Simon DesjardinsCette semaine, à T'es correct, on va parler du trop-plein émotionnel. Je ne sais pas si ça t'arrive des fois, mais je vais te donner trois trucs extrêmement simples, mais efficaces pour, justement, te sortir de ton trop-plein émotionnel. Alors, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, c'est surtout pour te dire que t'es correct. Et oui, le trop-plein émotionnel, ça nous arrive tout. Ça t'arrive-tu des fois que c'est juste trop ? Trop d'émotions, trop de stress, trop d'attentes, trop de déceptions. Trop, trop, trop, trop, trop. Je pense qu'on passe tous des moments comme ça. C'est humain. Maintenant on se sent trop débordé On se sent écrasé Des fois on s'en prie Combien de fois que je me suis dit moi dans ma vie Je suis prêt à être sur un île déserte D'avoir juste leur style de paix Je suis sûr que ça s'est déjà arrivé aussi Pourquoi ? Parce que justement on accumule trop Ah ouais on va s'en sortir Puis là il arrive un problème C'est comme si on était un boxeur avec des gants de boxe Puis On se bat contre Mike Tyson, pour ceux qui l'ont connu, ou bien non, peu importe qui, quand on n'a pas de chance, parce que nous, on n'est pas des boxeurs professionnels, mais à tous les fois, on se ramasse sur le derrière, puis on se relève pareil. Puis là, on accumule, on accumule, on accumule, jusqu'à temps que ça soit trop. je ne sais même plus par où commencer pour aller mieux pour aller bien pour me sentir un peu moins pris un peu moins dans une cage parce qu'on a beau avoir Une belle blonde, un beau chum, des beaux enfants, une belle job, une belle maison, peu importe. Mais c'est intérieurement. On n'est pas obligé de se rendre en dépression, c'est-à-dire de se mettre en dépression. On n'est pas obligé de se retourner en burn-out. qu'on peut appeler aussi des burn-in, parce que c'est intérieur. On n'est pas obligé non plus de perdre l'enthousiasme à la vie. On n'est pas obligé non plus de perdre sa joie de vivre. Juste pourquoi ? Parce qu'on accumule, on accumule, on accumule. Aujourd'hui, j'avais envie de voir ça avec toi. Trois gestes simples pour revenir vers soi, revenir à soi. Oui, parce que c'est important qu'on soit la personne la plus importante pour nous. Mais souvent, nous autres, notre problème, c'est qu'on va en faire beaucoup pour le conjoint et la conjointe. On va en faire beaucoup pour les enfants, si on en a. On va en faire beaucoup au travail. On va en faire beaucoup, dans le fond, pour être aimé, pour être reconnu. J'en parle souvent de ça, mais c'est ça pareil. Il ne faut pas l'oublier. Dire non, regarde, je mérite d'être bien, moi. Je mérite d'être bien. De toute façon, c'est ça que je veux. La première étape, comme dans n'importe quoi d'autre, il faut reconnaître. Si on est dépendant, il faut reconnaître notre dépendance. Si on est impatient, il faut reconnaître notre impatience. Si on est intolérable, il faut reconnaître notre intolérance. Alors reconnaître, admettre qu'on est comme ça, c'est la première chose. Reconnaître ce que j'appelle le débordement. Puis l'état du débordement aussi. Parce que des fois, on peut être débordé. Des fois, on peut être extrêmement débordé. Absolument, quand on se rend à extrêmement ou beaucoup, c'est juste parce qu'on a été débordé et qu'on n'a pas pris les moyens simples. On a simplement juste continué à faire ce qu'on faisait parce qu'on est habitué comme ça. On répète toujours les mêmes actions en espérant souvent des résultats différents. Et ça n'arrive jamais. Il y a des signes. On s'entend quand on déborde. La fatigue, je pourrais dire des fois extrême, trop fatiguée, pourtant j'ai dormi, je suis encore fatigué. L'irritabilité. être irritable. On se rend compte où les gens nous disent « Écoutons, toi, on ne peut plus rien te dire. Tu es rendu saupolé, tu es rendu susceptible. Il faut toujours marcher sur des oeufs. On perd patience, on perd tolérance. Peu importe que ce soit sur la route, que ce