Simon DesjardinsHey, salut, j'espère que t'es en forme. Épisode 18 de saison 2, j'avais envie de te faire un petit épisode, on va dire, spécial. Ouais, j'avais juste envie de jaser, évidemment, d'un sujet. J'ai envie de parler de... Est-ce qu'on est vraiment nous ? Ouais, ça fait drôle, là, mais est-ce qu'on est vraiment nous ? On regarde ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur Décorèque, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, pis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, pis surtout pour te dire... Décorèque ! Je m'appelle Simon Desjardins, j'avais vraiment envie de jaser pour jaser. Ouais, parce que... Tu sais, vous savez ce que je fais dans la vie, mais c'est la première fois que tu m'écoutes. Bienvenue sur le podcast, c'est correct. Je suis en relation d'aide depuis 17 ans à peu près. 18, 17. Le temps passe vite, mais peu importe. Et je m'aperçois que souvent les gens ne se connaissent pas. Et je vais être bien transparent avec toi, je ne les juge tellement pas. Je ne les condamne tellement pas parce que j'ai été tellement longtemps moi-même à ne pas savoir je suis qui. Tu sais, si tu écoutes mon podcast, parce que sûrement tu veux t'améliorer en tant qu'être humain, sûrement tu veux être un meilleur être humain, tu veux peut-être être un meilleur papa, une meilleure maman, un meilleur ami, bon, peu importe. Ça veut dire que tu prends à cœur, on va dire, la croissance personnelle. Et si tu as lu un petit peu ou tu as dit des choses, ou peut-être c'est la première fois que tu vas l'entendre, tout se passe dans notre enfance. Et on arrive au monde avec un, on va dire, avec un égocin, un égocin. Puis tranquillement, pas vite, à force de grandir, les choses qui nous arrivent, les choses qu'on se fait dire, on développe des mécanismes de défense, parce qu'on est vraiment, vraiment, vraiment vulnérable quand on est jeune. Regarde un petit bébé, c'est tellement fragile. C'est tellement fragile, mais pas juste physiquement, émotionnellement, affectivement. Puis tranquillement, pas vite, tout dépendant comment on a été éduqué. Je n'aime pas le mot élevé, on n'est pas du bétail. Comment on a été éduqué, les blessures qu'on a pu avoir. Peut-être le rejet, peut-être l'abandon, peut-être qu'on s'est fait humilier, peut-être que jeune, on s'est fait compter des menteries par nos parents. Alors, égale trahison, peut-être que j'ai eu des frères, des sœurs, qu'il y a peut-être eu de l'injustice. Ou peut-être que j'ai juste eu la perception qu'il y avait de l'injustice. Peu importe, on est blessé jeune et on grandit tranquillement avec ça et on développe des mécanismes de défense. Ça veut dire que tranquillement, ce que je parlais tantôt au début de notre égo sain, devient ce que j'appelle dans mon langage à moi un égo malade. L'égo, dans le fond, on pourrait passer 25 épisodes là-dessus. Brièvement, l'égo, c'est la personnalité que je vais forger. Et cette personne... personnalité-là, je vais la forger comment ? Avec ce que j'ai reçu comme éducation dans mon enfance. Comment j'ai été traité physiquement, mentalement, émotionnellement, spirituellement. Tout ce que je vais faire en sorte que je vais devenir un certain quelqu'un, on va dire ça comme ça. Parce qu'on est avec une identité. Il y a des choses en nous qu'on ne peut changer. Est-ce qu'on peut les améliorer ? Oui. Mais est-ce qu'on peut changer notre identité, ce qu'on est vraiment ? Moi, je n'ai pas la vérité infuse, mais moi, dans mon expérience de vie, la réponse est non. Par contre, le personnage qu'on a créé, pourquoi on crée un certain personnage ? N'oubliez pas une chose, et je le répète