Simon DesjardinsHey, salut ! Bienvenue sur l'épisode 14 du podcast T'es correct. J'espère que t'es en forme. Cette semaine, j'avais envie de te parler de communication. Je sais pas si toi, c'est quelque chose d'important dans ta vie, mais je pense que c'est tout un art en plus la communication. C'est pas quelque chose qui est inné et qui est facile. Alors, on en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout... sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus et surtout pour te dire correct. Cette fameuse, cette fameuse, cette fameuse communication-là, qu'il y a des gens qui l'ont plus facile que d'autres puis d'autres que c'est donc difficile. Alors, je m'appelle Simon Desjardins, si tu me connais pas. Je suis content que tu sois à l'écoute. Je suis content d'être là. C'est un sujet écoute. écoute, écoute, écoute, écoute. Après, on a écouté aussi, pas juste à s'affirmer. Mais qui est tellement, tellement, tellement, tellement partout dans les relations interpersonnelles, que ce soit dans notre vie de couple, dans notre vie de travail, dans notre vie de famille. Je pourrais aller plus loin que ça. Toi avec toi, soit avec soi. C'est tellement facile. Puis tu sais, pourquoi que souvent, on va avoir de la peur ? Parce que souvent, on a peur de dire les vraies choses. Dire les vraies affaires, ce n'est pas toujours facile. On s'entend, on a peur de blesser, de créer des conflits, d'être mal interprétés. Ben oui, parce que ça se peut dire, ben à quoi ça sert d'en parler ? Parce que je n'ai déjà parlé, puis elle ne m'écoute pas, elle ne m'écoute pas. Puis quand je dis ci, elle me dit ça. Fait que je sais déjà d'avance, fait que je vais fermer ma boîte. Fait que à quoi ça sert ? au bout d'un moment donné on a tellement pas appris à être écouté À un moment donné, on a appris à se fermer. Moi, je n'ai vraiment pas eu beaucoup d'écoute quand j'étais petit. J'ai eu vraiment une belle enfance, mais j'ai eu des manques. Et donc, celle-là d'être écouté. Mes parents, pas parce qu'ils ne m'aimaient pas, pas parce qu'ils n'avaient pas du temps. Ils ne connaissaient pas plus ça que peut-être bien d'autres parents, que peut-être bien des gens encore aujourd'hui. Alors, d'être écouté. Et là, à force de ne pas être écouté, à un moment donné, tu ne parles plus. Parce que... inconsciemment, tu te dis que ça ne sert à rien que je m'exprime, que je parle, mais ne m'écoute pas de toute façon. Souvent, on va avoir peur d'être jugé, de ne pas être prémé. Je pense qu'à tous les épisodes, je vous le dis, mais il ne faut pas oublier que c'est pratiquement toujours là. Sauf que rester silencieux, on s'entend que c'est pire. Vivre de l'indifférence, vouloir... parler, vouloir partager quelque chose et l'autre, il est où elle est de marbre, de glace. Ça fait tellement mal. Tu as exprimé de quoi et l'autre ne répond pas ou il ne répond pas. C'est comme s'il n'y a pas d'émotion. Ça va être très, très, très difficile de se sentir aimé dans ça. Je suis sûr que tu es d'accord avec moi. Alors, l'indifférence, c'est quelque chose à enlever de son comportement. Puis si jamais tu restes, tu demeures, il y a des gens qui se font de l'indifférence, il va falloir que tu apprennes à leur nommer que c'est blessant et que ça te fait du mal. Et encore là, par peur que ça parte d'un conflit ou quoi que ce soit, je vais te donner des petits trucs sur comment amener les choses. Aujourd'hui, on va explorer ça, à dire ce qu'on pense, mais avec notre cœur. Parce qu'il faut tellement apprendre à s'écouter, à apprendre à écouter ce qui... C'est quoi qui... crie ici. C'est quoi la vérité également qu'il y a ici ? C'est celle-là qu'il faut que j'écoute. Bien plus que celle-là, parce que celle-là, souvent, ça va être la voix de l'ego. Ça va être souvent la voix qui va faire référence au passé, puis qui va dire « tension, danger » . Mais ta voix intérieure a dit « non, vas-y, pareil, c'est ça que je