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Épisode 9: Transitionner du Contrôle à la Liberté : L'Art de Lâcher-Prise pour Améliorer Sa Santé Mentale et Émotionnelle cover
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T-CORRECT

Épisode 9: Transitionner du Contrôle à la Liberté : L'Art de Lâcher-Prise pour Améliorer Sa Santé Mentale et Émotionnelle

Épisode 9: Transitionner du Contrôle à la Liberté : L'Art de Lâcher-Prise pour Améliorer Sa Santé Mentale et Émotionnelle

18min |16/07/2025|

70

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18min |16/07/2025|

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Description


Êtes-vous fatigué de vouloir tout contrôler dans votre vie ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans le thème essentiel du lâcher-prise et de la transition du contrôle vers la liberté. Beaucoup d'entre nous, par peur des conséquences, s'accrochent à la nécessité de contrôler chaque aspect de notre existence. Cependant, cette quête incessante de contrôle peut devenir épuisante et, paradoxalement, contre-productive.

Simon nous rappelle que lâcher prise n'est pas synonyme d'abandon, mais plutôt un choix conscient de se libérer des fardeaux qui nous pèsent. En effet, il est crucial de se concentrer sur soi-même et de reconnaître que la codépendance, où l'on s'occupe des autres au détriment de notre propre santé mentale et physique, peut être un véritable piège. Cet épisode de T-CORRECT offre des outils pratiques pour apprendre à lâcher prise : nous devons nous interroger sur notre véritable pouvoir face à une situation donnée, remplacer notre besoin de contrôle par une intention positive, et faire confiance à notre capacité d'adaptation.

Simon insiste sur l'importance de laisser les autres vivre leurs propres expériences, tout en étant présent pour eux sans les contrôler. Cette approche favorise non seulement notre bien-être, mais aussi celui de notre entourage. En fin de compte, il nous rappelle que chacun a le droit de respirer et de faire confiance à la vie. Cette confiance mène vers une plus grande liberté et légèreté, des éléments essentiels pour vivre pleinement.

