Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Je lance donc l'enregistrement et grand bienvenue à vous. Donc je rappelle le principe de ce live, je suis là pour répondre à vos questions. Je vous ai mis une petite boîte à questions ce matin, ou ce midi, je ne sais plus, ce matin. Donc j'ai déjà quelques questions auxquelles répondre. Mais le but, c'est quand même, on est en live, le but, c'est de pouvoir échanger avec vous et répondre à vos questions. Donc n'hésitez pas. Hello, salut à toi, place à vous, hypnothérapeute, je ne sais pas comment tu t'appelles. Bienvenue par ici. Donc voilà, je disais, je vais répondre à vos questions. L'idée, c'est aussi que ce soit interactif, donc n'hésitez pas à rebondir ou à poser vos questions en direct. petit rappel habituel aussi sur les derniers épisodes de podcast vendredi dernier est sorti un épisode sur la peur de vieillir vraiment que je trouve génial avec Inès du compte lâche ton assiette donc n'hésitez pas à aller l'écouter pour les personnes qui écoutent ce live en replay sur le podcast ça date d'un peu plus loin et donc l'épisode à venir qui arrive vendredi matin c'est aussi un épisode avec une invitée euh... qui est aussi présente sur Insta et qui parle du SOPK, du syndrome des ovaires polycystiques. C'est une coach sportive spécialisée dans cette question qui s'appelle Péline. Donc vous allez voir, vous allez pouvoir découvrir son approche, son univers et son histoire aussi personnelle qui l'a amenée à accompagner les femmes avec cette problématique. Donc c'était un échange passionnant. Vous allez voir, c'est trop top. Et puis encore la semaine d'après, vous aurez le fameux épisode que j'ai créé seule pour le coup. sur les proches, enfin j'ai dédié cet épisode aux proches en fait, je m'adresse à eux, à toutes ces personnes qui gravitent peut-être autour de vous et qui sont très souvent démunies sur comment agir, comment faire, etc. Voilà, qu'est-ce que je peux vous dire de plus ? Rien de plus par rapport au programme SOS Compulsion, petit rappel qu'il ne va pas... bientôt plus exister sous sa forme actuelle et que du coup c'est un peu les dernières cohortes là avant l'arrêt sous cette forme là en septembre donc profitez-en et puis par rapport au suivi individuel je pense que je vais prendre une seule personne là dans les semaines à venir en plus que celle que j'ai déjà pour garantir un accompagnement optimal donc écrivez-moi si vous pensez que ça peut être ce qui vous conviendrait et puis pour les professionnels qui m'écoutent Ça y est, j'ai bien avancé sur ma page internet dédiée aux professionnels. Je vais la mettre en ligne ce soir ou demain. Je vous en reparlerai en story. Vous allez pouvoir découvrir un peu plus la supervision. Les formations, c'est en cours de construction, mais vous pouvez me contacter pour me parler de vos besoins, de vos demandes. Et puis, tout ce qui est conférences, interventions dans des lycées ou que sais-je. Je vous mets aussi sur cette page là les conférences que j'ai déjà faites et que donc je pourrais refaire facilement mais je peux aussi construire complètement sur mesure. Voilà ce que je voulais vous dire dans un premier temps. Passons au sujet qui nous intéresse n'est-ce pas, c'est-à-dire vos questions. Alors première question qui m'avait été posée, comment accepter la guérison d'anorexie et accepter tous les changements ? Entre parenthèses, poids, images, habitudes et visions modifiées ? que l'on renvoie à ses proches ? C'est très difficile de répondre à cette question. Pourquoi ? Parce que, voilà la question comment accepter la guérison de l'anorexie ? Waouh ! C'est super difficile. D'un côté, tu as envie de guérir, mais à la fois, dans l'anorexie, il y a toujours une part de déni qui fait que la motivation à la guérison, elle est empiétée, entachée par ce déni-là. Du coup, peut-être faire la liste de tout ce que tu vivais. Je vous dis ce qui me vient là en tête, mais voilà ce que je te dirais si tu étais face à moi. Peut-être que tu es là dans le live. Faire la liste de tout ce que tu vivais. avant de souffrir d'anorexie et qui était vraiment trop cool. Je ne sais pas, éclater de rire hyper spontanément, aller faire de la rando, partager des super moments avec des humains, des animaux, mais passer des moments de vie simples et heureux, sentir que ton corps est en forme, même si peut-être que ton corps ne te plaisait pas, déjà avant la maladie, mais au moins il te permettait de vivre et de faire des choses, parce que entre le corps image, le corps un peu objet, c'est-à-dire l'image qu'on voit du corps et ce que nous permet de faire un corps, des