Speaker #0Bienvenue dans ce nouvel épisode de Ta Pause Sexy, le podcast qui explore la sexualité dans toute sa complexité, sans tabou, sans jugement, avec beaucoup de plaisir et pour te faire réfléchir. Je suis Anne-Elisabeth, ta coach en sexualité, et chaque semaine je t'emmène dans des conversations intimes, crues, tendres, politiques ou carrément provoquantes, mais des conversations toujours 100% vraies. Si tu veux prolonger l'expérience, viens me rejoindre sur Instagram, arrobasetapausesexy, et c'est là que je parle. de mes stories, c'est là que je vais échanger avec toi en DM et que la communauté vit. Et si tu veux être prévenu en avant-première de la sortie des épisodes, n'hésite pas à t'abonner à la newsletter, tu trouveras le lien dans la description. Enfin, si tu es une marque, un projet ou une mission engagée et que tu veux soutenir une voix libre, une voix féminine, une voix sexuelle, je recherche des sponsors pour cette saison. Donc n'hésite vraiment pas à me contacter et toutes les infos sont dans la description. Maintenant, je te laisse à ton épisode et je te souhaite une très bonne écoute. Dans cette pause aujourd'hui, nous allons parler de comment est-ce qu'on fait pour casser ces croyances que l'on a en nous et qui nous empêchent d'aller vivre la sexualité qui nous fait plaisir. Avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir, c'est de t'abonner à ce podcast sur toutes les plateformes d'écoute de ton choix. Tu peux aussi aller mettre un commentaire sur Apple Podcasts. Mettre 5 étoiles c'est toutes ces actions qui vont vraiment m'aider à faire grandir et à faire connaître ce podcast si tu veux suivre l'actualité n'oublie pas d'aller t'abonner à mon compte Instagram arrobas ta pose sexy c'est là que tu vas voir toutes les petites infos sur le podcast le teasing des futurs épisodes les futurs invités et aussi que tu vas pouvoir carrément participer à aller voter et choisir les prochains sujets sur lesquels on va faire des épisodes. Comme je te disais en préambule, aujourd'hui, j'ai construit un épisode comme je construirais une vraie séance de coaching. Je me suis dit que ça serait intéressant pour toi parce qu'on parle souvent des croyances limitantes. Et donc, je me suis dit que ça serait intéressant pour toi de voir comment est-ce qu'on fait pour pouvoir s'en débarrasser, quel est le processus. Et dans cet épisode, je vais vraiment te donner un processus sur comment te débarrasser de certaines de tes croyances. On va se focaliser sur un truc. aujourd'hui, c'est les croyances que tu vas avoir héritées qui ne viennent vraiment pas de toi et notamment celles de tes parents. J'ai fait un réel sur Instagram il n'y a pas très longtemps où je te disais, laisse tes parents tranquilles. Et en vrai, cette phrase, elle peut paraître violente, comme ça, mais je t'assure, c'est un des conseils les plus libérateurs que je pourrais te donner. Parce que je sais que souvent, tu penses que si tu n'écoutes pas cette petite voix euh intérieure, cette petite voix que tu as héritée de tes parents, tu le vis un peu comme une forme de trahison, comme si c'était vraiment déloyal et de la déloyauté envers l'éducation et l'amour qu'ils t'ont donné et tout ce qu'ils t'ont transmis. Et c'est exactement ça qui rend les choses vraiment difficiles. Difficile parce qu'il s'agit du coup de transgresser aux règles qui t'ont été données et donc ne pas faire l'amalgame avec l'amour qui t'a été donné. Et je vais te dire quelque chose qui va être très simple, c'est que ta sexualité d'adulte, elle n'a pas à être conditionnée par les croyances, les injonctions, la morale ou la honte que tu as hérité de ta famille. La seule règle qui compte, c'est celle que tu vas te fixer toi-même. En vrai, la majorité de nos blocages sexuels, ils ne viennent pas vraiment de nous. Ils viennent plutôt de l'extérieur et ils viennent de choses qui sont de l'extérieur, qu'on a intégrées en nous. Donc, ce n'est pas que l'extérieur qui a un impact, parce que évidemment que c'est une fois que toi t'as commencé à croire les choses que du coup tu mets en place tes actions. Donc ça vient de l'extérieur mais nous on les a intégrées et derrière ça vient complètement façonner notre sexualité. Et quand je parle de l'extérieur, je parle