Rejoignez-nous dans cet épisode inspirant de T-CORRECT, où nous explorons ensemble comment le lâcher-prise peut transformer notre vie. Apprenez à vous détacher des attentes et à embrasser l'inconnu, pour découvrir un chemin vers la sérénité et l'épanouissement. Laissez-vous guider par Simon Desjardins et ouvrez la porte à une nouvelle façon de penser, où la liberté et la légèreté deviennent les maîtres mots de votre existence. Écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers un lâcher-prise éclairé !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, bienvenue sur l'épisode numéro 9 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de passer du contrôle à la liberté. Alors, on en jase après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire T'es correct. Hey, salut, j'espère que t'es en forme. Ouais, aujourd'hui, j'avais vraiment envie de te jaser de ça. Tu sais, le fameux lâcher prise, là, hein ? D'arrêter de vouloir tout contrôler. Pour certains, c'est un risque parce qu'on pense que tout va mal aller parce qu'on n'est pas en charge de tout, mais ça va tellement, tellement te libérer. Alors, ça touche tout le monde. On est tous contrôlants à notre façon, on va dire à notre degré. Oh ben donc, on connaît tous quelqu'un qui aime bien contrôler les choses et même, on pourrait dire, contrôler les gens. Tu as sûrement déjà essayé ça, toi, de tout contrôler, tout prévoir, tout gérer. Dans le fond, par peur, des fois, qu'il y a des choses qui nous blessent. Des fois, par peur que les autres se blessent. Mais c'est vraiment... Comment je pourrais te dire ça ? Ça peut même devenir une dépendance. Parce que pendant que tu gères, que tu contrôles, que tu t'occupes des autres, mais tu ne t'occupes pas de toi. Puis à un moment donné, à force de faire ça, tu t'épuises. Émotionnellement, moralement, spirituellement, puis je te dirais même physiquement. Puis si je te dirais que lâcher prise, ce n'est pas un abandon, mais c'est un choix de liberté. C'est un choix de liberté que tu fais pour toi, pour commencer à t'occuper de toi, puis arrêter de s'occuper des autres. Parce que tu sais, quand on s'occupe des autres, c'est comme si inconsciemment on se dit, « Ben, ils ne sont pas capables si je ne suis pas là. Ils ne sont pas autonomes si je ne suis pas là. » Et les autres, inconsciemment, se disent, « Bon, ben, cette personne-là, elle pense que je ne suis pas capable. » Puis à un moment donné, ça peut devenir conscient. C'est pour ça que quand on... Puis j'en ferai pas un long partage de ça, mais quand on parle de codépendance puis de dépendance, tu sais, quand on associe souvent la codépendance à un conjoint, une conjointe d'un alcoolique ou un toxicomane, ou bien non, un parent d'un alcoolique ou un toxicomane, on appelle ça de la codépendance. Le dépendant, lui, va être... Il va être dépendant de la substance. Et le codépendant va être dépendant des comportements du dépendant. Fait que l'autre, il a besoin de quelque chose d'extérieur pour se sentir, on va dire, vivant. Puis le codépendant, il a besoin d'un autre être humain pour se sentir vivant. Parce que pendant qu'il s'occupe de lui, il ne s'occupe pas de lui. On s'entend ? Et ça donne une forme de fausse estime de soi, de supériorité, qu'elle soit consciente ou inconsciente. Et c'est facile de se dire, tous les problèmes, c'est à cause de lui, c'est à cause d'elle. Alors, à un moment donné, il faut dire, « Hey, moi là, je peux être une source de soutien, je peux être une source d'écoute. » Mais je ne peux pas être une source de gérer, de contrôler, parce que tu vas le garder malade. Tu sais, maintenant, on appelle ça des infirmières, mais avant ça, on appelait ça des gardes malades. Bien oui, ils gardent malade. Ils font juste s'occuper, soigner, le faire à la place des autres. Et souvent, c'est un genre là, à un moment donné, ils pètent la coche parce qu'ils disent, « Christ, c'est toi que moi qui fais ici. » Bien oui, tu ne délègues pas. Bien oui, tu fais tout. Sinon, si on fait des choses, il faut que ça soit fait à ta manière. Souvent, l'intention, on arrête de ça, elle n'est pas mauvaise. Souvent, l'intention, ça va de prendre soin inconsciemment, peut-être d'éviter des blessures, des inconvénients, peu importe. L'intention, ce n'est jamais dans la méchanceté. Mais le signal inconscient et d'énergie qu'on envoie à l'autre personne, c'est que moi, je suis correct, toi, tu n'es pas correct. Moi, je suis capable, toi, tu n'es pas capable. Alors, comment tu veux que les gens prennent leur responsabilité ? Comment tu veux que l'autre devienne autonome ? Et comment, toi, tu veux devenir autonome quand tu t'occupes juste des autres et pas de toi ? Alors, je suis sûr, peut-être que dans tout ce que j'ai dit, ce n'est pas de tous tes avoirs, mais peut-être que tu t'es reconnu à une place ou deux, ou peut-être que tu as reconnu quelqu'un qui a une place ou deux. Alors, c'est important. Puis, pourquoi on veut contrôler ? Bien souvent, on a de la surde rejet. Souvent, on a une blessure de trahison. On pense que, parce que les deux vont ensemble, on pense que souvent, si on contrôle les événements, les circonstances, évidemment, ça se fait dans l'inconscience, on ne sera pas rejeté et on ne sera pas trahi. C'est comme si on joue aux échecs et on est tout le temps 3-4 coups d'avance parce qu'on a tellement peur de souffrir. On a tellement peur peut-être d'échouer. Alors, on veut contrôler par peur de rejet, par peur de trahison, mais il y a aussi par peur de l'erreur. Parce que souvent, les contrôlants, les contrôlantes, on a le perfectionniste aussi. Pourquoi je dis « on » ? Parce que je m'inclus là-dedans. On est perfectionniste, on veut que les choses soient bien faites, que ce soit bien dans notre ordre, dans notre ordre à nous. Même si la personne, en exemple, la serviette, la plie bien, ce n'est pas plié à notre façon. Ce n'est pas correct. Ça peut même arriver à nous fatiguer. Et aussi de ressentir le vide. Le vide intérieur. Comme je disais tantôt, le contrôle, à un moment donné, peut devenir une dépendance. Puis si on ne s'en occupe pas, plus qu'on va vieillir, pire que ça va être. Et à un moment donné, ça devient obsessif, compulsif. Pareil comme une drogue, pareil comme n'importe quelle autre dépendance. C'est fou. Puis à un moment donné, on pense que tout repose sur nous. C'est pour ça qu'on veut ou qu'on contrôle. Et souvent, ça n'en aperçoit pas. Parce qu'on pense que tout repose sur nous. On pense que nous, on sait ce qui est bien pour les autres. Si je reviens, puis j'ouvre une parenthèse sur la codépendance, souvent, l'intention est toujours de protéger, d'aider l'autre. Mais souvent, on fait le contraire. Souvent, on fait le contraire. Souvent, j'ai des appels ou des courriels ou des messengers, peu importe, de parents qui te disent « Comment je peux aider mon fils ? » La première question, c'est « Est-ce qu'il veut s'aider ? » Non, mais comment je peux faire ? Tu ne peux rien faire. Et plus tu vas l'aider, plus tu vas y nuire. Moi, je dis souvent ça. Faites juste imaginer. Moi, je dis souvent que s'il y a un alcoolique toxicomane qui est sur le bord d'un précipice, retiens les pas, pousse-les en bas. la vie va l'aider. Je dis souvent ça. Souvent, on contribue. En tant que codépendant, on va contribuer à la dépendance de l'autre. Parce que comme je disais tantôt, on y en va comme signal qu'il n'est pas capable. Alors des fois, de ne pas aider, c'est la meilleure chose pour les aider. Parce que sinon, ce n'est pas vrai que ça repose sur nous. Même si toi, tu penses savoir ce qui est bon pour lui, tu ne le sais pas. Première des choses, pose-toi comme question. Est-ce que je sais, moi, ce qui est bon pour moi ? Parce que de toujours être dans le contrôle et de vouloir contrôler des fois les gens, les circonstances, les événements, c'est une des parfaites recettes pour se faire vivre de l'anxiété. Alors, je ne suis pas quelqu'un anxieux, moi. Si tu contrôles, tu es anxieux, tu es anxieuse. Si tu es perfectionniste, tu es anxieux, tu es anxieuse. Encore là, on l'est chacun à notre façon et on va dire à différents degrés parce qu'on ne se l'aperçoit pas parce qu'on est souvent toujours dans l'action. Dans l'action inconsciente, d'aider, de faire, de protéger, de camoufler. Apprendre à lâcher doucement. Parce qu'on s'entend dessus que c'est bien beau savoir ça, mais c'est pas évident parce que c'est ancré dans nous. C'est ancré dans nous. La première question à se poser, tu vois, il y a trois points pour apprendre à lâcher doucement. La première, c'est demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir ? Tu sais, quand on a un problème dans notre vie, ou il y a des problèmes dans la famille, il faut se poser la question, est-ce que le problème m'appartient ? Si la réponse est oui, pose un geste, pose une action. Sinon, bien, excuse-moi de dire ça de même, mais mène toutes tes affaires. C'est aussi bête que ça. Alors, est-ce que j'ai un pouvoir sur les choix, sur les décisions, sur les actions des autres qui m'entourent, sur un événement qui est arrivé, sur une circonstance qui est arrivée ? Si la réponse est non, Fais autre chose. Occupe-toi d'autre chose. Et si les gens ont envie de savoir ce que tu en penses, ce que tu ferais, s'ils ont besoin d'un conseil de ta part, ils vont te le demander. Et s'ils ne te le demandent pas, avec beaucoup d'amour, comme Patrick Huard disait dans un de ses monologues, « Femme, ta gueule. » Des fois, les gens ont juste besoin d'être écoutés. Ils n'ont pas besoin qu'on leur dise comment faire, quoi faire. Même si nous, des fois, on le sait. « Hey, regarde, si tu pognes cette porte-là à gauche, est-ce que ça va bien aller ? » « Mais là, je te vois continuer vers la droite, puis cette porte-là, ça va être l'enfer. » « Bien, laisse-les aller ouvrir la porte qu'ils veulent. Ils vont vivre une expérience. » La deuxième chose, c'est remplacer le contrôle par l'intention. Ce que je veux dire par là, c'est plutôt que tout maîtriser. Hein ? Vouloir contrôler, vouloir faire ou peu importe. Oriente-toi plus. Qu'est-ce que je veux créer ? Pas forcer, qu'est-ce que je veux créer dans le fond ? Je veux créer une protection pour cette personne-là. Tu n'as pas le pouvoir pour ça. Tu n'as pas le pouvoir. C'est quoi que tu veux créer ? Tu sais, je vais te donner un exemple. Bon, si tu connais pas ma vie, épisode 2 de la saison 1. Moi, je suis un alcool toxico. J'ai arrêté à 33 ans. Ça va faire bientôt 16 ans. J'ai un fils que moi, quand j'ai arrêté à 10 ans, pis qu'il est rendu à 28 ans, a des problèmes, les mêmes problèmes que son papa. Et moi, mon intention, c'est sûr, en étant thérapeute, en étant intervenant en toxicomanie, bien moi, c'est sûr qu'à quelque part, je me dis qu'il faut que je l'aide, il faut que je le sauve. Je ne peux pas le sauver et je ne peux pas l'aider, je suis trop impliqué émotionnellement. Et c'est toujours de ramener à moi, ok, mais c'est quoi ton intention ? Bien, c'est d'aider mon fils. Ok, je me ramène à ça. Comment je peux l'aider ? En lui disant quoi faire ? Non, il va faire le contraire. En montrant l'exemple. C'est la seule chose que je peux faire, en montrant l'exemple, en faisant du mieux que je peux aujourd'hui. Et ne jamais lui faire la morale. Toujours garder le lien de confiance. Toujours le lien de confiance. Moi, je ne juge pas, je ne le critique pas. Moi, tout ce que je veux à mon fils, je ne suis pas là pour mon fils, mais ça peut être ta blonde, ton chum, un parent, un ami, peu importe qui. Moi, tout ce que je veux, mon fils, c'est qu'il soit heureux. Ce n'est pas à moi de choisir la façon dont il va l'être. C'est à lui de le choisir. Puis c'est sûr que s'il me dit des fois, « Toi, papa, t'en penses quoi ou tu ferais quoi ? » Bien là, il vient de m'ouvrir la porte. Alors moi, je vais lui dire. Mais s'il ne me le demande pas, je ferme ma gueule. Est-ce que c'est difficile ? Oui. Mais moi, je ne veux pas forcer les choses. Je veux les créer. Alors mon intention, c'est de créer une bulle de sécurité. Ça veut dire que moi, ma bulle de sécurité, si je prends encore l'exemple de mon fils, c'est juste de lui montrer. Le chemin que j'ai fait pour m'en sortir par l'exemple est de garder le point de confiance. Pour quelqu'un qui va dire, « Hey, Pat, j'ai besoin d'aide. » Mais qu'il ne soit pas gêné ou qu'il ait honte de venir m'en parler. Évidemment, aujourd'hui, à l'heure qu'on se passe, ça fait plusieurs mois qu'il va bien. C'est vraiment cool. Mais c'est lui qui l'a fait, ce n'est pas grâce à moi. Alors, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que tu veux créer et non forcer. Et le troisième, c'est fais confiance à ta capacité d'adaptation. Oui, je l'ai dit tantôt, l'anxiété vient avec le contrôle, le contrôle vient avec l'anxiété. L'anxiété, on la ressent physiquement, mais elle n'est pas réelle. Tandis que le contrôle, on pose des actions pour. Il y a moyen de s'adapter sans contrôler. Ça va beaucoup réduire. Mon anxiété, mes angoisses, mes peurs, évidemment, parce que c'est relié. Et ça va améliorer, évidemment, la qualité de vie avec les autres qui m'entourent. Parce que sais-tu comment tu fais ça, faire confiance, ta capacité de t'adapter ? Fais un petit exercice. Rappelle-toi, est-ce qu'il y a des choses qui se sont passées dans mon passé, qui se sont passées dans mon passé ? puis que je me suis adapté, puis que j'ai passé au travail, puis que je n'avais pas planifié, là. Bien oui, je suis sûr que oui. C'est impossible que non. Parce que souvent, tout ce qu'on va penser que ça va arriver, ça n'arrive pas. Puis dire que tu es bien plus solide que tu penses. Parce que tant ou si longtemps que tu es dans le contrôle, tu ne seras jamais dans le moment présent. Et n'oubliez pas une chose, je le répète souvent, ce que tu as peur, ce n'est pas de demain, c'est de répéter hier. Alors, ne travaille pas sur ton demain, travaille à régler ton hier pour être capable de passer ça aujourd'hui. Et évidemment, la spiritualité, appelle ça comme que tu voudras, aide beaucoup. Moi, je dis souvent, que ta volonté soit faite. J'envoie ça dans l'univers. Je vais dire Dieu, mais ce n'est pas Dieu que tu penses, mais je crois quelque chose de plus grand que moi. C'est quoi ? J'en ai aucune idée. Mais quand je fais ça, ça m'aide. Aïe, que ta volonté soit faite et non la m Parce que moi, mon intention, vous la savez, je la dis souvent, c'est toujours de donner une petite dose d'amour et d'espoir à un autre être humain. Alors, à chaque fois, avant de faire un podcast, une conférence, un séjour session plan de match, un week-end, une consultation privée, peu importe, moi, je suis toujours, fais de moi un instrument de ta paix et de ton amour. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Serre-toi de moi. Oui, j'ai mon expérience, mais des fois, il y a des choses qui montrent que je n'avais pas prévu en parler, puis j'en parle. Parce que moi, je crois que probablement que quelqu'un avait besoin d'entendre ça. Alors, apprendre à lâcher doucement, dans le fond, à le lâcher prise, à arrêter le contrôle, demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir sur ce qui se passe, sur la personne ? Deuxième, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que je veux créer et pas forcer. Et la troisième, faire confiance à ta capacité d'adaptation. De dire, j'ai passé par bien plus d'événements que je n'avais pas prévus. Que j'avais prévus. La spontanéité, l'enthousiasme, la joie de vivre que tu cherches est dans le moment présent là-là. Et pas demain, et pas soir, et pas matin, peu importe l'heure que tu m'écoutes, et pas pendant les vacances, et là, là, là. Et tant que tu essaies de contrôler, ça ne fonctionne pas. Puis n'oublie pas une chose, tu es correct, tu es correct de vouloir tout prévoir. Il y a des choses que c'est le fun quand c'est prévu, mais il faut laisser place aussi à la vie. Puis moi, je vais terminer avec ça, avec une petite phrase que je me dis souvent pour m'aider quand des fois je vois des choses avec mon petit-fils ou quoi que ce soit, parce que je suis un papy. Je me dis souvent, « Hey, Simon, t'es qui pour savoir qu'il a besoin de vivre, ce petit gars-là ? » Parce que c'est lui qui fait sa vie. C'est lui qui va faire ses expériences de vie. On ne peut pas les protéger. On ne peut pas les empêcher de se blesser. On ne peut pas les empêcher qu'ils souffrent. Par contre, on peut être là pour les accueillir, les aimer, les sécuriser quand ils en ont besoin. Pas quand nous, on décide, mais quand ils en ont besoin. Parce que tu as le droit de respirer, tu as le droit de faire confiance à la vie. Plus tu vas faire confiance à la vie, Plus tu vas avoir ce que moi j'appelle une puissance supérieure telle que tu la conçois dans ta vie, plus tu vas être capable et en mesure de lâcher le contrôle et plus tu vas t'en aller vers ta liberté. Moins tu vas être dans le contrôle. Puis tu vas voir comment c'est bien plus léger. Parce qu'au lieu d'être occupé de 5 personnes, de 4 personnes, de 10 personnes, tu vas t'occuper juste de la personne qui est la plus importante qui est toi. Et surtout, ce qui est le plus important, n'oublie pas de te dire que tu es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au lâcher-prise

    00:02

  • Comprendre le besoin de contrôle

    00:15

  • Les dangers de la codépendance

    00:47

  • Lâcher prise : un choix de liberté

    01:49

  • Trois étapes pour lâcher prise

    08:54

  • Conclusion : faire confiance à la vie

    15:31

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Êtes-vous fatigué de vouloir tout contrôler dans votre vie ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans le thème essentiel du lâcher-prise et de la transition du contrôle vers la liberté. Beaucoup d'entre nous, par peur des conséquences, s'accrochent à la nécessité de contrôler chaque aspect de notre existence. Cependant, cette quête incessante de contrôle peut devenir épuisante et, paradoxalement, contre-productive.