fois il y a un décalage. Parfois on n'aime pas trop son corps, mais on lui est tellement reconnaissant de pouvoir vivre, de pouvoir courir, de pouvoir ressentir des émotions et partager avec d'autres humains. Donc voilà, peut-être que ça peut t'aider, cette liste de tout ce dont te prive en fait cette maladie-là. Parce que c'est ça, il faut trouver des motivations pour s'en séparer de cette maladie. C'est hyper flippant alors que franchement, la vie est tellement mieux sans. Il n'y a juste pas photo, mais je sais que c'est flippant quand on est dedans et qu'on ne les voit pas, ces trucs-là. Et il y a quelque chose dans ta question aussi qui m'a interpellée parce que tu dis, quand tu parles des changements, tu parles de la vision modifiée que tu renvoies à tes proches. Et ça, ça m'interpelle et j'aurais eu plein de questions à te poser si tu avais été là en direct face à moi. Parce que qu'est-ce que tu veux dire par là ? Est-ce que tu as l'impression que tu renvoies quelque chose aujourd'hui de positif ? Du coup, tu le mets dans les choses difficiles du changement. Alors que je ne sais pas quelle image tu renvoies à tes proches, mais quand on souffre d'anorexie, généralement, on ne renvoie pas trop l'image d'une meuf healthy qui va super bien et qui est bien dans sa peau, bien dans ses baskets. Donc voilà, effectivement, il y a des phases d'amaigrissement où malheureusement, on est souvent hyper valorisé par les gens. Ah, c'est super, t'amaigris. Souvent, c'est vite remplacé quand même par l'inquiétude des proches qui se disent mais attends, qu'est-ce qui lui arrive quand on ne la reconnaît pas ? Elle est éteinte, elle a le teint terne, elle n'a pas l'air en forme, ça n'a pas l'air d'aller, il n'y a plus rien qui semble intéresser. Donc voilà, je ne sais pas trop quoi dire de plus par rapport à cette question-là. Je pense que j'aurais pu être guidée et inspirée par les réponses de cette personne en direct si elle avait été là. Mais en gros, si je devais résumer le truc... Et je m'adresse à toutes les personnes qui sont peut-être dans l'anorexie là. Il ne faut pas, vraiment face à l'anorexie, je crois qu'il ne faut pas attendre de ne plus avoir peur de grossir, de ne plus avoir peur de sortir de la maladie, de ne plus avoir toutes ces peurs-là. Le sens de ce que vous faites va venir en le faisant. Ce que vous savez, c'est que c'est une pathologie, que ce n'est pas vivable, que vous mettez votre santé en danger et vous voyez bien qu'il y a des choses qui ne sont pas vivables et que ça vous pourrit la vie. Ça vous le voyez, saisissez-vous de ça, et le reste, ça va être de plus en plus facile, en tout cas ça sera de moins en moins difficile, on peut le dire comme ça aussi, au fur et à mesure où vous allez avancer en fait dans le parcours de guérison. Il y a des trucs qui vous semblent infaisables aujourd'hui, quand vous les regarderez avec du recul dans 10 ans, vous direz « Putain mais comment j'ai pu croire que c'était ça la vie en fait ? Comment j'ai pu croire une seule seconde que c'était ça l'important quoi ? » Mais ça prend du temps. Par exemple, moi, ma dernière phase d'anorexie a remonté il y a très longtemps, il y a plus de 20 ans. Du coup, waouh, forcément que j'ai un regard hyper distancié. Par contre, j'ai eu d'autres phases, des espèces de semi-guérison, où je n'étais ni dans la boulimie, ni dans l'anorexie, mais j'étais plus du côté du contrôle, il n'y avait plus de symptômes compulsifs ou quoi. Franchement, je suis capable de... Me revoir dans ces périodes-là, qui étaient il y a plus de 15 ans aussi, je suis capable de me souvenir à quel point ça prenait toute la place, à quel point c'était ça l'important, avec plein d'autres choses, mais c'était quand même ça l'important. Et à l'époque, je n'aurais pas été capable de porter ce regard d'aujourd'hui, ça m'aurait paru délirant d'être celle que je suis aujourd'hui et d'avoir le rapport au corps que j'ai aujourd'hui. Le rapport à la nourriture que j'ai, le rapport aux autres, le rapport aux hommes que j'ai aujourd'hui, waouh, en fait c'est venu chambouler tout un tas de trucs. Ce que je peux te dire, ce que je peux vous dire, c'est qu'il n'y a pas photo sur quelle est la vie qui est la mieux, il n'y a juste pas photo. Pourtant ma vie elle n'est pas parfaite et elle ne le sera jamais, mais franchement il n'y a pas photo. Il n'y a pas de questions en direct, donc je continue avec la deuxième question. Pourquoi se lève-t-on beaucoup uriné la nuit en anorexie ? Alors, sincèrement, je ne sais pas. Je n'ai pas en tête ça. Je ne crois pas avoir eu de patientes qui me parlaient de ça à