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Épisode 4: Apprenez à assumer vos choix et à vivre authentiquement, loin du besoin de plaire aux autres cover
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T-CORRECT

Épisode 4: Apprenez à assumer vos choix et à vivre authentiquement, loin du besoin de plaire aux autres

Épisode 4: Apprenez à assumer vos choix et à vivre authentiquement, loin du besoin de plaire aux autres

22min |11/06/2025|

109

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Description


Êtes-vous vraiment vous-même, ou essayez-vous simplement de plaire aux autres ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'un sujet universel : le besoin humain de plaire. Ce désir, bien que naturel, peut parfois nous éloigner de notre véritable identité. Simon explore les racines de ce besoin, notamment les réflexes de survie issus de notre enfance, l'importance cruciale de l'amour et de la reconnaissance, ainsi que la peur omniprésente du rejet et de l'abandon.

À travers des réflexions personnelles et des anecdotes poignantes, Simon partage son propre parcours de découverte de soi. Il nous rappelle que vouloir plaire n'est pas intrinsèquement mauvais, mais que cela devient dangereux lorsque cela nous pousse à nous perdre dans les attentes des autres. T-CORRECT devient alors un espace de réflexion où chacun peut s'interroger sur ses motivations et ses choix de vie.

Dans cet épisode, Simon propose des outils pratiques pour mieux se connaître, assumer ses choix et vivre en accord avec ses valeurs. Il encourage les auditeurs à se donner le droit d'être imparfaits, à reconnaître leur valeur intrinsèque et à embrasser leur authenticité. En effet, vivre en accord avec soi-même est essentiel pour une vie épanouie et authentique.

Que vous soyez en quête de développement personnel, de compréhension de soi, ou simplement curieux de savoir comment les attentes des autres peuvent influencer votre vie, cet épisode de T-CORRECT est fait pour vous. Simon vous invite à explorer les nuances de votre identité et à vous reconnecter avec votre vrai soi. Ne laissez pas le besoin de plaire vous définir ; apprenez à vous affirmer et à vivre selon vos propres termes.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui pourrait bien changer votre perspective sur la vie et sur vous-même. Écoutez T-CORRECT et commencez votre voyage vers l'authenticité dès aujourd'hui !


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!