veux vivre » . Mais c'est la même chose des fois quand on a peur de dire quelque chose. Quelque chose à quelqu'un, c'est épeurant. Moi, j'ai été longtemps avoir peur d'en me faire juger. Fait qu'on va apprendre un peu à parler avec courage et douceur. Mais avant ça, pourquoi qu'on évite les vraies conversations ? Oui, il y a la peur, du rejet, conflit, malaise, on l'a vu. Mais on pense aussi qu'il faut être gentil. Faire être gentil, ce n'est pas déranger les autres. Fait que pourquoi j'irais les déranger avec peut-être mes inquiétudes, mes insécurités ? mes inconforts, mes déceptions, mes peines, ma tristesse ? Bien, juste parce que t'es important. T'es importante. Voilà pourquoi il faut continuer à s'affirmer, à se respecter, à s'accepter et de le dire. Le raconter, on se rend compte nous-mêmes. Tu veux apprendre à te connaître, tu veux apprendre à te découvrir, bien commence par parler. Quand on dit parler des vraies choses, c'est parler de comment je me sens, qu'est-ce que je ressens. Bien aujourd'hui, je me sens un petit peu insécure. Bien aujourd'hui, je me sens déçu. Bien aujourd'hui, j'ai vécu de la tristesse. J'ai vécu certaines colères. Peu importe quoi, c'est ça de parler des vraies choses. Écoute, moi, je me sens vulnérable quand je parle de moi. Je me sens vulnérable quand on parle d'amour, parce que je ne sais pas comment aimer. Ça, c'est parler des vraies choses, tu comprends ? Oui, c'est épeurant. Oui, c'est épeurant, mais à un moment donné, il a fallu que je passe par là, que je l'avoue, que je dis « Hey, moi, je ne sais pas, je n'ai pas appris à aimer et à être aimé. » « Est-ce que tu veux qu'on le fasse ensemble ? » « Oui, OK, je vais aller chercher de l'aide extérieure aussi pour m'aider. » Mais dire ça, c'est ça, c'est se mettre vulnérable. Et vulnérable, on a souvent appris que ce n'était pas beau, puis qu'on se lançait en-dessous de l'autobus, puis que la personne allait s'en servir contre nous. Parce que souvent probablement, tu as comme moi une blessure de rejet. Alors, j'ai été longtemps pas dire, je ne peux pas dire que je suis un hypersensible, je suis un tough. Ouais, mais dans le fond, j'avais tellement peur que tu me fasses du mal au lieu de me rencontrer et de dire les vraies choses. Fait qu'on ne dérange pas les autres. Parce que quand on ne dit rien aux autres, on se trahit nous-mêmes. On trahit notre propre voix intérieure. Oui, parce que la trahison, j'ai appris ça, ce n'est pas juste les autres qui nous trahissent. C'est nous qui nous trahissons en faisant le contraire de ce qu'on pense, en faisant le contraire de nos valeurs, en faisant le contraire de ce qu'on pense qu'on devrait faire. On n'a pas besoin des autres pour se trahir. On est capable, nous seuls, de faire ça comme des crans. Alors, de rien dire, de rien affirmer, c'est se trahir. Oui, je le sais, ce n'est pas facile. Mais vraiment pas. Ça prend beaucoup de courage. Ça prend beaucoup d'humilité, qui est le contraire de l'orgueil. Souvent, un orgueilleux ne lui parle pas. Ça prend de l'humilité, ça prend de l'honnêteté envers soi. Et malheureusement, comme je disais tantôt, souvent, ce qui se passe, c'est qu'on attend que le vase déborde. Et là, on ne communique plus. On tombe dans le dialogue, dans l'accusation. On tombe dans la, la, la, la. Je pourrais dire la folie, dans le fond, parce que c'est la souffrance qui fait en sorte de dire, « Moi, je ne suis plus capable. Il faut que ça sorte. » Mais souvent, quand on est rendu là, ça sort tout croche. On va apprendre un petit peu à parler avec courage et douceur. Je vais te donner trois petits points hyper simples, hyper faciles que probablement, peut-être que tu connais. Le premier, c'est utilise le « je » . Utilise le « je » . Quand on veut exprimer quelque chose, quand on veut se rendre vulnérable, nous montrer à l'autre tel qu'on est pour vraiment qu'il essaie le plus possible de nous comprendre. Il faut