l'époque où j'accompagnais l'anorexie. Et moi, je ne me souviens pas de ça spécialement. Par contre, il y a souvent une forme de... potomanie d'associer quand même à l'anorexie. Souvent, on boit beaucoup pour aider le corps à éliminer, éliminer quoi, je ne sais pas, mais il y a souvent un peu une obsession autour de la flotte quand même associée à l'anorexie. Moi, c'était un peu mon cas quand même. À tel point, je me souviens, petite anecdote, que ma mère en avait parlé à notre médecin qui m'avait fait faire des tests pour le diabète, parce que du coup, je passais mon temps à boire, à boire, à boire et à faire pipi. Mais oui, forcément, en fait, je ne faisais que de boire, mais c'était pour complète. Je ne buvais pas par soif, en fait, donc je n'avais aucun problème de diabète. Mais du coup, je me dis que c'est peut-être lié à ta consommation d'eau ou peut-être aussi, regarde ce que tu manges. Quand on cherche à réduire à fond ces calories, on a tendance à manger des aliments qui vont être gorgés d'eau. Si tu te nourris de concombres à longueur de temps, c'est que de la flotte. Si tu te nourris principalement de fruits et de légumes, C'est quand même beaucoup de flotte. Si tu te nourris de soupe, par exemple, l'hiver, puis de crudité, comme j'ai dit, de tomates ou de concombres l'été. Si tu te nourris aussi, même, tu vois, les trucs genre... Tous les trucs allégés, en fait, les trucs genre fromage blanc allégé, tous ces trucs-là, en fait, c'est juste bourré de flotte, quoi. Ils enlèvent du gras et puis ils rajoutent plutôt de la flotte. Et puis, voilà, donc ça peut expliquer ça. Il y a peut-être d'autres explications. Peut-être que ton médecin pourrait te répondre. Ou peut-être que si tu me poses la question, c'est que les pros n'ont pas été capables de te répondre avant. Mais sincèrement, moi, je ne sais pas. Je n'avais pas spécialement entendu parler de ça. Peut-être que c'est très connu. Mais encore une fois, je ne suis pas une spécialiste de l'anorexie. Je suis formée tout type de TCA, bien sûr. Mais ça fait deux ans et demi que je me suis vraiment spécialisée plutôt sur tous les troubles du côté de la suralimentation, donc plutôt hyperphagie, boulimie. Mais je remarque, et vous allez le voir, la troisième question que j'ai, elle est encore autour de l'anorexie. Je remarque qu'ici, dans les lives sur Insta, j'ai beaucoup beaucoup de questions autour de l'anorexie. Et je sais pas pourquoi. En fait, est-ce que c'est moins accompagné ? Pourtant j'ai pas l'impression, j'ai plutôt l'impression que les personnes qui sont les moins bien prises en charge dans les troubles alimentaires, c'est plutôt autour de l'hyperphagie. Mais moi j'ai beaucoup de questions en tout cas autour de l'anorexie, donc voilà. J'y réponds avec mes outils et mes limites. Donc, troisième question. IMC à 14, symptômes physiques. IMC à 14, déjà, c'est un sacré beau symptôme quand même. Donc, dans les symptômes, il y a maigreur, chute de cheveux améliorée. Comment se fait-il que mon bilan sanguin soit OK et aucune carence ? Je prends des compléments alimentaires. Est-ce grâce à cela que je n'ai pas de carence ? Alors ça. c'est un phénomène, je ne sais pas si des médecins ont pu l'expliquer mais ce que tu décris est extrêmement courant, ça pour le coup je peux te dire que chez beaucoup de personnes que j'ai accompagnées c'était comme ça et je continue d'échanger avec beaucoup de personnes qui souffrent ou ont souffert d'anorexie via le podcast et c'est un truc que j'entends très très très souvent je pense que notre corps a des ressources complètement dingues qui font qu'il est capable de ... se mettre en mode urgence, enfin je ne sais pas trop comment expliquer ça, mais en gros ce qu'on sait c'est que par exemple à force de moins manger, le corps va réduire de plus en plus son métabolisme, et en fait il va prioriser, plus tu vas réduire, plus il va prioriser sur quoi aller nourrir entre guillemets, donc ça va être vraiment les organes prioritaires. notamment le cœur et les poumons par exemple. Et on sait que ça explique aussi qu'au niveau cognitif, ça devient très compliqué à certains stades de maigreur. Et c'est ça qui est un peu galère d'ailleurs au passage, parce que ça crée une sorte de cercle vicieux, puisque cognitivement, ça devient beaucoup plus compliqué de se saisir de réflexions plus poussées, etc. Alors que c'est tellement nécessaire pour la guérison. Ce qui explique aussi que... Ça puisse paraître barbare de repasser par de la nutrition, de la renutrition un peu sommaire en hospice, mais il faut bien comprendre que la psychothérapie n'a pas de prise sur quelqu'un