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Transcription

  • Aujourd'hui, dans l'épisode 4, je te parle du besoin de vouloir plaire et comment ça peut nous étouffer par en dedans. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire correct. Et oui, ce fameux besoin d'avoir plaire. Alors, bienvenue sur Técorèque. Aujourd'hui, on va jaser d'un piège qui a l'air gentil, mais qui nous éloigne tellement de ce qu'on est. Tu sais, on vient au monde avec une identité, ce qu'on est réellement. Et tranquillement, pas vite, on développe un besoin de vouloir plaire aux autres. Pourquoi ? Parce qu'on a ceci, plaire avec amour. Parce qu'oubliez pas une chose, nous les êtres humains, notre essence même de notre vie, c'est l'amour, c'est notre gaze. On a besoin pour être heureux, joyeux et libre. Pas juste être en mode survie, mais vivre. Parce que je sais pas moi ou toi, en tout cas je vais te parler de moi, que j'ai été longtemps dans le mode survie, mais aujourd'hui je veux vivre. Fait que ça nous éloigne de notre vrai moi, comme je disais. Tu sais là, quand ça fait oui, en dedans ça fait non, mais tu dis toujours oui. quand tu fais... tout pour les autres. Quand on a peur de décevoir, peur de faire mal, peur de ce qu'ils vont penser, peur de ce qu'ils vont dire, peur de se faire juger, peur de se faire critiquer, juste en en parlant, ça devient lourd. Mais c'est un vieux réflexe de survie. Fait qu'on va regarder ça aujourd'hui. On va regarder ça aujourd'hui parce que je pense que ça nous touche tous, d'une façon ou d'une autre. Moi, j'ai été très, très, très longtemps dans cette période-là. Dans la partie 1, pourquoi on veut t'en plaire ? Pourquoi ? Le premier point que j'ai envie de te parler, c'est les vieux réflexes. On va dire les vieux réflexes de survie. Quand on est petit, on est complètement dépendant de nos parents, de ceux qui nous éduquent. S'ils ne nous apprennent pas à être propres, à parler, à marcher, à manger, tout ça, on est dépendant. Et comme je disais, on vient avec un besoin d'amour, parce que c'est un des besoins fondamentaux, aimer et être aimé. Mais ça ne vient pas avec un livre, tout dépendant de l'éducation qu'on a eue quand on était jeunes de nos parents. Est-ce que l'amour était palpable ? Est-ce qu'elle était juste dite ? Ou il y avait des gestes concrets qu'on le ressentait ? Ou il n'y en avait pas pantoute ? Il y en a qui ont eu des parents qui n'étaient complètement pas affectueux, puis que même dire le mot « je t'aime » ou « je suis fier de toi » , c'était difficile, puis peut-être que tu en as eu aussi. Il faut faire attention à une chose, c'est jamais dans la quantité, mais la qualité. Parce que oui, on peut trop aimer. On peut surprotéger. On peut faire croire à l'autre qu'il est peut-être meilleur que ce qu'il est en tant que tel. C'est sûr que quand on grandit et qu'on devient adulte, la confiance et l'estime de nous, elle n'est pas toujours, on va dire, réelle, au bon échelon. On va dire ça comme ça. Parce qu'enfin, plaire, faire rire, c'est égal pour nous une sécurité, amour, reconnaissance. En principe, Si on a eu une enfance, on va dire, épanouissante, qui nous ont laissé construire tranquillement notre autonomie affective et émotionnelle, on n'a plus besoin de ces mécanismes de défense-là. Parce qu'en principe, on devrait savoir que peu importe ce qu'on va dire, ce qu'on va faire, ça ne définit pas notre valeur. Ça veut dire qu'on peut être aimé pour qui on est, mais ce n'est pas ça qu'on a appris nous autres. Le deuxième point aussi, par... peur du rejet, peur de l'abandon. Tantôt, je parlais de peur d'être critiqué, peur d'être jugé, évidemment, peur de ce que les autres vont penser, de ce qu'ils vont dire, mais aussi la peur d'être rejeté des autres, d'être abandonné des autres. Combien de fois que j'ai resté dans des situations, surtout dans des relations qui étaient toxiques pour moi, mais juste pour ne pas avoir le sentiment d'être seul. Et ça, évidemment, je pourrais dire que 95 % du temps que c'est arrivé, j'en étais complètement inconscient. Mais j'avais... tellement peur de me retrouver tout seul, peur de ne pas être dans la gang, peur de ne pas être comme les autres. Moi, je sais, à l'école, je n'étais pas vraiment bon à l'école, je n'aimais pas ça. J'avais tellement peur de ne pas réussir, de ne pas faire comme les autres, de rater ma vie complètement. L'anxiété, elle a complètement augmenté et j'ai développé ce besoin-là pour moi de faire des niaiseries, faire des conneries. Pour que le monde dise « Hey, wow, t'as pas peur, toi ? » Ou bien non, me faire dire « Hey, t'es drôle, toi ? » Justement, pourquoi ? Juste pour pouvoir plaire. Le troisième point, c'est qu'on fonde amour et approbation. Si je déçois, je perds de la valeur. Mais ça, c'est pas vrai. Si tu déçois, ça veut dire que les gens avaient placé des attentes envers toi. Attente égale quoi ? Égal déception. Tu sais, quand tu regardes ça à froid, dans le fond, on ne doit rien à personne. On se doit à nous de devenir la meilleure version de nous-mêmes. Mais avant de devenir la meilleure version de nous-mêmes, Il faut qu'on devienne ce qu'on est nous. De savoir c'est quoi mes forces, c'est quoi mes faiblesses, c'est quoi mes défauts, c'est quoi mes qualités. C'est où est-ce que j'ai plus de difficultés, où est-ce que je manque d'autonomie, où est-ce que je suis dépendant dans le fond, puis où est-ce que je suis autonome. C'est quoi mes valeurs, c'est quoi mes besoins. Qu'est-ce que je veux vraiment, mais surtout, qu'est-ce que je veux vraiment plus me faire vivre ou vivre ? C'est ça, prendre à ce qu'en être. Parce que je vais te dire une chose, tant et si longtemps qu'on va faire les choses pour les autres êtres humains, c'est nous qui allons se décevoir. Et plus je me déçois, plus mon estime, la confiance et l'amour de moi diminuent. Plus je vais essayer de te faire plaisir, moins je vais me faire plaisir. Ça fait que c'est hyper important que je sais le plus possible de ne pas me décevoir. Quitte à te décevoir, quitte à les décevoir. Mais ça veut dire que si je déçois des gens, c'est que j'en ai placé des attentes envers moi. Pourquoi ? Pourquoi qu'ils fassent des attentes envers moi ? Ah, bien, il y en a qui vont dire, ah, bien oui, mais c'est parce qu'on t'aime, parce qu'on s'aime, parce qu'on s'aime. Non, non, non, l'amour, c'est supposé d'être inconditionnel. Alors, tu m'aimes à condition. Si tu m'aimes vraiment, je ne suis pas supposé te décevoir. Oui, je peux peut-être te faire de la peine. Peut-être que ce que je choisis comme vie ne te plaît pas. Alors, peut-être que tu peux être déçu pour moi, mais pas être déçu de moi. Je ne sais pas si tu vois la différence. Parce que ça se peut que moi, la vie que je décide de mener, Pour moi, elle est satisfaisante. Pour moi, je vis heureux, joyeux et libre. Mais ça ne veut pas dire que c'est la réalité de tout le monde. Parce que c'est quoi ces conséquences-là ? Bien, on étouffe notre vrai moi. On devient épuisé. Pourquoi quand on tombe en dépression, tu parles ? Tu penses ? Ça se dit dépression. Je me mets dépression. Mais dépression de quoi ? Mais de performer, de plaire. Que tu me dises que je suis beau, que je suis bon, que je suis correct, que je suis bien. Mais pendant que je fais tout ça, inconsciemment, moi, je me dis que je ne suis pas correct, que je ne suis pas bon, que je ne fais pas la bonne affaire, puis que je n'arriverai jamais à te donner ce que tu veux. Parce que souvent, nous-mêmes, on se place des attentes démesurées envers nous parce qu'on croit savoir ce que les gens attendent de nous. Puis des fois, on est dans le champ carrément. Moi, je me souviens, il y a plusieurs mois, je parlais avec mon fils. Dans ce temps-là, mon fils était beaucoup dans la consommation. Il m'a dit, « Père, je suis bien de même, je suis heureux. » J'ai dit, « Max, c'est parfait. Moi, je ne veux pas que tu vives ça. Non, regarde, moi, je veux que tu sois heureux. Si toi, tu es bien là-dedans, fine. » Pourquoi que moi, je décéderais de ta vie ? Évidemment, c'est sûr que j'ai passé par là. Je le savais que, dans le fond lui-même, il n'était peut-être pas bien. Mais au moment où il me l'a dit, ça se peut en tabarouette qu'il était bien à ce moment-là. Parce que tout change. Tout peut se transformer. On peut être bien à une place, on peut être bien avec une personne, puis peut-être dans un mois, deux mois, trois mois, six mois, un an, ça va être autre chose. Mais c'est la même chose pour n'importe quoi. Alors, on n'a pas à juger de l'avis des autres. Parce que souvent, si on juge et qu'on critique, on va avoir très peur de se faire juger et de se faire critiquer. Mais ça revient toujours à nous. Qui est qu'on critique et qu'on juge le plus ? C'est nous-mêmes. Oui, ça l'étouffe notre vrai moi. Je vais te conter une petite anecdote, une petite briève de moi, parce que peut-être que tu connais mon histoire, peut-être que non. Peu importe, je la raconte un peu plus en détail. Si ma mémoire est bonne, épisode 2 dans la saison 1. Mais peu importe. Moi, j'ai eu un besoin démesuré d'être aimé tout au long de ma vie. J'avais tellement besoin que tu me tapes sur l'épaule, que tu me dises que je suis correct, que tu m'aimes. J'ai fait toutes sortes de pirouettes. Moi, je me suis inconsciemment inventé un personnage que je n'étais pas. un bad boy, un tough, que je jouais à ça. Mais fondamentalement, je ne suis tellement pas ça. Je suis à des années-lumières de ça. Mais moi, je croyais que ce Simon-là... Et t'es aimé. Pourquoi ? Parce que j'ai fait des... Évidemment, la consommation, elle aide beaucoup à jouer des rôles. On s'entend, mais ça ne veut pas dire parce qu'on ne consomme pas ou qu'on n'a pas pris de consommation qu'on n'en joue pas. N'écartez jamais ça. Moi, je te parle de moi, mes conséquences à moi. C'est sûr que l'alcool, la drogue, a fait de moi que j'ai fait des choses que je n'aurais jamais faites à jeun. Il dit des affaires que je n'aurais jamais dit à jeun. Et j'ai vu que ce gars-là, « Wow, il est aimé ! » Quand il est doux, affectueux, gentil, non. Moi, je suis un dépendant affectif. Je me souviens, quand j'étais jeune, j'avais des amis. Toutes mes amies filles, je sortais avec. À un moment donné, elles me disaient « t'es trop fin, va te garder comme amie. » C'est comme moi, j'ai associé qu'être trop fin, t'es pas aimé. Je suis devenu, entre guillemets, méchant. J'avais des comportements méchants. Souvent, des paroles blessantes. C'est comme si à ce moment-là, évidemment, on attire ce qu'on est. Vu que j'étais souffrant, j'avais un besoin d'amour démesuré, j'ai attiré des filles, qu'eux autres aussi qui étaient souffrantes, puis eux autres, leur besoin de se sentir aimé, c'était d'aider des gens souffrants comme moi. Alors, j'ai étouffé qui j'étais réellement. Un gars qui est doux, qui est affectueux, qui est hyper sensible. Ouais, pas juste sensible, hyper sensible. Mais là, dix ans, jamais j'aurais dit ça, mais aujourd'hui, je le sais. Et c'est OK. J'ai accueilli ça parce que j'ai accepté le gars que je suis réellement et non le bad boy que j'ai forgé, que je croyais que c'était ça qui allait faire que j'allais réussir ma vie, mais que surtout que j'allais être aimé, que j'allais être reconnu et que j'allais être respecté. J'étais dans le champ complètement, mais complètement, complètement. Fait qu'essaie peut-être de voir toi. Est-ce que t'es vraiment toi ? Est-ce que t'es capable d'être vraiment toi avec les autres ? Prends deux, trois minutes pour penser à ça. Tu sais, pense, suppose, là. Puis pense à ça deux secondes. Est-ce que t'es vraiment toi ? La partie 2, c'est revenir à soi. Parce qu'à un moment donné, il faut revenir à soi. Moi, je me souviens que mon père, je le trouvais tout le temps drôle quand il disait ça. Mon père, vous le savez, il a animé les sessions de plan de match presque pendant 30 ans. Évidemment, je l'écoutais quand j'ai commencé à travailler à plan de match à peu près 16-17 ans. Et puis, il disait toujours, il dit, tu sais, quelqu'un qui tombe sans connaissance, puis là, il reprend, on va dire, il reprend conscience. Tout le monde dit, il revient à lui, il revient à lui, il revient à lui. Qui tu veux d'autre qu'il revienne ? Puis moi, je trouvais tout le temps, tout le temps, tout le temps, ça drôle. En tout cas, bref. Alors, c'est de revenir à soi, d'apprendre à se découvrir. Moi, tant, si longtemps, comme je disais tantôt, que j'ai joué au bad boy, bien, j'ai tout fait, le vrai Simon. J'ai tout fait. On met une image là-dessus, ce qu'on peut appeler notre enfant intérieur, notre senti, notre vraie voix qui nous parle. Parce qu'ici, ça dit toujours la vérité. Toujours. Fait que t'étouffes ça au bout. Et moi, bien évidemment, pour ne pas ressentir ça, bien j'ai pris boisson et drogue, justement, pour ne pas... pour l'étouffer, pour ne pas dire, « Hey, femme-là, c'est moi le boss ! » Bien oui, parce que j'avais tellement peur de ne pas être aimé. Tu sais, il faut remplacer un moment donné qu'est-ce qu'ils vont penser. Parce que moi, c'était ça longtemps. Qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. par, remplace ça par, comment moi je me sens. Qu'est-ce que je ressens en dedans de moi ? Commence à te consulter toi avant de consulter les autres. Tu sais, on manque souvent tellement de confiance en nous qu'on prend des décisions selon ce qu'on pense que les autres feraient ou bien non, on consulte tout le monde. Tu as un exemple, tu consultes 10 personnes, 5 t'a dit oui, 5 t'a dit non. Bien, tu sais quoi ? Tu es encore pogné pour choisir. Fait que consulte-toi avant. C'est quoi que je ressens ? Est-ce que je ressens de l'honnêteté ? Est-ce que je ressens du respect envers moi ? Est-ce que je ressens que je vis la vie que je veux ? Est-ce que je ressens que je vis selon mes valeurs ? Ça, c'est de 1. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, tellement, tellement, tellement, tellement important. Il a fallu que moi j'apprenne que je ne suis pas un tough, je ne suis pas un bad boy. Je suis un doux, un affectueux, un tendre. Je suis un conformiste. J'ai joué au rabat longtemps. Moi, je suis conforme. Tu me dis qu'il faut tourner à gauche. On tourne à gauche. Ça, c'est le règlement. On suit le règlement. Je suis comme ça. Mais il a fallu que je le découvre, que j'en prenne conscience, que j'observe tout ça, que je l'accueille et je l'accepte pour enfin pouvoir m'aimer comme je suis. Il a fallu que j'apprenne c'est quoi mes valeurs à moi. Parce que j'avais pris des valeurs un peu tout partout. On copie. On copie les autres êtres humains, ce qu'on pense. On se dit, lui a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu de lui. Elle a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu d'elle. Ça se peut qu'on soit complètement dans le champ. Alors, c'est quoi nos valeurs ? C'est quoi nos besoins ? Et comment j'arrive à combler ces besoins-là ? Parce que moi, j'étais longtemps à vouloir, et consciemment, évidemment, que les autres comblent mes besoins, en ne sachant même pas c'était quoi, mes besoins. Oubliez pas une chose, le besoin d'être aimé, il est toujours là. Oubliez pas ça, même rendu adulte, même encore aujourd'hui, j'ai un besoin d'être aimé. Mais j'ai pas un besoin démesuré d'être humain. Mais oui, j'ai encore besoin d'aimer. Oui, j'ai encore besoin de reconnaissance. Par contre, aujourd'hui, je suis capable de m'en donner. Je suis capable de me reconnaître dans qui je suis, dans ce que je fais. Et ça arrive-tu des fois que je me déçois, comme je parlais tantôt ? Ben oui, ça arrive. De moins en moins souvent. Mais oui, ça arrive parce que je suis un être humain parfaitement imparfait. Deuxième petit point dans la partie 2 pour revenir à soi, c'est d'être capable d'assumer un non. Parce que quand tu dis oui à l'autre, assure-toi que tu ne te dis pas non à toi. Tu sais, quand tu es comme moi et que tu l'as noué facile, même quand ça ne te tente pas. Bien, toujours la même chose, par peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire. Toujours besoin d'être aimé, d'être apprécié, d'être reconnu. N'oubliez pas une chose, c'est toujours, toujours, toujours, toujours là. Je ne sais pas, tu as une invitation d'un 5 à 7 un jeudi. Ça ne te tente pas. Tu es toujours là, habituellement, et le monde aime ça quand tu es là, parce que tu es drôle, parce qu'il jase avec toi, et tu as de bons conseils, etc. Ça ferait peut-être que j'essaie, mon chum Marc ne fait pas vraiment ses temps, ça ferait peut-être du bien que j'y aille. Ça ne te tente pas. Oui, mais tu sais quoi ? Aussitôt qu'il y a un mais, assis-toi et réfléchis un peu. C'est toute une question d'équilibre. Il faut faire attention non plus de ne pas tomber dans l'extrême et de dire non, non, non, non, non, non à tout et de tomber dans l'isolement. Ça, je l'ai expérimenté aussi. Je vais me respecter, alors tu t'isoles et tu ne sors plus de chez vous. Non, il faut mettre un équilibre dans tout ça. Mais il y a peut-être des endroits et il y a peut-être avec des gens que ça ne te tente plus. Avec tout mon respect et avec tout mon amour que j'ai pour plein de monde et tout mon accueil, moi, des genres de soirées où ça va virer, l'alcool va couler à flot, moi, on n'a pas... pas de problème d'alcool, mais on aime ça en prendre. » C'est correct. Moi, je ne suis pas là pour juger personne en disant « Toi, tu as un problème d'alcool, tu n'en as pas. » Jamais, jamais, jamais, même si ça va m'effleurer l'esprit. Mais moi, aller avec des gens que l'alcool va peut-être dépasser un verre ou deux et que de temps en temps, il y en a un qui va aller fumer une coupe de puff dehors ou tirer une petite ligne dans la toilette, moi, ça ne me tente plus. Par respect pour moi, pas parce que je ne les aime pas, ces gens-là, j'ai juste plus envie. d'être dans ce genre d'énergie-là, dans ce genre de soirée-là ou de souper-là ou quoi que ce soit. Comme je dis, avec tout mon amour et mon accueil, je les aime, ces gens-là, mais je n'avais plus envie de me faire vivre ça. Parce qu'à un moment donné, ça devient vide de sens. Ça devient plate. Puis pas parce que je suis mieux, puis pas parce que je suis rendu, on va dire, plus évolué. Il n'y a pas personne qui est plus évolué qu'un autre quoi que ce soit. S'ils sont bien là-dedans, fantastique. Moi, je veux juste qu'ils soient heureux, joyeux et libres. Mais moi, par respect pour moi, par amour pour moi, je n'ai plus envie de me faire vivre ces choses-là. Fait que c'est correct de dire non des fois. Comme je disais, assure-toi de ne pas dire oui à l'autre en te disant non à toi. Et quand tu dis non, assure-toi que c'est pour les bonnes raisons. Parce que premièrement, c'est la vérité. Tu sais, parce que moi, je me souviens, quand j'ai commencé à dire non, pour moi, c'était difficile. Fait que j'inventais des bonnes... On va dire des bonnes défaites. Ah ben non, je ne peux pas à cause de ça. Hey ! On n'a pas à se justifier. Non, ça ne me tente pas. Ou non, je ne peux pas, parce que des fois, ça arrive qu'on ne peut pas. Non, ça ne me tente pas ce soir, ou ça ne me tente pas jeudi. On rate, ben non, je vais te le dire jeudi si ça ne me tente pas. Ah oui, non. Hey ! Regarde, je t'ai dit non. C'est correct de dire non, mais il faut l'assumer. Le troisième, c'est reconnaître à ton intention. Est-ce que tu fais ça pour aimer ou parce que ça vient de toi ? Parce que tu sais, l'altruisme, c'est une belle qualité, mais c'est une belle valeur. Vivre seul, apprendre tout seul, évoluer tout seul, ça se fait pas. On a besoin des autres. On a besoin de donner, mais on a besoin de recevoir aussi. Et c'est OK. Et j'étais longtemps à me poser la question, est-ce que le métier que je fais, c'est pour avoir de l'amour pour la reconnaissance ? Bien, je peux te dire avec certitude aujourd'hui qu'au début, oui. Au début, oui. Peut-être les deux ou trois premières années, je le faisais parce que ça me faisait du bien. J'allais me remplir du regard, de l'amour des autres, de l'écoute des autres. Mais aujourd'hui, je le fais pour redonner. Et oui, je reçois aussi. Mais je le fais pour donner, pour altruisme, parce que j'aime la connexion avec les gens. Fait que c'est se poser la question, est-ce que je fais ça pour être aimé ou je fais juste ça parce que j'ai envie de le faire ? Puis que je ne me dis pas non à moi, puis que ça ne va pas au-delà de mes valeurs. Parce que la vraie paix intérieure, mes amis, c'est quand tu es enligné entre ce que tu penses, ce que tu dis et ce que tu fais. Est-ce que mes pensées, mes dires et mes actions vont dans le même sens ? Ou je pense d'une façon, je dis autre chose et je fais complètement le contraire ? Comme la fameuse expression, est-ce que les bottines suivent les babines ? Combien de fois, moi, je faisais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, faites-moi confiance, ouais, ouais, ouais, si, ça, ça, mais que dans le fond, mes gestes étaient complètement, mes actions étaient complètement le contraire. Alors, c'est ça, la paix. C'est ça de ne pas se décevoir, de vivre selon nos valeurs. Et que nos bottines suivent nos babines. Ce que je pense, ce que je dis, ce que je fais vont dans le même sens. Mais il faut apprendre à se connaître. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Parce que vouloir plaire, c'est pas mauvais. Mais vouloir plaire en se perdant, ça c'est dangereux. Parce que tu n'as pas le droit de te déplaire, toi. Tu as le droit d'exister. Même imparfait. Oui, on est parfaitement imparfait. Il faut se donner le droit d'être imparfait. Oui. Tu sais, comme moi, mes podcasts, il n'y a pas d'arrangement, il n'y a pas de coupure. Moi, j'enregistre one shot, puis c'est tout. Puis si je me trompe, je m'affoie, bien, c'est correct. Pourquoi ? Parce que je suis correct. T'es correct. Parce que les vraies connexions, c'est là qu'ils naissent les vraies relations. C'est là qu'ils naissent les vraies relations. Vous savez tous mes services, comment me communiquer, tout est sur mon site internet plan-de-match.com. Si tu as besoin d'aide, si tu as besoin d'être guidé, d'être accompagné, je suis là pour toi. Alors, merci de ton écoute. Merci d'avoir été là et on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au besoin de plaire

    00:02

  • Les réflexes de survie et l'enfance

    00:34

  • Pourquoi avons-nous ce besoin de plaire ?

