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T-CORRECT

Épisode 6: Affronter ses émotions : Comment la fuite aggrave la souffrance et entrave le bonheur

Épisode 6: Affronter ses émotions : Comment la fuite aggrave la souffrance et entrave le bonheur

23min |25/06/2025|

91

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Description

« Ce que tu fuis te suit » : avez-vous déjà réfléchi à la signification profonde de cette citation ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans l'univers des émotions et des situations difficiles que nous avons tendance à fuir. Trop souvent, nous croyons que l'évasion peut nous apporter la paix, mais Simon démontre avec brio que fuir nos émotions, qu'il s'agisse de tristesse, d'anxiété ou de colère, ne fait qu'accentuer notre souffrance. En partageant ses propres expériences de fuite à travers des relations éphémères et des dépendances, il nous rappelle que la vie a toujours une manière de nous rattraper.


À travers cet épisode captivant, Simon met en lumière l'importance cruciale de faire face à nos émotions. Il nous encourage à ressentir et à verbaliser ce que nous vivons pour pouvoir avancer. En effet, le véritable travail de guérison commence lorsque nous acceptons de nous confronter à nos émotions. Fuir n'est pas une solution, c'est un obstacle à notre bien-être émotionnel.


Simon propose des étapes concrètes pour gérer nos émotions, telles que les nommer, se créer un espace sécuritaire pour les ressentir, et les libérer par la parole ou l'écriture. Ces outils pratiques sont essentiels pour quiconque souhaite améliorer sa qualité de vie. En intégrant ces techniques dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et commencer un voyage vers la guérison.


Au fil de l'épisode, Simon partage des anecdotes inspirantes et des conseils précieux qui résonneront avec quiconque a déjà ressenti le besoin de fuir. Que vous soyez aux prises avec des sentiments de tristesse, d'anxiété ou de colère, cet épisode vous offre une perspective nouvelle et encourageante. En écoutant T-CORRECT, vous découvrirez que la confrontation de nos émotions est non seulement nécessaire, mais aussi libératrice.


En conclusion, Simon encourage tous les auditeurs à prendre des mesures concrètes pour améliorer leur bien-être émotionnel. Ne laissez pas vos émotions vous contrôler, mais apprenez plutôt à les apprivoiser. Fuir ne résout rien, et c'est en acceptant de faire face à nos émotions que nous pouvons véritablement progresser. Rejoignez-nous pour cet épisode enrichissant de T-CORRECT et commencez dès aujourd'hui votre chemin vers une vie plus épanouie.


