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T-CORRECT

Épisode 13: Demander de l'aide : Un acte de courage pour bâtir des ponts, pas des barrières

Épisode 13: Demander de l'aide : Un acte de courage pour bâtir des ponts, pas des barrières

13min |13/08/2025|

88

Play
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Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est si difficile de demander de l'aide ? Dans l'épisode 13 du podcast T-CORRECT, Simon Desjardins aborde cette question cruciale qui touche tant de personnes. La peur de déranger ou d'être jugé peut souvent nous paralyser, nous empêchant de solliciter le soutien dont nous avons besoin. Pourtant, Simon nous rappelle que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais une véritable preuve de confiance envers ceux qui nous entourent.

Au cours de cet épisode captivant, Simon souligne l'importance de bâtir des ponts plutôt que des barrières dans nos relations. En partageant son expérience et ses réflexions, il offre une perspective rafraîchissante sur la vulnérabilité et la force qui se cachent derrière chaque demande d'aide. Il est essentiel de comprendre que chacun mérite d'être écouté et soutenu, et que se montrer vulnérable est un acte de courage qui peut transformer nos vies.

Simon propose aussi des conseils pratiques pour surmonter la peur de demander de l'aide. Par exemple, il suggère de commencer par de petites demandes, ce qui peut aider à atténuer l'anxiété liée à l'idée de solliciter un soutien plus important par la suite. Choisir soigneusement à qui s'ouvrir est également un point clé qu'il aborde, car le choix des personnes à qui nous nous confions peut faire toute la différence dans notre expérience de demande d'aide.

En conclusion, cet épisode de T-CORRECT est une invitation à reconsidérer notre perception de la demande d'aide. Simon encourage les auditeurs à se rappeler qu'ils ne sont pas des fardeaux pour les autres et qu'il est tout à fait normal d'avoir besoin d'aide. En écoutant cet épisode, vous découvrirez non seulement des outils pour surmonter vos propres peurs, mais aussi une nouvelle vision de la solidarité et de l'entraide.

Ne laissez pas la peur vous retenir !


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Le simple programme (les douze étapes expliquées)

