Speaker #0Hey, salut ! Bienvenue sur le podcast T'es correct, épisode 2. On va parler de la voix dans notre tête. Est-ce qu'elle est vraie ? Est-ce qu'elle est fausse ? Est-ce qu'elle nous amène vers le haut ou vers le bas ? On va voir ça après ceci. Ici Simon, bienvenue sur T'es correct, le podcast qui te parle avec authenticité, sans détour, mais surtout sans bullshit. Juste toi, moi, puis des outils pour retrouver la paix. T'aimer un peu plus, puis surtout pour te dire... Hey, salut, bienvenue sur le podcast Épisode 2, comme je t'expliquais, ça va être super génial parce qu'on a toute cette voix-là. Ton pire ennemi, ton meilleur allié, ton juge, on va voir ça ensemble. Parce que j'ai envie de te parler de ça, parce que ça fait tellement partie de notre saboteur, ça fait tellement partie de gens qui ont de la difficulté à savoir, c'est-tu la vérité que je me compte, c'est-tu des menteries que je me compte, quelle voix qu'il faut que j'écoute, je suis comme Melek, tout ça, fait qu'on va décortiquer ça ensemble. Tu sais, la fameuse voix qui nous dit, ah, tu seras pas capable, t'es pas assez bon, t'es donc bien niaiseux, t'as jamais réussi ça, fait que là, pourquoi tu réussirais, les gens, m'aimes-tu vraiment ? Pourquoi je pense comme ça ? Pourquoi les autres réussissent et moi je ne réussis pas ? Pourquoi tabarouette que ce n'est jamais la bonheur dans ma vie ? Pourquoi je ne suis pas capable d'arrêter de consommer de l'alcool-drug ? Pourquoi si ? Pourquoi ça ? Tu sais, la fameuse voix qui nous fait tellement, tellement, tellement du mal. Tu devrais avoir honte. Celle qui nous fait sentir tellement coupable aussi. À la fois, elle est cruelle quand tu regardes ça, cette voix-là. D'accord avec ça ? Mais elle peut devenir aussi notre meilleure alliée. Puis c'est ce que je vais essayer de te démontrer, de t'expliquer un peu comment faire, de comment je peux l'amener d'être ma pire ennemie à ma meilleure amie. Alors dans la partition, on va voir ça. D'où vient cette voix critique ? Bien évidemment, elle vient du passé. Elle vient de notre enfance, comment on a été élevé. Ce n'est pas nécessairement la faute des parents. Non, non, non, non, non. Ça peut être en cause, oui. Ça peut être un professeur. Ça peut être des amis, tout dépendant de ce qu'on a vécu quand on était petit, quand on était petite. Des figures d'autorité. Une figure d'autorité, dans le fond, ce n'est pas toujours un professeur, un parent, la police ou peu importe. Aussitôt qu'on met quelqu'un sur un piédestal, il devient pour nous une figure d'autorité. Fait que c'est super important qu'on comprenne ça, que c'est pas toujours... Dans le fond, c'est quelqu'un qu'on pense qui est mieux que nous autres. Tu sais, moi, je vais vous donner une petite parenthèse. Quand j'allais consulter des psychologues, puis que moi, j'avais un secondaire 5 qu'ils me l'ont donné parce qu'ils m'ont encore dit 4 crédits pour que je puisse partir de l'école, puis que je voyais tous ces diplômes à l'arrière de moi, doctorat, maîtrise, ci, ça, je me sentais tellement ticu. C'est très difficile pour moi de pouvoir me confier, de me dire que cette personne-là va pouvoir m'aider parce que je ne m'identifiais pas. Surtout quand j'apprenais un qui ne parlait pas de lui, pas de tout. Je pense que c'est ça qui est bien quand on échange avec un... Un professionnel, ça ne veut pas dire qu'il est mieux que nous autres, c'est juste qu'il a peut-être un petit peu plus de connaissances. Mais de base, c'est qu'il a vécu le même chemin. Comment il s'en est sorti un peu. Je dis souvent, mon plus grand diplôme, c'est de me servir de mon passé. C'est ça que je donne souvent des exemples de moi. Une figure d'autorité, c'est quelqu'un qu'on met, encore là, comme je dis, en haute estime de nous. Même des fois, ça peut être notre conjoint, notre conjointe. Un frère, une soeur ou quoi que ce soit. Fait qu'évidemment, si ces gens-là, quand on était petits, quand on était petites, nous ont dit peut-être, « Tu ne fais jamais rien de correct. T'es donc bien