Simon nous rappelle que lâcher prise n'est pas synonyme d'abandon, mais plutôt un choix conscient de se libérer des fardeaux qui nous pèsent. En effet, il est crucial de se concentrer sur soi-même et de reconnaître que la codépendance, où l'on s'occupe des autres au détriment de notre propre santé mentale et physique, peut être un véritable piège. Cet épisode de T-CORRECT offre des outils pratiques pour apprendre à lâcher prise : nous devons nous interroger sur notre véritable pouvoir face à une situation donnée, remplacer notre besoin de contrôle par une intention positive, et faire confiance à notre capacité d'adaptation.

Simon insiste sur l'importance de laisser les autres vivre leurs propres expériences, tout en étant présent pour eux sans les contrôler. Cette approche favorise non seulement notre bien-être, mais aussi celui de notre entourage. En fin de compte, il nous rappelle que chacun a le droit de respirer et de faire confiance à la vie. Cette confiance mène vers une plus grande liberté et légèreté, des éléments essentiels pour vivre pleinement.

Rejoignez-nous dans cet épisode inspirant de T-CORRECT, où nous explorons ensemble comment le lâcher-prise peut transformer notre vie. Apprenez à vous détacher des attentes et à embrasser l'inconnu, pour découvrir un chemin vers la sérénité et l'épanouissement. Laissez-vous guider par Simon Desjardins et ouvrez la porte à une nouvelle façon de penser, où la liberté et la légèreté deviennent les maîtres mots de votre existence. Écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers un lâcher-prise éclairé !