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur un nouvel épisode du podcast T'es correct, épisode 13. Aujourd'hui, on va parler de, tu sais quand on a besoin d'aide, là, mais qu'on n'ose pas demander, on a peur de déranger, je sais pas si ça dit quelque chose. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire, c'est correct. Ouais. Tu sais quand on vit de quoi de lourd, mais qu'on le garde pour soi. Par peur de déranger, comme je disais. Par peur de qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. On se dit, ben, il y a pire que moi. Je vais pas les embêter avec mes histoires. J'ai pas envie qu'ils... qui vivent des insécurités pour moi. C'est comme si nous, on ne voudrait pas la peine. Fait que c'est pas grave, on garde tout ça en dedans. Je ne sais pas si ça t'arrive. Puis pourtant, quand on demande de l'aide, ce n'est pas un poids pour les autres, c'est un pont qu'on fait entre nous et l'autre personne. On construit tellement beaucoup plus de barrières que de ponts, et pourtant, on devrait toujours bâtir des ponts qui vont faire en sorte que, si je te demande de l'aide, si je me confie à toi, C'est parce que je te fais assez confiance. C'est parce que j'ai confiance peut-être en ton écoute, en ton jugement, en ton accueil, en ton expérience de vie. Mais tabarote que ça prend beaucoup d'humilité de m'en dire. Un orgueilleux ne demande pas d'aide, il est capable tout seul. Ça va être dur pour lui de construire des ponts parce qu'il va toujours être en train de construire des barrières justement par toutes sortes de mauvaises pensées. Mauvaise condition. Pourquoi on n'ose pas demander ? Parce qu'on pense qu'on va se montrer vulnérable. On pense peut-être que c'est faible de demander de l'aide. Pourtant, je n'ai jamais vu un être humain réussir quoi que ce soit seul. On a besoin d'aide. On a besoin que ce soit de la motivation de les autres. Que ce soit... Peu importe que ce soit le même chemin que les autres gens ont pris, qui nous montrent l'exemple. Sans sortir tout seul, ça ne fonctionne pas. Fuck all. Parce qu'on est dépendant. C'est drôle. Tu sais, ça va paraître peut-être drôle, mais c'est drôle comment on est dépendant des autres. En même temps, quand on a de la misère, qu'on a un problème, qu'on a de quoi sa conscience, peu importe, tout d'un coup, tu es tellement peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire, peur d'être jugé. Ça revient souvent. Si tu m'écoutes, même pas besoin de religieusement, que ce soit sur Facebook ou que ce soit sur les podcasts, je le dis souvent. On a toujours peur de ne pas être aimé. On court après cet amour-là depuis je ne sais pas combien de fois. On croit qu'on peut tout gérer tout seul, qu'on devrait gérer tout ça tout seul. Mais pourquoi ? Ah, bien parce que c'est mes problèmes, parce que ça me regarde, parce que ça ne la regarde pas, parce qu'il est déjà sanctionné de même, il est déjà sanctionné de même, c'est le problème à eux autres. Dans le fond, ça ne les regarde pas tant que ça. etc, etc, etc, etc, etc. Mais pourquoi ? Pourquoi il faudrait tout faire seul ? Bonne question. Parce que peut-être on a appris que se débrouiller tout seul, c'est d'être fort. Que demander, bien... Je ne sais pas si ça t'arrive de toi de le faire ou de te le faire faire. Les gens m'appellent et disent « Hey, salut Simon, est-ce que je te dérange ? » Et moi, je leur réponds « Bien non, sinon je n'aurais pas répondu. » Moi, quand je ne réponds pas parce que je suis occupé, parce que je n'ai pas le temps de répondre, on laisse un message. C'est les messages, c'est une autre histoire, mais ça ne vient pas dans le podcast d'aujourd'hui. Mais non, tu ne me déranges pas, je réponds, je prends le temps, j'ai le temps, alors tu ne me déranges pas. Mais souvent, on a cette peur-là de déranger. Et pourtant, je dis aux mêmes gens des fois, c'est moi que je t'appelle, vas-tu te déranger ? Ah ben non, jamais. Bien, c'est la même chose pour moi. C'est la même chose pour les autres qui t'aiment, qui veulent ton bien. qui veulent que tu sois bien, que tu sois heureux, joyeux et libre. Mais tabarouette que notre orgueil nous demande de demander souvent. Et il y en a, par contre, qu'eux autres, c'est le contraire. Eux autres, ils demandent, demandent, demandent, demandent, demandent, demandent. Eux autres, ils manquent tellement d'autonomie qu'ils demandent tout ou à peu près tout. Oui, parce qu'eux autres ne sont tabouettement pas capables de faire les choses par eux-mêmes. Donc, ils demandent de l'aide. Pourquoi ? Parce qu'ils sont bien trop dépendants. Que ce soit de leurs parents, que ce soit de leurs enfants. Oui, oui, oui, oui, ça c'est pire. Mais en tout cas, ça pourrait être un autre sujet. De leurs frères, de leurs soeurs, de leurs amis, de leurs blondes, de leurs chums, de leurs collègues de travail, de leurs patrons. Peu importe, Tu sais, ça prend, puis je le sais, ça prend du courage de demander de l'aide. Parce que souvent, notre orgueil ne veut pas. Puis il y a l'orgueil, mais il y a nos peurs aussi. Les peurs que j'ai nommées tantôt. Alors, si tu es quelqu'un qui a beaucoup de difficulté à demander de l'aide, et souvent, je parle à toi, souvent, toi par contre, tu vas être souvent là pour les autres. Et souvent, tu vas en faire trop pour les autres. généralement tu vas faire plus que qu'est-ce qu'ils t'ont demandé et des fois même en faire sans qu'ils t'ont rien demandé évidemment je veux pas généraliser avec l'expérience que j'ai c'est ce que je vois souvent alors trois petits trucs pour demander de l'aide avec courage des fois commence peut-être petit genre t'aurais-tu un petit 5 minutes à m'accorder t'aurais-tu un petit 10 minutes pour m'écouter J'aurais besoin que tu m'écoutes, j'aurais besoin que tu m'aides. As-tu du temps en fin de semaine ? As-tu du temps la semaine prochaine ? Tu sais, juste de demander. Et quand on n'est pas habitué de demander et qu'on commence à demander, on sent mal, on sent même des fois peut-être coupable si l'autre dit oui parce qu'il y aurait sûrement d'autres choses à faire aujourd'hui ou ce soir ou en fin de semaine ou quoi que ce soit, il est occupé, il est occupé. Hey, c'est pas, tu sais, le podcast justement qu'on a fait le 12e épisode la semaine passée, ça disait... d'apprendre à dire non. Alors, si la personne te dit oui, mais dans le fond, ça ne l'étendait pas, bien, ça ne t'appartient pas de ne pas se mettre dans les souliers de l'autre. Gère déjà ce que tu as à gérer, qui est toi. Tu as déjà de la job à faire, on va dire ça de même. Fait que, demander de l'aide avec courage, bien, c'est un petit peu ça, de commencer à demander. Des fois, des petites choses. Même si tu aurais demandé, ben demande, tu aurais 5 minutes pour m'écouter. Hey, t'aurais-tu ci, t'aurais-tu ça ? Tranquillement, tranquillement. Et aussi, une chose hyper importante, choisis bien qui tu t'ouvres. Parce que c'est sûr, des fois, pour t'aider à déménager, t'aider à ci, t'aider à ça, c'est plus facile. Mais quand on a un problème, quand on veut se faire aider, que ce soit pour, t'es pas sûr, peut-être de vouloir te séparer, peut-être que tu vis peut-être que ton fils ou ta fils t'inquiète avec la vie où elle choisit de vivre peut-être que tu as des enfants dans la consommation un conjoint, un conjoint, peu importe quoi mais choisis bien à qui tu t'ouvres parce que c'est pas tout le monde qui a une certaine maturité émotionnelle et affective pour accueillir ce que t'as à dire Tu sais, pour ceux et celles qui m'écoutent puis qui connaissent les fraternités, on va souvent employer le mot parrain, marraine, confinant, confinante, peu importe. Et c'est de choisir la bonne personne. Quand je parle de la bonne personne, c'est pas obligé d'être un thérapeute ou une psychologue ou c'est où ça, mais c'est quelqu'un qui a une certaine maturité. Tu sais, quand on dit une certaine sagesse, il y a des gens qui ont ça en eux. Il y en a d'autres qui l'ont formé, qui l'ont travaillé, qui l'ont acquis. Moi, je suis dans cette catégorie-là. je ne suis pas né avec pantoute, pantoute, pantoute. Mais peu importe, mais choisis les bons. Choisis les bonnes personnes. Et encore là, comme je disais, tout dépendant de la demande. Dépendant de la demande. Mais de choisir les bonnes personnes. Et souvent, les meilleures personnes pour se confier, ce n'est surtout pas ceux et celles qui sont dans notre entourage. Je veux dire, par là, nos enfants, ne te confie pas à ton enfant, s'il vous plaît, ne mets pas. tes problèmes sur son dos, souvent, il va vouloir t'aider. Ça, ça ne veut pas dire de ne jamais discuter avec nos enfants. Ce n'est pas ça que je veux dire. Le contraire, par contre, qu'un enfant vienne te confier ses choses, c'est un gage de confiance envers son parent. C'est parfait. Mais encore là, s'il est rendu à 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans, c'est OK qu'il te parle de toi. Mais encore là, les affaires profondes. Elle ou il devrait avoir quelqu'un de confiance pour ça, justement, pour ne pas te mettre ça sur les épaules, pour ne pas que tu t'inquiètes, pour ne pas que tu t'inquiètes ou que tu essaies de trouver une solution à tout prix pour pouvoir l'aider. Mais qu'un parent se confie à son enfant, ça j'aime moins ça. Je vais t'expliquer pourquoi, parce que ce n'est pas son rôle à ton enfant de t'écouter. Si tu trouves un ami, des fois, on les a déjà autour de nous. Est-ce que c'est des bonnes fréquentations ? Ça, c'est toi qui le sais. Mais d'avoir un bon copain ou une bonne copine, que tu le sais qu'il va t'écouter sans jugement et que surtout que tu n'as pas peur, que tu as confiance en cette personne-là, on pourrait dire presque à 100 %, de dire n'importe quoi. Parce que ça fait tellement du bien d'avoir quelqu'un à qui se confier. C'est un besoin fondamental d'être écouté. Pareil comme de s'exprimer. Si on veut apprendre à s'exprimer, à s'affirmer, il faut avoir quelqu'un qui nous écoute. Une chose qui est super importante, en troisième petit truc, c'est rappelle-toi que c'est une force. C'est courageux de se montrer vulnérable. On va dire ça. Tu sais, de dire, « Hey, je fais le pas. Hey, je me sens insecure. Hey, j'ai de la peine. Hey, je suis en colère. Je fais de l'angoisse. Hey, je ne sais pas pourquoi. Je suis jaloux. Je suis jaloux ces temps-ci. Je manque de confiance. » Peu importe quoi. Peu importe quoi. Mais c'est tellement important. Puis, répète-toi une chose, que ce n'est pas faible. Au contraire, c'est une force. C'est une force d'être capable de dire, « Hey, aidez-moi. » Et on n'est tellement pas obligé d'être au pied du mur pour se faire dire, « Hey, aide-moi, j'ai besoin d'aide. Dis-moi comment toi t'as fait pour t'en sortir. Dis-moi comment toi, c'est quoi le chemin que t'as suivi pour être heureux, joyeux et libre comme aujourd'hui. » Parce que c'est correct d'avoir besoin d'aide. Mais oui, on en a tous besoin. Moi, le premier, mais c'est... OK d'aller demander de l'aide. Évidemment, pour moi, c'est un petit peu plus facile aujourd'hui. Est-ce que c'est très facile ? Non. Non, monsieur. Non, madame. Mais je le fais. Parce que je n'ai pas envie d'attendre d'être au bord du précipice ou d'être dans un cul-de-sac où les nuages noirs reviennent dans ma vie. Parce que les gens qui sont à l'entour de toi et qui t'aiment vraiment, ils veulent ton bien. Ils vont essayer de t'aider le plus possible. T'es pas un fardeau, t'es un humain. Et ça, c'est bon à se le rappeler, que t'es pas un fardeau pour personne, t'es un humain. Avec tes limites, avec tes besoins, avec tes souffrances, avec tes blessures, avec ton passé, avec ta façon de penser. Et c'est pas obligé d'avoir quelqu'un qui pense exactement comme toi. Qu'on a les mêmes valeurs, ben c'est déjà un bon début. Alors choisis bien à qui tu parles. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Puis si t'as de la difficulté, commence petit, commence avec des petites choses. Parce que tu sais jamais le cadeau que tu vas offrir à la personne que tu vas demander de l'aide. Aide-moi. Si tu savais le cadeau que les gens me font quand ils viennent vers moi pour que ce soit de la session plan de match, que ce soit du coaching individuel, de couple, peu importe. Parce que moi... T'aider, ça m'aide. Et c'est ensemble qu'on s'en sort. Je serais pas le gars que je suis aujourd'hui s'il n'y aurait jamais personne qui m'aurait fait confiance. Fait que dans un, commence petit. Deux, trouve la bonne personne. Et trois, oublie pas que t'es pas un fardeau, mais t'es humain. Mais que surtout, tu es correct. Salut.