de l'éducation, je parle de la société parce qu'on n'est pas éduqués que par nos parents, on est aussi éduqués par la société dans laquelle on est. Ça peut être aussi la religion et ça c'est vraiment un sujet à part entière et d'ailleurs si c'est un sujet qui t'intéresse. et que tu as envie que je creuse, je pense que viens me le dire sur Instagram et comme ça, je pourrais vraiment y considérer un épisode entier. On pourra déjà en discuter un peu en DM et voir un peu comment je vais orienter cet épisode parce que c'est, je pense, un sujet qui est énorme, le sujet de la religion. Mais bon, si on revient sur les croyances qui ont été héritées, donc elles viennent de ces différents facteurs. Et donc, quand tu étais enfant, Tu as peut-être entendu des phrases, parfois qui ont été dites très clairement, parfois qui ont été des sous-entendus et parfois qui ont été carrément des silences. Parce que les silences aussi, ça en dit aussi beaucoup sur le rapport à la sexualité et comment on intègre les choses. Si je te donnais un peu des exemples, ça peut être une fille bien, ça se tient, ça se tient droite, c'est propre. Les filles, ça ne parle pas de sexualité, les filles ça n'a pas trop d'envie, les filles ça ne couche pas avec n'importe qui. Les hommes ça ne pleure pas, les hommes ils sont forts, ils sont virils. Les croyances qui peuvent être sur l'amour de... le vrai amour, c'est exclusif, ou la jalousie est une preuve d'amour, ou c'est normal d'être jaloux, ou globalement que le sexe, c'est quelque chose de sale. Franchement, des phrases comme ça, j'ai essayé de t'en faire un petit exemple, un petit panel. Ça se trouve, celles que je te dis ne te parlent pas et qu'en fait, toi, t'en as d'autres dans ta tête, etc. Mais c'est un peu pour te donner une idée de tout ce dont je suis en train de parler quand je te parle de croyances que tu as héritées. Et tu vois, donc je te disais, c'est des phrases que tu as peut-être entendues directement. Peut-être que tu les as devinés en observant parce que quand on est enfant, en fait, on apprend beaucoup par mimétisme et en observant ce que font les gens. Et donc, il y a plein de choses qui sont en fait de l'ordre de « ah, j'ai l'impression que… » ou de la déduction, etc. Donc, ce n'est pas forcément des trucs qu'on t'a dit, mais c'est des interprétations aussi que tu as pu faire. Et je pense que le pire, c'est qu'aujourd'hui, alors que tu es adulte, que tu es libre… que tu lis des livres de développement personnel, que tu écoutes des podcasts incroyables comme celui que tu es en train d'écouter en ce moment, que tu es abonné à des comptes Instagram, etc., tu déconstruis et tout, et bien ces phrases, elles sont encore là, et elles le sont toujours, elles tournent toujours, et elles dictent toujours ta sexualité malgré tout le travail que tu as pu faire, parce qu'en fait, tant que tu ne prends pas vraiment le temps d'aller les chercher et d'aller les identifier pour du coup les enlever, c'est très... c'est difficile de t'en séparer. Et derrière, tu ne te rends pas compte, mais ça dicte vraiment tes choix intimes, ça te met du doute parfois, ça te fait douter de qui tu es, de ce que tu fais, de ce dont tu as envie et tout. Et ça t'empêche de t'autoriser, ça t'empêche d'aller vivre ou ça te fait culpabiliser aussi, parce qu'il y a aussi beaucoup de ça. Et le résultat de tout ça, c'est que tu vas saboter tes envies. sans parfois même t'en rendre compte, tu es vraiment tellement dans l'automatisme que tu ne te rends pas compte de ce qui se met en place, mais en fait, tu t'auto-sabotes. Tu vas vraiment vivre quelque chose sans pour autant avoir conscience que c'est tes croyances qui vont le dicter. Donc, le challenge, c'est de casser ces automatismes Et... Vraiment de reprendre, quelque part, reprendre un petit peu le pouvoir de tes pensées et de tes envies. Bon, là je t'ai fait une longue introduction et je pense que tu as bien compris où est-ce qu'on se situe, de quoi on parle. Et du coup, aujourd'hui, je me suis dit que j'allais te donner un processus. Un processus qui va t'aider à te libérer. C'est un processus que j'utilise dans mes séances de coaching et que tu peux déjà expérimenter en toute autonomie. Et puis après, on verra comment les choses évoluent déjà pour