qui est trop dénutri. Donc voilà, je faisais une petite parenthèse par rapport à ça, mais ayez ça quand même en tête. Et donc du coup, le corps va fonctionner en mode sécurité, urgence, je ne sais pas comment mieux le dire. Et donc il va verrouiller plein de trucs. Et ce qui est complètement fou, c'est que très souvent, les bilans sanguins sont très bons. Et ce qu'on peut voir, c'est que ça peut se gâter. Après, comme si, je ne sais pas, le corps se mettait dans un truc là de « Ok, je ne tombe jamais malade, je puise toutes mes ressources. » Il y a une forme presque d'hyper contrôle aussi fait par le corps, c'est complètement dingue. Mais ce qu'on observe, c'est que ce truc-là, à un moment donné, se casse la gueule. Et en fait, il se casse la gueule généralement plutôt quand il y a un début de renutrition. Quand il y a un début de reprise de poids. Comment ça s'observe ? Ça s'observe par une fatigue extrême qui n'a pas été ressentie pendant l'anorexie et qui là, tout d'un coup, tu te sens complètement épuisé. Après, ça, sont souvent associés effectivement des douleurs abdominales, des problèmes de sueur, de plein de trucs. Le bilan sanguin peut être moins bon à partir de ce moment-là, des problèmes dentaires peuvent survenir à ce moment-là alors qu'avant il n'y avait aucun problème, on peut tomber plus facilement malade. Comme si le corps pouvait enfin se permettre d'exprimer et de s'exprimer. Sauf qu'il a quelques mois derrière lui, un peu comme quand on parle de ce mécanisme de la faim extrême où on est en restriction, restriction, restriction, restriction. Et puis quand on rouvre un peu la porte... on a l'impression qu'on pourrait manger la terre entière. Et bien en fait, c'est le principe de l'élastique qu'on tire, qu'on tire et il revient comme ça. En fait, si vous tirez à fond sur l'élastique, il ne va pas juste revenir à sa position initiale, il va faire un détour par là, avant de pouvoir retrouver l'équilibre. En fait, c'est pareil aussi pour ça. Ce qui me semble important de vous dire là, c'est qu'en entendant ça, si vous êtes dans l'anorexie actuellement, vous pourriez vous dire ah ouais, donc en fait, le pire truc que je puisse faire, c'est remanger. Enfin limite, on pourrait se dire, merde, pourquoi aller vers la guérison si du coup, c'est à ce moment-là où mes bilans sanguins risquent d'être moins bons et tout ça. Non. En fait, ça ne veut pas dire qu'il ne faudrait pas remanger et guérir, ça veut surtout dire qu'il ne faut pas aller trop loin dans l'anorexie. Ça veut dire qu'il faut stopper le plus vite possible le processus de l'anorexie. Parce qu'en fait, c'est maintenant que tu es en train de détériorer ton corps. Ce n'est pas parce que ça ne se voit pas. que c'est pas en train de se faire. C'est juste en train de se faire de manière cachée et que le corps, il donne pas accepte qu'il est en mode survie. Mais c'est en train de se faire. Et le plus tôt tu stoppes ces mécanismes-là, le mieux c'est pour toi, pour ton corps, etc. On n'est pas toutes et tous égaux face au... Au sud de zut, je ne trouve pas mon mot, mais à toutes les conséquences qui vont pouvoir y avoir autour du corps et à la façon dont le corps s'en remettra et au temps qu'il lui faudra pour s'en remettre et à notre façon de prendre du poids très doucement ou très vite. Il y a plein de choses qui sont différentes nécessairement selon les personnes. Donc il n'y a pas de schéma type. Et par rapport au bilan sanguin, je pense qu'il y a des personnes en anorexie qui auront des bilans sanguins catastrophiques aussi. Mais effectivement, c'est quelque chose que j'observe beaucoup. ces bilans sanguins qui sont bons à ce moment là. Ça veut pas dire que tout va bien, loin de là. Et je pense pas, pour répondre à ta question, les compléments alimentaires, je crois pas que ça fasse une grosse différence dans ce cas là. Peut-être, peut-être que ça limite la casse et très bien, tant mieux. Mais en tout cas, même sans complément, c'est quelque chose qu'on observe très souvent. Donc mon conseil, mettez tout ce que vous pouvez comme énergie, comme temps, comme argent si vous avez la possibilité de pouvoir vous faire accompagner. pour sortir de cette foutue anorexie au plus vite, pour éviter de détruire votre corps, votre santé, votre santé physique et mentale, parce que le traumatisme, il est global, qu'on subit quand on souffre d'anorexie, c'est une forme de traumatisme en soi. Et puis surtout, là je vous disais que souvent ce qu'on observe c'est, ah bah ouais, pendant l'anorexie, Il y a une forme de survie du corps qui se met en place et du coup les bilans ne sont pas mauvais