souvent, en arrière de nous, dans notre subconscient. On a toujours besoin d'être aimé. C'est notre essence même de la vie. Si on n'a pas d'amour, nous les êtres humains, on n'ira pas loin. Alors on a besoin d'amour, on a besoin d'écoute, on a besoin de pouvoir s'exprimer, on a besoin d'être reconnu, on a besoin d'appartenance. Et tout ça fait en sorte que si mes besoins de base ne sont pas comblés, je vais aller les chercher à l'extérieur. Alors, je ne m'identifie pas comme un tout. Alors, je ne suis pas en train de vivre mon identité. J'essaie de combler des manques intérieurs par l'extérieur et c'est ce qui forme ma personnalité. Je vais essayer de te donner un exemple assez simple pour peut-être que ça vienne englober un petit peu et que tu comprennes mieux ce que je veux en venir, ce que je veux dire. Moi, j'étais un enfant unique. Moi, déjà, jeune, je suis un hyper sensible. Je suis... doux, je suis gentil, je suis aimable, je suis généreux, je suis un petit gars de service. Et tranquillement, pas vite, je grandis. Et les blessures sont arrivées, c'est sûr. On ne cherche pas de coupable, on ne fait pas les procès. Mon papa n'a pas été présent beaucoup de zéro à dix ans, ça fait que je ne veux pas s'en infliger des choses. Besoin de reconnaissance, beaucoup manqué. Et j'ai eu une maman qui m'a aimé d'un amour on pourrait dire trop grand. C'est comme ça que je vais dire. Parce que ce n'est pas dans la quantité d'amour qu'on reçoit, mais dans la qualité d'amour. Ma maman, je sais qu'elle m'a toujours aimé. Tout ce qu'elle a fait, c'est pour mon bien-être. Mais évidemment, elle a fait ce qu'elle pouvait avec ce qu'elle avait et ce qu'elle pensait qui était le mieux. J'ai eu une maman qui a été super protectrice. On pourrait dire, comme j'ai dit tantôt, un peu trop aimée. Ce n'est pas à cause d'elle. qui m'est arrivé et tout ça, mais ça, ce que ça fait, c'est toujours à la recherche d'être aimé. Fait que quand tu rencontres des amis, quand tu rencontres peut-être des nouvelles petites blondes, quand tu rencontres des professeurs, tranquillement, parce qu'on grandit, puis on se développe émotionnellement, affectivement, mentalement, tout ça. Fait que ça fait en sorte que, inconsciemment, tu recherches toujours, ou à peu près le même niveau d'amour que tu as eu. Si on regarde ça, là, je vais ouvrir une petite parenthèse. Si on met une ligne droite, OK, puis on va... Quand j'essaie de dire des mots trop scientifiques, c'est ça. On va essayer de mettre une échelle, puis mettre de la quantité là-dedans. Bon, ça, c'est mieux. Supposons l'échelle parfaite d'amour qu'on aurait pu avoir, puis ça, c'est impossible. Il n'y a pas personne qui va le donner, même avec toutes les connaissances qu'on peut avoir. On va toujours avoir quelque chose. La ligne est à zéro. À zéro, là, on est sain. On est parfait. On a eu de l'amour parfait. Quelqu'un, supposons, qui a été rejeté, abandonné par ses parents, qui a été maltraité psychologiquement, même physiquement, peu importe, on va dire qu'il part à moins 5. On va dire ça comme ça. Il part à moins 5. Fait qu'il est à 5, on va dire, de la perfection. Celui qui a été dorloté... protégé, même on va dire surprotégé, qui n'a jamais eu de se faire dire non à n'importe quoi. On va dire que lui part à plus 5. Même lui, il est à 5 de la perfection. Ce n'est pas mieux que l'autre qui part à moins 5. Parce que les blessures vont être les mêmes, même si ce ne sont pas les mêmes événements, les mêmes circonstances qui ont causé ces blessures-là. Parce que celui qui se fait humilier, taper sa tête, tout ça, le message qu'il entend, c'est qu'il ne sera pas capable d'être autonome