Simon DesjardinsÉpisode 8 du podcast T'es correct. Quand t'as une baisse de motivation, t'sais, quand t'as une baisse d'énergie, comment pas de te détester ? Parce que je sais pas si ça t'arrive, tout le monde, moi, ça m'arrive. On voit ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire que c'est correct. Ça nous arrive tous de passer par des moments où on a moins d'énergie. Peut-être qu'on n'a pas de motivation. Peut-être qu'on est plus fatigué. Peut-être qu'on est plus tourmenté. Peut-être qu'on est plus préoccupé. Et c'est tellement humain. Mais nous, on est tellement dans un cercle, on pourrait dire un pattern de performance de plus en plus. plus pour être. Si tu me suis depuis le début, pour être aimé, pour être reconnu, pour faire partie d'eux, on se met tellement de la pression sur les épaules, c'est fou. Après ça, on se demande pourquoi on tombe en dépression, pourquoi on fait des burn-outs, ce que j'appelle des burn-in, parce que c'est intérieur. Pourquoi on se pitch dans plein d'affaires, pourquoi on fait de l'anxiété, on fait de l'angoisse, peu importe, pourquoi nos relations interpersonnelles ne fonctionnent pas, pourquoi on a de la misère avec nous-mêmes. Évidemment, je ne reviendrai pas sur des choses outils ou peu importe que j'ai déjà parlé dans les autres podcasts précédents. Mais par contre, j'avais envie aujourd'hui de te parler de ça un petit peu parce que ça arrive à tout le monde. Puis des fois, on n'a pas juste envie, on n'a pas d'élan, on suit. Puis nous, on est tellement bon pour se taper sur la tête. Je suis paresseux, je suis un échec, je ne suis pas capable, je n'y arriverai jamais. Est-ce que je ne suis pas discipliné ? Si, ça, ça. Je me souviens plus quel épisode, je pense que c'est le 2 ou le 3, peu importe, c'est pas important, tu peux aller voir dans les titres. Où est-ce que je parle de comment on se parle, le langage qu'on a envers soi-même. Mais tu sais, la baisse de motivation, c'est pas un défaut, on pourrait dire, moral, c'est pas avec quelque chose qu'on se lève le matin et qu'on est en défaillance. C'est juste un signal. C'est un signal que peut-être, peut-être, on en fait trop. Ou que peut-être on veut trop en faire. Ou qu'on veut tout faire en même temps. Ou bien non, qu'on est pressé que ça soit tout fait avant hier. Mais c'est un signal qu'il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Souvent, est-ce que ça va être physique ? Est-ce que ça va être émotionnel ? Est-ce que ça va être spirituel ? Est-ce que ça va être moral, avec notre tête ? Parce que tu sais, la motivation, c'est égal pas constance. Ça veut pas dire parce qu'on est constant dans notre vie qu'on va toujours être motivé. Ça veut pas dire non plus que parce qu'on est motivé la plupart du temps qu'on va toujours avoir une constance. Oui, c'est important qu'on ait une certaine constance dans nos activités, dans notre travail, dans notre sommeil, dans notre alimentation, peu importe. Oui, mais on n'est pas des machines. Des fois, on a besoin de se reposer. Le corps, la tête, on a des cycles. On a des cycles. On ne peut pas toujours être au top tout le temps. Un jour ou l'autre, ça va casser. Comme j'aime bien dire mon expression, si tu ne t'arrêtes pas, un jour, la vie va t'arrêter. Fait que se taper sur la tête, là, tout ce que ça fait, là, c'est que ça l'aggrave l'immobilité. Ça l'aggrave ton estime. Ça l'aggrave ta confiance. Ça l'aggrave, justement, ton énergie que t'as pas à vouloir faire tes choses, à vouloir t'améliorer, à vouloir... Peu importe c'est quoi ton projet. Parce que savais-tu ça, que le repos, c'est aussi productif que l'action ? Ouais. Tu sais, quand tu es reposé, quand tu as la tête reposée, tu as le corps reposé, tu as l'esprit reposé, bien, des fois, moi, je me suis aperçu que je vais faire bien plus de choses, je vais atteindre plus de tâches quotidiennes. En exemple, je te donne peut-être en 3-4 heures, que c'est des journées que je suis moins dedans, puis là, que je me force à les faire, bien, des fois, ça va me prendre 6-8 heures. Fait que c'est hyper important d'avoir du repos. De chercher cet équilibre-là. Évidemment, on n'est pas tous faits de la même façon. Il y a des gens qui en ont besoin plus que