toi. La première étape, et je te l'ai un peu dit dans mon petit discours d'avant, la première chose que tu dois faire, c'est identifier. Imagine, tu veux aller faire un vide-grenier et tu ne vas pas dans ta cave aller regarder ce que tu as. Tu pars au vide-grenier et tu dis, écoutez, moi je veux voir un canapé, alors qu'en fait, tu n'as pas de canapé dans ton grenier. Ça, ça te semblerait impensable. C'est la même chose pour tes croyances. tant que tu ne sais pas ce qui se cache dans ton grenier intérieur de toutes tes petites pensées et tout ça, tu ne peux pas savoir ce que tu vas devoir enlever parce que tu n'as aucune conscience de ce qui existe. Alors là, l'idée, ça va être déjà de commencer à descendre dans ta petite cave intérieure, d'aller fouiller ton petit grenier mental et de mettre de la lumière sur les vieilles reliques qu'on t'a laissées. Et quand je dis qu'on t'a laissées, ce n'est pas forcément... tes parents directs, ça peut être tes grands-parents tes oncles, tes tantes et même des choses qui viennent de bien bien bien plus loin. Il y a cette histoire qu'on nous raconte en formation de coaching que je vais te raconter là c'est l'histoire d'une femme qui sert un gigot à sa famille et donc comme toutes les fois elle ramène, c'est pas un gigot c'est un rôti comme toutes les fois où elle ramène son rôti elle le coupe les deux extrémités qui sont les plus cuites, elle ramène le rôti sans ses extrémités. Et un jour sa fille lui demande « Mais maman, pourquoi est-ce que tu coupes les extrémités du rôti ? » La mère elle lui dit « Bah écoute ma fille, je ne sais pas, ta grand-mère faisait comme ça. » Donc la petite va voir sa grand-mère, qui lui pose la même question, « Mamie, pourquoi est-ce qu'on doit couper les extrémités du rôti ? » La grand-mère lui dit, « Écoute ma fille, je ne sais pas, ton arrière-grand-mère faisait comme ça. » Et la grand-mère avait la chance d'avoir encore sa maman, donc l'arrière-grand-mère de la petite, et elle va poser la question à sa mère en disant, « Maman, écoute, pourquoi est-ce que tu as toujours... » servi le rôti sans mettre les extrémités. Et elle lui dit, ah ben c'est très simple, j'avais que des petits plats chez moi, et donc à chaque fois le rôti ne rentrait pas en entier, donc je coupais les extrémités pour pouvoir faire rentrer le rôti et du coup le servir à table. Et donc du coup ça c'est l'illustration même de la croyance, de la croyance qui est limitante. C'est des choses que t'as appris à faire, et qui peuvent venir de très très loin, et qui a... un instant T avait un sens mais qui du coup ont été intégrés tellement profondément qu'aujourd'hui tu le fais par automatisme sans connaître en fait le sens et toi qui as apporté un sens dans ma petite histoire c'est en fait ça ne se fait pas de servir un rosier avec les bouts alors qu'en fait c'était 100% un problème technique de mes plats étaient trop petits, je coupais les bouts et donc ça s'est transmis de génération en génération Donc là, c'est une histoire un peu rigolote sur un rôti, mais imagine tout ce que tu portes comme croyances, et notamment sur un sujet comme la sexualité, qui est extrêmement tabou, qui viennent en fait des croyances qui viennent, mais de hyper, hyper loin. Donc vraiment, la première étape, c'est de réussir à identifier et être un peu comme cette petite fille qui se pose la question de « Mais pourquoi on coupe les bouts du rôti ? » Et donc toi, c'est un peu te dire « Mais pourquoi je pense que... » Et après... tu vas lui mettre des phrases derrière. Donc pour t'aider dans ce processus, il y a une première question à se poser, c'est quelle phrase sur la sexualité j'ai entendue en tant qu'enfant ? Et tu n'as pas besoin d'aller chercher très loin, d'aller chercher vraiment dans tes souvenirs, etc. C'est vraiment un truc qui doit être assez spontané, qui doit remonter assez facilement. Et s'il n'y a rien qui vient, c'est aussi une information. Et c'est ce que je te disais un petit peu plus tôt. parce que c'est vraiment une réponse de n'avoir aucune phrase qui tourne autour de la sexualité qui te viendrait en tête. Quand je dis sexualité, ça peut être aussi les émotions, ça peut être aussi l'intimité. Il peut y avoir des choses comme ça qui reviennent. Mais quand il n'y