Chapters

  • Introduction au thème de l'aide et de la vulnérabilité

    00:01

  • Les peurs qui nous empêchent de demander de l'aide

    00:21

  • Construire des ponts plutôt que des barrières

    01:19

  • Conseils pour demander de l'aide avec courage

    04:23

  • Choisir la bonne personne pour se confier

    08:31

  • Conclusion : vous êtes correct, demandez de l'aide

    13:49

Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est si difficile de demander de l'aide ? Dans l'épisode 13 du podcast T-CORRECT, Simon Desjardins aborde cette question cruciale qui touche tant de personnes. La peur de déranger ou d'être jugé peut souvent nous paralyser, nous empêchant de solliciter le soutien dont nous avons besoin. Pourtant, Simon nous rappelle que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais une véritable preuve de confiance envers ceux qui nous entourent.

Au cours de cet épisode captivant, Simon souligne l'importance de bâtir des ponts plutôt que des barrières dans nos relations. En partageant son expérience et ses réflexions, il offre une perspective rafraîchissante sur la vulnérabilité et la force qui se cachent derrière chaque demande d'aide. Il est essentiel de comprendre que chacun mérite d'être écouté et soutenu, et que se montrer vulnérable est un acte de courage qui peut transformer nos vies.

Simon propose aussi des conseils pratiques pour surmonter la peur de demander de l'aide. Par exemple, il suggère de commencer par de petites demandes, ce qui peut aider à atténuer l'anxiété liée à l'idée de solliciter un soutien plus important par la suite. Choisir soigneusement à qui s'ouvrir est également un point clé qu'il aborde, car le choix des personnes à qui nous nous confions peut faire toute la différence dans notre expérience de demande d'aide.

En conclusion, cet épisode de T-CORRECT est une invitation à reconsidérer notre perception de la demande d'aide. Simon encourage les auditeurs à se rappeler qu'ils ne sont pas des fardeaux pour les autres et qu'il est tout à fait normal d'avoir besoin d'aide. En écoutant cet épisode, vous découvrirez non seulement des outils pour surmonter vos propres peurs, mais aussi une nouvelle vision de la solidarité et de l'entraide.