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  • Simon Desjardins

    Hey, bienvenue sur l'épisode numéro 9 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de passer du contrôle à la liberté. Alors, on en jase après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire T'es correct. Hey, salut, j'espère que t'es en forme. Ouais, aujourd'hui, j'avais vraiment envie de te jaser de ça. Tu sais, le fameux lâcher prise, là, hein ? D'arrêter de vouloir tout contrôler. Pour certains, c'est un risque parce qu'on pense que tout va mal aller parce qu'on n'est pas en charge de tout, mais ça va tellement, tellement te libérer. Alors, ça touche tout le monde. On est tous contrôlants à notre façon, on va dire à notre degré. Oh ben donc, on connaît tous quelqu'un qui aime bien contrôler les choses et même, on pourrait dire, contrôler les gens. Tu as sûrement déjà essayé ça, toi, de tout contrôler, tout prévoir, tout gérer. Dans le fond, par peur, des fois, qu'il y a des choses qui nous blessent. Des fois, par peur que les autres se blessent. Mais c'est vraiment... Comment je pourrais te dire ça ? Ça peut même devenir une dépendance. Parce que pendant que tu gères, que tu contrôles, que tu t'occupes des autres, mais tu ne t'occupes pas de toi. Puis à un moment donné, à force de faire ça, tu t'épuises. Émotionnellement, moralement, spirituellement, puis je te dirais même physiquement. Puis si je te dirais que lâcher prise, ce n'est pas un abandon, mais c'est un choix de liberté. C'est un choix de liberté que tu fais pour toi, pour commencer à t'occuper de toi, puis arrêter de s'occuper des autres. Parce que tu sais, quand on s'occupe des autres, c'est comme si inconsciemment on se dit, « Ben, ils ne sont pas capables si je ne suis pas là. Ils ne sont pas autonomes si je ne suis pas là. » Et les autres, inconsciemment, se disent, « Bon, ben, cette personne-là, elle pense que je ne suis pas capable. » Puis à un moment donné, ça peut devenir conscient. C'est pour ça que quand on... Puis j'en ferai pas un long partage de ça, mais quand on parle de codépendance puis de dépendance, tu sais, quand on associe souvent la codépendance à un conjoint, une conjointe d'un alcoolique ou un toxicomane, ou bien non, un parent d'un alcoolique ou un toxicomane, on appelle ça de la codépendance. Le dépendant, lui, va être... Il va être dépendant de la substance. Et le codépendant va être dépendant des comportements du dépendant. Fait que l'autre, il a besoin de quelque chose d'extérieur pour se sentir, on va dire, vivant. Puis le codépendant, il a besoin d'un autre être humain pour se sentir vivant. Parce que pendant qu'il s'occupe de lui, il ne s'occupe pas de lui. On s'entend ? Et ça donne une forme de fausse estime de soi, de supériorité, qu'elle soit consciente ou inconsciente. Et c'est facile de se dire, tous les problèmes, c'est à cause de lui, c'est à cause d'elle. Alors, à un moment donné, il faut dire, « Hey, moi là, je peux être une source de soutien, je peux être une source d'écoute. » Mais je ne peux pas être une source de gérer, de contrôler, parce que tu vas le garder malade. Tu sais, maintenant, on appelle ça des infirmières, mais avant ça, on appelait ça des gardes malades. Bien oui, ils gardent malade. Ils font juste s'occuper, soigner, le faire à la place des autres. Et souvent, c'est un genre là, à un moment donné, ils pètent la coche parce qu'ils disent, « Christ, c'est toi que moi qui fais ici. » Bien oui, tu ne délègues pas. Bien oui, tu fais tout. Sinon, si on fait des choses, il faut que ça soit fait à ta manière. Souvent, l'intention, on arrête de ça, elle n'est pas mauvaise. Souvent, l'intention, ça va de prendre soin inconsciemment, peut-être d'éviter des blessures, des inconvénients, peu importe. L'intention, ce n'est jamais dans la méchanceté. Mais le signal inconscient et d'énergie qu'on envoie à l'autre personne, c'est que moi, je suis correct, toi, tu n'es pas correct. Moi, je suis capable, toi, tu n'es pas capable. Alors, comment tu veux que les gens prennent leur responsabilité ? Comment tu veux que l'autre devienne autonome ? Et comment, toi, tu veux devenir autonome quand tu t'occupes juste des autres et pas de toi ? Alors, je suis sûr, peut-être que dans tout ce que j'ai dit, ce n'est pas de tous tes avoirs, mais peut-être que tu t'es reconnu à une place ou deux, ou peut-être que tu as reconnu quelqu'un qui a une place ou deux. Alors, c'est important. Puis, pourquoi on veut contrôler ? Bien souvent, on a de la surde rejet. Souvent, on a une blessure de trahison. On pense que, parce que les deux vont ensemble, on pense que souvent, si on contrôle les événements, les circonstances, évidemment, ça se fait dans l'inconscience, on ne sera pas rejeté et on ne sera pas trahi. C'est comme si on joue aux échecs et on est tout le temps 3-4 coups d'avance parce qu'on a tellement peur de souffrir. On a tellement peur peut-être d'échouer. Alors, on veut contrôler par peur de rejet, par peur de trahison, mais il y a aussi par peur de l'erreur. Parce que souvent, les contrôlants, les contrôlantes, on a le perfectionniste aussi. Pourquoi je dis « on » ? Parce que je m'inclus là-dedans. On est perfectionniste, on veut que les choses soient bien faites, que ce soit bien dans notre ordre, dans notre ordre à nous. Même si la personne, en exemple, la serviette, la plie bien, ce n'est pas plié à notre façon. Ce n'est pas correct. Ça peut même arriver à nous fatiguer. Et aussi de ressentir le vide. Le vide intérieur. Comme je disais tantôt, le contrôle, à un moment donné, peut devenir une dépendance. Puis si on ne s'en occupe pas, plus qu'on va vieillir, pire que ça va être. Et à un moment donné, ça devient obsessif, compulsif. Pareil comme une drogue, pareil comme n'importe quelle autre dépendance. C'est fou. Puis à un moment donné, on pense que tout repose sur nous. C'est pour ça qu'on veut ou qu'on contrôle. Et souvent, ça n'en aperçoit pas. Parce qu'on pense que tout repose sur nous. On pense que nous, on sait ce qui est bien pour les autres. Si je reviens, puis j'ouvre une parenthèse sur la codépendance, souvent, l'intention est toujours de protéger, d'aider l'autre. Mais souvent, on fait le contraire. Souvent, on fait le contraire. Souvent, j'ai des appels ou des courriels ou des messengers, peu importe, de parents qui te disent « Comment je peux aider mon fils ? » La première question, c'est « Est-ce qu'il veut s'aider ? » Non, mais comment je peux faire ? Tu ne peux rien faire. Et plus tu vas l'aider, plus tu vas y nuire. Moi, je dis souvent ça. Faites juste imaginer. Moi, je dis souvent que s'il y a un alcoolique toxicomane qui est sur le bord d'un précipice, retiens les pas, pousse-les en bas. la vie va l'aider. Je dis souvent ça. Souvent, on contribue. En tant que codépendant, on va contribuer à la dépendance de l'autre. Parce que comme je disais tantôt, on y en va comme signal qu'il n'est pas capable. Alors des fois, de ne pas aider, c'est la meilleure chose pour les aider. Parce que sinon, ce n'est pas vrai que ça repose sur nous. Même si toi, tu penses savoir ce qui est bon pour lui, tu ne le sais pas. Première des choses, pose-toi comme question. Est-ce que je sais, moi, ce qui est bon pour moi ? Parce que de toujours être dans le contrôle et de vouloir contrôler des fois les gens, les circonstances, les événements, c'est une des parfaites recettes pour se faire vivre de l'anxiété. Alors, je ne suis pas quelqu'un anxieux, moi. Si tu contrôles, tu es anxieux, tu es anxieuse. Si tu es perfectionniste, tu es anxieux, tu es anxieuse. Encore là, on l'est chacun à notre façon et on va dire à différents degrés parce qu'on ne se l'aperçoit pas parce qu'on est souvent toujours dans l'action. Dans l'action inconsciente, d'aider, de faire, de protéger, de camoufler. Apprendre à lâcher doucement. Parce qu'on s'entend dessus que c'est bien beau savoir ça, mais c'est pas évident parce que c'est ancré dans nous. C'est ancré dans nous. La première question à se poser, tu vois, il y a trois points pour apprendre à lâcher doucement. La première, c'est demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir ? Tu sais, quand on a un problème dans notre vie, ou il y a des problèmes dans la famille, il faut se poser la question, est-ce que le problème m'appartient ? Si la réponse est oui, pose un geste, pose une action. Sinon, bien, excuse-moi de dire ça de même, mais mène toutes tes affaires. C'est aussi bête que ça. Alors, est-ce que j'ai un pouvoir sur les choix, sur les décisions, sur les actions des autres qui m'entourent, sur un événement qui est arrivé, sur une circonstance qui est arrivée ? Si la réponse est non, Fais autre chose. Occupe-toi d'autre chose. Et si les gens ont envie de savoir ce que tu en penses, ce que tu ferais, s'ils ont besoin d'un conseil de ta part, ils vont te le demander. Et s'ils ne te le demandent pas, avec beaucoup d'amour, comme Patrick Huard disait dans un de ses monologues, « Femme, ta gueule. » Des fois, les gens ont juste besoin d'être écoutés. Ils n'ont pas besoin qu'on leur dise comment faire, quoi faire. Même si nous, des fois, on le sait. « Hey, regarde, si tu pognes cette porte-là à gauche, est-ce que ça va bien aller ? » « Mais là, je te vois continuer vers la droite, puis cette porte-là, ça va être l'enfer. » « Bien, laisse-les aller ouvrir la porte qu'ils veulent. Ils vont vivre une expérience. » La deuxième chose, c'est remplacer le contrôle par l'intention. Ce que je veux dire par là, c'est plutôt que tout maîtriser. Hein ? Vouloir contrôler, vouloir faire ou peu importe. Oriente-toi plus. Qu'est-ce que je veux créer ? Pas forcer, qu'est-ce que je veux créer dans le fond ? Je veux créer une protection pour cette personne-là. Tu n'as pas le pouvoir pour ça. Tu n'as pas le pouvoir. C'est quoi que tu veux créer ? Tu sais, je vais te donner un exemple. Bon, si tu connais pas ma vie, épisode 2 de la saison 1. Moi, je suis un alcool toxico. J'ai arrêté à 33 ans. Ça va faire bientôt 16 ans. J'ai un fils que moi, quand j'ai arrêté à 10 ans, pis qu'il est rendu à 28 ans, a des problèmes, les mêmes problèmes que son papa. Et moi, mon intention, c'est sûr, en étant thérapeute, en étant intervenant en toxicomanie, bien moi, c'est sûr qu'à quelque part, je me dis qu'il faut que je l'aide, il faut que je le sauve. Je ne peux pas le sauver et je ne peux pas l'aider, je suis trop impliqué émotionnellement. Et c'est toujours de ramener à moi, ok, mais c'est quoi ton intention ? Bien, c'est d'aider mon fils. Ok, je me ramène à ça. Comment je peux l'aider ? En lui disant quoi faire ? Non, il va faire le contraire. En montrant l'exemple. C'est la seule chose que je peux faire, en montrant l'exemple, en faisant du mieux que je peux aujourd'hui. Et ne jamais lui faire la morale. Toujours garder le lien de confiance. Toujours le lien de confiance. Moi, je ne juge pas, je ne le critique pas. Moi, tout ce que je veux à mon fils, je ne suis pas là pour mon fils, mais ça peut être ta blonde, ton chum, un parent, un ami, peu importe qui. Moi, tout ce que je veux, mon fils, c'est qu'il soit heureux. Ce n'est pas à moi de choisir la façon dont il va l'être. C'est à lui de le choisir. Puis c'est sûr que s'il me dit des fois, « Toi, papa, t'en penses quoi ou tu ferais quoi ? » Bien là, il vient de m'ouvrir la porte. Alors moi, je vais lui dire. Mais s'il ne me le demande pas, je ferme ma gueule. Est-ce que c'est difficile ? Oui. Mais moi, je ne veux pas forcer les choses. Je veux les créer. Alors mon intention, c'est de créer une bulle de sécurité. Ça veut dire que moi, ma bulle de sécurité, si je prends encore l'exemple de mon fils, c'est juste de lui montrer. Le chemin que j'ai fait pour m'en sortir par l'exemple est de garder le point de confiance. Pour quelqu'un qui va dire, « Hey, Pat, j'ai besoin d'aide. » Mais qu'il ne soit pas gêné ou qu'il ait honte de venir m'en parler. Évidemment, aujourd'hui, à l'heure qu'on se passe, ça fait plusieurs mois qu'il va bien. C'est vraiment cool. Mais c'est lui qui l'a fait, ce n'est pas grâce à moi. Alors, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que tu veux créer et non forcer. Et le troisième, c'est fais confiance à ta capacité d'adaptation. Oui, je l'ai dit tantôt, l'anxiété vient avec le contrôle, le contrôle vient avec l'anxiété. L'anxiété, on la ressent physiquement, mais elle n'est pas réelle. Tandis que le contrôle, on pose des actions pour. Il y a moyen de s'adapter sans contrôler. Ça va beaucoup réduire. Mon anxiété, mes angoisses, mes peurs, évidemment, parce que c'est relié. Et ça va améliorer, évidemment, la qualité de vie avec les autres qui m'entourent. Parce que sais-tu comment tu fais ça, faire confiance, ta capacité de t'adapter ? Fais un petit exercice. Rappelle-toi, est-ce qu'il y a des choses qui se sont passées dans mon passé, qui se sont passées dans mon passé ? puis que je me suis adapté, puis que j'ai passé au travail, puis que je n'avais pas planifié, là. Bien oui, je suis sûr que oui. C'est impossible que non. Parce que souvent, tout ce qu'on va penser que ça va arriver, ça n'arrive pas. Puis dire que tu es bien plus solide que tu penses. Parce que tant ou si longtemps que tu es dans le contrôle, tu ne seras jamais dans le moment présent. Et n'oubliez pas une chose, je le répète souvent, ce que tu as peur, ce n'est pas de demain, c'est de répéter hier. Alors, ne travaille pas sur ton demain, travaille à régler ton hier pour être capable de passer ça aujourd'hui. Et évidemment, la spiritualité, appelle ça comme que tu voudras, aide beaucoup. Moi, je dis souvent, que ta volonté soit faite. J'envoie ça dans l'univers. Je vais dire Dieu, mais ce n'est pas Dieu que tu penses, mais je crois quelque chose de plus grand que moi. C'est quoi ? J'en ai aucune idée. Mais quand je fais ça, ça m'aide. Aïe, que ta volonté soit faite et non la m Parce que moi, mon intention, vous la savez, je la dis souvent, c'est toujours de donner une petite dose d'amour et d'espoir à un autre être humain. Alors, à chaque fois, avant de faire un podcast, une conférence, un séjour session plan de match, un week-end, une consultation privée, peu importe, moi, je suis toujours, fais de moi un instrument de ta paix et de ton amour. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Serre-toi de moi. Oui, j'ai mon expérience, mais des fois, il y a des choses qui montrent que je n'avais pas prévu en parler, puis j'en parle. Parce que moi, je crois que probablement que quelqu'un avait besoin d'entendre ça. Alors, apprendre à lâcher doucement, dans le fond, à le lâcher prise, à arrêter le contrôle, demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir sur ce qui se passe, sur la personne ? Deuxième, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que je veux créer et pas forcer. Et la troisième, faire confiance à ta capacité d'adaptation. De dire, j'ai passé par bien plus d'événements que je n'avais pas prévus. Que j'avais prévus. La spontanéité, l'enthousiasme, la joie de vivre que tu cherches est dans le moment présent là-là. Et pas demain, et pas soir, et pas matin, peu importe l'heure que tu m'écoutes, et pas pendant les vacances, et là, là, là. Et tant que tu essaies de contrôler, ça ne fonctionne pas. Puis n'oublie pas une chose, tu es correct, tu es correct de vouloir tout prévoir. Il y a des choses que c'est le fun quand c'est prévu, mais il faut laisser place aussi à la vie. Puis moi, je vais terminer avec ça, avec une petite phrase que je me dis souvent pour m'aider quand des fois je vois des choses avec mon petit-fils ou quoi que ce soit, parce que je suis un papy. Je me dis souvent, « Hey, Simon, t'es qui pour savoir qu'il a besoin de vivre, ce petit gars-là ? » Parce que c'est lui qui fait sa vie. C'est lui qui va faire ses expériences de vie. On ne peut pas les protéger. On ne peut pas les empêcher de se blesser. On ne peut pas les empêcher qu'ils souffrent. Par contre, on peut être là pour les accueillir, les aimer, les sécuriser quand ils en ont besoin. Pas quand nous, on décide, mais quand ils en ont besoin. Parce que tu as le droit de respirer, tu as le droit de faire confiance à la vie. Plus tu vas faire confiance à la vie, Plus tu vas avoir ce que moi j'appelle une puissance supérieure telle que tu la conçois dans ta vie, plus tu vas être capable et en mesure de lâcher le contrôle et plus tu vas t'en aller vers ta liberté. Moins tu vas être dans le contrôle. Puis tu vas voir comment c'est bien plus léger. Parce qu'au lieu d'être occupé de 5 personnes, de 4 personnes, de 10 personnes, tu vas t'occuper juste de la personne qui est la plus importante qui est toi. Et surtout, ce qui est le plus important, n'oublie pas de te dire que tu es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au lâcher-prise

    00:02

  • Comprendre le besoin de contrôle

    00:15

  • Les dangers de la codépendance

    00:47

  • Lâcher prise : un choix de liberté

    01:49

  • Trois étapes pour lâcher prise

    08:54

  • Conclusion : faire confiance à la vie

    15:31

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Description


Êtes-vous fatigué de vouloir tout contrôler dans votre vie ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans le thème essentiel du lâcher-prise et de la transition du contrôle vers la liberté. Beaucoup d'entre nous, par peur des conséquences, s'accrochent à la nécessité de contrôler chaque aspect de notre existence. Cependant, cette quête incessante de contrôle peut devenir épuisante et, paradoxalement, contre-productive.