et tout ça. Et puis quand on commence à se renutrir, c'est là où c'est un peu moins bon, où ça se casse un peu la gueule. Ouais, ok, à rester dans l'anorexie, on peut juste aller vers la mort aussi. C'est quand même une maladie dont on ne revient pas du tout, parfois, pas parce qu'on n'en guérit pas, mais parce qu'on en meurt. Donc vraiment, on attaque les ressources du corps et notamment le système cardiaque. qui peut être vraiment affaiblie par la maladie, par l'anorexie, mais pas que. Je pense aussi à la boulimie, notamment la boulimie vomitive, qui peut vraiment impacter tout le système cardiovasculaire. Voilà, sur ce, je passe à une autre question. N'hésitez pas à m'écrire en direct si vous en avez l'envie, que ce soit pour rebondir, échanger avec moi sur un sujet ou me poser des questions précises sur... votre situation ou vos proches ou que sais-je, si vous êtes professionnel de santé, c'est avec plaisir aussi que j'échangerai avec vous. Autre question, comment accepter de manger « normalement » sans compenser par le sport ? Conseils pratiques exos. J'aime bien la fin. S'il te plaît, des conseils pratiques et des exos, parce que je n'ai pas payé pour rien. Non, merde, c'est gratuit le live en fait. Je dis ça en rigolant mais vous comprendrez bien que c'est important pour moi le podcast, Insta aussi bien sûr, mais je pense que le lieu où je donne le plus c'est le podcast qui est genre un job à mi-temps je pense à peu près pour moi qui est non rémunéré. Et du coup conseils pratiques et exercices j'en donne souvent et je le fais au maximum mais c'est quand même compliqué quand je ne vous ai pas en face en train d'échanger. Je donne des trucs un peu dans le vent et puis des fois il y a des trucs génériques qui peuvent convenir à plusieurs personnes et c'est tant mieux. Mais comprenez aussi que ces trucs-là, c'est normal que ce soit en priorité pour mes clientes qui, elles, investissent de l'argent dans un accompagnement avec moi et que je ne peux pas non plus passer mon temps à livrer tous mes outils. Il y a des outils que j'ai tirés de formation dans lesquels j'ai investi moi-même beaucoup de temps et d'argent. Et puis des outils que j'ai même créés moi-même, qui sont le mélange de mes accompagnements pendant des années, mes formations, mon vécu finalement assez peu. Je pense que mon vécu, vraiment, ce qu'il m'apporte, c'est plutôt une connaissance dans les tripes et l'empathie nécessaire pour accompagner les personnes qui ont vécu ça. Mais je n'ai pas l'impression d'avoir des outils qui sont tirés de mon vécu. C'est vraiment plutôt tiré des vécus de toutes mes anciennes patientes, en fait. Et donc, il y a même des outils que je crée moi-même, et puis voire même, j'ai envie de vous dire, quand je discute comme ça en direct avec vous ou quoi, il y a des idées qui me viennent d'outils, d'exercices à essayer. Voilà. Et c'est avec plaisir que je vous livre ça. Mais, ne le prenez pas mal. Et toi, la personne qui a posé la question, ne le prends pas mal. Mais je suis entière, donc je vais aller au bout de ma pensée. Sincèrement, je trouve ça un peu particulier de recevoir la question en mode... Voilà, comment je fais pour accepter de manger normalement sans compenser par le sport ? Conseils pratiques, exos. Genre on me dit, allez vas-y, balance-moi des conseils pratiques et des exos s'il te plaît. Mais genre, tu vois, réserve une séance, viens, on va en discuter ensemble. Enfin voilà, ça me semble important de faire un petit rappel parce que je le vois passer aussi de consoeur régulièrement sur les réseaux. derrière ce compte Insta, derrière ce podcast, il y a une vraie professionnelle qui se forme, qui accompagne des gens et qui... Voilà, c'est mon job, en fait. C'est ce qui me permet de remplir mon frigo et tout ça. Et je fais plein de contenus gratuits, mais voilà, ça semble important de rappeler qu'à l'heure où, sur Insta, on a l'impression d'avoir accès à tout, que tout est tout le temps dispo gratuitement, en fait, non, pas vraiment. Et quelque part, pour... que ces contenus puissent exister gratuitement. Il y a d'autres personnes qui payent en fait. Il y a des personnes qui me rémunèrent. Et c'est aussi grâce à elles que je peux créer ce contenu gratuit. Voilà. Ceci étant dit, je vais essayer de répondre du mieux possible. Comment accepter de manger normalement, sans compenser par le sport ? Eh bien, je pense qu'un premier rappel important, c'est de rappeler que... ton corps dépense de l'énergie pour fonctionner. C'est un truc que je rappelle régulièrement, j'ai l'impression en live, mais voilà, on a ce qu'on appelle le métabolisme