d'autres. Moi, personnellement, j'ai besoin de sommeil. Ça, je le sais. Moi, j'ai besoin de mon minimum de 8 heures de sommeil. Il y en a d'autres qui vont dormir 4, 5, 6 heures et ils vont être top-shaked. Fantastique. Mais moi, je le sais. J'ai appris avec le temps ça. C'est important qu'on apprenne nous-mêmes c'est quoi moi que j'ai besoin. Évidemment, si tu dis que tu as besoin de 12 heures, c'est peut-être que le sommeil est rendu une fuite. Parce qu'en principe, quand on a un sommeil réparateur, on devrait dormir entre 6 et 8 heures. Mais le repos, ce n'est pas juste en dormant. Le repos, c'est en s'accueillant, c'est en se donnant le droit aussi de se reposer. J'avais déjà entendu ça quelque part. Ça disait qu'il faut apprendre à bien rien faire. Parce que des fois, ça fait du bien. Ça fait du bien. Mais tu sais, comment qu'on est, nous, des fois, l'être humain. Ouais, mais là, j'avais prévu de me reposer aujourd'hui, mais là, il fait beau. Fait que quand je sors pas dehors parce qu'il fait beau, je me sens coupable. OK, c'est correct. Mais tu peux aller rien faire dehors. T'es pas obligé d'aller faire du vélo, d'aller marcher, d'aller faire du... Peu importe quoi. Du paddleboard ou du kayak ou de la marche en forêt ou... Tu as le droit de sortir de ta chaise et juste t'effouerrer. C'est OK. C'est tellement important de se relever quand on est dans un... on va dire un... un bas de vague, dans un trou de vague, dans un trou, pas nécessairement qu'il soit noir, mais juste qu'on ait moins de motivation, moins d'énergie. Mais il ne faut tellement pas juger. Je donne le droit d'aller des fois lentement. Puis je donne le droit aussi de rien faire. Ouais, mais tu sais, la vie, elle va vite. Si je ne fais pas mes affaires, ça va s'accumuler. Qui va les faire pour moi ? Non, non, non, je comprends. Mais est-ce que c'est nous, souvent, qui s'en donnent trop, qui veut trop en faire ? Je dis ça, puis je dis rien. C'est à toi de voir avec toi. Parce qu'on n'est pas obligé d'être au top à tous les jours. Non. Tu sais, peu importe quoi, et ça, j'ai appris ça avec les années, de me donner le droit des fois, je te donne un exemple, que j'ai une conférence de cédulé. Moi, je ne peux pas le savoir à l'avance que dans un mois, je vais être en pleine forme. On s'entend ? Ça se peut que la journée, un exemple de ma conférence qui est cédulée, bien que j'ai un peu moins de motivation, un peu moins d'énergie, puis tout ça, puis c'est OK, puis c'est de m'accepter. t'es là-dedans. Et là, c'est pas de tomber dans la panique « Eh boy, à soir, je vais-tu être bon ? » Non, parce qu'aujourd'hui, moi, j'ai décidé que je veux plus être bon, je veux être bien. Et si je te partage mon message quand je suis bien, et non pas dans le « je veux être bon » , ben, je le sais que je vais connecter avec toi. Parce que ça arrive aussi, quand je fais des enregistrements de podcast, que l'énergie est moins là que d'autres. Et c'est OK. Et plus je vais m'accueillir là-dedans, plus je vais me permettre d'être pas parfait, de pas être à mon top, ben tabarouette que c'est beaucoup plus plaisant. On s'entend ? Et je tombe pas dans la procrastination de dire « Ah ben là, je suis pas correct, c'est ça, moi, je vais le faire demain, moi, je vais le faire demain, moi, je vais le faire demain. » Puis là, plus ça va, plus j'enrichis et je nourris, on va dire, ma non-énergie, ma non-motivation. Mais si je suis dans l'accueil, je suis dans l'acceptation qu'aujourd'hui je suis comme ça, c'est beaucoup plus facile. D'accord avec ça ? Plus je vais être doux, plus ça va être efficace. J'aime bien dire la douceur est beaucoup plus efficace que la pression. Parce que plus tu te mets de pression, plus tu vas faire les choses avec ta tête et non avec ton cœur. Alors c'est important. C'est important. Oui, on a des responsabilités, on a des choses à faire, évidemment. Mais c'est drôle que quand on tombe dans l'action, si je reprends encore ma même exemple de la conférence, si une journée, je suis en conférence le soir et j'ai moins d'énergie, moins de motivation, c'est drôle que si je m'accueille, je l'accepte comme ça, mais quand on va dire que je pose l'action pareil et que j'arrive, un exemple, devant les