    02:00

  • La peur du rejet et de l'abandon

    03:51

  • Revenir à soi et se découvrir

    12:03

  • Assumer ses choix et dire non

    16:01

  • Reconnaître ses intentions et vivre selon ses valeurs

    19:32

Description


Êtes-vous vraiment vous-même, ou essayez-vous simplement de plaire aux autres ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'un sujet universel : le besoin humain de plaire. Ce désir, bien que naturel, peut parfois nous éloigner de notre véritable identité. Simon explore les racines de ce besoin, notamment les réflexes de survie issus de notre enfance, l'importance cruciale de l'amour et de la reconnaissance, ainsi que la peur omniprésente du rejet et de l'abandon.

À travers des réflexions personnelles et des anecdotes poignantes, Simon partage son propre parcours de découverte de soi. Il nous rappelle que vouloir plaire n'est pas intrinsèquement mauvais, mais que cela devient dangereux lorsque cela nous pousse à nous perdre dans les attentes des autres. T-CORRECT devient alors un espace de réflexion où chacun peut s'interroger sur ses motivations et ses choix de vie.

Dans cet épisode, Simon propose des outils pratiques pour mieux se connaître, assumer ses choix et vivre en accord avec ses valeurs. Il encourage les auditeurs à se donner le droit d'être imparfaits, à reconnaître leur valeur intrinsèque et à embrasser leur authenticité. En effet, vivre en accord avec soi-même est essentiel pour une vie épanouie et authentique.

Que vous soyez en quête de développement personnel, de compréhension de soi, ou simplement curieux de savoir comment les attentes des autres peuvent influencer votre vie, cet épisode de T-CORRECT est fait pour vous. Simon vous invite à explorer les nuances de votre identité et à vous reconnecter avec votre vrai soi. Ne laissez pas le besoin de plaire vous définir ; apprenez à vous affirmer et à vivre selon vos propres termes.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui pourrait bien changer votre perspective sur la vie et sur vous-même. Écoutez T-CORRECT et commencez votre voyage vers l'authenticité dès aujourd'hui !


N'oublie pas de partager si tu crois que ça peu faire du bien à un autre être humain !!

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Le simple programme (les douze étapes expliquées)