Gaston Lagaffe. Pense pas comme ça. Pourquoi tu penses de même ? » Etc., etc., etc. Bien, c'est sûr que ça va aider à construire notre voix dans notre tête. C'est ce qu'on appelle l'égo. Parce que dans le fond, notre égo... On l'a bâti quand on était petit, quand on était petite, tout ça pour se protéger. Mais en principe, adulte, on ne devrait plus avoir besoin de cet ego-là. En principe, adulte, on ne devrait plus entendre cette voix-là. Mais on l'a tellement nourrie, on l'a tellement entraînée qu'elle est tellement puissante aujourd'hui dans notre vie. Bien, il faut qu'on vive avec. On va dire ça comme ça. Et c'est ça la beauté de la chose. C'est d'apprendre à vivre avec notre égo. C'est d'apprendre à vivre avec nos blessures. C'est d'apprendre à vivre avec nos dépendances. Parce que moi, je ne crois pas qu'on guérit. Je crois qu'on s'améliore, qu'on apprend à vivre avec. Oui, il y a des choses qui vont se capriser. Il y a des choses qu'on ne sentira plus. Il y a peut-être des choses qu'on ne pensera plus à un moment donné. mais ils font partie de nous quand même. Parce que notre égo, c'est notre tête, c'est notre petite voix dans notre tête. Que dans le fond, comme je te disais, lui, il anticipe les dangers. Parce que tu sais, avant d'être un être humain, je dis ça souvent, il y a des gens qui n'aiment pas ça, mais peu importe, moi, la vérité infuse, mais je m'en sers de mon expérience, on est des animaux, on est un mammifère. Alors, on vient au monde, on est en état de, on est en mode survie. la même chose qu'un animal ou quoi que ce soit. On passe notre enfance, puis même à l'âge adulte, on est encore en mode survie. On s'en aperçoit peut-être moins, surtout quand on est, on va dire on est bien, on va dire fortunat, on va dire qu'on ne vit pas d'insécurité financière. On ne pense jamais à ça. Mais dans tous nos rapports interpersonnels, individuels, professionnels, affectifs, surtout qu'on a bien de la misère avec ça, on est toujours en mode survie, qui veut dire qu'on a toujours peur De se faire blesser. Et c'est pour ça que j'aime dire, c'est pas de demain que t'as peur, c'est de répéter le passé. Et cette voix-là, dans le fond, sa fonction, c'est exactement ça, c'est de nous protéger. C'est de dire, attention, il y a un danger qui arrive. C'est souvent inconsciemment, mais souvent, cette voix-là, elle exagère les choses. Elle exagère les choses. Parce que notre voix-là, intérieure, surtout notre tête, quand je parle de l'ego, elle ne dit pas toujours la vérité. Pas parce que tu vas entendre même quelqu'un de l'extérieur te dire que tu es nul, tu n'es pas capable, tu n'es pas bon, tu n'es pas ci, tu n'es pas ça, que c'est vrai. Ce n'est pas un fait. C'est pour ça que notre estime de soi est tellement importante à bâtir. Elle est tellement importante à bâtir pour justement ne plus tomber en accord avec ce que les gens vont penser ou vont dire de nous. Parce que si je tombe en accord de ce que tu me dis, je te donne un exemple. La semaine passée, il y a une madame qui a écrit sur Facebook à une de mes vidéos, « Arc, tu devrais suivre des cours de vocabulaire » . Si on recule de quelques années, je m'aurais effondré et peut-être que j'aurais dit, « Je ne peux plus faire de vidéos Facebook ou quoi que ce soit » . Aujourd'hui, pas parce que je suis plus mat, mais c'est comme moi, je sais de où je viens. Je sais que mon vocabulaire s'est tellement amélioré si tu savais. C'est quand tu as passé... À peu près 17 ans de temps dans les bars, t'as pas un vocabulaire très, très enrichi, développé. Alors évidemment, avec les années, je me suis très amélioré. C'est tellement pas parfait, j'essaie encore et je travaille là-dessus. Mais aujourd'hui, pour moi, ça me fait rien. Et j'ai répondu à cette madame-là, ben merci, du compliment, c'est gentil, je vous souhaite une belle journée. J'envoie de l'amour. Mais si j'avais pas eu une bonne estime de moi. J'aurais probablement tombé en accord avec ce que cette madame-là m'avait dit. J'ouvre une petite parenthèse. Si jamais tu as