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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Les étapes clefs pour sortir de la boulimie - live insta- E.61

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1h02 |29/08/2024
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Description

Qu'est-ce que la boulimie?
Quelle est la différence avec l'hyperphagie?
Peut-on espérer en guérir vraiment un jour?

Quelles sont les 4 piliers clefs sur lesquels travailler?
Et comment concrètement?

Ce live Instagram devrait t'apporter pas mal de réponses 😉



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Transcription

  • Flavie

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Donc comme je disais, l'idée de ce live sur Instagram, c'est de pouvoir répondre à vos questions sur la boulimie. Il y aura un autre live qui est prévu donc jeudi soir à 18h également pour répondre à vos questions sur l'hyperphagie. Cette fois-ci, j'enregistre. actuellement avec mon micro de podcast, donc de manière à pouvoir vous redonner le contenu de ce live sur le podcast pour les personnes qui préfèrent le format audio au format vidéo, puisqu'il y aura aussi bien sûr un replay sur Instagram. Donc là, l'idée ce soir, c'est de répondre à vos questions sur la boulimie. Vos questions, plus je vous ai préparé quelques trucs pour comment sortir de la boulimie, les étapes qui me semblent... essentielles vraiment importantes. Peut-être que je vais commencer par répondre aux deux questions qui m'avaient été posées en amont et je vous informe qu'il y a un petit endroit donc vous pouvez écrire dans le chat mais il y a aussi une petite bulle avec un point d'interrogation qui est vraiment un endroit dédié pour poser les questions spécifiques. N'hésitez pas à mettre et je réponds à vos questions après. Donc première question que j'avais eue qui était, est-ce que si on fait attention à ce qu'on mange le lendemain d'une crise de boulimie, enfin le lendemain d'une crise, est-ce qu'on est dans la boulimie ou est-ce que du coup on est dans l'hyperphagie ? Vu comme est posée la question, genre faire attention à ce que je mange le lendemain d'une crise, du coup on est dans la boulimie et non pas dans l'hyperphagie. Je vais faire le lien avec une autre question parce que l'autre question c'était une personne qui me demandait la différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Pour rappel, la boulimie et l'hyperphagie c'est constitué, c'est bizarre de dire ça comme ça, de compulsions alimentaires. En fait ça se définit par des compulsions alimentaires. Qu'est-ce que c'est qu'une compulsion alimentaire ? Et bien c'est le fait d'ingérer une grande quantité de nourriture. bien plus grande que ce qu'on aurait fait habituellement, dans un temps plutôt restreint. Et il y a surtout une notion sur laquelle j'insiste à chaque fois qui est très importante, c'est la notion de perte de contrôle. Parce que j'insiste aussi beaucoup là-dessus, parce que ça fait partie de la définition et que c'est vraiment important pour être considéré comme une compulsion, et aussi parce que, voyez bien que quand on sort d'une période d'anorexie par exemple, une grande quantité de nourriture... Ça peut être, je ne sais pas, moi, un petit paquet de M&M's. Peut-être que j'exagère un peu, mais voyez bien, c'est aussi pour sortir du simple truc de se dire, ok, ça c'est trop, ça c'est pas trop. Des fois, on ne sait pas trop selon où on en est dans les TCA. Donc c'est important aussi d'ajouter le versant perte de contrôle. Voilà. Donc ceci étant dit, on a défini finalement ce qu'étaient les compulsions. Et donc dans la boulimie et dans l'hyperphagie, il y a les compulsions. De la même manière, l'hyperphagie, il peut y avoir d'autres formes de suralimentation, puisqu'il peut y avoir l'hyperphagie prendiale, donc pendant les repas. Donc il peut y avoir quand même d'autres formes un peu, mais quand je vous parle de boulimie, hyperphagie et de compulsion alimentaire, voilà, les compulsions ce sont les mêmes dans la boulimie et dans l'hyperphagie. La différence entre les deux, ce sont les compensations. Dans la boulimie il y a des compensations, dans l'hyperphagie il n'y en a pas. On aimerait ! Ça n'empêche pas, attention, il peut y avoir la volonté de compenser, mais dans les faits, ça n'a pas lieu. Donc, eh bien, par exemple, dans la boulimie, il peut y avoir les vomissements après une compulsion, mais il peut aussi y avoir le fait de faire attention le lendemain, donc c'est-à-dire jeûner ou très peu manger, ne manger que de la soupe, que de la salade, faire excessivement du sport pour compenser le lendemain ou dans les jours qui suivent. Ça peut être le fait de... Prendre des médicaments, des laxatifs, des brûles graisses, des choses comme ça, qui, mon Dieu, ont tout un tas de conséquences vraiment néfastes. Mais voilà, en tout cas, il y a tout un tas de compensations. La boulimie, ça n'est pas que les vomissements. Et c'est une idée reçue qu'on a très souvent. Quand on parle de boulimie, on pense aux vomissements. En fait, quand il y a de la compensation, alors c'est de la boulimie. Donc ça répond déjà à la question de différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Et bien dans le cadre de l'hyperphagie, en fait, il ne va pas y avoir de compensation. Factuellement. C'est-à-dire qu'encore une fois, peut-être que vous aurez envie de compenser dans l'idée, mais ce ne sera pas possible pour tout un tas de raisons. Visuellement, la boulimie, ça va plutôt passer inaperçu. En tout cas, ça peut. Souvent, on va rester dans un poids relativement normal, parfois un peu bas, parfois un peu au-dessus de notre... poids d'équilibre, mais en tout cas c'est un poids qui va rester dans des normes, là où l'hyperphagie, on peut grimper dans le surpoids, voire dans ce qu'on appelle l'obésité, être considéré en obésité. Donc voilà, je réfléchis si j'ai bien tout dit par rapport à cette différence là, en fait ça va me permettre de refaire le lien avec cette première question qui était, bah voilà si moi le lendemain d'une crise je fais attention à ce que je mange, est-ce que... Je suis dans de l'hyperphagie, de la boulimie. Bah t'es plutôt dans de la boulimie en fait, parce que si t'es dans la volonté de faire attention à ce que tu manges, t'es dans une forme de restriction, donc tu es dans une forme de compensation. C'est pas la même chose, et ça me semble important de faire cette précision, d'être à l'écoute de ce qui se passe dans son corps le lendemain d'une crise, et du coup de choisir de manger de la soupe ou je sais pas quoi, parce que... On ressent le besoin parce qu'on sent que la digestion allait en vrac, parce qu'on a envie de choses faciles à digérer, parce que voilà on prend soin de soi en fait, on est à l'écoute de ses besoins et de ses envies. Ça c'est pas du tout la même chose que de se dire il faut que je fasse gaffe parce qu'hier j'ai merdé. Rien à voir. Dans un cas on est dans l'écoute de soi, une forme de bienveillance, de prendre soin de soi. Dans l'autre on est dans juste je me restreins et en fait je suis pile poil dans les mécanismes de la boulimie. Ce soir on va parler boulimie, c'est ça qui nous intéresse, l'hyperphagie. On va y revenir en long, en large, en travers jeudi. Donc là je vais me concentrer sur la boulimie. Donc voilà, des étapes pour s'en sortir, je pense que ça pourrait vous intéresser. N'hésitez pas à poser vos questions pendant ce temps-là. Je vois Rose qui dit, je me suis sortie de la boulimie et je pense que c'est la meilleure chose que j'ai réussi. Eh bien, bravo à toi ! Et je suis très contente de lire ça parce que, effectivement, pour être aussi passée par la boulimie, alors peut-être vous ne me connaissez pas. les personnes qui débarquent, vite fait une petite présentation. Donc moi c'est Flavie, vous êtes là sur mon compte FlavieMTCA, mais j'ai aussi un podcast qui s'appelle TCA etc, donc j'enregistre d'ailleurs en même temps dessus. Et en fait j'ai passé plus de 20 ans dans les troubles alimentaires. Donc je suis passée par l'anorexie, l'hyperphagie, rel-anorexie, et puis la boulimie vomitive. J'avais d'autres moyens de compensation, le fait de moins manger, jeûner, le sport, mais il y avait aussi les vomissements, la totale. parfois aussi brûle-graisse, pas trop laxatif. Voilà, ça a été long, toutes ces années là-dedans, et j'ai vraiment cru que je m'en sortirais pas. J'ai vraiment désespéré, j'ai vraiment essayé plein de choses, je pensais avoir tout essayé d'ailleurs, donc je pensais que c'était identitaire et que c'était collé à moi. Et puis en fait je pense que vraiment, je peux dire que ce qui m'a sauvée, c'est l'alimentation intuitive, les principes. Je veux pas dire... L'alimentation intuitive suivie à la lettre, parce qu'en fait, il n'y avait personne qui le pratiquait à ce moment-là en France. C'est plutôt la découverte de ces principes-là et le fait de tester par moi-même ces choses-là. Ça fait du coup pas mal d'années que je suis sortie de tout ça et ça commence à faire quelques années aussi que j'accompagne exclusivement là-dessus. Je suis accompagnatrice dans l'âme, je vais dire ça comme ça. Ça fait très longtemps que... C'est mon métier d'accompagner les autres, par contre ça fait trois ans et demi que vraiment je n'accompagne que les troubles des conduites alimentaires. Et ça fait un an maintenant que j'ai encore resserré mes spécificités sur les compulsions. Donc boulimie, hyperphagie, notamment avec, enfin je dis notamment, mais c'est vraiment ce que je fais au quotidien aujourd'hui, mon outil que j'adore, SOS Compulsion, donc sur lequel aujourd'hui je bosse à plein temps. C'est comme ça que j'accompagne les personnes, soit juste via l'outil, soit l'outil plus un suivi individuel à côté. Voilà, je pense que je vous ai dit le principal. Je pourrais revenir sur mes formations si ça vous intéresse aussi, mais je vais avancer sur ce live Bully Me. Et en tout cas, voilà, merci Rose de venir parler du fait que tu en es sortie parce qu'on a vraiment l'impression quand on est bloqué dans la Bully Me qu'en fait on n'en sortira jamais. Et moi j'ai envie de hurler haut et fort que oui, bien sûr, on peut s'en sortir. Oui, j'en suis la preuve, mais pas que. Il y en a des tas des exemples de personnes qui s'en sortent. Donc j'ai envie d'enchaîner sur les étapes pour s'en sortir, mais je vois qu'il y a une question, donc je vais peut-être prendre le temps d'y répondre. Comment faire quand on a essayé à plusieurs reprises de sortir de la boulimie et qu'on commence à perdre espoir d'avoir une relation saine avec la nourriture ? Ben comment faire ? Ça tombe bien, je vais parler d'étapes qui me semblent vraiment importantes pour s'en sortir. En tout cas j'ai envie de te dire, ne perds pas espoir. T'as le droit... de baisser les bras par moment, enfin de toute façon t'as tous les droits, c'est ta vie, mais ce que je veux dire c'est que ça me semble normal aussi d'avoir des étapes où tu vas arrêter de te battre, peut-être tu vas arrêter de faire des choses, et peut-être tu vas gentiment laisser le trouble faire son oeuvre, etc. Et c'est ok en fait, on peut pas être tout le temps, tout le temps à essayer, mais ne perds pas espoir, continue quand même d'avoir une oreille sur ce qui se dit, sur ce qui se fait. Et peut-être que tu vas trouver la méthode qui va te permettre d'aller mieux. Tu vas trouver un ensemble d'outils, un podcast, un truc, un livre, un accompagnement, une professionnelle de santé. En fait, voilà, il y a plein de choses qui se développent sur ce sujet, donc ne perds pas espoir, vraiment. La boulimie vomitive est-elle aussi meurtrière que l'anorexie ? Je pense qu'on a moins de chiffres, en fait. Ça me semble important, en lien avec cette question-là, de rappeler que le trouble alimentaire, pour moi, il y a un trouble alimentaire et qu'il est polymorphe en fait. On peut se balader sur le spectre du trouble alimentaire et passer de l'anorexie à la boulimie, à l'hyperphagie, puis à nouveau à la boulimie, à l'anorexie. C'est vraiment fréquent, vraiment vraiment, des personnes anorexiques qui basculent dans l'hyperphagie, mais aussi des personnes qui étaient considérées en obésité. et qui, soit via une opération de chirurgie bariatrique, soit un régime ultra-restrictif, arrivent à perdre du poids et basculent dans l'anorexie. Donc du coup, le TCA est meurtrier. On pourrait le dire comme ça, de toute façon, parce que ça reste le même trouble qui est caché derrière. Je pense qu'on manque de chiffres sur la boulimie, là où l'anorexie a quelque chose de plus visible. Moi je pense que oui, c'est très meurtrier. Je vais vous dire une chose, j'ai beaucoup plus eu envie de mettre fin à mes jours en souffrant de boulimie qu'en souffrant d'anorexie. Donc après, l'anorexie, on en meurt aussi différemment, effectivement. Mais sachez aussi que la boulimie amène des risques de graves problèmes de santé, autre que le suicide qui peut arriver, que ce soit dans n'importe quel TCA. La boulimie, surtout si elle est vomitive, peut provoquer ce qu'on appelle l'hypocalémie. À force de vomir, on manque de tout un tas de choses, mais notamment de potassium. C'est important, si vous souffrez de boulimie vomitive, je sais que c'est dur, mais c'est important d'en parler au médecin qui vous suit, pour qu'il puisse mesurer ça, surveiller ça. surveillez votre rythme cardiaque, parce que le manque de potassium, ça peut créer des arrêts cardiaques. Donc voilà, il y a quand même tout un tas de risques associés à la boulimie, et puis après, voilà, il y a tout ce qu'il y a autour, le fait d'abîmer sa dentition, d'abîmer l'œsophage, d'abîmer tout le système digestif, il y a quand même beaucoup de problèmes associés à ça. Je pense qu'il y a des hauts et des bas, perso j'ai réussi à en sortir, puis rechute, après une grossesse. Mais j'y crois, croyons tous. Oui, alors c'est intéressant ce sujet des rechutes, je me le note peut-être pour y revenir après parce que j'ai, je pense, ma vision de la rechute et je pense que la vision de la rechute, elle est différente selon la vision de la guérison aussi. Et je pourrais vous en parler si ça vous intéresse, mais moi j'ai cru être guérie pendant longtemps sur une longue période de ma vie alors qu'en fait pas du tout, c'est juste que mon trouble il s'exprimait un peu différemment mais effectivement j'avais plus de symptômes de boulimie. Pour autant, je n'étais pas guérie. Et en fait, à l'époque, j'aurais pu dire, ah, j'ai fait des rechutes. Non, c'est juste que la boulimie vomitive est revenue en force à des périodes de ma vie parce qu'en fait, je n'étais pas guérie. J'arrivais juste à vivre à peu près avec ce trouble alimentaire. Mais j'y reviendrai. J'ai vraiment envie de prendre le temps de vous parler des étapes essentielles pour moi pour s'en sortir. En fait, je... Fait faire simple, finalement, je vais vous reprendre les étapes essentielles de ce que j'ai mis dans SOS Compulsion, qui est mon programme d'accompagnement pour sortir justement des compulsions alimentaires et donc de la boulimie. En fait, j'ai pensé à vous mettre quatre grandes étapes. La première, je vais d'abord vous les nommer, puis après je vais détailler un peu plus. La première, ça va être l'observation, apprendre à s'auto-observer. La deuxième... Ça va être l'action mais pas n'importe quand et n'importe où, je vais y revenir. La troisième étape c'est le fait d'accepter d'utiliser les petits pas. Et puis la quatrième, elle parle de rééducation du regard. Allez, c'est parti, je vous détaille ça un peu plus. S'observer. Pour moi, ça, c'est la première étape essentielle. Et quand on débarque sur mon outil d'accompagnement, en fait, j'ai créé un parcours en 30 étapes pour vraiment prendre par la main et dire OK, voilà, là, tu fais ci, tu fais ça, je te propose de faire ci, de faire ça. On n'est pas dans une dictature, pas d'inquiétude. Et en fait, les huit premières étapes, elles sont basées sur l'observation, l'auto-observation. Qu'est-ce qui est important d'observer si vous souffrez de boulimie ? Observez comment vous mangez. En fait, vous êtes pris dans cette espèce de flot d'habitude. Et surtout, vous êtes sûrement pris dans le fait de vous dire que vous compensez. Par exemple, en mangeant moins le lendemain d'une crise, vous compensez parce que vous avez fait une crise. Un peu en mode... Il faut bien que je mange moins. Attends, j'ai fait n'importe quoi hier. Il faut que je mange moins. Donc finalement, vous avez sûrement l'impression d'être dans la restriction à cause de vos crises. Alors qu'en fait, on prend, on retourne et on comprend qu'on est dans les crises à cause de la restriction. Ça, pour moi, ça a été une prise de conscience monumentale dans ma vie. C'est un truc dont je parle beaucoup sur mon compte. Du coup, j'ai l'impression qu'il y a... En tout cas, les femmes qui viennent vers moi, c'est OK, elles en ont conscience. C'est trop cool, quoi. Franchement, j'ai l'impression de vous faire gagner des années rien qu'en vous disant ça, quoi. Donc ça, c'est important de comprendre que ça marche dans ce sens-là et que finalement, non, c'est pas normal de t'obliger à manger moins le lendemain d'une crise alors que c'est parce que t'es tout le temps en train de t'obliger à manger moins que tu fais des crises. Donc observer ça, s'auto-observer. Et l'étape d'observation, elle est géniale parce que je te demande juste de t'observer. Mais ça commence déjà à changer des choses. Parce que quand on s'observe faire, on est déjà un peu moins en train de faire ce qu'on fait habituellement. Et donc ça a déjà des effets. Il y a des personnes que j'ai accompagnées dans SOS Compulsion qui ont vu leur crise diminuer, et je vous jure que c'est vrai, voire pour certaines, disparaître pendant la phase d'observation. Donc il y a vraiment quelque chose d'important qui se joue ici. Même si... On s'arrête pas là, on est bien d'accord, après il faut continuer le reste et tout pour creuser, consolider, mais déjà l'observation va être importante. Donc comment, premier truc à observer, comment vous mangez ? Deuxième truc qui va avec, c'est comment vous pensez à la nourriture ? Donc déjà prendre conscience de la place que ça prend dans votre tête au quotidien. Prendre conscience de l'émotionnel qui accompagne en fait ça, c'est comment c'est quand vous... pensez à la nourriture ? Comment c'est quand vous êtes invité au resto ou chez un pote à manger ? Comment c'est avant un apéro dînatoire ? Comment c'est juste avant de passer à table ? C'est quoi les pensées que vous avez ? C'est quoi les émotions qui vont avec ? Parce que ces choses-là, elles sont pas anodines. Non seulement, elles déclenchent les compulsions, mais en plus moi ce qui va m'intéresser, c'est pas tant, moi je le sais qu'elles déclenchent les compulsions ok ? Moi je veux qu'on remonte après c'est... Pourquoi ? C'est quoi les croyances qui font que systématiquement, avant d'être invité, avant de passer à table, vous avez ce type de pensée qui génère ce type d'émotion ? Autre chose à observer, c'est comment est-ce que vous vous regardez ? Comment est-ce que vous vous vérifiez ? En fait, vous vous vérifiez plus que vous ne vous regardez d'ailleurs, mais en fait, quelle place ça prend ça aussi ? Quand vous êtes dans la rue, vous passez devant un miroir... Une vitrine de magasin, du coup, vous avez comme un miroir, hop, vous regardez quand vous êtes dans l'ascenseur, quand vous passez devant les miroirs devant chez vous. Quelle fréquence dans la journée ? Quelle place ça prend ? C'est quoi les pensées qui vous viennent en lien avec ça ? Comment vous vous parlez ? Est-ce que vous vous pesez ? Est-ce que vous mesurez votre corps ? Est-ce que vous vous vérifiez sur des photos ? Prendre conscience de tout ça, c'est aussi hyper important. Un truc méga trop important, c'est... Quels sont les aliments à limiter et pourquoi ? C'est quoi les aliments que chacune d'entre vous a cherché à éviter, à limiter, ou genre même carrément à proscrire ? En fait, ça, c'est pas toujours très clair. Si ça fait des années que vous êtes en restriction, que pour vous c'est un mode de vie, que les régimes ont été tellement nombreux, voire même votre maman dans l'enfance... qui faisaient attention. Enfin, là, il y a des tas de règles alimentaires qui sont ultra ancrées. Et du coup, on n'arrive même plus à les voir comme des restrictions des règles alimentaires. C'est vraiment une étape qui est particulière. Je reparlerai jeudi pour l'hyperphagie parce qu'en fait, ça se rejoint. Et en fait, même moi, je me suis bien rendue compte que pour accompagner les personnes avec ça, ce n'était pas toujours simple. Et que j'ai dû créer plein d'outils différents pour permettre d'aller... trouver ces restrictions. Et du coup, je crois que j'ai genre... trois ou quatre outils différents