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Transcription

  • Aujourd'hui, dans l'épisode 4, je te parle du besoin de vouloir plaire et comment ça peut nous étouffer par en dedans. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire correct. Et oui, ce fameux besoin d'avoir plaire. Alors, bienvenue sur Técorèque. Aujourd'hui, on va jaser d'un piège qui a l'air gentil, mais qui nous éloigne tellement de ce qu'on est. Tu sais, on vient au monde avec une identité, ce qu'on est réellement. Et tranquillement, pas vite, on développe un besoin de vouloir plaire aux autres. Pourquoi ? Parce qu'on a ceci, plaire avec amour. Parce qu'oubliez pas une chose, nous les êtres humains, notre essence même de notre vie, c'est l'amour, c'est notre gaze. On a besoin pour être heureux, joyeux et libre. Pas juste être en mode survie, mais vivre. Parce que je sais pas moi ou toi, en tout cas je vais te parler de moi, que j'ai été longtemps dans le mode survie, mais aujourd'hui je veux vivre. Fait que ça nous éloigne de notre vrai moi, comme je disais. Tu sais là, quand ça fait oui, en dedans ça fait non, mais tu dis toujours oui. quand tu fais... tout pour les autres. Quand on a peur de décevoir, peur de faire mal, peur de ce qu'ils vont penser, peur de ce qu'ils vont dire, peur de se faire juger, peur de se faire critiquer, juste en en parlant, ça devient lourd. Mais c'est un vieux réflexe de survie. Fait qu'on va regarder ça aujourd'hui. On va regarder ça aujourd'hui parce que je pense que ça nous touche tous, d'une façon ou d'une autre. Moi, j'ai été très, très, très longtemps dans cette période-là. Dans la partie 1, pourquoi on veut t'en plaire ? Pourquoi ? Le premier point que j'ai envie de te parler, c'est les vieux réflexes. On va dire les vieux réflexes de survie. Quand on est petit, on est complètement dépendant de nos parents, de ceux qui nous éduquent. S'ils ne nous apprennent pas à être propres, à parler, à marcher, à manger, tout ça, on est dépendant. Et comme je disais, on vient avec un besoin d'amour, parce que c'est un des besoins fondamentaux, aimer et être aimé. Mais ça ne vient pas avec un livre, tout dépendant de l'éducation qu'on a eue quand on était jeunes de nos parents. Est-ce que l'amour était palpable ? Est-ce qu'elle était juste dite ? Ou il y avait des gestes concrets qu'on le ressentait ? Ou il n'y en avait pas pantoute ? Il y en a qui ont eu des parents qui n'étaient complètement pas affectueux, puis que même dire le mot « je t'aime » ou « je suis fier de toi » , c'était difficile, puis peut-être que tu en as eu aussi. Il faut faire attention à une chose, c'est jamais dans la quantité, mais la qualité. Parce que oui, on peut trop aimer. On peut surprotéger. On peut faire croire à l'autre qu'il est peut-être meilleur que ce qu'il est en tant que tel. C'est sûr que quand on grandit et qu'on devient adulte, la confiance et l'estime de nous, elle n'est pas toujours, on va dire, réelle, au bon échelon. On va dire ça comme ça. Parce qu'enfin, plaire, faire rire, c'est égal pour nous une sécurité, amour, reconnaissance. En principe, Si on a eu une enfance, on va dire, épanouissante, qui nous ont laissé construire tranquillement notre autonomie affective et émotionnelle, on n'a plus besoin de ces mécanismes de défense-là. Parce qu'en principe, on devrait savoir que peu importe ce qu'on va dire, ce qu'on va faire, ça ne définit pas notre valeur. Ça veut dire qu'on peut être aimé pour qui on est, mais ce n'est pas ça qu'on a appris nous autres. Le deuxième point aussi, par... peur du rejet, peur de l'abandon. Tantôt, je parlais de peur d'être critiqué, peur d'être jugé, évidemment, peur de ce que les autres vont penser, de ce qu'ils vont dire, mais aussi la peur d'être rejeté des autres, d'être abandonné des autres. Combien de fois que j'ai resté dans des situations, surtout dans des relations qui étaient toxiques pour moi, mais juste pour ne pas avoir le sentiment d'être seul. Et ça, évidemment, je pourrais dire que 95 % du temps que c'est arrivé, j'en étais complètement inconscient. Mais j'avais... tellement peur de me retrouver tout seul, peur de ne pas être dans la gang, peur de ne pas être comme les autres. Moi, je sais, à l'école, je n'étais pas vraiment bon à l'école, je n'aimais pas ça. J'avais tellement peur de ne pas réussir, de ne pas faire comme les autres, de rater ma vie complètement. L'anxiété, elle a complètement augmenté et j'ai développé ce besoin-là pour moi de faire des niaiseries, faire des conneries. Pour que le monde dise « Hey, wow, t'as pas peur, toi ? » Ou bien non, me faire dire « Hey, t'es drôle, toi ? » Justement, pourquoi ? Juste pour pouvoir plaire. Le troisième point, c'est qu'on fonde amour et approbation. Si je déçois, je perds de la valeur. Mais ça, c'est pas vrai. Si tu déçois, ça veut dire que les gens avaient placé des attentes envers toi. Attente égale quoi ? Égal déception. Tu sais, quand tu regardes ça à froid, dans le fond, on ne doit rien à personne. On se doit à nous de devenir la meilleure version de nous-mêmes. Mais avant de devenir la meilleure version de nous-mêmes, Il faut qu'on devienne ce qu'on est nous. De savoir c'est quoi mes forces, c'est quoi mes faiblesses, c'est quoi mes défauts, c'est quoi mes qualités. C'est où est-ce que j'ai plus de difficultés, où est-ce que je manque d'autonomie, où est-ce que je suis dépendant dans le fond, puis où est-ce que je suis autonome. C'est quoi mes valeurs, c'est quoi mes besoins. Qu'est-ce que je veux vraiment, mais surtout, qu'est-ce que je veux vraiment plus me faire vivre ou vivre ? C'est ça, prendre à ce qu'en être. Parce que je vais te dire une chose, tant et si longtemps qu'on va faire les choses pour les autres êtres humains, c'est nous qui allons se décevoir. Et plus je me déçois, plus mon estime, la confiance et l'amour de moi diminuent. Plus je vais essayer de te faire plaisir, moins je vais me faire plaisir. Ça fait que c'est hyper important que je sais le plus possible de ne pas me décevoir. Quitte à te décevoir, quitte à les décevoir. Mais ça veut dire que si je déçois des gens, c'est que j'en ai placé des attentes envers moi. Pourquoi ? Pourquoi qu'ils fassent des attentes envers moi ? Ah, bien, il y en a qui vont dire, ah, bien oui, mais c'est parce qu'on t'aime, parce qu'on s'aime, parce qu'on s'aime. Non, non, non, l'amour, c'est supposé d'être inconditionnel. Alors, tu m'aimes à condition. Si tu m'aimes vraiment, je ne suis pas supposé te décevoir. Oui, je peux peut-être te faire de la peine. Peut-être que ce que je choisis comme vie ne te plaît pas. Alors, peut-être que tu peux être déçu pour moi, mais pas être déçu de moi. Je ne sais pas si tu vois la différence. Parce que ça se peut que moi, la vie que je décide de mener, Pour moi, elle est satisfaisante. Pour moi, je vis heureux, joyeux et libre. Mais ça ne veut pas dire que c'est la réalité de tout le monde. Parce que c'est quoi ces conséquences-là ? Bien, on étouffe notre vrai moi. On devient épuisé. Pourquoi quand on tombe en dépression, tu parles ? Tu penses ? Ça se dit dépression. Je me mets dépression. Mais dépression de quoi ? Mais de performer, de plaire. Que tu me dises que je suis beau, que je suis bon, que je suis correct, que je suis bien. Mais pendant que je fais tout ça, inconsciemment, moi, je me dis que je ne suis pas correct, que je ne suis pas bon, que je ne fais pas la bonne affaire, puis que je n'arriverai jamais à te donner ce que tu veux. Parce que souvent, nous-mêmes, on se place des attentes démesurées envers nous parce qu'on croit savoir ce que les gens attendent de nous. Puis des fois, on est dans le champ carrément. Moi, je me souviens, il y a plusieurs mois, je parlais avec mon fils. Dans ce temps-là, mon fils était beaucoup dans la consommation. Il m'a dit, « Père, je suis bien de même, je suis heureux. » J'ai dit, « Max, c'est parfait. Moi, je ne veux pas que tu vives ça. Non, regarde, moi, je veux que tu sois heureux. Si toi, tu es bien là-dedans, fine. » Pourquoi que moi, je décéderais de ta vie ? Évidemment, c'est sûr que j'ai passé par là. Je le savais que, dans le fond lui-même, il n'était peut-être pas bien. Mais au moment où il me l'a dit, ça se peut en tabarouette qu'il était bien à ce moment-là. Parce que tout change. Tout peut se transformer. On peut être bien à une place, on peut être bien avec une personne, puis peut-être dans un mois, deux mois, trois mois, six mois, un an, ça va être autre chose. Mais c'est la même chose pour n'importe quoi. Alors, on n'a pas à juger de l'avis des autres. Parce que souvent, si on juge et qu'on critique, on va avoir très peur de se faire juger et de se faire critiquer. Mais ça revient toujours à nous. Qui est qu'on critique et qu'on juge le plus ? C'est nous-mêmes. Oui, ça l'étouffe notre vrai moi. Je vais te conter une petite anecdote, une petite briève de moi, parce que peut-être que tu connais mon histoire, peut-être que non. Peu importe, je la raconte un peu plus en détail. Si ma mémoire est bonne, épisode 2 dans la saison 1. Mais peu importe. Moi, j'ai eu un besoin démesuré d'être aimé tout au long de ma vie. J'avais tellement besoin que tu me tapes sur l'épaule, que tu me dises que je suis correct, que tu m'aimes. J'ai fait toutes sortes de pirouettes. Moi, je me suis inconsciemment inventé un personnage que je n'étais pas. un bad boy, un tough, que je jouais à ça. Mais fondamentalement, je ne suis tellement pas ça. Je suis à des années-lumières de ça. Mais moi, je croyais que ce Simon-là... Et t'es aimé. Pourquoi ? Parce que j'ai fait des... Évidemment, la consommation, elle aide beaucoup à jouer des rôles. On s'entend, mais ça ne veut pas dire parce qu'on ne consomme pas ou qu'on n'a pas pris de consommation qu'on n'en joue pas. N'écartez jamais ça. Moi, je te parle de moi, mes conséquences à moi. C'est sûr que l'alcool, la drogue, a fait de moi que j'ai fait des choses que je n'aurais jamais faites à jeun. Il dit des affaires que je n'aurais jamais dit à jeun. Et j'ai vu que ce gars-là, « Wow, il est aimé ! » Quand il est doux, affectueux, gentil, non. Moi, je suis un dépendant affectif. Je me souviens, quand j'étais jeune, j'avais des amis. Toutes mes amies filles, je sortais avec. À un moment donné, elles me disaient « t'es trop fin, va te garder comme amie. » C'est comme moi, j'ai associé qu'être trop fin, t'es pas aimé. Je suis devenu, entre guillemets, méchant. J'avais des comportements méchants. Souvent, des paroles blessantes. C'est comme si à ce moment-là, évidemment, on attire ce qu'on est. Vu que j'étais souffrant, j'avais un besoin d'amour démesuré, j'ai attiré des filles, qu'eux autres aussi qui étaient souffrantes, puis eux autres, leur besoin de se sentir aimé, c'était d'aider des gens souffrants comme moi. Alors, j'ai étouffé qui j'étais réellement. Un gars qui est doux, qui est affectueux, qui est hyper sensible. Ouais, pas juste sensible, hyper sensible. Mais là, dix ans, jamais j'aurais dit ça, mais aujourd'hui, je le sais. Et c'est OK. J'ai accueilli ça parce que j'ai accepté le gars que je suis réellement et non le bad boy que j'ai forgé, que je croyais que c'était ça qui allait faire que j'allais réussir ma vie, mais que surtout que j'allais être aimé, que j'allais être reconnu et que j'allais être respecté. J'étais dans le champ complètement, mais complètement, complètement. Fait qu'essaie peut-être de voir toi. Est-ce que t'es vraiment toi ? Est-ce que t'es capable d'être vraiment toi avec les autres ? Prends deux, trois minutes pour penser à ça. Tu sais, pense, suppose, là. Puis pense à ça deux secondes. Est-ce que t'es vraiment toi ? La partie 2, c'est revenir à soi. Parce qu'à un moment donné, il faut revenir à soi. Moi, je me souviens que mon père, je le trouvais tout le temps drôle quand il disait ça. Mon père, vous le savez, il a animé les sessions de plan de match presque pendant 30 ans. Évidemment, je l'écoutais quand j'ai commencé à travailler à plan de match à peu près 16-17 ans. Et puis, il disait toujours, il dit, tu sais, quelqu'un qui tombe sans connaissance, puis là, il reprend, on va dire, il reprend conscience. Tout le monde dit, il revient à lui, il revient à lui, il revient à lui. Qui tu veux d'autre qu'il revienne ? Puis moi, je trouvais tout le temps, tout le temps, tout le temps, ça drôle. En tout cas, bref. Alors, c'est de revenir à soi, d'apprendre à se découvrir. Moi, tant, si longtemps, comme je disais tantôt, que j'ai joué au bad boy, bien, j'ai tout fait, le vrai Simon. J'ai tout fait. On met une image là-dessus, ce qu'on peut appeler notre enfant intérieur, notre senti, notre vraie voix qui nous parle. Parce qu'ici, ça dit toujours la vérité. Toujours. Fait que t'étouffes ça au bout. Et moi, bien évidemment, pour ne pas ressentir ça, bien j'ai pris boisson et drogue, justement, pour ne pas... pour l'étouffer, pour ne pas dire, « Hey, femme-là, c'est moi le boss ! » Bien oui, parce que j'avais tellement peur de ne pas être aimé. Tu sais, il faut remplacer un moment donné qu'est-ce qu'ils vont penser. Parce que moi, c'était ça longtemps. Qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. par, remplace ça par, comment moi je me sens. Qu'est-ce que je ressens en dedans de moi ? Commence à te consulter toi avant de consulter les autres. Tu sais, on manque souvent tellement de confiance en nous qu'on prend des décisions selon ce qu'on pense que les autres feraient ou bien non, on consulte tout le monde. Tu as un exemple, tu consultes 10 personnes, 5 t'a dit oui, 5 t'a dit non. Bien, tu sais quoi ? Tu es encore pogné pour choisir. Fait que consulte-toi avant. C'est quoi que je ressens ? Est-ce que je ressens de l'honnêteté ? Est-ce que je ressens du respect envers moi ? Est-ce que je ressens que je vis la vie que je veux ? Est-ce que je ressens que je vis selon mes valeurs ? Ça, c'est de 1. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, tellement, tellement, tellement, tellement important. Il a fallu que moi j'apprenne que je ne suis pas un tough, je ne suis pas un bad boy. Je suis un doux, un affectueux, un tendre. Je suis un conformiste. J'ai joué au rabat longtemps. Moi, je suis conforme. Tu me dis qu'il faut tourner à gauche. On tourne à gauche. Ça, c'est le règlement. On suit le règlement. Je suis comme ça. Mais il a fallu que je le découvre, que j'en prenne conscience, que j'observe tout ça, que je l'accueille et je l'accepte pour enfin pouvoir m'aimer comme je suis. Il a fallu que j'apprenne c'est quoi mes valeurs à moi. Parce que j'avais pris des valeurs un peu tout partout. On copie. On copie les autres êtres humains, ce qu'on pense. On se dit, lui a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu de lui. Elle a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu d'elle. Ça se peut qu'on soit complètement dans le champ. Alors, c'est quoi nos valeurs ? C'est quoi nos besoins ? Et comment j'arrive à combler ces besoins-là ? Parce que moi, j'étais longtemps à vouloir, et consciemment, évidemment, que les autres comblent mes besoins, en ne sachant même pas c'était quoi, mes besoins. Oubliez pas une chose, le besoin d'être aimé, il est toujours là. Oubliez pas ça, même rendu adulte, même encore aujourd'hui, j'ai un besoin d'être aimé. Mais j'ai pas un besoin démesuré d'être humain. Mais oui, j'ai encore besoin d'aimer. Oui, j'ai encore besoin de reconnaissance. Par contre, aujourd'hui, je suis capable de m'en donner. Je suis capable de me reconnaître dans qui je suis, dans ce que je fais. Et ça arrive-tu des fois que je me déçois, comme je parlais tantôt ? Ben oui, ça arrive. De moins en moins souvent. Mais oui, ça arrive parce que je suis un être humain parfaitement imparfait. Deuxième petit point dans la partie 2 pour revenir à soi, c'est d'être capable d'assumer un non. Parce que quand tu dis oui à l'autre, assure-toi que tu ne te dis pas non à toi. Tu sais, quand tu es comme moi et que tu l'as noué facile, même quand ça ne te tente pas. Bien, toujours la même chose, par peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire. Toujours besoin d'être aimé, d'être apprécié, d'être reconnu. N'oubliez pas une chose, c'est toujours, toujours, toujours, toujours là. Je ne sais pas, tu as une invitation d'un 5 à 7 un jeudi. Ça ne te tente pas. Tu es toujours là, habituellement, et le monde aime ça quand tu es là, parce que tu es drôle, parce qu'il jase avec toi, et tu as de bons conseils, etc. Ça ferait peut-être que j'essaie, mon chum Marc ne fait pas vraiment ses temps, ça ferait peut-être du bien que j'y aille. Ça ne te tente pas. Oui, mais tu sais quoi ? Aussitôt qu'il y a un mais, assis-toi et réfléchis un peu. C'est toute une question d'équilibre. Il faut faire attention non plus de ne pas tomber dans l'extrême et de dire non, non, non, non, non, non à tout et de tomber dans l'isolement. Ça, je l'ai expérimenté aussi. Je vais me respecter, alors tu t'isoles et tu ne sors plus de chez vous. Non, il faut mettre un équilibre dans tout ça. Mais il y a peut-être des endroits et il y a peut-être avec des gens que ça ne te tente plus. Avec tout mon respect et avec tout mon amour que j'ai pour plein de monde et tout mon accueil, moi, des genres de soirées où ça va virer, l'alcool va couler à flot, moi, on n'a pas... pas de problème d'alcool, mais on aime ça en prendre. » C'est correct. Moi, je ne suis pas là pour juger personne en disant « Toi, tu as un problème d'alcool, tu n'en as pas. » Jamais, jamais, jamais, même si ça va m'effleurer l'esprit. Mais moi, aller avec des gens que l'alcool va peut-être dépasser un verre ou deux et que de temps en temps, il y en a un qui va aller fumer une coupe de puff dehors ou tirer une petite ligne dans la toilette, moi, ça ne me tente plus. Par respect pour moi, pas parce que je ne les aime pas, ces gens-là, j'ai juste plus envie. d'être dans ce genre d'énergie-là, dans ce genre de soirée-là ou de souper-là ou quoi que ce soit. Comme je dis, avec tout mon amour et mon accueil, je les aime, ces gens-là, mais je n'avais plus envie de me faire vivre ça. Parce qu'à un moment donné, ça devient vide de sens. Ça devient plate. Puis pas parce que je suis mieux, puis pas parce que je suis rendu, on va dire, plus évolué. Il n'y a pas personne qui est plus évolué qu'un autre quoi que ce soit. S'ils sont bien là-dedans, fantastique. Moi, je veux juste qu'ils soient heureux, joyeux et libres. Mais moi, par respect pour moi, par amour pour moi, je n'ai plus envie de me faire vivre ces choses-là. Fait que c'est correct de dire non des fois. Comme je disais, assure-toi de ne pas dire oui à l'autre en te disant non à toi. Et quand tu dis non, assure-toi que c'est pour les bonnes raisons. Parce que premièrement, c'est la vérité. Tu sais, parce que moi, je me souviens, quand j'ai commencé à dire non, pour moi, c'était difficile. Fait que j'inventais des bonnes... On va dire des bonnes défaites. Ah ben non, je ne peux pas à cause de ça. Hey ! On n'a pas à se justifier. Non, ça ne me tente pas. Ou non, je ne peux pas, parce que des fois, ça arrive qu'on ne peut pas. Non, ça ne me tente pas ce soir, ou ça ne me tente pas jeudi. On rate, ben non, je vais te le dire jeudi si ça ne me tente pas. Ah oui, non. Hey ! Regarde, je t'ai dit non. C'est correct de dire non, mais il faut l'assumer. Le troisième, c'est reconnaître à ton intention. Est-ce que tu fais ça pour aimer ou parce que ça vient de toi ? Parce que tu sais, l'altruisme, c'est une belle qualité, mais c'est une belle valeur. Vivre seul, apprendre tout seul, évoluer tout seul, ça se fait pas. On a besoin des autres. On a besoin de donner, mais on a besoin de recevoir aussi. Et c'est OK. Et j'étais longtemps à me poser la question, est-ce que le métier que je fais, c'est pour avoir de l'amour pour la reconnaissance ? Bien, je peux te dire avec certitude aujourd'hui qu'au début, oui. Au début, oui. Peut-être les deux ou trois premières années, je le faisais parce que ça me faisait du bien. J'allais me remplir du regard, de l'amour des autres, de l'écoute des autres. Mais aujourd'hui, je le fais pour redonner. Et oui, je reçois aussi. Mais je le fais pour donner, pour altruisme, parce que j'aime la connexion avec les gens. Fait que c'est se poser la question, est-ce que je fais ça pour être aimé ou je fais juste ça parce que j'ai envie de le faire ? Puis que je ne me dis pas non à moi, puis que ça ne va pas au-delà de mes valeurs. Parce que la vraie paix intérieure, mes amis, c'est quand tu es enligné entre ce que tu penses, ce que tu dis et ce que tu fais. Est-ce que mes pensées, mes dires et mes actions vont dans le même sens ? Ou je pense d'une façon, je dis autre chose et je fais complètement le contraire ? Comme la fameuse expression, est-ce que les bottines suivent les babines ? Combien de fois, moi, je faisais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, faites-moi confiance, ouais, ouais, ouais, si, ça, ça, mais que dans le fond, mes gestes étaient complètement, mes actions étaient complètement le contraire. Alors, c'est ça, la paix. C'est ça de ne pas se décevoir, de vivre selon nos valeurs. Et que nos bottines suivent nos babines. Ce que je pense, ce que je dis, ce que je fais vont dans le même sens. Mais il faut apprendre à se connaître. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Parce que vouloir plaire, c'est pas mauvais. Mais vouloir plaire en se perdant, ça c'est dangereux. Parce que tu n'as pas le droit de te déplaire, toi. Tu as le droit d'exister. Même imparfait. Oui, on est parfaitement imparfait. Il faut se donner le droit d'être imparfait. Oui. Tu sais, comme moi, mes podcasts, il n'y a pas d'arrangement, il n'y a pas de coupure. Moi, j'enregistre one shot, puis c'est tout. Puis si je me trompe, je m'affoie, bien, c'est correct. Pourquoi ? Parce que je suis correct. T'es correct. Parce que les vraies connexions, c'est là qu'ils naissent les vraies relations. C'est là qu'ils naissent les vraies relations. Vous savez tous mes services, comment me communiquer, tout est sur mon site internet plan-de-match.com. Si tu as besoin d'aide, si tu as besoin d'être guidé, d'être accompagné, je suis là pour toi. Alors, merci de ton écoute. Merci d'avoir été là et on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au besoin de plaire

    00:02

  • Les réflexes de survie et l'enfance

    00:34

  • Pourquoi avons-nous ce besoin de plaire ?

