Simon DesjardinsHey, salut, j'espère que tu vas bien. Bienvenue sur le 17e épisode de T'es correct. Aujourd'hui, je vais te parler que même si on est fatigué, c'est très humain et surtout, comment prendre bien soin de soi. On écoute ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. pis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, pis surtout pour te dire que t'es correct. Hey, bonjour à toi, mon nom c'est Simon Desjardins, je suis vraiment heureux d'être avec toi cette semaine. Et oui, j'avais envie, pis j'en ai déjà parlé, j'en parle quand même assez souvent, mais j'avais vraiment envie encore de te parler. Tu peux être fatigué sans être faible, ouais. Et ça, ben en même temps que je t'en parle, ben j'en parle à moi aussi. Parce que tu sais, on a souvent le besoin de performer par peur de ne pas réussir. C'était le sujet de la semaine passée. « Ah, mais comment ça je n'ai pas d'énergie ? » Ça, je me dis ça souvent. « Comment ça je n'ai pas d'énergie ? Il y a-tu quelque chose que je n'ai pas fait ? Pourtant, je mange bien, je bouge plus, puis ci, puis ça. » Mais hey, c'est complètement humain, des fois, de ne pas avoir de l'énergie. Parce que je suis sûr que ça t'arrive à toi aussi de te lever certains matins et de dire « Hey, il me semble que j'ai moins d'énergie qu'hier. » Qu'est-ce qui se passe ? Il se passe juste que tu es un être humain parfaitement parfait. Et c'est tellement important qu'on se le rentre dans la tête et qu'on se le rappelle. Parce que fatigue n'égale pas faiblesse. Non. Fatigue égale juste que je suis un être humain et que de temps en temps, j'ai besoin de repos. Peut-être que je m'en m'amène trop sur les épaules. Peut-être que je m'occupe trop des autres et peut-être pas assez de moi non plus. C'est une question à te poser. Est-ce que j'ai tendance à en faire plus pour les autres que d'en faire pour moi-même ? C'est une bonne question. Alors à nous de voir, alors à nous de voir si c'est ça. Question à se poser. Non, ce n'est pas faible, c'est complètement humain. On dirait que c'est un mythe. On veut tellement, tellement, tellement, tellement donner. On veut tellement faire partie. On veut tellement performer. On veut tellement être reconnu. On fait des affaires tellement pour quoi. Puis on n'en parle pas tout le temps. Non, parce qu'on a des peurs. N'oubliez pas, la peur, c'est souvent, souvent, souvent notre fil conducteur. Peur d'être jugé. Peut-être dans la culture de la performance. Il faut que je performe, il faut que je sois le meilleur, il faut que j'atteigne ci, il faut que j'atteigne ça, il faut, il faut, il faut, il faut. Moi, je suis dans une période où j'ai beaucoup de travail et c'est OK, je ne m'en plains pas, je suis dans la gratitude, merci mon Dieu. J'ai tellement de dossiers en même temps et des fois, je ne sais pas si toi ça t'arrive, mais je fais un petit peu de tout et on dirait que ça n'avance pas. Et je me suis dit ça justement en début de semaine. Je me suis dit, ça ne serait-tu pas pire peut-être que tu en prennes un et que tu le finisses ? Puis après ça, oui, mais c'est dur de dire quel est le plus important. Oui, mais commence en un et finis-les. Dossier réglé. Prends-en un autre et finis-les. dossier réglé. Mais moi, j'ai un défaut de caractère qui s'appelle le perfectionnisme. Je ne sais pas si tu sais c'est quoi, mais c'est quand on veut toujours que les choses soient bien faites. Et ce n'est pas juste ça, le perfectionnisme. C'est parce que je suis sûr que ça va être correct. Des fois, je fais de la procrastination déguisée. Ça veut dire que procrastination déguisée, ça veut dire que si je ne suis pas trop sûr que je fais la bonne chose, je vais mettre ça de côté et je vais travailler sur l'autre projet. Ah, puis là, je suis encore pas sûr. Ah, j'en ai de côté, puis l'intention est bonne, mais l'intention, c'est juste que je suis en train, à quelque part, de saboter. Je suis en train, à quelque part, si on se dit les vraies choses, de perdre mon temps. Parce que j'ai tellement été quelqu'un qui encaissait, qui encaissait, qui encaissait, oui, oui, oui. Tu sais, le « oui » , ça, j'en parle souvent aussi, de dire, ça fait « non, mais je dis oui » . Juste de dire « hey, j'ai besoin