dans SOS Compulsion pour aller trouver ça. Et des outils que j'essaie de faire à peu près ludiques, quoi. Parce que je sais que c'est chiant, sinon, toutes ces étapes-là. Mais ce truc de voir les restrictions, vraiment les voir, les nommer, les comprendre, et puis faire le lien avec les aliments dans les crises, ça c'est aussi une étape qui est super importante. Bon, donc ça c'était l'étape d'observation qui est... L'étape fondamentale. Il y a un truc qui est très clair pour moi, je ne sais pas si c'est le cas pour vous, mais je vous le partage, c'est qu'on ne peut pas changer quelque chose qu'on ne connaît pas. Peu importe de quoi on parle, là on parle de comportement alimentaire, mais en fait ça pourrait être la même chose par rapport à, je ne sais pas, vous voudriez améliorer votre façon de parler en public, ou vous voudriez plus facilement passer à l'action pour monter des projets, enfin voilà, peu importe, en fait il faut déjà savoir comment ça se passe pour vous aujourd'hui. Comment vous le vivez ? Et en fait, on ne peut pas changer quelque chose quand on ne connaît pas la base de ce quelque chose. Donc ça, c'est super important. Le deuxième point que je vous disais, la deuxième grande étape pour moi pour sortir de la boulimie, ça va être d'agir, mais pas n'importe où, pas n'importe comment. Il va falloir enlever le focus sur les crises. L'important, c'est d'agir partout en dehors des crises. Je m'explique et je vous donne des exemples. Il va falloir agir sur... Votre façon de manger. Votre façon de manger en dehors des crises. On s'en fout de ce que vous mangez pendant les crises. Alors c'est important, les aliments que vous mangez, ils vont nous intéresser parce que c'est souvent les mêmes que ceux qui sont restreints. Mais je m'en fous, j'ai pas besoin de savoir. Moi par exemple, en vous accompagnant, ce que vous avez mangé exactement dans votre crise, etc. On s'en fout. En vrai, on en parle très peu. Quand j'accompagne quelqu'un, on va parler des crises parce qu'on va parler... de son ressenti. C'est important de pouvoir déposer la violence de ce que sont les crises auprès de quelqu'un qui est vraiment capable de l'écouter, de le recevoir et d'aider. Mais on ne va pas passer du temps à vouloir agir sur les crises. Je ne vais pas accompagner la personne à essayer de lutter contre la crise. Ça ne sert à rien. Arrêtez de mettre votre énergie là-dessus. Arrêtez d'essayer de lutter contre la crise. Regardez plutôt et agissez plutôt sur votre façon de manger en dehors des crises. Les crises, souvent, c'est plutôt le soir, même s'il peut y en avoir n'importe comment. Mais voilà, comment est-ce que tu manges tout le long de la journée ? Il va falloir agir sur la façon de compenser. Hyper important, j'en ai parlé tout à l'heure. En fait, les mécanismes de compensation, ils ont le même effet que la restriction. C'est-à-dire que ce sont des pièces du puzzle de ta crise. Alors moi, souvent, je parle de bombes, de tout ce qu'on met dans une bombe. Donc, les mécanismes de compensation. les émotions liées à notre façon de nous restreindre, à notre façon de manger, nos règles alimentaires, les frustrations, le fait d'avoir faim, de ne pas y répondre. Il y a tout un tas de trucs. Et à un moment donné, ça vous explose au visage. Inévitablement. Et principalement le soir, aussi parce que le soir, il y a la fatigue, parce qu'effectivement, le niveau émotionnel, il peut être aussi élevé, mais vos émotions, en fait, à ce moment-là, c'est juste le briquet qui allume la bombe. Rien de plus. Donc, en fait... vos moyens de compensation, c'est un truc en plus dans la compulsion, dans ce qui va créer la compulsion. Donc ça va être hyper important d'agir dessus. Agir sur les vomissements, agir sur le sport à outrance, agir sur la prise de brûle-graisse, sur les restrictions, sur le fait de se priver, etc., sur les aliments interdits. Donc, il va falloir agir encore une fois, en dehors de la crise. Agir aussi sur la façon de se parler. De quelle manière, et encore une fois, le début du truc c'est j'observe comment je me regarde, comment je me parle, etc. Ok, et bien en fait derrière on agit là-dessus. Alors déjà juste de s'observer faire, encore une fois, là-dessus aussi ça fait son petit effet. Parce que quand on prend conscience de comment on se parle comme à une merde à longueur de journée, ça fait parfois un électrochoc, et du coup ça stoppe aussi un peu certaines paroles comme ça. Mais après, il faut aller plus loin pour pouvoir vraiment stopper cette manière de se parler et changer son discours interne. Et puis, là où il va falloir agir, c'est aussi dans le rapport qu'on a à son corps. Et notamment, le lien qu'on fait avec l'estime de soi. L'importance qu'on donne à son corps et à son apparence dans l'estime de soi. Donc ça, là-dessus, pour que vous ayez des exemples un peu concrets, l'idée c'est d'aller chercher... Toutes les autres excellentes raisons d'avoir une bonne estime de vous et d'aller construire, reconstruire plein d'autres choses qui sont décorrélées du physique et qui peuvent faire que vous êtes fiers de vous, vous avez confiance en vous, vous avez du respect pour vous-même et voilà. Et donc on reconstruit tout ça. Le travail des valeurs peut être super super important aussi et super aidant à ce niveau-là. Voilà, donc première étape importante. L'observation, je vous ai nommé toutes les choses à observer. Deuxième étape, agir partout en dehors des crises. Arrêtez de mettre son focus sur les crises. Donc là, c'est pareil, je vous ai donné différents champs dans lesquels agir. Troisième étape, ça va faire beaucoup le mot étape, mais c'est le fait d'y aller étape par étape, justement. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Première chose, quitter l'urgence. Ça, oh ! J'ai fait ça ? Ah oui d'accord, c'est ça, je peux faire des cœurs, c'est que je ne sais pas bien faire le cœur, ça ne marche pas. Première étape, sortir de l'urgence. Ça c'est super important et je comprends qu'on ressente de l'urgence quand on souffre de boulimie et qu'on veut aller mieux. Parce que les crises sont invivables, parce qu'il y a vraiment quelque chose d'immensément destructeur pour soi, pour l'estime de soi. Donc je comprends, et aussi parce qu'il y a plein de peurs pour la santé, etc. Néanmoins, c'est l'urgence aussi qui crée ce fonctionnement-là, l'urgence de manger, l'urgence de surtout ne pas garder ce truc-là, donc de compenser, l'urgence de mincir, l'urgence de changer son corps. Voilà, il y a une espèce de truc qui va... à toute vitesse quoi. Donc l'idée ça va être de ralentir et pas que dans sa façon de manger. L'idée ça va être aussi de ralentir dans ses ressentis et d'accepter, ok, genre mettons tu te fais accompagner par une pro, tu me rejoins dans SOS Compulsion, enfin voilà, peu importe. Ok, tu fais un pas pour aller mieux. Ça y est, ça y est, ça va aller mieux. Néanmoins ça prend du temps. Donc accepter de prendre ce temps-là de qualité pour soi. Sortir de l'urgence à tout prix. Et sortir de l'urgence à tout prix, ça va passer par le fait d'accepter les symptômes aussi. Les symptômes, les crises. Tes crises, elles existent. Et en fait, c'est important de les remettre au niveau du symptôme. C'est juste un symptôme de tout ce qui se passe là dans ton alimentation, dans ton rapport à toi-même. En fait, les crises, c'est un symptôme qui vient dire Eh oh, ça va pas du tout, c'est le bordel, il faut changer des choses. Voilà. Mais c'est un symptôme. Et il va falloir l'accepter. Il est là, il va partir. Il va partir. Plus tu vas le regarder à la loupe et tu vas être focus sur ce truc-là, moins il va partir. Donc ok, on l'accepte, il est là, on sort de l'urgence. Un autre outil pour y aller étape par étape, c'est de créer un peu de jeu autour de ça, remettre un peu de légèreté, ok ? La vie, ça peut être sympa, la vie ça peut être une forme de jeu, ça peut être fun. Et la guérison, c'est pas un chemin de croix en fait. Ce qui est vraiment horrible à vivre, c'est ce que tu vis aujourd'hui. C'est la boulimie. La guérison, ça peut être cool. Donc on y va, on teste, on fait des jeux. Moi, j'ai vraiment envie de transmettre ça, en fait, dans mon parcours d'accompagnement. Le but, c'est d'essayer des choses. Et on y va, on teste. Et il n'y a pas mort d'homme, en fait. Genre, je vais te proposer de manger des féculents midi et soir pendant deux jours, pour voir ce que ça fait. Deux jours. Et au pire, il va se passer quoi ? Tu penses vraiment que parce que t'as mangé une assiette de pâtes le midi, une assiette de riz le soir, et ça pendant deux jours, que tu vas grossir ? Non, par contre tu vas peut-être te rendre compte que tes crises sont moins intenses, voire même t'as pas fait de crise en fait le soir. Tu vois donc, accepter de prendre les trucs comme un jeu, juste comme ça sur quelques jours. Mettre un peu de la légèreté. Et puis, dernière chose pour parler de ce côté étape par étape, c'est vraiment y aller petit pas après petit pas. Et notamment dans tout ce qui va être réintroduction alimentaire. Parce que oui, pour sortir de la boulimie, il va falloir que tu arrêtes d'éviter certains aliments. Il va falloir que tu manges tout type d'aliments. Il va falloir que tu répondes à tes envies. Tout type d'envie. Il va falloir que tu répondes à ta faim. Tout ça, ça fait hyper peur parce qu'aujourd'hui, tu as l'impression d'avoir envie que de gras, que de sucre, que de tout ça. Mais oui, parce qu'en fait, c'est interdit. Donc c'est ultra désirable. Mais si tu réintroduis ces aliments-là, tu vas voir qu'ils vont redevenir des aliments lambda. Et tu vas voir que tu auras autant envie de brocoli que de chocolat au lait. Oui, c'est possible, je te l'assure. Donc l'idée, c'est de les réintroduire tranquillement pour ne pas tomber non plus dans le chaos alimentaire. Ça, c'est quelque chose qui fait très peur. Donc mon conseil, après... qui n'est pas toujours suivi, même dans le programme. Moi, je donne des conseils. Après, il y a des personnes qui disent Non, moi, j'ai besoin de réintroduire plusieurs trucs en même temps. Ok, vas-y, let's go. Et puis moi, je suis là en filet de sécurité de toute façon. Mais l'idée, c'est de réintroduire tranquillement. Et moi, je conseille plutôt un aliment après un autre. Les aliments interdits, les fear food. On arrive à la dernière étape de ce qui sont pour moi les grandes étapes pour sortir de la boulimie. C'est le fait de rééduquer son regard. rééduquer son regard par rapport au corps d'une manière générale rééduquer son regard par rapport à son corps ça c'est super important si t'en es là aujourd'hui c'est le cumul de tout un tas de choses et de plein de facteurs il y a un facteur auquel personne n'échappe c'est la société dans laquelle on vit la société ultra grossophobe le culte de la minceur la diète culture le culte de l'extrême maîtrise de soi, etc. Du coup, on est abreuvé d'images, de mots, de choses complètement délirantes, de trucs qui n'ont pas de sens. Et on est aussi abreuvé d'un certain type de corps, alors ça bouge selon les modes, mais en tout cas, on nous vend tout le temps un corps idéal. Et c'est important, dans ton processus de guérison de la boulimie, de sortir de ça. C'est une étape qui n'est pas forcément facile, mais la première étape que je te conseille de faire, c'est de faire le tri dans les comptes que tu suis sur les réseaux sociaux. Arrête de suivre des comptes qui te font te sentir nulle, moche, qui te font culpabiliser, qui te donnent l'impression que tu n'en fais jamais assez. Alors on peut avoir cette impression-là, alors que les personnes sont ultra cool et bienveillantes sur leurs comptes, et tu vois, il n'est pas du tout question de ça. Bah... Dans ce cas, effectivement, tu peux quand même te désabonner en fait, parce qu'on s'en fout si ça te fait te sentir mal. Franchement, juste vire les réseaux, même si tu vois que c'est hyper souvent que ça te fait te sentir comme ça. Et puis sinon, par période, moi perso, sur d'autres sujets que sur la bouffe et le corps, je le fais. Je me désabonne de gens, et puis je me réabonne quand je sens que je me sens mieux et que je suis moins sujette à la comparaison. Parce que moi aussi, je me compare sur d'autres sujets aujourd'hui. Mais voilà, quand c'est trop envahissant, je prends soin de moi et pouf, je m'en vais. Mais toi là, il y a moyen que tu suives des contes de fit girls, de nanas un peu parfaites là, qui passent leur temps à faire du sport et à manger des graines ou je sais pas quoi, qui ont un corps parfait, une vie parfaite, nanana. Désabonne-toi, franchement je ne peux que te conseiller de te désabonner. Et abonne-toi, alors, moi j'ai plusieurs conseils. Abonne-toi à des femmes grosses, voire... très grosse, ok ? Va voir d'autres corps. Abonne-toi à des gens qui ne sont pas valides. Abonne-toi à des corps porteurs de handicap. Va voir autre chose, en fait, que tous ces trucs ultra normés. Et puis, en parallèle, abonne-toi à des trucs qui n'ont rien à voir. Du tricot, du crochet, de la peinture, des petits chats, des trucs drôles, des vidéos d'humour. Sors aussi de ce truc. toujours orienté autour du corps ou de la bouffe. Désabonne-toi aussi des comptes de bouffe, des foodies. T'es obsédé par la bouffe, arrête de regarder des recettes à longueur de temps qui te font complètement, comment dire, fantasmer, tu vois, le truc. Et puis, en fait, qui jouent un rôle dans ton obsession. Donc, quitte ce monde-là des corps et de la bouffe. pour rejoindre un monde un peu plus normal, qui est celui du monde sans les réseaux. En fait, on a plein d'autres loisirs, passions, et on n'est pas censé mettre au centre notre corps et la nourriture. Écoute, voilà. Si je récapitule les étapes fortes, importantes pour moi, et en fait, au milieu de tout ça, il y en a plein, dans lesquelles je ne suis pas rentrée dans le détail de tout, parce que... Avant de récapituler, je fais cette parenthèse, par exemple dans mon programme d'accompagnement, on passe beaucoup de temps. autour de soi, des valeurs pour soi, de ce qui est important pour soi, mais aussi autour de la relation aux autres. Ça, pour moi, il y a une place ultra importante. Pas que familiale, mais quand même. Alors après, de toute façon, les outils, on peut les utiliser dans le domaine familial, amical et tout. Mais pour moi, ça, c'est vraiment un travail important à faire. Donc il y a vraiment une notion aussi d'affirmation de soi, en fait. Mais de toute façon, clairement, guérir des troubles alimentaires, c'est de l'empouvoirement de ouf, en fait. Moi je dis toujours lâche le contrôle reprend le pouvoir mais c'est ma phrase fétiche c'est mon c'est mon... merde je trouve pas mon mot c'est mon jingle quoi aidez moi c'est quoi le mot quand on... Le bon mot pour définir ça en tout cas c'est vraiment ma phrase lâche le contrôle reprend le pouvoir lâche le contrôle sur ton corps sur la bouffe etc pour reprendre le vrai pouvoir de ta vie et vivre ta meilleure vie donc je récapitule quand même Les étapes pour sortir de la boulimie. L'observation. Donc, je vous l'ai dit sur différents points, si vous arrivez en cours de live, ne vous inquiétez pas, vous aurez le replay, il y a même un épisode de podcast qui est enregistré là en même temps. Donc, vous pourrez réécouter ça. L'observation, l'action, mais partout en dehors des crises. Le fait d'y aller étape par étape, vraiment, de sortir de l'urgence et d'y aller petit pas après petit pas. Voir d'être accompagné si c'est possible, parce que je pense que c'est vraiment un plus qui va vous faire gagner en temps et en qualité aussi de vie sur le chemin de guérison. Et puis rééduquer, rééduquer son regard sur son corps, sur le corps des autres, rééduquer aussi son rapport à soi et son rapport à l'autre. Voilà comment je pourrais dire les choses. Je vais prendre le temps de regarder si vous avez des questions, n'hésitez pas. C'est le moment où je vais pouvoir répondre à toutes vos questions. Est-ce qu'il y a des cas où il vaut mieux ne pas manger certains aliments ou ne pas les garder chez soi s'ils déclenchent des compulsions alimentaires ? Non, globalement je dirais non. Ça c'est vraiment parmi les pires conseils qui sont donnés. Ok, tu fais des crises sur les Kinder Maxi, n'achète pas de Kinder Maxi. Si, au contraire, achète des Kinder Maxi. Par contre, mon conseil, ça va être de... souvent on fait rarement des crises que sur un aliment donc tu fais des crises peut-être que spécifiquement quand même reviennent souvent les kinder maxi les pizzas ou les lasagnes ou le fromage râpé ou tu vois enfin t'as des trucs un peu les gâteaux apéro ça ça revient beaucoup des trucs un peu forts, phares qui reviennent c'est intéressant la première étape d'observation pour aller chercher les aliments interdits Et mettre en lien, moi je sais que j'avais créé un document spécifique pour ça, où je vous proposais dans une case de mettre les aliments qui vous font rêver, les aliments que vous n'avez pas mangé depuis super longtemps parce que vous pensez qu'ils font grossir, les aliments que vous évitez pour la santé, plein de trucs, et les aliments que vous consommez pendant les crises. Et après je vous invitais à mettre les aliments qui se retrouvent dans au moins deux ou trois cases, à les noter. Et en fait ces aliments-là, voilà, c'est les aliments phares. Ils se retrouvent dans tes crises, et en fait c'est les aliments que tu désires. Je reprends mon exemple des Kinder Maxi, imagine il y a les Kinder Maxi et la pizza. Ok, tu vas peut-être pas tout réintroduire d'un coup, tu vois, parce qu'en fait, ça va être le bordel, ça va te faire flipper, et même pour toi, pour pouvoir vraiment tester les mécanismes d'accoutumance, ça va être important de pas tout faire en même temps. Donc, tu achètes tes Kinder Maxi, mais t'achètes en quantité, même en fait. À l'inverse de ce foutu conseil de ne pas en avoir chez soi, c'est l'inverse qui fonctionne. C'est d'en avoir plein chez soi. Alors là, j'imagine certaines de vos réactions, mais je vous promets que c'est vrai et que ça fonctionne. C'est un truc de ouf. Donc non, il n'y a pas de cas pour moi où il faudrait ne pas manger l'aliment ou ne pas en avoir chez soi. Enfin, je veux dire... On vit dans un monde de profusion. En France, on est un pays riche, même s'il y a de plus en plus de gens pauvres. Malgré tout, on est dans un pays de profusion, quoi, je veux dire. Donc tu te dis, ok, j'en achète pas, je suis tranquille. Bah déjà, t'as peut-être un Carrefour City en bas de chez toi et... Désolée pour la pub. Et du coup, tu vas courir en acheter et tu vas acheter plein d'autres trucs en même temps. Ou alors... La crise, elle va se présenter et de toute façon, tu vas manger autre chose et voilà, en fait, tu as déglingué tout ce qui va te tomber sous la main. J'avoue, ça marche avec les M&M's pour moi. Yes, trop bien, merci Steph de ton témoignage. Donc voilà, je ne suis pas la seule à le dire, ça marche, c'est un truc de ouf. Donc voilà. J'attends vos questions. N'hésitez pas parce que moi j'ai fait le tour de ce que j'avais envie de vous dire par rapport à ces fameuses étapes pour s'en sortir. Donc n'hésitez pas à me poser des questions. Profitez de ma présence. Moi ça marche pas c'est pire. Ah ! Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Ça c'est intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que t'as essayé ? Et voilà, à ton avis, pourquoi ça marche pas ? Parce que ça, c'est intéressant d'ailleurs, très bien, merci, il faut que j'en parle. Le problème, et je vais beaucoup en parler dans le live sur l'hyperphagie, si vous êtes concernés, je vous conseille d'être là jeudi, c'est qu'on peut manger d'un aliment sans se l'autoriser. C'est un peu le propre de l'hyperphagie. Et donc du coup là quand tu dis ah bah moi ça marche pas, c'est pire, donc genre peut-être que tu dis bah ouais ouais tiens j'ai entendu Flavie dire il faut acheter l'aliment qu'on mange pendant les crises, il faut en avoir à la maison, donc bon bah je vais en acheter et puis voilà peut-être que ça va m'empêcher de faire des crises, peut-être que j'ai arrêté de me jeter dessus. Quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, hyperphagie aussi, oui voilà. Alors quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, là ce qui se passe c'est que ces aliments, tu ne te les autorises pas. Tu n'es pas dans un travail de réintroduction en disant Ok, je bosse sur mes croyances sur ces aliments-là parce que, effectivement, je ne suis pas rentrée dans le détail quand je vous parle de réintroduire les aliments. Je parlais aussi sur la phase d'observation quand je vous disais Pourquoi l'aliment il est interdit ? C'est Quel aliment est interdit ? Et pourquoi je vous parlais là des croyances qui sous-tendent derrière les interdictions. Il faut aller bosser là-dessus, en fait. Il faut aller bosser là-dessus, et c'est là aussi où ça peut être cool d'être accompagné, parce qu'en fait, si tu continues de penser que l'aliment en question, il est hyper mauvais, il est ultra gras, il fait grossir, que c'est n'importe quoi d'en manger, si à chaque fois dans ta vie que t'en as mangé, t'as culpabilisé et tu t'es promis que le lendemain, tu te reprendrais en main, il y a moyen que tu continues peut-être de le faire comme ça. Donc genre, tu m'écoutes dire ça, tu dis, allez, ok, je vais tester son truc, sans grande conviction, mais je vais tester. Je vais acheter plein de Kinder Maxi. Je vais rentrer à la maison. Déjà quand je dis plein, à mon avis, qui ici va en acheter plus de deux boîtes ? Pas beaucoup. Déjà à mon avis, vous allez acheter une boîte, vous allez dire mais attends, c'est plein, c'est beaucoup. Non, acheter huit boîtes. Après bon voilà, dans la limite aussi des sous, mais le côté beaucoup, il est important. Donc tu vas aller acheter une boîte, deux boîtes au mieux de Kinder Maxi. Et en fait, tu vas continuer, tu vas le faire sans grande conviction en te disant non mais voilà, bon, ça fait grossir, j'ai trop peur de grossir, moi j'en ai trop marre, je voudrais tellement maigrir, machin. Et puis, tu vas ouvrir ce truc-là, tu vas en mettre un dans ta bouche, il va y avoir des pensées qui vont débarquer. Je suis en train de faire n'importe quoi, demain il faut que je me reprenne en main, demain il faut que je fasse du sport, demain il faut que je mange moins, gna gna gna gna. La culpabilité arrive, et ça enclenche le truc, et ça accélère, ça accélère, et vite vite vite, il faut manger. Maintenant qu'ils sont là, il faut que je les mange. Vite, comme ça demain il n'y en aura plus et je ne serai plus tentée. Ces mécanismes-là, ça vous fout dedans. En fait, quand on a le droit de manger un aliment tous les jours, tout le temps, on ne se jette pas dessus. Il n'y a aucun intérêt à se remplir d'un coup avec le truc. Et votre mécanisme, regardez-le, il ne marche pas, il ne tient pas debout. Vous vous dites... Oh mon dieu, non mais ça fait trop grossir, c'est pas bien, je suis en train de faire n'importe quoi. Bon allez, vas-y, je bouffe tout comme ça, demain j'arrête. Oui ok, donc je bouffe tout, j'ai tout bouffé, et l'histoire me montre que demain j'arrête pas en fait. Et que l'histoire se répète sans cesse, ok ? Ça n'est pas la bonne solution, vraiment. Alors, je vois qu'il y a plein de choses qui sont écrites, donc je... Depuis l'hyperphagie c'est horrible et rien n'est interdit, et c'est pas de boîte. Alors ! Je ne vais pas rentrer dans le détail dominette, parce que j'ai envie de le garder pour le live hyperfagie, parce que c'est ça l'hyperfagie. Rien n'est interdit. Je peux te parier, je mets ma main au feu, ma main coupée, truc horrible, que c'est interdit. Ce n'est pas autorisé, ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas parce que tu manges les aliments qu'ils sont autorisés. Quand tu manges des aliments en te disant que tu fais vraiment de la merde, que tu fais n'importe quoi, que tu vas grossir, qu'il faudrait que t'arrêtes, que demain il faudrait que tu te reprennes en main, que t'en as ras le bol et nanana, est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est ok ? Tu vois ? Donc non, les aliments, ils sont pas autorisés. Mais ça, c'est vraiment le sujet de l'hyperphagie, et c'est ce qui bloque chez toutes les personnes qui sont dans l'hyperphagie. Donc on en parle jeudi, à 18h. Il y a Steph qui dit, au fur et à mesure que tu t'autorises tout, l'envie de dégommer va s'atténuer, tu verras. C'est vrai. Merci Steph. Avant j'étais dans l'hyper contrôle, tout était interdit et le cauchemar c'est depuis que j'ai tout lâché. Mais en fait tu n'as rien lâché, je sais pas si tu t'appelles Dominique ou... Je suis désolée si je suis hors sujet. Tu n'es absolument pas hors sujet, tu es dans le sujet, mais peut-être plus côté hyperphagie. Mais tu n'as rien lâché. Dire avant je mangeais rien, je me restreignais et puis maintenant ça m'explose au visage et en fait c'est le mécanisme des compulsions. Toute la journée je suis là, je mange ma salade... machin et le soir je dégomme le brownie le machin on va se dire ah c'est trop bien la journée quand je contrôle tout c'est le soir vraiment le problème non ton premier problème c'est la journée parce que tu contrôles tout ok c'est parce que tu contrôles tout que tu contrôles plus rien après donc c'est vraiment là dessus qu'il faut agir et en fait le soir quand tu dégomme tout pas dans le lâcher prise tu es en réaction à l'hyper contrôle donc là c'est ce que tu vis t'es pas dans l'acceptation j'ai le droit de manger ce que je veux non Ça c'est serein, toi t'es pas dans la sérénité, t'es en réaction en fait, parce que tu es toujours en restriction, mais dans ta tête. Mais on va en parler à fond jeudi, parce que du coup c'est la restriction cognitive, et c'est vraiment le sujet phare de l'hyperphagie, même si on le retrouve dans la boulimie. Moi les éléments que l'on dit interdits, je les mange dans la journée sans culpabiliser, ou en tout cas sans me poser de questions. Mais dès que le soir arrive, c'est tout autre chose. Ah ! Très intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? C'est quoi toute autre chose ? Qu'est-ce qui se passe quand le soir arrive ? Est-ce que c'est mieux ou pire d'être dans l'hyper contrôle ? Mieux que les compulsions ? Bah en fait, là on est dans un live boulimie, donc je peux te dire que dans la boulimie, t'as les deux. T'as l'hyper contrôle et les compulsions. Donc t'as les deux. Pour moi... Pour moi, c'est bon signe quand il y a des compulsions qui arrivent, c'est cool. Aussi parce que c'est grâce à ça qu'on va demander de l'aide souvent. Donc ça lâche et ça nous oblige à sortir du déni. Ah oui, je vous avais dit que je vous en parlerais peut-être, le temps que Dory réponde peut-être pour m'en dire un peu plus sur ce qui se passe pour elle le soir. Tout à l'heure, on parlait des rechutes. Et moi, je vous disais, ça dépend de la vision qu'on a de la guérison. Ça me fait penser à ça, l'histoire de est-ce que c'est mieux d'être dans l'hyper contrôle. En fait, moi je me suis crue guérie, alors qu'en fait j'étais dans une forme d'hyper contrôle. Mais un hyper contrôle, sommes toutes modérées, on est dans l'hyper, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais pas dans l'anorexie, j'avais un poids bas, en dessous de mon poids d'équilibre, mais pas maigre, maigre quoi, ça va. Et donc du coup voilà, donc moi je me disais bah très bien en fait, je suis pas en sous-poids. Donc voilà, j'inquiète personne. J'étais dans une forme normale, quoi. Je me sentais pas non plus aussi fatiguée que ça. Et j'avais pas de compulsion alimentaire. Donc en fait, je suis guérie. J'avais pas de TCA pour moi. Bah ouais. Mais en fait, toute mon estime de moi-même reposait sur mon corps. Grossir était le pire truc qui pouvait m'arriver. J'y pensais tout le temps. J'étais obsédée par ça. Je vivais des sautes d'humeur de malade. En fait, je me suis posé plein de questions sur mon fonctionnement psychique à l'époque, en me disant mais il y a vraiment quelque chose qui ne va pas Parce que ce contrôle, ce foutu hyper contrôle, en fait, il pourrit la vie partout, partout. Je veux dire, il y a des tas de moments que j'ai vécus sans les vivre profondément, pleinement, parce que j'étais auto-centrée de ouf, là, sur mon corps, la bouffe, machin, à quoi je ressemble. Et donc, je n'étais pas guérie, pas du tout. Et le jour où... La vie fait qu'il y a des choses compliquées qui se passent pour moi et je me retrouve à sombrer à nouveau dans la boulimie. J'ai l'impression que je me fais une rechute après une guérison, alors qu'en fait non, je suis juste dans mon trouble et il s'exprime différemment. Donc en fait, il y a une personne tout à l'heure qui parlait des rechutes. Attention avec ce mot rechute, pour moi, oui on peut faire des rechutes, mais elles sont rarement vertigineuses quand on est allé jusqu'à la vraie guérison. C'est-à-dire qu'on peut avoir des petits signaux d'alerte. Ah tiens, je sens que ça devient compliqué en ce moment avec mon corps, que j'ai des pensées pas mal autour d'une insatisfaction corporelle. Ah tiens, je sens que j'ai beaucoup, beaucoup besoin de manger par réconfort. Mais genre tous les soirs, tout le temps. En fait c'est des signaux d'alerte, pas tant en mode Ah mon TCA revient ! mais en mode J'ai eu un TCA. Et donc c'est un peu mon mode de communication, pardon pour ma gorge, favori de moi avec moi-même. Et quand je sens qu'il y a des choses qui déraillent un peu dans mon rapport à mon corps et à l'alimentation, peut-être qu'il y a des choses qui déraillent dans ma vie en fait. et que c'est peut-être juste un signal d'alarme pour me permettre de rééquilibrer les choses. Donc voilà, non, l'hyper contrôle, ce sera jamais mieux que les crises. Et en fait, il ne faut pas les dissocier. Il ne faut pas croire que c'est l'un ou l'autre. L'un ne va pas sans l'autre. Sans contrôle, il n'y a pas de perte de contrôle. Ça, c'est vraiment important. Alors, du coup, je n'ai pas de réponse de la personne tout à l'heure qui disait Bah voilà, moi, la journée ça va et le soir c'est une autre histoire. Ça serait intéressant de creuser parce que c'est rarement complètement le cas. Alors peut-être qu'en fait, la journée, tu manges ces aliments-là, t'es peut-être pas si tranquille que ça avec le fait de les manger, mais la journée, il y a la protection des autres, le fait de manger avec d'autres gens, etc. Et que le soir, du coup, t'es rattrapée par ta culpabilité, par des choses comme ça, en fait. Et que c'est pour ça aussi que ça dérape. Après, il y a aussi plein de choses à aller regarder dans son équilibre de vie. L'alimentation, c'est une béquille. Ça peut être un truc qui vous sert de béquille. Si votre vie, elle est très peu satisfaisante, si vous avez très peu de plaisir dans les autres sphères de votre vie, peut-être que vous allez chercher le plaisir exclusivement dans l'alimentation. Donc, il y a plein de choses à aller regarder. C'est aussi des choses, moi, que je propose de travailler dans le programme parce que, ben voilà, c'est important de... élargir son regard aussi pour vraiment bien comprendre ce qui se passe avec la boulimie. Je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus. C'est marrant cette façon de le dire. Ah, on vit toujours avec ça. Moi je suis obsédée par mon poids, ça me pourrit la vie. Alors attends, parce qu'il y a Doré qui dit dégoûté, pardon. Et du coup j'ai pas suivi. Le soir quand je mange je ressens de la culpabilité que je n'ai pas forcément dans la journée et souvent je fais des crises tous les soirs. Voilà. Mais ça rejoint ce que je disais, je pense, tout à l'heure. Dans la journée, je mange normalement, je peux profiter, je prends des goûters, je mange tout ce qui me fait plaisir, je peux aller au resto, tout ça sans problème. Ok, c'est intéressant de voir ce que te dit ta culpabilité le soir. En fait, à quoi elle est reliée ? Quelle est la peur derrière ? Et qu'est-ce qui est différent avec la journée ? Est-ce que c'est la présence des autres, comme ce que je disais tout à l'heure, tu vois, qui te fait comme un semblant de protection ? Bonsoir à tous, bonsoir à toi. Donc on vit toujours avec ça, et donc quelqu'un dit je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus Du coup, je disais, c'est surprenant de le tourner comme ça, parce que en partant de ton expérience, tu invalides la vraie guérison. C'est-à-dire que tu as peut-être pensé être guéri à certains moments, et que, en fait, en lien avec ce que je disais juste avant, est-ce que c'était une vraie guérison ? Je sais pas, d'ailleurs j'avais fait un épisode de podcast sur le sujet, si ça t'intéresse, et du coup comme tu as replongé, tu te dis, bah non en fait ça existe pas la vraie guérison. Alors, c'est légitime de te dire ça, enfin je vais te dire, dans ce que je vous expliquais de mon histoire tout à l'heure, quand j'ai ressombré dans la boulimie vomitive, alors que j'avais pas eu de symptômes depuis des années et que du coup je me pensais guérie, je me suis dit, ouais d'accord, donc en fait c'est ad vitam aeternam, Flavie tu vas vivre avec ça toute ta vie. Donc, bien sûr ! on peut penser ça. Par contre dire elle n'existe pas tu vois genre globalement ça viendrait dire que genre je vous raconte des cracks que un nombre de nanas incalculables sur insta comme moi racontent des cracks, que les nanas que j'ai accompagnées et qui s'en sont sorties racontent des cracks aussi, enfin tu vois bien sûr qu'elle existe la vraie guérison bien sûr et je te vois venir et tu vas finir par te dire peut-être oui bon bah peut-être que pour les autres ça marche et pas pour moi On a tous pensé ça, à un moment donné. En fait, il n'y a pas de raison que... Ah, elle est horrible cette phrase, il n'y a pas de raison. Bah si, il y a des raisons. En tout cas, je peux te dire qu'avec les bons outils, en allant bosser aux bons endroits, oui, c'est possible. Oui, c'est possible, et tu n'as pas besoin d'y passer dix ans, en fait, pour aller mieux. Donc voilà, mais peut-être que ce que tu considérais comme être une guérison, peut-être que tu pourrais l'observer, le regarder sous un autre angle, et peut-être que... Peut-être pas, mais peut-être que tu te dirais... c'était peut-être pas tout à fait une guérison en fait. Au bout de 35... 35, un an, moi j'y crois plus. 35 ans, c'est ça ? Bah écoute, je comprends ton désarroi, mais moi j'ai envie de te dire d'y croire, je t'assure. Je suis désolée Flavie. Bah non, moi je suis désolée de te lire, mais tu vois, moi j'ai passé quasi 25 ans dans les troubles alimentaires. Enfin, je veux dire... Oui, toi c'est 10 ans de plus, mais tu vois, genre quoi, ça veut dire qu'il y a un cap, allez, à 30 ans ? 30 ans de TCA, c'est plus possible. Ça me fait penser à un épisode de podcast qui sort vendredi, que je viens de finir de monter, où justement, c'est une femme qui est venue témoigner et qui parle du fait qu'elle est vraiment sur les derniers pas de sa guérison. Enfin, je vous invite à l'écouter, parce que quand je dis les derniers pas de sa guérison, pour ne pas dire déjà guérie, en fait, de l'hyperphagie après 30 ans. À se taper des crises d'hyperphagie. Donc voilà, bien sûr que c'est possible. Autre chose là qui me vient, à vous toutes qui vous dites, qui vous dites, qui vous dites, à vous toutes qui êtes en train de vous dire que vous avez tout essayé, que ça fait 35 ans et que voilà, elle est bien gentille Flavie, mais que vous, vous le savez, vous avez déjà tout essayé. N'hésitez pas. Alors à commenter une fois qu'il sera publié ce live, sous ce live, sous n'importe lequel de mes posts, vous commentez guérison. Vous allez voir que vous allez recevoir un petit document, enfin le lien pour vous inscrire pour recevoir un document dans vos DM, et en fait qui va vous permettre de faire un point sur ce que vous avez déjà essayé et sur ce qui peut-être pourrait vous aider à l'avenir. Parce qu'en fait vous avez l'impression d'avoir tout essayé, mais souvent quand vous venez vers moi, quand je vous dis t'as essayé quoi, alors oui des fois il y a de l'hypnose et des trucs comme ça, mais souvent c'est des diètes. mais pour faire des régimes alimentaires. J'ai vu une diététicienne qui m'a donné un plan alimentaire. J'ai vu une psychologue, on a parlé de mon enfance. Mais non, mais le plan alimentaire, il va juste créer davantage de problèmes. C'est pas la solution, c'est le problème, en fait, là, qui vous est prescrit. Parler de votre enfance avec un ou une psy, c'est très bien, mais en parallèle, il faut bosser le comportement alimentaire. Il faut bosser le rapport à votre corps. Il faut bosser les choses spécifiques qui font que vous êtes bloqués dans la boulimie. Donc voilà. C'est peut-être une croissance à déconstruire. Oui, je pense qu'on parlait de la guérison, peut-être. Oui, je suis désolée, du coup j'ai pas vu en temps et en heure. Désolée, désolée. Les deux épisodes ont 20 ans d'écart suite à un choc psych... j'ai replongé mais en prenant du recul j'ai toujours été dans les restrictions plus ou moins importantes ok voilà c'est en fait si tu regardes ce que tu considérais comme être ta guérison en fait tu étais certainement toujours dans le contrôle c'est juste que tu arrivais à être dans un espèce de truc qui se maintenait et peut-être qu'ils étaient vivables pour toi et que c'était ok moi franchement avec le recul Ça me fait quand même un peu chier, quoi. Quand je repense à cette phase-là, je me dis, franchement, j'aurais pu vivre une vie bien plus épanouissante si j'avais pas été dans le contrôle. J'étais pas complètement envahie par mes symptômes, mais tu vois, quoi. Et donc non, j'étais pas guérie. Et donc effectivement, toi, tu te considérais guérie. mais je pense que c'était pas le cas. Psy, TCC, hypnose. Et oui, mais en fait, donc là c'est une personne qui répond aux choses peut-être essayées déjà, et vraiment le petit outil gratos que je vous ai fait, si vous commentez... guérison sous l'un de mes postes, vous verrez que en gros, je vous propose de lister ce que vous avez déjà essayé, puis après je vous dis allez, ok, si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Parce qu'en fait, c'est compliqué d'en avoir conscience là pour vous, mais en fait, souvent, tout ce que vous avez essayé, ça tournait toujours autour du même truc, c'était toujours le même type d'aide, et en fait, vous n'avez juste pas eu l'aide à proposer. Et croyez-moi, ça me rend folle en fait, vraiment. Je voudrais que ce que je propose, ce qu'on est de plus en plus nombreuses à proposer, se démocratise. Je fais ce que je peux pour passer le message et d'ailleurs... Allez, je lance le message et je vais essayer de mettre à jour mon site internet dans les jours à venir pour m'adresser aussi à des institutions. Moi, je peux me déplacer, faire des conférences, des choses comme ça. J'essaie vraiment de mettre au prix. le plus bas possible pour les assos, etc. Mais je demande que ça, en fait, d'intervenir dans des lycées, dans des institutions, auprès du grand public, dans des hôpitaux, tout ça, parce qu'il faut pouvoir, j'allais dire diversifier les outils, mais vraiment, en fait, juste donner les bons outils, les vrais outils qui aident à s'en sortir. Donc voilà. Tu n'as à être désolée de rien du tout, Dominette. Ça me fait rire ce pseudo. Le live était là pour échanger, je t'invite peut-être à être là aussi jeudi soir pour le live sur l'hyperphagie, si tu sens que t'es concernée par ça. Je vous propose d'arrêter le live ici, puisque ça fait une heure, et que je veux que le replay soit quand même visionnable, sans y passer une journée entière. Je vous rappelle qu'il va y avoir un épisode de podcast. dispo sur le podcast TCA, etc., que vous pourrez écouter aussi. J'ai des petits outils gratuits par-ci, par-là, pour essayer de vous aider. Et n'oubliez pas que j'ai aussi mon programme FART, sur lequel j'accompagne. C'est que là-dessus, en fait, que je bosse aujourd'hui. Je n'accompagne que par ce biais, si vous souffrez de boulimie ou d'hyperphagie. Mon programme s'appelle SOS Compulsion. Vous pourrez trouver plus d'infos. N'hésitez pas à venir parler avec moi en privé, si vous vous dites... Je sens que j'ai besoin d'aide, mais je sais pas si c'est fait pour moi, etc. Enfin voilà, si vous vous posez plein de questions, on peut aussi prendre un temps d'appel ensemble. Le programme, il augmente. Pas de 300 euros, mais il augmente un peu en septembre. Parce que je l'améliore et que j'investis beaucoup d'argent dessus aussi, aussi pour faire intervenir d'autres professionnels qui sont vraiment hyper calés dans leur domaine. Donc voilà, c'est le moment d'en profiter d'ici dimanche avant l'augmentation. N'hésitez pas à venir discuter en privé avec moi, ce sera avec plaisir. Et puis voilà, je vous souhaite de faire du mieux que vous pouvez, et c'est déjà beaucoup, et de prendre soin de vous autant que possible. Et puis je vous dis à très bientôt. Et je continue de répondre à toutes vos questions jeudi dans le live sur l'hyperphagie et on sera focus sur l'hyperphagie. Merci ! Merci aux personnes présentes, merci aux personnes qui regardent en replay, merci d'être là, merci de faire exister ce compte, merci de donner du sens à ce métier génial que j'exerce au quotidien. A très bientôt, ciao ! Hey, un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast étant une ressource gratuite que je mets à disposition, le meilleur moyen pour me soutenir est de laisser une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Et bien sûr de partager mon podcast pour le faire connaître et diffuser le message que je souhaite transmettre. Un grand merci à toi pour ton soutien.