    02:00

  • La peur du rejet et de l'abandon

    03:51

  • Revenir à soi et se découvrir

    12:03

  • Assumer ses choix et dire non

    16:01

  • Reconnaître ses intentions et vivre selon ses valeurs

    19:32

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Description


Êtes-vous vraiment vous-même, ou essayez-vous simplement de plaire aux autres ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'un sujet universel : le besoin humain de plaire. Ce désir, bien que naturel, peut parfois nous éloigner de notre véritable identité. Simon explore les racines de ce besoin, notamment les réflexes de survie issus de notre enfance, l'importance cruciale de l'amour et de la reconnaissance, ainsi que la peur omniprésente du rejet et de l'abandon.

À travers des réflexions personnelles et des anecdotes poignantes, Simon partage son propre parcours de découverte de soi. Il nous rappelle que vouloir plaire n'est pas intrinsèquement mauvais, mais que cela devient dangereux lorsque cela nous pousse à nous perdre dans les attentes des autres. T-CORRECT devient alors un espace de réflexion où chacun peut s'interroger sur ses motivations et ses choix de vie.

Dans cet épisode, Simon propose des outils pratiques pour mieux se connaître, assumer ses choix et vivre en accord avec ses valeurs. Il encourage les auditeurs à se donner le droit d'être imparfaits, à reconnaître leur valeur intrinsèque et à embrasser leur authenticité. En effet, vivre en accord avec soi-même est essentiel pour une vie épanouie et authentique.

Que vous soyez en quête de développement personnel, de compréhension de soi, ou simplement curieux de savoir comment les attentes des autres peuvent influencer votre vie, cet épisode de T-CORRECT est fait pour vous. Simon vous invite à explorer les nuances de votre identité et à vous reconnecter avec votre vrai soi. Ne laissez pas le besoin de plaire vous définir ; apprenez à vous affirmer et à vivre selon vos propres termes.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui pourrait bien changer votre perspective sur la vie et sur vous-même. Écoutez T-CORRECT et commencez votre voyage vers l'authenticité dès aujourd'hui !