soit pour quelque chose d'informatique. On est irritable. Et des fois, avoir l'envie de disparaître, ça ne veut pas dire qu'on a l'envie de mourir. L'envie d'aller d'un chalet dans le bois, c'est genre pas d'électricité, pas d'Internet, rien à voir, comme je disais au début. Là, c'est type. Ça, c'est des signes. Ça ne veut pas dire parce que des fois, on a envie d'avoir un moment de solitude qu'on est nécessairement en débordement. Mais quand ça revient souvent, cette envie-là, c'est parce qu'à un moment donné, on a un besoin. On s'entend ? Mais tes signes, si t'es très fatigué, des fois si, auprès même à mener que t'as moins faim ou t'as trop faim. L'irratibilité, puis l'envie de disparaître, c'est des signes qui font, peut-être que je suis dans un état de débordement. Il ne faut pas se dire non plus que c'est une faiblesse, qu'on n'est pas fait fort, qu'on devrait être plus fort que ça. Non, pas en tout. C'est un cri intérieur. C'est ton corps, ton intérieur, ton côté spirituel, si tu crois à ça, mais ton physique qui dit, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Dans le fond, ils te disent, ils te disent, ils te disent, j'ai besoin de calme. Ton corps, ton cœur, ton mental te disent, j'ai besoin de calme. J'ai besoin, dans le fond, de m'arrêter. C'est ça que ça veut dire. Quand on a un grand besoin de calme, c'est parce qu'on a besoin de s'arrêter. On a besoin de déploguer, surtout avec le virtuel. Asti qu'on est tout le temps pluggés sur un écran Que ce soit la télé, un ordinateur, un téléphone, c'est fou. C'est fou le temps qu'on peut perdre sur Facebook. Oui, il y a des choses correctes, mais d'autres choses, c'est de la merde. Sur TikTok, ça, c'est addictif. Tu commences tranquillement à regarder des vidéos parce que tu avais deux minutes devant toi, puis là, tu te rends compte que ça fait 30 minutes que tu perds ton temps à regarder des petits shows, par exemple. Je n'ai rien contre ça. Ça peut paraître... Un moment de détente, c'est pas vrai. Parce que oui, physiquement, tu ne fous rien, mais ta tête a spin, puis même il y a plein de choses qui peuvent te créer des émotions. Fait que tu as besoin de calme. Fait que ton corps, ton cœur, ton côté spirituel va te le dire à un moment donné. Puis c'est important de le reconnaître. C'est hyper important justement pour ne pas se rendre malade, l'homme malade, d'avoir peut-être, pour certains, envie de mourir. Il y a d'autres qui pensent que si je change de blonde, si je change de travail, si je déménage, ça va s'arranger. Non, ça ne s'arrangera pas. C'est toi avec toi qu'on met de la pression qu'on peut se mettre. Alors, trois gestes simples pour revenir à toi. Le premier, c'est revenir dans ton corps. Qu'est-ce que je veux dire, revenir dans ton corps ? Ça veut dire qu'on revient, ce qu'on pourrait appeler dans la pleine conscience. Ça veut dire que je reviens là-là. Je ne suis pas dans mon ordi, je ne suis pas dans mon téléphone, je ne suis pas dans ce que mon gars, ma fille, mon chum, ma blonde font. Non, je reviens vers moi. Comment on fait ça ? La première chose, c'est respirer. Est-ce que tu sais comment respirer ? On va prendre un petit deux minutes, on va ouvrir une parenthèse. Ferme tes yeux, là, OK ? Il faut juste te concentrer sur la respiration. Comment tu respires ? Si tu respires demain, tu respires à... très mal. Tu respires d'à peu près ici. Si tu respires comme ça, là, l'air rentre, elle va juste dans ton abdomen, ta bédaine, elle sort, pour ceux qui en ont. Même ceux qui en ont pas, tu vas le sentir un peu. Ah, OK, là, tu commences à mieux respirer. T'es pas comme en suffocation. T'es pas comme... Parce que t'es comme toujours essoufflé. Des fois, tu peux être assis, essoufflé. Ça m'est déjà arrivé. Pourquoi ? Parce que j'étais trop stressé. Apprendre à respirer. S'étirer. Je sais pas, là. T'as une journée de débordement. Moi, des fois, ça arrive, ça arrête pas deux minutes, ça rentre de tous les