Description

Qu'est-ce que la boulimie?
Quelle est la différence avec l'hyperphagie?
Peut-on espérer en guérir vraiment un jour?

Quelles sont les 4 piliers clefs sur lesquels travailler?
Et comment concrètement?

Ce live Instagram devrait t'apporter pas mal de réponses 😉



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Transcription

  • Flavie

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Donc comme je disais, l'idée de ce live sur Instagram, c'est de pouvoir répondre à vos questions sur la boulimie. Il y aura un autre live qui est prévu donc jeudi soir à 18h également pour répondre à vos questions sur l'hyperphagie. Cette fois-ci, j'enregistre. actuellement avec mon micro de podcast, donc de manière à pouvoir vous redonner le contenu de ce live sur le podcast pour les personnes qui préfèrent le format audio au format vidéo, puisqu'il y aura aussi bien sûr un replay sur Instagram. Donc là, l'idée ce soir, c'est de répondre à vos questions sur la boulimie. Vos questions, plus je vous ai préparé quelques trucs pour comment sortir de la boulimie, les étapes qui me semblent... essentielles vraiment importantes. Peut-être que je vais commencer par répondre aux deux questions qui m'avaient été posées en amont et je vous informe qu'il y a un petit endroit donc vous pouvez écrire dans le chat mais il y a aussi une petite bulle avec un point d'interrogation qui est vraiment un endroit dédié pour poser les questions spécifiques. N'hésitez pas à mettre et je réponds à vos questions après. Donc première question que j'avais eue qui était, est-ce que si on fait attention à ce qu'on mange le lendemain d'une crise de boulimie, enfin le lendemain d'une crise, est-ce qu'on est dans la boulimie ou est-ce que du coup on est dans l'hyperphagie ? Vu comme est posée la question, genre faire attention à ce que je mange le lendemain d'une crise, du coup on est dans la boulimie et non pas dans l'hyperphagie. Je vais faire le lien avec une autre question parce que l'autre question c'était une personne qui me demandait la différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Pour rappel, la boulimie et l'hyperphagie c'est constitué, c'est bizarre de dire ça comme ça, de compulsions alimentaires. En fait ça se définit par des compulsions alimentaires. Qu'est-ce que c'est qu'une compulsion alimentaire ? Et bien c'est le fait d'ingérer une grande quantité de nourriture. bien plus grande que ce qu'on aurait fait habituellement, dans un temps plutôt restreint. Et il y a surtout une notion sur laquelle j'insiste à chaque fois qui est très importante, c'est la notion de perte de contrôle. Parce que j'insiste aussi beaucoup là-dessus, parce que ça fait partie de la définition et que c'est vraiment important pour être considéré comme une compulsion, et aussi parce que, voyez bien que quand on sort d'une période d'anorexie par exemple, une grande quantité de nourriture... Ça peut être, je ne sais pas, moi, un petit paquet de M&M's. Peut-être que j'exagère un peu, mais voyez bien, c'est aussi pour sortir du simple truc de se dire, ok, ça c'est trop, ça c'est pas trop. Des fois, on ne sait pas trop selon où on en est dans les TCA. Donc c'est important aussi d'ajouter le versant perte de contrôle. Voilà. Donc ceci étant dit, on a défini finalement ce qu'étaient les compulsions. Et donc dans la boulimie et dans l'hyperphagie, il y a les compulsions. De la même manière, l'hyperphagie, il peut y avoir d'autres formes de suralimentation, puisqu'il peut y avoir l'hyperphagie prendiale, donc pendant les repas. Donc il peut y avoir quand même d'autres formes un peu, mais quand je vous parle de boulimie, hyperphagie et de compulsion alimentaire, voilà, les compulsions ce sont les mêmes dans la boulimie et dans l'hyperphagie. La différence entre les deux, ce sont les compensations. Dans la boulimie il y a des compensations, dans l'hyperphagie il n'y en a pas. On aimerait ! Ça n'empêche pas, attention, il peut y avoir la volonté de compenser, mais dans les faits, ça n'a pas lieu. Donc, eh bien, par exemple, dans la boulimie, il peut y avoir les vomissements après une compulsion, mais il peut aussi y avoir le fait de faire attention le lendemain, donc c'est-à-dire jeûner ou très peu manger, ne manger que de la soupe, que de la salade, faire excessivement du sport pour compenser le lendemain ou dans les jours qui suivent. Ça peut être le fait de... Prendre des médicaments, des laxatifs, des brûles graisses, des choses comme ça, qui, mon Dieu, ont tout un tas de conséquences vraiment néfastes. Mais voilà, en tout cas, il y a tout un tas de compensations. La boulimie, ça n'est pas que les vomissements. Et c'est une idée reçue qu'on a très souvent. Quand on parle de boulimie, on pense aux vomissements. En fait, quand il y a de la compensation, alors c'est de la boulimie. Donc ça répond déjà à la question de différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Et bien dans le cadre de l'hyperphagie, en fait, il ne va pas y avoir de compensation. Factuellement. C'est-à-dire qu'encore une fois, peut-être que vous aurez envie de compenser dans l'idée, mais ce ne sera pas possible pour tout un tas de raisons. Visuellement, la boulimie, ça va plutôt passer inaperçu. En tout cas, ça peut. Souvent, on va rester dans un poids relativement normal, parfois un peu bas, parfois un peu au-dessus de notre... poids d'équilibre, mais en tout cas c'est un poids qui va rester dans des normes, là où l'hyperphagie, on peut grimper dans le surpoids, voire dans ce qu'on appelle l'obésité, être considéré en obésité. Donc voilà, je réfléchis si j'ai bien tout dit par rapport à cette différence là, en fait ça va me permettre de refaire le lien avec cette première question qui était, bah voilà si moi le lendemain d'une crise je fais attention à ce que je mange, est-ce que... Je suis dans de l'hyperphagie, de la boulimie. Bah t'es plutôt dans de la boulimie en fait, parce que si t'es dans la volonté de faire attention à ce que tu manges, t'es dans une forme de restriction, donc tu es dans une forme de compensation. C'est pas la même chose, et ça me semble important de faire cette précision, d'être à l'écoute de ce qui se passe dans son corps le lendemain d'une crise, et du coup de choisir de manger de la soupe ou je sais pas quoi, parce que... On ressent le besoin parce qu'on sent que la digestion allait en vrac, parce qu'on a envie de choses faciles à digérer, parce que voilà on prend soin de soi en fait, on est à l'écoute de ses besoins et de ses envies. Ça c'est pas du tout la même chose que de se dire il faut que je fasse gaffe parce qu'hier j'ai merdé. Rien à voir. Dans un cas on est dans l'écoute de soi, une forme de bienveillance, de prendre soin de soi. Dans l'autre on est dans juste je me restreins et en fait je suis pile poil dans les mécanismes de la boulimie. Ce soir on va parler boulimie, c'est ça qui nous intéresse, l'hyperphagie. On va y revenir en long, en large, en travers jeudi. Donc là je vais me concentrer sur la boulimie. Donc voilà, des étapes pour s'en sortir, je pense que ça pourrait vous intéresser. N'hésitez pas à poser vos questions pendant ce temps-là. Je vois Rose qui dit, je me suis sortie de la boulimie et je pense que c'est la meilleure chose que j'ai réussi. Eh bien, bravo à toi ! Et je suis très contente de lire ça parce que, effectivement, pour être aussi passée par la boulimie, alors peut-être vous ne me connaissez pas. les personnes qui débarquent, vite fait une petite présentation. Donc moi c'est Flavie, vous êtes là sur mon compte FlavieMTCA, mais j'ai aussi un podcast qui s'appelle TCA etc, donc j'enregistre d'ailleurs en même temps dessus. Et en fait j'ai passé plus de 20 ans dans les troubles alimentaires. Donc je suis passée par l'anorexie, l'hyperphagie, rel-anorexie, et puis la boulimie vomitive. J'avais d'autres moyens de compensation, le fait de moins manger, jeûner, le sport, mais il y avait aussi les vomissements, la totale. parfois aussi brûle-graisse, pas trop laxatif. Voilà, ça a été long, toutes ces années là-dedans, et j'ai vraiment cru que je m'en sortirais pas. J'ai vraiment désespéré, j'ai vraiment essayé plein de choses, je pensais avoir tout essayé d'ailleurs, donc je pensais que c'était identitaire et que c'était collé à moi. Et puis en fait je pense que vraiment, je peux dire que ce qui m'a sauvée, c'est l'alimentation intuitive, les principes. Je veux pas dire... L'alimentation intuitive suivie à la lettre, parce qu'en fait, il n'y avait personne qui le pratiquait à ce moment-là en France. C'est plutôt la découverte de ces principes-là et le fait de tester par moi-même ces choses-là. Ça fait du coup pas mal d'années que je suis sortie de tout ça et ça commence à faire quelques années aussi que j'accompagne exclusivement là-dessus. Je suis accompagnatrice dans l'âme, je vais dire ça comme ça. Ça fait très longtemps que... C'est mon métier d'accompagner les autres, par contre ça fait trois ans et demi que vraiment je n'accompagne que les troubles des conduites alimentaires. Et ça fait un an maintenant que j'ai encore resserré mes spécificités sur les compulsions. Donc boulimie, hyperphagie, notamment avec, enfin je dis notamment, mais c'est vraiment ce que je fais au quotidien aujourd'hui, mon outil que j'adore, SOS Compulsion, donc sur lequel aujourd'hui je bosse à plein temps. C'est comme ça que j'accompagne les personnes, soit juste via l'outil, soit l'outil plus un suivi individuel à côté. Voilà, je pense que je vous ai dit le principal. Je pourrais revenir sur mes formations si ça vous intéresse aussi, mais je vais avancer sur ce live Bully Me. Et en tout cas, voilà, merci Rose de venir parler du fait que tu en es sortie parce qu'on a vraiment l'impression quand on est bloqué dans la Bully Me qu'en fait on n'en sortira jamais. Et moi j'ai envie de hurler haut et fort que oui, bien sûr, on peut s'en sortir. Oui, j'en suis la preuve, mais pas que. Il y en a des tas des exemples de personnes qui s'en sortent. Donc j'ai envie d'enchaîner sur les étapes pour s'en sortir, mais je vois qu'il y a une question, donc je vais peut-être prendre le temps d'y répondre. Comment faire quand on a essayé à plusieurs reprises de sortir de la boulimie et qu'on commence à perdre espoir d'avoir une relation saine avec la nourriture ? Ben comment faire ? Ça tombe bien, je vais parler d'étapes qui me semblent vraiment importantes pour s'en sortir. En tout cas j'ai envie de te dire, ne perds pas espoir. T'as le droit... de baisser les bras par moment, enfin de toute façon t'as tous les droits, c'est ta vie, mais ce que je veux dire c'est que ça me semble normal aussi d'avoir des étapes où tu vas arrêter de te battre, peut-être tu vas arrêter de faire des choses, et peut-être tu vas gentiment laisser le trouble faire son oeuvre, etc. Et c'est ok en fait, on peut pas être tout le temps, tout le temps à essayer, mais ne perds pas espoir, continue quand même d'avoir une oreille sur ce qui se dit, sur ce qui se fait. Et peut-être que tu vas trouver la méthode qui va te permettre d'aller mieux. Tu vas trouver un ensemble d'outils, un podcast, un truc, un livre, un accompagnement, une professionnelle de santé. En fait, voilà, il y a plein de choses qui se développent sur ce sujet, donc ne perds pas espoir, vraiment. La boulimie vomitive est-elle aussi meurtrière que l'anorexie ? Je pense qu'on a moins de chiffres, en fait. Ça me semble important, en lien avec cette question-là, de rappeler que le trouble alimentaire, pour moi, il y a un trouble alimentaire et qu'il est polymorphe en fait. On peut se balader sur le spectre du trouble alimentaire et passer de l'anorexie à la boulimie, à l'hyperphagie, puis à nouveau à la boulimie, à l'anorexie. C'est vraiment fréquent, vraiment vraiment, des personnes anorexiques qui basculent dans l'hyperphagie, mais aussi des personnes qui étaient considérées en obésité. et qui, soit via une opération de chirurgie bariatrique, soit un régime ultra-restrictif, arrivent à perdre du poids et basculent dans l'anorexie. Donc du coup, le TCA est meurtrier. On pourrait le dire comme ça, de toute façon, parce que ça reste le même trouble qui est caché derrière. Je pense qu'on manque de chiffres sur la boulimie, là où l'anorexie a quelque chose de plus visible. Moi je pense que oui, c'est très meurtrier. Je vais vous dire une chose, j'ai beaucoup plus eu envie de mettre fin à mes jours en souffrant de boulimie qu'en souffrant d'anorexie. Donc après, l'anorexie, on en meurt aussi différemment, effectivement. Mais sachez aussi que la boulimie amène des risques de graves problèmes de santé, autre que le suicide qui peut arriver, que ce soit dans n'importe quel TCA. La boulimie, surtout si elle est vomitive, peut provoquer ce qu'on appelle l'hypocalémie. À force de vomir, on manque de tout un tas de choses, mais notamment de potassium. C'est important, si vous souffrez de boulimie vomitive, je sais que c'est dur, mais c'est important d'en parler au médecin qui vous suit, pour qu'il puisse mesurer ça, surveiller ça. surveillez votre rythme cardiaque, parce que le manque de potassium, ça peut créer des arrêts cardiaques. Donc voilà, il y a quand même tout un tas de risques associés à la boulimie, et puis après, voilà, il y a tout ce qu'il y a autour, le fait d'abîmer sa dentition, d'abîmer l'œsophage, d'abîmer tout le système digestif, il y a quand même beaucoup de problèmes associés à ça. Je pense qu'il y a des hauts et des bas, perso j'ai réussi à en sortir, puis rechute, après une grossesse. Mais j'y crois, croyons tous. Oui, alors c'est intéressant ce sujet des rechutes, je me le note peut-être pour y revenir après parce que j'ai, je pense, ma vision de la rechute et je pense que la vision de la rechute, elle est différente selon la vision de la guérison aussi. Et je pourrais vous en parler si ça vous intéresse, mais moi j'ai cru être guérie pendant longtemps sur une longue période de ma vie alors qu'en fait pas du tout, c'est juste que mon trouble il s'exprimait un peu différemment mais effectivement j'avais plus de symptômes de boulimie. Pour autant, je n'étais pas guérie. Et en fait, à l'époque, j'aurais pu dire, ah, j'ai fait des rechutes. Non, c'est juste que la boulimie vomitive est revenue en force à des périodes de ma vie parce qu'en fait, je n'étais pas guérie. J'arrivais juste à vivre à peu près avec ce trouble alimentaire. Mais j'y reviendrai. J'ai vraiment envie de prendre le temps de vous parler des étapes essentielles pour moi pour s'en sortir. En fait, je... Fait faire simple, finalement, je vais vous reprendre les étapes essentielles de ce que j'ai mis dans SOS Compulsion, qui est mon programme d'accompagnement pour sortir justement des compulsions alimentaires et donc de la boulimie. En fait, j'ai pensé à vous mettre quatre grandes étapes. La première, je vais d'abord vous les nommer, puis après je vais détailler un peu plus. La première, ça va être l'observation, apprendre à s'auto-observer. La deuxième... Ça va être l'action mais pas n'importe quand et n'importe où, je vais y revenir. La troisième étape c'est le fait d'accepter d'utiliser les petits pas. Et puis la quatrième, elle parle de rééducation du regard. Allez, c'est parti, je vous détaille ça un peu plus. S'observer. Pour moi, ça, c'est la première étape essentielle. Et quand on débarque sur mon outil d'accompagnement, en fait, j'ai créé un parcours en 30 étapes pour vraiment prendre par la main et dire OK, voilà, là, tu fais ci, tu fais ça, je te propose de faire ci, de faire ça. On n'est pas dans une dictature, pas d'inquiétude. Et en fait, les huit premières étapes, elles sont basées sur l'observation, l'auto-observation. Qu'est-ce qui est important d'observer si vous souffrez de boulimie ? Observez comment vous mangez. En fait, vous êtes pris dans cette espèce de flot d'habitude. Et surtout, vous êtes sûrement pris dans le fait de vous dire que vous compensez. Par exemple, en mangeant moins le lendemain d'une crise, vous compensez parce que vous avez fait une crise. Un peu en mode... Il faut bien que je mange moins. Attends, j'ai fait n'importe quoi hier. Il faut que je mange moins. Donc finalement, vous avez sûrement l'impression d'être dans la restriction à cause de vos crises. Alors qu'en fait, on prend, on retourne et on comprend qu'on est dans les crises à cause de la restriction. Ça, pour moi, ça a été une prise de conscience monumentale dans ma vie. C'est un truc dont je parle beaucoup sur mon compte. Du coup, j'ai l'impression qu'il y a... En tout cas, les femmes qui viennent vers moi, c'est OK, elles en ont conscience. C'est trop cool, quoi. Franchement, j'ai l'impression de vous faire gagner des années rien qu'en vous disant ça, quoi. Donc ça, c'est important de comprendre que ça marche dans ce sens-là et que finalement, non, c'est pas normal de t'obliger à manger moins le lendemain d'une crise alors que c'est parce que t'es tout le temps en train de t'obliger à manger moins que tu fais des crises. Donc observer ça, s'auto-observer. Et l'étape d'observation, elle est géniale parce que je te demande juste de t'observer. Mais ça commence déjà à changer des choses. Parce que quand on s'observe faire, on est déjà un peu moins en train de faire ce qu'on fait habituellement. Et donc ça a déjà des effets. Il y a des personnes que j'ai accompagnées dans SOS Compulsion qui ont vu leur crise diminuer, et je vous jure que c'est vrai, voire pour certaines, disparaître pendant la phase d'observation. Donc il y a vraiment quelque chose d'important qui se joue ici. Même si... On s'arrête pas là, on est bien d'accord, après il faut continuer le reste et tout pour creuser, consolider, mais déjà l'observation va être importante. Donc comment, premier truc à observer, comment vous mangez ? Deuxième truc qui va avec, c'est comment vous pensez à la nourriture ? Donc déjà prendre conscience de la place que ça prend dans votre tête au quotidien. Prendre conscience de l'émotionnel qui accompagne en fait ça, c'est comment c'est quand vous... pensez à la nourriture ? Comment c'est quand vous êtes invité au resto ou chez un pote à manger ? Comment c'est avant un apéro dînatoire ? Comment c'est juste avant de passer à table ? C'est quoi les pensées que vous avez ? C'est quoi les émotions qui vont avec ? Parce que ces choses-là, elles sont pas anodines. Non seulement, elles déclenchent les compulsions, mais en plus moi ce qui va m'intéresser, c'est pas tant, moi je le sais qu'elles déclenchent les compulsions ok ? Moi je veux qu'on remonte après c'est... Pourquoi ? C'est quoi les croyances qui font que systématiquement, avant d'être invité, avant de passer à table, vous avez ce type de pensée qui génère ce type d'émotion ? Autre chose à observer, c'est comment est-ce que vous vous regardez ? Comment est-ce que vous vous vérifiez ? En fait, vous vous vérifiez plus que vous ne vous regardez d'ailleurs, mais en fait, quelle place ça prend ça aussi ? Quand vous êtes dans la rue, vous passez devant un miroir... Une vitrine de magasin, du coup, vous avez comme un miroir, hop, vous regardez quand vous êtes dans l'ascenseur, quand vous passez devant les miroirs devant chez vous. Quelle fréquence dans la journée ? Quelle place ça prend ? C'est quoi les pensées qui vous viennent en lien avec ça ? Comment vous vous parlez ? Est-ce que vous vous pesez ? Est-ce que vous mesurez votre corps ? Est-ce que vous vous vérifiez sur des photos ? Prendre conscience de tout ça, c'est aussi hyper important. Un truc méga trop important, c'est... Quels sont les aliments à limiter et pourquoi ? C'est quoi les aliments que chacune d'entre vous a cherché à éviter, à limiter, ou genre même carrément à proscrire ? En fait, ça, c'est pas toujours très clair. Si ça fait des années que vous êtes en restriction, que pour vous c'est un mode de vie, que les régimes ont été tellement nombreux, voire même votre maman dans l'enfance... qui faisaient attention. Enfin, là, il y a des tas de règles alimentaires qui sont ultra ancrées. Et du coup, on n'arrive même plus à les voir comme des restrictions des règles alimentaires. C'est vraiment une étape qui est particulière. Je reparlerai jeudi pour l'hyperphagie parce qu'en fait, ça se rejoint. Et en fait, même moi, je me suis bien rendue compte que pour accompagner les personnes avec ça, ce n'était pas toujours simple. Et que j'ai dû créer plein d'outils différents pour permettre d'aller... trouver ces restrictions. Et du coup, je crois que j'ai genre... trois ou quatre outils différents dans SOS Compulsion pour aller trouver ça. Et des outils que j'essaie de faire à peu près ludiques, quoi. Parce que je sais que c'est chiant, sinon, toutes ces étapes-là. Mais ce truc de voir les restrictions, vraiment les voir, les nommer, les comprendre, et puis faire le lien avec les aliments dans les crises, ça c'est aussi une étape qui est super importante. Bon, donc ça c'était l'étape d'observation qui est... L'étape fondamentale. Il y a un truc qui est très clair pour moi, je ne sais pas si c'est le cas pour vous, mais je vous le partage, c'est qu'on ne peut pas changer quelque chose qu'on ne connaît pas. Peu importe de quoi on parle, là on parle de comportement alimentaire, mais en fait ça pourrait être la même chose par rapport à, je ne sais pas, vous voudriez améliorer votre façon de parler en public, ou vous voudriez plus facilement passer à l'action pour monter des projets, enfin voilà, peu importe, en fait il faut déjà savoir comment ça se passe pour vous aujourd'hui. Comment vous le vivez ? Et en fait, on ne peut pas changer quelque chose quand on ne connaît pas la base de ce quelque chose. Donc ça, c'est super important. Le deuxième point que je vous disais, la deuxième grande étape pour moi pour sortir de la boulimie, ça va être d'agir, mais pas n'importe où, pas n'importe comment. Il va falloir enlever le focus sur les crises. L'important, c'est d'agir partout en dehors des crises. Je m'explique et je vous donne des exemples. Il va falloir agir sur... Votre façon de manger. Votre façon de manger en dehors des crises. On s'en fout de ce que vous mangez pendant les crises. Alors c'est important, les aliments que vous mangez, ils vont nous intéresser parce que c'est souvent les mêmes que ceux qui sont restreints. Mais je m'en fous, j'ai pas besoin de savoir. Moi par exemple, en vous accompagnant, ce que vous avez mangé exactement dans votre crise, etc. On s'en fout. En vrai, on en parle très peu. Quand j'accompagne quelqu'un, on va parler des crises parce qu'on va parler... de son ressenti. C'est important de pouvoir déposer la violence de ce que sont les crises auprès de quelqu'un qui est vraiment capable de l'écouter, de le recevoir et d'aider. Mais on ne va pas passer du temps à vouloir agir sur les crises. Je ne vais pas accompagner la personne à essayer de lutter contre la crise. Ça ne sert à rien. Arrêtez de mettre votre énergie là-dessus. Arrêtez d'essayer de lutter contre la crise. Regardez plutôt et agissez plutôt sur votre façon de manger en dehors des crises. Les crises, souvent, c'est plutôt le soir, même s'il peut y en avoir n'importe comment. Mais voilà, comment est-ce que tu manges tout le long de la journée ? Il va falloir agir sur la façon de compenser. Hyper important, j'en ai parlé tout à l'heure. En fait, les mécanismes de compensation, ils ont le même effet que la restriction. C'est-à-dire que ce sont des pièces du puzzle de ta crise. Alors moi, souvent, je parle de bombes, de tout ce qu'on met dans une bombe. Donc, les mécanismes de compensation. les émotions liées à notre façon de nous restreindre, à notre façon de manger, nos règles alimentaires, les frustrations, le fait d'avoir faim, de ne pas y répondre. Il y a tout un tas de trucs. Et à un moment donné, ça vous explose au visage. Inévitablement. Et principalement le soir, aussi parce que le soir, il y a la fatigue, parce qu'effectivement, le niveau émotionnel, il peut être aussi élevé, mais vos émotions, en fait, à ce moment-là, c'est juste le briquet qui allume la bombe. Rien de plus. Donc, en fait... vos moyens de compensation, c'est un truc en plus dans la compulsion, dans ce qui va créer la compulsion. Donc ça va être hyper important d'agir dessus. Agir sur les vomissements, agir sur le sport à outrance, agir sur la prise de brûle-graisse, sur les restrictions, sur le fait de se priver, etc., sur les aliments interdits. Donc, il va falloir agir encore une fois, en dehors de la crise. Agir aussi sur la façon de se parler. De quelle manière, et encore une fois, le début du truc c'est j'observe comment je me regarde, comment je me parle, etc. Ok, et bien en fait derrière on agit là-dessus. Alors déjà juste de s'observer faire, encore une fois, là-dessus aussi ça fait son petit effet. Parce que quand on prend conscience de comment on se parle comme à une merde à longueur de journée, ça fait parfois un électrochoc, et du coup ça stoppe aussi un peu certaines paroles comme ça. Mais après, il faut aller plus loin pour pouvoir vraiment stopper cette manière de se parler et changer son discours interne. Et puis, là où il va falloir agir, c'est aussi dans le rapport qu'on a à son corps. Et notamment, le lien qu'on fait avec l'estime de soi. L'importance qu'on donne à son corps et à son apparence dans l'estime de soi. Donc ça, là-dessus, pour que vous ayez des exemples un peu concrets, l'idée c'est d'aller chercher... Toutes les autres excellentes raisons d'avoir une bonne estime de vous et d'aller construire, reconstruire plein d'autres choses qui sont décorrélées du physique et qui peuvent faire que vous êtes fiers de vous, vous avez confiance en vous, vous avez du respect pour vous-même et voilà. Et donc on reconstruit tout ça. Le travail des valeurs peut être super super important aussi et super aidant à ce niveau-là. Voilà, donc première étape importante. L'observation, je vous ai nommé toutes les choses à observer. Deuxième étape, agir partout en dehors des crises. Arrêtez de mettre son focus sur les crises. Donc là, c'est pareil, je vous ai donné différents champs dans lesquels agir. Troisième étape, ça va faire beaucoup le mot étape, mais c'est le fait d'y aller étape par étape, justement. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Première chose, quitter l'urgence. Ça, oh ! J'ai fait ça ? Ah oui d'accord, c'est ça, je peux faire des cœurs, c'est que je ne sais pas bien faire le cœur, ça ne marche pas. Première étape, sortir de l'urgence. Ça c'est super important et je comprends qu'on ressente de l'urgence quand on souffre de boulimie et qu'on veut aller mieux. Parce que les crises sont invivables, parce qu'il y a vraiment quelque chose d'immensément destructeur pour soi, pour l'estime de soi. Donc je comprends, et aussi parce qu'il y a plein de peurs pour la santé, etc. Néanmoins, c'est l'urgence aussi qui crée ce fonctionnement-là, l'urgence de manger, l'urgence de surtout ne pas garder ce truc-là, donc de compenser, l'urgence de mincir, l'urgence de changer son corps. Voilà, il y a une espèce de truc qui va... à toute vitesse quoi. Donc l'idée ça va être de ralentir et pas que dans sa façon de manger. L'idée ça va être aussi de ralentir dans ses ressentis et d'accepter, ok, genre mettons tu te fais accompagner par une pro, tu me rejoins dans SOS Compulsion, enfin voilà, peu importe. Ok, tu fais un pas pour aller mieux. Ça y est, ça y est, ça va aller mieux. Néanmoins ça prend du temps. Donc accepter de prendre ce temps-là de qualité pour soi. Sortir de l'urgence à tout prix. Et sortir de l'urgence à tout prix, ça va passer par le fait d'accepter les symptômes aussi. Les symptômes, les crises. Tes crises, elles existent. Et en fait, c'est important de les remettre au niveau du symptôme. C'est juste un symptôme de tout ce qui se passe là dans ton alimentation, dans ton rapport à toi-même. En fait, les crises, c'est un symptôme qui vient dire Eh oh, ça va pas du tout, c'est le bordel, il faut changer des choses. Voilà. Mais c'est un symptôme. Et il va falloir l'accepter. Il est là, il va partir. Il va partir. Plus tu vas le regarder à la loupe et tu vas être focus sur ce truc-là, moins il va partir. Donc ok, on l'accepte, il est là, on sort de l'urgence. Un autre outil pour y aller étape par étape, c'est de créer un peu de jeu autour de ça, remettre un peu de légèreté, ok ? La vie, ça peut être sympa, la vie ça peut être une forme de jeu, ça peut être fun. Et la guérison, c'est pas un chemin de croix en fait. Ce qui est vraiment horrible à vivre, c'est ce que tu vis aujourd'hui. C'est la boulimie. La guérison, ça peut être cool. Donc on y va, on teste, on fait des jeux. Moi, j'ai vraiment envie de transmettre ça, en fait, dans mon parcours d'accompagnement. Le but, c'est d'essayer des choses. Et on y va, on teste. Et il n'y a pas mort d'homme, en fait. Genre, je vais te proposer de manger des féculents midi et soir pendant deux jours, pour voir ce que ça fait. Deux jours. Et au pire, il va se passer quoi ? Tu penses vraiment que parce que t'as mangé une assiette de pâtes le midi, une assiette de riz le soir, et ça pendant deux jours, que tu vas grossir ? Non, par contre tu vas peut-être te rendre compte que tes crises sont moins intenses, voire même t'as pas fait de crise en fait le soir. Tu vois donc, accepter de prendre les trucs comme un jeu, juste comme ça sur quelques jours. Mettre un peu de la légèreté. Et puis, dernière chose pour parler de ce côté étape par étape, c'est vraiment y aller petit pas après petit pas. Et notamment dans tout ce qui va être réintroduction alimentaire. Parce que oui, pour sortir de la boulimie, il va falloir que tu arrêtes d'éviter certains aliments. Il va falloir que tu manges tout type d'aliments. Il va falloir que tu répondes à tes envies. Tout type d'envie. Il va falloir que tu répondes à ta faim. Tout ça, ça fait hyper peur parce qu'aujourd'hui, tu as l'impression d'avoir envie que de gras, que de sucre, que de tout ça. Mais oui, parce qu'en fait, c'est interdit. Donc c'est ultra désirable. Mais si tu réintroduis ces aliments-là, tu vas voir qu'ils vont redevenir des aliments lambda. Et tu vas voir que tu auras autant envie de brocoli que de chocolat au lait. Oui, c'est possible, je te l'assure. Donc l'idée, c'est de les réintroduire tranquillement pour ne pas tomber non plus dans le chaos alimentaire. Ça, c'est quelque chose qui fait très peur. Donc mon conseil, après... qui n'est pas toujours suivi, même dans le programme. Moi, je donne des conseils. Après, il y a des personnes qui disent Non, moi, j'ai besoin de réintroduire plusieurs trucs en même temps. Ok, vas-y, let's go. Et puis moi, je suis là en filet de sécurité de toute façon. Mais l'idée, c'est de réintroduire tranquillement. Et moi, je conseille plutôt un aliment après un autre. Les aliments interdits, les fear food. On arrive à la dernière étape de ce qui sont pour moi les grandes étapes pour sortir de la boulimie. C'est le fait de rééduquer son regard. rééduquer son regard par rapport au corps d'une manière générale rééduquer son regard par rapport à son corps