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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Comment le poids d'équilibre augmente? Ce qui maintient le TCA- L'hyperphagie comme une carapace? E.94

Comment le poids d'équilibre augmente? Ce qui maintient le TCA- L'hyperphagie comme une carapace? E.94

32min |30/12/2024
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32min |30/12/2024
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Description

Les questions auxquelles je réponds durant ce live Instagram :


  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ?

  • Boulimique hyperphagique, je prends mes distances. Je suis fière, après 15 ans! J’apprends la douceur, le soin envers moi, pas simple.
    Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j’ai bcp à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l’autre.
    Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal? ^^ 

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live, comme d'habitude le live du lundi où je prends le temps de répondre à vos questions et que j'enregistre également pour le podcast ! Tessa etc d'ailleurs je vous rappelle que ce matin est sorti l'épisode de podcast du live de la semaine dernière donc n'hésitez pas à aller l'écouter je réponds à plein de questions que vous m'aviez posé, des questions hyper intéressantes j'espère que ça va être à peu près audible pour le podcast même pas gagné, bon on va bien voir de toute façon je tente comme ça dites moi si vous m'entendez bien parce que c'est pareil j'enregistre avec un autre micro pour le téléphone, donc bon, si vous n'entendiez pas je pense que vous me l'auriez déjà dit, puisqu'il y a des personnes qui sont là, bonjour à toutes je prends vos questions et n'hésitez pas bien sûr à me poser vos questions en direct, en live parce que c'est tout l'intérêt d'être en live, même si j'aime bien recenser quelques questions en avance, et puis je le rappelle c'est un live qui sera court J'aime bien faire des trucs autour de 20-30 minutes maximum pour que ce soit plutôt cool à réécouter sur Insta ou sur le podcast. Je vois qu'il y a une première question en direct. Comment gérer les repas de fête ? J'ai fait... Alors peut-être du coup, sans doute, tu n'es pas dans ma newsletter ce matin. Il est parti un mail de newsletter comme tous les lundis matin. N'hésitez pas à aller. Vous allez sur le lien dans ma bio. Vous avez... accès à la liste de mes outils et donc la possibilité de s'inscrire à ma newsletter et ce matin est parti un mail sur le sujet et surtout je t'invite à aller écouter l'épisode qui est sorti vendredi dernier qui est vraiment consacré à ça plutôt que de là redire tout ce que j'ai dit vendredi dans l'épisode du coup ça ferait ultra redite sur le podcast vraiment je t'invite à aller écouter cet épisode là où j'ai essayé de mettre un max max max d'infos par rapport à ça Donc voilà, désolée, c'est un peu frustrant, je ne réponds pas à ta question, mais en même temps, il y a un épisode de presque une demi-heure vraiment consacré au sujet, donc je pense que ce sera beaucoup plus qualitatif pour toi. Première question que j'avais à te poser, quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ? Je pense qu'il peut y avoir plusieurs fils qui maintiennent dans la maladie. Je pense aussi qu'il faut différencier les éléments déclencheurs. on va dire ça comme ça, différencier ce qui à un moment donné est venu vous faire plonger dans le trouble des conduites alimentaires et de ce qui maintient aujourd'hui le TCA. Parce que c'est quand même globalement pas trop la même chose généralement. Le trouble alimentaire il est multifactoriel, ça c'est un truc que je répète très très souvent et qui est important. Donc c'est pas possible de trouver une cause, un truc qui ferait qu'on a développé un TCA. Il y a tout un tas de choses qui font que vous avez développé un trouble alimentaire, si c'est le cas. Et il y a tout un tas d'autres choses qui peuvent vous maintenir dedans. Donc en fait, moi je différencie vraiment, je sais pas moi, il y a eu un trauma associé à une famille particulièrement grossophobe, des réflexions sur le corps, associé à une mise au régime dès que t'avais 8 ans. Tu vois, il y a plein de trucs qui font que bon, bah voilà, t'as... un trouble alimentaire qui débarque, mais une fois que tu avances et que le TCA s'est installé, et les femmes que j'accompagne généralement, elles sont dans les troubles alimentaires depuis minimum 10 ans, et jusqu'à 20-30 ans, c'est plus trop la même chose qui maintient. Donc c'est intéressant quand tu dis quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie, ça peut être un peu des deux, ça peut être à la fois quelque chose qui a été un élément déclencheur, et à la fois quelque chose qui appartient au fonctionnement du TCA. Parce que... Le trouble alimentaire s'auto-alimente. Il est auto-suffisant comme pathologie. Je vais prendre l'exemple du trauma. Imagine tu vis un traumatisme. Et parmi les conséquences qu'on va appeler du psychotraumatisme, il va y avoir le fait que tu développes un trouble des conduites alimentaires. Peut-être qu'aujourd'hui, ton trauma n'a pas du tout été mis au travail. Et que donc, ça peut être considéré comme un fil qui maintient dans les TCA. Mais à la fois, peut-être que tu n'as jamais travaillé sur ta relation au corps, sur ta relation à l'alimentation, sur ton comportement alimentaire. sur le fait de pouvoir travailler sur les sensations alimentaires, et donc ces choses-là sont des fils qui maintiennent dans les TCA. On peut, à mon sens malheureusement, bosser à fond sur son trauma et faire en sorte qu'il ne soit plus actif et qu'il n'y ait plus de... beaucoup moins de conséquences dans le présent, et pour autant rester bloqué dans le trouble des conduites alimentaires. On peut aussi... Enfin, non, je vais rester sur ce fil-là. Donc, ce que je veux dire par là, c'est que les raisons qui ont fait que vous avez plongé dans le TCA peuvent être des fils qui maintiennent, mais très souvent, ce que j'observe, les fils qui maintiennent aujourd'hui sont les raisons qui maintiennent aujourd'hui le TCA. Et sont souvent pas tant reliées aux raisons pour lesquelles ça s'est installé. Preuve en est, c'est que... à peu près chez toutes les personnes que j'accompagne, vient un moment où ça va mieux et c'est cool, et du coup la bouffe prend plus toute la place, la relation au corps prend plus toute la place, et du coup qu'est-ce qui apparaît ? Bah de l'anxiété, des craintes sur tel ou tel sujet, enfin tout un tas de trucs en fait qui étaient mis sous le tapis, et qui étaient peut-être des éléments déclencheurs du TCA. que peut-être que le fait de contrôler à fond tout ce qu'on mange et la forme de son corps, ça permettait de moins voir tous ces trucs-là. Et pour autant, vous voyez, on pourrait se dire que c'est des fils qui maintiennent, tant que ça c'est pas réglé, on guérit pas. En fait, la preuve que si, parce qu'il y a des tas de personnes que j'accompagne comme ça, qui vont mieux, qui se débarrassent de tous les symptômes du TCA, et du coup qui se retrouvent avec ces trucs qu'elles avaient mis sous le tapis grâce au TCA. Donc en gros, souvent, les fils quand même, moi, ce que j'observe... de ce qui maintient les personnes dans le trouble alimentaire, ça va être très relié à l'insatisfaction corporelle, à l'image du corps, et à des croyances alimentaires très très très ancrées autour de certains aliments qu'il ne faudrait pas manger. En fait, globalement plutôt, autour de la croyance que si on ne contrôle pas tout ce qu'on mange, alors c'est n'importe quoi et on prend 50-60 kilos. Ça c'est vraiment la croyance. Désolée, j'ai un problème. problème de lentilles. Ça c'est vraiment la croyance je pense qui maintient, le fil qui maintient parce que une fois qu'on a capté qu'en fait non et qu'on a des outils internes de régulation corporelle et que finalement quand on arrête de se priver de tout, il y a quelque chose qui se régule, il y a aussi un métabolisme qui se remet en place et que donc ça veut pas dire qu'on va passer notre temps à grossir sans s'arrêter. Il y a quelque chose quand même qui est facilitant. Et même si l'insatisfaction corporelle, elle est au centre du trouble alimentaire, là aussi, j'observe quand même que beaucoup de personnes vont mieux. C'est-à-dire qu'il n'y a plus les symptômes du TCA. Pour autant, l'insatisfaction corporelle, ça peut être souvent le dernier truc à travailler. Donc, en gros, je pense que le truc numéro un qui peut te maintenir dans le trouble alimentaire, à toi qui as posé la question, en fait, peut-être que c'est ça. C'est cette difficulté à lâcher et à tester ta régulation alimentaire qui pourrait te donner plus confiance en ton corps et en tout ça. Voilà ce que je pouvais répondre. J'ai vu qu'il y avait des... Il y a une question. Gérer le repas ou gérer les pensées intrusives vis-à-vis du repas ou gérer les remarques des gens non sensibilisés au TCA ? Je pense que ça rejoint en partie la question de la gestion des repas de fête. Donc là aussi, franchement, je t'invite vraiment à aller écouter le dernier épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, qui est une aide globale à vivre au mieux les fêtes de fin d'année, et où je parle pas mal de ça. En fait, globalement, c'est exactement à ça que ça répond, parce qu'il y a vraiment plusieurs enjeux dans les fêtes de fin d'année. C'est le fait d'y aller déjà un minimum en confiance. Donc déjà, ce que je peux vous dire, c'est que le pire truc que vous puissiez faire avant les fêtes de fin d'année, c'est essayer de mincir ou de moins manger dans l'idée de compenser ce que vous allez manger au moment des fêtes. Je pense que c'est vraiment le pire truc que vous puissiez faire. Et l'enjeu, une fois sur place pendant que vous mangez, ça va être effectivement de pouvoir ne pas vous laisser envahir par la culpabilité, mais aussi par les pensées qui viennent vous dire, oui bah ok... on va se reprendre en main après, on mangera moins après, parce que toutes ces pensées-là, intrusives, effectivement, c'est celles qui vont faire que vous risquez d'être dans de la surconsommation, de pas du tout être là à ce que vous êtes en train de faire, de pas du tout être là à discuter avec les gens. Un truc hyper important, en fait je vais pas m'étaler trop là-dessus, ni comment répondre aux remarques des personnes, parce que j'en parle dans l'épisode de podcast, et que vous avez un post qui arrive demain sur Instagram pour parler de ça. Bon vous allez voir c'est un peu punchy comme poste, en fait je vous propose des punchlines à répondre aux personnes qui auraient des remarques désobligeantes, ou des remarques, des remarques. Parce qu'en fait on peut avoir l'impression que c'est pas du tout désobligeant, ça part d'une bonne intention, mais en fait c'est désobligeant, mais voilà des remarques sur le corps, votre corps, leur corps, le corps des autres, l'alimentation, etc. Donc vous verrez qu'il y a un poste qui arrive et qui parle de ça, et que l'idée... au-delà de donner des punchlines que vous pourriez vraiment répondre, c'est de vous remettre en position de, oui c'est pas normal en fait quoi, de recevoir ces réflexions-là et en vrai, même s'il y a peut-être des phrases où vous allez vous dire ah non jamais je pourrais dire ça à tante Micheline ou machin, en fait vous êtes en droit vous êtes en droit de dire ça parce que il est temps que les personnes comprennent que ce sont des vraies remarques désobligeantes ces remarques-là donc Je ne vais pas m'étaler plus que ça sur les repas de fête, comment répondre aux remarques et tout, mais il y a quand même une chose que j'ai envie de vous dire, c'est qu'il faut que vous ayez en tête que c'est normal de ne pas pouvoir vous écouter pendant ces moments-là. Parce que, bah oui, c'est stressant. Oui, vous êtes encore avec le trouble alimentaire, donc pour le moment c'est stressant. Donc il y a un stress qui augmente là et qui va vous permettre... encore moins d'être à l'écoute. Ok ? Mais il y a aussi le fait qu'on est en famille et que ça c'est pareil, des grands repas à rallonge. Tout le monde parle, tout le monde... C'est hyper compliqué, même pour un ou une mangeur intuitif d'être centré sur ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Autre point important, on va manger des choses rares. On va manger des trucs qu'on mange pas beaucoup le reste du temps. Et donc ce côté effet rareté va potentiellement nous pousser à être au-dessus de nos besoins. Bah oui, en fait, si sur le plateau de fromage, il y a des fromages que je mange rarement, parce que, enfin, pour x ou y raison, excusez-moi, ça vibre, ou si le dessert, c'est un truc que je mange pas souvent, ou l'entrée du plat, enfin tout, en fait, et ben... Oui, même si je mange pas des grosses portions, peut-être que cumuler tous ces trucs-là, ça fera que je suis au-dessus de mes besoins, mais ah, ça m'embête de pas en prendre, parce que je sais que demain, il n'y en aura pas, après-demain, il n'y en aura pas, c'est des trucs que je mange que à Noël. Donc voilà, c'est normal pour tout le monde. Donc ôtez-vous la pression de bien faire, ok ? Concentrez-vous peut-être plutôt sur le fait de pas vous en vouloir. de pas bien faire, entre guillemets. En vrai, il n'y a pas de bien ou de mal. Voilà, vous êtes là-bas pour manger, discuter, profiter. Donc enlevez-vous cette pression, déjà au maximum. Et allez écouter l'épisode de podcast, vraiment, si vous en avez besoin. Et du coup, la newsletter, pour celles qui ne l'ont pas reçue, je ne vois pas bien comment je pourrais vous la retransmettre. Voilà, j'ai en tête de potentiellement créer un blog où je mets... toutes mes newsletters que je pourrais transformer en articles de blog pour pouvoir les rendre disponibles aux personnes qui les ont pas lues. Ah ok, c'était pas une question ! Et moi je suis partie pendant une heure. Je la portais juste ma pierre à l'édifice, pardon. Ok, pas de souci, écoute, moi je me suis lancée. Bon, je continue. Alors, boulimique, hyperphagique, je prends mes distances, je suis fière. Après 15 ans, j'apprends la douceur, le soin envers moi, Pas simple. Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j'ai beaucoup à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l'autre. Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie, je suis un cas ou c'est normal ? Alors déjà, bravo pour ce que tu mets en place. C'est cool que tu sois fière, c'est cool que tu le nommes. Parce que c'est vraiment important de vous féliciter sur chaque pas, sur chaque petite chose que vous mettez en place. De ne pas oublier de regarder en arrière, de ne pas oublier de regarder d'où vous venez. Ça j'ai envie de vous dire que c'est valable, peu importe le domaine de la vie dont on parle. On est toujours en train de regarder ceux qui semblent aller mieux, ceux qui semblent plus avancés. Et on se compare tout le temps avec les autres. Et en fait on oublie de regarder quand notamment on est sur un chemin. comme ça, de guérison, d'apprentissage, on oublie de se regarder et de se dire, tiens, il y a tellement de choses que je ne savais pas il y a 5 ans, 10 ans. Tiens, il y a tellement de choses que je n'aurais pas été capable de faire il y a 5 ans, 10 ans. Donc n'oubliez pas de vous féliciter, donc c'est cool que tu te félicites. Voilà. Et c'est cool que tu avances, et voilà, trop bien. Bravo. J'apprends la douceur, le soin envers moi. Pas simple. Ouais, et pourtant, c'est vraiment... super super important, l'auto-observation associée à l'auto-compassion sont des choses qui peuvent vraiment bouleverser la vie. C'est vraiment pour moi le premier, les premiers outils de guérison des troubles alimentaires auxquels on va ajouter plein de petites choses bien spécifiques, notamment pour les compulsions alimentaires, mais déjà, auto-observation, auto-compassion, déjà ça c'est énorme. Le corps est éteint, c'est marrant de le dire comme ça, mais je comprends bien ce que tu veux dire. Le corps est éteint, je ressens peu. Et tu vois, tu enchaînes avec ta relation aux autres, et je me dis qu'il y a peut-être quand même un lien aussi entre ces deux choses, entre le fait que ton corps soit éteint, ou peut-être en mode veille, en mode survie, tu vois, peut-être, je ne sais pas. Et donc tu dis que tu prends conscience que tu as beaucoup à lâcher pour recevoir, faire confiance en l'autre, et que tu as une énorme carapace sur toutes les sphères de ta vie. Sache que non, tu n'es pas un cas. Je parlais tout à l'heure en début de live de les raisons qui font qu'on développe un TCA qui sont souvent multiples. Il y a quand même souvent beaucoup de choses autour de la relation à l'autre, autour d'agressions. Quand je dis agressions, je ne parle pas que des violences sexistes et sexuelles. On vit des tas d'agressions et notamment des agressions qu'on peut avoir vécues dans l'enfance, des choses qui nous ont vraiment heurtées. Le trouble alimentaire, c'est aussi parfois un moyen de reprendre le contrôle sur au moins quelque chose dans sa vie. Quand on a eu l'impression que beaucoup de choses nous échappaient, quand on a eu l'impression de manquer de pouvoir sur sa propre vie, le fait de chercher à gérer son poids, son corps, ça peut nous mettre dans une position de contrôle et de pouvoir sur soi-même. En réalité, on perd très vite le pouvoir, on perd aussi le contrôle parfois, mais même quand on arrive à se maintenir dans le contrôle, comme notamment dans le cadre d'une anorexie restrictive, purement restrictive, en fait on a le contrôle sur ce qu'on mange, mais on n'a plus du tout le pouvoir sur sa vie, pas du tout, donc c'est un leurre. Mais non, tu n'es pas un cas, et cette carapace, oui elle peut souvent aller de pair avec les troubles des conduites alimentaires. Je pense que c'est des choses qui se travaillent très bien en parallèle les unes des autres. Je ne pense pas qu'il y ait nécessairement besoin de se dire Ah, tiens, est-ce que je vais d'abord bosser là-dessus ? Est-ce que je me concentre davantage sur les TCA ? Je pense que de toute façon, tout ça, c'est très très lié. Et qu'en fait, là où tu trouveras des leviers à certains endroits, ça t'amènera des leviers à d'autres. J'ai aussi envie de te dire... La relation avec soi-même, c'est la première relation qu'on entretient dans une vie, et c'est la dernière. C'est-à-dire qu'on a un compagnon qui va nous suivre toute notre vie, et c'est nous-mêmes, c'est notre corps. Et commencer à entretenir une relation plus de confiance avec son corps, je pense que ça peut largement aider aussi à avoir un peu plus de confiance envers... j'allais dire les autres, mais certains autres, parce que c'est ok de juste pas avoir confiance en tout le monde, parce qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours, et que voilà, c'est tout à fait ok d'avoir un vécu qui fait que tu gardes une certaine distance avec des personnes qui seront peut-être moins proches, mais en tout cas pour les personnes qui te sont plus proches et avec qui tu aimerais avoir davantage de lâcher prise, peut-être que tout ce que tu mets en place pour renouer avec ton corps et lui faire davantage confiance... te faire confiance, va amener plus de confiance autour. Bah oui, par définition, quand on a confiance en soi, on a confiance en soi de manière globale. En tout cas, la confiance en soi à laquelle je pense, c'est ça. C'est quelque chose qui fait que, ouais, ok, je sais que je vais gérer, je sais que je vais rebondir. Ça ne veut pas dire que je ne serai jamais malheureuse, jamais dans le mal, machin, mais je sais que ça va le faire. Et donc, du coup, c'est moins difficile d'être en relation avec d'autres et de prendre le risque d'être blessée, de prendre le risque d'être malmenée. Voilà ce que j'avais envie de dire. En tout cas, ta question, c'était de te dire, attends, mais je suis un cas ou pas ? Clairement pas. Clairement, clairement, clairement pas. Pour moi, il y a quelque chose de central dans les TCA avec la relation aux autres et la difficulté à trouver sa place, à la prendre, à connaître ses besoins, les ressentir, les accepter, les nommer, les faire respecter par les autres. Voilà, tout un programme quoi. Donc une autre question en live, merci. Hyper sensible, j'aime l'impression d'être trop. J'aime ou j'ai l'impression plutôt ? Je pense que tu voulais dire j'ai l'impression d'être trop, donc je me limite. Les TCA m'ont permis l'autocontrôle, oui, même néfaste. Réapprendre, oui, tout à fait, tout à fait. Du coup, tu viens rebondir là-dessus et oui, effectivement. Du coup, ça permet à la personne qui avait posé la question de voir, tu vois, il y a même quelqu'un là qui réagit à chaud et qui dit, ah ouais, clairement, ça me parle. Donc oui, oui, je pense que t'es pas du tout un cas à part. J'avais une autre question qui sera sûrement la dernière question. Peux-tu nous parler du poids d'équilibre et de la manière dont on l'augmente ? Alors, je bois une gorgée. Le poids d'équilibre, c'est une fourchette. Ça, c'est le premier truc qui est important. C'est pas un poids au gramme près, au 100 grammes près, au 500 grammes près. C'est plutôt un poids qui peut varier de, je sais pas... C'est compliqué de donner un chiffre exact, mais pour moi, ce n'est pas du tout déconnant de voir son poids. Je ne sais pas, mettons, ton poids d'équilibre, il est autour de 65 kg. Peut-être que tu vas parfois descendre jusqu'à 63, parfois monter jusqu'à 67, ce qui fait quand même, mine de rien, une petite fourchette de 4 kg. Mais voilà, pour moi, ça, c'est tout à fait dans le poids d'équilibre. Le poids d'équilibre, la fourchette, elle ne va pas varier de 10 kg. Les variations de 10 kg, c'est rarement bon signe et c'est rarement physiologique, quoi, je veux dire. Donc ça, c'est un premier point. Le poids d'équilibre, il est défini globalement, génétiquement. En fait, enfin, c'est pas globalement, de toute façon, il est défini génétiquement, tout comme notre morphologie. Donc c'est pas quelque chose qu'on choisit. Le poids d'équilibre, il peut être du poids idéal, du poids qu'on considère comme étant idéal. Parce qu'il peut être très différent, notre corps tel qu'il est défini génétiquement peut être très différent des normes de beauté et de minceur qu'on imagine. Ce que je veux dire par là, c'est que le poids d'équilibre, il n'est pas nécessairement dans ce qu'on appelle la minceur. Ça c'est important parce que j'ai l'impression qu'il y a plein de personnes qui considèrent qu'on est tous faits pour être minces à la base, et que donc n'importe quelle personne, dès lors qu'elle est considérée en surpoids, elle est dans quelque chose de... pas normal, pas sain, pathologique. Non, en fait, on n'est pas nécessairement tous minces à la base. Tout comme on n'est pas tous, je ne sais pas si la taille moyenne des femmes, c'est 1m65, on ne fait pas toutes entre 1m60 et 1m70. Il y a des tas de femmes qui sont sous le 1m60 et des tas de femmes qui sont largement au-dessus, même au-dessus du 1m80. Donc, ok, voilà, c'est important de rappeler quand même ce truc-là. Donc le poids d'équilibre est défini de cette manière-là, ça c'est un fait, mais on sait aussi que le poids ensuite d'une personne va être défini par plein d'autres facteurs, des facteurs de vie, de vie émotionnelle, des facteurs d'accident, de maladie, des facteurs environnementaux, on ne va pas avoir... les mêmes variations pondérales selon l'endroit du monde dans lequel on vit, l'accès ou pas à la nourriture, et l'accès ou pas à certains types de nourriture, par exemple des légumes, des fruits, des aliments frais. Tout comme selon là où on vit, on ne développera pas globalement tout à fait les mêmes maladies, etc. Ceci étant dit, on a notre poids d'équilibre, on sait qu'il y a plein de facteurs qui vont le faire varier. Il y a un facteur qui fait quand même varier le poids d'équilibre, Et ce facteur-là, il s'appelle le régime. En fait, je pourrais le dire différemment. Un des facteurs qui va faire varier le poids d'équilibre de ce qu'on sait, de ce que je sais aussi aujourd'hui, parce que... Ça c'est important de vous le rappeler, tout ça c'est encore en étude, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose de mystérieux aussi autour du poids de l'être humain et de comment, pourquoi ça fonctionne comme ça fonctionne et on a encore plein de découvertes à faire à mon sens. Donc de ce qu'on sait aujourd'hui c'est qu'un facteur qui va plutôt augmenter le poids d'équilibre c'est le yo-yo, le fait de prendre beaucoup de poids, perdre beaucoup de poids. Donc là... on n'est pas dans la variation normale du poids d'équilibre de 4 kg. On est sur des effets yo-yo 10, 15, 20 kg. Il y a des tas de gens qui malheureusement vivent ça au cours de leur vie, notamment des tas de femmes. Et cette variation de poids va déjà être dangereuse pour la santé. Aujourd'hui, il y a notamment une étude qui a montré que le yo-yo, les variations pondérales comme ça, risquent plus de créer des maladies cardiovasculaires, rénales, et de développer du diabète que d'être considérés en surpoids. C'est quand même intéressant de se rendre compte de ça. Ça remet un peu en question cette volonté tout le temps de vouloir maigrir et de parler de problèmes de santé dès lors qu'on entre dans la case surpoids. Bref, en tout cas, on sait que les yo-yos comme ça ont plutôt tendance à augmenter le poids d'équilibre. Pourquoi ? Parce que sur les phases de prise, de reprise de poids, en fait, quand notre corps, quand on prend du poids, nos cellules adipeuses, elles ont deux façons de fonctionner. Le tissu adipeux, il va grandir, grossir de deux façons. Les cellules vont se remplir et se vider en cas de perte de poids. Mais on va aussi créer de nouvelles cellules. Et là, encore une fois, génétiquement, on n'est pas tous égaux. C'est-à-dire qu'on peut... Enfin, ça, c'est défini de manière génétique. Le fait qu'on crée ou pas de nouvelles cellules adipeuses facilement lors des prises de poids. Et donc ça va expliquer qu'il y a des personnes qui auront beaucoup plus de mal à reperdre du poids après des prises de poids, plus que d'autres. Donc en tout cas, quand les cellules là, elles grossissent, et puis d'autres se créent. Ok ? Mettons que vous perdez du poids derrière, vous refaites un énième régime, bim, sur le moment vous perdez du poids. Les cellules vont se vider. Mais toutes celles qui auront été nouvelles, qui auront été créées, elles ont beau se vider, ça reste des cellules en plus. Et du coup c'est du poids qui, a priori, de ce qu'on sait aujourd'hui, ne peut pas se reperdre. Enfin, la cellule adipeuse, elle est là, elle ne va pas s'en aller quoi. Donc ça explique que le poids d'équilibre, c'est-à-dire le poids naturel auquel notre corps va chercher à nous stabiliser, et bien il va augmenter. Si je reprends l'exemple du poids d'équilibre à 65 kg, peut-être que le poids d'équilibre après des yo-yos va passer à 70-75 kg. Voilà ce que je peux expliquer sur le poids d'équilibre. Et ça explique aussi qu'effectivement, quelqu'un qui sera arrivé à être considéré comme en obésité, en suivant par exemple en faisant une démarche comme ça d'alimentation intuitive de de prendre soin de soi de cette manière là ça me semble enfin pour moi c'est la seule option viable mais je puisse comprendre qu'on s'oriente vers d'autres options en tout cas en allant vers cette option là et ben on décide de faire la paix avec l'alimentation on enlève toute cette charge mentale toute cette auto maltraitance etc et en fait il peut y avoir une perte de poids d'associer, parce que si on n'est plus dans la suralimentation, en fait, il y a quelque chose qui se stabilise. Mais quelqu'un qui est monté à 130 kg va difficilement perdre 40-50 kg avec cette démarche-là. Aussi parce que le poids d'équilibre, il aura largement augmenté. Donc ça, c'est quelque chose qui n'est pas agréable à entendre. Moi, je n'ai pas envie de me cacher derrière du... des arguments déguisés, un peu perte de poids. Enfin, je pense que c'est hyper important de dire les choses telles qu'elles sont, en tout cas dire les choses telles qu'on les connaît aujourd'hui. Moi, je n'ai jamais vu quelqu'un perdre 40 kilos en faisant une démarche d'alimentation intuitive. Par contre, j'ai vu plein de gens perdre du poids, sincèrement, mais pas sur des quantités de poids aussi importantes. Donc, je préfère le dire et être très claire avec ça. Il n'empêche que la démarche, elle reste... juste hyper intéressante et super libératrice. Voilà, je pense que j'ai fait le tour, enfin c'est sûr, j'ai fait le tour des questions que vous m'aviez posées. A priori, il n'y a pas d'autres questions là en direct, donc je vais vous proposer de couper maintenant et d'aller manger parce que je commence vraiment à avoir faim. Demain sort un post sur les punchlines de Noël pour vous aider face à ce qui pourrait se passer là dans les jours à venir avec les fêtes de Noël. Je vous souhaite vraiment que ça se passe. le mieux possible, que ça se passe comme vous, vous auriez envie que ça se passe. Je vous souhaite de prendre soin de vous, de ne pas vous oublier au milieu de toutes ces fêtes, tous ces gens, etc., de pouvoir retrouver des moments où vous allez penser à vous, prendre soin de vous, potentiellement vous isoler, enfin, vraiment, écoutez l'épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, parce que je donne pas mal de choses, pas mal d'idées par rapport à ça. Et puis, voilà, je vous remercie de votre présence. Sachez que là, pendant les fêtes, je vais essayer de maintenir au maximum le contenu. Épisodes de podcast qui vont continuer de sortir le vendredi et le lundi. Je vais essayer de programmer aussi un max de contenus qui sortent tous les jours, même si la semaine prochaine, je vais ralentir un petit peu au niveau travail. J'ai à cœur que vous ayez encore du contenu à consommer pendant cette période-là qui, justement, peut être hyper challengeante. Prenez soin de vous. Merci pour vos petits mots de soutien. Merci Flavie, bon appétit et belles fêtes de fin d'année à toi, tes proches et toute ta communauté. Oh merci, merci, merci, vous êtes adorables. Prenez soin de vous au maximum et je vous dis à très vite. Ciao !

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast te plaît ? T'apportes de l'aide ? Alors partage-le, laisse un commentaire, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça va te prendre quelques secondes et pour moi c'est un soutien immense. Mon podcast, c'est une ressource gratuite que j'ai envie de mettre à disposition. Comme tu l'as remarqué, il n'y a pas de pub avant, pendant, après. Pouvoir me permettre de continuer à le faire, c'est hyper important de m'apporter ce soutien en le partageant, en en parlant autour de toi et en mettant ces 5 étoiles et ce petit commentaire qui permettront de valoriser et faire connaître le podcast. Je te remercie et je te dis à dans quelques jours pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie

    03:05

  • Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal?