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Épisode 6, on va parler de ce que tu fuis te suit. Il y a une expression que j'ai apprise il y a bien des années et que je dis souvent. Ce que tu fuis grossit et te détruit. Ce à quoi tu fais face s'efface. Alors on regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire que t'es correct. Hey, bienvenue sur le sixième épisode de T'es correct. On va parler comme je disais en intro. Ce que t'essaies de fuir te suit toujours. C'est une des façons aussi, puis je ne veux pas trop aller là parce qu'on n'est pas dans comment on règle des conflits, mais c'est une des façons que souvent, moi, j'ai utilisées. Quand il arrivait un événement, une circonstance, que je n'étais pas bien là-dedans, qu'il y avait un certain conflit, je fuyais. Mais ce n'est pas toujours fuir les autres, ce n'est pas toujours fuir une circonstance ou un événement, mais des fois, moi, ce que j'ai envie de te parler, c'est fuir ce qu'on ressent. Fuir des fois la tristesse qu'on peut avoir. l'anxiété, la peur, les angoisses, la colère qu'on peut ressentir et qu'on pense que ce n'est pas correct. J'ai envie de te parler de ça. Parce que plus tu vas fuir, plus tu vas souffrir. Et on pourrait dire que c'est humain, notre premier réflexe quand il arrive quelque chose, qu'on est blessé, c'est de fuir la situation. Je te donne un exemple. Notre conjoint, notre conjointe, elle nous annonce qu'elle veut se séparer ou quoi que ce soit. Elle sait que ça vient nous faire mal à quelque part. Puis même si c'est peut-être ça que tu voulais toi aussi, mais vu que ça ne vient pas de toi, ça fait encore plus mal. Mais un jour ou l'autre, il va falloir y faire face. Que ce soit dans une semaine, que ce soit dans trois mois, six mois, neuf mois, un an, peu importe. Et moi, j'ai été longtemps à... comment je pourrais dire ça, à régler, on va dire, mes peines d'amour, qui est un deuil, par une autre relation vite faite. Dans le fond, tout le temps, mes autres relations qui s'enchaînaient, c'était tout le temps ce que j'appelle des plasters. C'était un rebound. À ne pas vivre ma douleur, à ne pas vivre ma peine, des fois à ne pas vivre ma déception. Parce que souvent, quand une relation, on met un terme ou la personne met un terme, on vit ça comme une déception, comme un échec. Fait que c'est pas ça. Mais à force qu'on repousse nos émotions, nos blessures, on finit par nous coller à la peau. Et ça, ça nous suit tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Fait que si tu refuses de vivre, un jour ou l'autre, il faut que tu y fasses face. Sinon, la vie va faire en sorte que tu vas le revivre en boucle. C'est pour ça, souvent, il y en a des gens qui viennent me consulter et me disent Pourquoi je revis toujours les mêmes événements, les mêmes circonstances ? Pourquoi on dirait que les personnes que je rencontre ont tous le même genre de profil ? Un exemple, ils ne me respectent pas, ils ne m'écoutent pas, ils ne sont pas à l'écoute de mes besoins, ils ne sont pas affectueux ou en tout cas peu importe quoi. Oui, parce qu'il y a quelque chose en toi qui n'est pas réglé. Et souvent, ça a rapport avec nos émotions qu'on n'a pas voulu ressentir, vivre et se libérer à un moment donné. Parce que fuir, dans le fond, mes amis, c'est humain. On s'entend, c'est humain. Tout le monde passe par là à un moment donné. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde. Mais à force de fuir tout le temps, ça fait en sorte qu'à un moment donné, on souffre. Et nous, plus qu'on souffre, plus qu'on a besoin de... De fuir, de s'échapper, de ne pas le ressentir. Que ce soit de la douleur, que ce soit de la honte, que ce soit de la culpabilité. Je parlais de deuil tantôt, que ce soit une personne décédée, que ce soit une perte d'emploi, une perte amoureuse. La solitude. La solitude, que souvent on va combler par, maintenant, de plus en plus, depuis plusieurs années, les réseaux sociaux, peut-être la télé. Évidemment, pour tout le reste, on peut fuir par le travail, tout ce qui est dépendance. Le travail, évidemment, alcool, drogue pour certains, mais ce n'est pas dû à tout le monde et tant mieux. Ça peut être par la sexualité, ça peut être par les relations l'une après l'autre, comme je te parlais tantôt. Ça peut être, j'en ai parlé, la télé, les réseaux sociaux, le sommeil. La bouffe, l'entraînement, peu importe notre façon de fuir, on trouve toujours un moyen. Il y en a qui sont tellement bons de rester juste dans leur tête et de tout relationnaliser qu'ils ne descendent jamais au niveau des émotions. Et ça, c'est comme on dirait plus tes... entre guillemets, intelligent, plus tu as de connaissances, plus c'est facile de rationaliser, de rester dans ta tête et de ne pas descendre au niveau des émotions. Mais plus on fuit, plus on le nourrit. Alors, plus tu vas fuir une colère, une peine, peu importe ce que tu vas faire, c'est que tu vas continuer à le nourrir, nourrir, nourrir, nourrir. Et inconsciemment, tu te déçois. Parce que quand tu fais ça, c'est que tu te rejettes toi-même, tu t'abandonnes toi-même, ça fait que tu ne te retournes pas vers toi. Tu te retournes vers l'extérieur. Et c'est pour ça qu'on a tellement, tellement, tellement d'attentes, attentes égale déception, et qu'on va vivre tellement de déceptions, parce qu'on attend toujours que la vie va venir nous arranger ça. Que notre nouvelle blonde, nouvelle chum va venir nous arranger ça. Que le nouveau projet va venir nous arranger ça. Qu'un nouveau véhicule, nouveau bébel, que ce soit bateau, moto, peu importe. Qu'un nouveau sport, qu'un nouveau marathon, qu'un nouvel ci, nouvel ça. C'est tout ce que je langue, je veux dire, c'est correct. On vit dans un monde d'abondance, on vit dans un monde où ça fait du bien et qu'on a besoin de bouger physiquement. Mais des fois, c'est juste se dire, ce n'est pas passer son temps à s'analyser, mais est-ce que je fais ça pour les bonnes raisons ? Est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie de ça ou je le fais parce que j'ai un besoin de fuir, parce que je n'ai pas envie de me retrouver avec moi-même ? Il y a des gens qui ne sont même pas capables de dormir sans un bruit de fond, que ce soit une fente, que ce soit l'air climatisé, que ce soit de la musique, que ce soit peu importe quoi. Peu importe quoi. Il y a déjà quelqu'un qui me dit, moi, j'ai besoin de... Pendant la nuit, je fais travailler mon subconscient avec certaines choses. OK, mais moi, je veux qu'il se repose. Je veux qu'il dorme un peu. Moi, c'est moi. Comme je vous dis, je n'ai jamais la vérité infuse, mais ça, c'est ma façon de voir. C'est peut-être que je n'ai pas envie de penser à des choses, mais surtout, je n'ai pas envie de ressentir des choses. On est comme, comment je pourrais dire ça, quand on commence à se rétablir, que ce soit d'une dépendance, d'une maladie, d'un échec amoureux, d'un deuil, quand on commence à aller chercher de l'aide, quand on commence à chercher de l'information sur le bien-être personnel, sur la paix intérieure. J'aime bien cette expression-là que j'ai déjà entendue il y a plusieurs années. Quelqu'un m'avait dit, Simon, t'es condamné au bonheur. C'est quoi le condamner au bonheur ? Je me souviens, j'avais répondu, je ne le mérite pas plus qu'un autre. Il dit, non, ça ne se mérite pas, ça. Ce que je veux dire, tu es condamné au bonheur, c'est que maintenant, tu n'es plus ignorant. Tu le sais qu'il y a des choses qui existent pour t'aider. Ça veut dire qu'un coup que tu le sais, un coup que tu es moins ignorant, ta souffrance, elle va être encore pire. parce que tu peux plus mettre ça à un moment donné c'est la faute des autres Tu ne peux plus passer ta vie à le fuir, parce que tu le sais à un moment donné que tu fuis certaines choses. Et à un moment donné, oui, ça devient conscient. Oui. Moi, je peux te dire avec toute humilité et honnêteté qu'il se passe des fois des choses dans ma vie, je suis conscient que je suis tellement chaud parce que je n'ai pas envie de la vivre là. Puis là, je m'en rends compte et là, j'ai le choix de dire, OK, je vais faire en sorte de la vivre. Comme je vais t'expliquer tantôt un peu comment je fais. Oh, bien là, je vais dire, non, tu sais quoi ? Aujourd'hui, ça ne me tente pas. Pas en tout. Puis même des fois, je vais dire, ça ne me tente quasiment pas de la vivre. On va remettre ça plus tard. Ça arrive, mais par contre, aujourd'hui, je ne l'oublie pas. Je ne la mets plus dans un tiroir fermé à clé. Je la dépose peut-être de côté pour quelques minutes, des fois quelques heures, mais je vais m'en occuper, c'est sûr. Parce que je n'ai plus envie. justement, de me faire vivre ça. Je n'ai plus envie de souffrir inutilement quand je sais c'est quoi le moyen pour arrêter de la fuir. Parce que l'inconfort, l'inconfort qu'on vit, ce que j'appelle la souffrance, devient à un moment donné une souffrance chronique. Fait que tu sais, si on reprend le même exemple que probablement la majorité d'entre vous, Entre nous, on a déjà vécu, on va dire, une peine d'amour. Peut-être pas nécessairement qu'il a été juste, on va dire, à la séparation, mais peut-être à y penser comme il faut, à peut-être à ébranler beaucoup. Peu importe, si notre côté affectif, ça fait bien plus mal. Souvent, on va perdre un emploi, on va tomber insécure financièrement, ça va nous faire mal à l'ego, à l'orgueil. Mais une rupture affective, c'est beaucoup plus douloureux. Évidemment, c'est humain de ne pas vouloir la vivre, la ressentir, de se mettre à faire toutes sortes de choses. C'est correct. Mais un jour, il faut y faire face, comme je disais tantôt. Moi, évidemment, pour la plupart d'entre vous, à moins que ce soit la première fois que tu me découvres, Moi, j'ai été longtemps à fuir avec l'alcool et la drogue, et le gambling et les relations amoureuses qui se succédaient, et évidemment, la sexualité, que pour moi, était comme un complément. On dirait que c'était ça, la fameuse expression « sex, drug and rock and roll » . J'ai été longtemps à fuir avec ça. Je fuyais quoi ? Je fuyais mon mal-être. Je fuyais ma basse estime de moi. Je fuyais ma non-confiance en moi. Je voulais simplement me saboter. Moi, je ne pensais pas que le vrai Simon avait le droit d'exister et d'être aimé. Je me suis bâti un personnage qui étouffait le vrai moi et je le nourrissais avec ce qui était alcool, drogue, parce que ça, ça me permettait de vivre selon, pas selon, mais qui allait à l'encontre de mes valeurs et de mes principes. Sinon, à juin, je n'aurais jamais été capable d'être ce gars-là, on s'entend. Ça a été longtemps. Mais à un moment donné, j'ai arrêté de boire. arrêter de la consommation, c'est l'élément numéro un, ça devrait être l'action numéro un. Si t'es pas bien dans ta vie, si tu consultes, tout ce qui est alcool, drogue, mets ça de côté. Ah, mais moi, j'ai un peu de problème avec ça. C'est pas ça que je suis en train de te dire. Je suis en train de te donner un truc, justement, si tu veux bien aller. Puis il y en a qui disent, je comprends pas, moi, ça fait deux ans, je vais avoir des psychologues qui se règlent. Est-ce que tu consommes de l'alcool ? Oui, mais j'ai pas de problème. mais j'ai pas de problème, quelqu'un qui dit ça en partant, et j'ai pas la vérité infuse il a un problème, pis si t'es pas capable de mettre ça de côté pendant X semaines, X mois, parce qu'il y a un problème. On ferme la parenthèse. À un moment donné, j'ai arrêté de consommer. Et là, ça ne règle pas tous les problèmes. Là, c'est comme le point de départ. Parfait, on a mis les substances qui altèrent mon comportement, qui viennent toutes fausser les diagnostics de n'importe quel grand psychologue ou psychiatre ou peu importe, qui vient à un moment donné dégeler mon côté émotionnel, mon côté même ... psychique, mes pensées, mon côté rationnel que j'ai gelé pendant des années. Et là, le vrai travail va commencer. Et là, c'est sûr qu'on vit ça comme on va dire, à fret. C'est un peu comme quand tu vas te faire arracher une dent, quand il l'arrache, tu sens rien, mais c'est là après. C'est un peu la même chose quand t'arrêtes. Puis là, je parle de consommation de cold drug, mais ça peut être quelqu'un qui arrête de compléter dans la nourriture, dans le travail, dans l'entraînement, ou peu importe. Et comme je dis souvent, si on ne fait pas le choix, Si tu ne t'arrêtes pas, un jour ou l'autre, la vie va s'arranger pour t'arrêter. Est-ce que ça va être un accident ? Est-ce que ça va être une maladie ? Peu importe, mais un jour ou l'autre, la vie va nous arrêter. Bref, après ça, j'ai choisi plein de choses. Ça a été la nourriture, ça a été, à un moment donné, la soif de savoir. Je voulais tellement savoir et comprendre ce qui se passait ici. Mais encore là, c'était une façon de ne pas le vivre. Parce qu'encore là, je voulais juste rester dans ma tête. Fait qu'un jour ou l'autre, il faut faire face et un pas à la fois. Un minute à la fois. Un cinq minutes à la fois. Une heure à la fois. Une journée à la fois. Femmeuse expression. Laisse le temps au temps de faire son temps. Oui, ça c'est vrai. Mais le temps n'arrange pas tout. Le temps ne fera pas en sorte que si tu ne t'es pas occupé d'une... Une blessure, d'un abus, d'une trahison, d'une injustice, d'un abandon, d'un rejet, peu importe les blessures de l'âme, il y a rien qui va se passer. Tu vas peut-être y penser de moins en moins, mais le ressenti intérieur va être encore là. Et des fois, ce ressenti-là, tu vas y mettre d'autres choses. Tu vas le patcher avec mon ex. Tu vas le patcher avec la perte de ma mère. Tu vas le patcher avec une faillite financière. Tu vas le patcher avec une perte d'emploi. Peu importe. Mais la vraie source du problème, elle n'est pas encore réglée. Elle n'est pas encore réglée. La première chose que je pourrais te dire, c'est d'être capable de nommer. D'être capable de nommer ce que tu fuis. D'être capable de te nommer. De dire, hey, je ressens de la colère. Pourquoi je suis porté à vouloir aller acheter une bouteille de vin, à manger du chocolat, à vouloir aller courir. D'être capable de nommer. Tu sais, es-tu capable de dire, hey, je suis en colère ? Je fuis d'être tout seul. J'ai peur d'être tout seul. Je ne veux pas me sentir vulnérable. Je ne veux pas que les gens pensent que je suis faible. Alors ça, c'est tout des fuites. C'est ça que souvent, on va mettre des masques. On va faire semblant que tout va bien. On va avoir de grosses oreilles et les yeux brillants devant le monde. Mais chez nous, on va être en petite boule sous du vent. Est-ce que je fuis, ça ? La première chose, c'est d'être capable de se le nommer. Dans notre programme. La première étape, c'est j'admets. La façon de plan de match, c'est j'admets au singulier. J'admets que je suis impuissant devant un bon. Mais j'admets que je ressens de la colère. J'admets que je fuis la peur. J'admets que je fuis la solitude. C'est d'être capable. Ça, c'est la première, première, première étape. Si on n'est pas capable d'admettre ça, il n'y a rien qui va passer. Fait que je suis prêt de dire Continue à souffrir. La deuxième chose qu'il faut faire aussi, c'est d'être capable, ce que j'appelle, de créer un espace sécuritaire. Ça, ça veut dire quoi ? Habituellement, nous, quand on est chez nous, des fois, on peut se sentir mal avec des gens quelque part. On arrive chez nous, on dirait qu'on s'en bat. Oui, parce qu'on s'isole. Avoir un toit sur la tête, ça vient un peu combler, pas un peu, mais beaucoup, combler un des besoins fondamentaux, qui est la survie, mais qui est... qui est la sécurité d'avoir un toit. Souvent, on se sent. Est-ce que des fois, c'est dans ta chambre ? Est-ce que c'est dans le salon ? Est-ce que tu as peut-être une pièce à toi ? Ou est-ce que je te donne un exemple ? Que des fois, tu médites, que des fois, tu fais du dessin, des fois, tu écoutes de la musique, peu importe quoi. Ou peut-être justement, présentement, tu m'écoutes peut-être d'une place où ce que tu sens, c'est que... C'est créer un espace sécuritaire. Pourquoi je dis ça ? pour être en mesure d'arrêter tout ce qui est bruit. Prendre des respirations et te permettre, et j'ai dit bien te permettre, parce qu'il faut que tu te le permettes, de ressentir ce que tu ressens. Que ce soit de la colère, que ce soit de la peine, que ce soit de l'injustice, que ce soit de la trahison, peu importe ce que tu ressens, mais d'en arriver à s'enduger. De dire, aïe ! Je me permets de me sentir seul. Je me permets de me sentir en colère, de me sentir triste. Et pas tout de suite dire, ah ouais, mais tu sais, c'est à cause de tout, tu l'as cherché, non, non, tu n'es pas dans le rationnel. Fais juste le ressentir. C'est tellement, c'est tellement, c'est tellement important. Parce que ton émotion qui est là, il faut que tu en prennes soin. Ce que je veux dire par là, en prendre soin, c'est de l'admettre, c'est de la ressentir pour qu'elle puisse s'en aller. C'est un petit peu comme si, là évidemment, ceux qui m'écoutent sur YouTube, vous allez voir, ceux qui sont juste à l'écoute. audio, non, mais c'est comme si je prends ma bouteille d'eau ici, puis je la mets de côté, puis ça, on va l'appeler, bon, bien, la colère. OK ? Parce qu'elle est noire. Fait que ceux qui ne voyaient pas, imaginez, j'ai une bouteille noire dans la main gauche. Puis ça, ça représente ma colère. Puis au lieu d'aller dire, oh non, non, moi, il ne faut pas que je vive ça, puis là, je la cache dans la raine de mon dos, non, non, on sait de la regarder puis dire, OK, je suis en colère. Je me permets de l'être. Sans juger, sans condamner quoi que c'est ça, mais c'est ça la colère et de la ressentir. Et tu vas voir que souvent la colère, je dépose, je vais prendre ma bouteille, souvent la colère, tranquillement, pas vite, à force de la ressentir, de la regarder, va se transformer tranquillement en tristesse, en peine. Et là, de te permettre de la vivre, que ce soit en pleurant, que ça soit peut-être en criant, en maudissant, peu importe, mais il faut qu'elle sorte. Et là, je parle pas de faire un acte de violence, lancer un objet, quoi que ce soit, mais de la laisser, de la ressentir, de la regarder, la laisser, la savourer. Ouais, je vais aller jusque-là. La savourer entre toi pour que tranquillement la colère se transforme en autre chose, se transforme en peine pour que tu puisses l'éliminer en pleurant. Parce qu'une colère, une peine, une émotion, peu importe si tu t'en occupes pas, elle vient et elle fait plein de racines dans le temps de toi. C'est pour ça qu'elle va te faire de plus en plus souffrir. Elle va être encore plus dure à sortir un jour. Mais un jour, il va falloir que tu les fasses face. La troisième chose que je pourrais te dire, parce qu'en premier, on l'admet. La deuxième, on s'est permis de la ressentir. La troisième, c'est de la verbaliser. D'être capable de la nommer à quelqu'un. Si tu n'as pas personne de confiance, commence par l'écrire. L'écriture soulage beaucoup. La parole libère encore plus. Mais si tu n'es pas rendu là, commence déjà par l'écrire. Moi, on écrit ça comme ça pour les perfectionnistes. Écris ça comme tu veux. Il n'y a pas de bonne façon ou de mauvaise façon de le faire, mais juste de le libérer. Ce n'est pas obligé d'être un poème, ce n'est pas obligé d'être un sans-faute, ce n'est pas obligé d'avoir un intro, un milieu et une conclusion. Non, fais juste l'écrire. C'est quoi que tu ressens ? Tu peux méditer en pensant ça, en la savourant, en la visualisant aussi. Ça, c'est tous des petits gestes concrets que tu fais pour toi. Des petits gestes concrets que tu fais pour te libérer. L'admettre, la ressentir, puis la libérer. Il n'y a pas 25 000 façons. Parce que si tu vas courir parce que tu es en crise, tu vas avoir l'impression que ça te soulage à court terme. Je ne sais pas si tu t'es déjà vengé de quelqu'un. Que ce soit en, excusez-moi l'expression, mais en y pétant aïeul. Que ce soit en y faisant un coup chien. Que ce soit, un exemple, tu t'es fait laisser, tu avais tellement de peine. Tu as tout fait pour le revoir ou la revoir. Tu l'as eu, tu l'as recréé, c'est là pour y faire vivre ce que tu avais vécu. Peu importe quoi. Sur le coup, tu penses être bien. Mais après ça, tu te sens coupable. C'est un peu ça quand on la fuit dans autre chose, même si ce n'est pas dans la vengeance. Tu ne régleras pas tout avec ça. On s'entend ? Mais par contre, tu vas commencer à te tourner vers toi. Au lieu de tourner vers l'extérieur et essayer de chercher une façon qui va t'aider, qui va te faire du bien par l'extérieur. Non, tu vas commencer à te tourner vers toi. Parce que ta paix intérieure, l'amour de toi, est en dedans. Mais pas à l'extérieur. Fait que c'était avec ces petits gestes concrets-là que tu vas faire ce que moi j'appelle te donner des petites doses d'amour. T'être capable de dire, « Hey, je suis correct. » Parce que t'es correct. Puis si tu décides de fuir, il va te dire, « T'es correct encore. » C'est une expérience de vie. La seule chose que je peux t'assurer, c'est que tu vas encore plus souffrir. Et c'est OK. Et la journée, tu vas décider de dire, « Hey, moi, j'ai assez souffert. Je suis écoeuré. Je veux améliorer ma qualité de vie. Je suis tanné de vivre comme ça. » Bien, tu peux venir vers moi. Tu peux venir par plan de match. Parce que j'ai déjà été dans tes souliers. Aujourd'hui, je ne suis pas parfait. Mais je suis meilleur de l'homme que j'ai été. Aujourd'hui, est-ce que ça arrive encore que je vais fuir ? Oui. Mais beaucoup, beaucoup, beaucoup moins longtemps, beaucoup moins souvent. Et ça va être encore bien moins souffrant que ça a déjà été. Parce qu'oublie pas une chose, ce que tu essaies d'éviter ne disparaît pas. Que ce soit une émotion, que ce soit un être humain que tu aimes beaucoup ou que tu as déjà aimé, ça va rester là. Il n'y a rien qui s'efface. C'est d'apprendre bien à vivre avec. Mais quand tu commences à te regarder, tu commences tranquillement à te transformer. Et c'est là que tout est correct. Puis je veux dire, c'est correct d'avoir peur, mais tu as aussi la force de faire un petit pas vers l'avant, de donner une petite dose d'amour. Merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine.