Ne laissez pas la peur vous retenir !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur un nouvel épisode du podcast T'es correct, épisode 13. Aujourd'hui, on va parler de, tu sais quand on a besoin d'aide, là, mais qu'on n'ose pas demander, on a peur de déranger, je sais pas si ça dit quelque chose. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire, c'est correct. Ouais. Tu sais quand on vit de quoi de lourd, mais qu'on le garde pour soi. Par peur de déranger, comme je disais. Par peur de qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. On se dit, ben, il y a pire que moi. Je vais pas les embêter avec mes histoires. J'ai pas envie qu'ils... qui vivent des insécurités pour moi. C'est comme si nous, on ne voudrait pas la peine. Fait que c'est pas grave, on garde tout ça en dedans. Je ne sais pas si ça t'arrive. Puis pourtant, quand on demande de l'aide, ce n'est pas un poids pour les autres, c'est un pont qu'on fait entre nous et l'autre personne. On construit tellement beaucoup plus de barrières que de ponts, et pourtant, on devrait toujours bâtir des ponts qui vont faire en sorte que, si je te demande de l'aide, si je me confie à toi, C'est parce que je te fais assez confiance. C'est parce que j'ai confiance peut-être en ton écoute, en ton jugement, en ton accueil, en ton expérience de vie. Mais tabarote que ça prend beaucoup d'humilité de m'en dire. Un orgueilleux ne demande pas d'aide, il est capable tout seul. Ça va être dur pour lui de construire des ponts parce qu'il va toujours être en train de construire des barrières justement par toutes sortes de mauvaises pensées. Mauvaise condition. Pourquoi on n'ose pas demander ? Parce qu'on pense qu'on va se montrer vulnérable. On pense peut-être que c'est faible de demander de l'aide. Pourtant, je n'ai jamais vu un être humain réussir quoi que ce soit seul. On a besoin d'aide. On a besoin que ce soit de la motivation de les autres. Que ce soit... Peu importe que ce soit le même chemin que les autres gens ont pris, qui nous montrent l'exemple. Sans sortir tout seul, ça ne fonctionne pas. Fuck all. Parce qu'on est dépendant. C'est drôle. Tu sais, ça va paraître peut-être drôle, mais c'est drôle comment on est dépendant des autres. En même temps, quand on a de la misère, qu'on a un problème, qu'on a de quoi sa conscience, peu importe, tout d'un coup, tu es tellement peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire, peur d'être jugé. Ça revient souvent. Si tu m'écoutes, même pas besoin de religieusement, que ce soit sur Facebook ou que ce soit sur les podcasts, je le dis souvent. On a toujours peur de ne pas être aimé. On court après cet amour-là depuis je ne sais pas combien de fois. On croit qu'on peut tout gérer tout seul, qu'on devrait gérer tout ça tout seul. Mais pourquoi ? Ah, bien parce que c'est mes problèmes, parce que ça me regarde, parce que ça ne la regarde pas, parce qu'il est déjà sanctionné de même, il est déjà sanctionné de même, c'est le problème à eux autres. Dans le fond, ça ne les regarde pas tant que ça. etc, etc, etc, etc, etc. Mais pourquoi ? Pourquoi il faudrait tout faire seul ? Bonne question. Parce que peut-être on a appris que se débrouiller tout seul, c'est d'être fort. Que demander, bien... Je ne sais pas si ça t'arrive de toi de le faire ou de te le faire faire. Les gens m'appellent et disent « Hey, salut Simon, est-ce que je te dérange ? » Et moi, je leur réponds « Bien non, sinon je n'aurais pas répondu. » Moi, quand je ne réponds pas parce que je suis occupé, parce que je n'ai pas le temps de répondre, on laisse un message. C'est les messages, c'est une autre histoire, mais ça ne vient pas dans le podcast d'aujourd'hui. Mais non, tu ne me déranges pas, je réponds, je prends le temps, j'ai le temps, alors tu ne me déranges pas. Mais souvent, on a cette peur-là de déranger. Et pourtant, je dis aux mêmes gens des fois, c'est moi que je t'appelle, vas-tu te déranger ? Ah ben non, jamais. Bien, c'est la même chose pour moi. C'est la même chose pour les autres qui t'aiment, qui veulent ton bien. qui veulent que tu sois bien, que tu sois heureux, joyeux et libre. Mais tabarouette que notre orgueil nous demande de demander souvent. Et il y en a, par contre, qu'eux autres, c'est le contraire. Eux autres, ils demandent, demandent, demandent, demandent, demandent, demandent. Eux autres, ils manquent tellement d'autonomie qu'ils demandent tout ou à peu près tout. Oui, parce qu'eux autres ne sont tabouettement pas capables de faire les choses par eux-mêmes. Donc, ils demandent de l'aide. Pourquoi ? Parce qu'ils sont bien trop dépendants. Que ce soit de leurs parents, que ce soit de leurs enfants. Oui, oui, oui, oui, ça c'est pire. Mais en tout cas, ça pourrait être un autre sujet. De leurs frères, de leurs soeurs, de leurs amis, de leurs blondes, de leurs chums, de leurs collègues de travail, de leurs patrons. Peu importe, Tu sais, ça prend, puis je le sais, ça prend du courage de demander de l'aide. Parce que souvent, notre orgueil ne veut pas. Puis il y a l'orgueil, mais il y a nos peurs aussi. Les peurs que j'ai nommées tantôt. Alors, si tu es quelqu'un qui a beaucoup de difficulté à demander de l'aide, et souvent, je parle à toi, souvent, toi par contre, tu vas être souvent là pour les autres. Et souvent, tu vas en faire trop pour les autres. généralement tu vas faire plus que qu'est-ce qu'ils t'ont demandé et des fois même en faire sans qu'ils t'ont rien demandé évidemment je veux pas généraliser avec l'expérience que j'ai c'est ce que je vois souvent alors trois petits trucs pour demander de l'aide avec courage des fois commence peut-être petit genre t'aurais-tu un petit 5 minutes à m'accorder t'aurais-tu un petit 10 minutes pour m'écouter J'aurais besoin que tu m'écoutes, j'aurais besoin que tu m'aides. As-tu du temps en fin de semaine ? As-tu du temps la semaine prochaine ? Tu sais, juste de demander. Et quand on n'est pas habitué de demander et qu'on commence à demander, on sent mal, on sent même des fois peut-être coupable si l'autre dit oui parce qu'il y aurait sûrement d'autres choses à faire aujourd'hui ou ce soir ou en fin de semaine ou quoi que ce soit, il est occupé, il est occupé. Hey, c'est pas, tu sais, le podcast justement qu'on a fait le 12e épisode la semaine passée, ça disait... d'apprendre à dire non. Alors, si la personne te dit oui, mais dans le fond, ça ne l'étendait pas, bien, ça ne t'appartient pas de ne pas se mettre dans les souliers de l'autre. Gère déjà ce que tu as à gérer, qui est toi. Tu as déjà de la job à faire, on va dire ça de même. Fait que, demander de l'aide avec courage, bien, c'est un petit peu ça, de commencer à demander. Des fois, des petites choses. Même si tu aurais demandé, ben demande, tu aurais 5 minutes pour m'écouter. Hey, t'aurais-tu ci, t'aurais-tu ça ? Tranquillement, tranquillement. Et aussi, une chose hyper importante, choisis bien qui tu t'ouvres. Parce que c'est sûr, des fois, pour t'aider à déménager, t'aider à ci, t'aider à ça, c'est plus facile. Mais quand on a un problème, quand on veut se faire aider, que ce soit pour, t'es pas sûr, peut-être de vouloir te séparer, peut-être que tu vis peut-être que ton fils ou ta fils t'inquiète avec la vie où elle choisit de vivre peut-être que tu as des enfants dans la consommation un conjoint, un conjoint, peu importe quoi mais choisis bien à qui tu t'ouvres parce que c'est pas tout le monde qui a une certaine maturité émotionnelle et affective pour accueillir ce que t'as à dire Tu sais, pour ceux et celles qui m'écoutent puis qui connaissent les fraternités, on va souvent employer le mot parrain, marraine, confinant, confinante, peu importe. Et c'est de choisir la bonne personne. Quand je parle de la bonne personne, c'est pas obligé d'être un thérapeute ou une psychologue ou c'est où ça, mais c'est quelqu'un qui a une certaine maturité. Tu sais, quand on dit une certaine sagesse, il y a des gens qui ont ça en eux. Il y en a d'autres qui l'ont formé, qui l'ont travaillé, qui l'ont acquis. Moi, je suis dans cette catégorie-là. je ne suis pas né avec pantoute, pantoute, pantoute. Mais peu importe, mais choisis les bons. Choisis les bonnes personnes. Et encore là, comme je disais, tout dépendant de la demande. Dépendant de la demande. Mais de choisir les bonnes personnes. Et souvent, les meilleures personnes pour se confier, ce n'est surtout pas ceux et celles qui sont dans notre entourage. Je veux dire, par là, nos enfants, ne te confie pas à ton enfant, s'il vous plaît, ne mets pas. tes problèmes sur son dos, souvent, il va vouloir t'aider. Ça, ça ne veut pas dire de ne jamais discuter avec nos enfants. Ce n'est pas ça que je veux dire. Le contraire, par contre, qu'un enfant vienne te confier ses choses, c'est un gage de confiance envers son parent. C'est parfait. Mais encore là, s'il est rendu à 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans, c'est OK qu'il te parle de toi. Mais encore là, les affaires profondes. Elle ou il devrait avoir quelqu'un de confiance pour ça, justement, pour ne pas te mettre ça sur les épaules, pour ne pas que tu t'inquiètes, pour ne pas que tu t'inquiètes ou que tu essaies de trouver une solution à tout prix pour pouvoir l'aider. Mais qu'un parent se confie à son enfant, ça j'aime moins ça. Je vais t'expliquer pourquoi, parce que ce n'est pas son rôle à ton enfant de t'écouter. Si tu trouves un ami, des fois, on les a déjà autour de nous. Est-ce que c'est des bonnes fréquentations ? Ça, c'est toi qui le sais. Mais d'avoir un bon copain ou une bonne copine, que tu le sais qu'il va t'écouter sans jugement et que surtout que tu n'as pas peur, que tu as confiance en cette personne-là, on pourrait dire presque à 100 %, de dire n'importe quoi. Parce que ça fait tellement du bien d'avoir quelqu'un à qui se confier. C'est un besoin fondamental d'être écouté. Pareil comme de s'exprimer. Si on veut apprendre à s'exprimer, à s'affirmer, il faut avoir quelqu'un qui nous écoute. Une chose qui est super importante, en troisième petit truc, c'est rappelle-toi que c'est une force. C'est courageux de se montrer vulnérable. On va dire ça. Tu sais, de dire, « Hey, je fais le pas. Hey, je me sens insecure. Hey, j'ai de la peine. Hey, je suis en colère. Je fais de l'angoisse. Hey, je ne sais pas pourquoi. Je suis jaloux. Je suis jaloux ces temps-ci. Je manque de confiance. » Peu importe quoi. Peu importe quoi. Mais c'est tellement important. Puis, répète-toi une chose, que ce n'est pas faible. Au contraire, c'est une force. C'est une force d'être capable de dire, « Hey, aidez-moi. » Et on n'est tellement pas obligé d'être au pied du mur pour se faire dire, « Hey, aide-moi, j'ai besoin d'aide. Dis-moi comment toi t'as fait pour t'en sortir. Dis-moi comment toi, c'est quoi le chemin que t'as suivi pour être heureux, joyeux et libre comme aujourd'hui. » Parce que c'est correct d'avoir besoin d'aide. Mais oui, on en a tous besoin. Moi, le premier, mais c'est... OK d'aller demander de l'aide. Évidemment, pour moi, c'est un petit peu plus facile aujourd'hui. Est-ce que c'est très facile ? Non. Non, monsieur. Non, madame. Mais je le fais. Parce que je n'ai pas envie d'attendre d'être au bord du précipice ou d'être dans un cul-de-sac où les nuages noirs reviennent dans ma vie. Parce que les gens qui sont à l'entour de toi et qui t'aiment vraiment, ils veulent ton bien. Ils vont essayer de t'aider le plus possible. T'es pas un fardeau, t'es un humain. Et ça, c'est bon à se le rappeler, que t'es pas un fardeau pour personne, t'es un humain. Avec tes limites, avec tes besoins, avec tes souffrances, avec tes blessures, avec ton passé, avec ta façon de penser. Et c'est pas obligé d'avoir quelqu'un qui pense exactement comme toi. Qu'on a les mêmes valeurs, ben c'est déjà un bon début. Alors choisis bien à qui tu parles. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Puis si t'as de la difficulté, commence petit, commence avec des petites choses. Parce que tu sais jamais le cadeau que tu vas offrir à la personne que tu vas demander de l'aide. Aide-moi. Si tu savais le cadeau que les gens me font quand ils viennent vers moi pour que ce soit de la session plan de match, que ce soit du coaching individuel, de couple, peu importe. Parce que moi... T'aider, ça m'aide. Et c'est ensemble qu'on s'en sort. Je serais pas le gars que je suis aujourd'hui s'il n'y aurait jamais personne qui m'aurait fait confiance. Fait que dans un, commence petit. Deux, trouve la bonne personne. Et trois, oublie pas que t'es pas un fardeau, mais t'es humain. Mais que surtout, tu es correct. Salut.