de repos et c'est correct » . C'est correct. Fait que, pourquoi qu'on cache notre fatigue ? Souvent, par peur de juger. On a peut-être été dans la culture de la performance où on veut tellement performer. Puis, on va, tu sais, on était longtemps à valoriser ceux qui encaissent. Pourquoi, à un moment donné, on arrive à dépression ? Ça se dit, on se met de dépression, on tombe en dépression. Ou ça ne va pas bien. Fait que, c'est tellement important d'apprendre à s'écouter. Et surtout, évidemment... Ouh, excusez, j'ai été une période de ma vie où je me suis comme trop écouté. Ouais. Et quand des fois on s'écoute trop, ben on fait plus rien. Et là, ben on n'avance plus dans rien. Fait que là, des fois, ça c'est pas de la fatigue, ça devient peut-être de l'autosabotage, ça devient peut-être de la paresse. Ouais, j'ai passé par là aussi un moment dans ma vie. Alors, ce qu'il faut que je fasse, il y a trois rappels qu'il faut que je me rappelle souvent, que je me ramène. La fatigue, c'est un signal. C'est pas un échec. Ça veut dire que ta fatigue, elle vient t'enseigner quelque chose. C'est-à-dire que peut-être, hey, t'en fais peut-être un peu trop. T'en penses. Ça se pourrait-tu que t'en fasses trop ? Fait que c'est pas un échec, c'est un signal. Pis c'est se donner le droit. Moi je me disais, Simon, hé, t'as le droit de rien faire. Ou tu as le droit de n'en faire moins. Parce que de toute façon, si je force à faire quelque chose, je vais être encore plus dans la procrastination déguisée. Ça veut dire que je vais faire un petit peu de tout, mais je n'avancerai dans rien. Donc, n'oublie pas une chose, la fatigue, c'est un signal et pas un échec. Le repos, et ça, je l'ai appris, c'est un investissement. Parce que quand je suis bien reposé, Je suis beaucoup plus en contrôle de mes pensées. Mes pensées contrôlent quoi ? Mes émotions. Alors automatiquement, si je suis plus reposé, je suis en contrôle plus de mes émotions. Et mes actions, souvent, qui ont parti de ma pensée, qui sont allées dans mes émotions, vont être beaucoup plus appropriées. On va dire ça comme ça. Je vais être moins dans l'auto-sabotage. Je vais être bien plus dans la créativité. Le repos est un investissement, rappelle-toi de ça. Et on a le droit de relentir. Donne-toi le droit d'accueillir comment on est dans une journée. Puis peut-être que ça se peut que nous autres, des fois, dans l'avant-midi, on est top shape, dans l'après-midi, c'est un petit peu plus ou c'est le contraire. Et même si t'as des choses à faire, surtout ça, donne-toi le droit que même si t'as des choses à faire, donne-toi le droit que des fois... Ça ne se fera peut-être pas aujourd'hui comme toi, tu avais décidé que ça se fasse. Ou dans l'ordre que tu voulais que ça se fasse, à la vitesse que tu voulais que ça se fasse. Parce que la vie, c'est comme ça. La vie, c'est comme ça. Alors, tu te rappelles qu'il faut que tu te rappelles, la fatigue, c'est un signal, pas un échec. Le repos, c'est un investissement. Et tu as le droit de ralentir. Tu as le droit, des fois, de rien faire. Tu as le droit de mettre ça de côté. Et de se répéter que « Hey, t'es correct, je suis correct. » Au lieu de tomber dans la culpabilité et de se taper sur la tête. Non, on peut ralentir, ça ne veut pas dire qu'on abandonne. On peut prendre un repos, ça ne veut pas dire qu'on abandonne. Non, c'est-à-dire que j'investis. Parce que mon physique me dit « Hey, si tu continues de même, ça risque de faire mal. » J'ai appris ça à mes dépens, je l'avais déjà entendu. Si tu ne t'arrêtes pas, la vie va finir par t'arrêter. Par un accident, par une maladie, peu importe. Alors donne-toi le droit de t'arrêter. Si tu penses que ça peut aider quelqu'un, n'hésite pas à le partager. Et s'il y a des sujets que tu aimerais entendre, n'oublie pas que je suis ouvert à ça. Envoie-moi un beau courriel. Toutes mes infos pour me rejoindre, c'est sur le... plan-de-match.com C'est Internet ? Oh ben non, sur Facebook. Ou, juste en dessous ici, si tu m'écoutes sur YouTube, il y a des places pour commenter. Commande l'émission, l'épisode, commande des fois si tu aimerais entendre un sujet, ça va me faire plaisir d'y répondre. Là, je te souhaite une belle semaine. Ciao !