parler en « je » et non avec le « tu » . On dit que le « tu » tue. Si tu pars dans l'accusation, c'est à cause de toi et de ci et de ça. Oublie ça, l'autre se ferme. Tu perds. ton temps. Tu perds ton temps complètement. Alors, c'est d'apprendre à parler en jeu. Mais avant ça, avant ça, moi, j'étais quelqu'un qui était tellement difficulté à... Je ne savais pas comment m'exprimer. Fait que quand j'ai commencé à vouloir le faire, parce que mes thérapeutes, mes psychologues me disaient « Il faut que tu y parles, il faut que tu les dises comment tu te sentes, il faut que tu t'affaires, il faut que tu te respectes. » Et boy, ça sortait de tout croche. Fait que là, je... supposons que je disais telle affaire, même si c'était en jeu, moi ça a tout le temps été le plus dur avec mes blondes, je disais, je me sens comme ça, j'ai senti telle affaire, blablabla, mais tellement que ça sortait mal, souvent, elle comprenait le contraire. Fait que là, elle avait une réaction. Là, ça faisait tapernac pour une fois que je parle. Elle veut que je parle depuis 10 ans, puis là, je parle, puis là, enfin, je m'exprime, puis là, elle capote, puis elle capote, puis elle capote. Je vais te donner un truc bien simple. Avertis la personne à dire « Hey, mon amour, j'ai quelque chose à te dire. » OK ? Ça se peut que ça sorte tout croche. Laisse-moi juste finir jusqu'à la fin. Sois juste ouvert à ce que je te dis. Accueille ce que je te dis. Laisse-moi finir jusqu'à la fin. Et après, vérifie avec moi c'est quoi que toi t'as compris. Parce que souvent, excuse-moi, je m'apercevais qu'elle comprenait le contraire de ce que j'avais voulu dire. Là, en faisant ce petit truc-là de dire, bon ben, blablabla, je te dis ce que j'ai à dire. L'autre personne a dit « Hey, j'ai compris ça. » Non, non, non, non, non, non. C'est le contraire. Ah, tu sais combien de chicanes que j'ai évitées et que j'évite encore. Et là, par l'enjeu, quand tu commences, excusez-moi, que tu commences à t'exprimer, je me sens comme ça aujourd'hui. Je me sens trahi. Hier, dans notre conversation, je me suis senti trahi, pas, pas, pas, pas, pas, pas. Je me suis senti pas aimé, je me suis senti pas écouté, je me suis senti, va avec le jeu, et c'est quoi l'émotion que tu as ressenti ? C'est tellement, mais tellement, mais tellement important qu'on parle le plus possible en jeu. Je le sais que c'est pas facile. Mais si on met les... Comment je pourrais dire ça ? On met le staging. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut choisir le moment aussi de s'exprimer. Il y en a qui sortent ça n'importe où. Pourquoi ? Parce qu'ils ont trop attendu. Choisir le moment. Évidemment, pas de télé, pas de téléphone, pas de tablette, pas d'ordi, pas d'enfant, pas de belle-mère, pas d'ami. À rien. Un chien s'y dort, c'est correct. Mais tu comprends ce que je veux dire. Choisir le moment. Choisir le lieu propice. Puis comme je t'ai dit, si vous avez de la difficulté à communiquer, tu bafouilles comme moi ou tu as de la misère à dire tes émotions, avertis la personne que tu as quelque chose à lui dire et que tu aimerais ça qu'elle t'écoute jusqu'à la fin et qu'elle confirme après. Oui, mais moi, Simon, aussitôt que je commence, j'ai quatre mots dits, puis il est tout de suite sur la défensive ou il est tout de suite sur la défensive. Parfait. Il m'a donné un autre truc. Prends un crayon. Un crayon, pas un marteau, ça se peut que tu lui gagnes sur la tête. Prends un crayon, OK ? Prends un crayon et celui qui a le crayon dans les mains parle. L'autre n'a pas le droit à aucune réplique, à aucune question, à aucun soupir. Celui qui n'a pas de crayon, il est en mode écoute. En mode écoute. Tu as un crayon, tu t'exprimes, tu parles. Tu n'as pas de crayon, tu es en mode... écoute. Ça, c'est un truc que je donne dans mes thérapies de couple. Ça fonctionne parce que je l'ai essayé. Ça fonctionne. Oui, c'est le défaut au début quand on est habitué