Chapters

  • Introduction : Ce que tu fuis te suit

    00:02

  • Fuir les émotions : une réaction humaine

    00:39

  • Les conséquences de la fuite : vivre en boucle

    01:42

  • Les mécanismes de la fuite et leurs impacts

    03:20

  • L'importance de ressentir et de verbaliser les émotions

    05:10

  • Trois étapes pour gérer les émotions

    14:01

  • Conclusion : Vers un meilleur bien-être émotionnel

    22:55

Description

« Ce que tu fuis te suit » : avez-vous déjà réfléchi à la signification profonde de cette citation ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans l'univers des émotions et des situations difficiles que nous avons tendance à fuir. Trop souvent, nous croyons que l'évasion peut nous apporter la paix, mais Simon démontre avec brio que fuir nos émotions, qu'il s'agisse de tristesse, d'anxiété ou de colère, ne fait qu'accentuer notre souffrance. En partageant ses propres expériences de fuite à travers des relations éphémères et des dépendances, il nous rappelle que la vie a toujours une manière de nous rattraper.


À travers cet épisode captivant, Simon met en lumière l'importance cruciale de faire face à nos émotions. Il nous encourage à ressentir et à verbaliser ce que nous vivons pour pouvoir avancer. En effet, le véritable travail de guérison commence lorsque nous acceptons de nous confronter à nos émotions. Fuir n'est pas une solution, c'est un obstacle à notre bien-être émotionnel.


Simon propose des étapes concrètes pour gérer nos émotions, telles que les nommer, se créer un espace sécuritaire pour les ressentir, et les libérer par la parole ou l'écriture. Ces outils pratiques sont essentiels pour quiconque souhaite améliorer sa qualité de vie. En intégrant ces techniques dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et commencer un voyage vers la guérison.


Au fil de l'épisode, Simon partage des anecdotes inspirantes et des conseils précieux qui résonneront avec quiconque a déjà ressenti le besoin de fuir. Que vous soyez aux prises avec des sentiments de tristesse, d'anxiété ou de colère, cet épisode vous offre une perspective nouvelle et encourageante. En écoutant T-CORRECT, vous découvrirez que la confrontation de nos émotions est non seulement nécessaire, mais aussi libératrice.


En conclusion, Simon encourage tous les auditeurs à prendre des mesures concrètes pour améliorer leur bien-être émotionnel. Ne laissez pas vos émotions vous contrôler, mais apprenez plutôt à les apprivoiser. Fuir ne résout rien, et c'est en acceptant de faire face à nos émotions que nous pouvons véritablement progresser. Rejoignez-nous pour cet épisode enrichissant de T-CORRECT et commencez dès aujourd'hui votre chemin vers une vie plus épanouie.