Simon nous rappelle que lâcher prise n'est pas synonyme d'abandon, mais plutôt un choix conscient de se libérer des fardeaux qui nous pèsent. En effet, il est crucial de se concentrer sur soi-même et de reconnaître que la codépendance, où l'on s'occupe des autres au détriment de notre propre santé mentale et physique, peut être un véritable piège. Cet épisode de T-CORRECT offre des outils pratiques pour apprendre à lâcher prise : nous devons nous interroger sur notre véritable pouvoir face à une situation donnée, remplacer notre besoin de contrôle par une intention positive, et faire confiance à notre capacité d'adaptation.

Simon insiste sur l'importance de laisser les autres vivre leurs propres expériences, tout en étant présent pour eux sans les contrôler. Cette approche favorise non seulement notre bien-être, mais aussi celui de notre entourage. En fin de compte, il nous rappelle que chacun a le droit de respirer et de faire confiance à la vie. Cette confiance mène vers une plus grande liberté et légèreté, des éléments essentiels pour vivre pleinement.

Rejoignez-nous dans cet épisode inspirant de T-CORRECT, où nous explorons ensemble comment le lâcher-prise peut transformer notre vie. Apprenez à vous détacher des attentes et à embrasser l'inconnu, pour découvrir un chemin vers la sérénité et l'épanouissement. Laissez-vous guider par Simon Desjardins et ouvrez la porte à une nouvelle façon de penser, où la liberté et la légèreté deviennent les maîtres mots de votre existence. Écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers un lâcher-prise éclairé !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, bienvenue sur l'épisode numéro 9 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de passer du contrôle à la liberté. Alors, on en jase après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire T'es correct. Hey, salut, j'espère que t'es en forme. Ouais, aujourd'hui, j'avais vraiment envie de te jaser de ça. Tu sais, le fameux lâcher prise, là, hein ? D'arrêter de vouloir tout contrôler. Pour certains, c'est un risque parce qu'on pense que tout va mal aller parce qu'on n'est pas en charge de tout, mais ça va tellement, tellement te libérer. Alors, ça touche tout le monde. On est tous contrôlants à notre façon, on va dire à notre degré. Oh ben donc, on connaît tous quelqu'un qui aime bien contrôler les choses et même, on pourrait dire, contrôler les gens. Tu as sûrement déjà essayé ça, toi, de tout contrôler, tout prévoir, tout gérer. Dans le fond, par peur, des fois, qu'il y a des choses qui nous blessent. Des fois, par peur que les autres se blessent. Mais c'est vraiment... Comment je pourrais te dire ça ? Ça peut même devenir une dépendance. Parce que pendant que tu gères, que tu contrôles, que tu t'occupes des autres, mais tu ne t'occupes pas de toi. Puis à un moment donné, à force de faire ça, tu t'épuises. Émotionnellement, moralement, spirituellement, puis je te dirais même physiquement. Puis si je te dirais que lâcher prise, ce n'est pas un abandon, mais c'est un choix de liberté. C'est un choix de liberté que tu fais pour toi, pour commencer à t'occuper de toi, puis arrêter de s'occuper des autres. Parce que tu sais, quand on s'occupe des autres, c'est comme si inconsciemment on se dit, « Ben, ils ne sont pas capables si je ne suis pas là. Ils ne sont pas autonomes si je ne suis pas là. » Et les autres, inconsciemment, se disent, « Bon, ben, cette personne-là, elle pense que je ne suis pas capable. » Puis à un moment donné, ça peut devenir conscient. C'est pour ça que quand on... Puis j'en ferai pas un long partage de ça, mais quand on parle de codépendance puis de dépendance, tu sais, quand on associe souvent la codépendance à un conjoint, une conjointe d'un alcoolique ou un toxicomane, ou bien non, un parent d'un alcoolique ou un toxicomane, on appelle ça de la codépendance. Le dépendant, lui, va être... Il va être dépendant de la substance. Et le codépendant va être dépendant des comportements du dépendant. Fait que l'autre, il a besoin de quelque chose d'extérieur pour se sentir, on va dire, vivant. Puis le codépendant, il a besoin d'un autre être humain pour se sentir vivant. Parce que pendant qu'il s'occupe de lui, il ne s'occupe pas de lui. On s'entend ? Et ça donne une forme de fausse estime de soi, de supériorité, qu'elle soit consciente ou inconsciente. Et c'est facile de se dire, tous les problèmes, c'est à cause de lui, c'est à cause d'elle. Alors, à un moment donné, il faut dire, « Hey, moi là, je peux être une source de soutien, je peux être une source d'écoute. » Mais je ne peux pas être une source de gérer, de contrôler, parce que tu vas le garder malade. Tu sais, maintenant, on appelle ça des infirmières, mais avant ça, on appelait ça des gardes malades. Bien oui, ils gardent malade. Ils font juste s'occuper, soigner, le faire à la place des autres. Et souvent, c'est un genre là, à un moment donné, ils pètent la coche parce qu'ils disent, « Christ, c'est toi que moi qui fais ici. » Bien oui, tu ne délègues pas. Bien oui, tu fais tout. Sinon, si on fait des choses, il faut que ça soit fait à ta manière. Souvent, l'intention, on arrête de ça, elle n'est pas mauvaise. Souvent, l'intention, ça va de prendre soin inconsciemment, peut-être d'éviter des blessures, des inconvénients, peu importe. L'intention, ce n'est jamais dans la méchanceté. Mais le signal inconscient et d'énergie qu'on envoie à l'autre personne, c'est que moi, je suis correct, toi, tu n'es pas correct. Moi, je suis capable, toi, tu n'es pas capable. Alors, comment tu veux que les gens prennent leur responsabilité ? Comment tu veux que l'autre devienne autonome ? Et comment, toi, tu veux devenir autonome quand tu t'occupes juste des autres et pas de toi ? Alors, je suis sûr, peut-être que dans tout ce que j'ai dit, ce n'est pas de tous tes avoirs, mais peut-être que tu t'es reconnu à une place ou deux, ou peut-être que tu as reconnu quelqu'un qui a une place ou deux. Alors, c'est important. Puis, pourquoi on veut contrôler ? Bien souvent, on a de la surde rejet. Souvent, on a une blessure de trahison. On pense que, parce que les deux vont ensemble, on pense que souvent, si on contrôle les événements, les circonstances, évidemment, ça se fait dans l'inconscience, on ne sera pas rejeté et on ne sera pas trahi. C'est comme si on joue aux échecs et on est tout le temps 3-4 coups d'avance parce qu'on a tellement peur de souffrir. On a tellement peur peut-être d'échouer. Alors, on veut contrôler par peur de rejet, par peur de trahison, mais il y a aussi par peur de l'erreur. Parce que souvent, les contrôlants, les contrôlantes, on a le perfectionniste aussi. Pourquoi je dis « on » ? Parce que je m'inclus là-dedans. On est perfectionniste, on veut que les choses soient bien faites, que ce soit bien dans notre ordre, dans notre ordre à nous. Même si la personne, en exemple, la serviette, la plie bien, ce n'est pas plié à notre façon. Ce n'est pas correct. Ça peut même arriver à nous fatiguer. Et aussi de ressentir le vide. Le vide intérieur. Comme je disais tantôt, le contrôle, à un moment donné, peut devenir une dépendance. Puis si on ne s'en occupe pas, plus qu'on va vieillir, pire que ça va être. Et à un moment donné, ça devient obsessif, compulsif. Pareil comme une drogue, pareil comme n'importe quelle autre dépendance. C'est fou. Puis à un moment donné, on pense que tout repose sur nous. C'est pour ça qu'on veut ou qu'on contrôle. Et souvent, ça n'en aperçoit pas. Parce qu'on pense que tout repose sur nous. On pense que nous, on sait ce qui est bien pour les autres. Si je reviens, puis j'ouvre une parenthèse sur la codépendance, souvent, l'intention est toujours de protéger, d'aider l'autre. Mais souvent, on fait le contraire. Souvent, on fait le contraire. Souvent, j'ai des appels ou des courriels ou des messengers, peu importe, de parents qui te disent « Comment je peux aider mon fils ? » La première question, c'est « Est-ce qu'il veut s'aider ? » Non, mais comment je peux faire ? Tu ne peux rien faire. Et plus tu vas l'aider, plus tu vas y nuire. Moi, je dis souvent ça. Faites juste imaginer. Moi, je dis souvent que s'il y a un alcoolique toxicomane qui est sur le bord d'un précipice, retiens les pas, pousse-les en bas. la vie va l'aider. Je dis souvent ça. Souvent, on contribue. En tant que codépendant, on va contribuer à la dépendance de l'autre. Parce que comme je disais tantôt, on y en va comme signal qu'il n'est pas capable. Alors des fois, de ne pas aider, c'est la meilleure chose pour les aider. Parce que sinon, ce n'est pas vrai que ça repose sur nous. Même si toi, tu penses savoir ce qui est bon pour lui, tu ne le sais pas. Première des choses, pose-toi comme question. Est-ce que je sais, moi, ce qui est bon pour moi ? Parce que de toujours être dans le contrôle et de vouloir contrôler des fois les gens, les circonstances, les événements, c'est une des parfaites recettes pour se faire vivre de l'anxiété. Alors, je ne suis pas quelqu'un anxieux, moi. Si tu contrôles, tu es anxieux, tu es anxieuse. Si tu es perfectionniste, tu es anxieux, tu es anxieuse. Encore là, on l'est chacun à notre façon et on va dire à différents degrés parce qu'on ne se l'aperçoit pas parce qu'on est souvent toujours dans l'action. Dans l'action inconsciente, d'aider, de faire, de protéger, de camoufler. Apprendre à lâcher doucement. Parce qu'on s'entend dessus que c'est bien beau savoir ça, mais c'est pas évident parce que c'est ancré dans nous. C'est ancré dans nous. La première