Simon DesjardinsHey, salut et bienvenue dans l'épisode 19 de T'es correct. J'avais envie aujourd'hui de te parler que t'es pas en retard sur ta vie. T'es juste au bon moment, au bon temps à faire la bonne chose. On en parle après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi. pis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, pis surtout pour te dire... T'es correct ! Eh oui, salut, je m'appelle Simon Desjardins. J'espère que t'es en forme. J'avais envie vraiment de te parler de ce sujet-là. Parce que c'est quelque chose qui m'a... Ouais ? Privé d'être bien pendant un bon moment ? Me faire vivre des insécurités ? Hum... Ouais, on pourrait dire ça comme ça. J'ai eu ça longtemps, de dire « Hey, je suis pas à la bonne place, je suis peut-être pas rendu, je vais être en retard, qu'est-ce qui va m'arriver dans un mois, trois mois, six mois, neuf mois ? » Fait que je sais pas, tu m'écoutes, t'as peut-être 20 ans, 15 ans, 30 ans, 50 ans, 60 ans, 70 ans, peu importe. Pis t'as peut-être l'impression d'être en retard, comme j'ai eu longtemps. Pourquoi souvent, par comparaison, on se met une pression sociale, des objectifs peut-être non atteints ? On pourrait dire ça comme ça. Tu sais, la pression invisible, souvent que nous, les êtres humains, on se met pour toutes sortes de raisons. Parce que souvent, on manque d'estime de nous. On ne se reconnaît pas. Ou on va se reconnaître par une position sociale, peut-être par un métier. par une scolarité, peut-être même par un conjoint-conjoint, peut-être par des parents, peut-être avec le fils d'eux, comme moi j'ai été longtemps, peut-être le frère d'eux, la sœur d'eux, peu importe. On se met une pression sociale, puis des fois on n'en est même pas conscient. On regarde peut-être le frère, la sœur, le beau-frère, la belle-sœur, l'ami à job, peu importe, puis on se dit « wow, il me semble qu'eux autres vont vite, il me semble qu'eux autres ça a l'air facile » . Ouais, mais eux autres, on dirait qu'ils atteignent ce qu'ils veulent vivre. Mais dans le fond, est-ce qu'on en est vraiment sûrs de ça ? Parce que nous autres, on peut peut-être se sentir à côté de la traque. À côté de tabarouette, il me semble que moi, ça ne va pas comme je voudrais. Souvent, la question à se poser, c'est présentement, est-ce que je vis la vie que j'ai envie de vivre ? C'est souvent ça qu'il faut se poser comme question. Cours est unique. On a tous vécu des événements, des circonstances, des gens qui sont passés dans notre vie, qui nous ont fait grandir, des fois par le positif, des fois on pourrait dire un peu plus par la souffrance. Mais on a chacun notre, je ne peux pas appeler ça notre enfer, on a eu chacun notre guerre. Et souvent cette guerre-là, elle était beaucoup plus, en tout cas je vais parler pour moi, pas pour toi, mais beaucoup plus souvent intérieure, moi avec moi, qu'avec les autres. Parce que je me suis senti longtemps à côté de la traque. Parce que je trouvais que mon rythme n'était peut-être pas assez bon, assez vite, assez correct. Que peut-être ma façon de penser n'était pas comme les autres. J'ai été longtemps comme ça. À dire, bien moi, il faut que je copie les modèles que je pense que c'est ça la vie. Puis jusqu'à temps qu'à un moment donné, qu'il faut apprendre à se découvrir. Puis dire, hey, moi c'est pas ça que j'ai envie de vivre. Moi j'en suis pas là pantoute. Non, moi vraiment, regarde, c'est ça que je veux. Puis c'est ça que je veux plus vivre. Tu sais, j'aurai 50 ans bientôt. Puis j'ai été longtemps à me dire que me