envie d'améliorer ton estime, plan de match, on a une petite formation, planmatch.com. Tu vas voir dans les formations. On a une mini-formation sur l'estime de soi qui peut t'aider. Je referme la parenthèse. Et cette voix-là qui nous parle dans notre tête, je reviens à notre voix dans notre tête, qui est souvent notre saboteur, qu'elle nous sabote. Attention, on ne fait pas ci, on ne fait pas ça. Et quand on l'écoute, souvent, on a la difficulté à poser des actions qui vont aller vers notre bien-être. Surtout vers nos buts, nos réalisations, quoi que ce soit. Pourquoi ? Parce qu'on tombe toujours en accord avec ça. Et cette voix-là, elle parle encore plus souvent quand on est fatigué. Quand on est stressé. Quand on est dans notre vulnérabilité. C'est pour ça que les gens qui ont des problèmes d'alcool ou de drogue et qui consomment, on se sent tellement coupable et on donne raison à cette voix-là parce qu'on se dit, bien oui, regarde comment je ne suis pas fort. Arrête comment je n'ai pas de volonté. Arrête comment je n'ai pas d'amour pour moi. Arrête comment je suis malhonnête et je suis manipulateur parce que je compte démanteler à tout le monde. On tombe en accord avec ça. Et ce n'est tellement pas vrai. On n'est pas ce que notre voix dans notre tête nous dit. On est bien plus que ça. Et ça, on le ressent à l'intérieur de nous. C'est pour ça que les gens souvent, alentour de nous, qui nous aiment et qui nous connaissent, ils disent « Il y a tellement un bon fond. Elle a tellement un bon fond. C'est tellement un bon gars. C'est tellement une bonne fille. Oui, mais ma voix, en dedans de moi, elle est tellement forte. Elle est tellement, mais tellement forte. » Moi, ma voix intérieure, elle m'a tellement, mais tellement, mais tellement détruit. Puis c'est un mélange de toutes choses. Tu sais, je veux dire, mes parents ne m'ont jamais dénigré. Ils m'ont toujours encouragé. Puis je pourrais même te dire, probablement, sur-encouragé. Moi, je me souviens, ma maman, puis ma maman, elle a tellement voulu, parce qu'elle, quand elle était jeune, puis c'est elle-même qui me l'a dit, puis qu'elle le dit encore, elle n'avait tellement pas confiance en elle. Elle voulait tellement que moi, j'aille confiance. Que même, supposons que je faisais des erreurs, que je me trompais, elle me disait « Non, t'es bon, t'es capable, continue. » À un moment donné, tu te dis « Ok, c'est pas vrai, tu t'as fait vrai ce qu'elle dit. » Elle a fait ça avec beaucoup d'amour et avec une intention très noble, mais ça ne m'a pas vraiment aidé dans ma voie. C'est pas à cause d'elle, on s'entend. Puis, j'ai eu des profs au secondaire. Moi, sur mes bulletins, c'était toujours « dérange par son bombardage, dérange par son bombardage » . Fait que j'étais longtemps à me faire dire « Hey, tu déranges, tais-toi. Hey, tu déranges, les autres, tais-toi. Comment tu veux apprendre si tu parles ? Arrête de niaiser, arrête de parler. » Fait que j'étais longtemps à, on va dire en guillemets, « farmer ma gueule » . Mais « farmer ma gueule » pour les bonnes raisons. Pas pour les bonnes raisons, ça, je l'ouvrais souvent. Mais dans le fond, inconsciemment, ma voix disait... Parle pas, t'as rien d'intelligent à dire. Dis pas la vérité, t'es créé, on pas de toute façon. Tu déranges tout le temps les autres. Tu te nuis tout le temps quand tu parles trop. À le fond. Pas quand tu parles, mais quand tu t'affirmes. Et moi, j'ai pas appris à m'affirmer, j'ai appris à me l'affirmer. Alors aujourd'hui, je me dis de plus en plus, non, parle vrai, sois authentique, dis la vérité. Et moi, ça, c'est un choix que j'ai fait il y a plusieurs années, de dire, hey, moi, j'ai tellement été menteur, je vais être dans la vérité aujourd'hui. Je vais être dans ma vérité. Pourquoi ? Parce que c'est ça que c'est vrai. Ma vérité, c'est pas vrai que je suis un manipulateur, c'est pas vrai que je suis un menteur. Oui, j'ai eu ces comportements-là, mais aujourd'hui, je ne suis plus ça. En tout cas, une chose qui est sûre, c'est que je ne veux plus être