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Épisode 6, on va parler de ce que tu fuis te suit. Il y a une expression que j'ai apprise il y a bien des années et que je dis souvent. Ce que tu fuis grossit et te détruit. Ce à quoi tu fais face s'efface. Alors on regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire que t'es correct. Hey, bienvenue sur le sixième épisode de T'es correct. On va parler comme je disais en intro. Ce que t'essaies de fuir te suit toujours. C'est une des façons aussi, puis je ne veux pas trop aller là parce qu'on n'est pas dans comment on règle des conflits, mais c'est une des façons que souvent, moi, j'ai utilisées. Quand il arrivait un événement, une circonstance, que je n'étais pas bien là-dedans, qu'il y avait un certain conflit, je fuyais. Mais ce n'est pas toujours fuir les autres, ce n'est pas toujours fuir une circonstance ou un événement, mais des fois, moi, ce que j'ai envie de te parler, c'est fuir ce qu'on ressent. Fuir des fois la tristesse qu'on peut avoir. l'anxiété, la peur, les angoisses, la colère qu'on peut ressentir et qu'on pense que ce n'est pas correct. J'ai envie de te parler de ça. Parce que plus tu vas fuir, plus tu vas souffrir. Et on pourrait dire que c'est humain, notre premier réflexe quand il arrive quelque chose, qu'on est blessé, c'est de fuir la situation. Je te donne un exemple. Notre conjoint, notre conjointe, elle nous annonce qu'elle veut se séparer ou quoi que ce soit. Elle sait que ça vient nous faire mal à quelque part. Puis même si c'est peut-être ça que tu voulais toi aussi, mais vu que ça ne vient pas de toi, ça fait encore plus mal. Mais un jour ou l'autre, il va falloir y faire face. Que ce soit dans une semaine, que ce soit dans trois mois, six mois, neuf mois, un an, peu importe. Et moi, j'ai été longtemps à... comment je pourrais dire ça, à régler, on va dire, mes peines d'amour, qui est un deuil, par une autre relation vite faite. Dans le fond, tout le temps, mes autres relations qui s'enchaînaient, c'était tout le temps ce que j'appelle des plasters. C'était un rebound. À ne pas vivre ma douleur, à ne pas vivre ma peine, des fois à ne pas vivre ma déception. Parce que souvent, quand une relation, on met un terme ou la personne met un terme, on vit ça comme une déception, comme un échec. Fait que c'est pas ça. Mais à force qu'on repousse nos émotions, nos blessures, on finit par nous coller à la peau. Et ça, ça nous suit tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Fait que si tu refuses de vivre, un jour ou l'autre, il faut que tu y fasses face. Sinon, la vie va faire en sorte que tu vas le revivre en boucle. C'est pour ça, souvent, il y en a des gens qui viennent me consulter et me disent Pourquoi je revis toujours les mêmes événements, les mêmes circonstances ? Pourquoi on dirait que les personnes que je rencontre ont tous le même genre de profil ? Un exemple, ils ne me respectent pas, ils ne m'écoutent pas, ils ne sont pas à l'écoute de mes besoins, ils ne sont pas affectueux ou en tout cas peu importe quoi. Oui, parce qu'il y a quelque chose en toi qui n'est pas réglé. Et souvent, ça a rapport avec nos émotions qu'on n'a pas voulu ressentir, vivre et se libérer à un moment donné. Parce que fuir, dans le fond, mes amis, c'est humain. On s'entend, c'est humain. Tout le monde passe par là à un moment donné. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde. Mais à force de fuir tout le temps, ça fait en sorte qu'à un moment donné, on souffre. Et nous, plus qu'on souffre, plus qu'on a besoin de... De fuir, de s'échapper, de ne pas le ressentir. Que ce soit de la douleur, que ce soit de la honte, que ce soit de la culpabilité. Je parlais de deuil tantôt, que ce soit une personne décédée, que ce soit une perte d'emploi, une perte amoureuse. La solitude. La solitude, que souvent on va combler par, maintenant, de plus en plus, depuis plusieurs années, les réseaux sociaux, peut-être la télé. Évidemment, pour tout le reste, on peut fuir par le travail, tout ce qui est dépendance. Le travail, évidemment, alcool, drogue pour certains, mais ce n'est pas dû à tout le monde et tant mieux. Ça peut être par la sexualité, ça peut être par les relations l'une après l'autre, comme je te parlais tantôt. Ça peut être, j'en ai parlé, la télé, les réseaux sociaux, le sommeil. La bouffe, l'entraînement, peu importe notre façon de fuir, on trouve toujours un moyen. Il y en a qui sont tellement bons de rester juste dans leur tête et de tout relationnaliser qu'ils ne descendent jamais au niveau des émotions. Et ça, c'est comme on dirait plus tes... entre guillemets, intelligent, plus tu as de connaissances, plus c'est facile de rationaliser, de rester dans ta tête et de ne pas descendre au niveau des émotions. Mais plus on fuit, plus on le nourrit. Alors, plus tu vas fuir une colère, une peine, peu importe ce que tu vas faire, c'est que tu vas continuer à le nourrir, nourrir, nourrir, nourrir. Et inconsciemment, tu te déçois. Parce que quand tu fais ça, c'est que tu te rejettes toi-même, tu t'abandonnes toi-même, ça fait que tu ne te retournes pas vers toi. Tu te retournes vers l'extérieur. Et c'est pour ça qu'on a tellement, tellement, tellement d'attentes, attentes égale déception, et qu'on va vivre tellement de déceptions, parce qu'on attend toujours que la vie va venir nous arranger ça. Que notre nouvelle blonde, nouvelle chum va venir nous arranger ça. Que le nouveau projet va venir nous arranger ça. Qu'un nouveau véhicule, nouveau bébel, que ce soit bateau, moto, peu importe. Qu'un nouveau sport, qu'un nouveau marathon, qu'un nouvel ci, nouvel ça. C'est tout ce que je langue, je veux dire, c'est correct. On vit dans un monde d'abondance, on vit dans un monde où ça fait du bien et qu'on a besoin de bouger physiquement. Mais des fois, c'est juste se dire, ce n'est pas passer son temps à s'analyser, mais est-ce que je fais ça pour les bonnes raisons ? Est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie de ça ou je le fais parce que j'ai un besoin de fuir, parce que je n'ai pas envie de me retrouver avec moi-même ? Il y a des gens qui ne sont même pas capables de dormir sans un bruit de fond, que ce soit une fente, que ce soit l'air climatisé, que ce soit de la musique, que ce soit peu importe quoi. Peu importe quoi. Il y a déjà quelqu'un qui me dit, moi, j'ai besoin de... Pendant la nuit, je fais travailler mon subconscient avec certaines choses. OK, mais moi, je veux qu'il se repose. Je veux qu'il dorme un peu. Moi, c'est moi. Comme je vous dis, je n'ai jamais la vérité infuse, mais ça, c'est ma façon de voir. C'est peut-être que je n'ai pas envie de penser à des choses, mais surtout, je n'ai pas envie de ressentir des choses. On est comme, comment je pourrais dire ça, quand on commence à se rétablir, que ce soit d'une dépendance, d'une maladie, d'un échec amoureux, d'un deuil, quand on commence à aller chercher de l'aide, quand on commence à chercher de l'information sur le bien-être personnel, sur la paix intérieure. J'aime bien cette expression-là que j'ai déjà entendue il y a plusieurs années. Quelqu'un m'avait dit, Simon, t'es condamné au bonheur. C'est quoi le condamner au bonheur ? Je me souviens, j'avais répondu, je ne le mérite pas plus qu'un autre. Il dit, non, ça ne se mérite pas, ça. Ce que je veux dire, tu es condamné au bonheur, c'est que maintenant, tu n'es plus ignorant. Tu le sais qu'il y a des choses qui existent pour t'aider. Ça veut dire qu'un coup que tu le sais, un coup que tu es moins ignorant, ta souffrance, elle va être encore pire. parce que tu peux plus mettre ça à un moment donné c'est la faute des autres Tu ne peux plus passer ta vie à le fuir, parce que tu le sais à un moment donné que tu fuis certaines choses. Et à un moment donné, oui, ça devient conscient. Oui. Moi, je peux te dire avec toute humilité et honnêteté qu'il se passe des fois des choses dans ma vie, je suis conscient que je suis tellement chaud parce que je n'ai pas envie de la vivre là. Puis là, je m'en rends compte et là, j'ai le choix de dire, OK, je vais faire en sorte de la vivre. Comme je vais t'expliquer tantôt un peu comment je fais. Oh, bien là, je vais dire, non, tu sais quoi ? Aujourd'hui, ça ne me tente pas. Pas en tout. Puis même des fois, je vais dire, ça ne me tente quasiment pas de la vivre. On va remettre ça plus tard. Ça arrive, mais par contre, aujourd'hui, je ne l'oublie pas. Je ne la mets plus dans un tiroir fermé à clé. Je la dépose peut-être de côté pour quelques minutes, des fois quelques heures, mais je vais m'en occuper, c'est sûr. Parce que je n'ai plus envie. justement, de me faire vivre ça. Je n'ai plus envie de souffrir inutilement quand je sais c'est quoi le moyen pour arrêter de la fuir. Parce que l'inconfort, l'inconfort qu'on vit, ce que j'appelle la souffrance, devient à un moment donné une souffrance chronique. Fait que tu sais, si on reprend le même exemple que probablement la majorité d'entre vous, Entre nous, on a déjà vécu, on va dire, une peine d'amour. Peut-être pas nécessairement qu'il a été juste, on va dire, à la séparation, mais peut-être à y penser comme il faut, à peut-être à ébranler beaucoup. Peu importe, si notre côté affectif, ça fait bien plus mal. Souvent, on va perdre un emploi, on va tomber insécure financièrement, ça va nous faire mal à l'ego, à l'orgueil. Mais une rupture affective, c'est beaucoup plus douloureux. Évidemment, c'est humain de ne pas vouloir la vivre, la ressentir, de se mettre à faire toutes sortes de choses. C'est correct. Mais un jour, il faut y faire face, comme je disais tantôt. Moi, évidemment, pour la plupart d'entre vous, à moins que ce soit la première fois que tu me découvres, Moi, j'ai été longtemps à fuir avec l'alcool et la drogue, et le gambling et les relations amoureuses qui se succédaient, et évidemment, la sexualité, que pour moi, était comme un complément. On dirait que c'était ça, la fameuse expression « sex, drug and rock and roll » . J'ai été longtemps à fuir avec ça. Je fuyais quoi ? Je fuyais mon mal-être. Je fuyais ma basse estime de moi. Je fuyais ma non-confiance en moi. Je voulais simplement me saboter. Moi, je ne pensais pas que le vrai Simon avait le droit d'exister et d'être aimé. Je me suis bâti un personnage qui étouffait le vrai moi et je le nourrissais avec ce qui était alcool, drogue, parce que ça, ça me permettait de vivre selon, pas selon, mais qui allait à l'encontre de mes valeurs et de mes principes. Sinon, à juin, je n'aurais jamais été capable d'être ce gars-là, on s'entend. Ça a été longtemps. Mais à un moment donné, j'ai arrêté de boire. arrêter de la consommation, c'est l'élément numéro un, ça devrait être l'action numéro un. Si t'es pas bien dans ta vie, si tu consultes, tout ce qui est alcool, drogue, mets ça de côté. Ah, mais moi, j'ai un peu de problème avec ça. C'est pas ça que je suis en train de te dire. Je suis en train de te donner un truc, justement, si tu veux bien aller. Puis il y en a qui disent, je comprends pas, moi, ça fait deux ans, je vais avoir des psychologues qui se règlent. Est-ce que tu consommes de l'alcool ? Oui, mais j'ai pas de problème. mais j'ai pas de problème, quelqu'un qui dit ça en partant, et j'ai pas la vérité infuse il a un problème, pis si t'es pas capable de mettre ça de côté pendant X semaines, X mois, parce qu'il y a un problème. On ferme la parenthèse. À un moment donné, j'ai arrêté de consommer. Et là, ça ne règle pas tous les problèmes. Là, c'est comme le point de départ. Parfait, on a mis les substances qui altèrent mon comportement, qui viennent toutes fausser les diagnostics de n'importe quel grand psychologue ou psychiatre ou peu importe, qui vient à un moment donné dégeler mon côté émotionnel, mon côté même ... psychique, mes pensées, mon côté rationnel que j'ai gelé pendant des années. Et là, le vrai travail va commencer. Et là, c'est sûr qu'on vit ça comme on va dire, à fret. C'est un peu comme quand tu vas te faire arracher une dent, quand il l'arrache, tu sens rien, mais c'est là après. C'est un peu la même chose quand t'arrêtes. Puis là, je parle de consommation de cold drug, mais ça peut être quelqu'un qui arrête de compléter dans la nourriture, dans le travail, dans l'entraînement, ou peu importe. Et comme je dis souvent, si on ne fait pas le choix, Si tu ne t'arrêtes pas, un jour ou l'autre, la vie va s'arranger pour t'arrêter. Est-ce que ça va être un accident ? Est-ce que ça va être une maladie ? Peu importe, mais un jour ou l'autre, la vie va nous arrêter. Bref, après ça, j'ai choisi plein de choses. Ça a été la nourriture, ça a été, à un moment donné, la soif de savoir. Je voulais tellement savoir et comprendre ce qui se passait ici. Mais encore là, c'était une façon de ne pas le vivre. Parce qu'encore là, je voulais juste rester dans ma tête. Fait qu'un jour ou l'autre, il faut faire face et un pas à la fois. Un minute à la fois. Un cinq minutes à la fois. Une heure à la fois. Une journée à la fois. Femmeuse expression. Laisse le temps au temps de faire son temps. Oui, ça c'est vrai. Mais le temps n'arrange pas tout. Le temps ne fera pas en sorte que si tu ne t'es pas occupé d'une... Une blessure, d'un abus, d'une trahison, d'une injustice, d'un abandon, d'un rejet, peu importe les blessures de l'âme, il y a rien qui va se passer. Tu vas peut-être y penser de moins en moins, mais le ressenti intérieur va être encore là. Et des fois, ce ressenti-là, tu vas y mettre d'autres choses. Tu vas le patcher avec mon ex. Tu vas le patcher avec la perte de ma mère. Tu vas le patcher avec une faillite financière. Tu vas le patcher avec une perte d'emploi. Peu importe. Mais la vraie source du problème, elle n'est pas encore réglée. Elle n'est pas encore réglée. La première chose que je pourrais te dire, c'est d'être capable de nommer. D'être capable de nommer ce que tu fuis. D'être capable de te nommer. De dire, hey, je ressens de la colère. Pourquoi je suis porté à vouloir aller acheter une bouteille de vin, à manger du chocolat, à vouloir aller courir. D'être capable de nommer. Tu sais, es-tu capable de dire, hey, je suis en colère ? Je fuis d'être tout seul. J'ai peur d'être tout seul. Je ne veux pas me sentir vulnérable. Je ne veux pas que les gens pensent que je suis faible. Alors ça, c'est tout des fuites. C'est ça que souvent, on va mettre des masques. On va faire semblant que tout va bien. On va avoir de grosses oreilles et les yeux brillants devant le monde. Mais chez nous, on va être en petite boule sous du vent. Est-ce que je fuis, ça ? La première chose, c'est d'être capable de se le nommer. Dans notre programme. La première étape, c'est j'admets. La façon de plan de match, c'est j'admets au singulier. J'admets que je suis impuissant devant un bon. Mais j'admets que je ressens de la colère. J'admets que je fuis la peur. J'admets que je fuis la solitude. C'est d'être capable. Ça, c'est la première, première, première étape. Si on n'est pas capable d'admettre ça, il n'y a rien qui va passer. Fait que je suis prêt de dire Continue à souffrir. La deuxième chose qu'il faut faire aussi, c'est d'être capable, ce que j'appelle, de créer un espace sécuritaire. Ça, ça veut dire quoi ? Habituellement, nous, quand on est chez nous, des fois, on peut se sentir mal avec des gens quelque part. On arrive chez nous, on dirait qu'on s'en bat. Oui, parce qu'on s'isole. Avoir un toit sur la tête, ça vient un peu combler, pas un peu, mais beaucoup, combler un des besoins fondamentaux, qui est la survie, mais qui est... qui est la sécurité d'avoir un toit. Souvent, on se sent. Est-ce que des fois, c'est dans ta chambre ? Est-ce que c'est dans le salon ? Est-ce que tu as peut-être une pièce à toi ? Ou est-ce que je te donne un exemple ? Que des fois, tu médites, que des fois, tu fais du dessin, des fois, tu écoutes de la musique, peu importe quoi. Ou peut-être justement, présentement, tu m'écoutes peut-être d'une place où ce que tu sens, c'est que... C'est créer un espace sécuritaire. Pourquoi je dis ça ? pour être en mesure d'arrêter tout ce qui est bruit. Prendre des respirations et te permettre, et j'ai dit bien te permettre, parce qu'il faut que tu te le permettes, de ressentir ce que tu ressens. Que ce soit de la colère, que ce soit de la peine, que ce soit de l'injustice, que ce soit de la trahison, peu importe ce que tu ressens, mais d'en arriver à s'enduger. De dire, aïe ! Je me permets de me sentir seul. Je me permets de me sentir en colère, de me sentir triste. Et pas tout de suite dire, ah ouais, mais tu sais, c'est à cause de tout, tu l'as cherché, non, non, tu n'es pas dans le rationnel. Fais juste le ressentir. C'est tellement, c'est tellement, c'est tellement important. Parce que ton émotion qui est là, il faut que tu en prennes soin. Ce que je veux dire par là, en prendre soin, c'est de l'admettre, c'est de la ressentir pour qu'elle puisse s'en aller. C'est un petit peu comme si, là évidemment, ceux qui m'écoutent sur YouTube, vous allez voir, ceux qui sont juste à l'écoute. audio, non, mais c'est comme si je prends ma bouteille d'eau ici, puis je la mets de côté, puis ça, on va l'appeler, bon, bien, la colère. OK ? Parce qu'elle est noire. Fait que ceux qui ne voyaient pas, imaginez, j'ai une bouteille noire dans la main gauche. Puis ça, ça représente ma colère. Puis au lieu d'aller dire, oh non, non, moi, il ne faut pas que je vive ça, puis là, je la cache dans la raine de mon dos, non, non, on sait de la regarder puis dire, OK, je suis en colère. Je me permets de l'être. Sans juger, sans condamner quoi que c'est ça, mais c'est ça la colère et de la ressentir. Et tu vas voir que souvent la colère, je dépose, je vais prendre ma bouteille, souvent la colère, tranquillement, pas vite, à force de la ressentir, de la regarder, va se transformer tranquillement en tristesse, en peine. Et là, de te permettre de la vivre, que ce soit en pleurant, que ça soit peut-être en criant, en maudissant, peu importe, mais il faut qu'elle sorte. Et là, je parle pas de faire un acte de violence, lancer un objet, quoi que ce soit, mais de la laisser, de la ressentir, de la regarder, la laisser, la savourer. Ouais, je vais aller jusque-là. La savourer entre toi pour que tranquillement la colère se transforme en autre chose, se transforme en peine pour que tu puisses l'éliminer en pleurant. Parce qu'une colère, une peine, une émotion, peu importe si tu t'en occupes pas, elle vient et elle fait plein de racines dans le temps de toi. C'est pour ça qu'elle va te faire de plus en plus souffrir. Elle va être encore plus dure à sortir un jour. Mais un jour, il va falloir que tu les fasses face. La troisième chose que je pourrais te dire, parce qu'en premier, on l'admet. La deuxième, on s'est permis de la ressentir. La troisième, c'est de la verbaliser. D'être capable de la nommer à quelqu'un. Si tu n'as pas personne de confiance, commence par l'écrire. L'écriture soulage beaucoup. La parole libère encore plus. Mais si tu n'es pas rendu là, commence déjà par l'écrire. Moi, on écrit ça comme ça pour les perfectionnistes. Écris ça comme tu veux. Il n'y a pas de bonne façon ou de mauvaise façon de le faire, mais juste de le libérer. Ce n'est pas obligé d'être un poème, ce n'est pas obligé d'être un sans-faute, ce n'est pas obligé d'avoir un intro, un milieu et une conclusion. Non, fais juste l'écrire. C'est quoi que tu ressens ? Tu peux méditer en pensant ça, en la savourant, en la visualisant aussi. Ça, c'est tous des petits gestes concrets que tu fais pour toi. Des petits gestes concrets que tu fais pour te libérer. L'admettre, la ressentir, puis la libérer. Il n'y a pas 25 000 façons. Parce que si tu vas courir parce que tu es en crise, tu vas avoir l'impression que ça te soulage à court terme. Je ne sais pas si tu t'es déjà vengé de quelqu'un. Que ce soit en, excusez-moi l'expression, mais en y pétant aïeul. Que ce soit en y faisant un coup chien. Que ce soit, un exemple, tu t'es fait laisser, tu avais tellement de peine. Tu as tout fait pour le revoir ou la revoir. Tu l'as eu, tu l'as recréé, c'est là pour y faire vivre ce que tu avais vécu. Peu importe quoi. Sur le coup, tu penses être bien. Mais après ça, tu te sens coupable. C'est un peu ça quand on la fuit dans autre chose, même si ce n'est pas dans la vengeance. Tu ne régleras pas tout avec ça. On s'entend ? Mais par contre, tu vas commencer à te tourner vers toi. Au lieu de tourner vers l'extérieur et essayer de chercher une façon qui va t'aider, qui va te faire du bien par l'extérieur. Non, tu vas commencer à te tourner vers toi. Parce que ta paix intérieure, l'amour de toi, est en dedans. Mais pas à l'extérieur. Fait que c'était avec ces petits gestes concrets-là que tu vas faire ce que moi j'appelle te donner des petites doses d'amour. T'être capable de dire, « Hey, je suis correct. » Parce que t'es correct. Puis si tu décides de fuir, il va te dire, « T'es correct encore. » C'est une expérience de vie. La seule chose que je peux t'assurer, c'est que tu vas encore plus souffrir. Et c'est OK. Et la journée, tu vas décider de dire, « Hey, moi, j'ai assez souffert. Je suis écoeuré. Je veux améliorer ma qualité de vie. Je suis tanné de vivre comme ça. » Bien, tu peux venir vers moi. Tu peux venir par plan de match. Parce que j'ai déjà été dans tes souliers. Aujourd'hui, je ne suis pas parfait. Mais je suis meilleur de l'homme que j'ai été. Aujourd'hui, est-ce que ça arrive encore que je vais fuir ? Oui. Mais beaucoup, beaucoup, beaucoup moins longtemps, beaucoup moins souvent. Et ça va être encore bien moins souffrant que ça a déjà été. Parce qu'oublie pas une chose, ce que tu essaies d'éviter ne disparaît pas. Que ce soit une émotion, que ce soit un être humain que tu aimes beaucoup ou que tu as déjà aimé, ça va rester là. Il n'y a rien qui s'efface. C'est d'apprendre bien à vivre avec. Mais quand tu commences à te regarder, tu commences tranquillement à te transformer. Et c'est là que tout est correct. Puis je veux dire, c'est correct d'avoir peur, mais tu as aussi la force de faire un petit pas vers l'avant, de donner une petite dose d'amour. Merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine.