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  • Aujourd'hui, dans l'épisode 4, je te parle du besoin de vouloir plaire et comment ça peut nous étouffer par en dedans. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire correct. Et oui, ce fameux besoin d'avoir plaire. Alors, bienvenue sur Técorèque. Aujourd'hui, on va jaser d'un piège qui a l'air gentil, mais qui nous éloigne tellement de ce qu'on est. Tu sais, on vient au monde avec une identité, ce qu'on est réellement. Et tranquillement, pas vite, on développe un besoin de vouloir plaire aux autres. Pourquoi ? Parce qu'on a ceci, plaire avec amour. Parce qu'oubliez pas une chose, nous les êtres humains, notre essence même de notre vie, c'est l'amour, c'est notre gaze. On a besoin pour être heureux, joyeux et libre. Pas juste être en mode survie, mais vivre. Parce que je sais pas moi ou toi, en tout cas je vais te parler de moi, que j'ai été longtemps dans le mode survie, mais aujourd'hui je veux vivre. Fait que ça nous éloigne de notre vrai moi, comme je disais. Tu sais là, quand ça fait oui, en dedans ça fait non, mais tu dis toujours oui. quand tu fais... tout pour les autres. Quand on a peur de décevoir, peur de faire mal, peur de ce qu'ils vont penser, peur de ce qu'ils vont dire, peur de se faire juger, peur de se faire critiquer, juste en en parlant, ça devient lourd. Mais c'est un vieux réflexe de survie. Fait qu'on va regarder ça aujourd'hui. On va regarder ça aujourd'hui parce que je pense que ça nous touche tous, d'une façon ou d'une autre. Moi, j'ai été très, très, très longtemps dans cette période-là. Dans la partie 1, pourquoi on veut t'en plaire ? Pourquoi ? Le premier point que j'ai envie de te parler, c'est les vieux réflexes. On va dire les vieux réflexes de survie. Quand on est petit, on est complètement dépendant de nos parents, de ceux qui nous éduquent. S'ils ne nous apprennent pas à être propres, à parler, à marcher, à manger, tout ça, on est dépendant. Et comme je disais, on vient avec un besoin d'amour, parce que c'est un des besoins fondamentaux, aimer et être aimé. Mais ça ne vient pas avec un livre, tout dépendant de l'éducation qu'on a eue quand on était jeunes de nos parents. Est-ce que l'amour était palpable ? Est-ce qu'elle était juste dite ? Ou il y avait des gestes concrets qu'on le ressentait ? Ou il n'y en avait pas pantoute ? Il y en a qui ont eu des parents qui n'étaient complètement pas affectueux, puis que même dire le mot « je t'aime » ou « je suis fier de toi » , c'était difficile, puis peut-être que tu en as eu aussi. Il faut faire attention à une chose, c'est jamais dans la quantité, mais la qualité. Parce que oui, on peut trop aimer. On peut surprotéger. On peut faire croire à l'autre qu'il est peut-être meilleur que ce qu'il est en tant que tel. C'est sûr que quand on grandit et qu'on devient adulte, la confiance et l'estime de nous, elle n'est pas toujours, on va dire, réelle, au bon échelon. On va dire ça comme ça. Parce qu'enfin, plaire, faire rire, c'est égal pour nous une sécurité, amour, reconnaissance. En principe, Si on a eu une enfance, on va dire, épanouissante, qui nous ont laissé construire tranquillement notre autonomie affective et émotionnelle, on n'a plus besoin de ces mécanismes de défense-là. Parce qu'en principe, on devrait savoir que peu importe ce qu'on va dire, ce qu'on va faire, ça ne définit pas notre valeur. Ça veut dire qu'on peut être aimé pour qui on est, mais ce n'est pas ça qu'on a appris nous autres. Le deuxième point aussi, par... peur du rejet, peur de l'abandon. Tantôt, je parlais de peur d'être critiqué, peur d'être jugé, évidemment, peur de ce que les autres vont penser, de ce qu'ils vont dire, mais aussi la peur d'être rejeté des autres, d'être abandonné des autres. Combien de fois que j'ai resté dans des situations, surtout dans des relations qui étaient toxiques pour moi, mais juste pour ne pas avoir le sentiment d'être seul. Et ça, évidemment, je pourrais dire que 95 % du temps que c'est arrivé, j'en étais complètement inconscient. Mais j'avais... tellement peur de me retrouver tout seul, peur de ne pas être dans la gang, peur de ne pas être comme les autres. Moi, je sais, à l'école, je n'étais pas vraiment bon à l'école, je n'aimais pas ça. J'avais tellement peur de ne pas réussir, de ne pas faire comme les autres, de rater ma vie complètement. L'anxiété, elle a complètement augmenté et j'ai développé ce besoin-là pour moi de faire des niaiseries, faire des conneries. Pour que le monde dise « Hey, wow, t'as pas peur, toi ? » Ou bien non, me faire dire « Hey, t'es drôle, toi ? » Justement, pourquoi ? Juste pour pouvoir plaire. Le troisième point, c'est qu'on fonde amour et approbation. Si je déçois, je perds de la valeur. Mais ça, c'est pas vrai. Si tu déçois, ça veut dire que les gens avaient placé des attentes envers toi. Attente égale quoi ? Égal déception. Tu sais, quand tu regardes ça à froid, dans le fond, on ne doit rien à personne. On se doit à nous de devenir la meilleure version de nous-mêmes. Mais avant de devenir la meilleure version de nous-mêmes, Il faut qu'on devienne ce qu'on est nous. De savoir c'est quoi mes forces, c'est quoi mes faiblesses, c'est quoi mes défauts, c'est quoi mes qualités. C'est où est-ce que j'ai plus de difficultés, où est-ce que je manque d'autonomie, où est-ce que je suis dépendant dans le fond, puis où est-ce que je suis autonome. C'est quoi mes valeurs, c'est quoi mes besoins. Qu'est-ce que je veux vraiment, mais surtout, qu'est-ce que je veux vraiment plus me faire vivre ou vivre ? C'est ça, prendre à ce qu'en être. Parce que je vais te dire une chose, tant et si longtemps qu'on va faire les choses pour les autres êtres humains, c'est nous qui allons se décevoir. Et plus je me déçois, plus mon estime, la confiance et l'amour de moi diminuent. Plus je vais essayer de te faire plaisir, moins je vais me faire plaisir. Ça fait que c'est hyper important que je sais le plus possible de ne pas me décevoir. Quitte à te décevoir, quitte à les décevoir. Mais ça veut dire que si je déçois des gens, c'est que j'en ai placé des attentes envers moi. Pourquoi ? Pourquoi qu'ils fassent des attentes envers moi ? Ah, bien, il y en a qui vont dire, ah, bien oui, mais c'est parce qu'on t'aime, parce qu'on s'aime, parce qu'on s'aime. Non, non, non, l'amour, c'est supposé d'être inconditionnel. Alors, tu m'aimes à condition. Si tu m'aimes vraiment, je ne suis pas supposé te décevoir. Oui, je peux peut-être te faire de la peine. Peut-être que ce que je choisis comme vie ne te plaît pas. Alors, peut-être que tu peux être déçu pour moi, mais pas être déçu de moi. Je ne sais pas si tu vois la différence. Parce que ça se peut que moi, la vie que je décide de mener, Pour moi, elle est satisfaisante. Pour moi, je vis heureux, joyeux et libre. Mais ça ne veut pas dire que c'est la réalité de tout le monde. Parce que c'est quoi ces conséquences-là ? Bien, on étouffe notre vrai moi. On devient épuisé. Pourquoi quand on tombe en dépression, tu parles ? Tu penses ? Ça se dit dépression. Je me mets dépression. Mais dépression de quoi ? Mais de performer, de plaire. Que tu me dises que je suis beau, que je suis bon, que je suis correct, que je suis bien. Mais pendant que je fais tout ça, inconsciemment, moi, je me dis que je ne suis pas correct, que je ne suis pas bon, que je ne fais pas la bonne affaire, puis que je n'arriverai jamais à te donner ce que tu veux. Parce que souvent, nous-mêmes, on se place des attentes démesurées envers nous parce qu'on croit savoir ce que les gens attendent de nous. Puis des fois, on est dans le champ carrément. Moi, je me souviens, il y a plusieurs mois, je parlais avec mon fils. Dans ce temps-là, mon fils était beaucoup dans la consommation. Il m'a dit, « Père, je suis bien de même, je suis heureux. » J'ai dit, « Max, c'est parfait. Moi, je ne veux pas que tu vives ça. Non, regarde, moi, je veux que tu sois heureux. Si toi, tu es bien là-dedans, fine. » Pourquoi que moi, je décéderais de ta vie ? Évidemment, c'est sûr que j'ai passé par là. Je le savais que, dans le fond lui-même, il n'était peut-être pas bien. Mais au moment où il me l'a dit, ça se peut en tabarouette qu'il était bien à ce moment-là. Parce que tout change. Tout peut se transformer. On peut être bien à une place, on peut être bien avec une personne, puis peut-être dans un mois, deux mois, trois mois, six mois, un an, ça va être autre chose. Mais c'est la même chose pour n'importe quoi. Alors, on n'a pas à juger de l'avis des autres. Parce que souvent, si on juge et qu'on critique, on va avoir très peur de se faire juger et de se faire critiquer. Mais ça revient toujours à nous. Qui est qu'on critique et qu'on juge le plus ? C'est nous-mêmes. Oui, ça l'étouffe notre vrai moi. Je vais te conter une petite anecdote, une petite briève de moi, parce que peut-être que tu connais mon histoire, peut-être que non. Peu importe, je la raconte un peu plus en détail. Si ma mémoire est bonne, épisode 2 dans la saison 1. Mais peu importe. Moi, j'ai eu un besoin démesuré d'être aimé tout au long de ma vie. J'avais tellement besoin que tu me tapes sur l'épaule, que tu me dises que je suis correct, que tu m'aimes. J'ai fait toutes sortes de pirouettes. Moi, je me suis inconsciemment inventé un personnage que je n'étais pas. un bad boy, un tough, que je jouais à ça. Mais fondamentalement, je ne suis tellement pas ça. Je suis à des années-lumières de ça. Mais moi, je croyais que ce Simon-là... Et t'es aimé. Pourquoi ? Parce que j'ai fait des... Évidemment, la consommation, elle aide beaucoup à jouer des rôles. On s'entend, mais ça ne veut pas dire parce qu'on ne consomme pas ou qu'on n'a pas pris de consommation qu'on n'en joue pas. N'écartez jamais ça. Moi, je te parle de moi, mes conséquences à moi. C'est sûr que l'alcool, la drogue, a fait de moi que j'ai fait des choses que je n'aurais jamais faites à jeun. Il dit des affaires que je n'aurais jamais dit à jeun. Et j'ai vu que ce gars-là, « Wow, il est aimé ! » Quand il est doux, affectueux, gentil, non. Moi, je suis un dépendant affectif. Je me souviens, quand j'étais jeune, j'avais des amis. Toutes mes amies filles, je sortais avec. À un moment donné, elles me disaient « t'es trop fin, va te garder comme amie. » C'est comme moi, j'ai associé qu'être trop fin, t'es pas aimé. Je suis devenu, entre guillemets, méchant. J'avais des comportements méchants. Souvent, des paroles blessantes. C'est comme si à ce moment-là, évidemment, on attire ce qu'on est. Vu que j'étais souffrant, j'avais un besoin d'amour démesuré, j'ai attiré des filles, qu'eux autres aussi qui étaient souffrantes, puis eux autres, leur besoin de se sentir aimé, c'était d'aider des gens souffrants comme moi. Alors, j'ai étouffé qui j'étais réellement. Un gars qui est doux, qui est affectueux, qui est hyper sensible. Ouais, pas juste sensible, hyper sensible. Mais là, dix ans, jamais j'aurais dit ça, mais aujourd'hui, je le sais. Et c'est OK. J'ai accueilli ça parce que j'ai accepté le gars que je suis réellement et non le bad boy que j'ai forgé, que je croyais que c'était ça qui allait faire que j'allais réussir ma vie, mais que surtout que j'allais être aimé, que j'allais être reconnu et que j'allais être respecté. J'étais dans le champ complètement, mais complètement, complètement. Fait qu'essaie peut-être de voir toi. Est-ce que t'es vraiment toi ? Est-ce que t'es capable d'être vraiment toi avec les autres ? Prends deux, trois minutes pour penser à ça. Tu sais, pense, suppose, là. Puis pense à ça deux secondes. Est-ce que t'es vraiment toi ? La partie 2, c'est revenir à soi. Parce qu'à un moment donné, il faut revenir à soi. Moi, je me souviens que mon père, je le trouvais tout le temps drôle quand il disait ça. Mon père, vous le savez, il a animé les sessions de plan de match presque pendant 30 ans. Évidemment, je l'écoutais quand j'ai commencé à travailler à plan de match à peu près 16-17 ans. Et puis, il disait toujours, il dit, tu sais, quelqu'un qui tombe sans connaissance, puis là, il reprend, on va dire, il reprend conscience. Tout le monde dit, il revient à lui, il revient à lui, il revient à lui. Qui tu veux d'autre qu'il revienne ? Puis moi, je trouvais tout le temps, tout le temps, tout le temps, ça drôle. En tout cas, bref. Alors, c'est de revenir à soi, d'apprendre à se découvrir. Moi, tant, si longtemps, comme je disais tantôt, que j'ai joué au bad boy, bien, j'ai tout fait, le vrai Simon. J'ai tout fait. On met une image là-dessus, ce qu'on peut appeler notre enfant intérieur, notre senti, notre vraie voix qui nous parle. Parce qu'ici, ça dit toujours la vérité. Toujours. Fait que t'étouffes ça au bout. Et moi, bien évidemment, pour ne pas ressentir ça, bien j'ai pris boisson et drogue, justement, pour ne pas... pour l'étouffer, pour ne pas dire, « Hey, femme-là, c'est moi le boss ! » Bien oui, parce que j'avais tellement peur de ne pas être aimé. Tu sais, il faut remplacer un moment donné qu'est-ce qu'ils vont penser. Parce que moi, c'était ça longtemps. Qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. par, remplace ça par, comment moi je me sens. Qu'est-ce que je ressens en dedans de moi ? Commence à te consulter toi avant de consulter les autres. Tu sais, on manque souvent tellement de confiance en nous qu'on prend des décisions selon ce qu'on pense que les autres feraient ou bien non, on consulte tout le monde. Tu as un exemple, tu consultes 10 personnes, 5 t'a dit oui, 5 t'a dit non. Bien, tu sais quoi ? Tu es encore pogné pour choisir. Fait que consulte-toi avant. C'est quoi que je ressens ? Est-ce que je ressens de l'honnêteté ? Est-ce que je ressens du respect envers moi ? Est-ce que je ressens que je vis la vie que je veux ? Est-ce que je ressens que je vis selon mes valeurs ? Ça, c'est de 1. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, tellement, tellement, tellement, tellement important. Il a fallu que moi j'apprenne que je ne suis pas un tough, je ne suis pas un bad boy. Je suis un doux, un affectueux, un tendre. Je suis un conformiste. J'ai joué au rabat longtemps. Moi, je suis conforme. Tu me dis qu'il faut tourner à gauche. On tourne à gauche. Ça, c'est le règlement. On suit le règlement. Je suis comme ça. Mais il a fallu que je le découvre, que j'en prenne conscience, que j'observe tout ça, que je l'accueille et je l'accepte pour enfin pouvoir m'aimer comme je suis. Il a fallu que j'apprenne c'est quoi mes valeurs à moi. Parce que j'avais pris des valeurs un peu tout partout. On copie. On copie les autres êtres humains, ce qu'on pense. On se dit, lui a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu de lui. Elle a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu d'elle. Ça se peut qu'on soit complètement dans le champ. Alors, c'est quoi nos valeurs ? C'est quoi nos besoins ? Et comment j'arrive à combler ces besoins-là ? Parce que moi, j'étais longtemps à vouloir, et consciemment, évidemment, que les autres comblent mes besoins, en ne sachant même pas c'était quoi, mes besoins. Oubliez pas une chose, le besoin d'être aimé, il est toujours là. Oubliez pas ça, même rendu adulte, même encore aujourd'hui, j'ai un besoin d'être aimé. Mais j'ai pas un besoin démesuré d'être humain. Mais oui, j'ai encore besoin d'aimer. Oui, j'ai encore besoin de reconnaissance. Par contre, aujourd'hui, je suis capable de m'en donner. Je suis capable de me reconnaître dans qui je suis, dans ce que je fais. Et ça arrive-tu des fois que je me déçois, comme je parlais tantôt ? Ben oui, ça arrive. De moins en moins souvent. Mais oui, ça arrive parce que je suis un être humain parfaitement imparfait. Deuxième petit point dans la partie 2 pour revenir à soi, c'est d'être capable d'assumer un non. Parce que quand tu dis oui à l'autre, assure-toi que tu ne te dis pas non à toi. Tu sais, quand tu es comme moi et que tu l'as noué facile, même quand ça ne te tente pas. Bien, toujours la même chose, par peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire. Toujours besoin d'être aimé, d'être apprécié, d'être reconnu. N'oubliez pas une chose, c'est toujours, toujours, toujours, toujours là. Je ne sais pas, tu as une invitation d'un 5 à 7 un jeudi. Ça ne te tente pas. Tu es toujours là, habituellement, et le monde aime ça quand tu es là, parce que tu es drôle, parce qu'il jase avec toi, et tu as de bons conseils, etc. Ça ferait peut-être que j'essaie, mon chum Marc ne fait pas vraiment ses temps, ça ferait peut-être du bien que j'y aille. Ça ne te tente pas. Oui, mais tu sais quoi ? Aussitôt qu'il y a un mais, assis-toi et réfléchis un peu. C'est toute une question d'équilibre. Il faut faire attention non plus de ne pas tomber dans l'extrême et de dire non, non, non, non, non, non à tout et de tomber dans l'isolement. Ça, je l'ai expérimenté aussi. Je vais me respecter, alors tu t'isoles et tu ne sors plus de chez vous. Non, il faut mettre un équilibre dans tout ça. Mais il y a peut-être des endroits et il y a peut-être avec des gens que ça ne te tente plus. Avec tout mon respect et avec tout mon amour que j'ai pour plein de monde et tout mon accueil, moi, des genres de soirées où ça va virer, l'alcool va couler à flot, moi, on n'a pas... pas de problème d'alcool, mais on aime ça en prendre. » C'est correct. Moi, je ne suis pas là pour juger personne en disant « Toi, tu as un problème d'alcool, tu n'en as pas. » Jamais, jamais, jamais, même si ça va m'effleurer l'esprit. Mais moi, aller avec des gens que l'alcool va peut-être dépasser un verre ou deux et que de temps en temps, il y en a un qui va aller fumer une coupe de puff dehors ou tirer une petite ligne dans la toilette, moi, ça ne me tente plus. Par respect pour moi, pas parce que je ne les aime pas, ces gens-là, j'ai juste plus envie. d'être dans ce genre d'énergie-là, dans ce genre de soirée-là ou de souper-là ou quoi que ce soit. Comme je dis, avec tout mon amour et mon accueil, je les aime, ces gens-là, mais je n'avais plus envie de me faire vivre ça. Parce qu'à un moment donné, ça devient vide de sens. Ça devient plate. Puis pas parce que je suis mieux, puis pas parce que je suis rendu, on va dire, plus évolué. Il n'y a pas personne qui est plus évolué qu'un autre quoi que ce soit. S'ils sont bien là-dedans, fantastique. Moi, je veux juste qu'ils soient heureux, joyeux et libres. Mais moi, par respect pour moi, par amour pour moi, je n'ai plus envie de me faire vivre ces choses-là. Fait que c'est correct de dire non des fois. Comme je disais, assure-toi de ne pas dire oui à l'autre en te disant non à toi. Et quand tu dis non, assure-toi que c'est pour les bonnes raisons. Parce que premièrement, c'est la vérité. Tu sais, parce que moi, je me souviens, quand j'ai commencé à dire non, pour moi, c'était difficile. Fait que j'inventais des bonnes... On va dire des bonnes défaites. Ah ben non, je ne peux pas à cause de ça. Hey ! On n'a pas à se justifier. Non, ça ne me tente pas. Ou non, je ne peux pas, parce que des fois, ça arrive qu'on ne peut pas. Non, ça ne me tente pas ce soir, ou ça ne me tente pas jeudi. On rate, ben non, je vais te le dire jeudi si ça ne me tente pas. Ah oui, non. Hey ! Regarde, je t'ai dit non. C'est correct de dire non, mais il faut l'assumer. Le troisième, c'est reconnaître à ton intention. Est-ce que tu fais ça pour aimer ou parce que ça vient de toi ? Parce que tu sais, l'altruisme, c'est une belle qualité, mais c'est une belle valeur. Vivre seul, apprendre tout seul, évoluer tout seul, ça se fait pas. On a besoin des autres. On a besoin de donner, mais on a besoin de recevoir aussi. Et c'est OK. Et j'étais longtemps à me poser la question, est-ce que le métier que je fais, c'est pour avoir de l'amour pour la reconnaissance ? Bien, je peux te dire avec certitude aujourd'hui qu'au début, oui. Au début, oui. Peut-être les deux ou trois premières années, je le faisais parce que ça me faisait du bien. J'allais me remplir du regard, de l'amour des autres, de l'écoute des autres. Mais aujourd'hui, je le fais pour redonner. Et oui, je reçois aussi. Mais je le fais pour donner, pour altruisme, parce que j'aime la connexion avec les gens. Fait que c'est se poser la question, est-ce que je fais ça pour être aimé ou je fais juste ça parce que j'ai envie de le faire ? Puis que je ne me dis pas non à moi, puis que ça ne va pas au-delà de mes valeurs. Parce que la vraie paix intérieure, mes amis, c'est quand tu es enligné entre ce que tu penses, ce que tu dis et ce que tu fais. Est-ce que mes pensées, mes dires et mes actions vont dans le même sens ? Ou je pense d'une façon, je dis autre chose et je fais complètement le contraire ? Comme la fameuse expression, est-ce que les bottines suivent les babines ? Combien de fois, moi, je faisais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, faites-moi confiance, ouais, ouais, ouais, si, ça, ça, mais que dans le fond, mes gestes étaient complètement, mes actions étaient complètement le contraire. Alors, c'est ça, la paix. C'est ça de ne pas se décevoir, de vivre selon nos valeurs. Et que nos bottines suivent nos babines. Ce que je pense, ce que je dis, ce que je fais vont dans le même sens. Mais il faut apprendre à se connaître. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Parce que vouloir plaire, c'est pas mauvais. Mais vouloir plaire en se perdant, ça c'est dangereux. Parce que tu n'as pas le droit de te déplaire, toi. Tu as le droit d'exister. Même imparfait. Oui, on est parfaitement imparfait. Il faut se donner le droit d'être imparfait. Oui. Tu sais, comme moi, mes podcasts, il n'y a pas d'arrangement, il n'y a pas de coupure. Moi, j'enregistre one shot, puis c'est tout. Puis si je me trompe, je m'affoie, bien, c'est correct. Pourquoi ? Parce que je suis correct. T'es correct. Parce que les vraies connexions, c'est là qu'ils naissent les vraies relations. C'est là qu'ils naissent les vraies relations. Vous savez tous mes services, comment me communiquer, tout est sur mon site internet plan-de-match.com. Si tu as besoin d'aide, si tu as besoin d'être guidé, d'être accompagné, je suis là pour toi. Alors, merci de ton écoute. Merci d'avoir été là et on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au besoin de plaire

    00:02

  • Les réflexes de survie et l'enfance

    00:34

  • Pourquoi avons-nous ce besoin de plaire ?

    02:00

  • La peur du rejet et de l'abandon

    03:51

  • Revenir à soi et se découvrir

    12:03

  • Assumer ses choix et dire non

    16:01

  • Reconnaître ses intentions et vivre selon ses valeurs

    19:32

Description


Êtes-vous vraiment vous-même, ou essayez-vous simplement de plaire aux autres ? Dans cet épisode captivant de T-CORRECT, Simon Desjardins nous plonge au cœur d'un sujet universel : le besoin humain de plaire. Ce désir, bien que naturel, peut parfois nous éloigner de notre véritable identité. Simon explore les racines de ce besoin, notamment les réflexes de survie issus de notre enfance, l'importance cruciale de l'amour et de la reconnaissance, ainsi que la peur omniprésente du rejet et de l'abandon.