gens... C'est drôle comment des fois, mon énergie, ma motivation, elle revient comme plus régulière, que je peux me sentir à mon top. Puis pourquoi je me sens à mon top ? Pas parce que ça, c'est revenu. C'est parce que j'ai accueilli et que j'ai accepté que je ne peux pas toujours être Superman. Et ça, c'est tellement important et ça nous enlève tellement de pression. Là, je te donnais un exemple au travail, mais ça peut être avec... avec le conjoint ou la conjointe, ça peut être avec les enfants, ça peut être avec les amis, ça peut être avec la famille, peu importe. Ça peut être dans un sport, ça peut être dans un entraînement. Et c'est OK. Parce que plus tu vas te pousser, plus tu vas mettre de la pression, plus, à un moment donné, ça va craquer. Est-ce que ça va être côté émotionnel ? Est-ce que ça va être côté physique ? On ne le sait pas. Mais choisis la douceur au lieu de la pression. Puis dans le fond, de se reconnecter avec le pourquoi. Si tu me suis depuis un moment, je parle souvent, c'est quoi ton intention ? Si je reviens à mon métier, à ce que je fais dans la vie, pour moi qui n'est pas un métier, mais qui est une passion, et j'aime ce que je fais, alors ce n'est pas un travail. Moi, c'est de donner une petite dose d'amour et une petite dose d'espoir à un être humain par jour. Par tout ce que je peux faire. Mes vidéos Facebook, tes petites lectures le matin, que ce soit en conférence, que ce soit dans les podcasts, que ce soit dans les sessions plan de match, que ce soit dans le coaching 1-1, dans le coaching de couple, peu importe. Alors, reconnecte-toi avec ton pourquoi. Qu'est-ce que tu veux vraiment ? Pour toi, pas pour les autres. C'est drôle, justement, cette semaine, je parlais avec un ami qui est en affaire. Puis, il y a une business qui roule depuis des années, puis qui était rendue avec beaucoup d'employés, puis ci, puis ça. Puis en tout cas, du jour au lendemain, il a perdu trois employés. Fait qu'évidemment, il a fallu un peu qu'il sorte de son bureau, on va dire ça comme ça. Puis qu'il aille un peu plus sur le terrain, que ça faisait un petit bout qu'il y allait comme moins. Puis il m'a dit, « Hey, sais-tu quoi ? » Je passe des bien plus belles journées et des bien plus belles semaines depuis que j'ai moins d'employés à gérer. Et là, c'est là que je parlais avec lui. Je lui ai dit, ben oui, puis choisis donc pourquoi tu fais ça. Tu sais, c'est bien beau, puis on veut tout réussir, puis on a des responsabilités, puis on aime bien à un moment donné se payer peut-être des voyages, se payer des choses. Bon, peu importe quoi, puis évidemment, ça prend de l'argent. Mais à un moment donné, jusqu'à combien que ça m'en prend pour être bon ? C'est comme moi que je suis sûr qu'un jour, plan de match, mon but premier, c'est d'aider le plus de gens possible. Mais il n'est pas question qu'à un moment donné, que j'aide encore, supposons, 20 fois plus de gens, mais que j'aille plus le temps que moi, je sois sur le terrain. Parce qu'il va falloir que j'aille, un exemple des intervenants, que j'aille plein d'employés. Ah non, ça, j'en ai pas envie. J'en ai pas envie, on s'entend. Parce que c'est un choix que je fais. Fait qu'à un moment donné, c'est de reconnaître toi que... C'est quoi que tu veux vraiment, mais pour toi, pas pour les autres. Pas pour plaire à papa, pas pour plaire à la famille, pas pour flasher devant les amis. Mais c'est quoi que tu veux vraiment ? Et là, évidemment, je te parlais de travail ou d'argent, mais dans la vie, que ce soit avec ta vie de couple, ta vie de famille. Parce que si tu ne vis pas vraiment ce que tu as envie de vivre, qui est en fonction avec tes valeurs, bien, ça va être difficile d'être heureux, joyeux et libre. D'accord avec ça ? Tu ne seras jamais libre parce que tu vas être plus souvent dans la performance. Il faut que je prouve, qu'il faut que j'acquière, qu'il faut que je fasse ci, qu'il faut que je fasse ça. Puis oui, c'est correct. Puis une chance qu'on en a des rêves et des aspirations. Mais jusqu'à où à un moment donné ? Alors, c'est important de se reconnecter avec le pourquoi je fais les choses et qu'est-ce que je veux vraiment dans la vie. Puis, tu sais, quand on est à terre, qu'on manque