de base, qui est le fait de consommer des kilocalories pour faire fonctionner tout notre corps. J'en parlais tout à l'heure, pour faire fonctionner le cœur, le cerveau, les poumons, les reins, tout. Tout consomme de l'énergie. Manger consomme de l'énergie, la digestion consomme énormément d'énergie. Donc, Merci. En fait, tu as des besoins. Ton corps, il est fait pour dépenser de l'énergie et il a besoin d'en faire rentrer. Peu importe, même si tu ne bouges pas. Prends l'exemple de personnes qui sont sur un lit d'hôpital parce qu'elles ont eu un accident ou je ne sais pas quoi. Elles vont être alitées pendant trois mois, six mois parfois. Est-ce que ces personnes, tu les vois prendre 50 kilos ? En fait, généralement non. Les gens ne se mettent pas à grossir, grossir, grossir, grossir. En fait, le corps s'adapte et de toute façon, on a besoin de manger. Ces gens-là qui sont alités, ils se nourrissent. Ils ont besoin de manger de manière normale. Quand tu dis comment manger normalement ? Moi j'entends comment manger des vrais repas, avoir une vraie alimentation, riche, variée, équilibrée, mais manger des vrais repas. Et bien en fait c'est la base, même si tu étais cloué dans un lit, tu pourrais manger des vrais repas et ne pas grossir. Alors peut-être qu'aujourd'hui tu es en dessous de ton poids d'origine, si tu me poses ces questions-là et tout, je ne sais pas dans quel type de pathologie tu es, mais peut-être qu'effectivement tu es sous ton poids d'origine et que si tu te mettais à manger comme ça, tu prendrais du poids et c'est très bien parce que ça veut dire que ton corps en a besoin. Mais à un moment donné, ça s'arrêterait et tu serais juste à un poids qui est bon pour toi, pour tout le fonctionnement de ton corps. Mais en tout cas, faire du sport, autre chose qui me semble importante aussi, c'est de rappeler que faire du sport à outrance en mangeant peu, ça vient complètement flinguer tout le fonctionnement de ton corps naturel et ça vient flinguer ton métabolisme. Ton corps, il va faire en sorte d'utiliser le moins possible d'énergie. Manger plus tout en bougeant moins, c'est aussi remettre les choses un peu d'équerre et puis retrouver un métabolisme naturel, un fonctionnement naturel. Donc voilà, l'autre chose qui me semble importante de rappeler, c'est que manger, ça ne se mérite pas. Tu ne réfléchis pas avant d'aller faire pipi, tu ne réfléchis pas. Est-ce que tu as le droit de prendre cette grande inspiration tout d'un coup ? Bien sûr, tu as le droit de prendre cette inspiration. c'est même plutôt conseiller parce qu'en fait tu vas mourir si tu le fais pas. Manger c'est pareil, tu as le droit de manger, tu as le droit de manger, tu as même le devoir de manger et de répondre à tes besoins. Tes besoins ils sont divers et variés, ils sont larges, ils n'englobent pas qu'un certain nombre et calcul de nutriments, que ce soit des macros, des micros, non c'est plein de choses, tu manges aussi parce que tu as besoin de te faire plaisir, Tu choisis tes aliments en fonction du plaisir qu'ils vont t'apporter et c'est grâce à ça que tu peux te réguler. Et donc le plaisir, il n'est pas que dans le gras, le sucre, tout ce qu'on veut. Enfin voilà, manger, ça ne se mérite pas. Tu n'as pas besoin de faire du sport pour mériter ton repas. Et en fait, concrètement, qu'est-ce qui pourra t'aider ? C'est aussi peut-être d'aller expérimenter, mais peut-être que tu auras besoin d'être accompagné par le ou la professionnel de santé qui te suit. pour aller expérimenter le fait que tu n'es pas en insécurité, si tu te mets à moins bouger, tu ne vas pas directement prendre du poids. En fait, il y a quelque chose qui se régule. Et même si, par exemple, tu as une prise alimentaire, je ne sais pas moi, au-dessus de tes besoins, un jour, tu n'as pas besoin d'aller courir le lendemain parce qu'en réalité, tout ça, ça va se réguler sur des jours et sur des semaines. Tu vois, si tu es un minimum à l'écoute de tout ce qui se passe en toi. Donc, il n'y a pas besoin d'aller compenser. Tout ça, c'est du bullshit et ça fout juste un énorme bordel. Donc vraiment, tu te rendras service si tu commences à t'empêcher de le faire. Tu n'es pas obligé de le faire à chaque fois, mais allez, une fois par mois, pour commencer peut-être, tu t'interdis de compenser et tu vois ce qui se passe. Et tu seras peut-être surprise si tu souffres de boulimie ou d'hyperphagie, et plutôt de boulimie s'il y a le sport en compensation. Si tu souffres de boulimie, tu pourras être surprise de voir que diminuer le sport, le sport peut te faire diminuer tes crises. Donc voilà, à tester. Merci beaucoup