ça c'est super important si t'en es là aujourd'hui c'est le cumul de tout un tas de choses et de plein de facteurs il y a un facteur auquel personne n'échappe c'est la société dans laquelle on vit la société ultra grossophobe le culte de la minceur la diète culture le culte de l'extrême maîtrise de soi, etc. Du coup, on est abreuvé d'images, de mots, de choses complètement délirantes, de trucs qui n'ont pas de sens. Et on est aussi abreuvé d'un certain type de corps, alors ça bouge selon les modes, mais en tout cas, on nous vend tout le temps un corps idéal. Et c'est important, dans ton processus de guérison de la boulimie, de sortir de ça. C'est une étape qui n'est pas forcément facile, mais la première étape que je te conseille de faire, c'est de faire le tri dans les comptes que tu suis sur les réseaux sociaux. Arrête de suivre des comptes qui te font te sentir nulle, moche, qui te font culpabiliser, qui te donnent l'impression que tu n'en fais jamais assez. Alors on peut avoir cette impression-là, alors que les personnes sont ultra cool et bienveillantes sur leurs comptes, et tu vois, il n'est pas du tout question de ça. Bah... Dans ce cas, effectivement, tu peux quand même te désabonner en fait, parce qu'on s'en fout si ça te fait te sentir mal. Franchement, juste vire les réseaux, même si tu vois que c'est hyper souvent que ça te fait te sentir comme ça. Et puis sinon, par période, moi perso, sur d'autres sujets que sur la bouffe et le corps, je le fais. Je me désabonne de gens, et puis je me réabonne quand je sens que je me sens mieux et que je suis moins sujette à la comparaison. Parce que moi aussi, je me compare sur d'autres sujets aujourd'hui. Mais voilà, quand c'est trop envahissant, je prends soin de moi et pouf, je m'en vais. Mais toi là, il y a moyen que tu suives des contes de fit girls, de nanas un peu parfaites là, qui passent leur temps à faire du sport et à manger des graines ou je sais pas quoi, qui ont un corps parfait, une vie parfaite, nanana. Désabonne-toi, franchement je ne peux que te conseiller de te désabonner. Et abonne-toi, alors, moi j'ai plusieurs conseils. Abonne-toi à des femmes grosses, voire... très grosse, ok ? Va voir d'autres corps. Abonne-toi à des gens qui ne sont pas valides. Abonne-toi à des corps porteurs de handicap. Va voir autre chose, en fait, que tous ces trucs ultra normés. Et puis, en parallèle, abonne-toi à des trucs qui n'ont rien à voir. Du tricot, du crochet, de la peinture, des petits chats, des trucs drôles, des vidéos d'humour. Sors aussi de ce truc. toujours orienté autour du corps ou de la bouffe. Désabonne-toi aussi des comptes de bouffe, des foodies. T'es obsédé par la bouffe, arrête de regarder des recettes à longueur de temps qui te font complètement, comment dire, fantasmer, tu vois, le truc. Et puis, en fait, qui jouent un rôle dans ton obsession. Donc, quitte ce monde-là des corps et de la bouffe. pour rejoindre un monde un peu plus normal, qui est celui du monde sans les réseaux. En fait, on a plein d'autres loisirs, passions, et on n'est pas censé mettre au centre notre corps et la nourriture. Écoute, voilà. Si je récapitule les étapes fortes, importantes pour moi, et en fait, au milieu de tout ça, il y en a plein, dans lesquelles je ne suis pas rentrée dans le détail de tout, parce que... Avant de récapituler, je fais cette parenthèse, par exemple dans mon programme d'accompagnement, on passe beaucoup de temps. autour de soi, des valeurs pour soi, de ce qui est important pour soi, mais aussi autour de la relation aux autres. Ça, pour moi, il y a une place ultra importante. Pas que familiale, mais quand même. Alors après, de toute façon, les outils, on peut les utiliser dans le domaine familial, amical et tout. Mais pour moi, ça, c'est vraiment un travail important à faire. Donc il y a vraiment une notion aussi d'affirmation de soi, en fait. Mais de toute façon, clairement, guérir des troubles alimentaires, c'est de l'empouvoirement de ouf, en fait. Moi je dis toujours lâche le contrôle reprend le pouvoir mais c'est ma phrase fétiche c'est mon c'est mon... merde je trouve pas mon mot c'est mon jingle quoi aidez moi c'est quoi le mot quand on... Le bon mot pour définir ça en tout cas c'est vraiment ma phrase lâche le contrôle reprend le pouvoir lâche le contrôle sur ton corps sur la bouffe etc pour reprendre le vrai pouvoir de ta vie et vivre ta meilleure vie donc je récapitule quand même Les étapes pour sortir de la boulimie. L'observation. Donc, je vous l'ai dit sur différents points, si vous arrivez en cours de live, ne vous inquiétez pas, vous aurez le replay, il y a même un épisode de podcast qui est enregistré là en même temps. Donc, vous pourrez réécouter ça. L'observation, l'action, mais partout en dehors des crises. Le fait d'y aller étape par étape, vraiment, de sortir de l'urgence et d'y aller petit pas après petit pas. Voir d'être accompagné si c'est possible, parce que je pense que c'est vraiment un plus qui va vous faire gagner en temps et en qualité aussi de vie sur le chemin de guérison. Et puis rééduquer, rééduquer son regard sur son corps, sur le corps des autres, rééduquer aussi son rapport à soi et son rapport à l'autre. Voilà comment je pourrais dire les choses. Je vais prendre le temps de regarder si vous avez des questions, n'hésitez pas. C'est le moment où je vais pouvoir répondre à toutes vos questions. Est-ce qu'il y a des cas où il vaut mieux ne pas manger certains aliments ou ne pas les garder chez soi s'ils déclenchent des compulsions alimentaires ? Non, globalement je dirais non. Ça c'est vraiment parmi les pires conseils qui sont donnés. Ok, tu fais des crises sur les Kinder Maxi, n'achète pas de Kinder Maxi. Si, au contraire, achète des Kinder Maxi. Par contre, mon conseil, ça va être de... souvent on fait rarement des crises que sur un aliment donc tu fais des crises peut-être que spécifiquement quand même reviennent souvent les kinder maxi les pizzas ou les lasagnes ou le fromage râpé ou tu vois enfin t'as des trucs un peu les gâteaux apéro ça ça revient beaucoup des trucs un peu forts, phares qui reviennent c'est intéressant la première étape d'observation pour aller chercher les aliments interdits Et mettre en lien, moi je sais que j'avais créé un document spécifique pour ça, où je vous proposais dans une case de mettre les aliments qui vous font rêver, les aliments que vous n'avez pas mangé depuis super longtemps parce que vous pensez qu'ils font grossir, les aliments que vous évitez pour la santé, plein de trucs, et les aliments que vous consommez pendant les crises. Et après je vous invitais à mettre les aliments qui se retrouvent dans au moins deux ou trois cases, à les noter. Et en fait ces aliments-là, voilà, c'est les aliments phares. Ils se retrouvent dans tes crises, et en fait c'est les aliments que tu désires. Je reprends mon exemple des Kinder Maxi, imagine il y a les Kinder Maxi et la pizza. Ok, tu vas peut-être pas tout réintroduire d'un coup, tu vois, parce qu'en fait, ça va être le bordel, ça va te faire flipper, et même pour toi, pour pouvoir vraiment tester les mécanismes d'accoutumance, ça va être important de pas tout faire en même temps. Donc, tu achètes tes Kinder Maxi, mais t'achètes en quantité, même en fait. À l'inverse de ce foutu conseil de ne pas en avoir chez soi, c'est l'inverse qui fonctionne. C'est d'en avoir plein chez soi. Alors là, j'imagine certaines de vos réactions, mais je vous promets que c'est vrai et que ça fonctionne. C'est un truc de ouf. Donc non, il n'y a pas de cas pour moi où il faudrait ne pas manger l'aliment ou ne pas en avoir chez soi. Enfin, je veux dire... On vit dans un monde de profusion. En France, on est un pays riche, même s'il y a de plus en plus de gens pauvres. Malgré tout, on est dans un pays de profusion, quoi, je veux dire. Donc tu te dis, ok, j'en achète pas, je suis tranquille. Bah déjà, t'as peut-être un Carrefour City en bas de chez toi et... Désolée pour la pub. Et du coup, tu vas courir en acheter et tu vas acheter plein d'autres trucs en même temps. Ou alors... La crise, elle va se présenter et de toute façon, tu vas manger autre chose et voilà, en fait, tu as déglingué tout ce qui va te tomber sous la main. J'avoue, ça marche avec les M&M's pour moi. Yes, trop bien, merci Steph de ton témoignage. Donc voilà, je ne suis pas la seule à le dire, ça marche, c'est un truc de ouf. Donc voilà. J'attends vos questions. N'hésitez pas parce que moi j'ai fait le tour de ce que j'avais envie de vous dire par rapport à ces fameuses étapes pour s'en sortir. Donc n'hésitez pas à me poser des questions. Profitez de ma présence. Moi ça marche pas c'est pire. Ah ! Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Ça c'est intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que t'as essayé ? Et voilà, à ton avis, pourquoi ça marche pas ? Parce que ça, c'est intéressant d'ailleurs, très bien, merci, il faut que j'en parle. Le problème, et je vais beaucoup en parler dans le live sur l'hyperphagie, si vous êtes concernés, je vous conseille d'être là jeudi, c'est qu'on peut manger d'un aliment sans se l'autoriser. C'est un peu le propre de l'hyperphagie. Et donc du coup là quand tu dis ah bah moi ça marche pas, c'est pire, donc genre peut-être que tu dis bah ouais ouais tiens j'ai entendu Flavie dire il faut acheter l'aliment qu'on mange pendant les crises, il faut en avoir à la maison, donc bon bah je vais en acheter et puis voilà peut-être que ça va m'empêcher de faire des crises, peut-être que j'ai arrêté de me jeter dessus. Quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, hyperphagie aussi, oui voilà. Alors quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, là ce qui se passe c'est que ces aliments, tu ne te les autorises pas. Tu n'es pas dans un travail de réintroduction en disant Ok, je bosse sur mes croyances sur ces aliments-là parce que, effectivement, je ne suis pas rentrée dans le détail quand je vous parle de réintroduire les aliments. Je parlais aussi sur la phase d'observation quand je vous disais Pourquoi l'aliment il est interdit ? C'est Quel aliment est interdit ? Et pourquoi je vous parlais là des croyances qui sous-tendent derrière les interdictions. Il faut aller bosser là-dessus, en fait. Il faut aller bosser là-dessus, et c'est là aussi où ça peut être cool d'être accompagné, parce qu'en fait, si tu continues de penser que l'aliment en question, il est hyper mauvais, il est ultra gras, il fait grossir, que c'est n'importe quoi d'en manger, si à chaque fois dans ta vie que t'en as mangé, t'as culpabilisé et tu t'es promis que le lendemain, tu te reprendrais en main, il y a moyen que tu continues peut-être de le faire comme ça. Donc genre, tu m'écoutes dire ça, tu dis, allez, ok, je vais tester son truc, sans grande conviction, mais je vais tester. Je vais acheter plein de Kinder Maxi. Je vais rentrer à la maison. Déjà quand je dis plein, à mon avis, qui ici va en acheter plus de deux boîtes ? Pas beaucoup. Déjà à mon avis, vous allez acheter une boîte, vous allez dire mais attends, c'est plein, c'est beaucoup. Non, acheter huit boîtes. Après bon voilà, dans la limite aussi des sous, mais le côté beaucoup, il est important. Donc tu vas aller acheter une boîte, deux boîtes au mieux de Kinder Maxi. Et en fait, tu vas continuer, tu vas le faire sans grande conviction en te disant non mais voilà, bon, ça fait grossir, j'ai trop peur de grossir, moi j'en ai trop marre, je voudrais tellement maigrir, machin. Et puis, tu vas ouvrir ce truc-là, tu vas en mettre un dans ta bouche, il va y avoir des pensées qui vont débarquer. Je suis en train de faire n'importe quoi, demain il faut que je me reprenne en main, demain il faut que je fasse du sport, demain il faut que je mange moins, gna gna gna gna. La culpabilité arrive, et ça enclenche le truc, et ça accélère, ça accélère, et vite vite vite, il faut manger. Maintenant qu'ils sont là, il faut que je les mange. Vite, comme ça demain il n'y en aura plus et je ne serai plus tentée. Ces mécanismes-là, ça vous fout dedans. En fait, quand on a le droit de manger un aliment tous les jours, tout le temps, on ne se jette pas dessus. Il n'y a aucun intérêt à se remplir d'un coup avec le truc. Et votre mécanisme, regardez-le, il ne marche pas, il ne tient pas debout. Vous vous dites... Oh mon dieu, non mais ça fait trop grossir, c'est pas bien, je suis en train de faire n'importe quoi. Bon allez, vas-y, je bouffe tout comme ça, demain j'arrête. Oui ok, donc je bouffe tout, j'ai tout bouffé, et l'histoire me montre que demain j'arrête pas en fait. Et que l'histoire se répète sans cesse, ok ? Ça n'est pas la bonne solution, vraiment. Alors, je vois qu'il y a plein de choses qui sont écrites, donc je... Depuis l'hyperphagie c'est horrible et rien n'est interdit, et c'est pas de boîte. Alors ! Je ne vais pas rentrer dans le détail dominette, parce que j'ai envie de le garder pour le live hyperfagie, parce que c'est ça l'hyperfagie. Rien n'est interdit. Je peux te parier, je mets ma main au feu, ma main coupée, truc horrible, que c'est interdit. Ce n'est pas autorisé, ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas parce que tu manges les aliments qu'ils sont autorisés. Quand tu manges des aliments en te disant que tu fais vraiment de la merde, que tu fais n'importe quoi, que tu vas grossir, qu'il faudrait que t'arrêtes, que demain il faudrait que tu te reprennes en main, que t'en as ras le bol et nanana, est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est ok ? Tu vois ? Donc non, les aliments, ils sont pas autorisés. Mais ça, c'est vraiment le sujet de l'hyperphagie, et c'est ce qui bloque chez toutes les personnes qui sont dans l'hyperphagie. Donc on en parle jeudi, à 18h. Il y a Steph qui dit, au fur et à mesure que tu t'autorises tout, l'envie de dégommer va s'atténuer, tu verras. C'est vrai. Merci Steph. Avant j'étais dans l'hyper contrôle, tout était interdit et le cauchemar c'est depuis que j'ai tout lâché. Mais en fait tu n'as rien lâché, je sais pas si tu t'appelles Dominique ou... Je suis désolée si je suis hors sujet. Tu n'es absolument pas hors sujet, tu es dans le sujet, mais peut-être plus côté hyperphagie. Mais tu n'as rien lâché. Dire avant je mangeais rien, je me restreignais et puis maintenant ça m'explose au visage et en fait c'est le mécanisme des compulsions. Toute la journée je suis là, je mange ma salade... machin et le soir je dégomme le brownie le machin on va se dire ah c'est trop bien la journée quand je contrôle tout c'est le soir vraiment le problème non ton premier problème c'est la journée parce que tu contrôles tout ok c'est parce que tu contrôles tout que tu contrôles plus rien après donc c'est vraiment là dessus qu'il faut agir et en fait le soir quand tu dégomme tout pas dans le lâcher prise tu es en réaction à l'hyper contrôle donc là c'est ce que tu vis t'es pas dans l'acceptation j'ai le droit de manger ce que je veux non Ça c'est serein, toi t'es pas dans la sérénité, t'es en réaction en fait, parce que tu es toujours en restriction, mais dans ta tête. Mais on va en parler à fond jeudi, parce que du coup c'est la restriction cognitive, et c'est vraiment le sujet phare de l'hyperphagie, même si on le retrouve dans la boulimie. Moi les éléments que l'on dit interdits, je les mange dans la journée sans culpabiliser, ou en tout cas sans me poser de questions. Mais dès que le soir arrive, c'est tout autre chose. Ah ! Très intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? C'est quoi toute autre chose ? Qu'est-ce qui se passe quand le soir arrive ? Est-ce que c'est mieux ou pire d'être dans l'hyper contrôle ? Mieux que les compulsions ? Bah en fait, là on est dans un live boulimie, donc je peux te dire que dans la boulimie, t'as les deux. T'as l'hyper contrôle et les compulsions. Donc t'as les deux. Pour moi... Pour moi, c'est bon signe quand il y a des compulsions qui arrivent, c'est cool. Aussi parce que c'est grâce à ça qu'on va demander de l'aide souvent. Donc ça lâche et ça nous oblige à sortir du déni. Ah oui, je vous avais dit que je vous en parlerais peut-être, le temps que Dory réponde peut-être pour m'en dire un peu plus sur ce qui se passe pour elle le soir. Tout à l'heure, on parlait des rechutes. Et moi, je vous disais, ça dépend de la vision qu'on a de la guérison. Ça me fait penser à ça, l'histoire de est-ce que c'est mieux d'être dans l'hyper contrôle. En fait, moi je me suis crue guérie, alors qu'en fait j'étais dans une forme d'hyper contrôle. Mais un hyper contrôle, sommes toutes modérées, on est dans l'hyper, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais pas dans l'anorexie, j'avais un poids bas, en dessous de mon poids d'équilibre, mais pas maigre, maigre quoi, ça va. Et donc du coup voilà, donc moi je me disais bah très bien en fait, je suis pas en sous-poids. Donc voilà, j'inquiète personne. J'étais dans une forme normale, quoi. Je me sentais pas non plus aussi fatiguée que ça. Et j'avais pas de compulsion alimentaire. Donc en fait, je suis guérie. J'avais pas de TCA pour moi. Bah ouais. Mais en fait, toute mon estime de moi-même reposait sur mon corps. Grossir était le pire truc qui pouvait m'arriver. J'y pensais tout le temps. J'étais obsédée par ça. Je vivais des sautes d'humeur de malade. En fait, je me suis posé plein de questions sur mon fonctionnement psychique à l'époque, en me disant mais il y a vraiment quelque chose qui ne va pas Parce que ce contrôle, ce foutu hyper contrôle, en fait, il pourrit la vie partout, partout. Je veux dire, il y a des tas de moments que j'ai vécus sans les vivre profondément, pleinement, parce que j'étais auto-centrée de ouf, là, sur mon corps, la bouffe, machin, à quoi je ressemble. Et donc, je n'étais pas guérie, pas du tout. Et le jour où... La vie fait qu'il y a des choses compliquées qui se passent pour moi et je me retrouve à sombrer à nouveau dans la boulimie. J'ai l'impression que je me fais une rechute après une guérison, alors qu'en fait non, je suis juste dans mon trouble et il s'exprime différemment. Donc en fait, il y a une personne tout à l'heure qui parlait des rechutes. Attention avec ce mot rechute, pour moi, oui on peut faire des rechutes, mais elles sont rarement vertigineuses quand on est allé jusqu'à la vraie guérison. C'est-à-dire qu'on peut avoir des petits signaux d'alerte. Ah tiens, je sens que ça devient compliqué en ce moment avec mon corps, que j'ai des pensées pas mal autour d'une insatisfaction corporelle. Ah tiens, je sens que j'ai beaucoup, beaucoup besoin de manger par réconfort. Mais genre tous les soirs, tout le temps. En fait c'est des signaux d'alerte, pas tant en mode Ah mon TCA revient ! mais en mode J'ai eu un TCA. Et donc c'est un peu mon mode de communication, pardon pour ma gorge, favori de moi avec moi-même. Et quand je sens qu'il y a des choses qui déraillent un peu dans mon rapport à mon corps et à l'alimentation, peut-être qu'il y a des choses qui déraillent dans ma vie en fait. et que c'est peut-être juste un signal d'alarme pour me permettre de rééquilibrer les choses. Donc voilà, non, l'hyper contrôle, ce sera jamais mieux que les crises. Et en fait, il ne faut pas les dissocier. Il ne faut pas croire que c'est l'un ou l'autre. L'un ne va pas sans l'autre. Sans contrôle, il n'y a pas de perte de contrôle. Ça, c'est vraiment important. Alors, du coup, je n'ai pas de réponse de la personne tout à l'heure qui disait Bah voilà, moi, la journée ça va et le soir c'est une autre histoire. Ça serait intéressant de creuser parce que c'est rarement complètement le cas. Alors peut-être qu'en fait, la journée, tu manges ces aliments-là, t'es peut-être pas si tranquille que ça avec le fait de les manger, mais la journée, il y a la protection des autres, le fait de manger avec d'autres gens, etc. Et que le soir, du coup, t'es rattrapée par ta culpabilité, par des choses comme ça, en fait. Et que c'est pour ça aussi que ça dérape. Après, il y a aussi plein de choses à aller regarder dans son équilibre de vie. L'alimentation, c'est une béquille. Ça peut être un truc qui vous sert de béquille. Si votre vie, elle est très peu satisfaisante, si vous avez très peu de plaisir dans les autres sphères de votre vie, peut-être que vous allez chercher le plaisir exclusivement dans l'alimentation. Donc, il y a plein de choses à aller regarder. C'est aussi des choses, moi, que je propose de travailler dans le programme parce que, ben voilà, c'est important de... élargir son regard aussi pour vraiment bien comprendre ce qui se passe avec la boulimie. Je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus. C'est marrant cette façon de le dire. Ah, on vit toujours avec ça. Moi je suis obsédée par mon poids, ça me pourrit la vie. Alors attends, parce qu'il y a Doré qui dit dégoûté, pardon. Et du coup j'ai pas suivi. Le soir quand je mange je ressens de la culpabilité que je n'ai pas forcément dans la journée et souvent je fais des crises tous les soirs. Voilà. Mais ça rejoint ce que je disais, je pense, tout à l'heure. Dans la journée, je mange normalement, je peux profiter, je prends des goûters, je mange tout ce qui me fait plaisir, je peux aller au resto, tout ça sans problème. Ok, c'est intéressant de voir ce que te dit ta culpabilité le soir. En fait, à quoi elle est reliée ? Quelle est la peur derrière ? Et qu'est-ce qui est différent avec la journée ? Est-ce que c'est la présence des autres, comme ce que je disais tout à l'heure, tu vois, qui te fait comme un semblant de protection ? Bonsoir à tous, bonsoir à toi. Donc on vit toujours avec ça, et donc quelqu'un dit je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus Du coup, je disais, c'est surprenant de le tourner comme ça, parce que en partant de ton expérience, tu invalides la vraie guérison. C'est-à-dire que tu as peut-être pensé être guéri à certains moments, et que, en fait, en lien avec ce que je disais juste avant, est-ce que c'était une vraie guérison ? Je sais pas, d'ailleurs j'avais fait un épisode de podcast sur le sujet, si ça t'intéresse, et du coup comme tu as replongé, tu te dis, bah non en fait ça existe pas la vraie guérison. Alors, c'est légitime de te dire ça, enfin je vais te dire, dans ce que je vous expliquais de mon histoire tout à l'heure, quand j'ai ressombré dans la boulimie vomitive, alors que j'avais pas eu de symptômes depuis des années et que du coup je me pensais guérie, je me suis dit, ouais d'accord, donc en fait c'est ad vitam aeternam, Flavie tu vas vivre avec ça toute ta vie. Donc, bien sûr ! on peut penser ça. Par contre dire elle n'existe pas tu vois genre globalement ça viendrait dire que genre je vous raconte des cracks que un nombre de nanas incalculables sur insta comme moi racontent des cracks, que les nanas que j'ai accompagnées et qui s'en sont sorties racontent des cracks aussi, enfin tu vois bien sûr qu'elle existe la vraie guérison bien sûr et je te vois venir et tu vas finir par te dire peut-être oui bon bah peut-être que pour les autres ça marche et pas pour moi On a tous pensé ça, à un moment donné. En fait, il n'y a pas de raison que... Ah, elle est horrible cette phrase, il n'y a pas de raison. Bah si, il y a des raisons. En tout cas, je peux te dire qu'avec les bons outils, en allant bosser aux bons endroits, oui, c'est possible. Oui, c'est possible, et tu n'as pas besoin d'y passer dix ans, en fait, pour aller mieux. Donc voilà, mais peut-être que ce que tu considérais comme être une guérison, peut-être que tu pourrais l'observer, le regarder sous un autre angle, et peut-être que... Peut-être pas, mais peut-être que tu te dirais... c'était peut-être pas tout à fait une guérison en fait. Au bout de 35... 35, un an, moi j'y crois plus. 35 ans, c'est ça ? Bah écoute, je comprends ton désarroi, mais moi j'ai envie de te dire d'y croire, je t'assure. Je suis désolée Flavie. Bah non, moi je suis désolée de te lire, mais tu vois, moi j'ai passé quasi 25 ans dans les troubles alimentaires. Enfin, je veux dire... Oui, toi c'est 10 ans de plus, mais tu vois, genre quoi, ça veut dire qu'il y a un cap, allez, à 30 ans ? 30 ans de TCA, c'est plus possible. Ça me fait penser à un épisode de podcast qui sort vendredi, que je viens de finir de monter, où justement, c'est une femme qui est venue témoigner et qui parle du fait qu'elle est vraiment sur les derniers pas de sa guérison. Enfin, je vous invite à l'écouter, parce que quand je dis les derniers pas de sa guérison, pour ne pas dire déjà guérie, en fait, de l'hyperphagie après 30 ans. À se taper des crises d'hyperphagie. Donc voilà, bien sûr que c'est possible. Autre chose là qui me vient, à vous toutes qui vous dites, qui vous dites, qui vous dites, à vous toutes qui êtes en train de vous dire que vous avez tout essayé, que ça fait 35 ans et que voilà, elle est bien gentille Flavie, mais que vous, vous le savez, vous avez déjà tout essayé. N'hésitez pas. Alors à commenter une fois qu'il sera publié ce live, sous ce live, sous n'importe lequel de mes posts, vous commentez guérison. Vous allez voir que vous allez recevoir un petit document, enfin le lien pour vous inscrire pour recevoir un document dans vos DM, et en fait qui va vous permettre de faire un point sur ce que vous avez déjà essayé et sur ce qui peut-être pourrait vous aider à l'avenir. Parce qu'en fait vous avez l'impression d'avoir tout essayé, mais souvent quand vous venez vers moi, quand je vous dis t'as essayé quoi, alors oui des fois il y a de l'hypnose et des trucs comme ça, mais souvent c'est des diètes. mais pour faire des régimes alimentaires. J'ai vu une diététicienne qui m'a donné un plan alimentaire. J'ai vu une psychologue, on a parlé de mon enfance. Mais non, mais le plan alimentaire, il va juste créer davantage de problèmes. C'est pas la solution, c'est le problème, en fait, là, qui vous est prescrit. Parler de votre enfance avec un ou une psy, c'est très bien, mais en parallèle, il faut bosser le comportement alimentaire. Il faut bosser le rapport à votre corps. Il faut bosser les choses spécifiques qui font que vous êtes bloqués dans la boulimie. Donc voilà. C'est peut-être une croissance à déconstruire. Oui, je pense qu'on parlait de la guérison, peut-être. Oui, je suis désolée, du coup j'ai pas vu en temps et en heure. Désolée, désolée. Les deux épisodes ont 20 ans d'écart suite à un choc psych... j'ai replongé mais en prenant du recul j'ai toujours été dans les restrictions plus ou moins importantes ok voilà c'est en fait si tu regardes ce que tu considérais comme être ta guérison en fait tu étais certainement toujours dans le contrôle c'est juste que tu arrivais à être dans un espèce de truc qui se maintenait et peut-être qu'ils étaient vivables pour toi et que c'était ok moi franchement avec le recul Ça me fait quand même un peu chier, quoi. Quand je repense à cette phase-là, je me dis, franchement, j'aurais pu vivre une vie bien plus épanouissante si j'avais pas été dans le contrôle. J'étais pas complètement envahie par mes symptômes, mais tu vois, quoi. Et donc non, j'étais pas guérie. Et donc effectivement, toi, tu te considérais guérie. mais je pense que c'était pas le cas. Psy, TCC, hypnose. Et oui, mais en fait, donc là c'est une personne qui répond aux choses peut-être essayées déjà, et vraiment le petit outil gratos que je vous ai fait, si vous commentez... guérison sous l'un de mes postes, vous verrez que en gros, je vous propose de lister ce que vous avez déjà essayé, puis après je vous dis allez, ok, si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Parce qu'en fait, c'est compliqué d'en avoir conscience là pour vous, mais en fait, souvent, tout ce que vous avez essayé, ça tournait toujours autour du même truc, c'était toujours le même type d'aide, et en fait, vous n'avez juste pas eu l'aide à proposer. Et croyez-moi, ça me rend folle en fait, vraiment. Je voudrais que ce que je propose, ce qu'on est de plus en plus nombreuses à proposer, se démocratise. Je fais ce que je peux pour passer le message et d'ailleurs... Allez, je lance le message et je vais essayer de mettre à jour mon site internet dans les jours à venir pour m'adresser aussi à des institutions. Moi, je peux me déplacer, faire des conférences, des choses comme ça. J'essaie vraiment de mettre au prix. le plus bas possible pour les assos, etc. Mais je demande que ça, en fait, d'intervenir dans des lycées, dans des institutions, auprès du grand public, dans des hôpitaux, tout ça, parce qu'il faut pouvoir, j'allais dire diversifier les outils, mais vraiment, en fait, juste donner les bons outils, les vrais outils qui aident à s'en sortir. Donc voilà. Tu n'as à être désolée de rien du tout, Dominette. Ça me fait rire ce pseudo. Le live était là pour échanger, je t'invite peut-être à être là aussi jeudi soir pour le live sur l'hyperphagie, si tu sens que t'es concernée par ça. Je vous propose d'arrêter le live ici, puisque ça fait une heure, et que je veux que le replay soit quand même visionnable, sans y passer une journée entière. Je vous rappelle qu'il va y avoir un épisode de podcast. dispo sur le podcast TCA, etc., que vous pourrez écouter aussi. J'ai des petits outils gratuits par-ci, par-là, pour essayer de vous aider. Et n'oubliez pas que j'ai aussi mon programme FART, sur lequel j'accompagne. C'est que là-dessus, en fait, que je bosse aujourd'hui. Je n'accompagne que par ce biais, si vous souffrez de boulimie ou d'hyperphagie. Mon programme s'appelle SOS Compulsion. Vous pourrez trouver plus d'infos. N'hésitez pas à venir parler avec moi en privé, si vous vous dites... Je sens que j'ai besoin d'aide, mais je sais pas si c'est fait pour moi, etc. Enfin voilà, si vous vous posez plein de questions, on peut aussi prendre un temps d'appel ensemble. Le programme, il augmente. Pas de 300 euros, mais il augmente un peu en septembre. Parce que je l'améliore et que j'investis beaucoup d'argent dessus aussi, aussi pour faire intervenir d'autres professionnels qui sont vraiment hyper calés dans leur domaine. Donc voilà, c'est le moment d'en profiter d'ici dimanche avant l'augmentation. N'hésitez pas à venir discuter en privé avec moi, ce sera avec plaisir. Et puis voilà, je vous souhaite de faire du mieux que vous pouvez, et c'est déjà beaucoup, et de prendre soin de vous autant que possible. Et puis je vous dis à très bientôt. Et je continue de répondre à toutes vos questions jeudi dans le live sur l'hyperphagie et on sera focus sur l'hyperphagie. Merci ! Merci aux personnes présentes, merci aux personnes qui regardent en replay, merci d'être là, merci de faire exister ce compte, merci de donner du sens à ce métier génial que j'exerce au quotidien. A très bientôt, ciao ! Hey, un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast étant une ressource gratuite que je mets à disposition, le meilleur moyen pour me soutenir est de laisser une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Et bien sûr de partager mon podcast pour le faire connaître et diffuser le message que je souhaite transmettre. Un grand merci à toi pour ton soutien.

