juste de vivre ma peine. Alors, la colère peut venir de beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. Même chose pour la honte, même chose pour l'anxiété. C'est à nous d'aller décoder. Et c'est pour ça qu'on est les meilleurs pour savoir c'est quoi qu'on vit. Le meilleur médecin au monde, ça devrait être toi. Le meilleur psychologue au monde, ça devrait être toi parce que c'est toi qui se connais. Oui, on a besoin des uns et des autres. Oui, on a besoin des gens comme moi qui vont te guider, qui vont te faire poser les bonnes questions, qui vont t'amener à prendre des prises de conscience et à t'observer. Mais il y a juste toi qui peux dire oui, c'est ça. Il n'y a pas personne qui dit, « Ah, d'après moi, ce que tu vis, c'est ça. » Ouais, on peut mettre le doigt dessus comme on peut être complètement à part, parce que c'est ta réalité à toi. Alors, c'est important que tu apprennes à les décoder, ces émotions-là. Évidemment, il faut en arriver à les désamorcer. Et moi, j'aime bien rajouter les désamorcer avec douceur, avec amour, avec accueil. Si tu me suis depuis longtemps, tu m'entends souvent parler d'accueil, d'acceptation. Accueillir n'égale pas acceptation. Accueillir n'égale pas... approuver. Accueillir, c'est de se rendre à l'évidence que c'est là, que je suis dans une émotion de honte, que je suis dans une émotion de colère ou que je suis dans les peurs complètement irréalistes. C'est d'accueillir que c'est là. Ça ne veut pas dire que je suis dans l'acceptation encore. Parce qu'on peut vivre une colère sans être obligé de lancer un objet, sans être obligé de crier, sans être obligé de frapper. D'être juste capable de nommer « je suis en colère » . Nous, au Québec, on va souvent dire « je suis en tabarnak » . On dirait que c'est encore plus que juste « je suis en colère » . « Je suis en crisse » . Dans le fond, ce que ça veut dire, c'est que je suis en colère. D'être capable à nommer, mais avec douceur. Déjà de dire, « Hey, j'ai honte. J'ai tellement peur que tu ne m'aimes pas. J'ai tellement honte au travail. Je me suis mêlé. J'ai peur de faire rire de moi. J'ai bafouillé pendant l'enregistrement de mon podcast. J'ai tellement honte de moi. Le monde va penser que je ne suis pas professionnel, que je ne suis pas bon, que je devrais recommencer. » Ça, c'était moi, il y a quelques années. Maintenant, non. On bafouille, on bafouille, c'est humain. Oui, on s'enfarge, c'est humain. On tombe, c'est humain. L'important, c'est d'être capable d'accueillir qu'on est des humains, qu'on est parfaitement imparfaits. Alors, d'être capable de l'accueillir, de se permettre, et je dis souvent ça parce qu'on ne se permet pas, nous, de vivre. même avec les choses qui sont positives. On dirait qu'il ne faut jamais être trop joyeux, trop content, parce qu'on pense que ça va taper sur le scénario des autres. Ou bien non, ça ne va peut-être pas avec le personnage qu'on a créé, parce qu'on aime bien faire l'apitoiement, on est supposé de passer une mauvaise période, on est supposé d'être plus triste, d'être plus ci, d'être plus ça. Non, mais il faut se permettre d'être, permettre de vivre. Alors, permettre d'être en colère, c'est de s'accueillir dans ce qu'on est. Parce que c'est humain, comme je disais tantôt. C'est hyper important. Puis, veut, veut pas, il y a un besoin en arrière de ça. Fait qu'il faut rechercher, c'est quoi le besoin en arrière de ma colère ? C'est quoi le besoin en arrière de ma honte ? C'est quoi le besoin en arrière de mon anxiété ? Dans le fond, si je suis souvent en colère, c'est-tu parce que j'ai un besoin d'être plus accepté, d'être plus écouté ? Est-ce que moi, je m'écoute plus ? Est-ce que moi, je me respecte plus si je veux que les autres me donnent ? Est-ce que c'est quelque chose que j'ai été trop peut-être ignoré, rejeté, abandonné quand j'étais petit ou dans ma vie en général ? Il y a un besoin toujours en derrière ça. La colère, c'est quoi ? C'est-tu le besoin peut-être que l'autre s'excuse ? C'est-tu j'ai un besoin plus d'attention ? J'ai un besoin plus d'amour. Évidemment, on l'a à un très grand niveau. C'est le besoin d'être reconnu. La petite tape sur les pas, de se faire dire qu'on est correct. Et tant que c'est longtemps qu'on ne se le fait pas dire, il faut apprendre à se le dire nous-mêmes. La honte, c'est souvent d'être peur, d'être jugé. de ne pas faire rire de soi. Fait qu'il y a-tu une période dans ta vie où est-ce que la honte est souvent reliée