semble que ça va pas assez vite. Me semble que je vais manquer d'être ici, puis me semble que je vais manquer d'être ça, puis me semble, puis me semble, puis me semble, puis me semble. Puis quand je prends un pas de recul, je m'arrête, je prends des grandes respirations, puis j'arrête de juste m'étourdir avec mes pensées, puis je regarde un peu autour de moi, puis surtout je regarde en dedans de moi, puis je compare ça. pas à un autre être humain, mais à celui que j'ai été il y a 6 mois, 1 an, 5 ans, 20 ans, 30 ans. Avec toute humilité, la seule chose qui remonte, c'est wow ! Ouais, wow. Wow du chemin parcouru. Wow des choix que j'ai faits, qui n'ont jamais été toujours faciles. J'ai un petit dicton que j'ai appris. Des choses que des gens ont dit, que moi peut-être, je ne peux pas dire que je les ai inventées. Mais si ce n'est pas facile, si je n'ai pas de plaisir... C'est pas mon chemin. Je peux apprendre à dire qu'il faut toujours que ça soit facile. Mais si j'ai du plaisir, ça va devenir facile. Parce que oui, il y a des choix à faire. Puis surtout, surtout, ce que je mets le plus en pratique possible, c'est jamais parfait, puis c'est jamais, on va dire, assez, parce que des fois on est dur avec nous, c'est avoir confiance en la vie. C'est avoir ce que j'appelle la foi. Peu importe en quoi, peu importe comment qu'on le décrit, peu importe le nom qu'on peut lui porter, mais c'est ce qui aide. Puis c'est avoir cette confiance-là de dire « Hey, regarde d'où je suis parti, regarde d'où je suis aujourd'hui, pourquoi que j'aurais peur de demain ? » Pourquoi que j'aurais peur de demain ? Parce qu'on s'entend que 49 ans et demi, 49 ans et demi aujourd'hui... Puis de penser à ma retraite, puis de penser à dans 10 ans, dans 15 ans, puis de dire, hey, dans 10 ans, 15 ans, ça passe vite en tabarouette. Je ne suis pas en train de dire que je prends ma retraite dans 10-15 ans, non. Je vais toujours continuer à faire ce que je fais. Tant aussi longtemps que je vais avoir la passion. Tant aussi longtemps que je vais avoir l'intérêt, puis que mon intention, ça va toujours aider un autre être humain de toujours donner une petite dose d'espoir, une petite dose d'amour à quelqu'un d'autre. Tant que je vais voir que mes actions, mon exemple, mes paroles, peuvent faire en sorte que quelqu'un d'autre va dire, « Moi aussi, je veux prendre soin de moi. » C'est ce qui va me donner la force de continuer. Mais je ne peux pas deviner ce qui va m'arriver dans un an, cinq ans, dix ans. C'est pour ça qu'il est tellement important de dire, « Hey, je suis au bon moment, à la bonne place, on pourrait dire. » Avec la bonne personne qui est Simon. Puis que les gens qui m'entourent, sont là parce qu'il faut qu'ils soient là à ce moment-ci de ma vie. Puis pourquoi il y en a qui ne sont plus là ? Parce qu'il n'y avait plus d'affaires là. Il y avait probablement un autre chemin à suivre. Puis peut-être qu'il y a des gens aujourd'hui qui sont là, c'est sûr qu'un jour ils ne seront plus là. Parce que la vie est comme ça. C'est la seule justice qu'on a dans ce monde, c'est que tout le monde vieillit, puis tout le monde finit par mourir. Fait qu'il y a des gens qui vont nous quitter, ça c'est officiel. Mais je veux juste te ramener à dire, hey, t'es pas en retard, t'es pas à côté de la traque. Ton chemin est unique. Ce que tu vis, elle a sa raison d'être. Et c'est ça, avoir la foi et la confiance. C'est pour ça que je dis souvent que c'est tellement important qu'on règle notre hier pour bien vivre aujourd'hui, pour