plus tard. Puis celui que tout le monde fait tout à sa place, puis qui se fait dire toujours oui, puis tout ça, bien c'est la même chose. Inconsciemment, le message qu'il prend, bien moi j'aurais besoin des autres parce que tout ça, je ne suis pas capable. Je ne sais pas si je suis un petit peu plus clair avec ça. Alors pour revenir à moi, bien moi je grandis comme ça, puis là, bien je rencontre des jeunes filles, puis tu sais comme... Comme tout petit gars, toute petite fille, on a nos premiers blondes, nos premiers petits chums, nos premiers amourettes, pis ci, pis ça. Et moi, vite fait, les filles me disent que je suis trop gentil, je suis trop fin, je suis trop doux. Elles vont me garder comme amie. Pis elles sont souvent tirées vers des gars qui vont être, on va dire, un peu moins fins que, supposons, moi que j'ai été. Fait qu'évidemment, ça, ça me blesse parce que ça me fait vivre du rejet. Ça me fait vivre peut-être même de la trahison, de l'injustice. Alors, tranquillement, pas vite, pour me protéger, je commence à me renfermer sur moi-même. Et inconsciemment, me dire, bon, mais qui je suis, mon vrai moi, le vrai Simon, mon identité, elle, elle n'est pas aimée, elle n'est pas reconnue, elle n'est pas écoutée. Fait que tranquillement, sans que tu ne l'aperçoives, tu commences à avoir des comportements qui ne t'appartiennent pas. Parce que tu commences à imiter ceux et celles que tu penses qui sont aimés, que tu vois qu'eux autres sont aimés. On s'entend que quand on est enfant, ado, même jeune adulte, on n'a pas la même conscience qu'aujourd'hui, qu'on a peut-être 30, 40, 50, 60 ans, peu importe, ni non plus la même expérience de vie. Alors, on ne rationalise pas comme ça. Et tranquillement, pas vite, on commence à se tenir avec des gens que quand on commence à faire des niaiseries, quand on commence à être pas nous, on a des petites tapes sur l'épaule, on se fait dire « Hey, t'es pas peureux. Hey, toi, t'es drôle. Hey, toi, t'es cool. Hey, toi, ici, t'es toi. » Dans le fond, tout ce monde-là, c'est quoi qu'ils nous disent ? Nous, on prend ça comme un « je t'aime » . Et tranquillement, pas vite, on devient ce qu'on pense que les gens veulent qu'on soit dans la vie. On a des comportements, des attitudes, même on se crée certaines valeurs que des fois fondamentalement ne nous appartiennent pas, simplement pour faire partie de, pour être reconnu, pour être aimé, pour être accepté, parce qu'on est sûr que notre vraie identité ne peut pas l'être. Et c'est pour ça souvent qu'on arrive à l'âge, adulte, peu importe l'âge. À un moment donné, on prend conscience et on se dit « Hey, je ne me connais même pas. Je ne sais même pas qui je suis. » Et avant d'en arriver là, c'est souvent le sentiment d'être seul au monde, le sentiment de solitude. Quand on dit « Je suis malheureux, mais je ne sais pas pourquoi » , c'est ça. Et là, on va dépendre de plein de choses. Il y en a qui vont se piger dans la consommation. l'alcool, le drogue, d'autres ça va être le gambling, d'autres ça va être la sexualité, d'autres ça va être les relations humaines, mais souvent les relations toxiques pour se sentir vivant. Tout ce qui va nous faire faire des émotions haute base. Haute base. Haute base. Il y en a que ça va être le travail, d'autres ça va être le sport, peu importe quoi, mais on cherche toujours un échappatoire. Tu sais, la dépendance, puis le sujet n'en est pas là, mais la dépendance, c'est quoi ? Ben, c'est une émotion que j'ai pas envie de vivre. L'émotion, elle a été causée par un événement, une circonstance dans mon passé. On va juste simplifier ça de même pour aujourd'hui, pour cet épisode-là, mais