Flavie pour tout ce temps que tu consacres à nous épauler dans nos difficultés. Eh bien écoute, merci beaucoup Claire pour ce petit message, c'est trop chou. Comment le conjoint pourrait aider une personne en hyperphagie ? Eh bien, merci beaucoup pour cette question. Je ne sais pas si tu étais là au début du live. J'ai préparé un épisode de podcast qui sort... qui sort quand ? Pas... pas là... Attends, là on est quand ? On est le 14 mai... Il sort le 23 mai. Donc pas vendredi là, mais vendredi d'après dans dix jours, neuf jours pour être exact, sort un épisode de podcast que j'ai dédié aux proches. Donc je te conseille de l'écouter, de faire écouter à ton mari si... enfin voilà, si c'est toi qui es concerné ou de... tu vois, par rapport aux personnes qui sont concernées. Ce que je peux déjà te dire, c'est que bon ça me semble important qu'il y ait beaucoup de dialogue, ça me semble important de... Aussi pas mal dialoguer sur les places que chacun a envie de prendre. Enfin, la place que toi, tu pourrais avoir envie de lui laisser et la place que lui, il aurait envie de prendre. J'en parle pas mal dans l'épisode de podcast, mais c'est intéressant de rester à sa place, entre guillemets. C'est-à-dire que je pense que les proches peuvent être aidants, mais ils ne sont pas là pour sauver. Ils ne sont pas là pour soigner. Ils ne sont ni diète, ni psy. Et même s'ils le sont, ils seront les moins bien placés pour accompagner des personnes aussi proches. Donc, je pense que c'est important de garder un peu... un minimum de cette distance-là. Moi, je pense que, je ne vais pas refaire épisode de podcast, mais ce que j'aime bien dire aux personnes qui sont concernées, c'est que déjà, il faut à tout prix comprendre que ce n'est pas juste une histoire de nourriture, qu'il y a plein d'autres choses derrière. Qu'il ne suffit pas de dire, dans le cadre de l'hyperphagie, de moins manger, il suffirait que tu manges moins, regarde, ou il suffirait de ne pas acheter tel ou tel aliment. Ça, c'est les pires idées qu'on puisse avoir. Je pense qu'en tant que proche, Si on a envie d'être aidant, ça peut être à minima par la posture. Et si on veut travailler sa posture, ça peut être intéressant de consommer du contenu. Que ce soit des livres, des comptes Insta, des podcasts. Après, je ne connais pas trop de films qui seraient hyper bien là-dessus, de films ou de séries. Mais si vous en avez, je suis preneuse. En tout cas, voilà, de ne pas attendre que tout vienne de la personne qui souffre de TCA, mais d'aller chercher soi-même les infos. pour être ajusté dans sa posture et pour ne pas faire de bourde. Ce que j'aime beaucoup dire aussi aux proches, c'est que pour moi, quand on a quelqu'un de si proche qui souffre de troubles alimentaires, c'est une super occasion de s'observer soi dans ses biais grossophobes, dans la manière dont on commente ou non son assiette, l'assiette des autres, son corps, le corps des autres, et petit à petit de venir corriger ça. Aider quelqu'un qui a un trouble alimentaire, ça va déjà passer de base par le fait d'arrêter de commenter les corps, le sien, celui des autres, de nos gamins, de notre conjoint, de la voisine ou des gens qui passent dans la rue. Arrêter de commenter les corps de ceux qui passent à la télé, arrêter de commenter le poids, arrêter de valoriser des pertes de poids, arrêter de commenter ce qu'on mange, ce que les autres mangent. voilà et s'auto-observer aussi soit en tant que proche sur notre comportement alimentaire c'est des choses qui vont être... aidante parce qu'il va y avoir une forme de grandir ensemble si la personne qui a des TCA se met au travail pour aller mieux ça va être super aidant si à côté les autres personnes aussi se saisissent de ces questionnements s'il y a des choses en plus à travailler quoi donc voilà ce que je pourrais te dire j'espère que ça t'éclaire déjà un peu et du coup voilà dans dans neuf jours arrive un épisode de podcast dédié à ce sujet là Je vois qu'il est déjà relativement tard. Bonjour Flavie, as-tu des recommandations littéraires sur les TCA ? Oui, tout à fait. Je me disais il n'y a pas longtemps que ce serait pas mal que je vous prépare un... Ça pourrait être un PDF ou un truc avec des livres. Parce que oui, j'en ai pas mal. Après, je ne vais pas pouvoir vous conseiller beaucoup de livres type témoignages parce que je n'en lis pas. Moi, je lis vraiment que des livres. Alors, en même temps, j'allais dire tourner. Il y a des livres, dans ceux que je pourrais vous conseiller, qui seront peut-être plus adaptés aux professionnels. Mais la majorité sont adaptés à tout le monde. Autant