pas qu'on vive avec des remords, des regrets, de la culpabilité. S'il y a des choses encore qu'on n'a pas faites, qu'on n'a pas accomplies, il n'est jamais trop tard. Tu sais, moi, j'en parle souvent à la session de plan de match, fait que si tu y as assisté, tu vas t'en rappeler. La personne la plus âgée qui a fait la session plan de match, elle avait 91 ans. Et cette madame-là, quand elle a parti le vendredi, elle a dit, « Même s'il me restera juste 24 heures à vivre, je vais enfin le vivre heureuse. » Et ça, ça veut tout dire. Et ça, pour moi, ça a été une grande leçon de la vie. De dire, « Hey, peu importe le temps qu'il me reste, est-ce que présentement, je vis ce que j'ai envie de vivre ? » Puis peut-être que t'es dans une... Crue de vague de ta vie, une contraction qui fait en sorte que peut-être présentement tu m'écoutes et tu souffres. Puis peut-être qu'il y a des larmes qui coulent. Puis peut-être que tu réalises que tu dis « Hey, j'ai fait un méchant bout. » Je ne suis peut-être pas fier de tout ce que j'ai fait, mais je suis fier de la personne que je suis rendu aujourd'hui. Ce qui est le plus important, c'est de revenir, je vais appeler ça, de revenir à ton propre tempo. Qui veut dire à ta propre vitesse ? Il y a des gens qui roulent à 300 000 à l'heure, il y en a qui roulent à 1 000 à l'heure, puis il n'y en a pas un ou l'autre qui est mieux que l'autre. C'est quoi ton tempo à toi ? C'est quoi ta vitesse à toi ? Puis est-ce qu'il y a des moments dans notre vie où est-ce que peut-être notre apprentissage, apprenti pour devenir sage, on va appeler ça notre école de la vie, est-ce qu'il y a des moments des fois que ça a été plus vite que d'autres, puis des fois c'est plus long, oui, parce qu'il y a des leçons de la vie qui sont plus longues à assimiler, d'autres que c'est plus rapide, et on n'a pas les mêmes. Moi, je crois beaucoup qu'on vient ici sur cette terre pour évoluer dans ce monde-là. Ça, c'est mes croyances à moi. Je n'ai pas la vérité. Moi, c'est des choses que je décide de croire. C'est une décision de croire. Qu'on a des choses à améliorer, à changer, on pourrait appeler ça même guérir. On n'a pas tous les mêmes. C'est pour ça qu'on ne peut pas avoir la même vitesse. Ça fait que c'est de revenir à mon propre tempo, à revenir à ton propre tempo, à toi. La première des choses qui est hyper importante, c'est reviens à tes vrais désirs, à toi, pas à ceux des autres, pas à ceux que tu as peut-être entendu ou peut-être même pas entendu, mais juste ressenti de peut-être ton père, ta mère, ton conjoint, ta conjointe, tes enfants, tes frères, tes soeurs, ta famille, tes amis, peu importe qui. Reviens à tes vrais désirs. Toi, là, c'est quoi que tu as envie de vivre ? C'est quoi ? C'est ça qui est le plus important. C'est des tiens. Pas ce que je pense que les gens veulent, pas ce que je pense que les gens aiment, mais moi, Simon, c'est quoi mes vrais désirs ? C'est quoi que j'ai envie de vivre ? Moi, plus ça va, puis ça fait des années que je travaille là-dessus, c'est d'être le plus heureux, joyeux et libre. Libre intérieurement. Libre de choix. Choisir pour Simon. Pas pour mon père, ma mère, mes amis, mon fils, peu importe. Pour Simon. Et c'est le chemin le plus difficile à faire. Parce qu'on a toujours la peur de décevoir, la peur de ne pas être aimé, la peur d'être critiqué, jugé, peut-être même rejeté et abandonné. Mais si je ne vis pas selon mes désirs à moi, c'est moi que je rejette, c'est moi que j'abandonne, c'est moi que je déçois. Et ça, c'est