c'est ça quand même. Alors quand je vais toujours rechercher ce qui me manque à l'extérieur, quand je pense que c'est les autres qui vont me l'amener, quand je pense que si mon chum, ma blonde, mon boss, mon employé change, après ça, je vais être bien, on est complètement dans le champ. Et pourquoi on en arrive là ? Simplement par manque de connaissance de nous. On est ignorant. L'ignorance, ça ne veut pas dire qu'on n'est pas intelligent. L'ignorance, ça veut juste dire que je ne sais pas, je ne le connais pas. Alors notre but, et c'est pour ça que je n'aime pas l'expression « deviens la deuxième version de toi-même » , non, on commence par être toi. On commence par revenir à ton identité et améliorer ce que tu as envie d'améliorer. Parce que moi, j'ai été longtemps à penser que j'étais un, on va dire en parenthèse, un bâme. J'ai joué au bâme. Pourquoi ? Et à ce moment-là, je crois que je suis ça fondamentalement. Mais je ne suis pas ça. C'est un personnage que j'ai créé parce que je croyais que lui, il était respecté, aimé, reconnu. Et pourtant, j'étais loin d'être qui vraiment je suis. On veut tous être heureux. Tu sais, notre but premier dans la vie, c'est peut-être ça. D'être heureux et stable. Pas juste heureux de temps en temps, pas juste la fin de semaine, pas juste au travail, pas juste quand je suis en amour, pas juste quand ma blonde elle écoute, mes enfants font ci, mon chum fait ci, ma maman... Non ! Être heureux, mais avoir une stabilité. Ça, c'est se lever bien, se coucher bien. On va résumer ça comme ça. Est-ce que c'est toujours facile à vivre ? Ben non, la vie n'est pas faite comme ça. Mais notre but premier ça devrait être ça Notre but premier, ça ne devrait pas être d'avoir une grosse business, d'avoir un gros compte de banque, d'avoir ça, d'avoir ça, non. Mon but premier, c'est d'être heureux. Mon but premier, ça devrait être de réussir ma vie et non dans la vie. Est-ce qu'on peut réussir dans la vie en... Ben oui, certainement, tout va ensemble. C'est tout dépendant où est-ce que je vais mettre mes priorités. Alors un jour, moi, à force d'être malheureux, à force d'être toujours dans la consommation, et à ne jamais comprendre pourquoi j'ai tellement tendre chute, pourquoi je retombe... Tellement souvent dans mes anciens comportements, dans mes anciennes dépendances, c'est juste que je manque de connaissances de moi. C'est tout simplement. Alors, il a fallu que j'apprenne à savoir c'est qui Simon. Parce que moi, tellement que j'avais besoin d'être aimé, et c'était tout de même comme ça, je ne le percevais pas, bien moi, je suis devenu un caméléon. Fait que si moi, j'étais avec une certaine gang, je suis ça. Si j'étais avec une autre gang, je suis ça. Quand j'étais avec ma famille, je suis ça. Quand j'étais avec ma donne, je suis ça. À un moment donné, ça vient mêlant et tu te dis « Ok, c'est qui le bon ? » C'est un petit peu de ça, peut-être, puis il n'y a rien de ça en même temps. Alors mon travail, ma responsabilité, parce que juste moi qui est responsable de mon malheur ou de mon bonheur, un jour j'ai dit « Hey, moi là, je vais être heureux, joyeux et libre. » Par où qu'on commence ? Ben commence par éliminer tout ce qui est faux de toi. Commence par aller voir ta vérité. Tu sais, moi, comme je te dis, j'ai joué aux bums longtemps. Ça, c'était une affaire enlevée. C'était un masque que je mettais. Il fallait que je dise, « Hey, arrête de jouer aux bums. T'es pas bum pantoute, là. Zéro pinball. T'es un gros bébé. T'es un gros calinours. » Mais ça, il a fallu que j'accueille et j'accepte que je suis ça. Il a fallu tranquillement que j'enlève des pleurs de