Chapters

  • Introduction : Ce que tu fuis te suit

    00:02

  • Fuir les émotions : une réaction humaine

    00:39

  • Les conséquences de la fuite : vivre en boucle

    01:42

  • Les mécanismes de la fuite et leurs impacts

    03:20

  • L'importance de ressentir et de verbaliser les émotions

    05:10

  • Trois étapes pour gérer les émotions

    14:01

  • Conclusion : Vers un meilleur bien-être émotionnel

    22:55

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Description

« Ce que tu fuis te suit » : avez-vous déjà réfléchi à la signification profonde de cette citation ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans l'univers des émotions et des situations difficiles que nous avons tendance à fuir. Trop souvent, nous croyons que l'évasion peut nous apporter la paix, mais Simon démontre avec brio que fuir nos émotions, qu'il s'agisse de tristesse, d'anxiété ou de colère, ne fait qu'accentuer notre souffrance. En partageant ses propres expériences de fuite à travers des relations éphémères et des dépendances, il nous rappelle que la vie a toujours une manière de nous rattraper.


À travers cet épisode captivant, Simon met en lumière l'importance cruciale de faire face à nos émotions. Il nous encourage à ressentir et à verbaliser ce que nous vivons pour pouvoir avancer. En effet, le véritable travail de guérison commence lorsque nous acceptons de nous confronter à nos émotions. Fuir n'est pas une solution, c'est un obstacle à notre bien-être émotionnel.


Simon propose des étapes concrètes pour gérer nos émotions, telles que les nommer, se créer un espace sécuritaire pour les ressentir, et les libérer par la parole ou l'écriture. Ces outils pratiques sont essentiels pour quiconque souhaite améliorer sa qualité de vie. En intégrant ces techniques dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et commencer un voyage vers la guérison.


Au fil de l'épisode, Simon partage des anecdotes inspirantes et des conseils précieux qui résonneront avec quiconque a déjà ressenti le besoin de fuir. Que vous soyez aux prises avec des sentiments de tristesse, d'anxiété ou de colère, cet épisode vous offre une perspective nouvelle et encourageante. En écoutant T-CORRECT, vous découvrirez que la confrontation de nos émotions est non seulement nécessaire, mais aussi libératrice.


En conclusion, Simon encourage tous les auditeurs à prendre des mesures concrètes pour améliorer leur bien-être émotionnel. Ne laissez pas vos émotions vous contrôler, mais apprenez plutôt à les apprivoiser. Fuir ne résout rien, et c'est en acceptant de faire face à nos émotions que nous pouvons véritablement progresser. Rejoignez-nous pour cet épisode enrichissant de T-CORRECT et commencez dès aujourd'hui votre chemin vers une vie plus épanouie.