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Qu'est-ce que la boulimie?
Quelle est la différence avec l'hyperphagie?
Peut-on espérer en guérir vraiment un jour?

Quelles sont les 4 piliers clefs sur lesquels travailler?
Et comment concrètement?

Ce live Instagram devrait t'apporter pas mal de réponses 😉



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Transcription

  • Flavie

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Donc comme je disais, l'idée de ce live sur Instagram, c'est de pouvoir répondre à vos questions sur la boulimie. Il y aura un autre live qui est prévu donc jeudi soir à 18h également pour répondre à vos questions sur l'hyperphagie. Cette fois-ci, j'enregistre. actuellement avec mon micro de podcast, donc de manière à pouvoir vous redonner le contenu de ce live sur le podcast pour les personnes qui préfèrent le format audio au format vidéo, puisqu'il y aura aussi bien sûr un replay sur Instagram. Donc là, l'idée ce soir, c'est de répondre à vos questions sur la boulimie. Vos questions, plus je vous ai préparé quelques trucs pour comment sortir de la boulimie, les étapes qui me semblent... essentielles vraiment importantes. Peut-être que je vais commencer par répondre aux deux questions qui m'avaient été posées en amont et je vous informe qu'il y a un petit endroit donc vous pouvez écrire dans le chat mais il y a aussi une petite bulle avec un point d'interrogation qui est vraiment un endroit dédié pour poser les questions spécifiques. N'hésitez pas à mettre et je réponds à vos questions après. Donc première question que j'avais eue qui était, est-ce que si on fait attention à ce qu'on mange le lendemain d'une crise de boulimie, enfin le lendemain d'une crise, est-ce qu'on est dans la boulimie ou est-ce que du coup on est dans l'hyperphagie ? Vu comme est posée la question, genre faire attention à ce que je mange le lendemain d'une crise, du coup on est dans la boulimie et non pas dans l'hyperphagie. Je vais faire le lien avec une autre question parce que l'autre question c'était une personne qui me demandait la différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Pour rappel, la boulimie et l'hyperphagie c'est constitué, c'est bizarre de dire ça comme ça, de compulsions alimentaires. En fait ça se définit par des compulsions alimentaires. Qu'est-ce que c'est qu'une compulsion alimentaire ? Et bien c'est le fait d'ingérer une grande quantité de nourriture. bien plus grande que ce qu'on aurait fait habituellement, dans un temps plutôt restreint. Et il y a surtout une notion sur laquelle j'insiste à chaque fois qui est très importante, c'est la notion de perte de contrôle. Parce que j'insiste aussi beaucoup là-dessus, parce que ça fait partie de la définition et que c'est vraiment important pour être considéré comme une compulsion, et aussi parce que, voyez bien que quand on sort d'une période d'anorexie par exemple, une grande quantité de nourriture... Ça peut être, je ne sais pas, moi, un petit paquet de M&M's. Peut-être que j'exagère un peu, mais voyez bien, c'est aussi pour sortir du simple truc de se dire, ok, ça c'est trop, ça c'est pas trop. Des fois, on ne sait pas trop selon où on en est dans les TCA. Donc c'est important aussi d'ajouter le versant perte de contrôle. Voilà. Donc ceci étant dit, on a défini finalement ce qu'étaient les compulsions. Et donc dans la boulimie et dans l'hyperphagie, il y a les compulsions. De la même manière, l'hyperphagie, il peut y avoir d'autres formes de suralimentation, puisqu'il peut y avoir l'hyperphagie prendiale, donc pendant les repas. Donc il peut y avoir quand même d'autres formes un peu, mais quand je vous parle de boulimie, hyperphagie et de compulsion alimentaire, voilà, les compulsions ce sont les mêmes dans la boulimie et dans l'hyperphagie. La différence entre les deux, ce sont les compensations. Dans la boulimie il y a des compensations, dans l'hyperphagie il n'y en a pas. On aimerait ! Ça n'empêche pas, attention, il peut y avoir la volonté de compenser, mais dans les faits, ça n'a pas lieu. Donc, eh bien, par exemple, dans la boulimie, il peut y avoir les vomissements après une compulsion, mais il peut aussi y avoir le fait de faire attention le lendemain, donc c'est-à-dire jeûner ou très peu manger, ne manger que de la soupe, que de la salade, faire excessivement du sport pour compenser le lendemain ou dans les jours qui suivent. Ça peut être le fait de... Prendre des médicaments, des laxatifs, des brûles graisses, des choses comme ça, qui, mon Dieu, ont tout un tas de conséquences vraiment néfastes. Mais voilà, en tout cas, il y a tout un tas de compensations. La boulimie, ça n'est pas que les vomissements. Et c'est une idée reçue qu'on a très souvent. Quand on parle de boulimie, on pense aux vomissements. En fait, quand il y a de la compensation, alors c'est de la boulimie. Donc ça répond déjà à la question de différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Et bien dans le cadre de l'hyperphagie, en fait, il ne va pas y avoir de compensation. Factuellement. C'est-à-dire qu'encore une fois, peut-être que vous aurez envie de compenser dans l'idée, mais ce ne sera pas possible pour tout un tas de raisons. Visuellement, la boulimie, ça va plutôt passer inaperçu. En tout cas, ça peut. Souvent, on va rester dans un poids relativement normal, parfois un peu bas, parfois un peu au-dessus de notre... poids d'équilibre, mais en tout cas c'est un poids qui va rester dans des normes, là où l'hyperphagie, on peut grimper dans le surpoids, voire dans ce qu'on appelle l'obésité, être considéré en obésité. Donc voilà, je réfléchis si j'ai bien tout dit par rapport à cette différence là, en fait ça va me permettre de refaire le lien avec cette première question qui était, bah voilà si moi le lendemain d'une crise je fais attention à ce que je mange, est-ce que... Je suis dans de l'hyperphagie, de la boulimie. Bah t'es plutôt dans de la boulimie en fait, parce que si t'es dans la volonté de faire attention à ce que tu manges, t'es dans une forme de restriction, donc tu es dans une forme de compensation. C'est pas la même chose, et ça me semble important de faire cette précision, d'être à l'écoute de ce qui se passe dans son corps le lendemain d'une crise, et du coup de choisir de manger de la soupe ou je sais pas quoi, parce que... On ressent le besoin parce qu'on sent que la digestion allait en vrac, parce qu'on a envie de choses faciles à digérer, parce que voilà on prend soin de soi en fait, on est à l'écoute de ses besoins et de ses envies. Ça c'est pas du tout la même chose que de se dire il faut que je fasse gaffe parce qu'hier j'ai merdé. Rien à voir. Dans un cas on est dans l'écoute de soi, une forme de bienveillance, de prendre soin de soi. Dans l'autre on est dans juste je me restreins et en fait je suis pile poil dans les mécanismes de la boulimie. Ce soir on va parler boulimie, c'est ça qui nous intéresse, l'hyperphagie. On va y revenir en long, en large, en travers jeudi. Donc là je vais me concentrer sur la boulimie. Donc voilà, des étapes pour s'en sortir, je pense que ça pourrait vous intéresser. N'hésitez pas à poser vos questions pendant ce temps-là. Je vois Rose qui dit, je me suis sortie de la boulimie et je pense que c'est la meilleure chose que j'ai réussi. Eh bien, bravo à toi ! Et je suis très contente de lire ça parce que, effectivement, pour être aussi passée par la boulimie, alors peut-être vous ne me connaissez pas. les personnes qui débarquent, vite fait une petite présentation. Donc moi c'est Flavie, vous êtes là sur mon compte FlavieMTCA, mais j'ai aussi un podcast qui s'appelle TCA etc, donc j'enregistre d'ailleurs en même temps dessus. Et en fait j'ai passé plus de 20 ans dans les troubles alimentaires. Donc je suis passée par l'anorexie, l'hyperphagie, rel-anorexie, et puis la boulimie vomitive. J'avais d'autres moyens de compensation, le fait de moins manger, jeûner, le sport, mais il y avait aussi les vomissements, la totale. parfois aussi brûle-graisse, pas trop laxatif. Voilà, ça a été long, toutes ces années là-dedans, et j'ai vraiment cru que je m'en sortirais pas. J'ai vraiment désespéré, j'ai vraiment essayé plein de choses, je pensais avoir tout essayé d'ailleurs, donc je pensais que c'était identitaire et que c'était collé à moi. Et puis en fait je pense que vraiment, je peux dire que ce qui m'a sauvée, c'est l'alimentation intuitive, les principes. Je veux pas dire... L'alimentation intuitive suivie à la lettre, parce qu'en fait, il n'y avait personne qui le pratiquait à ce moment-là en France. C'est plutôt la découverte de ces principes-là et le fait de tester par moi-même ces choses-là. Ça fait du coup pas mal d'années que je suis sortie de tout ça et ça commence à faire quelques années aussi que j'accompagne exclusivement là-dessus. Je suis accompagnatrice dans l'âme, je vais dire ça comme ça. Ça fait très longtemps que... C'est mon métier d'accompagner les autres, par contre ça fait trois ans et demi que vraiment je n'accompagne que les troubles des conduites alimentaires. Et ça fait un an maintenant que j'ai encore resserré mes spécificités sur les compulsions. Donc boulimie, hyperphagie, notamment avec, enfin je dis notamment, mais c'est vraiment ce que je fais au quotidien aujourd'hui, mon outil que j'adore, SOS Compulsion, donc sur lequel aujourd'hui je bosse à plein temps. C'est comme ça que j'accompagne les personnes, soit juste via l'outil, soit l'outil plus un suivi individuel à côté. Voilà, je pense que je vous ai dit le principal. Je pourrais revenir sur mes formations si ça vous intéresse aussi, mais je vais avancer sur ce live Bully Me. Et en tout cas, voilà, merci Rose de venir parler du fait que tu en es sortie parce qu'on a vraiment l'impression quand on est bloqué dans la Bully Me qu'en fait on n'en sortira jamais. Et moi j'ai envie de hurler haut et fort que oui, bien sûr, on peut s'en sortir. Oui, j'en suis la preuve, mais pas que. Il y en a des tas des exemples de personnes qui s'en sortent. Donc j'ai envie d'enchaîner sur les étapes pour s'en sortir, mais je vois qu'il y a une question, donc je vais peut-être prendre le temps d'y répondre. Comment faire quand on a essayé à plusieurs reprises de sortir de la boulimie et qu'on commence à perdre espoir d'avoir une relation saine avec la nourriture ? Ben comment faire ? Ça tombe bien, je vais parler d'étapes qui me semblent vraiment importantes pour s'en sortir. En tout cas j'ai envie de te dire, ne perds pas espoir. T'as le droit... de baisser les bras par moment, enfin de toute façon t'as tous les droits, c'est ta vie, mais ce que je veux dire c'est que ça me semble normal aussi d'avoir des étapes où tu vas arrêter de te battre, peut-être tu vas arrêter de faire des choses, et peut-être tu vas gentiment laisser le trouble faire son oeuvre, etc. Et c'est ok en fait, on peut pas être tout le temps, tout le temps à essayer, mais ne perds pas espoir, continue quand même d'avoir une oreille sur ce qui se dit, sur ce qui se fait. Et peut-être que tu vas trouver la méthode qui va te permettre d'aller mieux. Tu vas trouver un ensemble d'outils, un podcast, un truc, un livre, un accompagnement, une professionnelle de santé. En fait, voilà, il y a plein de choses qui se développent sur ce sujet, donc ne perds pas espoir, vraiment. La boulimie vomitive est-elle aussi meurtrière que l'anorexie ? Je pense qu'on a moins de chiffres, en fait. Ça me semble important, en lien avec cette question-là, de rappeler que le trouble alimentaire, pour moi, il y a un trouble alimentaire et qu'il est polymorphe en fait. On peut se balader sur le spectre du trouble alimentaire et passer de l'anorexie à la boulimie, à l'hyperphagie, puis à nouveau à la boulimie, à l'anorexie. C'est vraiment fréquent, vraiment vraiment, des personnes anorexiques qui basculent dans l'hyperphagie, mais aussi des personnes qui étaient considérées en obésité. et qui, soit via une opération de chirurgie bariatrique, soit un régime ultra-restrictif, arrivent à perdre du poids et basculent dans l'anorexie. Donc du coup, le TCA est meurtrier. On pourrait le dire comme ça, de toute façon, parce que ça reste le même trouble qui est caché derrière. Je pense qu'on manque de chiffres sur la boulimie, là où l'anorexie a quelque chose de plus visible. Moi je pense que oui, c'est très meurtrier. Je vais vous dire une chose, j'ai beaucoup plus eu envie de mettre fin à mes jours en souffrant de boulimie qu'en souffrant d'anorexie. Donc après, l'anorexie, on en meurt aussi différemment, effectivement. Mais sachez aussi que la boulimie amène des risques de graves problèmes de santé, autre que le suicide qui peut arriver, que ce soit dans n'importe quel TCA. La boulimie, surtout si elle est vomitive, peut provoquer ce qu'on appelle l'hypocalémie. À force de vomir, on manque de tout un tas de choses, mais notamment de potassium. C'est important, si vous souffrez de boulimie vomitive, je sais que c'est dur, mais c'est important d'en parler au médecin qui vous suit, pour qu'il puisse mesurer ça, surveiller ça. surveillez votre rythme cardiaque, parce que le manque de potassium, ça peut créer des arrêts cardiaques. Donc voilà, il y a quand même tout un tas de risques associés à la boulimie, et puis après, voilà, il y a tout ce qu'il y a autour, le fait d'abîmer sa dentition, d'abîmer l'œsophage, d'abîmer tout le système digestif, il y a quand même beaucoup de problèmes associés à ça. Je pense qu'il y a des hauts et des bas, perso j'ai réussi à en sortir, puis rechute, après une grossesse. Mais j'y crois, croyons tous. Oui, alors c'est intéressant ce sujet des rechutes, je me le note peut-être pour y revenir après parce que j'ai, je pense, ma vision de la rechute et je pense que la vision de la rechute, elle est différente selon la vision de la guérison aussi. Et je pourrais vous en parler si ça vous intéresse, mais moi j'ai cru être guérie pendant longtemps sur une longue période de ma vie alors qu'en fait pas du tout, c'est juste que mon trouble il s'exprimait un peu différemment mais effectivement j'avais plus de symptômes de boulimie. Pour autant, je n'étais pas guérie. Et en fait, à l'époque, j'aurais pu dire, ah, j'ai fait des rechutes. Non, c'est juste que la boulimie vomitive est revenue en force à des périodes de ma vie parce qu'en fait, je n'étais pas guérie. J'arrivais juste à vivre à peu près avec ce trouble alimentaire. Mais j'y reviendrai. J'ai vraiment envie de prendre le temps de vous parler des étapes essentielles pour moi pour s'en sortir. En fait, je... Fait faire simple, finalement, je vais vous reprendre les étapes essentielles de ce que j'ai mis dans SOS Compulsion, qui est mon programme d'accompagnement pour sortir justement des compulsions alimentaires et donc de la boulimie. En fait, j'ai pensé à vous mettre quatre grandes étapes. La première, je vais d'abord vous les nommer, puis après je vais détailler un peu plus. La première, ça va être l'observation, apprendre à s'auto-observer. La deuxième... Ça va être l'action mais pas n'importe quand et n'importe où, je vais y revenir. La troisième étape c'est le fait d'accepter d'utiliser les petits pas. Et puis la quatrième, elle parle de rééducation du regard. Allez, c'est parti, je vous détaille ça un peu plus. S'observer. Pour moi, ça, c'est la première étape essentielle. Et quand on débarque sur mon outil d'accompagnement, en fait, j'ai créé un parcours en 30 étapes pour vraiment prendre par la main et dire OK, voilà, là, tu fais ci, tu fais ça, je te propose de faire ci, de faire ça. On n'est pas dans une dictature, pas d'inquiétude. Et en fait, les huit premières étapes, elles sont basées sur l'observation, l'auto-observation. Qu'est-ce qui est important d'observer si vous souffrez de boulimie ? Observez comment vous mangez. En fait, vous êtes pris dans cette espèce de flot d'habitude. Et surtout, vous êtes sûrement pris dans le fait de vous dire que vous compensez. Par exemple, en mangeant moins le lendemain d'une crise, vous compensez parce que vous avez fait une crise. Un peu en mode... Il faut bien que je mange moins. Attends, j'ai fait n'importe quoi hier. Il faut que je mange moins. Donc finalement, vous avez sûrement l'impression d'être dans la restriction à cause de vos crises. Alors qu'en fait, on prend, on retourne et on comprend qu'on est dans les crises à cause de la restriction. Ça, pour moi, ça a été une prise de conscience monumentale dans ma vie. C'est un truc dont je parle beaucoup sur mon compte. Du coup, j'ai l'impression qu'il y a... En tout cas, les femmes qui viennent vers moi, c'est OK, elles en ont conscience. C'est trop cool, quoi. Franchement, j'ai l'impression de vous faire gagner des années rien qu'en vous disant ça, quoi. Donc ça, c'est important de comprendre que ça marche dans ce sens-là et que finalement, non, c'est pas normal de t'obliger à manger moins le lendemain d'une crise alors que c'est parce que t'es tout le temps en train de t'obliger à manger moins que tu fais des crises. Donc observer ça, s'auto-observer. Et l'étape d'observation, elle est géniale parce que je te demande juste de t'observer. Mais ça commence déjà à changer des choses. Parce que quand on s'observe faire, on est déjà un peu moins en train de faire ce qu'on fait habituellement. Et donc ça a déjà des effets. Il y a des personnes que j'ai accompagnées dans SOS Compulsion qui ont vu leur crise diminuer, et je vous jure que c'est vrai, voire pour certaines, disparaître pendant la phase d'observation. Donc il y a vraiment quelque chose d'important qui se joue ici. Même si... On s'arrête pas là, on est bien d'accord, après il faut continuer le reste et tout pour creuser, consolider, mais déjà l'observation va être importante. Donc comment, premier truc à observer, comment vous mangez ? Deuxième truc qui va avec, c'est comment vous pensez à la nourriture ? Donc déjà prendre conscience de la place que ça prend dans votre tête au quotidien. Prendre conscience de l'émotionnel qui accompagne en fait ça, c'est comment c'est quand vous... pensez à la nourriture ? Comment c'est quand vous êtes invité au resto ou chez un pote à manger ? Comment c'est avant un apéro dînatoire ? Comment c'est juste avant de passer à table ? C'est quoi les pensées que vous avez ? C'est quoi les émotions qui vont avec ? Parce que ces choses-là, elles sont pas anodines. Non seulement, elles déclenchent les compulsions, mais en plus moi ce qui va m'intéresser, c'est pas tant, moi je le sais qu'elles déclenchent les compulsions ok ? Moi je veux qu'on remonte après c'est... Pourquoi ? C'est quoi les croyances qui font que systématiquement, avant d'être invité, avant de passer à table, vous avez ce type de pensée qui génère ce type d'émotion ? Autre chose à observer, c'est comment est-ce que vous vous regardez ? Comment est-ce que vous vous vérifiez ? En fait, vous vous vérifiez plus que vous ne vous regardez d'ailleurs, mais en fait, quelle place ça prend ça aussi ? Quand vous êtes dans la rue, vous passez devant un miroir... Une vitrine de magasin, du coup, vous avez comme un miroir, hop, vous regardez quand vous êtes dans l'ascenseur, quand vous passez devant les miroirs devant chez vous. Quelle fréquence dans la journée ? Quelle place ça prend ? C'est quoi les pensées qui vous viennent en lien avec ça ? Comment vous vous parlez ? Est-ce que vous vous pesez ? Est-ce que vous mesurez votre corps ? Est-ce que vous vous vérifiez sur des photos ? Prendre conscience de tout ça, c'est aussi hyper important. Un truc méga trop important, c'est... Quels sont les aliments à limiter et pourquoi ? C'est quoi les aliments que chacune d'entre vous a cherché à éviter, à limiter, ou genre même carrément à proscrire ? En fait, ça, c'est pas toujours très clair. Si ça fait des années que vous êtes en restriction, que pour vous c'est un mode de vie, que les régimes ont été tellement nombreux, voire même votre maman dans l'enfance... qui faisaient attention. Enfin, là, il y a des tas de règles alimentaires qui sont ultra ancrées. Et du coup, on n'arrive même plus à les voir comme des restrictions des règles alimentaires. C'est vraiment une étape qui est particulière. Je reparlerai jeudi pour l'hyperphagie parce qu'en fait, ça se rejoint. Et en fait, même moi, je me suis bien rendue compte que pour accompagner les personnes avec ça, ce n'était pas toujours simple. Et que j'ai dû créer plein d'outils différents pour permettre d'aller... trouver ces restrictions. Et du coup, je crois que j'ai genre... trois ou quatre outils différents dans SOS Compulsion pour aller trouver ça. Et des outils que j'essaie de faire à peu près ludiques, quoi. Parce que je sais que c'est chiant, sinon, toutes ces étapes-là. Mais ce truc de voir les restrictions, vraiment les voir, les nommer, les comprendre, et puis faire le lien avec les aliments dans les crises, ça c'est aussi une étape qui est super importante. Bon, donc ça c'était l'étape d'observation qui est... L'étape fondamentale. Il y a un truc qui est très clair pour moi, je ne sais pas si c'est le cas pour vous, mais je vous le partage, c'est qu'on ne peut pas changer quelque chose qu'on ne connaît pas. Peu importe de quoi on parle, là on parle de comportement alimentaire, mais en fait ça pourrait être la même chose par rapport à, je ne sais pas, vous voudriez améliorer votre façon de parler en public, ou vous voudriez plus facilement passer à l'action pour monter des projets, enfin voilà, peu importe, en fait il faut déjà savoir comment ça se passe pour vous aujourd'hui. Comment vous le vivez ? Et en fait, on ne peut pas changer quelque chose quand on ne connaît pas la base de ce quelque chose. Donc ça, c'est super important. Le deuxième point que je vous disais, la deuxième grande étape pour moi pour sortir de la boulimie, ça va être d'agir, mais pas n'importe où, pas n'importe comment. Il va falloir enlever le focus sur les crises. L'important, c'est d'agir partout en dehors des crises. Je m'explique et je vous donne des exemples. Il va falloir agir sur... Votre façon de manger. Votre façon de manger en dehors des crises. On s'en fout de ce que vous mangez pendant les crises. Alors c'est important, les aliments que vous mangez, ils vont nous intéresser parce que c'est souvent les mêmes que ceux qui sont restreints. Mais je m'en fous, j'ai pas besoin de savoir. Moi par exemple, en vous accompagnant, ce que vous avez mangé exactement dans votre crise, etc. On s'en fout. En vrai, on en parle très peu. Quand j'accompagne quelqu'un, on va parler des crises parce qu'on va parler... de son ressenti. C'est important de pouvoir déposer la violence de ce que sont les crises auprès de quelqu'un qui est vraiment capable de l'écouter, de le recevoir et d'aider. Mais on ne va pas passer du temps à vouloir agir sur les crises. Je ne vais pas accompagner la personne à essayer de lutter contre la crise. Ça ne sert à rien. Arrêtez de mettre votre énergie là-dessus. Arrêtez d'essayer de lutter contre la crise. Regardez plutôt et agissez plutôt sur votre façon de manger en dehors des crises. Les crises, souvent, c'est plutôt le soir, même s'il peut y en avoir n'importe comment. Mais voilà, comment est-ce que tu manges tout le long de la journée ? Il va falloir agir sur la façon de compenser. Hyper important, j'en ai parlé tout à l'heure. En fait, les mécanismes de compensation, ils ont le même effet que la restriction. C'est-à-dire que ce sont des pièces du puzzle de ta crise. Alors moi, souvent, je parle de bombes, de tout ce qu'on met dans une bombe. Donc, les mécanismes de compensation. les émotions liées à notre façon de nous restreindre, à notre façon de manger, nos règles alimentaires, les frustrations, le fait d'avoir faim, de ne pas y répondre. Il y a tout un tas de trucs. Et à un moment donné, ça vous explose au visage. Inévitablement. Et principalement le soir, aussi parce que le soir, il y a la fatigue, parce qu'effectivement, le niveau émotionnel, il peut être aussi élevé, mais vos émotions, en fait, à ce moment-là, c'est juste le briquet qui allume la bombe. Rien de plus. Donc, en fait... vos moyens de compensation, c'est un truc en plus dans la compulsion, dans ce qui va créer la compulsion. Donc ça va être hyper important d'agir dessus. Agir sur les vomissements, agir sur le sport à outrance, agir sur la prise de brûle-graisse, sur les restrictions, sur le fait de se priver, etc., sur les aliments interdits. Donc, il va falloir agir encore une fois, en dehors de la crise. Agir aussi sur la façon de se parler. De quelle manière, et encore une fois, le début du truc c'est j'observe comment je me regarde, comment je me parle, etc. Ok, et bien en fait derrière on agit là-dessus. Alors déjà juste de s'observer faire, encore une fois, là-dessus aussi ça fait son petit effet. Parce que quand on prend conscience de comment on se parle comme à une merde à longueur de journée, ça fait parfois un électrochoc, et du coup ça stoppe aussi un peu certaines paroles comme ça. Mais après, il faut aller plus loin pour pouvoir vraiment stopper cette manière de se parler et changer son discours interne. Et puis, là où il va falloir agir, c'est aussi dans le rapport qu'on a à son corps. Et notamment, le lien qu'on fait avec l'estime de soi. L'importance qu'on donne à son corps et à son apparence dans l'estime de soi. Donc ça, là-dessus, pour que vous ayez des exemples un peu concrets, l'idée c'est d'aller chercher... Toutes les autres excellentes raisons d'avoir une bonne estime de vous et d'aller construire, reconstruire plein d'autres choses qui sont décorrélées du physique et qui peuvent faire que vous êtes fiers de vous, vous avez confiance en vous, vous avez du respect pour vous-même et voilà. Et donc on reconstruit tout ça. Le travail des valeurs peut être super super important aussi et super aidant à ce niveau-là. Voilà, donc première étape importante. L'observation, je vous ai nommé toutes les choses à observer. Deuxième étape, agir partout en dehors des crises. Arrêtez de mettre son focus sur les crises. Donc là, c'est pareil, je vous ai donné différents champs dans lesquels agir. Troisième étape, ça va faire beaucoup le mot étape, mais c'est le fait d'y aller étape par étape, justement. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Première chose, quitter l'urgence. Ça, oh ! J'ai fait ça ? Ah oui d'accord, c'est ça, je peux faire des cœurs, c'est que je ne sais pas bien faire le cœur, ça ne marche pas. Première étape, sortir de l'urgence. Ça c'est super important et je comprends qu'on ressente de l'urgence quand on souffre de boulimie et qu'on veut aller mieux. Parce que les crises sont invivables, parce qu'il y a vraiment quelque chose d'immensément destructeur pour soi, pour l'estime de soi. Donc je comprends, et aussi parce qu'il y a plein de peurs pour la santé, etc. Néanmoins, c'est l'urgence aussi qui crée ce fonctionnement-là, l'urgence de manger, l'urgence de surtout ne pas garder ce truc-là, donc de compenser, l'urgence de mincir, l'urgence de changer son corps. Voilà, il y a une espèce de truc qui va... à toute vitesse quoi. Donc l'idée ça va être de ralentir et pas que dans sa façon de manger. L'idée ça va être aussi de ralentir dans ses ressentis et d'accepter, ok, genre mettons tu te fais accompagner par une pro, tu me rejoins dans SOS Compulsion, enfin voilà, peu importe. Ok, tu fais un pas pour aller mieux. Ça y est, ça y est, ça va aller mieux. Néanmoins ça prend du temps. Donc accepter de prendre ce temps-là de qualité pour soi. Sortir de l'urgence à tout prix. Et sortir de l'urgence à tout prix, ça va passer par le fait d'accepter les symptômes aussi. Les symptômes, les crises. Tes crises, elles existent. Et en fait, c'est important de les remettre au niveau du symptôme. C'est juste un symptôme de tout ce qui se passe là dans ton alimentation, dans ton rapport à toi-même. En fait, les crises, c'est un symptôme qui vient dire Eh oh, ça va pas du tout, c'est le bordel, il faut changer des choses. Voilà. Mais c'est un symptôme. Et il va falloir l'accepter. Il est là, il va partir. Il va partir. Plus tu vas le regarder à la loupe et tu vas être focus sur ce truc-là, moins il va partir. Donc ok, on l'accepte, il est là, on sort de l'urgence. Un autre outil pour y aller étape par étape, c'est de créer un peu de jeu autour de ça, remettre un peu de légèreté, ok ? La vie, ça peut être sympa, la vie ça peut être une forme de jeu, ça peut être fun. Et la guérison, c'est pas un chemin de croix en fait. Ce qui est vraiment horrible à vivre, c'est ce que tu vis aujourd'hui. C'est la boulimie. La guérison, ça peut être cool. Donc on y va, on teste, on fait des jeux. Moi, j'ai vraiment envie de transmettre ça, en fait, dans mon parcours d'accompagnement. Le but, c'est d'essayer des choses. Et on y va, on teste. Et il n'y a pas mort d'homme, en fait. Genre, je vais te proposer de manger des féculents midi et soir pendant deux jours, pour voir ce que ça fait. Deux jours. Et au pire, il va se passer quoi ? Tu penses vraiment que parce que t'as mangé une assiette de pâtes le midi, une assiette de riz le soir, et ça pendant deux jours, que tu vas grossir ? Non, par contre tu vas peut-être te rendre compte que tes crises sont moins intenses, voire même t'as pas fait de crise en fait le soir. Tu vois donc, accepter de prendre les trucs comme un jeu, juste comme ça sur quelques jours. Mettre un peu de la légèreté. Et puis, dernière chose pour parler de ce côté étape par étape, c'est vraiment y aller petit pas après petit pas. Et notamment dans tout ce qui va être réintroduction alimentaire. Parce que oui, pour sortir de la boulimie, il va falloir que tu arrêtes d'éviter certains aliments. Il va falloir que tu manges tout type d'aliments. Il va falloir que tu répondes à tes envies. Tout type d'envie. Il va falloir que tu répondes à ta faim. Tout ça, ça fait hyper peur parce qu'aujourd'hui, tu as l'impression d'avoir envie que de gras, que de sucre, que de tout ça. Mais oui, parce qu'en fait, c'est interdit. Donc c'est ultra désirable. Mais si tu réintroduis ces aliments-là, tu vas voir qu'ils vont redevenir des aliments lambda. Et tu vas voir que tu auras autant envie de brocoli que de chocolat au lait. Oui, c'est possible, je te l'assure. Donc l'idée, c'est de les réintroduire tranquillement pour ne pas tomber non plus dans le chaos alimentaire. Ça, c'est quelque chose qui fait très peur. Donc mon conseil, après... qui n'est pas toujours suivi, même dans le programme. Moi, je donne des conseils. Après, il y a des personnes qui disent Non, moi, j'ai besoin de réintroduire plusieurs trucs en même temps. Ok, vas-y, let's go. Et puis moi, je suis là en filet de sécurité de toute façon. Mais l'idée, c'est de réintroduire tranquillement. Et moi, je conseille plutôt un aliment après un autre. Les aliments interdits, les fear food. On arrive à la dernière étape de ce qui sont pour moi les grandes étapes pour sortir de la boulimie. C'est le fait de rééduquer son regard. rééduquer son regard par rapport au corps d'une manière générale rééduquer son regard par