de motivation, on se lève le matin et on fait « Oh, j'ai une méchante journée, mais il me semble que je ne passerai pas à travail. » Mais c'est tout le temps dans les petits gestes. Si tu me connais un peu, toujours, je cherche la simplicité, pas dans les grosses affaires. C'est de dire, parfait, j'avais une liste de 25 affaires, parce qu'il y en a qui marchent avec des listes, et c'est OK de planifier nos journées la veille, puis des fois, on planifie nos semaines. Mais il faut se garder, je te dirais, un gap d'imprévu. Des fois, ça peut être avec un autre être humain, puis des fois, c'est juste avec nous, parce qu'on a moins d'énergie. Puis c'est de dire, OK, parfait, regarde, je voulais faire 25 affaires. Je te dis un chef comme ça, j'avais 25 affaires aujourd'hui, mais tu sais quoi ? Je vais faire les 10 plus importantes. Parce que ça fait partie de ma responsabilité et moi, je pense que mon niveau d'énergie et de motivation, il est bon pour ces 10-là. Et c'est OK. Et c'est justement se donner le droit et s'accueillir et dire « Hey, les 15 autres, on les fera demain. » Si c'est correct. Sinon, on les fera après-demain. Et moi, je me ramène toujours au « Hey, c'est quoi le pire si je ne le fais pas aujourd'hui ? » Et ça, ce n'est pas se descendre tous les jours pour rester vaché à écouter Netflix ou jouer au Xbox. Ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Mais quelqu'un que les journaux ont moins motivé. on est moins énergique. C'est de dire, OK, parfait, je vais revenir à mes besoins de base. Est-ce que je m'alimente bien ? Est-ce que je bois beaucoup d'eau ? Est-ce que je bouge ? Ça, c'est les moyens de base. Est-ce que je prends le temps un peu de respirer ? De méditer peut-être pour certains. Est-ce qu'il y a des choses que je faisais qui me faisaient du bien ? Un exemple du yoga, marcher en forêt, peu importe, puis que j'ai laissé de côté parce que j'ai comme plus de temps. Et ce n'est pas que je n'ai plus de temps, c'est que je ne prends pas le temps. C'est que mes priorités ont changé. Elle revient toujours à la base. Moi, c'est toujours ça que je dis aux gens. Revenez à la base. Comme ceux et celles qui connaissent le programme des 12 étapes, ce que j'enseigne à plan de match. Je dis souvent, reviens à la base. C'est quoi la base ? C'est étape 1, 2, 3. Admets que tu es impuissant. Deuxième, viens croire que peu importe ce que tu crois peut t'aider. Puis trois, regarde, que ta volonté soit faite et non la mienne. On s'entend ? Alors, ça se peut que quand je n'ai pas de motivation, c'est le cas de dire, Simon, repose-toi. Puis c'est tout le temps dans le petit pas, dans les petites actions qu'on crée l'élan. La motivation ne viendra jamais sans action. Il y a des journées qu'on peut en poser moins et c'est OK. C'est de s'accueillir là-dedans. Parce que c'est correct et tu es correct. Tu es correct d'avoir des creux, d'avoir moins d'énergie. Plus tu vas être dans l'accueil de ça, plus tu vas l'accepter. Moins longtemps que ça va durer. puis surtout... plus tu vas être vite à reposer tranquillement des petites actions, un petit pas à la fois. Parce que tu perds pas ta valeur parce que tu te relâches. On s'entend ? Ça définit pas qu'est-ce que t'es. Justement que quand tu prends soin de toi, t'es plus patient, t'es plus tolérant, t'es moins impulsif. Tu vas avoir moins besoin de te pitcher dans les dépendances, peu importe c'est quoi. Et tu vas être beaucoup plus agréable à côtoyer. Ça, c'est sûr, en partant avec toi-même. Alors, donne-toi le droit. Alors, donne-toi le droit d'aller lentement. Reconnecte avec le pourquoi que tu fais les choses. Puis pose un petit geste. Reviens à la base, puis pose un petit geste tranquillement. Pour te ramener. Puis des fois, peut-être la baisse d'énergie, ça va durer une demi-journée, des fois une journée, des fois deux journées, puis c'est OK. Après deux jours, par contre, pose un petit peu plus. Pose un petit peu plus. Alors, j'espère que ça t'a apporté un petit peu de valeur. N'oublie pas, si tu as besoin d'aide, plan de match, moi-même, on est là pour t'aider. Puis partage, tu peux partager cet épisode-là si tu penses que ça peut aider quelqu'un d'autre. Alors, on se dit à la semaine prochaine.