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Épisode 6, on va parler de ce que tu fuis te suit. Il y a une expression que j'ai apprise il y a bien des années et que je dis souvent. Ce que tu fuis grossit et te détruit. Ce à quoi tu fais face s'efface. Alors on regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire que t'es correct. Hey, bienvenue sur le sixième épisode de T'es correct. On va parler comme je disais en intro. Ce que t'essaies de fuir te suit toujours. C'est une des façons aussi, puis je ne veux pas trop aller là parce qu'on n'est pas dans comment on règle des conflits, mais c'est une des façons que souvent, moi, j'ai utilisées. Quand il arrivait un événement, une circonstance, que je n'étais pas bien là-dedans, qu'il y avait un certain conflit, je fuyais. Mais ce n'est pas toujours fuir les autres, ce n'est pas toujours fuir une circonstance ou un événement, mais des fois, moi, ce que j'ai envie de te parler, c'est fuir ce qu'on ressent. Fuir des fois la tristesse qu'on peut avoir. l'anxiété, la peur, les angoisses, la colère qu'on peut ressentir et qu'on pense que ce n'est pas correct. J'ai envie de te parler de ça. Parce que plus tu vas fuir, plus tu vas souffrir. Et on pourrait dire que c'est humain, notre premier réflexe quand il arrive quelque chose, qu'on est blessé, c'est de fuir la situation. Je te donne un exemple. Notre conjoint, notre conjointe, elle nous annonce qu'elle veut se séparer ou quoi que ce soit. Elle sait que ça vient nous faire mal à quelque part. Puis même si c'est peut-être ça que tu voulais toi aussi, mais vu que ça ne vient pas de toi, ça fait encore plus mal. Mais un jour ou l'autre, il va falloir y faire face. Que ce soit dans une semaine, que ce soit dans trois mois, six mois, neuf mois, un an, peu importe. Et moi, j'ai été longtemps à... comment je pourrais dire ça, à régler, on va dire, mes peines d'amour, qui est un deuil, par une autre relation vite faite. Dans le fond, tout le temps, mes autres relations qui s'enchaînaient, c'était tout le temps ce que j'appelle des plasters. C'était un rebound. À ne pas vivre ma douleur, à ne pas vivre ma peine, des fois à ne pas vivre ma déception. Parce que souvent, quand une relation, on met un terme ou la personne met un terme, on vit ça comme une déception, comme un échec. Fait que c'est pas ça. Mais à force qu'on repousse nos émotions, nos blessures, on finit par nous coller à la peau. Et ça, ça nous suit tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Fait que si tu refuses de vivre, un jour ou l'autre, il faut que tu y fasses face. Sinon, la vie va faire en sorte que tu vas le revivre en boucle. C'est pour ça, souvent, il y en a des gens qui viennent me consulter et me disent Pourquoi je revis toujours les mêmes événements, les mêmes circonstances ? Pourquoi on dirait que les personnes que je rencontre ont tous le même genre de profil ? Un exemple, ils ne me respectent pas, ils ne m'écoutent pas, ils ne sont pas à l'écoute de mes besoins, ils ne sont pas affectueux ou en tout cas peu importe quoi. Oui, parce qu'il y a quelque chose en toi qui n'est pas réglé. Et souvent, ça a rapport avec nos émotions qu'on n'a pas voulu ressentir, vivre et se libérer à un moment donné. Parce que fuir, dans le fond, mes amis, c'est humain. On s'entend, c'est humain. Tout le monde passe par là à un moment donné. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde. Mais à force de fuir tout le temps, ça fait en sorte qu'à un moment donné, on souffre. Et nous, plus qu'on souffre, plus qu'on a besoin de... De fuir, de s'échapper, de ne pas le ressentir. Que ce soit de la douleur, que ce soit de la honte, que ce soit de la culpabilité. Je parlais de deuil tantôt, que ce soit une personne décédée, que ce soit une perte d'emploi, une perte amoureuse. La solitude. La solitude, que souvent on va combler par, maintenant, de plus en plus, depuis plusieurs années, les réseaux sociaux, peut-être la télé. Évidemment, pour tout le reste, on peut fuir par le travail, tout ce qui est dépendance. Le travail, évidemment, alcool, drogue pour certains, mais ce n'est pas dû à tout le monde et tant mieux. Ça peut être par la sexualité, ça peut être par les relations l'une après l'autre, comme je te parlais tantôt. Ça peut être, j'en ai parlé, la télé, les réseaux sociaux, le sommeil. La bouffe, l'entraînement, peu importe notre façon de fuir, on trouve toujours un moyen. Il y en a qui sont tellement bons de rester juste dans leur tête et de tout relationnaliser qu'ils ne descendent jamais au niveau des émotions. Et ça, c'est comme on dirait plus tes... entre guillemets, intelligent, plus tu as de connaissances, plus c'est facile de rationaliser, de rester dans ta tête et de ne pas descendre au niveau des émotions. Mais plus on fuit, plus on le nourrit. Alors, plus tu vas fuir une colère, une peine, peu importe ce que tu vas faire, c'est que tu vas continuer à le nourrir, nourrir, nourrir, nourrir. Et inconsciemment, tu te déçois. Parce que quand tu fais ça, c'est que tu te rejettes toi-même, tu t'abandonnes toi-même, ça fait que tu ne te retournes pas vers toi. Tu te retournes vers l'extérieur. Et c'est pour ça qu'on a tellement, tellement, tellement d'attentes, attentes égale déception, et qu'on va vivre tellement de déceptions, parce qu'on attend toujours que la vie va venir nous arranger ça. Que notre nouvelle blonde, nouvelle chum va venir nous arranger ça. Que le nouveau projet va venir nous arranger ça. Qu'un nouveau véhicule, nouveau bébel, que ce soit bateau, moto, peu importe. Qu'un nouveau sport, qu'un nouveau marathon, qu'un nouvel ci, nouvel ça. C'est tout ce que je langue, je veux dire, c'est correct. On vit dans un monde d'abondance, on vit dans un monde où ça fait du bien et qu'on a besoin de bouger physiquement. Mais des fois, c'est juste se dire, ce n'est pas passer son temps à s'analyser, mais est-ce que je fais ça pour les bonnes raisons ? Est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie de ça ou je le fais parce que j'ai un besoin de fuir, parce que je n'ai pas envie de me retrouver avec moi-même ? Il y a des gens qui ne sont même pas capables de dormir sans un bruit de fond, que ce soit une fente, que ce soit l'air climatisé, que ce soit de la musique, que ce soit peu importe quoi. Peu importe quoi. Il y a déjà quelqu'un qui me dit, moi, j'ai besoin de... Pendant la nuit, je fais travailler mon subconscient avec certaines choses. OK, mais moi, je veux qu'il se repose. Je veux qu'il dorme un peu. Moi, c'est moi. Comme je vous dis, je n'ai jamais la vérité infuse, mais ça, c'est ma façon de voir. C'est peut-être que je n'ai pas envie de penser à des choses, mais surtout, je n'ai pas envie de ressentir des choses. On est comme, comment je pourrais dire ça, quand on commence à se rétablir, que ce soit d'une dépendance, d'une maladie, d'un échec amoureux, d'un deuil, quand on commence à aller chercher de l'aide, quand on commence à chercher de l'information sur le bien-être personnel, sur la paix intérieure. J'aime bien cette expression-là que j'ai déjà entendue il y a plusieurs années. Quelqu'un m'avait dit, Simon, t'es condamné au bonheur. C'est quoi le condamner au bonheur ? Je me souviens, j'avais répondu, je ne le mérite pas plus qu'un autre. Il dit, non, ça ne se mérite pas, ça. Ce que je veux dire, tu es condamné au bonheur, c'est que maintenant, tu n'es plus ignorant. Tu le sais qu'il y a des choses qui existent pour t'aider. Ça veut dire qu'un coup que tu le sais, un coup que tu es moins ignorant, ta souffrance, elle va être encore pire. parce que tu peux plus mettre ça à un moment donné c'est la faute des autres Tu ne peux plus passer ta vie à le fuir, parce que tu le sais à un moment donné que tu fuis certaines choses. Et à un moment donné, oui, ça devient conscient. Oui. Moi, je peux te dire avec toute humilité et honnêteté qu'il se passe des fois des choses dans ma vie, je suis conscient que je suis tellement chaud parce que je n'ai pas envie de la vivre là. Puis là, je m'en rends compte et là, j'ai le choix de dire, OK, je vais faire en sorte de la vivre. Comme je vais t'expliquer tantôt un peu comment je fais. Oh, bien là, je vais dire, non, tu sais quoi ? Aujourd'hui, ça ne me tente pas. Pas en tout. Puis même des fois, je vais dire, ça ne me tente quasiment pas de la vivre. On va remettre ça plus tard. Ça arrive, mais par contre, aujourd'hui, je ne l'oublie pas. Je ne la mets plus dans un tiroir fermé à clé. Je la dépose peut-être de côté pour quelques minutes, des fois quelques heures, mais je vais m'en occuper, c'est sûr. Parce que je n'ai plus envie. justement, de me faire vivre ça. Je n'ai plus envie de souffrir inutilement quand je sais c'est quoi le moyen pour arrêter de la fuir. Parce que l'inconfort, l'inconfort qu'on vit, ce que j'appelle la souffrance, devient à un moment donné une souffrance chronique. Fait que tu sais, si on reprend le même exemple que probablement la majorité d'entre vous, Entre nous, on a déjà vécu, on va dire, une peine d'amour. Peut-être pas nécessairement qu'il a été juste, on va dire, à la séparation, mais peut-être à y penser comme il faut, à peut-être à ébranler beaucoup. Peu importe, si notre côté affectif, ça fait bien plus mal. Souvent, on va perdre un emploi, on va tomber insécure financièrement, ça va nous faire mal à l'ego, à l'orgueil. Mais une rupture affective, c'est beaucoup plus douloureux. Évidemment, c'est humain de ne pas vouloir la vivre, la ressentir, de se mettre à faire toutes sortes de choses. C'est correct. Mais un jour, il faut y faire face, comme je disais tantôt. Moi, évidemment, pour la plupart d'entre vous, à moins que ce soit la première fois que tu me découvres, Moi, j'ai été longtemps à fuir avec l'alcool et la drogue, et le gambling et les relations amoureuses qui se succédaient, et évidemment, la sexualité, que pour moi, était comme un complément. On dirait que c'était ça, la fameuse expression « sex, drug and rock and roll » . J'ai été longtemps à fuir avec ça. Je fuyais quoi ? Je fuyais mon mal-être. Je fuyais ma basse estime de moi. Je fuyais ma non-confiance en moi. Je voulais simplement me saboter. Moi, je ne pensais pas que le vrai Simon avait le droit d'exister et d'être aimé. Je me suis bâti un personnage qui étouffait le vrai moi et je le nourrissais avec ce qui était alcool, drogue, parce que ça, ça me permettait de vivre selon, pas selon, mais qui allait à l'encontre de mes valeurs et de mes principes. Sinon, à juin, je n'aurais jamais été capable d'être ce gars-là, on s'entend. Ça a été longtemps. Mais à un moment donné, j'ai arrêté de boire. arrêter de la consommation, c'est l'élément numéro un, ça devrait être l'action numéro un. Si t'es pas bien dans ta vie, si tu consultes, tout ce qui est alcool, drogue, mets ça de côté. Ah, mais moi, j'ai un peu de problème avec ça. C'est pas ça que je suis en train de te dire. Je suis en train de te donner un truc, justement, si tu veux bien aller. Puis il y en a qui disent, je comprends pas, moi, ça fait deux ans, je vais avoir des psychologues qui se règlent. Est-ce que tu consommes de l'alcool ? Oui, mais j'ai pas de problème. mais j'ai pas de problème, quelqu'un qui dit ça en partant, et j'ai pas la vérité infuse il a un problème, pis si t'es pas capable de mettre ça de côté pendant X semaines, X mois, parce qu'il y a un problème. On ferme la parenthèse. À un moment donné, j'ai arrêté de consommer. Et là, ça ne règle pas tous les problèmes. Là, c'est comme le point de départ. Parfait, on a mis les substances qui altèrent mon comportement, qui viennent toutes fausser les diagnostics de n'importe quel grand psychologue ou psychiatre ou peu importe, qui vient à un moment donné dégeler mon côté émotionnel, mon côté même ... psychique, mes pensées, mon côté rationnel que j'ai gelé pendant des années. Et là, le vrai travail va commencer. Et là, c'est sûr qu'on vit ça comme on va dire, à fret. C'est un peu comme quand tu vas te faire arracher une dent, quand il l'arrache, tu sens rien, mais c'est là après. C'est un peu la même chose quand t'arrêtes. Puis là, je parle de consommation de cold drug, mais ça peut être quelqu'un qui arrête de compléter dans la nourriture, dans le travail, dans l'entraînement, ou peu importe. Et comme je dis souvent, si on ne fait pas le choix, Si tu ne t'arrêtes pas, un jour ou l'autre, la vie va s'arranger pour t'arrêter. Est-ce que ça va être un accident ? Est-ce que ça va être une maladie ? Peu importe, mais un jour ou l'autre, la vie va nous arrêter. Bref, après ça, j'ai choisi plein de choses. Ça a été la nourriture, ça a été, à un moment donné, la soif de savoir. Je voulais tellement savoir et comprendre ce qui se passait ici. Mais encore là, c'était une façon de ne pas le vivre. Parce qu'encore là, je voulais juste rester dans ma tête. Fait qu'un jour ou l'autre, il faut faire face et un pas à la fois. Un minute à la fois. Un cinq minutes à la fois. Une heure à la fois. Une journée à la fois. Femmeuse expression. Laisse le temps au temps de faire son temps. Oui, ça c'est vrai. Mais le temps n'arrange pas tout. Le temps ne fera pas en sorte que si tu ne t'es pas occupé d'une... Une blessure, d'un abus, d'une trahison, d'une injustice, d'un abandon, d'un rejet, peu importe les blessures de l'âme, il y a rien qui va se passer. Tu vas peut-être y penser de moins en moins, mais le ressenti intérieur va être encore là. Et des fois, ce ressenti-là, tu vas y mettre d'autres choses. Tu vas le patcher avec mon ex. Tu vas le patcher avec la perte de ma mère. Tu vas le patcher avec une faillite financière. Tu vas le patcher avec une perte d'emploi. Peu importe. Mais la vraie source du problème, elle n'est pas encore réglée. Elle n'est pas encore réglée. La première chose que je pourrais te dire, c'est d'être capable de nommer. D'être capable de nommer ce que tu fuis. D'être capable de te nommer. De dire, hey, je ressens de la colère. Pourquoi je suis porté à vouloir aller acheter une bouteille de vin, à manger du chocolat, à vouloir aller courir. D'être capable de nommer. Tu sais, es-tu capable de dire, hey, je suis en colère ? Je fuis d'être tout seul. J'ai peur d'être tout seul. Je ne veux pas me sentir vulnérable. Je ne veux pas que les gens pensent que je suis faible. Alors ça, c'est tout des fuites. C'est ça que souvent, on va mettre des masques. On va faire semblant que tout va bien. On va avoir de grosses oreilles et les yeux brillants devant le monde. Mais chez nous, on va être en petite boule sous du vent. Est-ce que je fuis, ça ? La première chose, c'est d'être capable de se le nommer. Dans notre programme. La première étape, c'est j'admets. La façon de plan de match, c'est j'admets au singulier. J'admets que je suis impuissant devant un bon. Mais j'admets que je ressens de la colère. J'admets que je fuis la peur. J'admets que je fuis la solitude. C'est d'être capable. Ça, c'est la première, première, première étape. Si on n'est pas capable d'admettre ça, il n'y a rien qui va passer. Fait que je suis prêt de dire Continue à souffrir. La deuxième chose qu'il faut faire aussi, c'est d'être capable, ce que j'appelle, de créer un espace sécuritaire. Ça, ça veut dire quoi ? Habituellement, nous, quand on est chez nous, des fois, on peut se sentir mal avec des gens quelque part. On arrive chez nous, on dirait qu'on s'en bat. Oui, parce qu'on s'isole. Avoir un toit sur la tête, ça vient un peu combler, pas un peu, mais beaucoup, combler un des besoins fondamentaux, qui est la survie, mais qui est... qui est la sécurité d'avoir un toit. Souvent, on se sent. Est-ce que des fois, c'est dans ta chambre ? Est-ce que c'est dans le salon ? Est-ce que tu as peut-être une pièce à toi ? Ou est-ce que je te donne un exemple ? Que des fois, tu médites, que des fois, tu fais du dessin, des fois, tu écoutes de la musique, peu importe quoi. Ou peut-être justement, présentement, tu m'écoutes peut-être d'une place où ce que tu sens, c'est que... C'est créer un espace sécuritaire. Pourquoi je dis ça ? pour être en mesure d'arrêter tout ce qui est bruit. Prendre des respirations et te permettre, et j'ai dit bien te permettre, parce qu'il faut que tu te le permettes, de ressentir ce que tu ressens. Que ce soit de la colère, que ce soit de la peine, que ce soit de l'injustice, que ce soit de la trahison, peu importe ce que tu ressens, mais d'en arriver à s'enduger. De dire, aïe ! Je me permets de me sentir seul. Je me permets de me sentir en colère, de me sentir triste. Et pas tout de suite dire, ah ouais, mais tu sais, c'est à cause de tout, tu l'as cherché, non, non, tu n'es pas dans le rationnel. Fais juste le ressentir. C'est tellement, c'est tellement, c'est tellement important. Parce que ton émotion qui est là, il faut que tu en prennes soin. Ce que je veux dire par là, en prendre soin, c'est de l'admettre, c'est de la ressentir pour qu'elle puisse s'en aller. C'est un petit peu comme si, là évidemment, ceux qui m'écoutent sur YouTube, vous allez voir, ceux qui sont juste à l'écoute. audio, non, mais c'est comme si je prends ma bouteille d'eau ici, puis je la mets de côté, puis ça, on va l'appeler, bon, bien, la colère. OK ? Parce qu'elle est noire. Fait que ceux qui ne voyaient pas, imaginez, j'ai une bouteille noire dans la main gauche. Puis ça, ça représente ma colère. Puis au lieu d'aller dire, oh non, non, moi, il ne faut pas que je vive ça, puis là, je la cache dans la raine de mon dos, non, non, on sait de la regarder puis dire, OK, je suis en colère. Je me permets de l'être. Sans juger, sans condamner quoi que c'est ça, mais c'est ça la colère et de la ressentir. Et tu vas voir que souvent la colère, je dépose, je vais prendre ma bouteille, souvent la colère, tranquillement, pas vite, à force de la ressentir, de la regarder, va se transformer tranquillement en tristesse, en peine. Et là, de te permettre de la vivre, que ce soit en pleurant, que ça soit peut-être en criant, en maudissant, peu importe, mais il faut qu'elle sorte. Et là, je parle pas de faire un acte de violence, lancer un objet, quoi que ce soit, mais de la laisser, de la ressentir, de la regarder, la laisser, la savourer. Ouais, je vais aller jusque-là. La savourer entre toi pour que tranquillement la colère se transforme en autre chose, se transforme en peine pour que tu puisses l'éliminer en pleurant. Parce qu'une colère, une peine, une émotion, peu importe si tu t'en occupes pas, elle vient et elle fait plein de racines dans le temps de toi. C'est pour ça qu'elle va te faire de plus en plus souffrir. Elle va être encore plus dure à sortir un jour. Mais un jour, il va falloir que tu les fasses face. La troisième chose que je pourrais te dire, parce qu'en premier, on l'admet. La deuxième, on s'est permis de la ressentir. La troisième, c'est de la verbaliser. D'être capable de la nommer à quelqu'un. Si tu n'as pas personne de confiance, commence par l'écrire. L'écriture soulage beaucoup. La parole libère encore plus. Mais si tu n'es pas rendu là, commence déjà par l'écrire. Moi, on écrit ça comme ça pour les perfectionnistes. Écris ça comme tu veux. Il n'y a pas de bonne façon ou de mauvaise façon de le faire, mais juste de le libérer. Ce n'est pas obligé d'être un poème, ce n'est pas obligé d'être un sans-faute, ce n'est pas obligé d'avoir un intro, un milieu et une conclusion. Non, fais juste l'écrire. C'est quoi que tu ressens ? Tu peux méditer en pensant ça, en la savourant, en la visualisant aussi. Ça, c'est tous des petits gestes concrets que tu fais pour toi. Des petits gestes concrets que tu fais pour te libérer. L'admettre, la ressentir, puis la libérer. Il n'y a pas 25 000 façons. Parce que si tu vas courir parce que tu es en crise, tu vas avoir l'impression que ça te soulage à court terme. Je ne sais pas si tu t'es déjà vengé de quelqu'un. Que ce soit en, excusez-moi l'expression, mais en y pétant aïeul. Que ce soit en y faisant un coup chien. Que ce soit, un exemple, tu t'es fait laisser, tu avais tellement de peine. Tu as tout fait pour le revoir ou la revoir. Tu l'as eu, tu l'as recréé, c'est là pour y faire vivre ce que tu avais vécu. Peu importe quoi. Sur le coup, tu penses être bien. Mais après ça, tu te sens coupable. C'est un peu ça quand on la fuit dans autre chose, même si ce n'est pas dans la vengeance. Tu ne régleras pas tout avec ça. On s'entend ? Mais par contre, tu vas commencer à te tourner vers toi. Au lieu de tourner vers l'extérieur et essayer de chercher une façon qui va t'aider, qui va te faire du bien par l'extérieur. Non, tu vas commencer à te tourner vers toi. Parce que ta paix intérieure, l'amour de toi, est en dedans. Mais pas à l'extérieur. Fait que c'était avec ces petits gestes concrets-là que tu vas faire ce que moi j'appelle te donner des petites doses d'amour. T'être capable de dire, « Hey, je suis correct. » Parce que t'es correct. Puis si tu décides de fuir, il va te dire, « T'es correct encore. » C'est une expérience de vie. La seule chose que je peux t'assurer, c'est que tu vas encore plus souffrir. Et c'est OK. Et la journée, tu vas décider de dire, « Hey, moi, j'ai assez souffert. Je suis écoeuré. Je veux améliorer ma qualité de vie. Je suis tanné de vivre comme ça. » Bien, tu peux venir vers moi. Tu peux venir par plan de match. Parce que j'ai déjà été dans tes souliers. Aujourd'hui, je ne suis pas parfait. Mais je suis meilleur de l'homme que j'ai été. Aujourd'hui, est-ce que ça arrive encore que je vais fuir ? Oui. Mais beaucoup, beaucoup, beaucoup moins longtemps, beaucoup moins souvent. Et ça va être encore bien moins souffrant que ça a déjà été. Parce qu'oublie pas une chose, ce que tu essaies d'éviter ne disparaît pas. Que ce soit une émotion, que ce soit un être humain que tu aimes beaucoup ou que tu as déjà aimé, ça va rester là. Il n'y a rien qui s'efface. C'est d'apprendre bien à vivre avec. Mais quand tu commences à te regarder, tu commences tranquillement à te transformer. Et c'est là que tout est correct. Puis je veux dire, c'est correct d'avoir peur, mais tu as aussi la force de faire un petit pas vers l'avant, de donner une petite dose d'amour. Merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine.

Chapters

  • Introduction : Ce que tu fuis te suit

    00:02

  • Fuir les émotions : une réaction humaine

    00:39

  • Les conséquences de la fuite : vivre en boucle

    01:42

  • Les mécanismes de la fuite et leurs impacts

    03:20

  • L'importance de ressentir et de verbaliser les émotions

    05:10

  • Trois étapes pour gérer les émotions

    14:01

  • Conclusion : Vers un meilleur bien-être émotionnel

    22:55

Description

« Ce que tu fuis te suit » : avez-vous déjà réfléchi à la signification profonde de cette citation ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans l'univers des émotions et des situations difficiles que nous avons tendance à fuir. Trop souvent, nous croyons que l'évasion peut nous apporter la paix, mais Simon démontre avec brio que fuir nos émotions, qu'il s'agisse de tristesse, d'anxiété ou de colère, ne fait qu'accentuer notre souffrance. En partageant ses propres expériences de fuite à travers des relations éphémères et des dépendances, il nous rappelle que la vie a toujours une manière de nous rattraper.