À travers des réflexions personnelles et des anecdotes poignantes, Simon partage son propre parcours de découverte de soi. Il nous rappelle que vouloir plaire n'est pas intrinsèquement mauvais, mais que cela devient dangereux lorsque cela nous pousse à nous perdre dans les attentes des autres. T-CORRECT devient alors un espace de réflexion où chacun peut s'interroger sur ses motivations et ses choix de vie.

Dans cet épisode, Simon propose des outils pratiques pour mieux se connaître, assumer ses choix et vivre en accord avec ses valeurs. Il encourage les auditeurs à se donner le droit d'être imparfaits, à reconnaître leur valeur intrinsèque et à embrasser leur authenticité. En effet, vivre en accord avec soi-même est essentiel pour une vie épanouie et authentique.

Que vous soyez en quête de développement personnel, de compréhension de soi, ou simplement curieux de savoir comment les attentes des autres peuvent influencer votre vie, cet épisode de T-CORRECT est fait pour vous. Simon vous invite à explorer les nuances de votre identité et à vous reconnecter avec votre vrai soi. Ne laissez pas le besoin de plaire vous définir ; apprenez à vous affirmer et à vivre selon vos propres termes.

Rejoignez-nous pour une discussion enrichissante qui pourrait bien changer votre perspective sur la vie et sur vous-même. Écoutez T-CORRECT et commencez votre voyage vers l'authenticité dès aujourd'hui !