malhonnêteté. Il a fallu que tranquillement j'enlève des masques. Et ça, ça prend beaucoup d'humilité. Parce que ton orgueil, ton égo, que je parlais au début, ne veut pas. Lui, sa job, ton égo, c'est de garder le statu quo. Fait que si t'es malheureux, c'est de te garder malheureux. Fait qu'aussitôt que tu commences à faire des pas vers le bien-être, il t'envoie toutes les bonnes raisons de reculer ou de remettre ça à demain. Tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. c'est de revenir à qui on est Pourquoi vous pensez qu'il y a tellement de relations interpersonnelles qui ne fonctionnent pas à moyen terme maintenant ? C'est parce que les gens ne se connaissent pas. Alors moi je ne me connais pas, je rencontre une fille qui ne se connaît pas, moi je ne suis pas bien, elle n'est pas bien et on essaie d'aller bien à deux. Je vais peut-être être drastique, mais je vais dire tout de suite, échec est mat. Ça veut pas dire qu'on va finir par se laisser, mais ça veut dire qu'on va avoir une vie de couple qui va devenir peut-être un peu monotone. Ça veut dire qu'un ou l'autre va mettre sa vie sur pause pour l'autre. Combien de gens que j'aide, pis qu'ils se conforment à l'autre. Leurs rêves, leurs aspirations, ce qu'ils aimeraient vivre, ils mettent ça de côté. Combien qu'il y en a qui arrivent à la retraite pis s'aperçoivent que non, il y en a un qui pensait... Lui, il est sur le bord de sa piscine à l'année longue, puis l'autre, il est passé à faire le tour du monde. Bien, ça aurait été pas pire qu'on se parle de ça avant. Combien qu'il y a de chicanes qui se font quand les enfants naissent et n'ont pas le même, on va dire, les mêmes valeurs d'éducation. Il fallait en parler avant de les mettre au monde. Je sais que c'est facile d'en parler, mais en principe, ça devrait être ça. Et pourquoi on n'en arrive pas à ça ? Parce qu'on ne se connaît pas. Alors, comment tu veux que... que toi, tu apprennes à me connaître si moi, je ne me connais pas. Parce que qu'est-ce que je vais te montrer ? Qu'est-ce que je vais te faire croire que je suis ? Même moi, je le crois que je suis ça, mais dans le fond, fondamentalement, je ne suis pas là. Je ne suis pas ça. Il y a un dicton qui dit, le naturel revient au galop. Ce qui veut dire que pourquoi on n'est pas bien, fondamentalement, dans nous autres, c'est parce qu'on ne vit pas selon ce qu'on aimerait vivre. On ne vit pas selon notre identité. c'est quoi qu'on veut. Est-ce que tu le sais ce que tu veux vivre comme vie de couple ? Ben oui, je le sais. Est-ce que tu le vis présentement ? Non. Ben comment ça ? Ah, mais c'est de la... Non, non, non, non, non, non. C'est pas la faute de ta blonde, c'est pas la faute de ton chum. C'est toi qui se responsabilise pas. C'est toi qui as peur peut-être de tomber tout seul, de ne plus être aimé. Peu importe quoi, de blessé. Est-ce que ta carrière, ton travail, c'est ce que tu aimes faire ? C'est vraiment ta passion ? Es-tu sur ton X ? Non, mais est-ce que tu sais ce que t'aimerais faire ? Pas tout le temps, mais c'est pas ça. OK, mais pourquoi tu restes là ? Ouais, mais j'ai des obligations. Parfait. Je ne t'ai pas en train de dire de lâcher ta job, ni de lâcher ta femme, si c'est le cas pour ton chum. Mais d'avoir la discussion, de dire, regarde, moi, c'est comme ça que je vois mon idéal. Moi, c'est ça que j'aimerais vivre. OK, on fait quoi ? on va focusser sur la solution. Y'a-tu une solution pour en arriver à vivre ce que je veux vivre ? Ça a l'air simple, mais en principe, ça l'est. Parce que tout ce qui te retient dans ce que t'es aujourd'hui et que t'es pas bien, c'est ton égo. C'est la personnalité que