bords. Téléphone, messenger, courriel, blablabla. Puis là, je suis pas en train de me plaindre. Ça fait partie de mon travail, puis c'est parfait. Mais des fois, il y a des journées que je suis moins capable. Fait que là, je suis... OK, on prend une petite pause. Mais le téléphone, elle n'a pas dérangé. Enlève la notification, puis des fois, je vais prendre 5-10 minutes justement pour respirer comme il faut, on va dire ça de même, et m'étirer. Des fois, je vais me lever de mon bureau, je vais prendre une petite marche dans mon appartement, je vais faire des étirements, peu importe, juste pour ressentir, me ramener dans mon corps et dire « Hey, je suis vivant, moi, là. » Mon corps, il est là, je ne suis pas juste dans ma tête qui roule à 100 000 à l'heure. Des fois, ça va arriver que je vais aller prendre une petite marche. Des fois, ça va peut-être être juste 5-10 minutes, tout dépendant du temps que j'ai. Mais c'est important qu'on réapprenne à respirer, qu'on s'étire. Pourquoi vous pensez que le yoga est tellement bénéfique ? Parce qu'on respire et on s'étire. Pourquoi la méditation est tellement bénéfique ? Parce qu'on respire, on va dire qu'on étire notre âme. On va dire ça de même. Mais oui, parce que ton corps, pour te ramener à ton moment présent, c'est seulement ton corps qui va le faire, pas ta tête. C'est pour ça, si tu veux, que tu ailles finir de m'écouter, si tu as le temps, évidemment, prends le temps. On va dire que vive le temps. Va sur YouTube et marque méditation, revenir à son corps ou n'importe quoi. Puis moi, tabarate que ça me fait du bien. Pour un gars que, oui, je suis souvent stressé, oui, je suis une personne qui est anxieux, ça ne m'empêche plus de vivre et de fonctionner, pas par le tout, mais des fois, j'ai besoin de ça. Petite méditation, revenir à son corps, puis là, tu vas écouter, c'est une méditation qui va être guidée, puis là, elle va te faire penser à toutes tes parties de corps. Fait que là, t'arrêtes d'être à l'extérieur, t'es rent... t'es centré sur toi. Et ça, ça fait du bien. Évidemment, c'est pas miraculeux, ça changera pas tout, mais ça va faire du bien, ça va venir apaiser ton sentier de trop plein, ton besoin de... de... de t'évader. C'est ça, quand on a un trop plein, on veut s'évader. Que ce soit à l'extérieur, que ce soit à l'intérieur, par... La télévision, par la bouffe, par l'alcool, par les drogues, peu importe la dépendance. Je pense qu'on est tous... On est tous... Je vais dire quoi... On est tous dépendants de quelque chose. On est tous dépendants de quelque chose. La deuxième chose, c'est d'en parler à quelqu'un. Ce que j'appelle la thérapie de la parole. C'est tellement important d'avoir au moins minimum une personne à l'entour de nous qu'on peut jaser. qu'on peut dire les vraies choses avec confiance. Juste le nommer, ça va vider le vase, comme on pourrait dire. Est-ce que ça va régler le problème ? Non ! Mais si tu t'es calmé en respirant, en t'étirant, en méditant, en allant prendre une marche, et que tu es capable de verbaliser à quelqu'un, wow, tu vas voir le... Ça va bien être que ça va faire intérieurement et que tes épaules vont dé-slacker un peu. Parce que c'est impossible d'en arriver à être heureux, joyeux et libre seul. Je l'ai essayé pendant des années, ça ne fonctionne pas. Alors, travailler en parallèle avec un être humain qui peut être là, pas qu'il va nous dire quoi faire, comment faire, ça ne veut pas dire que ça prend un thérapeute absolument. Des fois, oui. Des fois, c'est un grand besoin pour, on va dire, « starter » , on va dire, la machine, pour ne pas faire un jeu et nous donner un plan de match. Mais c'est important qu'on ait un autre être humain alentour de nous qui peut nous écouter pour justement vider. Puis le troisième, c'est de te déposer dans un espace. Qu'est-ce que je veux dire par là ? De te déposer dans un espace de... L'écriture a l'aide énormément. J'en parle souvent, c'est un exercice