question à se poser, tu vois, il y a trois points pour apprendre à lâcher doucement. La première, c'est demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir ? Tu sais, quand on a un problème dans notre vie, ou il y a des problèmes dans la famille, il faut se poser la question, est-ce que le problème m'appartient ? Si la réponse est oui, pose un geste, pose une action. Sinon, bien, excuse-moi de dire ça de même, mais mène toutes tes affaires. C'est aussi bête que ça. Alors, est-ce que j'ai un pouvoir sur les choix, sur les décisions, sur les actions des autres qui m'entourent, sur un événement qui est arrivé, sur une circonstance qui est arrivée ? Si la réponse est non, Fais autre chose. Occupe-toi d'autre chose. Et si les gens ont envie de savoir ce que tu en penses, ce que tu ferais, s'ils ont besoin d'un conseil de ta part, ils vont te le demander. Et s'ils ne te le demandent pas, avec beaucoup d'amour, comme Patrick Huard disait dans un de ses monologues, « Femme, ta gueule. » Des fois, les gens ont juste besoin d'être écoutés. Ils n'ont pas besoin qu'on leur dise comment faire, quoi faire. Même si nous, des fois, on le sait. « Hey, regarde, si tu pognes cette porte-là à gauche, est-ce que ça va bien aller ? » « Mais là, je te vois continuer vers la droite, puis cette porte-là, ça va être l'enfer. » « Bien, laisse-les aller ouvrir la porte qu'ils veulent. Ils vont vivre une expérience. » La deuxième chose, c'est remplacer le contrôle par l'intention. Ce que je veux dire par là, c'est plutôt que tout maîtriser. Hein ? Vouloir contrôler, vouloir faire ou peu importe. Oriente-toi plus. Qu'est-ce que je veux créer ? Pas forcer, qu'est-ce que je veux créer dans le fond ? Je veux créer une protection pour cette personne-là. Tu n'as pas le pouvoir pour ça. Tu n'as pas le pouvoir. C'est quoi que tu veux créer ? Tu sais, je vais te donner un exemple. Bon, si tu connais pas ma vie, épisode 2 de la saison 1. Moi, je suis un alcool toxico. J'ai arrêté à 33 ans. Ça va faire bientôt 16 ans. J'ai un fils que moi, quand j'ai arrêté à 10 ans, pis qu'il est rendu à 28 ans, a des problèmes, les mêmes problèmes que son papa. Et moi, mon intention, c'est sûr, en étant thérapeute, en étant intervenant en toxicomanie, bien moi, c'est sûr qu'à quelque part, je me dis qu'il faut que je l'aide, il faut que je le sauve. Je ne peux pas le sauver et je ne peux pas l'aider, je suis trop impliqué émotionnellement. Et c'est toujours de ramener à moi, ok, mais c'est quoi ton intention ? Bien, c'est d'aider mon fils. Ok, je me ramène à ça. Comment je peux l'aider ? En lui disant quoi faire ? Non, il va faire le contraire. En montrant l'exemple. C'est la seule chose que je peux faire, en montrant l'exemple, en faisant du mieux que je peux aujourd'hui. Et ne jamais lui faire la morale. Toujours garder le lien de confiance. Toujours le lien de confiance. Moi, je ne juge pas, je ne le critique pas. Moi, tout ce que je veux à mon fils, je ne suis pas là pour mon fils, mais ça peut être ta blonde, ton chum, un parent, un ami, peu importe qui. Moi, tout ce que je veux, mon fils, c'est qu'il soit heureux. Ce n'est pas à moi de choisir la façon dont il va l'être. C'est à lui de le choisir. Puis c'est sûr que s'il me dit des fois, « Toi, papa, t'en penses quoi ou tu ferais quoi ? » Bien là, il vient de m'ouvrir la porte. Alors moi, je vais lui dire. Mais s'il ne me le demande pas, je ferme ma gueule. Est-ce que c'est difficile ? Oui. Mais moi, je ne veux pas forcer les choses. Je veux les créer. Alors mon intention, c'est de créer une bulle de sécurité. Ça veut dire que moi, ma bulle de sécurité, si je prends encore l'exemple de mon fils, c'est juste de lui montrer. Le chemin que j'ai fait pour m'en sortir par l'exemple est de garder le point de confiance. Pour quelqu'un qui va dire, « Hey, Pat, j'ai besoin d'aide. » Mais qu'il ne soit pas gêné ou qu'il ait honte de venir m'en parler. Évidemment, aujourd'hui, à l'heure qu'on se passe, ça fait plusieurs mois qu'il va bien. C'est vraiment cool. Mais c'est lui qui l'a fait, ce n'est pas grâce à moi. Alors, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que tu veux créer et non forcer. Et le troisième, c'est fais confiance à ta capacité d'adaptation. Oui, je l'ai dit tantôt, l'anxiété vient avec le contrôle, le contrôle vient avec l'anxiété. L'anxiété, on la ressent physiquement, mais elle n'est pas réelle. Tandis que le contrôle, on pose des actions pour. Il y a moyen de s'adapter sans contrôler. Ça va beaucoup réduire. Mon anxiété, mes angoisses, mes peurs, évidemment, parce que c'est relié. Et ça va améliorer, évidemment, la qualité de vie avec les autres qui m'entourent. Parce que sais-tu comment tu fais ça, faire confiance, ta capacité de t'adapter ? Fais un petit exercice. Rappelle-toi, est-ce qu'il y a des choses qui se sont passées dans mon passé, qui se sont passées dans mon passé ? puis que je me suis adapté, puis que j'ai passé au travail, puis que je n'avais pas planifié, là. Bien oui, je suis sûr que oui. C'est impossible que non. Parce que souvent, tout ce qu'on va penser que ça va arriver, ça n'arrive pas. Puis dire que tu es bien plus solide que tu penses. Parce que tant ou si longtemps que tu es dans le contrôle, tu ne seras jamais dans le moment présent. Et n'oubliez pas une chose, je le répète souvent, ce que tu as peur, ce n'est pas de demain, c'est de répéter hier. Alors, ne travaille pas sur ton demain, travaille à régler ton hier pour être capable de passer ça aujourd'hui. Et évidemment, la spiritualité, appelle ça comme que tu voudras, aide beaucoup. Moi, je dis souvent, que ta volonté soit faite. J'envoie ça dans l'univers. Je vais dire Dieu, mais ce n'est pas Dieu que tu penses, mais je crois quelque chose de plus grand que moi. C'est quoi ? J'en ai aucune idée. Mais quand je fais ça, ça m'aide. Aïe, que ta volonté soit faite et non la m Parce que moi, mon intention, vous la savez, je la dis souvent, c'est toujours de donner une petite dose d'amour et d'espoir à un autre être humain. Alors, à chaque fois, avant de faire un podcast, une conférence, un séjour session plan de match, un week-end, une consultation privée, peu importe, moi, je suis toujours, fais de moi un instrument de ta paix et de ton amour. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Serre-toi de moi. Oui, j'ai mon expérience, mais des fois, il y a des choses qui montrent que je n'avais pas prévu en parler, puis j'en parle. Parce que moi, je crois que probablement que quelqu'un avait besoin d'entendre ça. Alors, apprendre à lâcher doucement, dans le fond, à le lâcher prise, à arrêter le contrôle, demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir sur ce qui se passe, sur la personne ? Deuxième, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que je veux créer et pas forcer. Et la troisième, faire confiance à ta capacité d'adaptation. De dire, j'ai passé par bien plus d'événements que je n'avais pas prévus. Que j'avais prévus. La spontanéité, l'enthousiasme, la joie de vivre que tu cherches est dans le moment présent là-là. Et pas demain, et pas soir, et pas matin, peu importe l'heure que tu m'écoutes, et pas pendant les vacances, et là, là, là. Et tant que tu essaies de contrôler, ça ne fonctionne pas. Puis n'oublie pas une chose, tu es correct, tu es correct de vouloir tout prévoir. Il y a des choses que c'est le fun quand c'est prévu, mais il faut laisser place aussi à la vie. Puis moi, je vais terminer avec ça, avec une petite phrase que je me dis souvent pour m'aider quand des fois je vois des choses avec mon petit-fils ou quoi que ce soit, parce que je suis un papy. Je me dis souvent, « Hey, Simon, t'es qui pour savoir qu'il a besoin de vivre, ce petit gars-là ? » Parce que c'est lui qui fait sa vie. C'est lui qui va faire ses expériences de vie. On ne peut pas les protéger. On ne peut pas les empêcher de se blesser. On ne peut pas les empêcher qu'ils souffrent. Par contre, on peut être là pour les accueillir, les aimer, les sécuriser quand ils en ont besoin. Pas quand nous, on décide, mais quand ils en ont besoin. Parce que tu as le droit de respirer, tu as le droit de faire confiance à la vie. Plus tu vas faire confiance à la vie, Plus tu vas avoir ce que moi j'appelle une puissance supérieure telle que tu la conçois dans ta vie, plus tu vas être capable et en mesure de lâcher le contrôle et plus tu vas t'en aller vers ta liberté. Moins tu vas être dans le contrôle. Puis tu vas voir comment c'est bien plus léger. Parce qu'au lieu d'être occupé de 5 personnes, de 4 personnes, de 10 personnes, tu vas t'occuper juste de la personne qui est la plus importante qui est toi. Et surtout, ce qui est le plus important, n'oublie pas de te dire que tu es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au lâcher-prise

    00:02

  • Comprendre le besoin de contrôle

    00:15

  • Les dangers de la codépendance

    00:47

  • Lâcher prise : un choix de liberté

    01:49

  • Trois étapes pour lâcher prise

    08:54

  • Conclusion : faire confiance à la vie

    15:31

Description


Êtes-vous fatigué de vouloir tout contrôler dans votre vie ? Dans cet épisode de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge dans le thème essentiel du lâcher-prise et de la transition du contrôle vers la liberté. Beaucoup d'entre nous, par peur des conséquences, s'accrochent à la nécessité de contrôler chaque aspect de notre existence. Cependant, cette quête incessante de contrôle peut devenir épuisante et, paradoxalement, contre-productive.