    14:28

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …

    21:30

Description

Les questions auxquelles je réponds durant ce live Instagram :


  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ?

  • Boulimique hyperphagique, je prends mes distances. Je suis fière, après 15 ans! J’apprends la douceur, le soin envers moi, pas simple.
    Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j’ai bcp à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l’autre.
    Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal? ^^ 

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live, comme d'habitude le live du lundi où je prends le temps de répondre à vos questions et que j'enregistre également pour le podcast ! Tessa etc d'ailleurs je vous rappelle que ce matin est sorti l'épisode de podcast du live de la semaine dernière donc n'hésitez pas à aller l'écouter je réponds à plein de questions que vous m'aviez posé, des questions hyper intéressantes j'espère que ça va être à peu près audible pour le podcast même pas gagné, bon on va bien voir de toute façon je tente comme ça dites moi si vous m'entendez bien parce que c'est pareil j'enregistre avec un autre micro pour le téléphone, donc bon, si vous n'entendiez pas je pense que vous me l'auriez déjà dit, puisqu'il y a des personnes qui sont là, bonjour à toutes je prends vos questions et n'hésitez pas bien sûr à me poser vos questions en direct, en live parce que c'est tout l'intérêt d'être en live, même si j'aime bien recenser quelques questions en avance, et puis je le rappelle c'est un live qui sera court J'aime bien faire des trucs autour de 20-30 minutes maximum pour que ce soit plutôt cool à réécouter sur Insta ou sur le podcast. Je vois qu'il y a une première question en direct. Comment gérer les repas de fête ? J'ai fait... Alors peut-être du coup, sans doute, tu n'es pas dans ma newsletter ce matin. Il est parti un mail de newsletter comme tous les lundis matin. N'hésitez pas à aller. Vous allez sur le lien dans ma bio. Vous avez... accès à la liste de mes outils et donc la possibilité de s'inscrire à ma newsletter et ce matin est parti un mail sur le sujet et surtout je t'invite à aller écouter l'épisode qui est sorti vendredi dernier qui est vraiment consacré à ça plutôt que de là redire tout ce que j'ai dit vendredi dans l'épisode du coup ça ferait ultra redite sur le podcast vraiment je t'invite à aller écouter cet épisode là où j'ai essayé de mettre un max max max d'infos par rapport à ça Donc voilà, désolée, c'est un peu frustrant, je ne réponds pas à ta question, mais en même temps, il y a un épisode de presque une demi-heure vraiment consacré au sujet, donc je pense que ce sera beaucoup plus qualitatif pour toi. Première question que j'avais à te poser, quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ? Je pense qu'il peut y avoir plusieurs fils qui maintiennent dans la maladie. Je pense aussi qu'il faut différencier les éléments déclencheurs. on va dire ça comme ça, différencier ce qui à un moment donné est venu vous faire plonger dans le trouble des conduites alimentaires et de ce qui maintient aujourd'hui le TCA. Parce que c'est quand même globalement pas trop la même chose généralement. Le trouble alimentaire il est multifactoriel, ça c'est un truc que je répète très très souvent et qui est important. Donc c'est pas possible de trouver une cause, un truc qui ferait qu'on a développé un TCA. Il y a tout un tas de choses qui font que vous avez développé un trouble alimentaire, si c'est le cas. Et il y a tout un tas d'autres choses qui peuvent vous maintenir dedans. Donc en fait, moi je différencie vraiment, je sais pas moi, il y a eu un trauma associé à une famille particulièrement grossophobe, des réflexions sur le corps, associé à une mise au régime dès que t'avais 8 ans. Tu vois, il y a plein de trucs qui font que bon, bah voilà, t'as... un trouble alimentaire qui débarque, mais une fois que tu avances et que le TCA s'est installé, et les femmes que j'accompagne généralement, elles sont dans les troubles alimentaires depuis minimum 10 ans, et jusqu'à 20-30 ans, c'est plus trop la même chose qui maintient. Donc c'est intéressant quand tu dis quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie, ça peut être un peu des deux, ça peut être à la fois quelque chose qui a été un élément déclencheur, et à la fois quelque chose qui appartient au fonctionnement du TCA. Parce que... Le trouble alimentaire s'auto-alimente. Il est auto-suffisant comme pathologie. Je vais prendre l'exemple du trauma. Imagine tu vis un traumatisme. Et parmi les conséquences qu'on va appeler du psychotraumatisme, il va y avoir le fait que tu développes un trouble des conduites alimentaires. Peut-être qu'aujourd'hui, ton trauma n'a pas du tout été mis au travail. Et que donc, ça peut être considéré comme un fil qui maintient dans les TCA. Mais à la fois, peut-être que tu n'as jamais travaillé sur ta relation au corps, sur ta relation à l'alimentation, sur ton comportement alimentaire. sur le fait de pouvoir travailler sur les sensations alimentaires, et donc ces choses-là sont des fils qui maintiennent dans les TCA. On peut, à mon sens malheureusement, bosser à fond sur son trauma et faire en sorte qu'il ne soit plus actif et qu'il n'y ait plus de... beaucoup moins de conséquences dans le présent, et pour autant rester bloqué dans le trouble des conduites alimentaires. On peut aussi... Enfin, non, je vais rester sur ce fil-là. Donc, ce que je veux dire par là, c'est que les raisons qui ont fait que vous avez plongé dans le TCA peuvent être des fils qui maintiennent, mais très souvent, ce que j'observe, les fils qui maintiennent aujourd'hui sont les raisons qui maintiennent aujourd'hui le TCA. Et sont souvent pas tant reliées aux raisons pour lesquelles ça s'est installé. Preuve en est, c'est que... à peu près chez toutes les personnes que j'accompagne, vient un moment où ça va mieux et c'est cool, et du coup la bouffe prend plus toute la place, la relation au corps prend plus toute la place, et du coup qu'est-ce qui apparaît ? Bah de l'anxiété, des craintes sur tel ou tel sujet, enfin tout un tas de trucs en fait qui étaient mis sous le tapis, et qui étaient peut-être des éléments déclencheurs du TCA. que peut-être que le fait de contrôler à fond tout ce qu'on mange et la forme de son corps, ça permettait de moins voir tous ces trucs-là. Et pour autant, vous voyez, on pourrait se dire que c'est des fils qui maintiennent, tant que ça c'est pas réglé, on guérit pas. En fait, la preuve que si, parce qu'il y a des tas de personnes que j'accompagne comme ça, qui vont mieux, qui se débarrassent de tous les symptômes du TCA, et du coup qui se retrouvent avec ces trucs qu'elles avaient mis sous le tapis grâce au TCA. Donc en gros, souvent, les fils quand même, moi, ce que j'observe... de ce qui maintient les personnes dans le trouble alimentaire, ça va être très relié à l'insatisfaction corporelle, à l'image du corps, et à des croyances alimentaires très très très ancrées autour de certains aliments qu'il ne faudrait pas manger. En fait, globalement plutôt, autour de la croyance que si on ne contrôle pas tout ce qu'on mange, alors c'est n'importe quoi et on prend 50-60 kilos. Ça c'est vraiment la croyance. Désolée, j'ai un problème. problème de lentilles. Ça c'est vraiment la croyance je pense qui maintient, le fil qui maintient parce que une fois qu'on a capté qu'en fait non et qu'on a des outils internes de régulation corporelle et que finalement quand on arrête de se priver de tout, il y a quelque chose qui se régule, il y a aussi un métabolisme qui se remet en place et que donc ça veut pas dire qu'on va passer notre temps à grossir sans s'arrêter. Il y a quelque chose quand même qui est facilitant. Et même si l'insatisfaction corporelle, elle est au centre du trouble alimentaire, là aussi, j'observe quand même que beaucoup de personnes vont mieux. C'est-à-dire qu'il n'y a plus les symptômes du TCA. Pour autant, l'insatisfaction corporelle, ça peut être souvent le dernier truc à travailler. Donc, en gros, je pense que le truc numéro un qui peut te maintenir dans le trouble alimentaire, à toi qui as posé la question, en fait, peut-être que c'est ça. C'est cette difficulté à lâcher et à tester ta régulation alimentaire qui pourrait te donner plus confiance en ton corps et en tout ça. Voilà ce que je pouvais répondre. J'ai vu qu'il y avait des... Il y a une question. Gérer le repas ou gérer les pensées intrusives vis-à-vis du repas ou gérer les remarques des gens non sensibilisés au TCA ? Je pense que ça rejoint en partie la question de la gestion des repas de fête. Donc là aussi, franchement, je t'invite vraiment à aller écouter le dernier épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, qui est une aide globale à vivre au mieux les fêtes de fin d'année, et où je parle pas mal de ça. En fait, globalement, c'est exactement à ça que ça répond, parce qu'il y a vraiment plusieurs enjeux dans les fêtes de fin d'année. C'est le fait d'y aller déjà un minimum en confiance. Donc déjà, ce que je peux vous dire, c'est que le pire truc que vous puissiez faire avant les fêtes de fin d'année, c'est essayer de mincir ou de moins manger dans l'idée de compenser ce que vous allez manger au moment des fêtes. Je pense que c'est vraiment le pire truc que vous puissiez faire. Et l'enjeu, une fois sur place pendant que vous mangez, ça va être effectivement de pouvoir ne pas vous laisser envahir par la culpabilité, mais aussi par les pensées qui viennent vous dire, oui bah ok... on va se reprendre en main après, on mangera moins après, parce que toutes ces pensées-là, intrusives, effectivement, c'est celles qui vont faire que vous risquez d'être dans de la surconsommation, de pas du tout être là à ce que vous êtes en train de faire, de pas du tout être là à discuter avec les gens. Un truc hyper important, en fait je vais pas m'étaler trop là-dessus, ni comment répondre aux remarques des personnes, parce que j'en parle dans l'épisode de podcast, et que vous avez un post qui arrive demain sur Instagram pour parler de ça. Bon vous allez voir c'est un peu punchy comme poste, en fait je vous propose des punchlines à répondre aux personnes qui auraient des remarques désobligeantes, ou des remarques, des remarques. Parce qu'en fait on peut avoir l'impression que c'est pas du tout désobligeant, ça part d'une bonne intention, mais en fait c'est désobligeant, mais voilà des remarques sur le corps, votre corps, leur corps, le corps des autres, l'alimentation, etc. Donc vous verrez qu'il y a un poste qui arrive et qui parle de ça, et que l'idée... au-delà de donner des punchlines que vous pourriez vraiment répondre, c'est de vous remettre en position de, oui c'est pas normal en fait quoi, de recevoir ces réflexions-là et en vrai, même s'il y a peut-être des phrases où vous allez vous dire ah non jamais je pourrais dire ça à tante Micheline ou machin, en fait vous êtes en droit vous êtes en droit de dire ça parce que il est temps que les personnes comprennent que ce sont des vraies remarques désobligeantes ces remarques-là donc Je ne vais pas m'étaler plus que ça sur les repas de fête, comment répondre aux remarques et tout, mais il y a quand même une chose que j'ai envie de vous dire, c'est qu'il faut que vous ayez en tête que c'est normal de ne pas pouvoir vous écouter pendant ces moments-là. Parce que, bah oui, c'est stressant. Oui, vous êtes encore avec le trouble alimentaire, donc pour le moment c'est stressant. Donc il y a un stress qui augmente là et qui va vous permettre... encore moins d'être à l'écoute. Ok ? Mais il y a aussi le fait qu'on est en famille et que ça c'est pareil, des grands repas à rallonge. Tout le monde parle, tout le monde... C'est hyper compliqué, même pour un ou une mangeur intuitif d'être centré sur ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Autre point important, on va manger des choses rares. On va manger des trucs qu'on mange pas beaucoup le reste du temps. Et donc ce côté effet rareté va potentiellement nous pousser à être au-dessus de nos besoins. Bah oui, en fait, si sur le plateau de fromage, il y a des fromages que je mange rarement, parce que, enfin, pour x ou y raison, excusez-moi, ça vibre, ou si le dessert, c'est un truc que je mange pas souvent, ou l'entrée du plat, enfin tout, en fait, et ben... Oui, même si je mange pas des grosses portions, peut-être que cumuler tous ces trucs-là, ça fera que je suis au-dessus de mes besoins, mais ah, ça m'embête de pas en prendre, parce que je sais que demain, il n'y en aura pas, après-demain, il n'y en aura pas, c'est des trucs que je mange que à Noël. Donc voilà, c'est normal pour tout le monde. Donc ôtez-vous la pression de bien faire, ok ? Concentrez-vous peut-être plutôt sur le fait de pas vous en vouloir. de pas bien faire, entre guillemets. En vrai, il n'y a pas de bien ou de mal. Voilà, vous êtes là-bas pour manger, discuter, profiter. Donc enlevez-vous cette pression, déjà au maximum. Et allez écouter l'épisode de podcast, vraiment, si vous en avez besoin. Et du coup, la newsletter, pour celles qui ne l'ont pas reçue, je ne vois pas bien comment je pourrais vous la retransmettre. Voilà, j'ai en tête de potentiellement créer un blog où je mets... toutes mes newsletters que je pourrais transformer en articles de blog pour pouvoir les rendre disponibles aux personnes qui les ont pas lues. Ah ok, c'était pas une question ! Et moi je suis partie pendant une heure. Je la portais juste ma pierre à l'édifice, pardon. Ok, pas de souci, écoute, moi je me suis lancée. Bon, je continue. Alors, boulimique, hyperphagique, je prends mes distances, je suis fière. Après 15 ans, j'apprends la douceur, le soin envers moi, Pas simple. Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j'ai beaucoup à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l'autre. Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie, je suis un cas ou c'est normal ? Alors déjà, bravo pour ce que tu mets en place. C'est cool que tu sois fière, c'est cool que tu le nommes. Parce que c'est vraiment important de vous féliciter sur chaque pas, sur chaque petite chose que vous mettez en place. De ne pas oublier de regarder en arrière, de ne pas oublier de regarder d'où vous venez. Ça j'ai envie de vous dire que c'est valable, peu importe le domaine de la vie dont on parle. On est toujours en train de regarder ceux qui semblent aller mieux, ceux qui semblent plus avancés. Et on se compare tout le temps avec les autres. Et en fait on oublie de regarder quand notamment on est sur un chemin. comme ça, de guérison, d'apprentissage, on oublie de se regarder et de se dire, tiens, il y a tellement de choses que je ne savais pas il y a 5 ans, 10 ans. Tiens, il y a tellement de choses que je n'aurais pas été capable de faire il y a 5 ans, 10 ans. Donc n'oubliez pas de vous féliciter, donc c'est cool que tu te félicites. Voilà. Et c'est cool que tu avances, et voilà, trop bien. Bravo. J'apprends la douceur, le soin envers moi. Pas simple. Ouais, et pourtant, c'est vraiment... super super important, l'auto-observation associée à l'auto-compassion sont des choses qui peuvent vraiment bouleverser la vie. C'est vraiment pour moi le premier, les premiers outils de guérison des troubles alimentaires auxquels on va ajouter plein de petites choses bien spécifiques, notamment pour les compulsions alimentaires, mais déjà, auto-observation, auto-compassion, déjà ça c'est énorme. Le corps est éteint, c'est marrant de le dire comme ça, mais je comprends bien ce que tu veux dire. Le corps est éteint, je ressens peu. Et tu vois, tu enchaînes avec ta relation aux autres, et je me dis qu'il y a peut-être quand même un lien aussi entre ces deux choses, entre le fait que ton corps soit éteint, ou peut-être en mode veille, en mode survie, tu vois, peut-être, je ne sais pas. Et donc tu dis que tu prends conscience que tu as beaucoup à lâcher pour recevoir, faire confiance en l'autre, et que tu as une énorme carapace sur toutes les sphères de ta vie. Sache que non, tu n'es pas un cas. Je parlais tout à l'heure en début de live de les raisons qui font qu'on développe un TCA qui sont souvent multiples. Il y a quand même souvent beaucoup de choses autour de la relation à l'autre, autour d'agressions. Quand je dis agressions, je ne parle pas que des violences sexistes et sexuelles. On vit des tas d'agressions et notamment des agressions qu'on peut avoir vécues dans l'enfance, des choses qui nous ont vraiment heurtées. Le trouble alimentaire, c'est aussi parfois un moyen de reprendre le contrôle sur au moins quelque chose dans sa vie. Quand on a eu l'impression que beaucoup de choses nous échappaient, quand on a eu l'impression de manquer de pouvoir sur sa propre vie, le fait de chercher à gérer son poids, son corps, ça peut nous mettre dans une position de contrôle et de pouvoir sur soi-même. En réalité, on perd très vite le pouvoir, on perd aussi le contrôle parfois, mais même quand on arrive à se maintenir dans le contrôle, comme notamment dans le cadre d'une anorexie restrictive, purement restrictive, en fait on a le contrôle sur ce qu'on mange, mais on n'a plus du tout le pouvoir sur sa vie, pas du tout, donc c'est un leurre. Mais non, tu n'es pas un cas, et cette carapace, oui elle peut souvent aller de pair avec les troubles des conduites alimentaires. Je pense que c'est des choses qui se travaillent très bien en parallèle les unes des autres. Je ne pense pas qu'il y ait nécessairement besoin de se dire Ah, tiens, est-ce que je vais d'abord bosser là-dessus ? Est-ce que je me concentre davantage sur les TCA ? Je pense que de toute façon, tout ça, c'est très très lié. Et qu'en fait, là où tu trouveras des leviers à certains endroits, ça t'amènera des leviers à d'autres. J'ai aussi envie de te dire... La relation avec soi-même, c'est la première relation qu'on entretient dans une vie, et c'est la dernière. C'est-à-dire qu'on a un compagnon qui va nous suivre toute notre vie, et c'est nous-mêmes, c'est notre corps. Et commencer à entretenir une relation plus de confiance avec son corps, je pense que ça peut largement aider aussi à avoir un peu plus de confiance envers... j'allais dire les autres, mais certains autres, parce que c'est ok de juste pas avoir confiance en tout le monde, parce qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours, et que voilà, c'est tout à fait ok d'avoir un vécu qui fait que tu gardes une certaine distance avec des personnes qui seront peut-être moins proches, mais en tout cas pour les personnes qui te sont plus proches et avec qui tu aimerais avoir davantage de lâcher prise, peut-être que tout ce que tu mets en place pour renouer avec ton corps et lui faire davantage confiance... te faire confiance, va amener plus de confiance autour. Bah oui, par définition, quand on a confiance en soi, on a confiance en soi de manière globale. En tout cas, la confiance en soi à laquelle je pense, c'est ça. C'est quelque chose qui fait que, ouais, ok, je sais que je vais gérer, je sais que je vais rebondir. Ça ne veut pas dire que je ne serai jamais malheureuse, jamais dans le mal, machin, mais je sais que ça va le faire. Et donc, du coup, c'est moins difficile d'être en relation avec d'autres et de prendre le risque d'être blessée, de prendre le risque d'être malmenée. Voilà ce que j'avais envie de dire. En tout cas, ta question, c'était de te dire, attends, mais je suis un cas ou pas ? Clairement pas. Clairement, clairement, clairement pas. Pour moi, il y a quelque chose de central dans les TCA avec la relation aux autres et la difficulté à trouver sa place, à la prendre, à connaître ses besoins, les ressentir, les accepter, les nommer, les faire respecter par les autres. Voilà, tout un programme quoi. Donc une autre question en live, merci. Hyper sensible, j'aime l'impression d'être trop. J'aime ou j'ai l'impression plutôt ? Je pense que tu voulais dire j'ai l'impression d'être trop, donc je me limite. Les TCA m'ont permis l'autocontrôle, oui, même néfaste. Réapprendre, oui, tout à fait, tout à fait. Du coup, tu viens rebondir là-dessus et oui, effectivement. Du coup, ça permet à la personne qui avait posé la question de voir, tu vois, il y a même quelqu'un là qui réagit à chaud et qui dit, ah ouais, clairement, ça me parle. Donc oui, oui, je pense que t'es pas du tout un cas à part. J'avais une autre question qui sera sûrement la dernière question. Peux-tu nous parler du poids d'équilibre et de la manière dont on l'augmente ? Alors, je bois une gorgée. Le poids d'équilibre, c'est une fourchette. Ça, c'est le premier truc qui est important. C'est pas un poids au gramme près, au 100 grammes près, au 500 grammes près. C'est plutôt un poids qui peut varier de, je sais pas... C'est compliqué de donner un chiffre exact, mais pour moi, ce n'est pas du tout déconnant de voir son poids. Je ne sais pas, mettons, ton poids d'équilibre, il est autour de 65 kg. Peut-être que tu vas parfois descendre jusqu'à 63, parfois monter jusqu'à 67, ce qui fait quand même, mine de rien, une petite fourchette de 4 kg. Mais voilà, pour moi, ça, c'est tout à fait dans le poids d'équilibre. Le poids d'équilibre, la fourchette, elle ne va pas varier de 10 kg. Les variations de 10 kg, c'est rarement bon signe et c'est rarement physiologique, quoi, je veux dire. Donc ça, c'est un premier point. Le poids d'équilibre, il est défini globalement, génétiquement. En fait, enfin, c'est pas globalement, de toute façon, il est défini génétiquement, tout comme notre morphologie. Donc c'est pas quelque chose qu'on choisit. Le poids d'équilibre, il peut être du poids idéal, du poids qu'on considère comme étant idéal. Parce qu'il peut être très différent, notre corps tel qu'il est défini génétiquement peut être très différent des normes de beauté et de minceur qu'on imagine. Ce que je veux dire par là, c'est que le poids d'équilibre, il n'est pas nécessairement dans ce qu'on appelle la minceur. Ça c'est important parce que j'ai l'impression qu'il y a plein de personnes qui considèrent qu'on est tous faits pour être minces à la base, et que donc n'importe quelle personne, dès lors qu'elle est considérée en surpoids, elle est dans quelque chose de... pas normal, pas sain, pathologique. Non, en fait, on n'est pas nécessairement tous minces à la base. Tout comme on n'est pas tous, je ne sais pas si la taille moyenne des femmes, c'est 1m65, on ne fait pas toutes entre 1m60 et 1m70. Il y a des tas de femmes qui sont sous le 1m60 et des tas de femmes qui sont largement au-dessus, même au-dessus du 1m80. Donc, ok, voilà, c'est important de rappeler quand même ce truc-là. Donc le poids d'équilibre est défini de cette manière-là, ça c'est un fait, mais on sait aussi que le poids ensuite d'une personne va être défini par plein d'autres facteurs, des facteurs de vie, de vie émotionnelle, des facteurs d'accident, de maladie, des facteurs environnementaux, on ne va pas avoir... les mêmes variations pondérales selon l'endroit du monde dans lequel on vit, l'accès ou pas à la nourriture, et l'accès ou pas à certains types de nourriture, par exemple des légumes, des fruits, des aliments frais. Tout comme selon là où on vit, on ne développera pas globalement tout à fait les mêmes maladies, etc. Ceci étant dit, on a notre poids d'équilibre, on sait qu'il y a plein de facteurs qui vont le faire varier. Il y a un facteur qui fait quand même varier le poids d'équilibre, Et ce facteur-là, il s'appelle le régime. En fait, je pourrais le dire différemment. Un des facteurs qui va faire varier le poids d'équilibre de ce qu'on sait, de ce que je sais aussi aujourd'hui, parce que... Ça c'est important de vous le rappeler, tout ça c'est encore en étude, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose de mystérieux aussi autour du poids de l'être humain et de comment, pourquoi ça fonctionne comme ça fonctionne et on a encore plein de découvertes à faire à mon sens. Donc de ce qu'on sait aujourd'hui c'est qu'un facteur qui va plutôt augmenter le poids d'équilibre c'est le yo-yo, le fait de prendre beaucoup de poids, perdre beaucoup de poids. Donc là... on n'est pas dans la variation normale du poids d'équilibre de 4 kg. On est sur des effets yo-yo 10, 15, 20 kg. Il y a des tas de gens qui malheureusement vivent ça au cours de leur vie, notamment des tas de femmes. Et cette variation de poids va déjà être dangereuse pour la santé. Aujourd'hui, il y a notamment une étude qui a montré que le yo-yo, les variations pondérales comme ça, risquent plus de créer des maladies cardiovasculaires, rénales, et de développer du diabète que d'être considérés en surpoids. C'est quand même intéressant de se rendre compte de ça. Ça remet un peu en question cette volonté tout le temps de vouloir maigrir et de parler de problèmes de santé dès lors qu'on entre dans la case surpoids. Bref, en tout cas, on sait que les yo-yos comme ça ont plutôt tendance à augmenter le poids d'équilibre. Pourquoi ? Parce que sur les phases de prise, de reprise de poids, en fait, quand notre corps, quand on prend du poids, nos cellules adipeuses, elles ont deux façons de fonctionner. Le tissu adipeux, il va grandir, grossir de deux façons. Les cellules vont se remplir et se vider en cas de perte de poids. Mais on va aussi créer de nouvelles cellules. Et là, encore une fois, génétiquement, on n'est pas tous égaux. C'est-à-dire qu'on peut... Enfin, ça, c'est défini de manière génétique. Le fait qu'on crée ou pas de nouvelles cellules adipeuses facilement lors des prises de poids. Et donc ça va expliquer qu'il y a des personnes qui auront beaucoup plus de mal à reperdre du poids après des prises de poids, plus que d'autres. Donc en tout cas, quand les cellules là, elles grossissent, et puis d'autres se créent. Ok ? Mettons que vous perdez du poids derrière, vous refaites un énième régime, bim, sur le moment vous perdez du poids. Les cellules vont se vider. Mais toutes celles qui auront été nouvelles, qui auront été créées, elles ont beau se vider, ça reste des cellules en plus. Et du coup c'est du poids qui, a priori, de ce qu'on sait aujourd'hui, ne peut pas se reperdre. Enfin, la cellule adipeuse, elle est là, elle ne va pas s'en aller quoi. Donc ça explique que le poids d'équilibre, c'est-à-dire le poids naturel auquel notre corps va chercher à nous stabiliser, et bien il va augmenter. Si je reprends l'exemple du poids d'équilibre à 65 kg, peut-être que le poids d'équilibre après des yo-yos va passer à 70-75 kg. Voilà ce que je peux expliquer sur le poids d'équilibre. Et ça explique aussi qu'effectivement, quelqu'un qui sera arrivé à être considéré comme en obésité, en suivant par exemple en faisant une démarche comme ça d'alimentation intuitive de de prendre soin de soi de cette manière là ça me semble enfin pour moi c'est la seule option viable mais je puisse comprendre qu'on s'oriente vers d'autres options en tout cas en allant vers cette option là et ben on décide de faire la paix avec l'alimentation on enlève toute cette charge mentale toute cette auto maltraitance etc et en fait il peut y avoir une perte de poids d'associer, parce que si on n'est plus dans la suralimentation, en fait, il y a quelque chose qui se stabilise. Mais quelqu'un qui est monté à 130 kg va difficilement perdre 40-50 kg avec cette démarche-là. Aussi parce que le poids d'équilibre, il aura largement augmenté. Donc ça, c'est quelque chose qui n'est pas agréable à entendre. Moi, je n'ai pas envie de me cacher derrière du... des arguments déguisés, un peu perte de poids. Enfin, je pense que c'est hyper important de dire les choses telles qu'elles sont, en tout cas dire les choses telles qu'on les connaît aujourd'hui. Moi, je n'ai jamais vu quelqu'un perdre 40 kilos en faisant une démarche d'alimentation intuitive. Par contre, j'ai vu plein de gens perdre du poids, sincèrement, mais pas sur des quantités de poids aussi importantes. Donc, je préfère le dire et être très claire avec ça. Il n'empêche que la démarche, elle reste... juste hyper intéressante et super libératrice. Voilà, je pense que j'ai fait le tour, enfin c'est sûr, j'ai fait le tour des questions que vous m'aviez posées. A priori, il n'y a pas d'autres questions là en direct, donc je vais vous proposer de couper maintenant et d'aller manger parce que je commence vraiment à avoir faim. Demain sort un post sur les punchlines de Noël pour vous aider face à ce qui pourrait se passer là dans les jours à venir avec les fêtes de Noël. Je vous souhaite vraiment que ça se passe. le mieux possible, que ça se passe comme vous, vous auriez envie que ça se passe. Je vous souhaite de prendre soin de vous, de ne pas vous oublier au milieu de toutes ces fêtes, tous ces gens, etc., de pouvoir retrouver des moments où vous allez penser à vous, prendre soin de vous, potentiellement vous isoler, enfin, vraiment, écoutez l'épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, parce que je donne pas mal de choses, pas mal d'idées par rapport à ça. Et puis, voilà, je vous remercie de votre présence. Sachez que là, pendant les fêtes, je vais essayer de maintenir au maximum le contenu. Épisodes de podcast qui vont continuer de sortir le vendredi et le lundi. Je vais essayer de programmer aussi un max de contenus qui sortent tous les jours, même si la semaine prochaine, je vais ralentir un petit peu au niveau travail. J'ai à cœur que vous ayez encore du contenu à consommer pendant cette période-là qui, justement, peut être hyper challengeante. Prenez soin de vous. Merci pour vos petits mots de soutien. Merci Flavie, bon appétit et belles fêtes de fin d'année à toi, tes proches et toute ta communauté. Oh merci, merci, merci, vous êtes adorables. Prenez soin de vous au maximum et je vous dis à très vite. Ciao !