que je donne souvent à des gens, écrire. Pas avec un clavier, avec un crayon. « Ouais, mais moi j'aime écrire. » « Ouais, mais fais-le donc, arrête de le faire à ta façon, si ça ne fonctionne pas. » Avec un feuille et un crayon. Aussi, des fois, s'asseoir sans rien faire. Apprivoiser le silence. Pas de télévision, pas de musique, rien. T'asseoir sans rien faire. trouve-toi un endroit pour te déposer. Est-ce que des fois, ça peut être près de chez toi à l'extérieur ? C'est OK. Est-ce que ça peut être dans ta maison, un petit coin à toi ? Oui, ça peut être simplement juste dans ton salon. Bien oui. Mais trouve-toi un petit coin pour toi pour te déposer, pour te ramener. Et c'est pour ça que si tu es capable de prendre cette discipline-là, de méditer. Au moins, au moins, au moins 10 minutes par jour. Ça va tellement t'aider. Puis méditer, c'est pas obligé d'être des grosses affaires. Ça peut être simplement de concentrer sur la respiration. Moi, je fais ça souvent. Je me concentre sur l'air qui rentre puis qui sort de mon nez. Je me concentre là-dessus. Ça fait que j'arrête ma tête. Ça me ralentit puis ça me fait du bien. Tu sais, on réinventera jamais la roue. C'est des petites choses, c'est pour ça que j'appelle ça des petits gestes simples. Le premier, c'est reviens dans ton corps. Hey, respire, insère-toi, va prendre une marche. Il y en a qui font du sport, parfait. Mais c'est pas tout le temps, tu peux pas le faire tout le temps comme Forrest Gump. Ah ouais, go, go, go. Non, à un moment donné, il faut que tu t'arrêtes. Parle à quelqu'un, trouve-toi quelqu'un de confiance que tu peux parler. Puis te déposer dans un espace. Je pourrais dire de silence. Est-ce que des fois, on peut écouter de la musique qui nous fait du bien ? Bien sûr. Bien sûr. Encore là, il faut faire attention à ce qu'on met dans notre tête, dans notre corps. Qu'est-ce qui nous fait vivre des émotions des fois ? Je te donne un exemple. Tu es en peine d'amour. Ne vas pas écouter Éric Lapointe ou Francesc Cabrel. Tu comprends ce que je veux dire ? Écoute quelque chose qui va te faire du bien, qui va te calmer émotionnellement et mentalement. Mais moi, je te dirais que je préfère le silence. car j'ai un trouble. Alors, j'espère que ça t'a amené un petit peu de valeur. J'espère que tu t'es reconnu dans certaines choses, que tu as dit « Ouais, c'est vrai que de temps en temps, je pense que je m'en mets trop sur les épaules. » Puis juste de dire « Hey, c'est simple. Viens à mon corps, parle à quelqu'un, puis trouve-toi une place pour te déposer. » Parce que c'est correct. Tu es correct de te sentir dépassé. On s'entend, c'est humain. Tout le monde passe par là. Mais tu es aussi... Le droit, et je pourrais dire la responsabilité de te choisir. Et ce n'est pas gaillé de se prendre soin de toi. Ce n'est pas gaillé de se dire, « Hey, moi aujourd'hui, je ferme le téléphone, je ne suis plus capable. Hey, moi, fuck Facebook, j'ai huit messengers, j'y répondrai demain. » Non, c'est prendre soin de soi. Pour être encore meilleur, plus fort pour nous. Quand je parle de plus fort, c'est avoir l'énergie nécessaire pour être bien et prendre soin des autres. Et être en mesure de prendre bien soin de ma famille si j'en ai une, de ma relation de couple ou peu importe. Et chaque fois que ça va revenir, respecte-toi. C'est tellement important. Parce qu'un jour, j'ai choisi que Simon passait avant tous les êtres humains. Et ce n'est pas dégocentriste. C'est que si je ne prends pas soin de moi, je vais être irritable avec les gens qui m'entourent. Je vais être impatient. Je vais être moins présent. Je peux être là de corps, mais je parle de présence. Je n'aurai plus d'écoute. Il faut que ça commence par moi. Si moi, je prends soin de moi, je peux prendre soin de toi. Là-dessus, je te dis, prends soin de toi. Écoute ton corps. Écoute ce que ça dit. C'est un signal d'alarme et c'est correct. N'oublie pas que tu es correct. Salut !