a vraiment rien qui vient, ça montre à quel point toi, tu as déjà grandi dans un tabou et que ça a ancré quelque chose que la sexualité, c'est quelque chose dont on ne parle pas. C'est un vrai tabou. c'est qu'on doit garder du silence. Donc, le fait de ne pas avoir de réponse à cette question est aussi une réponse, et je ne veux pas que tu sous-estimes le fait de ne pas avoir une phrase qui te vient. Donc, tu fais ce premier exercice, où tu te poses cette première question, et tu commences un peu à noter. Ensuite, la chose aussi à faire, qui reste encore dans cette première étape d'identification, c'est de se poser la question, c'est quelle phrase je répète encore aujourd'hui ? Parce qu'il peut y avoir. Celle que j'ai déjà entendue, que je sais que j'ai entendue quand j'étais petit et tout ça. Et il y a aussi celle que du coup, aujourd'hui, qu'est-ce que je répète ? Parfois, c'est automatique, je ne me rends pas compte que je le dis, mais je le dis souvent. Et donc ça, c'est s'observer, c'est observer comment toi tu parles de la sexualité, quelles sont les expressions que tu utilises. Si tu es en couple, tu peux aussi par exemple avoir ces conversations avec ton ou ta partenaire. pour lui demander si il t'a ou elle t'a déjà entendu dire des choses qui te semblaient un peu bizarres, un peu restrictives, ou des choses qui peuvent être un peu culpabilisantes. Ça peut te donner vachement de clés de discuter avec quelqu'un avec qui tu es proche, ça peut être un ou une partenaire, pour justement réussir à identifier toutes ces petites croyances qui sont venues la parasiter. Et souvent, en plus, les autres y voient mieux parce que... Quand c'est des croyances qui sont internes, tu vas donner une affirmation à quelqu'un et les autres vont se dire « c'est un peu bizarre, pourquoi il pense ça, pourquoi il dit ça ? » Donc, ça peut être vraiment aidant de s'appuyer sur quelqu'un à cette étape-là. Et ensuite, ce que tu peux aussi aller te demander pour te questionner et toujours rester dans l'identification, c'est quand je me retiens de faire quelque chose dont j'ai envie, quand je retiens un désir et tout. Est-ce que c'est vraiment moi qui dis non ? C'est vraiment ça ? Est-ce que c'est moi qui dis non ? Ou c'est je dis non parce qu'il faut dire non ? Et est-ce que j'entends la voix de quelqu'un d'autre qui va par exemple parler à ma place ou qui va un peu résonner dans ma tête ? Est-ce que c'est la voix de ma mère, de mon père, de prof d'école, de... Peu importe, j'en sais rien. Et là... Pour cet état précis, un truc qui peut vachement t'aider, c'est d'identifier et d'observer plutôt même les signaux de ton corps, tous les signaux corporels. Donc, ça peut être, tiens, je pense à un désir, à un fantasme, à quelque chose. Est-ce que je ressens une sorte d'excitation, mais qui est mêlée avec un peu de culpabilité ou un petit peu de dégoût ? Est-ce que je ressens de la tension dans mon ventre, dans mes épaules, dans ma gorge, ce cœur qui palpite ? Enfin, tous ces petits signaux de... mon corps est en train de réagir mais je ne sais pas forcément trop comment. Et ces sensations-là, c'est vraiment des indices parce que ton corps, ton corps, il sait vraiment les choses, ton corps parle, le corps parle beaucoup et c'est vrai qu'on n'apprend pas forcément toujours à bien l'écouter. Et donc là, c'est vraiment remettre un peu de la connaissance et de la compréhension sur tous ces mécanismes du corps. Une fois que tu as fait cette étape d'identification qui est un gros morceau, on ne va pas se mentir, tu peux passer à l'étape suivante qui est un peu plus aller se confronter. Et ça, ça peut piquer un peu quand même, on ne va pas se mentir. Mais maintenant que tu as repéré, tu as repéré ces règles, tu peux les regarder en face et tu vas voir qu'il y a des trucs où très vite tu vas faire non mais ça en fait, ça je le sais, ça chante en plus. Si déjà t'écoutes ce podcast, il y a des choses que je répète, des choses que t'as entendues, etc. Donc ils vont te faire dire « Non mais ça c'est bon, en fait. Vas-y, j'ai le droit de plus penser ça. » Et tu vas pouvoir les laisser le côté. Si c'est super dur, si tu vois qu'il y a des phrases qui sont dures, des croyances, des trucs qui sont ancrés et qui sont durs, et que t'arrives