ça. Et ça, c'est à moi de changer cette voie-là. C'est-à-dire, non, il faut que je parle. Il faut que je sois vrai. Il faut que je sois authentique. Pas pour les autres, mais pour moi. Alors, c'est à moi de travailler à changer tranquillement cette voix-là. C'est ça, dans cette partie 2, je vais t'aider à transformer ta voix de critique en alliée. Je vais te proposer trois outils qui sont assez simples, qui sont assez simples, mais qu'évidemment, il faut mettre en pratique si on veut s'améliorer. On s'entend, parce qu'il n'y a rien de... Il n'y a rien de magique, il n'y a rien qui se fait comme en claquant des doigts. Il faut le faire et ça prend de la pratique et de la pratique. Et surtout, mon ami I ou E qui m'écoute, patience. Sois patient. Le premier outil que je vais te proposer, c'est nomme ta voix. Donne-y un nom. Donne-y un nom. Ça peut être le petit juge, l'inspecteur intérieur, le saboteur, l'égo, peu importe. Moi, je l'appelle le juge. Pourquoi ? Parce que moi, j'ai été longtemps à être très, très, très, très supérieur aux autres êtres humains. Tellement que je n'avais pas d'estime, moi, j'ai développé un contexte de supériorité. Au lieu de vivre inférieur à toi... Dans ma tête, à moi, je vivais supérieur à toi. Aujourd'hui, je réalise qu'un humain, c'est un être humain. On est tous sur le même plancher, sur la même ligne. Il n'y en a pas un qui est mieux qu'un autre. On a des connaissances différentes. On a peut-être des vies différentes. Mais notre souffrance nous rapproche beaucoup. Donc, donnez-y un nom. Peu importe c'est quoi, moi, c'est le jeu. Pourquoi je te dis ça ? Parce que dans le fond, ce qu'il faut faire, Le but de la nommer, c'est d'arrêter de s'identifier à elle. Il faut arrêter d'identifier à cette voix-là et de créer une distance entre moi et cette voix-là. C'est comme le juge à matin. Ou après-midi. Le juge à matin. Peux-tu te taire un peu ? Alors, c'est de créer cette distance-là, de dire que cette voix-là, ce n'est pas Simon. Cette voix-là, ce n'est pas toi. Cette voix-là, elle ne dit aucunement la vérité. Pas en tout. Tant qu'à se parler, on va se parler, mais pas toujours à nous. Comment je pourrais dire ça ? Moi, je suis un alcoolique. Quand on va dans des meetings d'alcooliques anonymes, pour ceux qui connaissent ça, on va s'identifier. Salut, moi, je suis Simon, je suis un alcoolique. Mais l'alcoolique ne définit pas « je suis ça » . L'alcoolisme est une maladie qui est en moi, oui, mais elle ne me définit pas. Alors, elle est extérieure à moi. Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire. Ma voix, c'est la même chose, la même affaire. Et notre rôle à nous, ça fait partie de notre responsabilité de dire, je suis tanné de m'identifier à elle. Alors, ce qu'on va faire en deuxième, on va dire en deuxième petit outil, c'est qu'on va répondre avec douceur et fermeté. Notre petite voix intérieure, notre ego, c'est comme la plupart où vous m'écoutez, vous avez déjà conduit ou vous conduisez, vous avez déjà assisté quelqu'un en auto, vous avez déjà fait une balade en auto. Est-ce qu'il y a des pancartes dans les autos ? Pas dans les autos, sur le bord de la route. Tu sais, qui vont dire, pendant les temps de prochains kilomètres, il va y avoir des chavreuils. Ça veut dire que faites attention, possiblement qu'on va rencontrer des chavreuils. Est-ce qu'on va en rencontrer ? 99,9 % du temps, on n'en rencontre pas, mais il y a peut-être un danger là. Notre égo, notre petite voix dans notre tête, c'est ce qu'elle fait. Elle, c'est comme si, imagine que tu es en auto et qu'elle t'envoie des pancartes. Elle a dit tension, danger. Mais le danger, ça ne veut pas dire qu'il est réel. Et comme 99,9 % du temps, il ne l'est pas. Nous, c'est de lui dire, « Hey, je te donne un exemple. » C'est pour ça qu'il faut que tu te détaches d'elle. « Hey, le juge. » Le petit juge, le matin. Merci de me prévenir. Merci de me prévenir. Merci de me dire qu'il y a un danger. Mais dis-tu quoi ? Moi, je n'ai pas envie de t'écouter ce matin. Non. Moi, j'ai envie