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast te plaît ? T'apportes de l'aide ? Alors partage-le, laisse un commentaire, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça va te prendre quelques secondes et pour moi c'est un soutien immense. Mon podcast, c'est une ressource gratuite que j'ai envie de mettre à disposition. Comme tu l'as remarqué, il n'y a pas de pub avant, pendant, après. Pouvoir me permettre de continuer à le faire, c'est hyper important de m'apporter ce soutien en le partageant, en en parlant autour de toi et en mettant ces 5 étoiles et ce petit commentaire qui permettront de valoriser et faire connaître le podcast. Je te remercie et je te dis à dans quelques jours pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie

    03:05

  • Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal?

    14:28

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …

    21:30

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Description

Les questions auxquelles je réponds durant ce live Instagram :


  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ?

  • Boulimique hyperphagique, je prends mes distances. Je suis fière, après 15 ans! J’apprends la douceur, le soin envers moi, pas simple.
    Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j’ai bcp à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l’autre.
    Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal? ^^ 

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live, comme d'habitude le live du lundi où je prends le temps de répondre à vos questions et que j'enregistre également pour le podcast ! Tessa etc d'ailleurs je vous rappelle que ce matin est sorti l'épisode de podcast du live de la semaine dernière donc n'hésitez pas à aller l'écouter je réponds à plein de questions que vous m'aviez posé, des questions hyper intéressantes j'espère que ça va être à peu près audible pour le podcast même pas gagné, bon on va bien voir de toute façon je tente comme ça dites moi si vous m'entendez bien parce que c'est pareil j'enregistre avec un autre micro pour le téléphone, donc bon, si vous n'entendiez pas je pense que vous me l'auriez déjà dit, puisqu'il y a des personnes qui sont là, bonjour à toutes je prends vos questions et n'hésitez pas bien sûr à me poser vos questions en direct, en live parce que c'est tout l'intérêt d'être en live, même si j'aime bien recenser quelques questions en avance, et puis je le rappelle c'est un live qui sera court J'aime bien faire des trucs autour de 20-30 minutes maximum pour que ce soit plutôt cool à réécouter sur Insta ou sur le podcast. Je vois qu'il y a une première question en direct. Comment gérer les repas de fête ? J'ai fait... Alors peut-être du coup, sans doute, tu n'es pas dans ma newsletter ce matin. Il est parti un mail de newsletter comme tous les lundis matin. N'hésitez pas à aller. Vous allez sur le lien dans ma bio. Vous avez... accès à la liste de mes outils et donc la possibilité de s'inscrire à ma newsletter et ce matin est parti un mail sur le sujet et surtout je t'invite à aller écouter l'épisode qui est sorti vendredi dernier qui est vraiment consacré à ça plutôt que de là redire tout ce que j'ai dit vendredi dans l'épisode du coup ça ferait ultra redite sur le podcast vraiment je t'invite à aller écouter cet épisode là où j'ai essayé de mettre un max max max d'infos par rapport à ça Donc voilà, désolée, c'est un peu frustrant, je ne réponds pas à ta question, mais en même temps, il y a un épisode de presque une demi-heure vraiment consacré au sujet, donc je pense que ce sera beaucoup plus qualitatif pour toi. Première question que j'avais à te poser, quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ? Je pense qu'il peut y avoir plusieurs fils qui maintiennent dans la maladie. Je pense aussi qu'il faut différencier les éléments déclencheurs. on va dire ça comme ça, différencier ce qui à un moment donné est venu vous faire plonger dans le trouble des conduites alimentaires et de ce qui maintient aujourd'hui le TCA. Parce que c'est quand même globalement pas trop la même chose généralement. Le trouble alimentaire il est multifactoriel, ça c'est un truc que je répète très très souvent et qui est important. Donc c'est pas possible de trouver une cause, un truc qui ferait qu'on a développé un TCA. Il y a tout un tas de choses qui font que vous avez développé un trouble alimentaire, si c'est le cas. Et il y a tout un tas d'autres choses qui peuvent vous maintenir dedans. Donc en fait, moi je différencie vraiment, je sais pas moi, il y a eu un trauma associé à une famille particulièrement grossophobe, des réflexions sur le corps, associé à une mise au régime dès que t'avais 8 ans. Tu vois, il y a plein de trucs qui font que bon, bah voilà, t'as... un trouble alimentaire qui débarque, mais une fois que tu avances et que le TCA s'est installé, et les femmes que j'accompagne généralement, elles sont dans les troubles alimentaires depuis minimum 10 ans, et jusqu'à 20-30 ans, c'est plus trop la même chose qui maintient. Donc c'est intéressant quand tu dis quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie, ça peut être un peu des deux, ça peut être à la fois quelque chose qui a été un élément déclencheur, et à la fois quelque chose qui appartient au fonctionnement du TCA. Parce que... Le trouble alimentaire s'auto-alimente. Il est auto-suffisant comme pathologie. Je vais prendre l'exemple du trauma. Imagine tu vis un traumatisme. Et parmi les conséquences qu'on va appeler du psychotraumatisme, il va y avoir le fait que tu développes un trouble des conduites alimentaires. Peut-être qu'aujourd'hui, ton trauma n'a pas du tout été mis au travail. Et que donc, ça peut être considéré comme un fil qui maintient dans les TCA. Mais à la fois, peut-être que tu n'as jamais travaillé sur ta relation au corps, sur ta relation à l'alimentation, sur ton comportement alimentaire. sur le fait de pouvoir travailler sur les sensations alimentaires, et donc ces choses-là sont des fils qui maintiennent dans les TCA. On peut, à mon sens malheureusement, bosser à fond sur son trauma et faire en sorte qu'il ne soit plus actif et qu'il n'y ait plus de... beaucoup moins de conséquences dans le présent, et pour autant rester bloqué dans le trouble des conduites alimentaires. On peut aussi... Enfin, non, je vais rester sur ce fil-là. Donc, ce que je veux dire par là, c'est que les raisons qui ont fait que vous avez plongé dans le TCA peuvent être des fils qui maintiennent, mais très souvent, ce que j'observe, les fils qui maintiennent aujourd'hui sont les raisons qui maintiennent aujourd'hui le TCA. Et sont souvent pas tant reliées aux raisons pour lesquelles ça s'est installé. Preuve en est, c'est que... à peu près chez toutes les personnes que j'accompagne, vient un moment où ça va mieux et c'est cool, et du coup la bouffe prend plus toute la place, la relation au corps prend plus toute la place, et du coup qu'est-ce qui apparaît ? Bah de l'anxiété, des craintes sur tel ou tel sujet, enfin tout un tas de trucs en fait qui étaient mis sous le tapis, et qui étaient peut-être des éléments déclencheurs du TCA. que peut-être que le fait de contrôler à fond tout ce qu'on mange et la forme de son corps, ça permettait de moins voir tous ces trucs-là. Et pour autant, vous voyez, on pourrait se dire que c'est des fils qui maintiennent, tant que ça c'est pas réglé, on guérit pas. En fait, la preuve que si, parce qu'il y a des tas de personnes que j'accompagne comme ça, qui vont mieux, qui se débarrassent de tous les symptômes du TCA, et du coup qui se retrouvent avec ces trucs qu'elles avaient mis sous le tapis grâce au TCA. Donc en gros, souvent, les fils quand même, moi, ce que j'observe... de ce qui maintient les personnes dans le trouble alimentaire, ça va être très relié à l'insatisfaction corporelle, à l'image du corps, et à des croyances alimentaires très très très ancrées autour de certains aliments qu'il ne faudrait pas manger. En fait, globalement plutôt, autour de la croyance que si on ne contrôle pas tout ce qu'on mange, alors c'est n'importe quoi et on prend 50-60 kilos. Ça c'est vraiment la croyance. Désolée, j'ai un problème. problème de lentilles. Ça c'est vraiment la croyance je pense qui maintient, le fil qui maintient parce que une fois qu'on a capté qu'en fait non et qu'on a des outils internes de régulation corporelle et que finalement quand on arrête de se priver de tout, il y a quelque chose qui se régule, il y a aussi un métabolisme qui se remet en place et que donc ça veut pas dire qu'on va passer notre temps à grossir sans s'arrêter. Il y a quelque chose quand même qui est facilitant. Et même si l'insatisfaction corporelle, elle est au centre du trouble alimentaire, là aussi, j'observe quand même que beaucoup de personnes vont mieux. C'est-à-dire qu'il n'y a plus les symptômes du TCA. Pour autant, l'insatisfaction corporelle, ça peut être souvent le dernier truc à travailler. Donc, en gros, je pense que le truc numéro un qui peut te maintenir dans le trouble alimentaire, à toi qui as posé la question, en fait, peut-être que c'est ça. C'est cette difficulté à lâcher et à tester ta régulation alimentaire qui pourrait te donner plus confiance en ton corps et en tout ça. Voilà ce que je pouvais répondre. J'ai vu qu'il y avait des... Il y a une question. Gérer le repas ou gérer les pensées intrusives vis-à-vis du repas ou gérer les remarques des gens non sensibilisés au TCA ? Je pense que ça rejoint en partie la question de la gestion des repas de fête. Donc là aussi, franchement, je t'invite vraiment à aller écouter le dernier épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, qui est une aide globale à vivre au mieux les fêtes de fin d'année, et où je parle pas mal de ça. En fait, globalement, c'est exactement à ça que ça répond, parce qu'il y a vraiment plusieurs enjeux dans les fêtes de fin d'année. C'est le fait d'y aller déjà un minimum en confiance. Donc déjà, ce que je peux vous dire, c'est que le pire truc que vous puissiez faire avant les fêtes de fin d'année, c'est essayer de mincir ou de moins manger dans l'idée de compenser ce que vous allez manger au moment des fêtes. Je pense que c'est vraiment le pire truc que vous puissiez faire. Et l'enjeu, une fois sur place pendant que vous mangez, ça va être effectivement de pouvoir ne pas vous laisser envahir par la culpabilité, mais aussi par les pensées qui viennent vous dire, oui bah ok... on va se reprendre en main après, on mangera moins après, parce que toutes ces pensées-là, intrusives, effectivement, c'est celles qui vont faire que vous risquez d'être dans de la surconsommation, de pas du tout être là à ce que vous êtes en train de faire, de pas du tout être là à discuter avec les gens. Un truc hyper important, en fait je vais pas m'étaler trop là-dessus, ni comment répondre aux remarques des personnes, parce que j'en parle dans l'épisode de podcast, et que vous avez un post qui arrive demain sur Instagram pour parler de ça. Bon vous allez voir c'est un peu punchy comme poste, en fait je vous propose des punchlines à répondre aux personnes qui auraient des remarques désobligeantes, ou des remarques, des remarques. Parce qu'en fait on peut avoir l'impression que c'est pas du tout désobligeant, ça part d'une bonne intention, mais en fait c'est désobligeant, mais voilà des remarques sur le corps, votre corps, leur corps, le corps des autres, l'alimentation, etc. Donc vous verrez qu'il y a un poste qui arrive et qui parle de ça, et que l'idée... au-delà de donner des punchlines que vous pourriez vraiment répondre, c'est de vous remettre en position de, oui c'est pas normal en fait quoi, de recevoir ces réflexions-là et en vrai, même s'il y a peut-être des phrases où vous allez vous dire ah non jamais je pourrais dire ça à tante Micheline ou machin, en fait vous êtes en droit vous êtes en droit de dire ça parce que il est temps que les personnes comprennent que ce sont des vraies remarques désobligeantes ces remarques-là donc Je ne vais pas m'étaler plus que ça sur les repas de fête, comment répondre aux remarques et tout, mais il y a quand même une chose que j'ai envie de vous dire, c'est qu'il faut que vous ayez en tête que c'est normal de ne pas pouvoir vous écouter pendant ces moments-là. Parce que, bah oui, c'est stressant. Oui, vous êtes encore avec le trouble alimentaire, donc pour le moment c'est stressant. Donc il y a un stress qui augmente là et qui va vous permettre... encore moins d'être à l'écoute. Ok ? Mais il y a aussi le fait qu'on est en famille et que ça c'est pareil, des grands repas à rallonge. Tout le monde parle, tout le monde... C'est hyper compliqué, même pour un ou une mangeur intuitif d'être centré sur ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Autre point important, on va manger des choses rares. On va manger des trucs qu'on mange pas beaucoup le reste du temps. Et donc ce côté effet rareté va potentiellement nous pousser à être au-dessus de nos besoins. Bah oui, en fait, si sur le plateau de fromage, il y a des fromages que je mange rarement, parce que, enfin, pour x ou y raison, excusez-moi, ça vibre, ou si le dessert, c'est un truc que je mange pas souvent, ou l'entrée du plat, enfin tout, en fait, et ben... Oui, même si je mange pas des grosses portions, peut-être que cumuler tous ces trucs-là, ça fera que je suis au-dessus de mes besoins, mais ah, ça m'embête de pas en prendre, parce que je sais que demain, il n'y en aura pas, après-demain, il n'y en aura pas, c'est des trucs que je mange que à Noël. Donc voilà, c'est normal pour tout le monde. Donc ôtez-vous la pression de bien faire, ok ? Concentrez-vous peut-être plutôt sur le fait de pas vous en vouloir. de pas bien faire, entre guillemets. En vrai, il n'y a pas de bien ou de mal. Voilà, vous êtes là-bas pour manger, discuter, profiter. Donc enlevez-vous cette pression, déjà au maximum. Et allez écouter l'épisode de podcast, vraiment, si vous en avez besoin. Et du coup, la newsletter, pour celles qui ne l'ont pas reçue, je ne vois pas bien comment je pourrais vous la retransmettre. Voilà, j'ai en tête de potentiellement créer un blog où je mets... toutes mes newsletters que je pourrais transformer en articles de blog pour pouvoir les rendre disponibles aux personnes qui les ont pas lues. Ah ok, c'était pas une question ! Et moi je suis partie pendant une heure. Je la portais juste ma pierre à l'édifice, pardon. Ok, pas de souci, écoute, moi je me suis lancée. Bon, je continue. Alors, boulimique, hyperphagique, je prends mes distances, je suis fière. Après 15 ans, j'apprends la douceur, le soin envers moi, Pas simple. Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j'ai beaucoup à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l'autre. Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie, je suis un cas ou c'est normal ? Alors déjà, bravo pour ce que tu mets en place. C'est cool que tu sois fière, c'est cool que tu le nommes. Parce que c'est vraiment important de vous féliciter sur chaque pas, sur chaque petite chose que vous mettez en place. De ne pas oublier de regarder en arrière, de ne pas oublier de regarder d'où vous venez. Ça j'ai envie de vous dire que c'est valable, peu importe le domaine de la vie dont on parle. On est toujours en train de regarder ceux qui semblent aller mieux, ceux qui semblent plus avancés. Et on se compare tout le temps avec les autres. Et en fait on oublie de regarder quand notamment on est sur un chemin. comme ça, de guérison, d'apprentissage, on oublie de se regarder et de se dire, tiens, il y a tellement de choses que je ne savais pas il y a 5 ans, 10 ans. Tiens, il y a tellement de choses que je n'aurais pas été capable de faire il y a 5 ans, 10 ans. Donc n'oubliez pas de vous féliciter, donc c'est cool que tu te félicites. Voilà. Et c'est cool que tu avances, et voilà, trop bien. Bravo. J'apprends la douceur, le soin envers moi. Pas simple. Ouais, et pourtant, c'est vraiment... super super important, l'auto-observation associée à l'auto-compassion sont des choses qui peuvent vraiment bouleverser la vie. C'est vraiment pour moi le premier, les premiers outils de guérison des troubles alimentaires auxquels on va ajouter plein de petites choses bien spécifiques, notamment pour les compulsions alimentaires, mais déjà, auto-observation, auto-compassion, déjà ça c'est énorme. Le corps est éteint, c'est marrant de le dire comme ça, mais je comprends bien ce que tu veux dire. Le corps est éteint, je ressens peu. Et tu vois, tu enchaînes avec ta relation aux autres, et je me dis qu'il y a peut-être quand même un lien aussi entre ces deux choses, entre le fait que ton corps soit éteint, ou peut-être en mode veille, en mode survie, tu vois, peut-être, je ne sais pas. Et donc tu dis que tu prends conscience que tu as beaucoup à lâcher pour recevoir, faire confiance en l'autre, et que tu as une énorme carapace sur toutes les sphères de ta vie. Sache que non, tu n'es pas un cas. Je parlais tout à l'heure en début de live de les raisons qui font qu'on développe un TCA qui sont souvent multiples. Il y a quand même souvent beaucoup de choses autour de la relation à l'autre, autour d'agressions. Quand je dis agressions, je ne parle pas que des violences sexistes et sexuelles. On vit des tas d'agressions et notamment des agressions qu'on peut avoir vécues dans l'enfance, des choses qui nous ont vraiment heurtées. Le trouble alimentaire, c'est aussi parfois un moyen de reprendre le contrôle sur au moins quelque chose dans sa vie. Quand on a eu l'impression que beaucoup de choses nous échappaient, quand on a eu l'impression de manquer de pouvoir sur sa propre vie, le fait de chercher à gérer son poids, son corps, ça peut nous mettre dans une position de contrôle et de pouvoir sur soi-même. En réalité, on perd très vite le pouvoir, on perd aussi le contrôle parfois, mais même quand on arrive à se maintenir dans le contrôle, comme notamment dans le cadre d'une anorexie restrictive, purement restrictive, en fait on a le contrôle sur ce qu'on mange, mais on n'a plus du tout le pouvoir sur sa vie, pas du tout, donc c'est un leurre. Mais non, tu n'es pas un cas, et cette carapace, oui elle peut souvent aller de pair avec les troubles des conduites alimentaires. Je pense que c'est des choses qui se travaillent très bien en parallèle les unes des autres. Je ne pense pas qu'il y ait nécessairement besoin de se dire Ah, tiens, est-ce que je vais d'abord bosser là-dessus ? Est-ce que je me concentre davantage sur les TCA ? Je pense que de toute façon, tout ça, c'est très très lié. Et qu'en fait, là où tu trouveras des leviers à certains endroits, ça t'amènera des leviers à d'autres. J'ai aussi envie de te dire... La relation avec soi-même, c'est la première relation qu'on entretient dans une vie, et c'est la dernière. C'est-à-dire qu'on a un compagnon qui va nous suivre toute notre vie, et c'est nous-mêmes, c'est notre corps. Et commencer à entretenir une relation plus de confiance avec son corps, je pense que ça peut largement aider aussi à avoir un peu plus de confiance envers... j'allais dire les autres, mais certains autres, parce que c'est ok de juste pas avoir confiance en tout le monde, parce qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours, et que voilà, c'est tout à fait ok d'avoir un vécu qui fait que tu gardes une certaine distance avec des personnes qui seront peut-être moins proches, mais en tout cas pour les personnes qui te sont plus proches et avec qui tu aimerais avoir davantage de lâcher prise, peut-être que tout ce que tu mets en place pour renouer avec ton corps et lui faire davantage confiance... te faire confiance, va amener plus de confiance autour. Bah oui, par définition, quand on a confiance en soi, on a confiance en soi de manière globale. En tout cas, la confiance en soi à laquelle je pense, c'est ça. C'est quelque chose qui fait que, ouais, ok, je sais que je vais gérer, je sais que je vais rebondir. Ça ne veut pas dire que je ne serai jamais malheureuse, jamais dans le mal, machin, mais je sais que ça va le faire. Et donc, du coup, c'est moins difficile d'être en relation avec d'autres et de prendre le risque d'être blessée, de prendre le risque d'être malmenée. Voilà ce que j'avais envie de dire. En tout cas, ta question, c'était de te dire, attends, mais je suis un cas ou pas ? Clairement pas. Clairement, clairement, clairement pas. Pour moi, il y a quelque chose de central dans les TCA avec la relation aux autres et la difficulté à trouver sa place, à la prendre, à connaître ses besoins, les ressentir, les accepter, les nommer, les faire respecter par les autres. Voilà, tout un programme quoi. Donc une autre question en live, merci. Hyper sensible, j'aime l'impression d'être trop. J'aime ou j'ai l'impression plutôt ? Je pense que tu voulais dire j'ai l'impression d'être trop, donc je me limite. Les TCA m'ont permis l'autocontrôle, oui, même néfaste. Réapprendre, oui, tout à fait, tout à fait. Du coup, tu viens rebondir là-dessus et oui, effectivement. Du coup, ça permet à la personne qui avait posé la question de voir, tu vois, il y a même quelqu'un là qui réagit à chaud et qui dit, ah ouais, clairement, ça me parle. Donc oui, oui, je pense que t'es pas du tout un cas à part. J'avais une autre question qui sera sûrement la dernière question. Peux-tu nous parler du poids d'équilibre et de la manière dont on l'augmente ? Alors, je bois une gorgée. Le poids d'équilibre, c'est une fourchette. Ça, c'est le premier truc qui est important. C'est pas un poids au gramme près, au 100 grammes près, au 500 grammes près. C'est plutôt un poids qui peut varier de, je sais pas... C'est compliqué de donner un chiffre exact, mais pour moi, ce n'est pas du tout déconnant de voir son poids. Je ne sais pas, mettons, ton poids d'équilibre, il est autour de 65 kg. Peut-être que tu vas parfois descendre jusqu'à 63, parfois monter jusqu'à 67, ce qui fait quand même, mine de rien, une petite fourchette de 4 kg. Mais voilà, pour moi, ça, c'est tout à fait dans le poids d'équilibre. Le poids d'équilibre, la fourchette, elle ne va pas varier de 10 kg. Les variations de 10 kg, c'est rarement bon signe et c'est rarement physiologique, quoi, je veux dire. Donc ça, c'est un premier point. Le poids d'équilibre, il est défini globalement, génétiquement. En fait, enfin, c'est pas globalement, de toute façon, il est défini génétiquement, tout comme notre morphologie. Donc c'est pas quelque chose qu'on choisit. Le poids d'équilibre, il peut être du poids idéal, du poids qu'on considère comme étant idéal. Parce qu'il peut être très différent, notre corps tel qu'il est défini génétiquement peut être très différent des normes de beauté et de minceur qu'on imagine. Ce que je veux dire par là, c'est que le poids d'équilibre, il n'est pas nécessairement dans ce qu'on appelle la minceur. Ça c'est important parce que j'ai l'impression qu'il y a plein de personnes qui considèrent qu'on est tous faits pour être minces à la base, et que donc n'importe quelle personne, dès lors qu'elle est considérée en surpoids, elle est dans quelque chose de... pas normal, pas sain, pathologique. Non, en fait, on n'est pas nécessairement tous minces à la base. Tout comme on n'est pas tous, je ne sais pas si la taille moyenne des femmes, c'est 1m65, on ne fait pas toutes entre 1m60 et 1m70. Il y a des tas de femmes qui sont sous le 1m60 et des tas de femmes qui sont largement au-dessus, même au-dessus du 1m80. Donc, ok, voilà, c'est important de rappeler quand même ce truc-là. Donc le poids d'équilibre est défini de cette manière-là, ça c'est un fait, mais on sait aussi que le poids ensuite d'une personne va être défini par plein d'autres facteurs, des facteurs de vie, de vie émotionnelle, des facteurs d'accident, de maladie, des facteurs environnementaux, on ne va pas avoir... les mêmes variations pondérales selon l'endroit du monde dans lequel on vit, l'accès ou pas à la nourriture, et l'accès ou pas à certains types de nourriture, par exemple des légumes, des fruits, des aliments frais. Tout comme selon là où on vit, on ne développera pas globalement tout à fait les mêmes maladies, etc. Ceci étant dit, on a notre poids d'équilibre, on sait qu'il y a plein de facteurs qui vont le faire varier. Il y a un facteur qui fait quand même varier le poids d'équilibre, Et ce facteur-là, il s'appelle le régime. En fait, je pourrais le dire différemment. Un des facteurs qui va faire varier le poids d'équilibre de ce qu'on sait, de ce que je sais aussi aujourd'hui, parce que... Ça c'est important de vous le rappeler, tout ça c'est encore en étude, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose de mystérieux aussi autour du poids de l'être humain et de comment, pourquoi ça fonctionne comme ça fonctionne et on a encore plein de découvertes à faire à mon sens. Donc de ce qu'on sait aujourd'hui c'est qu'un facteur qui va plutôt augmenter le poids d'équilibre c'est le yo-yo, le fait de prendre beaucoup de poids, perdre beaucoup de poids. Donc là... on n'est pas dans la variation normale du poids d'équilibre de 4 kg. On est sur des effets yo-yo 10, 15, 20 kg. Il y a des tas de gens qui malheureusement vivent ça au cours de leur vie, notamment des tas de femmes. Et cette variation de poids va déjà être dangereuse pour la santé. Aujourd'hui, il y a notamment une étude qui a montré que le yo-yo, les variations pondérales comme ça, risquent plus de créer des maladies cardiovasculaires, rénales, et de développer du diabète que d'être considérés en surpoids. C'est quand même intéressant de se rendre compte de ça. Ça remet un peu en question cette volonté tout le temps de vouloir maigrir et de parler de problèmes de santé dès lors qu'on entre dans la case surpoids. Bref, en tout cas, on sait que les yo-yos comme ça ont plutôt tendance à augmenter le poids d'équilibre. Pourquoi ? Parce que sur les phases de prise, de reprise de poids, en fait, quand notre corps, quand on prend du poids, nos cellules adipeuses, elles ont deux façons de fonctionner. Le tissu adipeux, il va grandir, grossir de deux façons. Les cellules vont se remplir et se vider en cas de perte de poids. Mais on va aussi créer de nouvelles cellules. Et là, encore une fois, génétiquement, on n'est pas tous égaux. C'est-à-dire qu'on peut... Enfin, ça, c'est défini de manière génétique. Le fait qu'on crée ou pas de nouvelles cellules adipeuses facilement lors des prises de poids. Et donc ça va expliquer qu'il y a des personnes qui auront beaucoup plus de mal à reperdre du poids après des prises de poids, plus que d'autres. Donc en tout cas, quand les cellules là, elles grossissent, et puis d'autres se créent. Ok ? Mettons que vous perdez du poids derrière, vous refaites un énième régime, bim, sur le moment vous perdez du poids. Les cellules vont se vider. Mais toutes celles qui auront été nouvelles, qui auront été créées, elles ont beau se vider, ça reste des cellules en plus. Et du coup c'est du poids qui, a priori, de ce qu'on sait aujourd'hui, ne peut pas se reperdre. Enfin, la cellule adipeuse, elle est là, elle ne va pas s'en aller quoi. Donc ça explique que le poids d'équilibre, c'est-à-dire le poids naturel auquel notre corps va chercher à nous stabiliser, et bien il va augmenter. Si je reprends l'exemple du poids d'équilibre à 65 kg, peut-être que le poids d'équilibre après des yo-yos va passer à 70-75 kg. Voilà ce que je peux expliquer sur le poids d'équilibre. Et ça explique aussi qu'effectivement, quelqu'un qui sera arrivé à être considéré comme en obésité, en suivant par exemple en faisant une démarche comme ça d'alimentation intuitive de de prendre soin de soi de cette manière là ça me semble enfin pour moi c'est la seule option viable mais je puisse comprendre qu'on s'oriente vers d'autres options en tout cas en allant vers cette option là et ben on décide de faire la paix avec l'alimentation on enlève toute cette charge mentale toute cette auto maltraitance etc et en fait il peut y avoir une perte de poids d'associer, parce que si on n'est plus dans la suralimentation, en fait, il y a quelque chose qui se stabilise. Mais quelqu'un qui est monté à 130 kg va difficilement perdre 40-50 kg avec cette démarche-là. Aussi parce que le poids d'équilibre, il aura largement augmenté. Donc ça, c'est quelque chose qui n'est pas agréable à entendre. Moi, je n'ai pas envie de me cacher derrière du... des arguments déguisés, un peu perte de poids. Enfin, je pense que c'est hyper important de dire les choses telles qu'elles sont, en tout cas dire les choses telles qu'on les connaît aujourd'hui. Moi, je n'ai jamais vu quelqu'un perdre 40 kilos en faisant une démarche d'alimentation intuitive. Par contre, j'ai vu plein de gens perdre du poids, sincèrement, mais pas sur des quantités de poids aussi importantes. Donc, je préfère le dire et être très claire avec ça. Il n'empêche que la démarche, elle reste... juste hyper intéressante et super libératrice. Voilà, je pense que j'ai fait le tour, enfin c'est sûr, j'ai fait le tour des questions que vous m'aviez posées. A priori, il n'y a pas d'autres questions là en direct, donc je vais vous proposer de couper maintenant et d'aller manger parce que je commence vraiment à avoir faim. Demain sort un post sur les punchlines de Noël pour vous aider face à ce qui pourrait se passer là dans les jours à venir avec les fêtes de Noël. Je vous souhaite vraiment que ça se passe. le mieux possible, que ça se passe comme vous, vous auriez envie que ça se passe. Je vous souhaite de prendre soin de vous, de ne pas vous oublier au milieu de toutes ces fêtes, tous ces gens, etc., de pouvoir retrouver des moments où vous allez penser à vous, prendre soin de vous, potentiellement vous isoler, enfin, vraiment, écoutez l'épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, parce que je donne pas mal de choses, pas mal d'idées par rapport à ça. Et puis, voilà, je vous remercie de votre présence. Sachez que là, pendant les fêtes, je vais essayer de maintenir au maximum le contenu. Épisodes de podcast qui vont continuer de sortir le vendredi et le lundi. Je vais essayer de programmer aussi un max de contenus qui sortent tous les jours, même si la semaine prochaine, je vais ralentir un petit peu au niveau travail. J'ai à cœur que vous ayez encore du contenu à consommer pendant cette période-là qui, justement, peut être hyper challengeante. Prenez soin de vous. Merci pour vos petits mots de soutien. Merci Flavie, bon appétit et belles fêtes de fin d'année à toi, tes proches et toute ta communauté. Oh merci, merci, merci, vous êtes adorables. Prenez soin de vous au maximum et je vous dis à très vite. Ciao !