Simon nous rappelle que lâcher prise n'est pas synonyme d'abandon, mais plutôt un choix conscient de se libérer des fardeaux qui nous pèsent. En effet, il est crucial de se concentrer sur soi-même et de reconnaître que la codépendance, où l'on s'occupe des autres au détriment de notre propre santé mentale et physique, peut être un véritable piège. Cet épisode de T-CORRECT offre des outils pratiques pour apprendre à lâcher prise : nous devons nous interroger sur notre véritable pouvoir face à une situation donnée, remplacer notre besoin de contrôle par une intention positive, et faire confiance à notre capacité d'adaptation.

Simon insiste sur l'importance de laisser les autres vivre leurs propres expériences, tout en étant présent pour eux sans les contrôler. Cette approche favorise non seulement notre bien-être, mais aussi celui de notre entourage. En fin de compte, il nous rappelle que chacun a le droit de respirer et de faire confiance à la vie. Cette confiance mène vers une plus grande liberté et légèreté, des éléments essentiels pour vivre pleinement.

Rejoignez-nous dans cet épisode inspirant de T-CORRECT, où nous explorons ensemble comment le lâcher-prise peut transformer notre vie. Apprenez à vous détacher des attentes et à embrasser l'inconnu, pour découvrir un chemin vers la sérénité et l'épanouissement. Laissez-vous guider par Simon Desjardins et ouvrez la porte à une nouvelle façon de penser, où la liberté et la légèreté deviennent les maîtres mots de votre existence. Écoutez dès maintenant et commencez votre voyage vers un lâcher-prise éclairé !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, bienvenue sur l'épisode numéro 9 de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler de passer du contrôle à la liberté. Alors, on en jase après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire T'es correct. Hey, salut, j'espère que t'es en forme. Ouais, aujourd'hui, j'avais vraiment envie de te jaser de ça. Tu sais, le fameux lâcher prise, là, hein ? D'arrêter de vouloir tout contrôler. Pour certains, c'est un risque parce qu'on pense que tout va mal aller parce qu'on n'est pas en charge de tout, mais ça va tellement, tellement te libérer. Alors, ça touche tout le monde. On est tous contrôlants à notre façon, on va dire à notre degré. Oh ben donc, on connaît tous quelqu'un qui aime bien contrôler les choses et même, on pourrait dire, contrôler les gens. Tu as sûrement déjà essayé ça, toi, de tout contrôler, tout prévoir, tout gérer. Dans le fond, par peur, des fois, qu'il y a des choses qui nous blessent. Des fois, par peur que les autres se blessent. Mais c'est vraiment... Comment je pourrais te dire ça ? Ça peut même devenir une dépendance. Parce que pendant que tu gères, que tu contrôles, que tu t'occupes des autres, mais tu ne t'occupes pas de toi. Puis à un moment donné, à force de faire ça, tu t'épuises. Émotionnellement, moralement, spirituellement, puis je te dirais même physiquement. Puis si je te dirais que lâcher prise, ce n'est pas un abandon, mais c'est un choix de liberté. C'est un choix de liberté que tu fais pour toi, pour commencer à t'occuper de toi, puis arrêter de s'occuper des autres. Parce que tu sais, quand on s'occupe des autres, c'est comme si inconsciemment on se dit, « Ben, ils ne sont pas capables si je ne suis pas là. Ils ne sont pas autonomes si je ne suis pas là. » Et les autres, inconsciemment, se disent, « Bon, ben, cette personne-là, elle pense que je ne suis pas capable. » Puis à un moment donné, ça peut devenir conscient. C'est pour ça que quand on... Puis j'en ferai pas un long partage de ça, mais quand on parle de codépendance puis de dépendance, tu sais, quand on associe souvent la codépendance à un conjoint, une conjointe d'un alcoolique ou un toxicomane, ou bien non, un parent d'un alcoolique ou un toxicomane, on appelle ça de la codépendance. Le dépendant, lui, va être... Il va être dépendant de la substance. Et le codépendant va être dépendant des comportements du dépendant. Fait que l'autre, il a besoin de quelque chose d'extérieur pour se sentir, on va dire, vivant. Puis le codépendant, il a besoin d'un autre être humain pour se sentir vivant. Parce que pendant qu'il s'occupe de lui, il ne s'occupe pas de lui. On s'entend ? Et ça donne une forme de fausse estime de soi, de supériorité, qu'elle soit consciente ou inconsciente. Et c'est facile de se dire, tous les problèmes, c'est à cause de lui, c'est à cause d'elle. Alors, à un moment donné, il faut dire, « Hey, moi là, je peux être une source de soutien, je peux être une source d'écoute. » Mais je ne peux pas être une source de gérer, de contrôler, parce que tu vas le garder malade. Tu sais, maintenant, on appelle ça des infirmières, mais avant ça, on appelait ça des gardes malades. Bien oui, ils gardent malade. Ils font juste s'occuper, soigner, le faire à la place des autres. Et souvent, c'est un genre là, à un moment donné, ils pètent la coche parce qu'ils disent, « Christ, c'est toi que moi qui fais ici. » Bien oui, tu ne délègues pas. Bien oui, tu fais tout. Sinon, si on fait des choses, il faut que ça soit fait à ta manière. Souvent, l'intention, on arrête de ça, elle n'est pas mauvaise. Souvent, l'intention, ça va de prendre soin inconsciemment, peut-être d'éviter des blessures, des inconvénients, peu importe. L'intention, ce n'est jamais dans la méchanceté. Mais le signal inconscient et d'énergie qu'on envoie à l'autre personne, c'est que moi, je suis correct, toi, tu n'es pas correct. Moi, je suis capable, toi, tu n'es pas capable. Alors, comment tu veux que les gens prennent leur responsabilité ? Comment tu veux que l'autre devienne autonome ? Et comment, toi, tu veux devenir autonome quand tu t'occupes juste des autres et pas de toi ? Alors, je suis sûr, peut-être que dans tout ce que j'ai dit, ce n'est pas de tous tes avoirs, mais peut-être que tu t'es reconnu à une place ou deux, ou peut-être que tu as reconnu quelqu'un qui a une place ou deux. Alors, c'est important. Puis, pourquoi on veut contrôler ? Bien souvent, on a de la surde rejet. Souvent, on a une blessure de trahison. On pense que, parce que les deux vont ensemble, on pense que souvent, si on contrôle les événements, les circonstances, évidemment, ça se fait dans l'inconscience, on ne sera pas rejeté et on ne sera pas trahi. C'est comme si on joue aux échecs et on est tout le temps 3-4 coups d'avance parce qu'on a tellement peur de souffrir. On a tellement peur peut-être d'échouer. Alors, on veut contrôler par peur de rejet, par peur de trahison, mais il y a aussi par peur de l'erreur. Parce que souvent, les contrôlants, les contrôlantes, on a le perfectionniste aussi. Pourquoi je dis « on » ? Parce que je m'inclus là-dedans. On est perfectionniste, on veut que les choses soient bien faites, que ce soit bien dans notre ordre, dans notre ordre à nous. Même si la personne, en exemple, la serviette, la plie bien, ce n'est pas plié à notre façon. Ce n'est pas correct. Ça peut même arriver à nous fatiguer. Et aussi de ressentir le vide. Le vide intérieur. Comme je disais tantôt, le contrôle, à un moment donné, peut devenir une dépendance. Puis si on ne s'en occupe pas, plus qu'on va vieillir, pire que ça va être. Et à un moment donné, ça devient obsessif, compulsif. Pareil comme une drogue, pareil comme n'importe quelle autre dépendance. C'est fou. Puis à un moment donné, on pense que tout repose sur nous. C'est pour ça qu'on veut ou qu'on contrôle. Et souvent, ça n'en aperçoit pas. Parce qu'on pense que tout repose sur nous. On pense que nous, on sait ce qui est bien pour les autres. Si je reviens, puis j'ouvre une parenthèse sur la codépendance, souvent, l'intention est toujours de protéger, d'aider l'autre. Mais souvent, on fait le contraire. Souvent, on fait le contraire. Souvent, j'ai des appels ou des courriels ou des messengers, peu importe, de parents qui te disent « Comment je peux aider mon fils ? » La première question, c'est « Est-ce qu'il veut s'aider ? » Non, mais comment je peux faire ? Tu ne peux rien faire. Et plus tu vas l'aider, plus tu vas y nuire. Moi, je dis souvent ça. Faites juste imaginer. Moi, je dis souvent que s'il y a un alcoolique toxicomane qui est sur le bord d'un précipice, retiens les pas, pousse-les en bas. la vie va l'aider. Je dis souvent ça. Souvent, on contribue. En tant que codépendant, on va contribuer à la dépendance de l'autre. Parce que comme je disais tantôt, on y en va comme signal qu'il n'est pas capable. Alors des fois, de ne pas aider, c'est la meilleure chose pour les aider. Parce que sinon, ce n'est pas vrai que ça repose sur nous. Même si toi, tu penses savoir ce qui est bon pour lui, tu ne le sais pas. Première des choses, pose-toi comme question. Est-ce que je sais, moi, ce qui est bon pour moi ? Parce que de toujours être dans le contrôle et de vouloir contrôler des fois les gens, les circonstances, les événements, c'est une des parfaites recettes pour se faire vivre de l'anxiété. Alors, je ne suis pas quelqu'un anxieux, moi. Si tu contrôles, tu es anxieux, tu es anxieuse. Si tu es perfectionniste, tu es anxieux, tu es anxieuse. Encore là, on l'est chacun à notre façon et on va dire à différents degrés parce qu'on ne se l'aperçoit pas parce qu'on est souvent toujours dans l'action. Dans l'action inconsciente, d'aider, de