pas à faire pour toi, La chose que tu peux faire, c'est imaginer ta meilleure amie qui vient te voir et qui vient te parler en te disant « je ressens de la culpabilité » ou « je ressens de la honte » ou « je ressens quelque chose de difficile en tout cas » et autour de cette notion. Alors voilà, on va prendre un exemple. Je sais, moi je crois que pour être un bon amant quand on est un homme, il faut avoir un gros pénis. Et du coup, ça me fait vachement souffrir parce que je trouve que mon pénis n'est pas assez gros. Et du coup, ça m'empêche d'avoir des relations avec des femmes, des relations qui sont satisfaisantes. Ça me met du stress, ça me crée de l'anxiété. Tu vois, tu te dis, c'est ton meilleur ami qui te parle. Qu'est-ce que tu lui répondrais à cet ami ? Qu'est-ce que tu aimerais qu'il ou elle, il, dans cette... dans cet exemple par exemple, mais ça pourrait très bien être elle aussi, sans problème. Qu'est-ce que tu voudrais qu'il garde ? Qu'est-ce que tu voudrais qu'il jette à la poubelle ? Qu'est-ce que tu lui dirais pour qu'il se sente mieux ? Et c'est à ce moment-là que tu décides, est-ce que j'ai envie de la garder, sa croyance ? Est-ce qu'elle est encore aidante ? Est-ce qu'elle m'aide ? Elle me permet de vivre des trucs cools ? Elle me permet d'avancer ? Elle me permet d'être fière de moi, d'avoir confiance en moi ? Ou est-ce que j'ai envie de la transformer ? ou est-ce que j'ai envie de complètement m'en débarrasser ? Et ça, peut-être que ça va être dur de le faire tout seul, et c'est normal. En vrai, moi, c'est quelque chose que je fais en coaching avec mes clients, donc évidemment que tout seul, ça peut être très difficile, mais c'est du vrai ménage intérieur à faire, et c'est quelque chose qui prend du temps. Là, tu vois, je te résume un peu le processus en un épisode de podcast, mais ça, ce n'est pas quelque chose qu'on fait sur... une seule séance. C'est quelque chose qu'on fait sur plusieurs séances, où il y a des itérations, où on va pouvoir rediscuter, on va mettre des choses en place et puis ça va pas marcher, on va revenir, on va refaire, etc., jusqu'à trouver la bonne méthode pour soi et les bons mots aussi pour soi. Donc là, moi, je te donne un processus, mais sache que ça peut prendre et que, en général, ça va prendre du temps pour pouvoir t'en débarrasser. mais c'est en tout cas important de commencer le process tant que tu commenceras pas de toute façon il y aura rien qui changera et donc si tu vois qu'il y a des tensions qui restent que ça bloque que tu sais que tu n'arrives pas à passer à l'action parce que l'objectif de ça c'est de pouvoir mettre des actions derrière pour pouvoir vivre quelque chose de différent que ce que tu vis aujourd'hui On part du principe qu'aujourd'hui, dans ce que tu vis, il y a une forme de souffrance dont tu as envie de sortir. Et parce que tu as envie de sortir, tu as besoin de mettre une action en place, quelque chose, de faire un premier pas qui va te permettre d'en sortir. Donc là, l'objectif de ce processus, c'est de te permettre de faire un premier pas vers « je sors de ces sentiments négatifs autour de ma sexualité » . Et c'est à ce moment-là, en fait, que le coaching devient utile. C'est les moments où tu es vraiment bloqué, où tu n'arrives pas à faire par toi-même, où tu n'arrives pas, toi, tout seul, à pouvoir te lancer. Eh bien, c'est là où tu as besoin de quelqu'un qui va t'accompagner, qui va te prendre la main, qui va être un soutien, qui va te donner des outils, des techniques, qui va te permettre de décomposer. Bref, qui va te coacher, quoi, en fait. Et c'est aussi parce que... le coach et le coaching, ça va te permettre de traverser ce qui parfois te semble impossible tout seul. Parce que même si on a fait ce process de j'ai été chercher dans ma petite cave, j'ai remonté les mauvais souvenirs, etc., peut-être que tu n'arriveras pas tout seul à pouvoir les traverser. Et franchement, pour moi, cet épisode, je l'ai construit pour que ce soit aussi ton signal. Parce que non, en 30 ans... minutes, on ne va pas libérer toutes tes croyances limitantes. Non. Mais par contre, c'est vraiment le premier pas. Parce que j'ai envie que tu comprennes qu'il est temps d'arrêter de laisser tes parents diriger ta sexualité. Il est