Chapters

  • Introduction au thème de l'aide et de la vulnérabilité

    00:01

  • Les peurs qui nous empêchent de demander de l'aide

    00:21

  • Construire des ponts plutôt que des barrières

    01:19

  • Conseils pour demander de l'aide avec courage

    04:23

  • Choisir la bonne personne pour se confier

    08:31

  • Conclusion : vous êtes correct, demandez de l'aide

    13:49

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Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est si difficile de demander de l'aide ? Dans l'épisode 13 du podcast T-CORRECT, Simon Desjardins aborde cette question cruciale qui touche tant de personnes. La peur de déranger ou d'être jugé peut souvent nous paralyser, nous empêchant de solliciter le soutien dont nous avons besoin. Pourtant, Simon nous rappelle que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais une véritable preuve de confiance envers ceux qui nous entourent.

Au cours de cet épisode captivant, Simon souligne l'importance de bâtir des ponts plutôt que des barrières dans nos relations. En partageant son expérience et ses réflexions, il offre une perspective rafraîchissante sur la vulnérabilité et la force qui se cachent derrière chaque demande d'aide. Il est essentiel de comprendre que chacun mérite d'être écouté et soutenu, et que se montrer vulnérable est un acte de courage qui peut transformer nos vies.

Simon propose aussi des conseils pratiques pour surmonter la peur de demander de l'aide. Par exemple, il suggère de commencer par de petites demandes, ce qui peut aider à atténuer l'anxiété liée à l'idée de solliciter un soutien plus important par la suite. Choisir soigneusement à qui s'ouvrir est également un point clé qu'il aborde, car le choix des personnes à qui nous nous confions peut faire toute la différence dans notre expérience de demande d'aide.

En conclusion, cet épisode de T-CORRECT est une invitation à reconsidérer notre perception de la demande d'aide. Simon encourage les auditeurs à se rappeler qu'ils ne sont pas des fardeaux pour les autres et qu'il est tout à fait normal d'avoir besoin d'aide. En écoutant cet épisode, vous découvrirez non seulement des outils pour surmonter vos propres peurs, mais aussi une nouvelle vision de la solidarité et de l'entraide.

Ne laissez pas la peur vous retenir !


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Nos formations

Le simple programme (les douze étapes expliquées)