faire, de protéger, de camoufler. Apprendre à lâcher doucement. Parce qu'on s'entend dessus que c'est bien beau savoir ça, mais c'est pas évident parce que c'est ancré dans nous. C'est ancré dans nous. La première question à se poser, tu vois, il y a trois points pour apprendre à lâcher doucement. La première, c'est demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir ? Tu sais, quand on a un problème dans notre vie, ou il y a des problèmes dans la famille, il faut se poser la question, est-ce que le problème m'appartient ? Si la réponse est oui, pose un geste, pose une action. Sinon, bien, excuse-moi de dire ça de même, mais mène toutes tes affaires. C'est aussi bête que ça. Alors, est-ce que j'ai un pouvoir sur les choix, sur les décisions, sur les actions des autres qui m'entourent, sur un événement qui est arrivé, sur une circonstance qui est arrivée ? Si la réponse est non, Fais autre chose. Occupe-toi d'autre chose. Et si les gens ont envie de savoir ce que tu en penses, ce que tu ferais, s'ils ont besoin d'un conseil de ta part, ils vont te le demander. Et s'ils ne te le demandent pas, avec beaucoup d'amour, comme Patrick Huard disait dans un de ses monologues, « Femme, ta gueule. » Des fois, les gens ont juste besoin d'être écoutés. Ils n'ont pas besoin qu'on leur dise comment faire, quoi faire. Même si nous, des fois, on le sait. « Hey, regarde, si tu pognes cette porte-là à gauche, est-ce que ça va bien aller ? » « Mais là, je te vois continuer vers la droite, puis cette porte-là, ça va être l'enfer. » « Bien, laisse-les aller ouvrir la porte qu'ils veulent. Ils vont vivre une expérience. » La deuxième chose, c'est remplacer le contrôle par l'intention. Ce que je veux dire par là, c'est plutôt que tout maîtriser. Hein ? Vouloir contrôler, vouloir faire ou peu importe. Oriente-toi plus. Qu'est-ce que je veux créer ? Pas forcer, qu'est-ce que je veux créer dans le fond ? Je veux créer une protection pour cette personne-là. Tu n'as pas le pouvoir pour ça. Tu n'as pas le pouvoir. C'est quoi que tu veux créer ? Tu sais, je vais te donner un exemple. Bon, si tu connais pas ma vie, épisode 2 de la saison 1. Moi, je suis un alcool toxico. J'ai arrêté à 33 ans. Ça va faire bientôt 16 ans. J'ai un fils que moi, quand j'ai arrêté à 10 ans, pis qu'il est rendu à 28 ans, a des problèmes, les mêmes problèmes que son papa. Et moi, mon intention, c'est sûr, en étant thérapeute, en étant intervenant en toxicomanie, bien moi, c'est sûr qu'à quelque part, je me dis qu'il faut que je l'aide, il faut que je le sauve. Je ne peux pas le sauver et je ne peux pas l'aider, je suis trop impliqué émotionnellement. Et c'est toujours de ramener à moi, ok, mais c'est quoi ton intention ? Bien, c'est d'aider mon fils. Ok, je me ramène à ça. Comment je peux l'aider ? En lui disant quoi faire ? Non, il va faire le contraire. En montrant l'exemple. C'est la seule chose que je peux faire, en montrant l'exemple, en faisant du mieux que je peux aujourd'hui. Et ne jamais lui faire la morale. Toujours garder le lien de confiance. Toujours le lien de confiance. Moi, je ne juge pas, je ne le critique pas. Moi, tout ce que je veux à mon fils, je ne suis pas là pour mon fils, mais ça peut être ta blonde, ton chum, un parent, un ami, peu importe qui. Moi, tout ce que je veux, mon fils, c'est qu'il soit heureux. Ce n'est pas à moi de choisir la façon dont il va l'être. C'est à lui de le choisir. Puis c'est sûr que s'il me dit des fois, « Toi, papa, t'en penses quoi ou tu ferais quoi ? » Bien là, il vient de m'ouvrir la porte. Alors moi, je vais lui dire. Mais s'il ne me le demande pas, je ferme ma gueule. Est-ce que c'est difficile ? Oui. Mais moi, je ne veux pas forcer les choses. Je veux les créer. Alors mon intention, c'est de créer une bulle de sécurité. Ça veut dire que moi, ma bulle de sécurité, si je prends encore l'exemple de mon fils, c'est juste de lui montrer. Le chemin que j'ai fait pour m'en sortir par l'exemple est de garder le point de confiance. Pour quelqu'un qui va dire, « Hey, Pat, j'ai besoin d'aide. » Mais qu'il ne soit pas gêné ou qu'il ait honte de venir m'en parler. Évidemment, aujourd'hui, à l'heure qu'on se passe, ça fait plusieurs mois qu'il va bien. C'est vraiment cool. Mais c'est lui qui l'a fait, ce n'est pas grâce à moi. Alors, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que tu veux créer et non forcer. Et le troisième, c'est fais confiance à ta capacité d'adaptation. Oui, je l'ai dit tantôt, l'anxiété vient avec le contrôle, le contrôle vient avec l'anxiété. L'anxiété, on la ressent physiquement, mais elle n'est pas réelle. Tandis que le contrôle, on pose des actions pour. Il y a moyen de s'adapter sans contrôler. Ça va beaucoup réduire. Mon anxiété, mes angoisses, mes peurs, évidemment, parce que c'est relié. Et ça va améliorer, évidemment, la qualité de vie avec les autres qui m'entourent. Parce que sais-tu comment tu fais ça, faire confiance, ta capacité de t'adapter ? Fais un petit exercice. Rappelle-toi, est-ce qu'il y a des choses qui se sont passées dans mon passé, qui se sont passées dans mon passé ? puis que je me suis adapté, puis que j'ai passé au travail, puis que je n'avais pas planifié, là. Bien oui, je suis sûr que oui. C'est impossible que non. Parce que souvent, tout ce qu'on va penser que ça va arriver, ça n'arrive pas. Puis dire que tu es bien plus solide que tu penses. Parce que tant ou si longtemps que tu es dans le contrôle, tu ne seras jamais dans le moment présent. Et n'oubliez pas une chose, je le répète souvent, ce que tu as peur, ce n'est pas de demain, c'est de répéter hier. Alors, ne travaille pas sur ton demain, travaille à régler ton hier pour être capable de passer ça aujourd'hui. Et évidemment, la spiritualité, appelle ça comme que tu voudras, aide beaucoup. Moi, je dis souvent, que ta volonté soit faite. J'envoie ça dans l'univers. Je vais dire Dieu, mais ce n'est pas Dieu que tu penses, mais je crois quelque chose de plus grand que moi. C'est quoi ? J'en ai aucune idée. Mais quand je fais ça, ça m'aide. Aïe, que ta volonté soit faite et non la m Parce que moi, mon intention, vous la savez, je la dis souvent, c'est toujours de donner une petite dose d'amour et d'espoir à un autre être humain. Alors, à chaque fois, avant de faire un podcast, une conférence, un séjour session plan de match, un week-end, une consultation privée, peu importe, moi, je suis toujours, fais de moi un instrument de ta paix et de ton amour. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Serre-toi de moi. Oui, j'ai mon expérience, mais des fois, il y a des choses qui montrent que je n'avais pas prévu en parler, puis j'en parle. Parce que moi, je crois que probablement que quelqu'un avait besoin d'entendre ça. Alors, apprendre à lâcher doucement, dans le fond, à le lâcher prise, à arrêter le contrôle, demande-toi, est-ce que j'ai vraiment un pouvoir sur ce qui se passe, sur la personne ? Deuxième, remplace le contrôle par l'intention. C'est quoi que je veux créer et pas forcer. Et la troisième, faire confiance à ta capacité d'adaptation. De dire, j'ai passé par bien plus d'événements que je n'avais pas prévus. Que j'avais prévus. La spontanéité, l'enthousiasme, la joie de vivre que tu cherches est dans le moment présent là-là. Et pas demain, et pas soir, et pas matin, peu importe l'heure que tu m'écoutes, et pas pendant les vacances, et là, là, là. Et tant que tu essaies de contrôler, ça ne fonctionne pas. Puis n'oublie pas une chose, tu es correct, tu es correct de vouloir tout prévoir. Il y a des choses que c'est le fun quand c'est prévu, mais il faut laisser place aussi à la vie. Puis moi, je vais terminer avec ça, avec une petite phrase que je me dis souvent pour m'aider quand des fois je vois des choses avec mon petit-fils ou quoi que ce soit, parce que je suis un papy. Je me dis souvent, « Hey, Simon, t'es qui pour savoir qu'il a besoin de vivre, ce petit gars-là ? » Parce que c'est lui qui fait sa vie. C'est lui qui va faire ses expériences de vie. On ne peut pas les protéger. On ne peut pas les empêcher de se blesser. On ne peut pas les empêcher qu'ils souffrent. Par contre, on peut être là pour les accueillir, les aimer, les sécuriser quand ils en ont besoin. Pas quand nous, on décide, mais quand ils en ont besoin. Parce que tu as le droit de respirer, tu as le droit de faire confiance à la vie. Plus tu vas faire confiance à la vie, Plus tu vas avoir ce que moi j'appelle une puissance supérieure telle que tu la conçois dans ta vie, plus tu vas être capable et en mesure de lâcher le contrôle et plus tu vas t'en aller vers ta liberté. Moins tu vas être dans le contrôle. Puis tu vas voir comment c'est bien plus léger. Parce qu'au lieu d'être occupé de 5 personnes, de 4 personnes, de 10 personnes, tu vas t'occuper juste de la personne qui est la plus importante qui est toi. Et surtout, ce qui est le plus important, n'oublie pas de te dire que tu es correct. Salut !

Chapters

  • Introduction au lâcher-prise

    00:02

  • Comprendre le besoin de contrôle

    00:15

  • Les dangers de la codépendance

    00:47

  • Lâcher prise : un choix de liberté

    01:49

  • Trois étapes pour lâcher prise

    08:54

  • Conclusion : faire confiance à la vie

    15:31

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