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Transcription

  • Aujourd'hui, dans l'épisode 4, je te parle du besoin de vouloir plaire et comment ça peut nous étouffer par en dedans. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct. Le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi et des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, mais surtout pour te dire correct. Et oui, ce fameux besoin d'avoir plaire. Alors, bienvenue sur Técorèque. Aujourd'hui, on va jaser d'un piège qui a l'air gentil, mais qui nous éloigne tellement de ce qu'on est. Tu sais, on vient au monde avec une identité, ce qu'on est réellement. Et tranquillement, pas vite, on développe un besoin de vouloir plaire aux autres. Pourquoi ? Parce qu'on a ceci, plaire avec amour. Parce qu'oubliez pas une chose, nous les êtres humains, notre essence même de notre vie, c'est l'amour, c'est notre gaze. On a besoin pour être heureux, joyeux et libre. Pas juste être en mode survie, mais vivre. Parce que je sais pas moi ou toi, en tout cas je vais te parler de moi, que j'ai été longtemps dans le mode survie, mais aujourd'hui je veux vivre. Fait que ça nous éloigne de notre vrai moi, comme je disais. Tu sais là, quand ça fait oui, en dedans ça fait non, mais tu dis toujours oui. quand tu fais... tout pour les autres. Quand on a peur de décevoir, peur de faire mal, peur de ce qu'ils vont penser, peur de ce qu'ils vont dire, peur de se faire juger, peur de se faire critiquer, juste en en parlant, ça devient lourd. Mais c'est un vieux réflexe de survie. Fait qu'on va regarder ça aujourd'hui. On va regarder ça aujourd'hui parce que je pense que ça nous touche tous, d'une façon ou d'une autre. Moi, j'ai été très, très, très longtemps dans cette période-là. Dans la partie 1, pourquoi on veut t'en plaire ? Pourquoi ? Le premier point que j'ai envie de te parler, c'est les vieux réflexes. On va dire les vieux réflexes de survie. Quand on est petit, on est complètement dépendant de nos parents, de ceux qui nous éduquent. S'ils ne nous apprennent pas à être propres, à parler, à marcher, à manger, tout ça, on est dépendant. Et comme je disais, on vient avec un besoin d'amour, parce que c'est un des besoins fondamentaux, aimer et être aimé. Mais ça ne vient pas avec un livre, tout dépendant de l'éducation qu'on a eue quand on était jeunes de nos parents. Est-ce que l'amour était palpable ? Est-ce qu'elle était juste dite ? Ou il y avait des gestes concrets qu'on le ressentait ? Ou il n'y en avait pas pantoute ? Il y en a qui ont eu des parents qui n'étaient complètement pas affectueux, puis que même dire le mot « je t'aime » ou « je suis fier de toi » , c'était difficile, puis peut-être que tu en as eu aussi. Il faut faire attention à une chose, c'est jamais dans la quantité, mais la qualité. Parce que oui, on peut trop aimer. On peut surprotéger. On peut faire croire à l'autre qu'il est peut-être meilleur que ce qu'il est en tant que tel. C'est sûr que quand on grandit et qu'on devient adulte, la confiance et l'estime de nous, elle n'est pas toujours, on va dire, réelle, au bon échelon. On va dire ça comme ça. Parce qu'enfin, plaire, faire rire, c'est égal pour nous une sécurité, amour, reconnaissance. En principe, Si on a eu une enfance, on va dire, épanouissante, qui nous ont laissé construire tranquillement notre autonomie affective et émotionnelle, on n'a plus besoin de ces mécanismes de défense-là. Parce qu'en principe, on devrait savoir que peu importe ce qu'on va dire, ce qu'on va faire, ça ne définit pas notre valeur. Ça veut dire qu'on peut être aimé pour qui on est, mais ce n'est pas ça qu'on a appris nous autres. Le deuxième point aussi, par... peur du rejet, peur de l'abandon. Tantôt, je parlais de peur d'être critiqué, peur d'être jugé, évidemment, peur de ce que les autres vont penser, de ce qu'ils vont dire, mais aussi la peur d'être rejeté des autres, d'être abandonné des autres. Combien de fois que j'ai resté dans des situations, surtout dans des relations qui étaient toxiques pour moi, mais juste pour ne pas avoir le sentiment d'être seul. Et ça, évidemment, je pourrais dire que 95 % du temps que c'est arrivé, j'en étais complètement inconscient. Mais j'avais... tellement peur de me retrouver tout seul, peur de ne pas être dans la gang, peur de ne pas être comme les autres. Moi, je sais, à l'école, je n'étais pas vraiment bon à l'école, je n'aimais pas ça. J'avais tellement peur de ne pas réussir, de ne pas faire comme les autres, de rater ma vie complètement. L'anxiété, elle a complètement augmenté et j'ai développé ce besoin-là pour moi de faire des niaiseries, faire des conneries. Pour que le monde dise « Hey, wow, t'as pas peur, toi ? » Ou bien non, me faire dire « Hey, t'es drôle, toi ? » Justement, pourquoi ? Juste pour pouvoir plaire. Le troisième point, c'est qu'on fonde amour et approbation. Si je déçois, je perds de la valeur. Mais ça, c'est pas vrai. Si tu déçois, ça veut dire que les gens avaient placé des attentes envers toi. Attente égale quoi ? Égal déception. Tu sais, quand tu regardes ça à froid, dans le fond, on ne doit rien à personne. On se doit à nous de devenir la meilleure version de nous-mêmes. Mais avant de devenir la meilleure version de nous-mêmes, Il faut qu'on devienne ce qu'on est nous. De savoir c'est quoi mes forces, c'est quoi mes faiblesses, c'est quoi mes défauts, c'est quoi mes qualités. C'est où est-ce que j'ai plus de difficultés, où est-ce que je manque d'autonomie, où est-ce que je suis dépendant dans le fond, puis où est-ce que je suis autonome. C'est quoi mes valeurs, c'est quoi mes besoins. Qu'est-ce que je veux vraiment, mais surtout, qu'est-ce que je veux vraiment plus me faire vivre ou vivre ? C'est ça, prendre à ce qu'en être. Parce que je vais te dire une chose, tant et si longtemps qu'on va faire les choses pour les autres êtres humains, c'est nous qui allons se décevoir. Et plus je me déçois, plus mon estime, la confiance et l'amour de moi diminuent. Plus je vais essayer de te faire plaisir, moins je vais me faire plaisir. Ça fait que c'est hyper important que je sais le plus possible de ne pas me décevoir. Quitte à te décevoir, quitte à les décevoir. Mais ça veut dire que si je déçois des gens, c'est que j'en ai placé des attentes envers moi. Pourquoi ? Pourquoi qu'ils fassent des attentes envers moi ? Ah, bien, il y en a qui vont dire, ah, bien oui, mais c'est parce qu'on t'aime, parce qu'on s'aime, parce qu'on s'aime. Non, non, non, l'amour, c'est supposé d'être inconditionnel. Alors, tu m'aimes à condition. Si tu m'aimes vraiment, je ne suis pas supposé te décevoir. Oui, je peux peut-être te faire de la peine. Peut-être que ce que je choisis comme vie ne te plaît pas. Alors, peut-être que tu peux être déçu pour moi, mais pas être déçu de moi. Je ne sais pas si tu vois la différence. Parce que ça se peut que moi, la vie que je décide de mener, Pour moi, elle est satisfaisante. Pour moi, je vis heureux, joyeux et libre. Mais ça ne veut pas dire que c'est la réalité de tout le monde. Parce que c'est quoi ces conséquences-là ? Bien, on étouffe notre vrai moi. On devient épuisé. Pourquoi quand on tombe en dépression, tu parles ? Tu penses ? Ça se dit dépression. Je me mets dépression. Mais dépression de quoi ? Mais de performer, de plaire. Que tu me dises que je suis beau, que je suis bon, que je suis correct, que je suis bien. Mais pendant que je fais tout ça, inconsciemment, moi, je me dis que je ne suis pas correct, que je ne suis pas bon, que je ne fais pas la bonne affaire, puis que je n'arriverai jamais à te donner ce que tu veux. Parce que souvent, nous-mêmes, on se place des attentes démesurées envers nous parce qu'on croit savoir ce que les gens attendent de nous. Puis des fois, on est dans le champ carrément. Moi, je me souviens, il y a plusieurs mois, je parlais avec mon fils. Dans ce temps-là, mon fils était beaucoup dans la consommation. Il m'a dit, « Père, je suis bien de même, je suis heureux. » J'ai dit, « Max, c'est parfait. Moi, je ne veux pas que tu vives ça. Non, regarde, moi, je veux que tu sois heureux. Si toi, tu es bien là-dedans, fine. » Pourquoi que moi, je décéderais de ta vie ? Évidemment, c'est sûr que j'ai passé par là. Je le savais que, dans le fond lui-même, il n'était peut-être pas bien. Mais au moment où il me l'a dit, ça se peut en tabarouette qu'il était bien à ce moment-là. Parce que tout change. Tout peut se transformer. On peut être bien à une place, on peut être bien avec une personne, puis peut-être dans un mois, deux mois, trois mois, six mois, un an, ça va être autre chose. Mais c'est la même chose pour n'importe quoi. Alors, on n'a pas à juger de l'avis des autres. Parce que souvent, si on juge et qu'on critique, on va avoir très peur de se faire juger et de se faire critiquer. Mais ça revient toujours à nous. Qui est qu'on critique et qu'on juge le plus ? C'est nous-mêmes. Oui, ça l'étouffe notre vrai moi. Je vais te conter une petite anecdote, une petite briève de moi, parce que peut-être que tu connais mon histoire, peut-être que non. Peu importe, je la raconte un peu plus en détail. Si ma mémoire est bonne, épisode 2 dans la saison 1. Mais peu importe. Moi, j'ai eu un besoin démesuré d'être aimé tout au long de ma vie. J'avais tellement besoin que tu me tapes sur l'épaule, que tu me dises que je suis correct, que tu m'aimes. J'ai fait toutes sortes de pirouettes. Moi, je me suis inconsciemment inventé un personnage que je n'étais pas. un bad boy, un tough, que je jouais à ça. Mais fondamentalement, je ne suis tellement pas ça. Je suis à des années-lumières de ça. Mais moi, je croyais que ce Simon-là... Et t'es aimé. Pourquoi ? Parce que j'ai fait des... Évidemment, la consommation, elle aide beaucoup à jouer des rôles. On s'entend, mais ça ne veut pas dire parce qu'on ne consomme pas ou qu'on n'a pas pris de consommation qu'on n'en joue pas. N'écartez jamais ça. Moi, je te parle de moi, mes conséquences à moi. C'est sûr que l'alcool, la drogue, a fait de moi que j'ai fait des choses que je n'aurais jamais faites à jeun. Il dit des affaires que je n'aurais jamais dit à jeun. Et j'ai vu que ce gars-là, « Wow, il est aimé ! » Quand il est doux, affectueux, gentil, non. Moi, je suis un dépendant affectif. Je me souviens, quand j'étais jeune, j'avais des amis. Toutes mes amies filles, je sortais avec. À un moment donné, elles me disaient « t'es trop fin, va te garder comme amie. » C'est comme moi, j'ai associé qu'être trop fin, t'es pas aimé. Je suis devenu, entre guillemets, méchant. J'avais des comportements méchants. Souvent, des paroles blessantes. C'est comme si à ce moment-là, évidemment, on attire ce qu'on est. Vu que j'étais souffrant, j'avais un besoin d'amour démesuré, j'ai attiré des filles, qu'eux autres aussi qui étaient souffrantes, puis eux autres, leur besoin de se sentir aimé, c'était d'aider des gens souffrants comme moi. Alors, j'ai étouffé qui j'étais réellement. Un gars qui est doux, qui est affectueux, qui est hyper sensible. Ouais, pas juste sensible, hyper sensible. Mais là, dix ans, jamais j'aurais dit ça, mais aujourd'hui, je le sais. Et c'est OK. J'ai accueilli ça parce que j'ai accepté le gars que je suis réellement et non le bad boy que j'ai forgé, que je croyais que c'était ça qui allait faire que j'allais réussir ma vie, mais que surtout que j'allais être aimé, que j'allais être reconnu et que j'allais être respecté. J'étais dans le champ complètement, mais complètement, complètement. Fait qu'essaie peut-être de voir toi. Est-ce que t'es vraiment toi ? Est-ce que t'es capable d'être vraiment toi avec les autres ? Prends deux, trois minutes pour penser à ça. Tu sais, pense, suppose, là. Puis pense à ça deux secondes. Est-ce que t'es vraiment toi ? La partie 2, c'est revenir à soi. Parce qu'à un moment donné, il faut revenir à soi. Moi, je me souviens que mon père, je le trouvais tout le temps drôle quand il disait ça. Mon père, vous le savez, il a animé les sessions de plan de match presque pendant 30 ans. Évidemment, je l'écoutais quand j'ai commencé à travailler à plan de match à peu près 16-17 ans. Et puis, il disait toujours, il dit, tu sais, quelqu'un qui tombe sans connaissance, puis là, il reprend, on va dire, il reprend conscience. Tout le monde dit, il revient à lui, il revient à lui, il revient à lui. Qui tu veux d'autre qu'il revienne ? Puis moi, je trouvais tout le temps, tout le temps, tout le temps, ça drôle. En tout cas, bref. Alors, c'est de revenir à soi, d'apprendre à se découvrir. Moi, tant, si longtemps, comme je disais tantôt, que j'ai joué au bad boy, bien, j'ai tout fait, le vrai Simon. J'ai tout fait. On met une image là-dessus, ce qu'on peut appeler notre enfant intérieur, notre senti, notre vraie voix qui nous parle. Parce qu'ici, ça dit toujours la vérité. Toujours. Fait que t'étouffes ça au bout. Et moi, bien évidemment, pour ne pas ressentir ça, bien j'ai pris boisson et drogue, justement, pour ne pas... pour l'étouffer, pour ne pas dire, « Hey, femme-là, c'est moi le boss ! » Bien oui, parce que j'avais tellement peur de ne pas être aimé. Tu sais, il faut remplacer un moment donné qu'est-ce qu'ils vont penser. Parce que moi, c'était ça longtemps. Qu'est-ce qu'ils vont penser, qu'est-ce qu'ils vont dire. par, remplace ça par, comment moi je me sens. Qu'est-ce que je ressens en dedans de moi ? Commence à te consulter toi avant de consulter les autres. Tu sais, on manque souvent tellement de confiance en nous qu'on prend des décisions selon ce qu'on pense que les autres feraient ou bien non, on consulte tout le monde. Tu as un exemple, tu consultes 10 personnes, 5 t'a dit oui, 5 t'a dit non. Bien, tu sais quoi ? Tu es encore pogné pour choisir. Fait que consulte-toi avant. C'est quoi que je ressens ? Est-ce que je ressens de l'honnêteté ? Est-ce que je ressens du respect envers moi ? Est-ce que je ressens que je vis la vie que je veux ? Est-ce que je ressens que je vis selon mes valeurs ? Ça, c'est de 1. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, tellement, tellement, tellement, tellement important. Il a fallu que moi j'apprenne que je ne suis pas un tough, je ne suis pas un bad boy. Je suis un doux, un affectueux, un tendre. Je suis un conformiste. J'ai joué au rabat longtemps. Moi, je suis conforme. Tu me dis qu'il faut tourner à gauche. On tourne à gauche. Ça, c'est le règlement. On suit le règlement. Je suis comme ça. Mais il a fallu que je le découvre, que j'en prenne conscience, que j'observe tout ça, que je l'accueille et je l'accepte pour enfin pouvoir m'aimer comme je suis. Il a fallu que j'apprenne c'est quoi mes valeurs à moi. Parce que j'avais pris des valeurs un peu tout partout. On copie. On copie les autres êtres humains, ce qu'on pense. On se dit, lui a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu de lui. Elle a l'air avoir de l'allure, je vais prendre un peu d'elle. Ça se peut qu'on soit complètement dans le champ. Alors, c'est quoi nos valeurs ? C'est quoi nos besoins ? Et comment j'arrive à combler ces besoins-là ? Parce que moi, j'étais longtemps à vouloir, et consciemment, évidemment, que les autres comblent mes besoins, en ne sachant même pas c'était quoi, mes besoins. Oubliez pas une chose, le besoin d'être aimé, il est toujours là. Oubliez pas ça, même rendu adulte, même encore aujourd'hui, j'ai un besoin d'être aimé. Mais j'ai pas un besoin démesuré d'être humain. Mais oui, j'ai encore besoin d'aimer. Oui, j'ai encore besoin de reconnaissance. Par contre, aujourd'hui, je suis capable de m'en donner. Je suis capable de me reconnaître dans qui je suis, dans ce que je fais. Et ça arrive-tu des fois que je me déçois, comme je parlais tantôt ? Ben oui, ça arrive. De moins en moins souvent. Mais oui, ça arrive parce que je suis un être humain parfaitement imparfait. Deuxième petit point dans la partie 2 pour revenir à soi, c'est d'être capable d'assumer un non. Parce que quand tu dis oui à l'autre, assure-toi que tu ne te dis pas non à toi. Tu sais, quand tu es comme moi et que tu l'as noué facile, même quand ça ne te tente pas. Bien, toujours la même chose, par peur de ce qu'ils vont penser, de ce qu'ils vont dire. Toujours besoin d'être aimé, d'être apprécié, d'être reconnu. N'oubliez pas une chose, c'est toujours, toujours, toujours, toujours là. Je ne sais pas, tu as une invitation d'un 5 à 7 un jeudi. Ça ne te tente pas. Tu es toujours là, habituellement, et le monde aime ça quand tu es là, parce que tu es drôle, parce qu'il jase avec toi, et tu as de bons conseils, etc. Ça ferait peut-être que j'essaie, mon chum Marc ne fait pas vraiment ses temps, ça ferait peut-être du bien que j'y aille. Ça ne te tente pas. Oui, mais tu sais quoi ? Aussitôt qu'il y a un mais, assis-toi et réfléchis un peu. C'est toute une question d'équilibre. Il faut faire attention non plus de ne pas tomber dans l'extrême et de dire non, non, non, non, non, non à tout et de tomber dans l'isolement. Ça, je l'ai expérimenté aussi. Je vais me respecter, alors tu t'isoles et tu ne sors plus de chez vous. Non, il faut mettre un équilibre dans tout ça. Mais il y a peut-être des endroits et il y a peut-être avec des gens que ça ne te tente plus. Avec tout mon respect et avec tout mon amour que j'ai pour plein de monde et tout mon accueil, moi, des genres de soirées où ça va virer, l'alcool va couler à flot, moi, on n'a pas... pas de problème d'alcool, mais on aime ça en prendre. » C'est correct. Moi, je ne suis pas là pour juger personne en disant « Toi, tu as un problème d'alcool, tu n'en as pas. » Jamais, jamais, jamais, même si ça va m'effleurer l'esprit. Mais moi, aller avec des gens que l'alcool va peut-être dépasser un verre ou deux et que de temps en temps, il y en a un qui va aller fumer une coupe de puff dehors ou tirer une petite ligne dans la toilette, moi, ça ne me tente plus. Par respect pour moi, pas parce que je ne les aime pas, ces gens-là, j'ai juste plus envie. d'être dans ce genre d'énergie-là, dans ce genre de soirée-là ou de souper-là ou quoi que ce soit. Comme je dis, avec tout mon amour et mon accueil, je les aime, ces gens-là, mais je n'avais plus envie de me faire vivre ça. Parce qu'à un moment donné, ça devient vide de sens. Ça devient plate. Puis pas parce que je suis mieux, puis pas parce que je suis rendu, on va dire, plus évolué. Il n'y a pas personne qui est plus évolué qu'un autre quoi que ce soit. S'ils sont bien là-dedans, fantastique. Moi, je veux juste qu'ils soient heureux, joyeux et libres. Mais moi, par respect pour moi, par amour pour moi, je n'ai plus envie de me faire vivre ces choses-là. Fait que c'est correct de dire non des fois. Comme je disais, assure-toi de ne pas dire oui à l'autre en te disant non à toi. Et quand tu dis non, assure-toi que c'est pour les bonnes raisons. Parce que premièrement, c'est la vérité. Tu sais, parce que moi, je me souviens, quand j'ai commencé à dire non, pour moi, c'était difficile. Fait que j'inventais des bonnes... On va dire des bonnes défaites. Ah ben non, je ne peux pas à cause de ça. Hey ! On n'a pas à se justifier. Non, ça ne me tente pas. Ou non, je ne peux pas, parce que des fois, ça arrive qu'on ne peut pas. Non, ça ne me tente pas ce soir, ou ça ne me tente pas jeudi. On rate, ben non, je vais te le dire jeudi si ça ne me tente pas. Ah oui, non. Hey ! Regarde, je t'ai dit non. C'est correct de dire non, mais il faut l'assumer. Le troisième, c'est reconnaître à ton intention. Est-ce que tu fais ça pour aimer ou parce que ça vient de toi ? Parce que tu sais, l'altruisme, c'est une belle qualité, mais c'est une belle valeur. Vivre seul, apprendre tout seul, évoluer tout seul, ça se fait pas. On a besoin des autres. On a besoin de donner, mais on a besoin de recevoir aussi. Et c'est OK. Et j'étais longtemps à me poser la question, est-ce que le métier que je fais, c'est pour avoir de l'amour pour la reconnaissance ? Bien, je peux te dire avec certitude aujourd'hui qu'au début, oui. Au début, oui. Peut-être les deux ou trois premières années, je le faisais parce que ça me faisait du bien. J'allais me remplir du regard, de l'amour des autres, de l'écoute des autres. Mais aujourd'hui, je le fais pour redonner. Et oui, je reçois aussi. Mais je le fais pour donner, pour altruisme, parce que j'aime la connexion avec les gens. Fait que c'est se poser la question, est-ce que je fais ça pour être aimé ou je fais juste ça parce que j'ai envie de le faire ? Puis que je ne me dis pas non à moi, puis que ça ne va pas au-delà de mes valeurs. Parce que la vraie paix intérieure, mes amis, c'est quand tu es enligné entre ce que tu penses, ce que tu dis et ce que tu fais. Est-ce que mes pensées, mes dires et mes actions vont dans le même sens ? Ou je pense d'une façon, je dis autre chose et je fais complètement le contraire ? Comme la fameuse expression, est-ce que les bottines suivent les babines ? Combien de fois, moi, je faisais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, faites-moi confiance, ouais, ouais, ouais, si, ça, ça, mais que dans le fond, mes gestes étaient complètement, mes actions étaient complètement le contraire. Alors, c'est ça, la paix. C'est ça de ne pas se décevoir, de vivre selon nos valeurs. Et que nos bottines suivent nos babines. Ce que je pense, ce que je dis, ce que je fais vont dans le même sens. Mais il faut apprendre à se connaître. Il faut apprendre à se connaître. C'est tellement, mais tellement, mais tellement important. Parce que vouloir plaire, c'est pas mauvais. Mais vouloir plaire en se perdant, ça c'est dangereux. Parce que tu n'as pas le droit de te déplaire, toi. Tu as le droit d'exister. Même imparfait. Oui, on est parfaitement imparfait. Il faut se donner le droit d'être imparfait. Oui. Tu sais, comme moi, mes podcasts, il n'y a pas d'arrangement, il n'y a pas de coupure. Moi, j'enregistre one shot, puis c'est tout. Puis si je me trompe, je m'affoie, bien, c'est correct. Pourquoi ? Parce que je suis correct. T'es correct. Parce que les vraies connexions, c'est là qu'ils naissent les vraies relations. C'est là qu'ils naissent les vraies relations. Vous savez tous mes services, comment me communiquer, tout est sur mon site internet plan-de-match.com. Si tu as besoin d'aide, si tu as besoin d'être guidé, d'être accompagné, je suis là pour toi. Alors, merci de ton écoute. Merci d'avoir été là et on se dit à la semaine prochaine. Salut !

Chapters

  • Introduction au besoin de plaire

    00:02

  • Les réflexes de survie et l'enfance

    00:34

  • Pourquoi avons-nous ce besoin de plaire ?

    02:00

  • La peur du rejet et de l'abandon

    03:51

  • Revenir à soi et se découvrir

    12:03

  • Assumer ses choix et dire non

    16:01

  • Reconnaître ses intentions et vivre selon ses valeurs

    19:32

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