temps d'arrêter de juger ton corps avec des yeux extérieurs. Alors les leurs et ceux de toute la société que tu as décidé de ramener avec toi. Il est temps d'arrêter de chercher à être l'enfant parfait parce qu'il y a beaucoup de ça aussi dans cette position de... Moi, c'est des phrases que j'entends, mais qu'est-ce que diront mes parents s'ils le savaient ? Et cette phrase, elle revient, elle revient souvent, elle revient souvent en coaching. Et c'est ça, moi, le déclencheur que je vais entendre, qui va me dire, OK, il va falloir qu'on travaille sur les croyances, parce qu'en fait, ce n'est pas encore l'adulte qui parle, c'est l'enfant qui a envie d'être parfait aux yeux de ses parents. Ou c'est le partenaire, la partenaire, qui a envie d'être parfaite aux yeux de l'autre. Ce sont des critères extérieurs, et donc ça ne part pas de soi. Et en fait, ta sexualité, elle est unique et la seule que tu as besoin de vivre, c'est la tienne. Alors oui, tu la partages avec d'autres personnes, mais quand tu es avec d'autres personnes, tu arrives avec ton petit bagage qui est ta sexualité et tu ouvres ton bagage et tu lui dis « Regarde, voilà ce qu'il y a dans mon bagage, ce qu'il y a dans le tien » et derrière, vous construisez une sexualité à deux. Vous avez une sexualité individuelle et vous construisez une sexualité à deux sur la base de ce que vous avez dans vos valises chacun. Enfin, à deux. Ou à plus, ça c'est comme vous voulez. Alors aujourd'hui, fais ce travail. Note tes croyances, celles dont tu as hérité, celles qui te freinent, celles qui ne t'appartiennent pas. Décide lesquelles tu as envie de garder, lesquelles tu transformes, lesquelles tu as envie de jeter. Et surtout, engage-toi. Engage-toi, tu ne le fais pas pour moi, c'est pour toi que tu es en train de le faire. Et c'est vraiment t'engager à poser tes propres règles. Moi, là, tu vois, je t'ai fait un épisode, je ne t'ai donné aucune règle que... tu dois poser parce que c'est ultra important c'est pas moi qui vais décider pour toi des règles que tu amènes dans ta sexualité moi j'ai les miennes, elles m'appartiennent c'est mon intimité et ma sexualité individuelle et j'ai pas à donner des règles à toi sur ce que tu dois faire et c'est ça être adulte déjà être adulte dans ta vie mais être adulte sexuellement c'est aussi prendre ces décisions là pour toi en tant qu'adulte C'est pas simplement d'aller coucher avec qui tu veux, mais c'est de décider enfin qui est-ce que t'as envie d'être. Parce que coucher avec qui tu veux, si c'est la règle que t'as envie de te fixer, très bien. Mais si tu le fais parce que pour être un homme ou pour être une femme, pour être libérée ou pour être machin, il faut que, et ben c'est pas une règle qui t'appartient. C'est quelque chose que t'as intégré, qui vient de l'extérieur, que t'as intégré comme étant une vérité pour toi. Rappelle-toi en plus que, en fait, il y a... personne qui a à savoir ce que tu fais dans ta chambre à coucher. Encore moins tes parents d'ailleurs. Donc, ton intimité c'est quelque chose qui t'appartient et t'es pas obligé de le partager avec qui que ce soit. Bon bah si t'as de l'intimité et du sexe avec d'autres personnes, bah oui, tu vas le partager. Mais en soi t'es pas obligé d'aller déballer l'intégralité de toutes tes envies etc. au monde extérieur. Donc n'oublie pas que c'est quelque chose qui t'appartient et qui surtout n'appartient pas à tes parents. T'es pas obligé de tout leur dire et ne pas leur dire, c'est pas les trahir. C'est juste te respecter et respecter ton besoin aussi d'intimité. Et ça, ça n'appartient qu'à toi. Voilà, c'est tout pour cet épisode aujourd'hui. J'espère que ce format t'a plu. N'hésite pas à venir me dire sur Instagram ce que t'en as pensé. Et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Ta Pause Sexy. Et voilà, c'est terminé pour cette semaine. Si cet épisode t'a parlé, t'a secoué, t'a donné envie d'aller plus loin, pense à t'abonner au podcast et à laisser 5 étoiles, un commentaire et le partager. Partage-le autour de toi pour faire réfléchir et répandre la bonne parole. Et surtout, surtout, n'oublie pas de me rejoindre sur Instagram. Sur ce, je te souhaite une très bonne semaine et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Ta Pause Sexy.