de faire de la cocaphonie. Si c'est votre cas, celui qui a le crayon parle et l'autre fait juste écouter. Et après, celui qui n'a pas le crayon vérifie un coup qu'il a le crayon. C'est tout ça que tu as voulu dire. La personne va dire oui ou non. Et après ça, celui qui reprend le crayon, c'est à lui de discuter, de dire comment il se sent, comment il a pris la nouvelle, qu'est-ce qui en déduit de la conversation, peu importe c'est quoi. Mais parlez en « je » . Vous allez tellement sauver de « je t'accuse » et c'est toi le problème. Est-ce que ça règle tout ? Non. Ça va aider que l'autre personne ne soit pas sur la défensive. Autre chose super importante, puis celle-là, c'est la plus difficile, quand on apprend à s'exprimer, c'est dites les choses tôt, pas quand ça explose. Parce que quand ça explose, quand on attend, on attend, on attend, on attend pour dire quelque chose, bien, ça l'explose. Et quand ça l'explose, ça égale violence. Les mots que tu vas peut-être employer, les gestes que tu vas peut-être poser, c'est en frappant l'autre. Lasser des objets, cogner sur la table, pitcher la manette, frapper dans le mur, c'est de la violence. Et souvent, quand on est en colère comme ça parce qu'on a trop attendu, on va dire des choses qu'on ne voulait pas dire et on va faire des choses qu'on n'aurait pas voulu faire. Ça, c'est tout le monde qui a vécu ça. J'en suis sûr à 100 %. Au moins, au moins une fois. Fait qu'attendez pas. ça le dit de le dire attends pas ton chum ta blonde ton employeur ton employé t'a fait du mal en posant une action ou en disant une chose parfait Vie un peu l'émotion, des fois il faut attendre quelques minutes, des fois au pire en 24 heures, mais pas plus, mais il faut à un moment donné qu'on se responsabilise et qu'on ait la conversation et d'aller dire à notre chum, notre blonde, notre boss, notre employé, notre ami, notre parent, notre enfant, je peux-tu juste revenir sur hier s'il te plaît, j'aimerais ça que tu m'écoutes. Écoute-moi jusqu'à la fin et vérifie avec moi ce que tu as compris. Hier, j'ai eu vraiment de la peine, je me suis senti vraiment comme un... Comme un moins de rien. Tu sais, quand tu me dis que si ça ne changeait pas ici, que tu allais tous nous mettre dehors, moi, je perçois que tabawat, que je me donne corps et âme au travail. Oui. Que j'en fais beaucoup pour la compagnie. Fait qu'hier, je me suis senti vraiment comme de la merde. Ça m'a blessé, puis j'ai eu de la peine. Pensez-vous que ça prend de l'honnêteté, de l'humilité et du courage d'aller avoir une conversation comme ça ? Je te le garantis que oui. Mais est-ce que les choses vont changer si on ne le fait pas ? Non. Est-ce que ça va tout changer en le faisant ? Non plus. Mais est-ce que ça va porter à réfléchir à l'autre personne et que tranquillement, pas vite, qu'il y ait des changements qui se font ? Absolument. À 100%. Merci. Parce que tout part de nous. S'il y a des choses que tu ne dis pas par peur, c'est plate, mais c'est ça. Tu es comme pogné avec. Et de toujours mettre une intention au centre de la conversation. Une intention, c'est quoi ? Écoute, l'intention que j'ai en t'exprimant comment je me sens, c'est parce que je tiens à notre relation. Je tiens à notre part, à notre partenariat. Je tiens à notre relation, je tiens à notre amour, je tiens à notre vie de couple, peu importe quoi. C'est pour ça que j'en parle. C'est pas pour te faire chier, c'est pas pour te reprocher, c'est pas pour te mettre en colère. C'est simplement parce que je tiens à toi, je tiens à nous. Et je tiens qu'il y ait de plus en plus de respect et d'harmonie entre moi et toi. C'est ça des intentions. De nommer aussi c'est quoi l'intention. Alors, si t'arrives, c'est simple, si t'arrives, puis tu te dis, Ah et moi alors ? J'ai quelque chose à te dire. J'aimerais ça que tu m'écoutes jusqu'à la fin parce que ce n'est pas facile pour moi. Mais j'aimerais ça que tu m'écoutes