Le Plan de Match à la maison


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur un nouvel épisode du podcast T'es correct, épisode 13. Aujourd'hui, on va parler de, tu sais quand on a besoin d'aide, là, mais qu'on n'ose pas demander, on a peur de déranger, je sais pas si ça dit quelque chose. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire, c'est correct. Ouais. Tu sais quand on vit de quoi de lourd, mais qu'on le garde pour soi. Par peur de déranger, comme je disais. Par peur de qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. On se dit, ben, il y a pire que moi. Je vais pas les embêter avec mes histoires. J'ai pas envie qu'ils... qui vivent des insécurités pour moi. C'est comme si nous, on ne voudrait pas la peine. Fait que c'est pas grave, on garde tout ça en dedans. Je ne sais pas si ça t'arrive. Puis pourtant, quand on demande de l'aide, ce n'est pas un poids pour les autres, c'est un pont qu'on fait entre nous et l'autre personne. On construit tellement beaucoup plus de barrières que de ponts, et pourtant, on devrait toujours bâtir des ponts qui vont faire en sorte que, si je te demande de l'aide, si je me confie à toi, C'est parce que je te fais assez confiance. C'est parce que j'ai confiance peut-être en ton écoute, en ton jugement, en ton accueil, en ton expérience de vie. Mais tabarote que ça prend beaucoup d'humilité de m'en dire. Un orgueilleux ne demande pas d'aide, il est capable tout seul. Ça va être dur pour lui de construire des ponts parce qu'il va toujours être en train de construire des barrières justement par toutes sortes de mauvaises pensées. Mauvaise condition. Pourquoi on n'ose pas demander ? Parce qu'on pense qu'on va se montrer vulnérable. On pense peut-être que c'est faible de demander de l'aide. Pourtant, je n'ai jamais vu un être humain réussir quoi que ce soit seul. On a besoin d'aide. On a besoin que ce soit de la motivation de les autres. Que ce soit... Peu importe que ce soit le même chemin que les autres gens ont pris, qui nous montrent l'exemple. Sans sortir tout seul, ça ne fonctionne pas. Fuck all. Parce qu'on est dépendant. C'est drôle. Tu sais, ça va paraître peut-être drôle, mais c'est drôle comment on est dépendant des autres. En même temps, quand on a de la misère, qu'on a un problème, qu'on a de quoi sa conscience, peu importe, tout d'un coup, tu es tellement peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire, peur d'être jugé. Ça revient souvent. Si tu m'écoutes, même pas besoin de religieusement, que ce soit sur Facebook ou que ce soit sur les podcasts, je le dis souvent. On a toujours peur de ne pas être aimé. On court après cet amour-là depuis je ne sais pas combien de fois. On croit qu'on peut tout gérer tout seul, qu'on devrait gérer tout ça tout seul. Mais pourquoi ? Ah, bien parce que c'est mes problèmes, parce que ça me regarde, parce que ça ne la regarde pas, parce qu'il est déjà sanctionné de même, il est déjà sanctionné de même, c'est le problème à eux autres. Dans le fond, ça ne les regarde pas tant que ça. etc, etc, etc, etc, etc. Mais pourquoi ? Pourquoi il faudrait tout faire seul ? Bonne question. Parce que peut-être on a appris que se débrouiller tout seul, c'est d'être fort. Que demander, bien... Je ne sais pas si ça t'arrive de toi de le faire ou de te le faire faire. Les gens m'appellent et disent « Hey, salut Simon, est-ce que je te dérange ? » Et moi, je leur réponds « Bien non, sinon je n'aurais pas répondu. » Moi, quand je ne réponds pas parce que je suis occupé, parce que je n'ai pas le temps de répondre, on laisse un message. C'est les messages, c'est une autre histoire, mais ça ne vient pas dans le podcast d'aujourd'hui. Mais non, tu ne me déranges pas, je réponds, je prends le temps, j'ai le temps, alors tu ne me déranges pas. Mais souvent, on a cette peur-là de déranger. Et pourtant, je dis aux mêmes gens des fois, c'est moi que je t'appelle, vas-tu te déranger ? Ah ben non, jamais. Bien, c'est la même chose pour moi. C'est la même chose pour les autres qui t'aiment, qui veulent ton bien. qui veulent que tu sois bien, que tu sois heureux, joyeux et libre. Mais tabarouette que notre orgueil nous demande de demander souvent. Et il y en a, par contre, qu'eux autres, c'est le contraire. Eux autres, ils demandent, demandent, demandent, demandent, demandent, demandent. Eux autres, ils manquent tellement d'autonomie qu'ils demandent tout ou à peu près tout. Oui, parce qu'eux autres ne sont tabouettement pas capables de faire les choses par eux-mêmes. Donc, ils demandent de l'aide. Pourquoi ? Parce qu'ils sont bien trop dépendants. Que ce soit de leurs parents, que ce soit de leurs enfants. Oui, oui, oui, oui, ça c'est pire. Mais en tout cas, ça pourrait être un autre sujet. De leurs frères, de leurs soeurs, de leurs amis, de leurs blondes, de leurs chums, de leurs collègues de travail, de leurs patrons. Peu importe, Tu sais, ça prend, puis je le sais, ça prend du courage de demander de l'aide. Parce que souvent, notre orgueil ne veut pas. Puis il y a l'orgueil, mais il y a nos peurs aussi. Les peurs que j'ai nommées tantôt. Alors, si tu es quelqu'un qui a beaucoup de difficulté à demander de l'aide, et souvent, je parle à toi, souvent, toi par contre, tu vas être souvent là pour les autres. Et souvent, tu vas en faire trop pour les autres. généralement tu vas faire plus que qu'est-ce qu'ils t'ont demandé et des fois même en faire sans qu'ils t'ont rien demandé évidemment je veux pas généraliser avec l'expérience que j'ai c'est ce que je vois souvent alors trois petits trucs pour demander de l'aide avec courage des fois commence peut-être petit genre t'aurais-tu un petit 5 minutes à m'accorder t'aurais-tu un petit 10 minutes pour m'écouter J'aurais besoin que tu m'écoutes, j'aurais besoin que tu m'aides. As-tu du temps en fin de semaine ? As-tu du temps la semaine prochaine ? Tu sais, juste de demander. Et quand on n'est pas habitué de demander et qu'on commence à demander, on sent mal, on sent même des fois peut-être coupable si l'autre dit oui parce qu'il y aurait sûrement d'autres choses à faire aujourd'hui ou ce soir ou en fin de semaine ou quoi que ce soit, il est occupé, il est occupé. Hey, c'est pas, tu sais, le podcast justement qu'on a fait le 12e épisode la semaine passée, ça disait... d'apprendre à dire non. Alors, si la personne te dit oui, mais dans le fond, ça ne l'étendait pas, bien, ça ne t'appartient pas de ne pas se mettre dans les souliers de l'autre. Gère déjà ce que tu as à gérer, qui est toi. Tu as déjà de la job à faire, on va dire ça de même. Fait que, demander de l'aide avec courage, bien, c'est un petit peu ça, de commencer à demander. Des fois, des petites choses. Même si tu aurais demandé, ben demande, tu aurais 5 minutes pour m'écouter. Hey, t'aurais-tu ci, t'aurais-tu ça ? Tranquillement, tranquillement. Et aussi, une chose hyper importante, choisis bien qui tu t'ouvres. Parce que c'est sûr, des fois, pour t'aider à déménager, t'aider à ci, t'aider à ça, c'est plus facile. Mais quand on a un problème, quand on veut se faire aider, que ce soit pour, t'es pas sûr, peut-être de vouloir te séparer, peut-être que tu vis peut-être que ton fils ou ta fils t'inquiète avec la vie où elle choisit de vivre peut-être que tu as des enfants dans la consommation un conjoint, un conjoint, peu importe quoi mais choisis bien à qui tu t'ouvres parce que c'est pas tout le monde qui a une certaine maturité émotionnelle et affective pour accueillir ce que t'as à dire Tu sais, pour ceux et celles qui m'écoutent puis qui connaissent les fraternités, on va souvent employer le mot parrain, marraine, confinant, confinante, peu importe. Et c'est de choisir la bonne personne. Quand je parle de la bonne personne, c'est pas obligé d'être un thérapeute ou une psychologue ou c'est où ça, mais c'est quelqu'un qui a une certaine maturité. Tu sais, quand on dit une certaine sagesse, il y a des gens qui ont ça en eux. Il y en a d'autres qui l'ont formé, qui l'ont travaillé, qui l'ont acquis. Moi, je suis dans cette catégorie-là. je ne suis pas né avec pantoute, pantoute, pantoute. Mais peu importe, mais choisis les bons. Choisis les bonnes personnes. Et encore là, comme je disais, tout dépendant de la demande. Dépendant de la demande. Mais de choisir les bonnes personnes. Et souvent, les meilleures personnes pour se confier, ce n'est surtout pas ceux et celles qui sont dans notre entourage. Je veux dire, par là, nos enfants, ne te confie pas à ton enfant, s'il vous plaît, ne mets pas. tes problèmes sur son dos, souvent, il va vouloir t'aider. Ça, ça ne veut pas dire de ne jamais discuter avec nos enfants. Ce n'est pas ça que je veux dire. Le contraire, par contre, qu'un enfant vienne te confier ses choses, c'est un gage de confiance envers son parent. C'est parfait. Mais encore là, s'il est rendu à 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans, c'est OK qu'il te parle de toi. Mais encore là, les affaires profondes. Elle ou il devrait avoir quelqu'un de confiance pour ça, justement, pour ne pas te mettre ça sur les épaules, pour ne pas que tu t'inquiètes, pour ne pas que tu t'inquiètes ou que tu essaies de trouver une solution à tout prix pour pouvoir l'aider. Mais qu'un parent se confie à son enfant, ça j'aime moins ça. Je vais t'expliquer pourquoi, parce que ce n'est pas son rôle à ton enfant de t'écouter. Si tu trouves un ami, des fois, on les a déjà autour de nous. Est-ce que c'est des bonnes fréquentations ? Ça, c'est toi qui le sais. Mais d'avoir un bon copain ou une bonne copine, que tu le sais qu'il va t'écouter sans jugement et que surtout que tu n'as pas peur, que tu as confiance en cette personne-là, on pourrait dire presque à 100 %, de dire n'importe quoi. Parce que ça fait tellement du bien d'avoir quelqu'un à qui se confier. C'est un besoin fondamental d'être écouté. Pareil comme de s'exprimer. Si on veut apprendre à s'exprimer, à s'affirmer, il faut avoir quelqu'un qui nous écoute. Une chose qui est super importante, en troisième petit truc, c'est rappelle-toi que c'est une force. C'est courageux de se montrer vulnérable. On va dire ça. Tu sais, de dire, « Hey, je fais le pas. Hey, je me sens insecure. Hey, j'ai de la peine. Hey, je suis en colère. Je fais de l'angoisse. Hey, je ne sais pas pourquoi. Je suis jaloux. Je suis jaloux ces temps-ci. Je manque de confiance. » Peu importe quoi. Peu importe quoi. Mais c'est tellement important. Puis, répète-toi une chose, que ce n'est pas faible. Au contraire, c'est une force. C'est une force d'être capable de dire, « Hey, aidez-moi. » Et on n'est tellement pas obligé d'être au pied du mur pour se faire dire, « Hey, aide-moi, j'ai besoin d'aide. Dis-moi comment toi t'as fait pour t'en sortir. Dis-moi comment toi, c'est quoi le chemin que t'as suivi pour être heureux, joyeux et libre comme aujourd'hui. » Parce que c'est correct d'avoir besoin d'aide. Mais oui, on en a tous besoin. Moi, le premier, mais c'est... OK d'aller demander de l'aide. Évidemment, pour moi, c'est un petit peu plus facile aujourd'hui. Est-ce que c'est très facile ? Non. Non, monsieur. Non, madame. Mais je le fais. Parce que je n'ai pas envie d'attendre d'être au bord du précipice ou d'être dans un cul-de-sac où les nuages noirs reviennent dans ma vie. Parce que les gens qui sont à l'entour de toi et qui t'aiment vraiment, ils veulent ton bien. Ils vont essayer de t'aider le plus possible. T'es pas un fardeau, t'es un humain. Et ça, c'est bon à se le rappeler, que t'es pas un fardeau pour personne, t'es un humain. Avec tes limites, avec tes besoins, avec tes souffrances, avec tes blessures, avec ton passé, avec ta façon de penser. Et c'est pas obligé d'avoir quelqu'un qui pense exactement comme toi. Qu'on a les mêmes valeurs, ben c'est déjà un bon début. Alors choisis bien à qui tu parles. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Puis si t'as de la difficulté, commence petit, commence avec des petites choses. Parce que tu sais jamais le cadeau que tu vas offrir à la personne que tu vas demander de l'aide. Aide-moi. Si tu savais le cadeau que les gens me font quand ils viennent vers moi pour que ce soit de la session plan de match, que ce soit du coaching individuel, de couple, peu importe. Parce que moi... T'aider, ça m'aide. Et c'est ensemble qu'on s'en sort. Je serais pas le gars que je suis aujourd'hui s'il n'y aurait jamais personne qui m'aurait fait confiance. Fait que dans un, commence petit. Deux, trouve la bonne personne. Et trois, oublie pas que t'es pas un fardeau, mais t'es humain. Mais que surtout, tu es correct. Salut.

Chapters

  • Introduction au thème de l'aide et de la vulnérabilité

    00:01

  • Les peurs qui nous empêchent de demander de l'aide

    00:21

  • Construire des ponts plutôt que des barrières

    01:19

  • Conseils pour demander de l'aide avec courage

    04:23

  • Choisir la bonne personne pour se confier

    08:31

  • Conclusion : vous êtes correct, demandez de l'aide

    13:49

Description


Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il est si difficile de demander de l'aide ? Dans l'épisode 13 du podcast T-CORRECT, Simon Desjardins aborde cette question cruciale qui touche tant de personnes. La peur de déranger ou d'être jugé peut souvent nous paralyser, nous empêchant de solliciter le soutien dont nous avons besoin. Pourtant, Simon nous rappelle que demander de l'aide n'est pas un signe de faiblesse, mais une véritable preuve de confiance envers ceux qui nous entourent.