À travers cet épisode captivant, Simon met en lumière l'importance cruciale de faire face à nos émotions. Il nous encourage à ressentir et à verbaliser ce que nous vivons pour pouvoir avancer. En effet, le véritable travail de guérison commence lorsque nous acceptons de nous confronter à nos émotions. Fuir n'est pas une solution, c'est un obstacle à notre bien-être émotionnel.


Simon propose des étapes concrètes pour gérer nos émotions, telles que les nommer, se créer un espace sécuritaire pour les ressentir, et les libérer par la parole ou l'écriture. Ces outils pratiques sont essentiels pour quiconque souhaite améliorer sa qualité de vie. En intégrant ces techniques dans notre quotidien, nous pouvons transformer notre relation avec nos émotions et commencer un voyage vers la guérison.


Au fil de l'épisode, Simon partage des anecdotes inspirantes et des conseils précieux qui résonneront avec quiconque a déjà ressenti le besoin de fuir. Que vous soyez aux prises avec des sentiments de tristesse, d'anxiété ou de colère, cet épisode vous offre une perspective nouvelle et encourageante. En écoutant T-CORRECT, vous découvrirez que la confrontation de nos émotions est non seulement nécessaire, mais aussi libératrice.


En conclusion, Simon encourage tous les auditeurs à prendre des mesures concrètes pour améliorer leur bien-être émotionnel. Ne laissez pas vos émotions vous contrôler, mais apprenez plutôt à les apprivoiser. Fuir ne résout rien, et c'est en acceptant de faire face à nos émotions que nous pouvons véritablement progresser. Rejoignez-nous pour cet épisode enrichissant de T-CORRECT et commencez dès aujourd'hui votre chemin vers une vie plus épanouie.


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!