de continuer vers ce chemin-là parce que moi, je crois à ça. Je crois en moi de réussir dans tel domaine. Je crois en moi de réaliser tel rêve. Parce que c'est pas toi qui vas décider de ma vie. Je prends le contrôle de ma vie. Tu sais, nous, les êtres humains, ce qu'on veut le plus, c'est d'avoir une liberté, la liberté intérieure. Mais plus je vais écouter mon saboteur, mon petit juge, mon égo, ma petite voix dans ma tête, appelle-la comme tu voudras, moins je vais être libre. Fait que nous, c'est vraiment de faire ça. Trouvez un nom, puis répondez avec douceur, mais fermetez, dire non, ton opinion aujourd'hui ne me plaît pas, ne m'arrange pas. Aujourd'hui, j'avance pareil. C'est pas de la pensée magique, c'est... J'appelle ça de l'hygiène mentale. C'est à nous de décortiquer notre mental et de le nettoyer. Parce qu'il est sale. On va se dire les vraies choses, c'est parce qu'il est sale. Et plus qu'on est en dépression, plus qu'on a moins d'énergie, plus qu'on fait de l'anxiété, plus qu'on fait de l'angoisse, plus que notre cerveau, il est sale. Oui, il y a un grand travail émotionnellement aussi à faire et affectif, mais il y a le mental aussi. Puis là, évidemment, l'épisode 2, je te parle de notre tête, notre petite voix dans notre tête. Puis le troisième, on va dire, outil, c'est de remplacer la critique par une affirmation vraie. Ce n'est pas toujours de se flatter, mais une vérité objective, qui veut dire que, si je reprends l'exemple de tantôt, la madame qui me dit « arc » , on va dire « arc » , elle, ce qu'elle voulait dire, c'est « je ne suis pas capable de t'entendre, ça me fait saigner les oreilles » . Mais ce n'est pas dire « ah, mais je sais que je suis bon pareil » . Non, c'est dire « ah, bien moi, je ne vous donne pas raison, cette madame-là. Moi, je le sais que j'ai avancé. » Parce que l'avancement, ça veut dire que j'ai mis beaucoup de courage avant, justement, de... d'être capable de faire des vidéos. Moi, faire des vidéos, c'était l'enfer. J'avais la chienne de ça. Aujourd'hui, des fois, j'ai de la misère à arrêter pour pas que ça dure trop longtemps. Pourquoi ? Parce que j'ai posé des actions. C'est ça, la confiance en soi. C'est de poser des actions vers ça. Dans le fond, ta job à faire pour t'aider à arrêter de te saboter dans ta tête, c'est de nommer ta voix, d'y trouver un nom, d'y répondre avec douceur et fermeté, et de la remplacer par une critique. Remplacer la critique par une affirmation vraie. Il y a plein de petites phrases que tu peux prendre, que tu peux voir. Tu vois, moi, j'en ai écrit quelques-unes qui... Comment je pourrais dire ça ? Qui font mon affaire. La première que j'avais souvent dans ma tête, c'est que je devrais être plus fort que ça. Je suis trop sensible. Parce que moi, j'ai une hypersensibilité que j'ai longtemps pas acceptée. Puis de me dire, non, ma sensibilité n'est pas une faiblesse. C'est ce qui me rend humain. Parce que j'ai tellement dit longtemps, moi, probablement, je n'ai pas de cœur. Non, non, non. Je suis un être humain parfaitement imparfait. Et plus je vais vers cette sensibilité-là, cette vulnérabilité-là, plus je me sens humain. Un autre, c'est personne ne veut vraiment de moi. Je suis trop intense. Moi, je suis un passionné. Je suis intense dans tout ce que je fais. Non. La petite phrase que tu peux marquer, c'est les bonnes personnes vont vraiment m'aimer pour qui je suis. Moi, je te parlais d'intensité, mais ça peut être n'importe quoi d'autre aussi. Que tu te parles. N'oublie pas, c'est une voix critique qu'on dit. Je vais t'en donner une dernière. La voix critique, tout le monde avance, sauf moi. Je suis en retard sur ma vie. Hé, ça, j'ai étudié ça. Tabarouette, que le monde va plus vite que moi. Tabarouette, comment ça qu'encore je ne suis pas encore rendu là ? Pourtant, avec les études que j'ai faites, parce qu'évidemment, je suis retourné à l'université à 30 ans. Comment ça, avec tout ce que je peux savoir ? Oui, mais il me manquait la saveur. C'est de remplacer cette voix-là par « J'ai mon