Au cours de cet épisode captivant, Simon souligne l'importance de bâtir des ponts plutôt que des barrières dans nos relations. En partageant son expérience et ses réflexions, il offre une perspective rafraîchissante sur la vulnérabilité et la force qui se cachent derrière chaque demande d'aide. Il est essentiel de comprendre que chacun mérite d'être écouté et soutenu, et que se montrer vulnérable est un acte de courage qui peut transformer nos vies.

Simon propose aussi des conseils pratiques pour surmonter la peur de demander de l'aide. Par exemple, il suggère de commencer par de petites demandes, ce qui peut aider à atténuer l'anxiété liée à l'idée de solliciter un soutien plus important par la suite. Choisir soigneusement à qui s'ouvrir est également un point clé qu'il aborde, car le choix des personnes à qui nous nous confions peut faire toute la différence dans notre expérience de demande d'aide.

En conclusion, cet épisode de T-CORRECT est une invitation à reconsidérer notre perception de la demande d'aide. Simon encourage les auditeurs à se rappeler qu'ils ne sont pas des fardeaux pour les autres et qu'il est tout à fait normal d'avoir besoin d'aide. En écoutant cet épisode, vous découvrirez non seulement des outils pour surmonter vos propres peurs, mais aussi une nouvelle vision de la solidarité et de l'entraide.

Ne laissez pas la peur vous retenir !