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  • Simon Desjardins

    Épisode 6, on va parler de ce que tu fuis te suit. Il y a une expression que j'ai apprise il y a bien des années et que je dis souvent. Ce que tu fuis grossit et te détruit. Ce à quoi tu fais face s'efface. Alors on regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire que t'es correct. Hey, bienvenue sur le sixième épisode de T'es correct. On va parler comme je disais en intro. Ce que t'essaies de fuir te suit toujours. C'est une des façons aussi, puis je ne veux pas trop aller là parce qu'on n'est pas dans comment on règle des conflits, mais c'est une des façons que souvent, moi, j'ai utilisées. Quand il arrivait un événement, une circonstance, que je n'étais pas bien là-dedans, qu'il y avait un certain conflit, je fuyais. Mais ce n'est pas toujours fuir les autres, ce n'est pas toujours fuir une circonstance ou un événement, mais des fois, moi, ce que j'ai envie de te parler, c'est fuir ce qu'on ressent. Fuir des fois la tristesse qu'on peut avoir. l'anxiété, la peur, les angoisses, la colère qu'on peut ressentir et qu'on pense que ce n'est pas correct. J'ai envie de te parler de ça. Parce que plus tu vas fuir, plus tu vas souffrir. Et on pourrait dire que c'est humain, notre premier réflexe quand il arrive quelque chose, qu'on est blessé, c'est de fuir la situation. Je te donne un exemple. Notre conjoint, notre conjointe, elle nous annonce qu'elle veut se séparer ou quoi que ce soit. Elle sait que ça vient nous faire mal à quelque part. Puis même si c'est peut-être ça que tu voulais toi aussi, mais vu que ça ne vient pas de toi, ça fait encore plus mal. Mais un jour ou l'autre, il va falloir y faire face. Que ce soit dans une semaine, que ce soit dans trois mois, six mois, neuf mois, un an, peu importe. Et moi, j'ai été longtemps à... comment je pourrais dire ça, à régler, on va dire, mes peines d'amour, qui est un deuil, par une autre relation vite faite. Dans le fond, tout le temps, mes autres relations qui s'enchaînaient, c'était tout le temps ce que j'appelle des plasters. C'était un rebound. À ne pas vivre ma douleur, à ne pas vivre ma peine, des fois à ne pas vivre ma déception. Parce que souvent, quand une relation, on met un terme ou la personne met un terme, on vit ça comme une déception, comme un échec. Fait que c'est pas ça. Mais à force qu'on repousse nos émotions, nos blessures, on finit par nous coller à la peau. Et ça, ça nous suit tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Fait que si tu refuses de vivre, un jour ou l'autre, il faut que tu y fasses face. Sinon, la vie va faire en sorte que tu vas le revivre en boucle. C'est pour ça, souvent, il y en a des gens qui viennent me consulter et me disent Pourquoi je revis toujours les mêmes événements, les mêmes circonstances ? Pourquoi on dirait que les personnes que je rencontre ont tous le même genre de profil ? Un exemple, ils ne me respectent pas, ils ne m'écoutent pas, ils ne sont pas à l'écoute de mes besoins, ils ne sont pas affectueux ou en tout cas peu importe quoi. Oui, parce qu'il y a quelque chose en toi qui n'est pas réglé. Et souvent, ça a rapport avec nos émotions qu'on n'a pas voulu ressentir, vivre et se libérer à un moment donné. Parce que fuir, dans le fond, mes amis, c'est humain. On s'entend, c'est humain. Tout le monde passe par là à un moment donné. Tout le monde, tout le monde, tout le monde, tout le monde. Mais à force de fuir tout le temps, ça fait en sorte qu'à un moment donné, on souffre. Et nous, plus qu'on souffre, plus qu'on a besoin de... De fuir, de s'échapper, de ne pas le ressentir. Que ce soit de la douleur, que ce soit de la honte, que ce soit de la culpabilité. Je parlais de deuil tantôt, que ce soit une personne décédée, que ce soit une perte d'emploi, une perte amoureuse. La solitude. La solitude, que souvent on va combler par, maintenant, de plus en plus, depuis plusieurs années, les réseaux sociaux, peut-être la télé. Évidemment, pour tout le reste, on peut fuir par le travail, tout ce qui est dépendance. Le travail, évidemment, alcool, drogue pour certains, mais ce n'est pas dû à tout le monde et tant mieux. Ça peut être par la sexualité, ça peut être par les relations l'une après l'autre, comme je te parlais tantôt. Ça peut être, j'en ai parlé, la télé, les réseaux sociaux, le sommeil. La bouffe, l'entraînement, peu importe notre façon de fuir, on trouve toujours un moyen. Il y en a qui sont tellement bons de rester juste dans leur tête et de tout relationnaliser qu'ils ne descendent jamais au niveau des émotions. Et ça, c'est comme on dirait plus tes... entre guillemets, intelligent, plus tu as de connaissances, plus c'est facile de rationaliser, de rester dans ta tête et de ne pas descendre au niveau des émotions. Mais plus on fuit, plus on le nourrit. Alors, plus tu vas fuir une colère, une peine, peu importe ce que tu vas faire, c'est que tu vas continuer à le nourrir, nourrir, nourrir, nourrir. Et inconsciemment, tu te déçois. Parce que quand tu fais ça, c'est que tu te rejettes toi-même, tu t'abandonnes toi-même, ça fait que tu ne te retournes pas vers toi. Tu te retournes vers l'extérieur. Et c'est pour ça qu'on a tellement, tellement, tellement d'attentes, attentes égale déception, et qu'on va vivre tellement de déceptions, parce qu'on attend toujours que la vie va venir nous arranger ça. Que notre nouvelle blonde, nouvelle chum va venir nous arranger ça. Que le nouveau projet va venir nous arranger ça. Qu'un nouveau véhicule, nouveau bébel, que ce soit bateau, moto, peu importe. Qu'un nouveau sport, qu'un nouveau marathon, qu'un nouvel ci, nouvel ça. C'est tout ce que je langue, je veux dire, c'est correct. On vit dans un monde d'abondance, on vit dans un monde où ça fait du bien et qu'on a besoin de bouger physiquement. Mais des fois, c'est juste se dire, ce n'est pas passer son temps à s'analyser, mais est-ce que je fais ça pour les bonnes raisons ? Est-ce que je le fais parce que j'ai vraiment envie de ça ou je le fais parce que j'ai un besoin de fuir, parce que je n'ai pas envie de me retrouver avec moi-même ? Il y a des gens qui ne sont même pas capables de dormir sans un bruit de fond, que ce soit une fente, que ce soit l'air climatisé, que ce soit de la musique, que ce soit peu importe quoi. Peu importe quoi. Il y a déjà quelqu'un qui me dit, moi, j'ai besoin de... Pendant la nuit, je fais travailler mon subconscient avec certaines choses. OK, mais moi, je veux qu'il se repose. Je veux qu'il dorme un peu. Moi, c'est moi. Comme je vous dis, je n'ai jamais la vérité infuse, mais ça, c'est ma façon de voir. C'est peut-être que je n'ai pas envie de penser à des choses, mais surtout, je n'ai pas envie de ressentir des choses. On est comme, comment je pourrais dire ça, quand on commence à se rétablir, que ce soit d'une dépendance, d'une maladie, d'un échec amoureux, d'un deuil, quand on commence à aller chercher de l'aide, quand on commence à chercher de l'information sur le bien-être personnel, sur la paix intérieure. J'aime bien cette expression-là que j'ai déjà entendue il y a plusieurs années. Quelqu'un m'avait dit, Simon, t'es condamné au bonheur. C'est quoi le condamner au bonheur ? Je me souviens, j'avais répondu, je ne le mérite pas plus qu'un autre. Il dit, non, ça ne se mérite pas, ça. Ce que je veux dire, tu es condamné au bonheur, c'est que maintenant, tu n'es plus ignorant. Tu le sais qu'il y a des choses qui existent pour t'aider. Ça veut dire qu'un coup que tu le sais, un coup que tu es moins ignorant, ta souffrance, elle va être encore pire. parce que tu peux plus mettre ça à un moment donné c'est la faute des autres Tu ne peux plus passer ta vie à le fuir, parce que tu le sais à un moment donné que tu fuis certaines choses. Et à un moment donné, oui, ça devient conscient. Oui. Moi, je peux te dire avec toute humilité et honnêteté qu'il se passe des fois des choses dans ma vie, je suis conscient que je suis tellement chaud parce que je n'ai pas envie de la vivre là. Puis là, je m'en rends compte et là, j'ai le choix de dire, OK, je vais faire en sorte de la vivre. Comme je vais t'expliquer tantôt un peu comment je fais. Oh, bien là, je vais dire, non, tu sais quoi ? Aujourd'hui, ça ne me tente pas. Pas en tout. Puis même des fois, je vais dire, ça ne me tente quasiment pas de la vivre. On va remettre ça plus tard. Ça arrive, mais par contre, aujourd'hui, je ne l'oublie pas. Je ne la mets plus dans un tiroir fermé à clé. Je la dépose peut-être de côté pour quelques minutes, des fois quelques heures, mais je vais m'en occuper, c'est sûr. Parce que je n'ai plus envie. justement, de me faire vivre ça. Je n'ai plus envie de souffrir inutilement quand je sais c'est quoi le moyen pour arrêter de la fuir. Parce que l'inconfort, l'inconfort qu'on vit, ce que j'appelle la souffrance, devient à un moment donné une souffrance chronique. Fait que tu sais, si on reprend le même exemple que probablement la majorité d'entre vous, Entre nous, on a déjà vécu, on va dire, une peine d'amour. Peut-être pas nécessairement qu'il a été juste, on va dire, à la séparation, mais peut-être à y penser comme il faut, à peut-être à ébranler beaucoup. Peu importe, si notre côté affectif, ça fait bien plus mal. Souvent, on va perdre un emploi, on va tomber insécure financièrement, ça va nous faire mal à l'ego, à l'orgueil. Mais une rupture affective, c'est beaucoup plus douloureux. Évidemment, c'est humain de ne pas vouloir la vivre, la ressentir, de se mettre à faire toutes sortes de choses. C'est correct. Mais un jour, il faut y faire face, comme je disais tantôt. Moi, évidemment, pour la plupart d'entre vous, à moins que ce soit la première fois que tu me découvres, Moi, j'ai été longtemps à fuir avec l'alcool et la drogue, et le gambling et les relations amoureuses qui se succédaient, et évidemment, la sexualité, que pour moi, était comme un complément. On dirait que c'était ça, la fameuse expression « sex, drug and rock and roll » . J'ai été longtemps à fuir avec ça. Je fuyais quoi ? Je fuyais mon mal-être. Je fuyais ma basse estime de moi. Je fuyais ma non-confiance en moi. Je voulais simplement me saboter. Moi, je ne pensais pas que le vrai Simon avait le droit d'exister et d'être aimé. Je me suis bâti un personnage qui étouffait le vrai moi et je le nourrissais avec ce qui était alcool, drogue, parce que ça, ça me permettait de vivre selon, pas selon, mais qui allait à l'encontre de mes valeurs et de mes principes. Sinon, à juin, je n'aurais jamais été capable d'être ce gars-là, on s'entend. Ça a été longtemps. Mais à un moment donné, j'ai arrêté de boire. arrêter de la consommation, c'est l'élément numéro un, ça devrait être l'action numéro un. Si t'es pas bien dans ta vie, si tu consultes, tout ce qui est alcool, drogue, mets ça de côté. Ah, mais moi, j'ai un peu de problème avec ça. C'est pas ça que je suis en train de te dire. Je suis en train de te donner un truc, justement, si tu veux bien aller. Puis il y en a qui disent, je comprends pas, moi, ça fait deux ans, je vais avoir des psychologues qui se règlent. Est-ce que tu consommes de l'alcool ? Oui, mais j'ai pas de problème. mais j'ai pas de problème, quelqu'un qui dit ça en partant, et j'ai pas la vérité infuse il a un problème, pis si t'es pas capable de mettre ça de côté pendant X semaines, X mois, parce qu'il y a un problème. On ferme la parenthèse. À un moment donné, j'ai arrêté de consommer. Et là, ça ne règle pas tous les problèmes. Là, c'est comme le point de départ. Parfait, on a mis les substances qui altèrent mon comportement, qui viennent toutes fausser les diagnostics de n'importe quel grand psychologue ou psychiatre ou peu importe, qui vient à un moment donné dégeler mon côté émotionnel, mon côté même ... psychique, mes pensées, mon côté rationnel que j'ai gelé pendant des années. Et là, le vrai travail va commencer. Et là, c'est sûr qu'on vit ça comme on va dire, à fret. C'est un peu comme quand tu vas te faire arracher une dent, quand il l'arrache, tu sens rien, mais c'est là après. C'est un peu la même chose quand t'arrêtes. Puis là, je parle de consommation de cold drug, mais ça peut être quelqu'un qui arrête de compléter dans la nourriture, dans le travail, dans l'entraînement, ou peu importe. Et comme je dis souvent, si on ne fait pas le choix, Si tu ne t'arrêtes pas, un jour ou l'autre, la vie va s'arranger pour t'arrêter. Est-ce que ça va être un accident ? Est-ce que ça va être une maladie ? Peu importe, mais un jour ou l'autre, la vie va nous arrêter. Bref, après ça, j'ai choisi plein de choses. Ça a été la nourriture, ça a été, à un moment donné, la soif de savoir. Je voulais tellement savoir et comprendre ce qui se passait ici. Mais encore là, c'était une façon de ne pas le vivre. Parce qu'encore là, je voulais juste rester dans ma tête. Fait qu'un jour ou l'autre, il faut faire face et un pas à la fois. Un minute à la fois. Un cinq minutes à la fois. Une heure à la fois. Une journée à la fois. Femmeuse expression. Laisse le temps au temps de faire son temps. Oui, ça c'est vrai. Mais le temps n'arrange pas tout. Le temps ne fera pas en sorte que si tu ne t'es pas occupé d'une... Une blessure, d'un abus, d'une trahison, d'une injustice, d'un abandon, d'un rejet, peu importe les blessures de l'âme, il y a rien qui va se passer. Tu vas peut-être y penser de moins en moins, mais le ressenti intérieur va être encore là. Et des fois, ce ressenti-là, tu vas y mettre d'autres choses. Tu vas le patcher avec mon ex. Tu vas le patcher avec la perte de ma mère. Tu vas le patcher avec une faillite financière. Tu vas le patcher avec une perte d'emploi. Peu importe. Mais la vraie source du problème, elle n'est pas encore réglée. Elle n'est pas encore réglée. La première chose que je pourrais te dire, c'est d'être capable de nommer. D'être capable de nommer ce que tu fuis. D'être capable de te nommer. De dire, hey, je ressens de la colère. Pourquoi je suis porté à vouloir aller acheter une bouteille de vin, à manger du chocolat, à vouloir aller courir. D'être capable de nommer. Tu sais, es-tu capable de dire, hey, je suis en colère ? Je fuis d'être tout seul. J'ai peur d'être tout seul. Je ne veux pas me sentir vulnérable. Je ne veux pas que les gens pensent que je suis faible. Alors ça, c'est tout des fuites. C'est ça que souvent, on va mettre des masques. On va faire semblant que tout va bien. On va avoir de grosses oreilles et les yeux brillants devant le monde. Mais chez nous, on va être en petite boule sous du vent. Est-ce que je fuis, ça ? La première chose, c'est d'être capable de se le nommer. Dans notre programme. La première étape, c'est j'admets. La façon de plan de match, c'est j'admets au singulier. J'admets que je suis impuissant devant un bon. Mais j'admets que je ressens de la colère. J'admets que je fuis la peur. J'admets que je fuis la solitude. C'est d'être capable. Ça, c'est la première, première, première étape. Si on n'est pas capable d'admettre ça, il n'y a rien qui va passer. Fait que je suis prêt de dire Continue à souffrir. La deuxième chose qu'il faut faire aussi, c'est d'être capable, ce que j'appelle, de créer un espace sécuritaire. Ça, ça veut dire quoi ? Habituellement, nous, quand on est chez nous, des fois, on peut se sentir mal avec des gens quelque part. On arrive chez nous, on dirait qu'on s'en bat. Oui, parce qu'on s'isole. Avoir un toit sur la tête, ça vient un peu combler, pas un peu, mais beaucoup, combler un des besoins fondamentaux, qui est la survie, mais qui est... qui est la sécurité d'avoir un toit. Souvent, on se sent. Est-ce que des fois, c'est dans ta chambre ? Est-ce que c'est dans le salon ? Est-ce que tu as peut-être une pièce à toi ? Ou est-ce que je te donne un exemple ? Que des fois, tu médites, que des fois, tu fais du dessin, des fois, tu écoutes de la musique, peu importe quoi. Ou peut-être justement, présentement, tu m'écoutes peut-être d'une place où ce que tu sens, c'est que... C'est créer un espace sécuritaire. Pourquoi je dis ça ? pour être en mesure d'arrêter tout ce qui est bruit. Prendre des respirations et te permettre, et j'ai dit bien te permettre, parce qu'il faut que tu te le permettes, de ressentir ce que tu ressens. Que ce soit de la colère, que ce soit de la peine, que ce soit de l'injustice, que ce soit de la trahison, peu importe ce que tu ressens, mais d'en arriver à s'enduger. De dire, aïe ! Je me permets de me sentir seul. Je me permets de me sentir en colère, de me sentir triste. Et pas tout de suite dire, ah ouais, mais tu sais, c'est à cause de tout, tu l'as cherché, non, non, tu n'es pas dans le rationnel. Fais juste le ressentir. C'est tellement, c'est tellement, c'est tellement important. Parce que ton émotion qui est là, il faut que tu en prennes soin. Ce que je veux dire par là, en prendre soin, c'est de l'admettre, c'est de la ressentir pour qu'elle puisse s'en aller. C'est un petit peu comme si, là évidemment, ceux qui m'écoutent sur YouTube, vous allez voir, ceux qui sont juste à l'écoute. audio, non, mais c'est comme si je prends ma bouteille d'eau ici, puis je la mets de côté, puis ça, on va l'appeler, bon, bien, la colère. OK ? Parce qu'elle est noire. Fait que ceux qui ne voyaient pas, imaginez, j'ai une bouteille noire dans la main gauche. Puis ça, ça représente ma colère. Puis au lieu d'aller dire, oh non, non, moi, il ne faut pas que je vive ça, puis là, je la cache dans la raine de mon dos, non, non, on sait de la regarder puis dire, OK, je suis en colère. Je me permets de l'être. Sans juger, sans condamner quoi que c'est ça, mais c'est ça la colère et de la ressentir. Et tu vas voir que souvent la colère, je dépose, je vais prendre ma bouteille, souvent la colère, tranquillement, pas vite, à force de la ressentir, de la regarder, va se transformer tranquillement en tristesse, en peine. Et là, de te permettre de la vivre, que ce soit en pleurant, que ça soit peut-être en criant, en maudissant, peu importe, mais il faut qu'elle sorte. Et là, je parle pas de faire un acte de violence, lancer un objet, quoi que ce soit, mais de la laisser, de la ressentir, de la regarder, la laisser, la savourer. Ouais, je vais aller jusque-là. La savourer entre toi pour que tranquillement la colère se transforme en autre chose, se transforme en peine pour que tu puisses l'éliminer en pleurant. Parce qu'une colère, une peine, une émotion, peu importe si tu t'en occupes pas, elle vient et elle fait plein de racines dans le temps de toi. C'est pour ça qu'elle va te faire de plus en plus souffrir. Elle va être encore plus dure à sortir un jour. Mais un jour, il va falloir que tu les fasses face. La troisième chose que je pourrais te dire, parce qu'en premier, on l'admet. La deuxième, on s'est permis de la ressentir. La troisième, c'est de la verbaliser. D'être capable de la nommer à quelqu'un. Si tu n'as pas personne de confiance, commence par l'écrire. L'écriture soulage beaucoup. La parole libère encore plus. Mais si tu n'es pas rendu là, commence déjà par l'écrire. Moi, on écrit ça comme ça pour les perfectionnistes. Écris ça comme tu veux. Il n'y a pas de bonne façon ou de mauvaise façon de le faire, mais juste de le libérer. Ce n'est pas obligé d'être un poème, ce n'est pas obligé d'être un sans-faute, ce n'est pas obligé d'avoir un intro, un milieu et une conclusion. Non, fais juste l'écrire. C'est quoi que tu ressens ? Tu peux méditer en pensant ça, en la savourant, en la visualisant aussi. Ça, c'est tous des petits gestes concrets que tu fais pour toi. Des petits gestes concrets que tu fais pour te libérer. L'admettre, la ressentir, puis la libérer. Il n'y a pas 25 000 façons. Parce que si tu vas courir parce que tu es en crise, tu vas avoir l'impression que ça te soulage à court terme. Je ne sais pas si tu t'es déjà vengé de quelqu'un. Que ce soit en, excusez-moi l'expression, mais en y pétant aïeul. Que ce soit en y faisant un coup chien. Que ce soit, un exemple, tu t'es fait laisser, tu avais tellement de peine. Tu as tout fait pour le revoir ou la revoir. Tu l'as eu, tu l'as recréé, c'est là pour y faire vivre ce que tu avais vécu. Peu importe quoi. Sur le coup, tu penses être bien. Mais après ça, tu te sens coupable. C'est un peu ça quand on la fuit dans autre chose, même si ce n'est pas dans la vengeance. Tu ne régleras pas tout avec ça. On s'entend ? Mais par contre, tu vas commencer à te tourner vers toi. Au lieu de tourner vers l'extérieur et essayer de chercher une façon qui va t'aider, qui va te faire du bien par l'extérieur. Non, tu vas commencer à te tourner vers toi. Parce que ta paix intérieure, l'amour de toi, est en dedans. Mais pas à l'extérieur. Fait que c'était avec ces petits gestes concrets-là que tu vas faire ce que moi j'appelle te donner des petites doses d'amour. T'être capable de dire, « Hey, je suis correct. » Parce que t'es correct. Puis si tu décides de fuir, il va te dire, « T'es correct encore. » C'est une expérience de vie. La seule chose que je peux t'assurer, c'est que tu vas encore plus souffrir. Et c'est OK. Et la journée, tu vas décider de dire, « Hey, moi, j'ai assez souffert. Je suis écoeuré. Je veux améliorer ma qualité de vie. Je suis tanné de vivre comme ça. » Bien, tu peux venir vers moi. Tu peux venir par plan de match. Parce que j'ai déjà été dans tes souliers. Aujourd'hui, je ne suis pas parfait. Mais je suis meilleur de l'homme que j'ai été. Aujourd'hui, est-ce que ça arrive encore que je vais fuir ? Oui. Mais beaucoup, beaucoup, beaucoup moins longtemps, beaucoup moins souvent. Et ça va être encore bien moins souffrant que ça a déjà été. Parce qu'oublie pas une chose, ce que tu essaies d'éviter ne disparaît pas. Que ce soit une émotion, que ce soit un être humain que tu aimes beaucoup ou que tu as déjà aimé, ça va rester là. Il n'y a rien qui s'efface. C'est d'apprendre bien à vivre avec. Mais quand tu commences à te regarder, tu commences tranquillement à te transformer. Et c'est là que tout est correct. Puis je veux dire, c'est correct d'avoir peur, mais tu as aussi la force de faire un petit pas vers l'avant, de donner une petite dose d'amour. Merci de ton écoute, puis on se dit à la semaine prochaine.

Chapters

  • Introduction : Ce que tu fuis te suit

    00:02

  • Fuir les émotions : une réaction humaine

    00:39

  • Les conséquences de la fuite : vivre en boucle

    01:42

  • Les mécanismes de la fuite et leurs impacts

    03:20

  • L'importance de ressentir et de verbaliser les émotions

    05:10

  • Trois étapes pour gérer les émotions

    14:01

  • Conclusion : Vers un meilleur bien-être émotionnel

    22:55

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