t'as créée et que tu es pas. La seule façon de t'en débarrasser, c'est de trouver ton identité. Il y a trois questions. Si t'as envie de faire un petit exercice, de t'aider, moi je suis là pour ça. Trois questions qu'il faut se poser. Écris sur une feuille qui tu es, sur une autre feuille qui tu penses réellement que tu es, et sur une troisième feuille qui tu veux être, qui tu veux être. Parce que tout se transforme. Ce que tu as envie de vivre, tout est possible. Évidemment, si on pose des actions qui vont dans ce sens-là. Alors, c'est la même chose. Qui tu veux être ? Moi, j'ai fait beaucoup de mal à des gens dans mon passé. Ouais. T'inquiète pas, je me suis pardonné. Je n'ai plus de culpabilité avec tout ça. Est-ce que je suis fier de ce que j'ai fait ? Ben non, c'est sûr. Mais ça fait partie de mon passé. Quand même, ta presse en tête, ça sert à rien. Et un jour, j'ai fait le même exercice que je te dis. je suis qui moi ? Ah, je suis un rebelle, je suis un ci, je suis un ça. Ah ouais ? OK. Qui tu penses vraiment être ? Qui tu penses vraiment être ? Non, je ne sais pas si, je ne sais pas ça. Voici ce que je pense être. Et qui tu veux être ? Et moi, je me souviens de ce que j'avais marqué à l'époque. Je veux être un être humain heureux, joyeux et libre. Je veux être quelqu'un qui est capable de transmettre amour. Espoir de me servir de mon passé pour pouvoir aider un autre être humain. Et plus je travaille sur moi, plus je deviens amour, espoir, accueil, respect pour moi, plus je suis en mesure de le transmettre, de te le transmettre. Je ne suis pas mieux qu'un autre, je ne suis pas parfait, j'ai beaucoup de défauts. Encore, il y a tellement de choses à améliorer, mais je ne suis bien plus ce que je suis fondamentalement aujourd'hui que je l'ai été pendant... On va dire peut-être mes 40 premières années, comme il faut. Je suis rendu à 49. Et plus ça va, plus je suis honnête envers moi. Honnête envers moi, ça veut dire que je suis capable de me dire et de vivre selon ce que je suis. Si jamais tu veux faire ce travail-là, je peux t'aider. Sinon, commence à le faire. Ouais, mais moi, t'sais, arrête avec ces discours-là. Ouais, mais moi, c'est pas pareil. Ben non, c'est pas pareil, c'est sûr. On est tous identiques, même si on est tous différents. Et quand je parle qu'on est tous identiques, ça veut dire qu'on a les mêmes besoins. On a les mêmes aspirations. On veut tous être bien. Il n'y a pas un être humain qui se lève le matin et qui se dit, hé, moi, je veux pas être bien, je vais être malheureux toute la journée. Il n'y a pas personne qui dit ça. En finissant de m'écouter, va t'arrêter dans le miroir dans les yeux et reste yeux à yeux avec toi-même. Et tu vas voir qu'à l'entour, tranquillement, tu vas voir une autre personne que toi. Tu vas voir que si tu fais juste regarder dans les yeux, tout tes traits vont changer. Ça veut dire qu'il y a beaucoup de masques un par-dessus l'autre. Quand tu fais juste regarder vite fait. Et il ne tapera pas sa tête, il va juste en prendre conscience et dire « Hey, c'est qui je veux être moi dans la vie ? » Moi, je veux être un être humain merveilleusement bien, parfaitement parfait, mais conscient des choses qu'il y a à améliorer et de poser action, petit pas par petit pas, les cinq P, petit pas par petit pas, action par action pour pouvoir m'améliorer en tant qu'être. C'est ce que je vais te souhaiter de vivre. Si tu penses que l'épisode peut aider quelqu'un, partage-le, commente-le. Si tu as envie de des sujets, comme je dis souvent, écris-moi, ça va me faire plaisir. N'oublie pas de te dire que peu importe ce que tu choisis, t'es correct. Salut !