difficile quand ça fait des années et des années qu'on est toujours sur le même pilote automatique, sur les mêmes paramètres intérieurs. Toujours cette maudite peur-là qui fait en sorte que des fois je choisirais pas pour moi. C'est important. Deuxième chose qui est hyper importante, puis je me dis à moi, écoute bien ça Simon là. Respect les délais. Qui veut dire respect le temps. Moi j'ai été longtemps avec les 5 T. Les 3 T. Puis excusez l'expression, mais c'est tout de suite tabarnak. Maintenant, j'essaie de plus en plus à appliquer les 5 P, petit pas par petit pas, pour oser la première action. C'est quoi mes désirs ? Être patient, d'être doux, avec soi, oui, ça je le dis souvent, mais avec les délais, avec le temps. Ça se passera jamais à la date qu'on voudrait, et au temps qu'on voudrait, et de la façon qu'on voudrait. Mais plus je vais être dans l'acceptation de ce qui se passe, ce qui arrive, c'est bon pour moi, plus ça va être facile. J'en ai parlé tantôt, regarde de où tu pars, pas juste où t'es pas rendu. Regarde de où tu pars, puis regarde-toi aujourd'hui. Moi, en tout cas, ça me donne la motivation de continuer parce que je me destique, j'ai pris le bon chemin. J'ai pris les bonnes décisions, j'ai fait les bons choix. Oui, peut-être qu'il y a des décisions, des choix que j'ai faits, que ça a été peut-être un détour, mais ça a été une expérience, ça a été un apprentissage. Et je n'ai pas le choix, même s'il y a des actions, des paroles, des choix que j'ai faits dans le passé que je ne suis pas fier. Mais quand je regarde en arrière, j'ai un sourire. Parce que je suis fier du gars que je suis aujourd'hui. Loin d'être parfait, mais beaucoup mieux qu'hier, ça je te le garantis. Et je ne suis pas mieux que personne d'autre. Non. C'est juste que ça va faire 17 ans bientôt que j'ai décidé d'emprunter la voie et de tracer mon chemin pour être heureux, joyeux et libre. Mais c'est quoi qui me rend heureux ? C'est quoi qui me rend joyeux ? C'est quoi qui me rend libre ? On n'a pas tous les mêmes aspirations, on n'a pas tous les mêmes désirs, on n'a surtout pas les mêmes valeurs, les mêmes principes, et c'est OK. L'important, c'est nos désirs, c'est quoi qu'on veut vivre. D'être doux, patient avec le temps. Et surtout, d'arrêter de vouloir être rendu. Moi, je te jure, ce n'est pas la destination qui compte, c'est le chemin. Quel chemin j'emprunte ? Moi, il faut que ça soit doux, facile et plaisant. Ouais. Même si des fois, c'est raboteux, c'est correct. Ça fait partie de la vie. Des fois, ça fait juste dire, OK, mais ralentis un peu. Ralentis un peu. Parce qu'oublie pas de te dire que t'es correct d'aller à ton rythme à toi. Il n'y a pas de chrono dans la vie. Le temps n'existe pas. Le temps n'existe pas. Le temps que tu prends pour m'écouter, c'est un temps de qualité que tu prends pour toi. Que le sujet vienne te parler profondément, ou peu, c'est peut-être des notions qui vont te servir demain, dans une semaine, dans six mois, dans un an, peu importe. Parce que moi, mon intention, c'était simplement de t'amener une petite dose d'amour pour toi, une petite dose d'espoir que toi aussi, tu peux être heureux, joyeux et libre. C'est ce que je te souhaite, sincèrement. Fait que c'est quoi tes désirs ? Sois doux avec le temps et surtout toi. Et ne te regarde pas demain. Regarde d'autres que t'es parti, puis regarde-toi aujourd'hui. Merci pour ton écoute. Si tu penses que ça peut aider quelqu'un d'autre, simplement à le partager et on se dit à la semaine prochaine. Salut !