rapport à son corps ça c'est super important si t'en es là aujourd'hui c'est le cumul de tout un tas de choses et de plein de facteurs il y a un facteur auquel personne n'échappe c'est la société dans laquelle on vit la société ultra grossophobe le culte de la minceur la diète culture le culte de l'extrême maîtrise de soi, etc. Du coup, on est abreuvé d'images, de mots, de choses complètement délirantes, de trucs qui n'ont pas de sens. Et on est aussi abreuvé d'un certain type de corps, alors ça bouge selon les modes, mais en tout cas, on nous vend tout le temps un corps idéal. Et c'est important, dans ton processus de guérison de la boulimie, de sortir de ça. C'est une étape qui n'est pas forcément facile, mais la première étape que je te conseille de faire, c'est de faire le tri dans les comptes que tu suis sur les réseaux sociaux. Arrête de suivre des comptes qui te font te sentir nulle, moche, qui te font culpabiliser, qui te donnent l'impression que tu n'en fais jamais assez. Alors on peut avoir cette impression-là, alors que les personnes sont ultra cool et bienveillantes sur leurs comptes, et tu vois, il n'est pas du tout question de ça. Bah... Dans ce cas, effectivement, tu peux quand même te désabonner en fait, parce qu'on s'en fout si ça te fait te sentir mal. Franchement, juste vire les réseaux, même si tu vois que c'est hyper souvent que ça te fait te sentir comme ça. Et puis sinon, par période, moi perso, sur d'autres sujets que sur la bouffe et le corps, je le fais. Je me désabonne de gens, et puis je me réabonne quand je sens que je me sens mieux et que je suis moins sujette à la comparaison. Parce que moi aussi, je me compare sur d'autres sujets aujourd'hui. Mais voilà, quand c'est trop envahissant, je prends soin de moi et pouf, je m'en vais. Mais toi là, il y a moyen que tu suives des contes de fit girls, de nanas un peu parfaites là, qui passent leur temps à faire du sport et à manger des graines ou je sais pas quoi, qui ont un corps parfait, une vie parfaite, nanana. Désabonne-toi, franchement je ne peux que te conseiller de te désabonner. Et abonne-toi, alors, moi j'ai plusieurs conseils. Abonne-toi à des femmes grosses, voire... très grosse, ok ? Va voir d'autres corps. Abonne-toi à des gens qui ne sont pas valides. Abonne-toi à des corps porteurs de handicap. Va voir autre chose, en fait, que tous ces trucs ultra normés. Et puis, en parallèle, abonne-toi à des trucs qui n'ont rien à voir. Du tricot, du crochet, de la peinture, des petits chats, des trucs drôles, des vidéos d'humour. Sors aussi de ce truc. toujours orienté autour du corps ou de la bouffe. Désabonne-toi aussi des comptes de bouffe, des foodies. T'es obsédé par la bouffe, arrête de regarder des recettes à longueur de temps qui te font complètement, comment dire, fantasmer, tu vois, le truc. Et puis, en fait, qui jouent un rôle dans ton obsession. Donc, quitte ce monde-là des corps et de la bouffe. pour rejoindre un monde un peu plus normal, qui est celui du monde sans les réseaux. En fait, on a plein d'autres loisirs, passions, et on n'est pas censé mettre au centre notre corps et la nourriture. Écoute, voilà. Si je récapitule les étapes fortes, importantes pour moi, et en fait, au milieu de tout ça, il y en a plein, dans lesquelles je ne suis pas rentrée dans le détail de tout, parce que... Avant de récapituler, je fais cette parenthèse, par exemple dans mon programme d'accompagnement, on passe beaucoup de temps. autour de soi, des valeurs pour soi, de ce qui est important pour soi, mais aussi autour de la relation aux autres. Ça, pour moi, il y a une place ultra importante. Pas que familiale, mais quand même. Alors après, de toute façon, les outils, on peut les utiliser dans le domaine familial, amical et tout. Mais pour moi, ça, c'est vraiment un travail important à faire. Donc il y a vraiment une notion aussi d'affirmation de soi, en fait. Mais de toute façon, clairement, guérir des troubles alimentaires, c'est de l'empouvoirement de ouf, en fait. Moi je dis toujours lâche le contrôle reprend le pouvoir mais c'est ma phrase fétiche c'est mon c'est mon... merde je trouve pas mon mot c'est mon jingle quoi aidez moi c'est quoi le mot quand on... Le bon mot pour définir ça en tout cas c'est vraiment ma phrase lâche le contrôle reprend le pouvoir lâche le contrôle sur ton corps sur la bouffe etc pour reprendre le vrai pouvoir de ta vie et vivre ta meilleure vie donc je récapitule quand même Les étapes pour sortir de la boulimie. L'observation. Donc, je vous l'ai dit sur différents points, si vous arrivez en cours de live, ne vous inquiétez pas, vous aurez le replay, il y a même un épisode de podcast qui est enregistré là en même temps. Donc, vous pourrez réécouter ça. L'observation, l'action, mais partout en dehors des crises. Le fait d'y aller étape par étape, vraiment, de sortir de l'urgence et d'y aller petit pas après petit pas. Voir d'être accompagné si c'est possible, parce que je pense que c'est vraiment un plus qui va vous faire gagner en temps et en qualité aussi de vie sur le chemin de guérison. Et puis rééduquer, rééduquer son regard sur son corps, sur le corps des autres, rééduquer aussi son rapport à soi et son rapport à l'autre. Voilà comment je pourrais dire les choses. Je vais prendre le temps de regarder si vous avez des questions, n'hésitez pas. C'est le moment où je vais pouvoir répondre à toutes vos questions. Est-ce qu'il y a des cas où il vaut mieux ne pas manger certains aliments ou ne pas les garder chez soi s'ils déclenchent des compulsions alimentaires ? Non, globalement je dirais non. Ça c'est vraiment parmi les pires conseils qui sont donnés. Ok, tu fais des crises sur les Kinder Maxi, n'achète pas de Kinder Maxi. Si, au contraire, achète des Kinder Maxi. Par contre, mon conseil, ça va être de... souvent on fait rarement des crises que sur un aliment donc tu fais des crises peut-être que spécifiquement quand même reviennent souvent les kinder maxi les pizzas ou les lasagnes ou le fromage râpé ou tu vois enfin t'as des trucs un peu les gâteaux apéro ça ça revient beaucoup des trucs un peu forts, phares qui reviennent c'est intéressant la première étape d'observation pour aller chercher les aliments interdits Et mettre en lien, moi je sais que j'avais créé un document spécifique pour ça, où je vous proposais dans une case de mettre les aliments qui vous font rêver, les aliments que vous n'avez pas mangé depuis super longtemps parce que vous pensez qu'ils font grossir, les aliments que vous évitez pour la santé, plein de trucs, et les aliments que vous consommez pendant les crises. Et après je vous invitais à mettre les aliments qui se retrouvent dans au moins deux ou trois cases, à les noter. Et en fait ces aliments-là, voilà, c'est les aliments phares. Ils se retrouvent dans tes crises, et en fait c'est les aliments que tu désires. Je reprends mon exemple des Kinder Maxi, imagine il y a les Kinder Maxi et la pizza. Ok, tu vas peut-être pas tout réintroduire d'un coup, tu vois, parce qu'en fait, ça va être le bordel, ça va te faire flipper, et même pour toi, pour pouvoir vraiment tester les mécanismes d'accoutumance, ça va être important de pas tout faire en même temps. Donc, tu achètes tes Kinder Maxi, mais t'achètes en quantité, même en fait. À l'inverse de ce foutu conseil de ne pas en avoir chez soi, c'est l'inverse qui fonctionne. C'est d'en avoir plein chez soi. Alors là, j'imagine certaines de vos réactions, mais je vous promets que c'est vrai et que ça fonctionne. C'est un truc de ouf. Donc non, il n'y a pas de cas pour moi où il faudrait ne pas manger l'aliment ou ne pas en avoir chez soi. Enfin, je veux dire... On vit dans un monde de profusion. En France, on est un pays riche, même s'il y a de plus en plus de gens pauvres. Malgré tout, on est dans un pays de profusion, quoi, je veux dire. Donc tu te dis, ok, j'en achète pas, je suis tranquille. Bah déjà, t'as peut-être un Carrefour City en bas de chez toi et... Désolée pour la pub. Et du coup, tu vas courir en acheter et tu vas acheter plein d'autres trucs en même temps. Ou alors... La crise, elle va se présenter et de toute façon, tu vas manger autre chose et voilà, en fait, tu as déglingué tout ce qui va te tomber sous la main. J'avoue, ça marche avec les M&M's pour moi. Yes, trop bien, merci Steph de ton témoignage. Donc voilà, je ne suis pas la seule à le dire, ça marche, c'est un truc de ouf. Donc voilà. J'attends vos questions. N'hésitez pas parce que moi j'ai fait le tour de ce que j'avais envie de vous dire par rapport à ces fameuses étapes pour s'en sortir. Donc n'hésitez pas à me poser des questions. Profitez de ma présence. Moi ça marche pas c'est pire. Ah ! Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Ça c'est intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que t'as essayé ? Et voilà, à ton avis, pourquoi ça marche pas ? Parce que ça, c'est intéressant d'ailleurs, très bien, merci, il faut que j'en parle. Le problème, et je vais beaucoup en parler dans le live sur l'hyperphagie, si vous êtes concernés, je vous conseille d'être là jeudi, c'est qu'on peut manger d'un aliment sans se l'autoriser. C'est un peu le propre de l'hyperphagie. Et donc du coup là quand tu dis ah bah moi ça marche pas, c'est pire, donc genre peut-être que tu dis bah ouais ouais tiens j'ai entendu Flavie dire il faut acheter l'aliment qu'on mange pendant les crises, il faut en avoir à la maison, donc bon bah je vais en acheter et puis voilà peut-être que ça va m'empêcher de faire des crises, peut-être que j'ai arrêté de me jeter dessus. Quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, hyperphagie aussi, oui voilà. Alors quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, là ce qui se passe c'est que ces aliments, tu ne te les autorises pas. Tu n'es pas dans un travail de réintroduction en disant Ok, je bosse sur mes croyances sur ces aliments-là parce que, effectivement, je ne suis pas rentrée dans le détail quand je vous parle de réintroduire les aliments. Je parlais aussi sur la phase d'observation quand je vous disais Pourquoi l'aliment il est interdit ? C'est Quel aliment est interdit ? Et pourquoi je vous parlais là des croyances qui sous-tendent derrière les interdictions. Il faut aller bosser là-dessus, en fait. Il faut aller bosser là-dessus, et c'est là aussi où ça peut être cool d'être accompagné, parce qu'en fait, si tu continues de penser que l'aliment en question, il est hyper mauvais, il est ultra gras, il fait grossir, que c'est n'importe quoi d'en manger, si à chaque fois dans ta vie que t'en as mangé, t'as culpabilisé et tu t'es promis que le lendemain, tu te reprendrais en main, il y a moyen que tu continues peut-être de le faire comme ça. Donc genre, tu m'écoutes dire ça, tu dis, allez, ok, je vais tester son truc, sans grande conviction, mais je vais tester. Je vais acheter plein de Kinder Maxi. Je vais rentrer à la maison. Déjà quand je dis plein, à mon avis, qui ici va en acheter plus de deux boîtes ? Pas beaucoup. Déjà à mon avis, vous allez acheter une boîte, vous allez dire mais attends, c'est plein, c'est beaucoup. Non, acheter huit boîtes. Après bon voilà, dans la limite aussi des sous, mais le côté beaucoup, il est important. Donc tu vas aller acheter une boîte, deux boîtes au mieux de Kinder Maxi. Et en fait, tu vas continuer, tu vas le faire sans grande conviction en te disant non mais voilà, bon, ça fait grossir, j'ai trop peur de grossir, moi j'en ai trop marre, je voudrais tellement maigrir, machin. Et puis, tu vas ouvrir ce truc-là, tu vas en mettre un dans ta bouche, il va y avoir des pensées qui vont débarquer. Je suis en train de faire n'importe quoi, demain il faut que je me reprenne en main, demain il faut que je fasse du sport, demain il faut que je mange moins, gna gna gna gna. La culpabilité arrive, et ça enclenche le truc, et ça accélère, ça accélère, et vite vite vite, il faut manger. Maintenant qu'ils sont là, il faut que je les mange. Vite, comme ça demain il n'y en aura plus et je ne serai plus tentée. Ces mécanismes-là, ça vous fout dedans. En fait, quand on a le droit de manger un aliment tous les jours, tout le temps, on ne se jette pas dessus. Il n'y a aucun intérêt à se remplir d'un coup avec le truc. Et votre mécanisme, regardez-le, il ne marche pas, il ne tient pas debout. Vous vous dites... Oh mon dieu, non mais ça fait trop grossir, c'est pas bien, je suis en train de faire n'importe quoi. Bon allez, vas-y, je bouffe tout comme ça, demain j'arrête. Oui ok, donc je bouffe tout, j'ai tout bouffé, et l'histoire me montre que demain j'arrête pas en fait. Et que l'histoire se répète sans cesse, ok ? Ça n'est pas la bonne solution, vraiment. Alors, je vois qu'il y a plein de choses qui sont écrites, donc je... Depuis l'hyperphagie c'est horrible et rien n'est interdit, et c'est pas de boîte. Alors ! Je ne vais pas rentrer dans le détail dominette, parce que j'ai envie de le garder pour le live hyperfagie, parce que c'est ça l'hyperfagie. Rien n'est interdit. Je peux te parier, je mets ma main au feu, ma main coupée, truc horrible, que c'est interdit. Ce n'est pas autorisé, ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas parce que tu manges les aliments qu'ils sont autorisés. Quand tu manges des aliments en te disant que tu fais vraiment de la merde, que tu fais n'importe quoi, que tu vas grossir, qu'il faudrait que t'arrêtes, que demain il faudrait que tu te reprennes en main, que t'en as ras le bol et nanana, est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est ok ? Tu vois ? Donc non, les aliments, ils sont pas autorisés. Mais ça, c'est vraiment le sujet de l'hyperphagie, et c'est ce qui bloque chez toutes les personnes qui sont dans l'hyperphagie. Donc on en parle jeudi, à 18h. Il y a Steph qui dit, au fur et à mesure que tu t'autorises tout, l'envie de dégommer va s'atténuer, tu verras. C'est vrai. Merci Steph. Avant j'étais dans l'hyper contrôle, tout était interdit et le cauchemar c'est depuis que j'ai tout lâché. Mais en fait tu n'as rien lâché, je sais pas si tu t'appelles Dominique ou... Je suis désolée si je suis hors sujet. Tu n'es absolument pas hors sujet, tu es dans le sujet, mais peut-être plus côté hyperphagie. Mais tu n'as rien lâché. Dire avant je mangeais rien, je me restreignais et puis maintenant ça m'explose au visage et en fait c'est le mécanisme des compulsions. Toute la journée je suis là, je mange ma salade... machin et le soir je dégomme le brownie le machin on va se dire ah c'est trop bien la journée quand je contrôle tout c'est le soir vraiment le problème non ton premier problème c'est la journée parce que tu contrôles tout ok c'est parce que tu contrôles tout que tu contrôles plus rien après donc c'est vraiment là dessus qu'il faut agir et en fait le soir quand tu dégomme tout pas dans le lâcher prise tu es en réaction à l'hyper contrôle donc là c'est ce que tu vis t'es pas dans l'acceptation j'ai le droit de manger ce que je veux non Ça c'est serein, toi t'es pas dans la sérénité, t'es en réaction en fait, parce que tu es toujours en restriction, mais dans ta tête. Mais on va en parler à fond jeudi, parce que du coup c'est la restriction cognitive, et c'est vraiment le sujet phare de l'hyperphagie, même si on le retrouve dans la boulimie. Moi les éléments que l'on dit interdits, je les mange dans la journée sans culpabiliser, ou en tout cas sans me poser de questions. Mais dès que le soir arrive, c'est tout autre chose. Ah ! Très intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? C'est quoi toute autre chose ? Qu'est-ce qui se passe quand le soir arrive ? Est-ce que c'est mieux ou pire d'être dans l'hyper contrôle ? Mieux que les compulsions ? Bah en fait, là on est dans un live boulimie, donc je peux te dire que dans la boulimie, t'as les deux. T'as l'hyper contrôle et les compulsions. Donc t'as les deux. Pour moi... Pour moi, c'est bon signe quand il y a des compulsions qui arrivent, c'est cool. Aussi parce que c'est grâce à ça qu'on va demander de l'aide souvent. Donc ça lâche et ça nous oblige à sortir du déni. Ah oui, je vous avais dit que je vous en parlerais peut-être, le temps que Dory réponde peut-être pour m'en dire un peu plus sur ce qui se passe pour elle le soir. Tout à l'heure, on parlait des rechutes. Et moi, je vous disais, ça dépend de la vision qu'on a de la guérison. Ça me fait penser à ça, l'histoire de est-ce que c'est mieux d'être dans l'hyper contrôle. En fait, moi je me suis crue guérie, alors qu'en fait j'étais dans une forme d'hyper contrôle. Mais un hyper contrôle, sommes toutes modérées, on est dans l'hyper, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais pas dans l'anorexie, j'avais un poids bas, en dessous de mon poids d'équilibre, mais pas maigre, maigre quoi, ça va. Et donc du coup voilà, donc moi je me disais bah très bien en fait, je suis pas en sous-poids. Donc voilà, j'inquiète personne. J'étais dans une forme normale, quoi. Je me sentais pas non plus aussi fatiguée que ça. Et j'avais pas de compulsion alimentaire. Donc en fait, je suis guérie. J'avais pas de TCA pour moi. Bah ouais. Mais en fait, toute mon estime de moi-même reposait sur mon corps. Grossir était le pire truc qui pouvait m'arriver. J'y pensais tout le temps. J'étais obsédée par ça. Je vivais des sautes d'humeur de malade. En fait, je me suis posé plein de questions sur mon fonctionnement psychique à l'époque, en me disant mais il y a vraiment quelque chose qui ne va pas Parce que ce contrôle, ce foutu hyper contrôle, en fait, il pourrit la vie partout, partout. Je veux dire, il y a des tas de moments que j'ai vécus sans les vivre profondément, pleinement, parce que j'étais auto-centrée de ouf, là, sur mon corps, la bouffe, machin, à quoi je ressemble. Et donc, je n'étais pas guérie, pas du tout. Et le jour où... La vie fait qu'il y a des choses compliquées qui se passent pour moi et je me retrouve à sombrer à nouveau dans la boulimie. J'ai l'impression que je me fais une rechute après une guérison, alors qu'en fait non, je suis juste dans mon trouble et il s'exprime différemment. Donc en fait, il y a une personne tout à l'heure qui parlait des rechutes. Attention avec ce mot rechute, pour moi, oui on peut faire des rechutes, mais elles sont rarement vertigineuses quand on est allé jusqu'à la vraie guérison. C'est-à-dire qu'on peut avoir des petits signaux d'alerte. Ah tiens, je sens que ça devient compliqué en ce moment avec mon corps, que j'ai des pensées pas mal autour d'une insatisfaction corporelle. Ah tiens, je sens que j'ai beaucoup, beaucoup besoin de manger par réconfort. Mais genre tous les soirs, tout le temps. En fait c'est des signaux d'alerte, pas tant en mode Ah mon TCA revient ! mais en mode J'ai eu un TCA. Et donc c'est un peu mon mode de communication, pardon pour ma gorge, favori de moi avec moi-même. Et quand je sens qu'il y a des choses qui déraillent un peu dans mon rapport à mon corps et à l'alimentation, peut-être qu'il y a des choses qui déraillent dans ma vie en fait. et que c'est peut-être juste un signal d'alarme pour me permettre de rééquilibrer les choses. Donc voilà, non, l'hyper contrôle, ce sera jamais mieux que les crises. Et en fait, il ne faut pas les dissocier. Il ne faut pas croire que c'est l'un ou l'autre. L'un ne va pas sans l'autre. Sans contrôle, il n'y a pas de perte de contrôle. Ça, c'est vraiment important. Alors, du coup, je n'ai pas de réponse de la personne tout à l'heure qui disait Bah voilà, moi, la journée ça va et le soir c'est une autre histoire. Ça serait intéressant de creuser parce que c'est rarement complètement le cas. Alors peut-être qu'en fait, la journée, tu manges ces aliments-là, t'es peut-être pas si tranquille que ça avec le fait de les manger, mais la journée, il y a la protection des autres, le fait de manger avec d'autres gens, etc. Et que le soir, du coup, t'es rattrapée par ta culpabilité, par des choses comme ça, en fait. Et que c'est pour ça aussi que ça dérape. Après, il y a aussi plein de choses à aller regarder dans son équilibre de vie. L'alimentation, c'est une béquille. Ça peut être un truc qui vous sert de béquille. Si votre vie, elle est très peu satisfaisante, si vous avez très peu de plaisir dans les autres sphères de votre vie, peut-être que vous allez chercher le plaisir exclusivement dans l'alimentation. Donc, il y a plein de choses à aller regarder. C'est aussi des choses, moi, que je propose de travailler dans le programme parce que, ben voilà, c'est important de... élargir son regard aussi pour vraiment bien comprendre ce qui se passe avec la boulimie. Je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus. C'est marrant cette façon de le dire. Ah, on vit toujours avec ça. Moi je suis obsédée par mon poids, ça me pourrit la vie. Alors attends, parce qu'il y a Doré qui dit dégoûté, pardon. Et du coup j'ai pas suivi. Le soir quand je mange je ressens de la culpabilité que je n'ai pas forcément dans la journée et souvent je fais des crises tous les soirs. Voilà. Mais ça rejoint ce que je disais, je pense, tout à l'heure. Dans la journée, je mange normalement, je peux profiter, je prends des goûters, je mange tout ce qui me fait plaisir, je peux aller au resto, tout ça sans problème. Ok, c'est intéressant de voir ce que te dit ta culpabilité le soir. En fait, à quoi elle est reliée ? Quelle est la peur derrière ? Et qu'est-ce qui est différent avec la journée ? Est-ce que c'est la présence des autres, comme ce que je disais tout à l'heure, tu vois, qui te fait comme un semblant de protection ? Bonsoir à tous, bonsoir à toi. Donc on vit toujours avec ça, et donc quelqu'un dit je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus Du coup, je disais, c'est surprenant de le tourner comme ça, parce que en partant de ton expérience, tu invalides la vraie guérison. C'est-à-dire que tu as peut-être pensé être guéri à certains moments, et que, en fait, en lien avec ce que je disais juste avant, est-ce que c'était une vraie guérison ? Je sais pas, d'ailleurs j'avais fait un épisode de podcast sur le sujet, si ça t'intéresse, et du coup comme tu as replongé, tu te dis, bah non en fait ça existe pas la vraie guérison. Alors, c'est légitime de te dire ça, enfin je vais te dire, dans ce que je vous expliquais de mon histoire tout à l'heure, quand j'ai ressombré dans la boulimie vomitive, alors que j'avais pas eu de symptômes depuis des années et que du coup je me pensais guérie, je me suis dit, ouais d'accord, donc en fait c'est ad vitam aeternam, Flavie tu vas vivre avec ça toute ta vie. Donc, bien sûr ! on peut penser ça. Par contre dire elle n'existe pas tu vois genre globalement ça viendrait dire que genre je vous raconte des cracks que un nombre de nanas incalculables sur insta comme moi racontent des cracks, que les nanas que j'ai accompagnées et qui s'en sont sorties racontent des cracks aussi, enfin tu vois bien sûr qu'elle existe la vraie guérison bien sûr et je te vois venir et tu vas finir par te dire peut-être oui bon bah peut-être que pour les autres ça marche et pas pour moi On a tous pensé ça, à un moment donné. En fait, il n'y a pas de raison que... Ah, elle est horrible cette phrase, il n'y a pas de raison. Bah si, il y a des raisons. En tout cas, je peux te dire qu'avec les bons outils, en allant bosser aux bons endroits, oui, c'est possible. Oui, c'est possible, et tu n'as pas besoin d'y passer dix ans, en fait, pour aller mieux. Donc voilà, mais peut-être que ce que tu considérais comme être une guérison, peut-être que tu pourrais l'observer, le regarder sous un autre angle, et peut-être que... Peut-être pas, mais peut-être que tu te dirais... c'était peut-être pas tout à fait une guérison en fait. Au bout de 35... 35, un an, moi j'y crois plus. 35 ans, c'est ça ? Bah écoute, je comprends ton désarroi, mais moi j'ai envie de te dire d'y croire, je t'assure. Je suis désolée Flavie. Bah non, moi je suis désolée de te lire, mais tu vois, moi j'ai passé quasi 25 ans dans les troubles alimentaires. Enfin, je veux dire... Oui, toi c'est 10 ans de plus, mais tu vois, genre quoi, ça veut dire qu'il y a un cap, allez, à 30 ans ? 30 ans de TCA, c'est plus possible. Ça me fait penser à un épisode de podcast qui sort vendredi, que je viens de finir de monter, où justement, c'est une femme qui est venue témoigner et qui parle du fait qu'elle est vraiment sur les derniers pas de sa guérison. Enfin, je vous invite à l'écouter, parce que quand je dis les derniers pas de sa guérison, pour ne pas dire déjà guérie, en fait, de l'hyperphagie après 30 ans. À se taper des crises d'hyperphagie. Donc voilà, bien sûr que c'est possible. Autre chose là qui me vient, à vous toutes qui vous dites, qui vous dites, qui vous dites, à vous toutes qui êtes en train de vous dire que vous avez tout essayé, que ça fait 35 ans et que voilà, elle est bien gentille Flavie, mais que vous, vous le savez, vous avez déjà tout essayé. N'hésitez pas. Alors à commenter une fois qu'il sera publié ce live, sous ce live, sous n'importe lequel de mes posts, vous commentez guérison. Vous allez voir que vous allez recevoir un petit document, enfin le lien pour vous inscrire pour recevoir un document dans vos DM, et en fait qui va vous permettre de faire un point sur ce que vous avez déjà essayé et sur ce qui peut-être pourrait vous aider à l'avenir. Parce qu'en fait vous avez l'impression d'avoir tout essayé, mais souvent quand vous venez vers moi, quand je vous dis t'as essayé quoi, alors oui des fois il y a de l'hypnose et des trucs comme ça, mais souvent c'est des diètes. mais pour faire des régimes alimentaires. J'ai vu une diététicienne qui m'a donné un plan alimentaire. J'ai vu une psychologue, on a parlé de mon enfance. Mais non, mais le plan alimentaire, il va juste créer davantage de problèmes. C'est pas la solution, c'est le problème, en fait, là, qui vous est prescrit. Parler de votre enfance avec un ou une psy, c'est très bien, mais en parallèle, il faut bosser le comportement alimentaire. Il faut bosser le rapport à votre corps. Il faut bosser les choses spécifiques qui font que vous êtes bloqués dans la boulimie. Donc voilà. C'est peut-être une croissance à déconstruire. Oui, je pense qu'on parlait de la guérison, peut-être. Oui, je suis désolée, du coup j'ai pas vu en temps et en heure. Désolée, désolée. Les deux épisodes ont 20 ans d'écart suite à un choc psych... j'ai replongé mais en prenant du recul j'ai toujours été dans les restrictions plus ou moins importantes ok voilà c'est en fait si tu regardes ce que tu considérais comme être ta guérison en fait tu étais certainement toujours dans le contrôle c'est juste que tu arrivais à être dans un espèce de truc qui se maintenait et peut-être qu'ils étaient vivables pour toi et que c'était ok moi franchement avec le recul Ça me fait quand même un peu chier, quoi. Quand je repense à cette phase-là, je me dis, franchement, j'aurais pu vivre une vie bien plus épanouissante si j'avais pas été dans le contrôle. J'étais pas complètement envahie par mes symptômes, mais tu vois, quoi. Et donc non, j'étais pas guérie. Et donc effectivement, toi, tu te considérais guérie. mais je pense que c'était pas le cas. Psy, TCC, hypnose. Et oui, mais en fait, donc là c'est une personne qui répond aux choses peut-être essayées déjà, et vraiment le petit outil gratos que je vous ai fait, si vous commentez... guérison sous l'un de mes postes, vous verrez que en gros, je vous propose de lister ce que vous avez déjà essayé, puis après je vous dis allez, ok, si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Parce qu'en fait, c'est compliqué d'en avoir conscience là pour vous, mais en fait, souvent, tout ce que vous avez essayé, ça tournait toujours autour du même truc, c'était toujours le même type d'aide, et en fait, vous n'avez juste pas eu l'aide à proposer. Et croyez-moi, ça me rend folle en fait, vraiment. Je voudrais que ce que je propose, ce qu'on est de plus en plus nombreuses à proposer, se démocratise. Je fais ce que je peux pour passer le message et d'ailleurs... Allez, je lance le message et je vais essayer de mettre à jour mon site internet dans les jours à venir pour m'adresser aussi à des institutions. Moi, je peux me déplacer, faire des conférences, des choses comme ça. J'essaie vraiment de mettre au prix. le plus bas possible pour les assos, etc. Mais je demande que ça, en fait, d'intervenir dans des lycées, dans des institutions, auprès du grand public, dans des hôpitaux, tout ça, parce qu'il faut pouvoir, j'allais dire diversifier les outils, mais vraiment, en fait, juste donner les bons outils, les vrais outils qui aident à s'en sortir. Donc voilà. Tu n'as à être désolée de rien du tout, Dominette. Ça me fait rire ce pseudo. Le live était là pour échanger, je t'invite peut-être à être là aussi jeudi soir pour le live sur l'hyperphagie, si tu sens que t'es concernée par ça. Je vous propose d'arrêter le live ici, puisque ça fait une heure, et que je veux que le replay soit quand même visionnable, sans y passer une journée entière. Je vous rappelle qu'il va y avoir un épisode de podcast. dispo sur le podcast TCA, etc., que vous pourrez écouter aussi. J'ai des petits outils gratuits par-ci, par-là, pour essayer de vous aider. Et n'oubliez pas que j'ai aussi mon programme FART, sur lequel j'accompagne. C'est que là-dessus, en fait, que je bosse aujourd'hui. Je n'accompagne que par ce biais, si vous souffrez de boulimie ou d'hyperphagie. Mon programme s'appelle SOS Compulsion. Vous pourrez trouver plus d'infos. N'hésitez pas à venir parler avec moi en privé, si vous vous dites... Je sens que j'ai besoin d'aide, mais je sais pas si c'est fait pour moi, etc. Enfin voilà, si vous vous posez plein de questions, on peut aussi prendre un temps d'appel ensemble. Le programme, il augmente. Pas de 300 euros, mais il augmente un peu en septembre. Parce que je l'améliore et que j'investis beaucoup d'argent dessus aussi, aussi pour faire intervenir d'autres professionnels qui sont vraiment hyper calés dans leur domaine. Donc voilà, c'est le moment d'en profiter d'ici dimanche avant l'augmentation. N'hésitez pas à venir discuter en privé avec moi, ce sera avec plaisir. Et puis voilà, je vous souhaite de faire du mieux que vous pouvez, et c'est déjà beaucoup, et de prendre soin de vous autant que possible. Et puis je vous dis à très bientôt. Et je continue de répondre à toutes vos questions jeudi dans le live sur l'hyperphagie et on sera focus sur l'hyperphagie. Merci ! Merci aux personnes présentes, merci aux personnes qui regardent en replay, merci d'être là, merci de faire exister ce compte, merci de donner du sens à ce métier génial que j'exerce au quotidien. A très bientôt, ciao ! Hey, un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast étant une ressource gratuite que je mets à disposition, le meilleur moyen pour me soutenir est de laisser une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Et bien sûr de partager mon podcast pour le faire connaître et diffuser le message que je souhaite transmettre. Un grand merci à toi pour ton soutien.