propre rythme et j'ai le droit d'avancer à ma façon. » Pas à ta façon, pas à la façon de mon père ou ma mère ou à la façon de la société ou de mon cousin ou de ma cousine ou peu importe. Non, à ton rythme, à toi. On n'est jamais en retard. Moi, je crois qu'on est toujours à la bonne place au bon moment avec les bonnes personnes. Tu comprends l'exercice à faire, c'est vraiment de changer ce système de pensée-là qui est tellement, tellement, tellement peaufiné par notre voix critique qu'il faut la changer par notre voix qui va être beaucoup plus harmonieuse. Parce que ta voix intérieure de ta tête, elle peut te détruire ou t'élever. La bonne nouvelle, c'est que tu as le droit de te rééduquer. Tu as le droit de la rééduquer. Parce que ce n'est pas à elle de choisir ta vie. Ce n'est pas à elle de choisir tes insécurités. Ce n'est pas à elle de choisir ton partenaire, ta partenaire de vie. Ce n'est pas à elle de choisir ta job. Ce n'est pas à elle de choisir tes amis. C'est à toi. Puis c'est pas de se mentir ça, de se rééduquer, c'est justement se donner du respect, ce que j'appelle de se donner une dose d'amour. Et plus tu vas rééduquer ta voix critique, plus tranquillement tu vas aller vers ta voix intérieure, ce que moi j'appelle le sixième sens. ton petit enfant intérieur, appelle ça comme tu voudras, parce qu'on a souvent deux voix. On dit souvent le petit diable, la petite ange, c'est un petit peu ça. Mais si tu ne rédiques pas en premier ta voix de ta tête, ta voix de la critique, tu vas avoir la misère d'entendre la voix de la raison. Puis c'est correct, tu es correct, on va faire un jeu de mots, tu es correct d'avoir une voix critique. Mais tu as aussi le droit de t'en libérer. Et ça, mes amis, c'est un choix qu'on fait. Mais c'est sûr que c'est toujours épeurant parce que ça amène un changement. Et ta voix va toujours te dire des bonnes choses. Je vais te donner un exemple, comme ceux qui viennent à nos sessions de cinq jours. Ils se disent toutes la même chose. Ils ne te diront pas en arrivant parce que des fois, leur gueule ne le permettra pas. Moi, avant d'aller m'asseoir à plan de match en 2001, j'avais toutes les bonnes raisons de ne pas y aller. Parce que mon saboteur était fort. Ben non, pas de suite. Tu feras ça l'année prochaine. Ah, puis dans six mois. Puis là, c'est pas le temps. Ah, puis là, c'est l'été. Fait qu'on va faire ça cet hiver. Ah, puis ci, ah, puis ci, ah, puis ci, ah, puis ça. Non. Elle est là pour garder les statu-co. Rappelle-toi de ça. Que ton égo, ton saboteur, ta petite voix critique, appelle-la comme tu voudras, est là pour garder les statu-co. Si tu es malheureux, tu es malheureuse. Elle, elle veut te garder là. Et c'est à nous de la changer, mais tranquillement, tranquillement, tranquillement, tranquillement. Alors c'est ça. Alors, essaie de mettre ça en pratique. Nomme ta voix, donne un petit nom pour ne plus t'identifier à elle. Mais dis-le, non, elle ne fait pas partie de moi. Transforme-la tranquillement en allié. Réponsez avec douceur et fermeté. Hey, merci ! De me prévenir. Mais tu sais du quoi, je vais continuer pareil. Puis remplace-la par des affirmations qui sont vraies. Qui sont vraies. C'est pour ça que c'est important d'apprendre à se connaître. Fait que observe-la ta voix. Peut-être que tu en avais déjà conscience, peut-être que pas. Mais observe-la dans les prochaines heures, prochains jours, prochaines semaines, même prochain mois. Je dirais même prochaines années. Observe-la, mais n'identifie plus à toi parce qu'elle ne te dit pas la vérité. Elle te ramène juste au passé. Même si elle se déguise en futur, elle te ramène toujours dans le passé. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Si tu as aimé cet épisode-là, écoute, partage-le à quelqu'un. On ne sait jamais qui ça peut aider. Alors, semaine prochaine, épisode 3. Je vais te parler de la titre. Tu n'es pas obligé d'aller bien pour être une bonne personne. On va avoir bien du fun. Merci de ton écoute. N'oublie pas de te dire que... T'es correct ! Salut !