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast te plaît ? T'apportes de l'aide ? Alors partage-le, laisse un commentaire, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça va te prendre quelques secondes et pour moi c'est un soutien immense. Mon podcast, c'est une ressource gratuite que j'ai envie de mettre à disposition. Comme tu l'as remarqué, il n'y a pas de pub avant, pendant, après. Pouvoir me permettre de continuer à le faire, c'est hyper important de m'apporter ce soutien en le partageant, en en parlant autour de toi et en mettant ces 5 étoiles et ce petit commentaire qui permettront de valoriser et faire connaître le podcast. Je te remercie et je te dis à dans quelques jours pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie

    03:05

  • Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal?

    14:28

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …

    21:30

Description

Les questions auxquelles je réponds durant ce live Instagram :


  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ?

  • Boulimique hyperphagique, je prends mes distances. Je suis fière, après 15 ans! J’apprends la douceur, le soin envers moi, pas simple.
    Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j’ai bcp à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l’autre.
    Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal? ^^ 

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live, comme d'habitude le live du lundi où je prends le temps de répondre à vos questions et que j'enregistre également pour le podcast ! Tessa etc d'ailleurs je vous rappelle que ce matin est sorti l'épisode de podcast du live de la semaine dernière donc n'hésitez pas à aller l'écouter je réponds à plein de questions que vous m'aviez posé, des questions hyper intéressantes j'espère que ça va être à peu près audible pour le podcast même pas gagné, bon on va bien voir de toute façon je tente comme ça dites moi si vous m'entendez bien parce que c'est pareil j'enregistre avec un autre micro pour le téléphone, donc bon, si vous n'entendiez pas je pense que vous me l'auriez déjà dit, puisqu'il y a des personnes qui sont là, bonjour à toutes je prends vos questions et n'hésitez pas bien sûr à me poser vos questions en direct, en live parce que c'est tout l'intérêt d'être en live, même si j'aime bien recenser quelques questions en avance, et puis je le rappelle c'est un live qui sera court J'aime bien faire des trucs autour de 20-30 minutes maximum pour que ce soit plutôt cool à réécouter sur Insta ou sur le podcast. Je vois qu'il y a une première question en direct. Comment gérer les repas de fête ? J'ai fait... Alors peut-être du coup, sans doute, tu n'es pas dans ma newsletter ce matin. Il est parti un mail de newsletter comme tous les lundis matin. N'hésitez pas à aller. Vous allez sur le lien dans ma bio. Vous avez... accès à la liste de mes outils et donc la possibilité de s'inscrire à ma newsletter et ce matin est parti un mail sur le sujet et surtout je t'invite à aller écouter l'épisode qui est sorti vendredi dernier qui est vraiment consacré à ça plutôt que de là redire tout ce que j'ai dit vendredi dans l'épisode du coup ça ferait ultra redite sur le podcast vraiment je t'invite à aller écouter cet épisode là où j'ai essayé de mettre un max max max d'infos par rapport à ça Donc voilà, désolée, c'est un peu frustrant, je ne réponds pas à ta question, mais en même temps, il y a un épisode de presque une demi-heure vraiment consacré au sujet, donc je pense que ce sera beaucoup plus qualitatif pour toi. Première question que j'avais à te poser, quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie ? Je pense qu'il peut y avoir plusieurs fils qui maintiennent dans la maladie. Je pense aussi qu'il faut différencier les éléments déclencheurs. on va dire ça comme ça, différencier ce qui à un moment donné est venu vous faire plonger dans le trouble des conduites alimentaires et de ce qui maintient aujourd'hui le TCA. Parce que c'est quand même globalement pas trop la même chose généralement. Le trouble alimentaire il est multifactoriel, ça c'est un truc que je répète très très souvent et qui est important. Donc c'est pas possible de trouver une cause, un truc qui ferait qu'on a développé un TCA. Il y a tout un tas de choses qui font que vous avez développé un trouble alimentaire, si c'est le cas. Et il y a tout un tas d'autres choses qui peuvent vous maintenir dedans. Donc en fait, moi je différencie vraiment, je sais pas moi, il y a eu un trauma associé à une famille particulièrement grossophobe, des réflexions sur le corps, associé à une mise au régime dès que t'avais 8 ans. Tu vois, il y a plein de trucs qui font que bon, bah voilà, t'as... un trouble alimentaire qui débarque, mais une fois que tu avances et que le TCA s'est installé, et les femmes que j'accompagne généralement, elles sont dans les troubles alimentaires depuis minimum 10 ans, et jusqu'à 20-30 ans, c'est plus trop la même chose qui maintient. Donc c'est intéressant quand tu dis quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie, ça peut être un peu des deux, ça peut être à la fois quelque chose qui a été un élément déclencheur, et à la fois quelque chose qui appartient au fonctionnement du TCA. Parce que... Le trouble alimentaire s'auto-alimente. Il est auto-suffisant comme pathologie. Je vais prendre l'exemple du trauma. Imagine tu vis un traumatisme. Et parmi les conséquences qu'on va appeler du psychotraumatisme, il va y avoir le fait que tu développes un trouble des conduites alimentaires. Peut-être qu'aujourd'hui, ton trauma n'a pas du tout été mis au travail. Et que donc, ça peut être considéré comme un fil qui maintient dans les TCA. Mais à la fois, peut-être que tu n'as jamais travaillé sur ta relation au corps, sur ta relation à l'alimentation, sur ton comportement alimentaire. sur le fait de pouvoir travailler sur les sensations alimentaires, et donc ces choses-là sont des fils qui maintiennent dans les TCA. On peut, à mon sens malheureusement, bosser à fond sur son trauma et faire en sorte qu'il ne soit plus actif et qu'il n'y ait plus de... beaucoup moins de conséquences dans le présent, et pour autant rester bloqué dans le trouble des conduites alimentaires. On peut aussi... Enfin, non, je vais rester sur ce fil-là. Donc, ce que je veux dire par là, c'est que les raisons qui ont fait que vous avez plongé dans le TCA peuvent être des fils qui maintiennent, mais très souvent, ce que j'observe, les fils qui maintiennent aujourd'hui sont les raisons qui maintiennent aujourd'hui le TCA. Et sont souvent pas tant reliées aux raisons pour lesquelles ça s'est installé. Preuve en est, c'est que... à peu près chez toutes les personnes que j'accompagne, vient un moment où ça va mieux et c'est cool, et du coup la bouffe prend plus toute la place, la relation au corps prend plus toute la place, et du coup qu'est-ce qui apparaît ? Bah de l'anxiété, des craintes sur tel ou tel sujet, enfin tout un tas de trucs en fait qui étaient mis sous le tapis, et qui étaient peut-être des éléments déclencheurs du TCA. que peut-être que le fait de contrôler à fond tout ce qu'on mange et la forme de son corps, ça permettait de moins voir tous ces trucs-là. Et pour autant, vous voyez, on pourrait se dire que c'est des fils qui maintiennent, tant que ça c'est pas réglé, on guérit pas. En fait, la preuve que si, parce qu'il y a des tas de personnes que j'accompagne comme ça, qui vont mieux, qui se débarrassent de tous les symptômes du TCA, et du coup qui se retrouvent avec ces trucs qu'elles avaient mis sous le tapis grâce au TCA. Donc en gros, souvent, les fils quand même, moi, ce que j'observe... de ce qui maintient les personnes dans le trouble alimentaire, ça va être très relié à l'insatisfaction corporelle, à l'image du corps, et à des croyances alimentaires très très très ancrées autour de certains aliments qu'il ne faudrait pas manger. En fait, globalement plutôt, autour de la croyance que si on ne contrôle pas tout ce qu'on mange, alors c'est n'importe quoi et on prend 50-60 kilos. Ça c'est vraiment la croyance. Désolée, j'ai un problème. problème de lentilles. Ça c'est vraiment la croyance je pense qui maintient, le fil qui maintient parce que une fois qu'on a capté qu'en fait non et qu'on a des outils internes de régulation corporelle et que finalement quand on arrête de se priver de tout, il y a quelque chose qui se régule, il y a aussi un métabolisme qui se remet en place et que donc ça veut pas dire qu'on va passer notre temps à grossir sans s'arrêter. Il y a quelque chose quand même qui est facilitant. Et même si l'insatisfaction corporelle, elle est au centre du trouble alimentaire, là aussi, j'observe quand même que beaucoup de personnes vont mieux. C'est-à-dire qu'il n'y a plus les symptômes du TCA. Pour autant, l'insatisfaction corporelle, ça peut être souvent le dernier truc à travailler. Donc, en gros, je pense que le truc numéro un qui peut te maintenir dans le trouble alimentaire, à toi qui as posé la question, en fait, peut-être que c'est ça. C'est cette difficulté à lâcher et à tester ta régulation alimentaire qui pourrait te donner plus confiance en ton corps et en tout ça. Voilà ce que je pouvais répondre. J'ai vu qu'il y avait des... Il y a une question. Gérer le repas ou gérer les pensées intrusives vis-à-vis du repas ou gérer les remarques des gens non sensibilisés au TCA ? Je pense que ça rejoint en partie la question de la gestion des repas de fête. Donc là aussi, franchement, je t'invite vraiment à aller écouter le dernier épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, qui est une aide globale à vivre au mieux les fêtes de fin d'année, et où je parle pas mal de ça. En fait, globalement, c'est exactement à ça que ça répond, parce qu'il y a vraiment plusieurs enjeux dans les fêtes de fin d'année. C'est le fait d'y aller déjà un minimum en confiance. Donc déjà, ce que je peux vous dire, c'est que le pire truc que vous puissiez faire avant les fêtes de fin d'année, c'est essayer de mincir ou de moins manger dans l'idée de compenser ce que vous allez manger au moment des fêtes. Je pense que c'est vraiment le pire truc que vous puissiez faire. Et l'enjeu, une fois sur place pendant que vous mangez, ça va être effectivement de pouvoir ne pas vous laisser envahir par la culpabilité, mais aussi par les pensées qui viennent vous dire, oui bah ok... on va se reprendre en main après, on mangera moins après, parce que toutes ces pensées-là, intrusives, effectivement, c'est celles qui vont faire que vous risquez d'être dans de la surconsommation, de pas du tout être là à ce que vous êtes en train de faire, de pas du tout être là à discuter avec les gens. Un truc hyper important, en fait je vais pas m'étaler trop là-dessus, ni comment répondre aux remarques des personnes, parce que j'en parle dans l'épisode de podcast, et que vous avez un post qui arrive demain sur Instagram pour parler de ça. Bon vous allez voir c'est un peu punchy comme poste, en fait je vous propose des punchlines à répondre aux personnes qui auraient des remarques désobligeantes, ou des remarques, des remarques. Parce qu'en fait on peut avoir l'impression que c'est pas du tout désobligeant, ça part d'une bonne intention, mais en fait c'est désobligeant, mais voilà des remarques sur le corps, votre corps, leur corps, le corps des autres, l'alimentation, etc. Donc vous verrez qu'il y a un poste qui arrive et qui parle de ça, et que l'idée... au-delà de donner des punchlines que vous pourriez vraiment répondre, c'est de vous remettre en position de, oui c'est pas normal en fait quoi, de recevoir ces réflexions-là et en vrai, même s'il y a peut-être des phrases où vous allez vous dire ah non jamais je pourrais dire ça à tante Micheline ou machin, en fait vous êtes en droit vous êtes en droit de dire ça parce que il est temps que les personnes comprennent que ce sont des vraies remarques désobligeantes ces remarques-là donc Je ne vais pas m'étaler plus que ça sur les repas de fête, comment répondre aux remarques et tout, mais il y a quand même une chose que j'ai envie de vous dire, c'est qu'il faut que vous ayez en tête que c'est normal de ne pas pouvoir vous écouter pendant ces moments-là. Parce que, bah oui, c'est stressant. Oui, vous êtes encore avec le trouble alimentaire, donc pour le moment c'est stressant. Donc il y a un stress qui augmente là et qui va vous permettre... encore moins d'être à l'écoute. Ok ? Mais il y a aussi le fait qu'on est en famille et que ça c'est pareil, des grands repas à rallonge. Tout le monde parle, tout le monde... C'est hyper compliqué, même pour un ou une mangeur intuitif d'être centré sur ce qui se passe à l'intérieur de son corps. Autre point important, on va manger des choses rares. On va manger des trucs qu'on mange pas beaucoup le reste du temps. Et donc ce côté effet rareté va potentiellement nous pousser à être au-dessus de nos besoins. Bah oui, en fait, si sur le plateau de fromage, il y a des fromages que je mange rarement, parce que, enfin, pour x ou y raison, excusez-moi, ça vibre, ou si le dessert, c'est un truc que je mange pas souvent, ou l'entrée du plat, enfin tout, en fait, et ben... Oui, même si je mange pas des grosses portions, peut-être que cumuler tous ces trucs-là, ça fera que je suis au-dessus de mes besoins, mais ah, ça m'embête de pas en prendre, parce que je sais que demain, il n'y en aura pas, après-demain, il n'y en aura pas, c'est des trucs que je mange que à Noël. Donc voilà, c'est normal pour tout le monde. Donc ôtez-vous la pression de bien faire, ok ? Concentrez-vous peut-être plutôt sur le fait de pas vous en vouloir. de pas bien faire, entre guillemets. En vrai, il n'y a pas de bien ou de mal. Voilà, vous êtes là-bas pour manger, discuter, profiter. Donc enlevez-vous cette pression, déjà au maximum. Et allez écouter l'épisode de podcast, vraiment, si vous en avez besoin. Et du coup, la newsletter, pour celles qui ne l'ont pas reçue, je ne vois pas bien comment je pourrais vous la retransmettre. Voilà, j'ai en tête de potentiellement créer un blog où je mets... toutes mes newsletters que je pourrais transformer en articles de blog pour pouvoir les rendre disponibles aux personnes qui les ont pas lues. Ah ok, c'était pas une question ! Et moi je suis partie pendant une heure. Je la portais juste ma pierre à l'édifice, pardon. Ok, pas de souci, écoute, moi je me suis lancée. Bon, je continue. Alors, boulimique, hyperphagique, je prends mes distances, je suis fière. Après 15 ans, j'apprends la douceur, le soin envers moi, Pas simple. Le corps est éteint, je ressens peu. Et je prends aussi conscience que j'ai beaucoup à lâcher encore pour recevoir, faire confiance en l'autre. Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie, je suis un cas ou c'est normal ? Alors déjà, bravo pour ce que tu mets en place. C'est cool que tu sois fière, c'est cool que tu le nommes. Parce que c'est vraiment important de vous féliciter sur chaque pas, sur chaque petite chose que vous mettez en place. De ne pas oublier de regarder en arrière, de ne pas oublier de regarder d'où vous venez. Ça j'ai envie de vous dire que c'est valable, peu importe le domaine de la vie dont on parle. On est toujours en train de regarder ceux qui semblent aller mieux, ceux qui semblent plus avancés. Et on se compare tout le temps avec les autres. Et en fait on oublie de regarder quand notamment on est sur un chemin. comme ça, de guérison, d'apprentissage, on oublie de se regarder et de se dire, tiens, il y a tellement de choses que je ne savais pas il y a 5 ans, 10 ans. Tiens, il y a tellement de choses que je n'aurais pas été capable de faire il y a 5 ans, 10 ans. Donc n'oubliez pas de vous féliciter, donc c'est cool que tu te félicites. Voilà. Et c'est cool que tu avances, et voilà, trop bien. Bravo. J'apprends la douceur, le soin envers moi. Pas simple. Ouais, et pourtant, c'est vraiment... super super important, l'auto-observation associée à l'auto-compassion sont des choses qui peuvent vraiment bouleverser la vie. C'est vraiment pour moi le premier, les premiers outils de guérison des troubles alimentaires auxquels on va ajouter plein de petites choses bien spécifiques, notamment pour les compulsions alimentaires, mais déjà, auto-observation, auto-compassion, déjà ça c'est énorme. Le corps est éteint, c'est marrant de le dire comme ça, mais je comprends bien ce que tu veux dire. Le corps est éteint, je ressens peu. Et tu vois, tu enchaînes avec ta relation aux autres, et je me dis qu'il y a peut-être quand même un lien aussi entre ces deux choses, entre le fait que ton corps soit éteint, ou peut-être en mode veille, en mode survie, tu vois, peut-être, je ne sais pas. Et donc tu dis que tu prends conscience que tu as beaucoup à lâcher pour recevoir, faire confiance en l'autre, et que tu as une énorme carapace sur toutes les sphères de ta vie. Sache que non, tu n'es pas un cas. Je parlais tout à l'heure en début de live de les raisons qui font qu'on développe un TCA qui sont souvent multiples. Il y a quand même souvent beaucoup de choses autour de la relation à l'autre, autour d'agressions. Quand je dis agressions, je ne parle pas que des violences sexistes et sexuelles. On vit des tas d'agressions et notamment des agressions qu'on peut avoir vécues dans l'enfance, des choses qui nous ont vraiment heurtées. Le trouble alimentaire, c'est aussi parfois un moyen de reprendre le contrôle sur au moins quelque chose dans sa vie. Quand on a eu l'impression que beaucoup de choses nous échappaient, quand on a eu l'impression de manquer de pouvoir sur sa propre vie, le fait de chercher à gérer son poids, son corps, ça peut nous mettre dans une position de contrôle et de pouvoir sur soi-même. En réalité, on perd très vite le pouvoir, on perd aussi le contrôle parfois, mais même quand on arrive à se maintenir dans le contrôle, comme notamment dans le cadre d'une anorexie restrictive, purement restrictive, en fait on a le contrôle sur ce qu'on mange, mais on n'a plus du tout le pouvoir sur sa vie, pas du tout, donc c'est un leurre. Mais non, tu n'es pas un cas, et cette carapace, oui elle peut souvent aller de pair avec les troubles des conduites alimentaires. Je pense que c'est des choses qui se travaillent très bien en parallèle les unes des autres. Je ne pense pas qu'il y ait nécessairement besoin de se dire Ah, tiens, est-ce que je vais d'abord bosser là-dessus ? Est-ce que je me concentre davantage sur les TCA ? Je pense que de toute façon, tout ça, c'est très très lié. Et qu'en fait, là où tu trouveras des leviers à certains endroits, ça t'amènera des leviers à d'autres. J'ai aussi envie de te dire... La relation avec soi-même, c'est la première relation qu'on entretient dans une vie, et c'est la dernière. C'est-à-dire qu'on a un compagnon qui va nous suivre toute notre vie, et c'est nous-mêmes, c'est notre corps. Et commencer à entretenir une relation plus de confiance avec son corps, je pense que ça peut largement aider aussi à avoir un peu plus de confiance envers... j'allais dire les autres, mais certains autres, parce que c'est ok de juste pas avoir confiance en tout le monde, parce qu'on ne vit pas dans le monde des bisounours, et que voilà, c'est tout à fait ok d'avoir un vécu qui fait que tu gardes une certaine distance avec des personnes qui seront peut-être moins proches, mais en tout cas pour les personnes qui te sont plus proches et avec qui tu aimerais avoir davantage de lâcher prise, peut-être que tout ce que tu mets en place pour renouer avec ton corps et lui faire davantage confiance... te faire confiance, va amener plus de confiance autour. Bah oui, par définition, quand on a confiance en soi, on a confiance en soi de manière globale. En tout cas, la confiance en soi à laquelle je pense, c'est ça. C'est quelque chose qui fait que, ouais, ok, je sais que je vais gérer, je sais que je vais rebondir. Ça ne veut pas dire que je ne serai jamais malheureuse, jamais dans le mal, machin, mais je sais que ça va le faire. Et donc, du coup, c'est moins difficile d'être en relation avec d'autres et de prendre le risque d'être blessée, de prendre le risque d'être malmenée. Voilà ce que j'avais envie de dire. En tout cas, ta question, c'était de te dire, attends, mais je suis un cas ou pas ? Clairement pas. Clairement, clairement, clairement pas. Pour moi, il y a quelque chose de central dans les TCA avec la relation aux autres et la difficulté à trouver sa place, à la prendre, à connaître ses besoins, les ressentir, les accepter, les nommer, les faire respecter par les autres. Voilà, tout un programme quoi. Donc une autre question en live, merci. Hyper sensible, j'aime l'impression d'être trop. J'aime ou j'ai l'impression plutôt ? Je pense que tu voulais dire j'ai l'impression d'être trop, donc je me limite. Les TCA m'ont permis l'autocontrôle, oui, même néfaste. Réapprendre, oui, tout à fait, tout à fait. Du coup, tu viens rebondir là-dessus et oui, effectivement. Du coup, ça permet à la personne qui avait posé la question de voir, tu vois, il y a même quelqu'un là qui réagit à chaud et qui dit, ah ouais, clairement, ça me parle. Donc oui, oui, je pense que t'es pas du tout un cas à part. J'avais une autre question qui sera sûrement la dernière question. Peux-tu nous parler du poids d'équilibre et de la manière dont on l'augmente ? Alors, je bois une gorgée. Le poids d'équilibre, c'est une fourchette. Ça, c'est le premier truc qui est important. C'est pas un poids au gramme près, au 100 grammes près, au 500 grammes près. C'est plutôt un poids qui peut varier de, je sais pas... C'est compliqué de donner un chiffre exact, mais pour moi, ce n'est pas du tout déconnant de voir son poids. Je ne sais pas, mettons, ton poids d'équilibre, il est autour de 65 kg. Peut-être que tu vas parfois descendre jusqu'à 63, parfois monter jusqu'à 67, ce qui fait quand même, mine de rien, une petite fourchette de 4 kg. Mais voilà, pour moi, ça, c'est tout à fait dans le poids d'équilibre. Le poids d'équilibre, la fourchette, elle ne va pas varier de 10 kg. Les variations de 10 kg, c'est rarement bon signe et c'est rarement physiologique, quoi, je veux dire. Donc ça, c'est un premier point. Le poids d'équilibre, il est défini globalement, génétiquement. En fait, enfin, c'est pas globalement, de toute façon, il est défini génétiquement, tout comme notre morphologie. Donc c'est pas quelque chose qu'on choisit. Le poids d'équilibre, il peut être du poids idéal, du poids qu'on considère comme étant idéal. Parce qu'il peut être très différent, notre corps tel qu'il est défini génétiquement peut être très différent des normes de beauté et de minceur qu'on imagine. Ce que je veux dire par là, c'est que le poids d'équilibre, il n'est pas nécessairement dans ce qu'on appelle la minceur. Ça c'est important parce que j'ai l'impression qu'il y a plein de personnes qui considèrent qu'on est tous faits pour être minces à la base, et que donc n'importe quelle personne, dès lors qu'elle est considérée en surpoids, elle est dans quelque chose de... pas normal, pas sain, pathologique. Non, en fait, on n'est pas nécessairement tous minces à la base. Tout comme on n'est pas tous, je ne sais pas si la taille moyenne des femmes, c'est 1m65, on ne fait pas toutes entre 1m60 et 1m70. Il y a des tas de femmes qui sont sous le 1m60 et des tas de femmes qui sont largement au-dessus, même au-dessus du 1m80. Donc, ok, voilà, c'est important de rappeler quand même ce truc-là. Donc le poids d'équilibre est défini de cette manière-là, ça c'est un fait, mais on sait aussi que le poids ensuite d'une personne va être défini par plein d'autres facteurs, des facteurs de vie, de vie émotionnelle, des facteurs d'accident, de maladie, des facteurs environnementaux, on ne va pas avoir... les mêmes variations pondérales selon l'endroit du monde dans lequel on vit, l'accès ou pas à la nourriture, et l'accès ou pas à certains types de nourriture, par exemple des légumes, des fruits, des aliments frais. Tout comme selon là où on vit, on ne développera pas globalement tout à fait les mêmes maladies, etc. Ceci étant dit, on a notre poids d'équilibre, on sait qu'il y a plein de facteurs qui vont le faire varier. Il y a un facteur qui fait quand même varier le poids d'équilibre, Et ce facteur-là, il s'appelle le régime. En fait, je pourrais le dire différemment. Un des facteurs qui va faire varier le poids d'équilibre de ce qu'on sait, de ce que je sais aussi aujourd'hui, parce que... Ça c'est important de vous le rappeler, tout ça c'est encore en étude, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose de mystérieux aussi autour du poids de l'être humain et de comment, pourquoi ça fonctionne comme ça fonctionne et on a encore plein de découvertes à faire à mon sens. Donc de ce qu'on sait aujourd'hui c'est qu'un facteur qui va plutôt augmenter le poids d'équilibre c'est le yo-yo, le fait de prendre beaucoup de poids, perdre beaucoup de poids. Donc là... on n'est pas dans la variation normale du poids d'équilibre de 4 kg. On est sur des effets yo-yo 10, 15, 20 kg. Il y a des tas de gens qui malheureusement vivent ça au cours de leur vie, notamment des tas de femmes. Et cette variation de poids va déjà être dangereuse pour la santé. Aujourd'hui, il y a notamment une étude qui a montré que le yo-yo, les variations pondérales comme ça, risquent plus de créer des maladies cardiovasculaires, rénales, et de développer du diabète que d'être considérés en surpoids. C'est quand même intéressant de se rendre compte de ça. Ça remet un peu en question cette volonté tout le temps de vouloir maigrir et de parler de problèmes de santé dès lors qu'on entre dans la case surpoids. Bref, en tout cas, on sait que les yo-yos comme ça ont plutôt tendance à augmenter le poids d'équilibre. Pourquoi ? Parce que sur les phases de prise, de reprise de poids, en fait, quand notre corps, quand on prend du poids, nos cellules adipeuses, elles ont deux façons de fonctionner. Le tissu adipeux, il va grandir, grossir de deux façons. Les cellules vont se remplir et se vider en cas de perte de poids. Mais on va aussi créer de nouvelles cellules. Et là, encore une fois, génétiquement, on n'est pas tous égaux. C'est-à-dire qu'on peut... Enfin, ça, c'est défini de manière génétique. Le fait qu'on crée ou pas de nouvelles cellules adipeuses facilement lors des prises de poids. Et donc ça va expliquer qu'il y a des personnes qui auront beaucoup plus de mal à reperdre du poids après des prises de poids, plus que d'autres. Donc en tout cas, quand les cellules là, elles grossissent, et puis d'autres se créent. Ok ? Mettons que vous perdez du poids derrière, vous refaites un énième régime, bim, sur le moment vous perdez du poids. Les cellules vont se vider. Mais toutes celles qui auront été nouvelles, qui auront été créées, elles ont beau se vider, ça reste des cellules en plus. Et du coup c'est du poids qui, a priori, de ce qu'on sait aujourd'hui, ne peut pas se reperdre. Enfin, la cellule adipeuse, elle est là, elle ne va pas s'en aller quoi. Donc ça explique que le poids d'équilibre, c'est-à-dire le poids naturel auquel notre corps va chercher à nous stabiliser, et bien il va augmenter. Si je reprends l'exemple du poids d'équilibre à 65 kg, peut-être que le poids d'équilibre après des yo-yos va passer à 70-75 kg. Voilà ce que je peux expliquer sur le poids d'équilibre. Et ça explique aussi qu'effectivement, quelqu'un qui sera arrivé à être considéré comme en obésité, en suivant par exemple en faisant une démarche comme ça d'alimentation intuitive de de prendre soin de soi de cette manière là ça me semble enfin pour moi c'est la seule option viable mais je puisse comprendre qu'on s'oriente vers d'autres options en tout cas en allant vers cette option là et ben on décide de faire la paix avec l'alimentation on enlève toute cette charge mentale toute cette auto maltraitance etc et en fait il peut y avoir une perte de poids d'associer, parce que si on n'est plus dans la suralimentation, en fait, il y a quelque chose qui se stabilise. Mais quelqu'un qui est monté à 130 kg va difficilement perdre 40-50 kg avec cette démarche-là. Aussi parce que le poids d'équilibre, il aura largement augmenté. Donc ça, c'est quelque chose qui n'est pas agréable à entendre. Moi, je n'ai pas envie de me cacher derrière du... des arguments déguisés, un peu perte de poids. Enfin, je pense que c'est hyper important de dire les choses telles qu'elles sont, en tout cas dire les choses telles qu'on les connaît aujourd'hui. Moi, je n'ai jamais vu quelqu'un perdre 40 kilos en faisant une démarche d'alimentation intuitive. Par contre, j'ai vu plein de gens perdre du poids, sincèrement, mais pas sur des quantités de poids aussi importantes. Donc, je préfère le dire et être très claire avec ça. Il n'empêche que la démarche, elle reste... juste hyper intéressante et super libératrice. Voilà, je pense que j'ai fait le tour, enfin c'est sûr, j'ai fait le tour des questions que vous m'aviez posées. A priori, il n'y a pas d'autres questions là en direct, donc je vais vous proposer de couper maintenant et d'aller manger parce que je commence vraiment à avoir faim. Demain sort un post sur les punchlines de Noël pour vous aider face à ce qui pourrait se passer là dans les jours à venir avec les fêtes de Noël. Je vous souhaite vraiment que ça se passe. le mieux possible, que ça se passe comme vous, vous auriez envie que ça se passe. Je vous souhaite de prendre soin de vous, de ne pas vous oublier au milieu de toutes ces fêtes, tous ces gens, etc., de pouvoir retrouver des moments où vous allez penser à vous, prendre soin de vous, potentiellement vous isoler, enfin, vraiment, écoutez l'épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier, parce que je donne pas mal de choses, pas mal d'idées par rapport à ça. Et puis, voilà, je vous remercie de votre présence. Sachez que là, pendant les fêtes, je vais essayer de maintenir au maximum le contenu. Épisodes de podcast qui vont continuer de sortir le vendredi et le lundi. Je vais essayer de programmer aussi un max de contenus qui sortent tous les jours, même si la semaine prochaine, je vais ralentir un petit peu au niveau travail. J'ai à cœur que vous ayez encore du contenu à consommer pendant cette période-là qui, justement, peut être hyper challengeante. Prenez soin de vous. Merci pour vos petits mots de soutien. Merci Flavie, bon appétit et belles fêtes de fin d'année à toi, tes proches et toute ta communauté. Oh merci, merci, merci, vous êtes adorables. Prenez soin de vous au maximum et je vous dis à très vite. Ciao !

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast te plaît ? T'apportes de l'aide ? Alors partage-le, laisse un commentaire, laisse 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Ça va te prendre quelques secondes et pour moi c'est un soutien immense. Mon podcast, c'est une ressource gratuite que j'ai envie de mettre à disposition. Comme tu l'as remarqué, il n'y a pas de pub avant, pendant, après. Pouvoir me permettre de continuer à le faire, c'est hyper important de m'apporter ce soutien en le partageant, en en parlant autour de toi et en mettant ces 5 étoiles et ce petit commentaire qui permettront de valoriser et faire connaître le podcast. Je te remercie et je te dis à dans quelques jours pour un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Quel est le fil qui peut nous maintenir dans la maladie

    03:05

  • Gigantesque carapace sur toutes les sphères de la vie. J’suis un cas ou c’est normal?

    14:28

  • Peux-tu nous parler du poids d’équilibre et de la manière dont on l’augmente …

    21:30

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