les pros qui veulent accompagner les TCA que les personnes qui en souffrent. Donc oui, tout à fait, je pourrais vous faire une liste, une recommandation. Moi, il y a un livre que j'aime beaucoup et que... J'offre souvent à mes clientes que j'ai en accompagnement individuel, c'est le livre de Zermatti qui s'appelle Oser manger. Donc il est petit, il se lit facilement, voilà. Je vous le conseille alors que comme je l'offre à mes clientes quand elles me rejoignent en individuel, ça se trouve je vais me retrouver maintenant, elles l'auront déjà, il va falloir que j'offre un autre livre. Mais ce livre-là, je le trouve pas mal, il se lit super facilement. Et voilà, Zermatti, il n'a pas toujours été du bon côté des régimes ou alimentations intuitives, on va dire ça comme ça. C'est très intéressant aussi parce qu'il a ce recul d'ancienne personne qui a donné des régimes à tour de bras. Donc il fait aussi son mea culpa dans ce livre. Enfin voilà, je le trouve vraiment bien. Je me le note de préparer une liste de livres que je pourrais vous mettre à télécharger en PDF. Et pour toutes les personnes qui auraient des recos de films, séries et tout, moi vraiment je suis preneuse si vous en avez. Je finis avec la dernière question. 15 ans que j'ai des TCA maintenant, il se mêle à une dépression. La TCC suffira-t-elle ? TCC c'est thérapie cognitivo-comportementale. Il y a un truc qui m'a interpellé. Maintenant, il se mêle à une dépression. Est-ce que la dépression vient vraiment d'arriver ? Ou est-ce que ce n'est pas quelque chose qui était là bien avant et que les TCA ont été un moyen de gérer un syndrome dépressif ? Ou ont été les copains de ce syndrome dépressif ? On sait que les TCA ont pas mal de comorbidités, c'est-à-dire de pathologies qui peuvent être associées. Tout le syndrome dépressif en fait partie. C'est souvent, enfin, c'est quand même pas rare que ce soit associé en fait les deux. Donc voilà, déjà, première chose où je me dis tiens, c'est quand même intéressant, peut-être que la dépression, elle vient peut-être pas juste d'arriver. Peut-être qu'en fait, elle était déjà là depuis un bon moment. Et par rapport à la TCC, est-ce que ça suffira ? J'en sais rien, ce que je peux te dire c'est que les TCC sont vraiment recommandés dans le traitement des TCA et sont vraiment recommandés dans le traitement de la dépression. Associés aussi à tout ce qui va tourner autour de la pleine présence, la pleine conscience, la pleine présence. C'est vraiment des choses, des outils qui font leur preuve dans la dépression, dans les problèmes dépressifs et aussi dans les troubles des conduites alimentaires. Donc j'ai envie de te dire franchement a priori c'est top, est-ce que ça suffira ? Je sais pas. Mais ce qui est sûr, c'est que ça pourra t'aider et que c'est déjà ça. Et que c'est pas bien grave si tu passes par la TCC et puis que peut-être à un moment donné, tu iras vers une thérapie beaucoup plus, je sais pas moi, psychocorporelle ou tu vois, autre chose. C'est des pièces du puzzle que tu mets et en fait, tu avances de toute façon continuellement. Donc j'ai l'impression que ça pourrait que t'aider quoi. Voilà, je vous propose qu'on arrête là pour ce live. Je vois vos merci et donc merci, merci beaucoup à vous. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour un futur live. On va reprendre sur notre rythme du lundi. Je n'ai pas pu le faire là lundi parce que si vous avez suivi mes péripéties, j'étais blessée. Franchement, j'étais un peu au fond du seau. Je n'avais pas le moral. Je ne me sentais pas de faire un live. Par contre, lundi prochain. et ben pas de soucis on se voit soit à midi et demi soit à 18h30 je sais pas trop, ah ben non du coup ce sera forcément le midi, on se voit lundi prochain à midi et demi pour le live insta et celui-ci vous le retrouverez en replay lundi prochain à 6h30 du matin il sort sur le podcast TCA etc donc n'hésitez pas à aller écouter les précédents lives n'hésitez pas à me faire vos retours n'hésitez pas à partager le podcast autour de vous, c'est comme ça que ça le diffuse, c'est comme ça que ça permet qu'il soit plus écouté, connu, ça permet à des personnes de se sentir mieux, j'ai très souvent des témoignages et je vous remercie pour ça de personnes qui vont mieux rien qu'avec l'écoute du podcast, il y a aussi des professionnels, je le sais, qui se nourrissent des podcasts pour leur pratique, je trouve ça génial, merci pour votre écoute, merci pour votre fidélité, merci pour votre passage aussi ici sur le live. Je vous embrasse, je vous dis à très bientôt et surtout prenez soin de vous autant que possible. Ciao !