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Transcription

  • Simon Desjardins

    Hey, salut et bienvenue sur un nouvel épisode du podcast T'es correct, épisode 13. Aujourd'hui, on va parler de, tu sais quand on a besoin d'aide, là, mais qu'on n'ose pas demander, on a peur de déranger, je sais pas si ça dit quelque chose. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, et surtout pour te dire, c'est correct. Ouais. Tu sais quand on vit de quoi de lourd, mais qu'on le garde pour soi. Par peur de déranger, comme je disais. Par peur de qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. On se dit, ben, il y a pire que moi. Je vais pas les embêter avec mes histoires. J'ai pas envie qu'ils... qui vivent des insécurités pour moi. C'est comme si nous, on ne voudrait pas la peine. Fait que c'est pas grave, on garde tout ça en dedans. Je ne sais pas si ça t'arrive. Puis pourtant, quand on demande de l'aide, ce n'est pas un poids pour les autres, c'est un pont qu'on fait entre nous et l'autre personne. On construit tellement beaucoup plus de barrières que de ponts, et pourtant, on devrait toujours bâtir des ponts qui vont faire en sorte que, si je te demande de l'aide, si je me confie à toi, C'est parce que je te fais assez confiance. C'est parce que j'ai confiance peut-être en ton écoute, en ton jugement, en ton accueil, en ton expérience de vie. Mais tabarote que ça prend beaucoup d'humilité de m'en dire. Un orgueilleux ne demande pas d'aide, il est capable tout seul. Ça va être dur pour lui de construire des ponts parce qu'il va toujours être en train de construire des barrières justement par toutes sortes de mauvaises pensées. Mauvaise condition. Pourquoi on n'ose pas demander ? Parce qu'on pense qu'on va se montrer vulnérable. On pense peut-être que c'est faible de demander de l'aide. Pourtant, je n'ai jamais vu un être humain réussir quoi que ce soit seul. On a besoin d'aide. On a besoin que ce soit de la motivation de les autres. Que ce soit... Peu importe que ce soit le même chemin que les autres gens ont pris, qui nous montrent l'exemple. Sans sortir tout seul, ça ne fonctionne pas. Fuck all. Parce qu'on est dépendant. C'est drôle. Tu sais, ça va paraître peut-être drôle, mais c'est drôle comment on est dépendant des autres. En même temps, quand on a de la misère, qu'on a un problème, qu'on a de quoi sa conscience, peu importe, tout d'un coup, tu es tellement peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire, peur d'être jugé. Ça revient souvent. Si tu m'écoutes, même pas besoin de religieusement, que ce soit sur Facebook ou que ce soit sur les podcasts, je le dis souvent. On a toujours peur de ne pas être aimé. On court après cet amour-là depuis je ne sais pas combien de fois. On croit qu'on peut tout gérer tout seul, qu'on devrait gérer tout ça tout seul. Mais pourquoi ? Ah, bien parce que c'est mes problèmes, parce que ça me regarde, parce que ça ne la regarde pas, parce qu'il est déjà sanctionné de même, il est déjà sanctionné de même, c'est le problème à eux autres. Dans le fond, ça ne les regarde pas tant que ça. etc, etc, etc, etc, etc. Mais pourquoi ? Pourquoi il faudrait tout faire seul ? Bonne question. Parce que peut-être on a appris que se débrouiller tout seul, c'est d'être fort. Que demander, bien... Je ne sais pas si ça t'arrive de toi de le faire ou de te le faire faire. Les gens m'appellent et disent « Hey, salut Simon, est-ce que je te dérange ? » Et moi, je leur réponds « Bien non, sinon je n'aurais pas répondu. » Moi, quand je ne réponds pas parce que je suis occupé, parce que je n'ai pas le temps de répondre, on laisse un message. C'est les messages, c'est une autre histoire, mais ça ne vient pas dans le podcast d'aujourd'hui. Mais non, tu ne me déranges pas, je réponds, je prends le temps, j'ai le temps, alors tu ne me déranges pas. Mais souvent, on a cette peur-là de déranger. Et pourtant, je dis aux mêmes gens des fois, c'est moi que je t'appelle, vas-tu te déranger ? Ah ben non, jamais. Bien, c'est la même chose pour moi. C'est la même chose pour les autres qui t'aiment, qui veulent ton bien. qui veulent que tu sois bien, que tu sois heureux, joyeux et libre. Mais tabarouette que notre orgueil nous demande de demander souvent. Et il y en a, par contre, qu'eux autres, c'est le contraire. Eux autres, ils demandent, demandent, demandent, demandent, demandent, demandent. Eux autres, ils manquent tellement d'autonomie qu'ils demandent tout ou à peu près tout. Oui, parce qu'eux autres ne sont tabouettement pas capables de faire les choses par eux-mêmes. Donc, ils demandent de l'aide. Pourquoi ? Parce qu'ils sont bien trop dépendants. Que ce soit de leurs parents, que ce soit de leurs enfants. Oui, oui, oui, oui, ça c'est pire. Mais en tout cas, ça pourrait être un autre sujet. De leurs frères, de leurs soeurs, de leurs amis, de leurs blondes, de leurs chums, de leurs collègues de travail, de leurs patrons. Peu importe, Tu sais, ça prend, puis je le sais, ça prend du courage de demander de l'aide. Parce que souvent, notre orgueil ne veut pas. Puis il y a l'orgueil, mais il y a nos peurs aussi. Les peurs que j'ai nommées tantôt. Alors, si tu es quelqu'un qui a beaucoup de difficulté à demander de l'aide, et souvent, je parle à toi, souvent, toi par contre, tu vas être souvent là pour les autres. Et souvent, tu vas en faire trop pour les autres. généralement tu vas faire plus que qu'est-ce qu'ils t'ont demandé et des fois même en faire sans qu'ils t'ont rien demandé évidemment je veux pas généraliser avec l'expérience que j'ai c'est ce que je vois souvent alors trois petits trucs pour demander de l'aide avec courage des fois commence peut-être petit genre t'aurais-tu un petit 5 minutes à m'accorder t'aurais-tu un petit 10 minutes pour m'écouter J'aurais besoin que tu m'écoutes, j'aurais besoin que tu m'aides. As-tu du temps en fin de semaine ? As-tu du temps la semaine prochaine ? Tu sais, juste de demander. Et quand on n'est pas habitué de demander et qu'on commence à demander, on sent mal, on sent même des fois peut-être coupable si l'autre dit oui parce qu'il y aurait sûrement d'autres choses à faire aujourd'hui ou ce soir ou en fin de semaine ou quoi que ce soit, il est occupé, il est occupé. Hey, c'est pas, tu sais, le podcast justement qu'on a fait le 12e épisode la semaine passée, ça disait... d'apprendre à dire non. Alors, si la personne te dit oui, mais dans le fond, ça ne l'étendait pas, bien, ça ne t'appartient pas de ne pas se mettre dans les souliers de l'autre. Gère déjà ce que tu as à gérer, qui est toi. Tu as déjà de la job à faire, on va dire ça de même. Fait que, demander de l'aide avec courage, bien, c'est un petit peu ça, de commencer à demander. Des fois, des petites choses. Même si tu aurais demandé, ben demande, tu aurais 5 minutes pour m'écouter. Hey, t'aurais-tu ci, t'aurais-tu ça ? Tranquillement, tranquillement. Et aussi, une chose hyper importante, choisis bien qui tu t'ouvres. Parce que c'est sûr, des fois, pour t'aider à déménager, t'aider à ci, t'aider à ça, c'est plus facile. Mais quand on a un problème, quand on veut se faire aider, que ce soit pour, t'es pas sûr, peut-être de vouloir te séparer, peut-être que tu vis peut-être que ton fils ou ta fils t'inquiète avec la vie où elle choisit de vivre peut-être que tu as des enfants dans la consommation un conjoint, un conjoint, peu importe quoi mais choisis bien à qui tu t'ouvres parce que c'est pas tout le monde qui a une certaine maturité émotionnelle et affective pour accueillir ce que t'as à dire Tu sais, pour ceux et celles qui m'écoutent puis qui connaissent les fraternités, on va souvent employer le mot parrain, marraine, confinant, confinante, peu importe. Et c'est de choisir la bonne personne. Quand je parle de la bonne personne, c'est pas obligé d'être un thérapeute ou une psychologue ou c'est où ça, mais c'est quelqu'un qui a une certaine maturité. Tu sais, quand on dit une certaine sagesse, il y a des gens qui ont ça en eux. Il y en a d'autres qui l'ont formé, qui l'ont travaillé, qui l'ont acquis. Moi, je suis dans cette catégorie-là. je ne suis pas né avec pantoute, pantoute, pantoute. Mais peu importe, mais choisis les bons. Choisis les bonnes personnes. Et encore là, comme je disais, tout dépendant de la demande. Dépendant de la demande. Mais de choisir les bonnes personnes. Et souvent, les meilleures personnes pour se confier, ce n'est surtout pas ceux et celles qui sont dans notre entourage. Je veux dire, par là, nos enfants, ne te confie pas à ton enfant, s'il vous plaît, ne mets pas. tes problèmes sur son dos, souvent, il va vouloir t'aider. Ça, ça ne veut pas dire de ne jamais discuter avec nos enfants. Ce n'est pas ça que je veux dire. Le contraire, par contre, qu'un enfant vienne te confier ses choses, c'est un gage de confiance envers son parent. C'est parfait. Mais encore là, s'il est rendu à 30 ans, 40 ans, 50 ans, 60 ans, c'est OK qu'il te parle de toi. Mais encore là, les affaires profondes. Elle ou il devrait avoir quelqu'un de confiance pour ça, justement, pour ne pas te mettre ça sur les épaules, pour ne pas que tu t'inquiètes, pour ne pas que tu t'inquiètes ou que tu essaies de trouver une solution à tout prix pour pouvoir l'aider. Mais qu'un parent se confie à son enfant, ça j'aime moins ça. Je vais t'expliquer pourquoi, parce que ce n'est pas son rôle à ton enfant de t'écouter. Si tu trouves un ami, des fois, on les a déjà autour de nous. Est-ce que c'est des bonnes fréquentations ? Ça, c'est toi qui le sais. Mais d'avoir un bon copain ou une bonne copine, que tu le sais qu'il va t'écouter sans jugement et que surtout que tu n'as pas peur, que tu as confiance en cette personne-là, on pourrait dire presque à 100 %, de dire n'importe quoi. Parce que ça fait tellement du bien d'avoir quelqu'un à qui se confier. C'est un besoin fondamental d'être écouté. Pareil comme de s'exprimer. Si on veut apprendre à s'exprimer, à s'affirmer, il faut avoir quelqu'un qui nous écoute. Une chose qui est super importante, en troisième petit truc, c'est rappelle-toi que c'est une force. C'est courageux de se montrer vulnérable. On va dire ça. Tu sais, de dire, « Hey, je fais le pas. Hey, je me sens insecure. Hey, j'ai de la peine. Hey, je suis en colère. Je fais de l'angoisse. Hey, je ne sais pas pourquoi. Je suis jaloux. Je suis jaloux ces temps-ci. Je manque de confiance. » Peu importe quoi. Peu importe quoi. Mais c'est tellement important. Puis, répète-toi une chose, que ce n'est pas faible. Au contraire, c'est une force. C'est une force d'être capable de dire, « Hey, aidez-moi. » Et on n'est tellement pas obligé d'être au pied du mur pour se faire dire, « Hey, aide-moi, j'ai besoin d'aide. Dis-moi comment toi t'as fait pour t'en sortir. Dis-moi comment toi, c'est quoi le chemin que t'as suivi pour être heureux, joyeux et libre comme aujourd'hui. » Parce que c'est correct d'avoir besoin d'aide. Mais oui, on en a tous besoin. Moi, le premier, mais c'est... OK d'aller demander de l'aide. Évidemment, pour moi, c'est un petit peu plus facile aujourd'hui. Est-ce que c'est très facile ? Non. Non, monsieur. Non, madame. Mais je le fais. Parce que je n'ai pas envie d'attendre d'être au bord du précipice ou d'être dans un cul-de-sac où les nuages noirs reviennent dans ma vie. Parce que les gens qui sont à l'entour de toi et qui t'aiment vraiment, ils veulent ton bien. Ils vont essayer de t'aider le plus possible. T'es pas un fardeau, t'es un humain. Et ça, c'est bon à se le rappeler, que t'es pas un fardeau pour personne, t'es un humain. Avec tes limites, avec tes besoins, avec tes souffrances, avec tes blessures, avec ton passé, avec ta façon de penser. Et c'est pas obligé d'avoir quelqu'un qui pense exactement comme toi. Qu'on a les mêmes valeurs, ben c'est déjà un bon début. Alors choisis bien à qui tu parles. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Puis si t'as de la difficulté, commence petit, commence avec des petites choses. Parce que tu sais jamais le cadeau que tu vas offrir à la personne que tu vas demander de l'aide. Aide-moi. Si tu savais le cadeau que les gens me font quand ils viennent vers moi pour que ce soit de la session plan de match, que ce soit du coaching individuel, de couple, peu importe. Parce que moi... T'aider, ça m'aide. Et c'est ensemble qu'on s'en sort. Je serais pas le gars que je suis aujourd'hui s'il n'y aurait jamais personne qui m'aurait fait confiance. Fait que dans un, commence petit. Deux, trouve la bonne personne. Et trois, oublie pas que t'es pas un fardeau, mais t'es humain. Mais que surtout, tu es correct. Salut.

Chapters

  • Introduction au thème de l'aide et de la vulnérabilité

    00:01

  • Les peurs qui nous empêchent de demander de l'aide

    00:21

  • Construire des ponts plutôt que des barrières

    01:19

  • Conseils pour demander de l'aide avec courage

    04:23

  • Choisir la bonne personne pour se confier

    08:31

  • Conclusion : vous êtes correct, demandez de l'aide

    13:49

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