à une des blessures fondamentales, une des blessures de l'âme, qui s'appelle l'humiliation ? Est-ce que j'ai vécu beaucoup d'humiliation quand j'étais jeune, quand j'étais ado, même à l'âge adulte ? Alors évidemment, si j'ai vécu beaucoup de ça, je me suis senti rejeté, pas correct, pas comme les autres, pas à la hauteur. Alors mon besoin d'être reconnu, d'être aimé va être encore plus grand. Et l'anxiété, c'est quoi dans le fond mon besoin ? Pourquoi j'ai besoin de contrôler ? C'est quoi que j'ai vécu de si souffrant dans mon passé pour avoir besoin de contrôler ? Et ça, ça vient souvent avec la blessure, la trahison. Parce qu'évidemment, si j'ai été trahi, si les gens que j'aime le plus m'ont trahi, m'ont menti, m'ont compté démanteler, peu importe quoi, je vais avoir encore bien plus peur de demain. C'est pour ça que je dis souvent, on n'a pas peur de demain, c'est qu'on a peur de répéter le passé. Il faut tellement se rendre dans la tête que le passé, c'est le passé. Et plus je vais avoir peur de demain, dans le fond, qui est le passé, plus dans le fond, je nourris mon passé, je nourris mon anxiété. Et là, évidemment, la honte, la colère va arriver, parce que j'ai honte d'être anxieux. Puis à un moment donné, je ne l'accueille pas que je suis anxieux, je suis en crise à cause que je suis une personne anxieuse. Ça me fait vivre de la colère de ne pas être comme les autres. Ça me fait vivre de la colère de ne pas vivre ce que j'aimerais vivre. Un exemple, d'aller en voyage, de sortir de chez nous, de me faire des amis, de me faire une nouvelle blonde, un nouveau chum, aller chercher un nouveau travail parce que celui-ci ne me convient pas, peu importe. On a toujours peur de revivre les blessures du passé. Mais pourtant, ce n'est pas ça la vie. La vie est aujourd'hui. C'est pour ça que je dis que si tu ne règles pas ton demain, il n'y en a pas d'aujourd'hui. Tu vas vivre demain selon ce que tu penses de ton passé. Alors, plus tu vas nourrir ces anciennes émotions-là qui ne sont même plus là parce que tu n'as pas appris justement à les décoder, à les désamorcer, à les vivre enfin une bonne fois pour toutes. Parce que, comme j'aime bien dire, toute émotion que tu n'as pas vécue, il va falloir que tu la vives un jour ou l'autre. Et c'est pour ça souvent qu'on accumule, et c'est pour ça souvent qu'on va tomber en dépression, qu'on va faire des burn-out. Mon père, j'aimais ça quand il disait ça, c'est un burn-in qu'on fait. Parce que le burn-out, ce n'est pas à cause de l'extérieur, c'est à cause de notre intérieur, c'est à cause de nous. Parce qu'on a trop enduré la colère, parce qu'on a trop enduré la honte, parce qu'on a trop enduré l'anxiété. Parce qu'on n'a pas été capable de se respecter, de s'affirmer quand c'était le temps. Alors, dans ce temps-là, je n'en arrive pas à ça, je vais toujours être dans le tourbillon, ce que nous, on appelle dans notre jargon, dans un pattern, dans le cycle de la suétude. Je vais être assidu, je vais avoir une habitude de vie que je vais tourner tout le temps, tout le temps, tout le temps en rond. C'est pour ça souvent qu'il y a des gens qui me disent, moi, je suis tanné de vivre le même pattern. Qu'est-ce qu'il faut que je change ? Il faut que tu fasses la paix avec ton passé. Il faut que tu accueilles en premier ton passé. Il faut que tu arrives à accepter ton passé. Il faut que tu arrives à aimer ton passé. Écoute-moi bien. Je ne suis pas en train de dire parce qu'on accueille, qu'on accepte et qu'on aime qu'il faut accepter ce qui s'est passé. Mais il faut accepter que ça s'est passé pour faire la paix avec hier. Si tu as vécu une agression, ce n'est pas d'accepter l'agression ou d'accepter l'agresseur, c'est d'accepter que ça fait partie de ta vie. Il faut accepter que ça fait partie de ton passé. Pour ne plus qu'il vienne nuire ton aujourd'hui, mais surtout ton demain. Alors c'est d'apprendre à accueillir ce qui est là et on n'est pas encore dans l'acceptation. Si on se rend à l'évidence, « Regarde, aujourd'hui, c'est une journée de merde. J'ai peut-être moins d'énergie que d'habitude. Je suis en colère parce que je ne me suis pas affirmé. » Il n'est jamais trop tard. Et nous, notre job, c'est de la prendre en conscience et de l'observer pour la désamorcer. Mais c'est aussi de choisir une réponse à cette émotion-là. Quand je parle de choisir une réponse, ça veut dire, est-ce que je la ravale comme j'ai fait depuis je ne sais pas combien d'années ? Je peux la verbaliser à quelqu'un que j'aime bien et que j'ai surtout confiance. Je peux l'écrire si la verbaliser va sortir trop, peut-être agressivement, ou pas comme du monde. Il faut commencer peut-être à l'écrire, mais il faut la verbaliser à un moment donné aussi. Des fois, d'aller s'isoler un peu. Moi, des fois, j'ai besoin de dire, OK, time out, c'est trop bouleversant. J'ai besoin d'aller, entre guillemets, m'isoler en 5-10 minutes pour inspirer, expirer. Pour la vivre, l'émotion. Pas pour pouvoir aller la cacher. Parce qu'il faut faire la vivre demain, après-demain, une semaine après ou un mois après. Est-ce que ça t'arrive, des fois, de donner de la marde aux gens que ça ne les concerne pas ? Un exemple, je sais pas, t'as eu une journée de merde à la job, t'es en colère, t'es anxieux, peu importe quoi, pis là t'arrives chez vous pis c'est tes enfants pis ta femme ou ton chum, peu importe là, j'ai jamais eu de chum, mais c'est eux autres qui mangent la merde. Pis là ben toi t'as honte de ça, tu te tapes sur la tête parce que t'as donné de la merde à ceux que ça les concernait pas. Pis là ben t'es en colère à cause de la job, t'es anxieux, t'as honte parce que t'as pas réagi de la bonne façon, pis là ben t'es anxieux parce que tu... Tu ne veux pas le répéter parce que ça fait 10 fois que tu le répètes et ça fait peut-être 15 fois que tu dis que tu ne le feras plus jamais. On a besoin de ça. Tout le temps. On a toujours le choix après l'émotion. On ravale ou on la traite. Écris. Parle. Et moi, j'ai tout le temps un petit qui m'a été appris. Ce n'est pas moi qui l'ai inventé, c'est qui m'a été appris. un petit, un petit, pas un rituel, je n'ai pas le mot qui vient, mais ce n'est pas important. Je me dis toujours cette phrase-là. Je vais te la répéter peut-être deux ou trois fois. Si tu peux le prendre écrit, tu es chanceux, tu peux... Chanceuse, vas-y sur pause. Moi, je respire et je vis mon émotion. Un exemple, c'est de la colère que je vis. Puis là, je suis vraiment crime. Je respire, puis là, elle a la colère. Puis là, je la vis parce que moi, je ne veux plus. Je ne veux plus la feuille, je ne veux plus la mettre d'un tiroir. Puis je répète comme ça. Je me permets de ressentir de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire la douceur et j'expire la colère. Et ça, je peux le répéter trois fois, cinq fois, dix fois, vingt fois au besoin. Je me permets de ressentir ou de vivre de la colère, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. J'inspire de la douceur, j'expire la colère. La même chose avec la honte. Je me permets de me sentir honteux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Je me permets de me sentir anxieux, car je m'aime, je m'accueille et je m'apprécie. Si c'est de la honte, j'inspire de l'amour, j'expire de la honte. Si c'est de l'anxiété, j'inspire de la confiance, j'expire de l'anxiété. Et je vous le dis, ça fonctionne. Comme je t'ai dit, des fois, tu vas peut-être le répéter 25 fois, des fois, 3 fois, tout dépendant de l'intensité de la colère. Mais moi, je te souhaite de ne plus rabâler, de ne plus mettre ça dans une petite partie de ton corps. Parce qu'un jour ou l'autre, ton physique va te le rappeler. Oui, ce n'est pas juste dans les comportements. À un moment donné, ton physique va te le rappeler. Tu vas avoir peut-être mal à des places, tu vas peut-être développer des maladies. Je ne dis pas que c'est 100 % émotionnel, mais mes croyances à moi me font croire qu'il y a une grosse, grosse, grosse, grosse partie de ça. C'est à nous, c'est un choix. Je ne voulais pas te dire que tu es correct d'avoir ces émotions-là et tu as super le droit de les vivre et donne-toi ce droit-là. Parce qu'elles sont vivantes, ces émotions-là. Elles sont là. Elles ne sont pas inventées, elles sont là. On les ressent. Elles sont humaines. Par contre, ce que tu vas faire avec, ça t'appartient. Ça t'appartient. Oui. Moi, je vais te souhaiter de décider de choisir de te responsabiliser envers. tes propres émotions. Puis n'oublie pas de te dire que tu es correct. Puis on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction aux émotions humaines fondamentales

    00:02

  • Comprendre la colère : causes et effets

    00:42

  • Explorer la honte : peur et jugement

    03:43

  • L'anxiété : peur du futur et contrôle

    04:37

  • Désamorcer les émotions : techniques et conseils

    08:31

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