jusqu'à la fin et que tu vérifies après ce que tu as compris pour être sûr qu'on se comprend. Et là, tu parles en « je » . Je me sens comme ça, je me suis senti comme ça, blablabla, voilà comment je me sens. Mais pourquoi que je te le dis ? C'est simplement juste parce que je tiens notre relation. Et j'ai pas envie encore d'étouffer puis d'accumuler comme j'ai toujours fait puis que ça explose. Je me respecte et je te respecte beaucoup plus que ça. On s'entend-tu que d'arriver et de dire ça avec un ton doux, ça va être bien plus... Il va avoir bien plus d'impact que... En tout cas, il y a rien qui change. C'est tout le temps pareil. Toi, c'est ça. Comme hier. Pareil que ceci, comme... N'importe quel être humain au monde, moi le premier, je vais être fermé, clac, clac, clac. Oui, après introspection, je vais aller voir au-dessus parce que c'est ma job. Je vais aller voir en arrière de ce que tu voulais dire, probablement. Je vais aller voir la souffrance, la peur, le besoin. Mais ce n'est pas à l'autre à deviner. Il n'y a rien à deviner, c'est à toi de te responsabiliser, à dire, nommer tes besoins. Ouais. Ça ne veut pas dire que tu les nommes, que l'autre est responsable des comblées. Ton chum, ta blonde, ton patron, ton enfant, ton parent, ce n'est pas ton thérapeute. Ce n'est pas ton coach de vie. C'est ta blonde, ton chum, ton enfant, ton parent, ton patron ou ton employé. Il n'y a pas à se responsabiliser pour te rendre heureuse. Il y a simplement se responsabiliser d'être en mesure d'écouter ce que tu as à dire. Mais c'est à toi de te responsabiliser. Tu sais, souvent, on va aimer comme qu'on aimerait être aimé, mais ça ne veut pas dire que l'autre sait ça. Alors, de le nommer comment toi t'aimes être aimé. Comment que t'aimes être écouté. Comment t'aimes être touché. Je rentrerai pas là-dedans, là, mais comment t'aimes la sexualité ? Qu'est-ce que t'aimes, qu'est-ce que t'aimes pas ? Il faut en parler. c'est la même chose pour nos besoins affectifs. Nos besoins d'appartenance, nos besoins d'être écoutés, de s'affirmer, d'être reconnus. Mais c'est à nous de se responsabiliser, pas à l'autre. Et pas parce que toi, tu as une facilité à parler que l'autre, ça aussi, il faut l'accueillir. C'est tellement important qu'on apprenne à bien communiquer. Je le sais, c'est un art et c'est de la pratique et de la pratique. Et plus le lien affectif est fort, plus c'est difficile. On dirait plus qu'on aime la personne, plus c'est difficile. Parce qu'il y a plein de choses, peut-être qu'on se sent coupable d'avoir fait, d'avoir pas fait, d'avoir ci, d'avoir ça, parce qu'on est tellement dans la dépendance affective qu'on pense qu'on est responsable de son bonheur. On a de la misère à se responsabiliser d'une autre. Alors comment tu veux qu'on devienne responsable du bonheur de l'autre ? Mais ça, c'est notre responsabilité, les amis. Oui. Parce que c'est correct de vouloir éviter les conflits. Oui, c'est correct. Mais à force de fuir, quoi tu dises, quoi tu fasses, un jour ou l'autre, ça te revient en face. Parce que tu as aussi le droit d'être vrai, de parler avec ton amour, de dire la vérité avec tendresse. De qu'est-ce que ça te parle ici ? Ici, c'est quelque chose qui est très difficile. Je vais te rajouter un autre petit truc. Pratique-toi dans le miroir avec toi, le verbaliser. Oui, ça a l'air con, mais c'est comme ça. Pratique avec toi avant. Choisis le moment, prépare le lieu tranquille, sain. Prends un crayon au pied si tu n'es pas capable d'écouter. Celui qui a le crayon parle, l'autre n'y parle pas. Parle en jeu, n'accuse pas. Et c'est quoi ton intention ? Et attends pas que ça déborde, mais c'est quoi ton intention ? C'est simplement que ça soit harmonieux. Simplement que ça soit harmonieux. Alors, n'oubliez pas une chose. Je suis là si vous avez besoin. Le plan de match est là si vous avez besoin. Parce que lors de la communication, oui, ça s'apprend.