Description

Qu'est-ce que la boulimie?
Quelle est la différence avec l'hyperphagie?
Peut-on espérer en guérir vraiment un jour?

Quelles sont les 4 piliers clefs sur lesquels travailler?
Et comment concrètement?

Ce live Instagram devrait t'apporter pas mal de réponses 😉



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Transcription

  • Flavie

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Donc comme je disais, l'idée de ce live sur Instagram, c'est de pouvoir répondre à vos questions sur la boulimie. Il y aura un autre live qui est prévu donc jeudi soir à 18h également pour répondre à vos questions sur l'hyperphagie. Cette fois-ci, j'enregistre. actuellement avec mon micro de podcast, donc de manière à pouvoir vous redonner le contenu de ce live sur le podcast pour les personnes qui préfèrent le format audio au format vidéo, puisqu'il y aura aussi bien sûr un replay sur Instagram. Donc là, l'idée ce soir, c'est de répondre à vos questions sur la boulimie. Vos questions, plus je vous ai préparé quelques trucs pour comment sortir de la boulimie, les étapes qui me semblent... essentielles vraiment importantes. Peut-être que je vais commencer par répondre aux deux questions qui m'avaient été posées en amont et je vous informe qu'il y a un petit endroit donc vous pouvez écrire dans le chat mais il y a aussi une petite bulle avec un point d'interrogation qui est vraiment un endroit dédié pour poser les questions spécifiques. N'hésitez pas à mettre et je réponds à vos questions après. Donc première question que j'avais eue qui était, est-ce que si on fait attention à ce qu'on mange le lendemain d'une crise de boulimie, enfin le lendemain d'une crise, est-ce qu'on est dans la boulimie ou est-ce que du coup on est dans l'hyperphagie ? Vu comme est posée la question, genre faire attention à ce que je mange le lendemain d'une crise, du coup on est dans la boulimie et non pas dans l'hyperphagie. Je vais faire le lien avec une autre question parce que l'autre question c'était une personne qui me demandait la différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Pour rappel, la boulimie et l'hyperphagie c'est constitué, c'est bizarre de dire ça comme ça, de compulsions alimentaires. En fait ça se définit par des compulsions alimentaires. Qu'est-ce que c'est qu'une compulsion alimentaire ? Et bien c'est le fait d'ingérer une grande quantité de nourriture. bien plus grande que ce qu'on aurait fait habituellement, dans un temps plutôt restreint. Et il y a surtout une notion sur laquelle j'insiste à chaque fois qui est très importante, c'est la notion de perte de contrôle. Parce que j'insiste aussi beaucoup là-dessus, parce que ça fait partie de la définition et que c'est vraiment important pour être considéré comme une compulsion, et aussi parce que, voyez bien que quand on sort d'une période d'anorexie par exemple, une grande quantité de nourriture... Ça peut être, je ne sais pas, moi, un petit paquet de M&M's. Peut-être que j'exagère un peu, mais voyez bien, c'est aussi pour sortir du simple truc de se dire, ok, ça c'est trop, ça c'est pas trop. Des fois, on ne sait pas trop selon où on en est dans les TCA. Donc c'est important aussi d'ajouter le versant perte de contrôle. Voilà. Donc ceci étant dit, on a défini finalement ce qu'étaient les compulsions. Et donc dans la boulimie et dans l'hyperphagie, il y a les compulsions. De la même manière, l'hyperphagie, il peut y avoir d'autres formes de suralimentation, puisqu'il peut y avoir l'hyperphagie prendiale, donc pendant les repas. Donc il peut y avoir quand même d'autres formes un peu, mais quand je vous parle de boulimie, hyperphagie et de compulsion alimentaire, voilà, les compulsions ce sont les mêmes dans la boulimie et dans l'hyperphagie. La différence entre les deux, ce sont les compensations. Dans la boulimie il y a des compensations, dans l'hyperphagie il n'y en a pas. On aimerait ! Ça n'empêche pas, attention, il peut y avoir la volonté de compenser, mais dans les faits, ça n'a pas lieu. Donc, eh bien, par exemple, dans la boulimie, il peut y avoir les vomissements après une compulsion, mais il peut aussi y avoir le fait de faire attention le lendemain, donc c'est-à-dire jeûner ou très peu manger, ne manger que de la soupe, que de la salade, faire excessivement du sport pour compenser le lendemain ou dans les jours qui suivent. Ça peut être le fait de... Prendre des médicaments, des laxatifs, des brûles graisses, des choses comme ça, qui, mon Dieu, ont tout un tas de conséquences vraiment néfastes. Mais voilà, en tout cas, il y a tout un tas de compensations. La boulimie, ça n'est pas que les vomissements. Et c'est une idée reçue qu'on a très souvent. Quand on parle de boulimie, on pense aux vomissements. En fait, quand il y a de la compensation, alors c'est de la boulimie. Donc ça répond déjà à la question de différence entre boulimie non-vomitive et hyperphagie. Et bien dans le cadre de l'hyperphagie, en fait, il ne va pas y avoir de compensation. Factuellement. C'est-à-dire qu'encore une fois, peut-être que vous aurez envie de compenser dans l'idée, mais ce ne sera pas possible pour tout un tas de raisons. Visuellement, la boulimie, ça va plutôt passer inaperçu. En tout cas, ça peut. Souvent, on va rester dans un poids relativement normal, parfois un peu bas, parfois un peu au-dessus de notre... poids d'équilibre, mais en tout cas c'est un poids qui va rester dans des normes, là où l'hyperphagie, on peut grimper dans le surpoids, voire dans ce qu'on appelle l'obésité, être considéré en obésité. Donc voilà, je réfléchis si j'ai bien tout dit par rapport à cette différence là, en fait ça va me permettre de refaire le lien avec cette première question qui était, bah voilà si moi le lendemain d'une crise je fais attention à ce que je mange, est-ce que... Je suis dans de l'hyperphagie, de la boulimie. Bah t'es plutôt dans de la boulimie en fait, parce que si t'es dans la volonté de faire attention à ce que tu manges, t'es dans une forme de restriction, donc tu es dans une forme de compensation. C'est pas la même chose, et ça me semble important de faire cette précision, d'être à l'écoute de ce qui se passe dans son corps le lendemain d'une crise, et du coup de choisir de manger de la soupe ou je sais pas quoi, parce que... On ressent le besoin parce qu'on sent que la digestion allait en vrac, parce qu'on a envie de choses faciles à digérer, parce que voilà on prend soin de soi en fait, on est à l'écoute de ses besoins et de ses envies. Ça c'est pas du tout la même chose que de se dire il faut que je fasse gaffe parce qu'hier j'ai merdé. Rien à voir. Dans un cas on est dans l'écoute de soi, une forme de bienveillance, de prendre soin de soi. Dans l'autre on est dans juste je me restreins et en fait je suis pile poil dans les mécanismes de la boulimie. Ce soir on va parler boulimie, c'est ça qui nous intéresse, l'hyperphagie. On va y revenir en long, en large, en travers jeudi. Donc là je vais me concentrer sur la boulimie. Donc voilà, des étapes pour s'en sortir, je pense que ça pourrait vous intéresser. N'hésitez pas à poser vos questions pendant ce temps-là. Je vois Rose qui dit, je me suis sortie de la boulimie et je pense que c'est la meilleure chose que j'ai réussi. Eh bien, bravo à toi ! Et je suis très contente de lire ça parce que, effectivement, pour être aussi passée par la boulimie, alors peut-être vous ne me connaissez pas. les personnes qui débarquent, vite fait une petite présentation. Donc moi c'est Flavie, vous êtes là sur mon compte FlavieMTCA, mais j'ai aussi un podcast qui s'appelle TCA etc, donc j'enregistre d'ailleurs en même temps dessus. Et en fait j'ai passé plus de 20 ans dans les troubles alimentaires. Donc je suis passée par l'anorexie, l'hyperphagie, rel-anorexie, et puis la boulimie vomitive. J'avais d'autres moyens de compensation, le fait de moins manger, jeûner, le sport, mais il y avait aussi les vomissements, la totale. parfois aussi brûle-graisse, pas trop laxatif. Voilà, ça a été long, toutes ces années là-dedans, et j'ai vraiment cru que je m'en sortirais pas. J'ai vraiment désespéré, j'ai vraiment essayé plein de choses, je pensais avoir tout essayé d'ailleurs, donc je pensais que c'était identitaire et que c'était collé à moi. Et puis en fait je pense que vraiment, je peux dire que ce qui m'a sauvée, c'est l'alimentation intuitive, les principes. Je veux pas dire... L'alimentation intuitive suivie à la lettre, parce qu'en fait, il n'y avait personne qui le pratiquait à ce moment-là en France. C'est plutôt la découverte de ces principes-là et le fait de tester par moi-même ces choses-là. Ça fait du coup pas mal d'années que je suis sortie de tout ça et ça commence à faire quelques années aussi que j'accompagne exclusivement là-dessus. Je suis accompagnatrice dans l'âme, je vais dire ça comme ça. Ça fait très longtemps que... C'est mon métier d'accompagner les autres, par contre ça fait trois ans et demi que vraiment je n'accompagne que les troubles des conduites alimentaires. Et ça fait un an maintenant que j'ai encore resserré mes spécificités sur les compulsions. Donc boulimie, hyperphagie, notamment avec, enfin je dis notamment, mais c'est vraiment ce que je fais au quotidien aujourd'hui, mon outil que j'adore, SOS Compulsion, donc sur lequel aujourd'hui je bosse à plein temps. C'est comme ça que j'accompagne les personnes, soit juste via l'outil, soit l'outil plus un suivi individuel à côté. Voilà, je pense que je vous ai dit le principal. Je pourrais revenir sur mes formations si ça vous intéresse aussi, mais je vais avancer sur ce live Bully Me. Et en tout cas, voilà, merci Rose de venir parler du fait que tu en es sortie parce qu'on a vraiment l'impression quand on est bloqué dans la Bully Me qu'en fait on n'en sortira jamais. Et moi j'ai envie de hurler haut et fort que oui, bien sûr, on peut s'en sortir. Oui, j'en suis la preuve, mais pas que. Il y en a des tas des exemples de personnes qui s'en sortent. Donc j'ai envie d'enchaîner sur les étapes pour s'en sortir, mais je vois qu'il y a une question, donc je vais peut-être prendre le temps d'y répondre. Comment faire quand on a essayé à plusieurs reprises de sortir de la boulimie et qu'on commence à perdre espoir d'avoir une relation saine avec la nourriture ? Ben comment faire ? Ça tombe bien, je vais parler d'étapes qui me semblent vraiment importantes pour s'en sortir. En tout cas j'ai envie de te dire, ne perds pas espoir. T'as le droit... de baisser les bras par moment, enfin de toute façon t'as tous les droits, c'est ta vie, mais ce que je veux dire c'est que ça me semble normal aussi d'avoir des étapes où tu vas arrêter de te battre, peut-être tu vas arrêter de faire des choses, et peut-être tu vas gentiment laisser le trouble faire son oeuvre, etc. Et c'est ok en fait, on peut pas être tout le temps, tout le temps à essayer, mais ne perds pas espoir, continue quand même d'avoir une oreille sur ce qui se dit, sur ce qui se fait. Et peut-être que tu vas trouver la méthode qui va te permettre d'aller mieux. Tu vas trouver un ensemble d'outils, un podcast, un truc, un livre, un accompagnement, une professionnelle de santé. En fait, voilà, il y a plein de choses qui se développent sur ce sujet, donc ne perds pas espoir, vraiment. La boulimie vomitive est-elle aussi meurtrière que l'anorexie ? Je pense qu'on a moins de chiffres, en fait. Ça me semble important, en lien avec cette question-là, de rappeler que le trouble alimentaire, pour moi, il y a un trouble alimentaire et qu'il est polymorphe en fait. On peut se balader sur le spectre du trouble alimentaire et passer de l'anorexie à la boulimie, à l'hyperphagie, puis à nouveau à la boulimie, à l'anorexie. C'est vraiment fréquent, vraiment vraiment, des personnes anorexiques qui basculent dans l'hyperphagie, mais aussi des personnes qui étaient considérées en obésité. et qui, soit via une opération de chirurgie bariatrique, soit un régime ultra-restrictif, arrivent à perdre du poids et basculent dans l'anorexie. Donc du coup, le TCA est meurtrier. On pourrait le dire comme ça, de toute façon, parce que ça reste le même trouble qui est caché derrière. Je pense qu'on manque de chiffres sur la boulimie, là où l'anorexie a quelque chose de plus visible. Moi je pense que oui, c'est très meurtrier. Je vais vous dire une chose, j'ai beaucoup plus eu envie de mettre fin à mes jours en souffrant de boulimie qu'en souffrant d'anorexie. Donc après, l'anorexie, on en meurt aussi différemment, effectivement. Mais sachez aussi que la boulimie amène des risques de graves problèmes de santé, autre que le suicide qui peut arriver, que ce soit dans n'importe quel TCA. La boulimie, surtout si elle est vomitive, peut provoquer ce qu'on appelle l'hypocalémie. À force de vomir, on manque de tout un tas de choses, mais notamment de potassium. C'est important, si vous souffrez de boulimie vomitive, je sais que c'est dur, mais c'est important d'en parler au médecin qui vous suit, pour qu'il puisse mesurer ça, surveiller ça. surveillez votre rythme cardiaque, parce que le manque de potassium, ça peut créer des arrêts cardiaques. Donc voilà, il y a quand même tout un tas de risques associés à la boulimie, et puis après, voilà, il y a tout ce qu'il y a autour, le fait d'abîmer sa dentition, d'abîmer l'œsophage, d'abîmer tout le système digestif, il y a quand même beaucoup de problèmes associés à ça. Je pense qu'il y a des hauts et des bas, perso j'ai réussi à en sortir, puis rechute, après une grossesse. Mais j'y crois, croyons tous. Oui, alors c'est intéressant ce sujet des rechutes, je me le note peut-être pour y revenir après parce que j'ai, je pense, ma vision de la rechute et je pense que la vision de la rechute, elle est différente selon la vision de la guérison aussi. Et je pourrais vous en parler si ça vous intéresse, mais moi j'ai cru être guérie pendant longtemps sur une longue période de ma vie alors qu'en fait pas du tout, c'est juste que mon trouble il s'exprimait un peu différemment mais effectivement j'avais plus de symptômes de boulimie. Pour autant, je n'étais pas guérie. Et en fait, à l'époque, j'aurais pu dire, ah, j'ai fait des rechutes. Non, c'est juste que la boulimie vomitive est revenue en force à des périodes de ma vie parce qu'en fait, je n'étais pas guérie. J'arrivais juste à vivre à peu près avec ce trouble alimentaire. Mais j'y reviendrai. J'ai vraiment envie de prendre le temps de vous parler des étapes essentielles pour moi pour s'en sortir. En fait, je... Fait faire simple, finalement, je vais vous reprendre les étapes essentielles de ce que j'ai mis dans SOS Compulsion, qui est mon programme d'accompagnement pour sortir justement des compulsions alimentaires et donc de la boulimie. En fait, j'ai pensé à vous mettre quatre grandes étapes. La première, je vais d'abord vous les nommer, puis après je vais détailler un peu plus. La première, ça va être l'observation, apprendre à s'auto-observer. La deuxième... Ça va être l'action mais pas n'importe quand et n'importe où, je vais y revenir. La troisième étape c'est le fait d'accepter d'utiliser les petits pas. Et puis la quatrième, elle parle de rééducation du regard. Allez, c'est parti, je vous détaille ça un peu plus. S'observer. Pour moi, ça, c'est la première étape essentielle. Et quand on débarque sur mon outil d'accompagnement, en fait, j'ai créé un parcours en 30 étapes pour vraiment prendre par la main et dire OK, voilà, là, tu fais ci, tu fais ça, je te propose de faire ci, de faire ça. On n'est pas dans une dictature, pas d'inquiétude. Et en fait, les huit premières étapes, elles sont basées sur l'observation, l'auto-observation. Qu'est-ce qui est important d'observer si vous souffrez de boulimie ? Observez comment vous mangez. En fait, vous êtes pris dans cette espèce de flot d'habitude. Et surtout, vous êtes sûrement pris dans le fait de vous dire que vous compensez. Par exemple, en mangeant moins le lendemain d'une crise, vous compensez parce que vous avez fait une crise. Un peu en mode... Il faut bien que je mange moins. Attends, j'ai fait n'importe quoi hier. Il faut que je mange moins. Donc finalement, vous avez sûrement l'impression d'être dans la restriction à cause de vos crises. Alors qu'en fait, on prend, on retourne et on comprend qu'on est dans les crises à cause de la restriction. Ça, pour moi, ça a été une prise de conscience monumentale dans ma vie. C'est un truc dont je parle beaucoup sur mon compte. Du coup, j'ai l'impression qu'il y a... En tout cas, les femmes qui viennent vers moi, c'est OK, elles en ont conscience. C'est trop cool, quoi. Franchement, j'ai l'impression de vous faire gagner des années rien qu'en vous disant ça, quoi. Donc ça, c'est important de comprendre que ça marche dans ce sens-là et que finalement, non, c'est pas normal de t'obliger à manger moins le lendemain d'une crise alors que c'est parce que t'es tout le temps en train de t'obliger à manger moins que tu fais des crises. Donc observer ça, s'auto-observer. Et l'étape d'observation, elle est géniale parce que je te demande juste de t'observer. Mais ça commence déjà à changer des choses. Parce que quand on s'observe faire, on est déjà un peu moins en train de faire ce qu'on fait habituellement. Et donc ça a déjà des effets. Il y a des personnes que j'ai accompagnées dans SOS Compulsion qui ont vu leur crise diminuer, et je vous jure que c'est vrai, voire pour certaines, disparaître pendant la phase d'observation. Donc il y a vraiment quelque chose d'important qui se joue ici. Même si... On s'arrête pas là, on est bien d'accord, après il faut continuer le reste et tout pour creuser, consolider, mais déjà l'observation va être importante. Donc comment, premier truc à observer, comment vous mangez ? Deuxième truc qui va avec, c'est comment vous pensez à la nourriture ? Donc déjà prendre conscience de la place que ça prend dans votre tête au quotidien. Prendre conscience de l'émotionnel qui accompagne en fait ça, c'est comment c'est quand vous... pensez à la nourriture ? Comment c'est quand vous êtes invité au resto ou chez un pote à manger ? Comment c'est avant un apéro dînatoire ? Comment c'est juste avant de passer à table ? C'est quoi les pensées que vous avez ? C'est quoi les émotions qui vont avec ? Parce que ces choses-là, elles sont pas anodines. Non seulement, elles déclenchent les compulsions, mais en plus moi ce qui va m'intéresser, c'est pas tant, moi je le sais qu'elles déclenchent les compulsions ok ? Moi je veux qu'on remonte après c'est... Pourquoi ? C'est quoi les croyances qui font que systématiquement, avant d'être invité, avant de passer à table, vous avez ce type de pensée qui génère ce type d'émotion ? Autre chose à observer, c'est comment est-ce que vous vous regardez ? Comment est-ce que vous vous vérifiez ? En fait, vous vous vérifiez plus que vous ne vous regardez d'ailleurs, mais en fait, quelle place ça prend ça aussi ? Quand vous êtes dans la rue, vous passez devant un miroir... Une vitrine de magasin, du coup, vous avez comme un miroir, hop, vous regardez quand vous êtes dans l'ascenseur, quand vous passez devant les miroirs devant chez vous. Quelle fréquence dans la journée ? Quelle place ça prend ? C'est quoi les pensées qui vous viennent en lien avec ça ? Comment vous vous parlez ? Est-ce que vous vous pesez ? Est-ce que vous mesurez votre corps ? Est-ce que vous vous vérifiez sur des photos ? Prendre conscience de tout ça, c'est aussi hyper important. Un truc méga trop important, c'est... Quels sont les aliments à limiter et pourquoi ? C'est quoi les aliments que chacune d'entre vous a cherché à éviter, à limiter, ou genre même carrément à proscrire ? En fait, ça, c'est pas toujours très clair. Si ça fait des années que vous êtes en restriction, que pour vous c'est un mode de vie, que les régimes ont été tellement nombreux, voire même votre maman dans l'enfance... qui faisaient attention. Enfin, là, il y a des tas de règles alimentaires qui sont ultra ancrées. Et du coup, on n'arrive même plus à les voir comme des restrictions des règles alimentaires. C'est vraiment une étape qui est particulière. Je reparlerai jeudi pour l'hyperphagie parce qu'en fait, ça se rejoint. Et en fait, même moi, je me suis bien rendue compte que pour accompagner les personnes avec ça, ce n'était pas toujours simple. Et que j'ai dû créer plein d'outils différents pour permettre d'aller... trouver ces restrictions. Et du coup, je crois que j'ai genre... trois ou quatre outils différents dans SOS Compulsion pour aller trouver ça. Et des outils que j'essaie de faire à peu près ludiques, quoi. Parce que je sais que c'est chiant, sinon, toutes ces étapes-là. Mais ce truc de voir les restrictions, vraiment les voir, les nommer, les comprendre, et puis faire le lien avec les aliments dans les crises, ça c'est aussi une étape qui est super importante. Bon, donc ça c'était l'étape d'observation qui est... L'étape fondamentale. Il y a un truc qui est très clair pour moi, je ne sais pas si c'est le cas pour vous, mais je vous le partage, c'est qu'on ne peut pas changer quelque chose qu'on ne connaît pas. Peu importe de quoi on parle, là on parle de comportement alimentaire, mais en fait ça pourrait être la même chose par rapport à, je ne sais pas, vous voudriez améliorer votre façon de parler en public, ou vous voudriez plus facilement passer à l'action pour monter des projets, enfin voilà, peu importe, en fait il faut déjà savoir comment ça se passe pour vous aujourd'hui. Comment vous le vivez ? Et en fait, on ne peut pas changer quelque chose quand on ne connaît pas la base de ce quelque chose. Donc ça, c'est super important. Le deuxième point que je vous disais, la deuxième grande étape pour moi pour sortir de la boulimie, ça va être d'agir, mais pas n'importe où, pas n'importe comment. Il va falloir enlever le focus sur les crises. L'important, c'est d'agir partout en dehors des crises. Je m'explique et je vous donne des exemples. Il va falloir agir sur... Votre façon de manger. Votre façon de manger en dehors des crises. On s'en fout de ce que vous mangez pendant les crises. Alors c'est important, les aliments que vous mangez, ils vont nous intéresser parce que c'est souvent les mêmes que ceux qui sont restreints. Mais je m'en fous, j'ai pas besoin de savoir. Moi par exemple, en vous accompagnant, ce que vous avez mangé exactement dans votre crise, etc. On s'en fout. En vrai, on en parle très peu. Quand j'accompagne quelqu'un, on va parler des crises parce qu'on va parler... de son ressenti. C'est important de pouvoir déposer la violence de ce que sont les crises auprès de quelqu'un qui est vraiment capable de l'écouter, de le recevoir et d'aider. Mais on ne va pas passer du temps à vouloir agir sur les crises. Je ne vais pas accompagner la personne à essayer de lutter contre la crise. Ça ne sert à rien. Arrêtez de mettre votre énergie là-dessus. Arrêtez d'essayer de lutter contre la crise. Regardez plutôt et agissez plutôt sur votre façon de manger en dehors des crises. Les crises, souvent, c'est plutôt le soir, même s'il peut y en avoir n'importe comment. Mais voilà, comment est-ce que tu manges tout le long de la journée ? Il va falloir agir sur la façon de compenser. Hyper important, j'en ai parlé tout à l'heure. En fait, les mécanismes de compensation, ils ont le même effet que la restriction. C'est-à-dire que ce sont des pièces du puzzle de ta crise. Alors moi, souvent, je parle de bombes, de tout ce qu'on met dans une bombe. Donc, les mécanismes de compensation. les émotions liées à notre façon de nous restreindre, à notre façon de manger, nos règles alimentaires, les frustrations, le fait d'avoir faim, de ne pas y répondre. Il y a tout un tas de trucs. Et à un moment donné, ça vous explose au visage. Inévitablement. Et principalement le soir, aussi parce que le soir, il y a la fatigue, parce qu'effectivement, le niveau émotionnel, il peut être aussi élevé, mais vos émotions, en fait, à ce moment-là, c'est juste le briquet qui allume la bombe. Rien de plus. Donc, en fait... vos moyens de compensation, c'est un truc en plus dans la compulsion, dans ce qui va créer la compulsion. Donc ça va être hyper important d'agir dessus. Agir sur les vomissements, agir sur le sport à outrance, agir sur la prise de brûle-graisse, sur les restrictions, sur le fait de se priver, etc., sur les aliments interdits. Donc, il va falloir agir encore une fois, en dehors de la crise. Agir aussi sur la façon de se parler. De quelle manière, et encore une fois, le début du truc c'est j'observe comment je me regarde, comment je me parle, etc. Ok, et bien en fait derrière on agit là-dessus. Alors déjà juste de s'observer faire, encore une fois, là-dessus aussi ça fait son petit effet. Parce que quand on prend conscience de comment on se parle comme à une merde à longueur de journée, ça fait parfois un électrochoc, et du coup ça stoppe aussi un peu certaines paroles comme ça. Mais après, il faut aller plus loin pour pouvoir vraiment stopper cette manière de se parler et changer son discours interne. Et puis, là où il va falloir agir, c'est aussi dans le rapport qu'on a à son corps. Et notamment, le lien qu'on fait avec l'estime de soi. L'importance qu'on donne à son corps et à son apparence dans l'estime de soi. Donc ça, là-dessus, pour que vous ayez des exemples un peu concrets, l'idée c'est d'aller chercher... Toutes les autres excellentes raisons d'avoir une bonne estime de vous et d'aller construire, reconstruire plein d'autres choses qui sont décorrélées du physique et qui peuvent faire que vous êtes fiers de vous, vous avez confiance en vous, vous avez du respect pour vous-même et voilà. Et donc on reconstruit tout ça. Le travail des valeurs peut être super super important aussi et super aidant à ce niveau-là. Voilà, donc première étape importante. L'observation, je vous ai nommé toutes les choses à observer. Deuxième étape, agir partout en dehors des crises. Arrêtez de mettre son focus sur les crises. Donc là, c'est pareil, je vous ai donné différents champs dans lesquels agir. Troisième étape, ça va faire beaucoup le mot étape, mais c'est le fait d'y aller étape par étape, justement. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Première chose, quitter l'urgence. Ça, oh ! J'ai fait ça ? Ah oui d'accord, c'est ça, je peux faire des cœurs, c'est que je ne sais pas bien faire le cœur, ça ne marche pas. Première étape, sortir de l'urgence. Ça c'est super important et je comprends qu'on ressente de l'urgence quand on souffre de boulimie et qu'on veut aller mieux. Parce que les crises sont invivables, parce qu'il y a vraiment quelque chose d'immensément destructeur pour soi, pour l'estime de soi. Donc je comprends, et aussi parce qu'il y a plein de peurs pour la santé, etc. Néanmoins, c'est l'urgence aussi qui crée ce fonctionnement-là, l'urgence de manger, l'urgence de surtout ne pas garder ce truc-là, donc de compenser, l'urgence de mincir, l'urgence de changer son corps. Voilà, il y a une espèce de truc qui va... à toute vitesse quoi. Donc l'idée ça va être de ralentir et pas que dans sa façon de manger. L'idée ça va être aussi de ralentir dans ses ressentis et d'accepter, ok, genre mettons tu te fais accompagner par une pro, tu me rejoins dans SOS Compulsion, enfin voilà, peu importe. Ok, tu fais un pas pour aller mieux. Ça y est, ça y est, ça va aller mieux. Néanmoins ça prend du temps. Donc accepter de prendre ce temps-là de qualité pour soi. Sortir de l'urgence à tout prix. Et sortir de l'urgence à tout prix, ça va passer par le fait d'accepter les symptômes aussi. Les symptômes, les crises. Tes crises, elles existent. Et en fait, c'est important de les remettre au niveau du symptôme. C'est juste un symptôme de tout ce qui se passe là dans ton alimentation, dans ton rapport à toi-même. En fait, les crises, c'est un symptôme qui vient dire Eh oh, ça va pas du tout, c'est le bordel, il faut changer des choses. Voilà. Mais c'est un symptôme. Et il va falloir l'accepter. Il est là, il va partir. Il va partir. Plus tu vas le regarder à la loupe et tu vas être focus sur ce truc-là, moins il va partir. Donc ok, on l'accepte, il est là, on sort de l'urgence. Un autre outil pour y aller étape par étape, c'est de créer un peu de jeu autour de ça, remettre un peu de légèreté, ok ? La vie, ça peut être sympa, la vie ça peut être une forme de jeu, ça peut être fun. Et la guérison, c'est pas un chemin de croix en fait. Ce qui est vraiment horrible à vivre, c'est ce que tu vis aujourd'hui. C'est la boulimie. La guérison, ça peut être cool. Donc on y va, on teste, on fait des jeux. Moi, j'ai vraiment envie de transmettre ça, en fait, dans mon parcours d'accompagnement. Le but, c'est d'essayer des choses. Et on y va, on teste. Et il n'y a pas mort d'homme, en fait. Genre, je vais te proposer de manger des féculents midi et soir pendant deux jours, pour voir ce que ça fait. Deux jours. Et au pire, il va se passer quoi ? Tu penses vraiment que parce que t'as mangé une assiette de pâtes le midi, une assiette de riz le soir, et ça pendant deux jours, que tu vas grossir ? Non, par contre tu vas peut-être te rendre compte que tes crises sont moins intenses, voire même t'as pas fait de crise en fait le soir. Tu vois donc, accepter de prendre les trucs comme un jeu, juste comme ça sur quelques jours. Mettre un peu de la légèreté. Et puis, dernière chose pour parler de ce côté étape par étape, c'est vraiment y aller petit pas après petit pas. Et notamment dans tout ce qui va être réintroduction alimentaire. Parce que oui, pour sortir de la boulimie, il va falloir que tu arrêtes d'éviter certains aliments. Il va falloir que tu manges tout type d'aliments. Il va falloir que tu répondes à tes envies. Tout type d'envie. Il va falloir que tu répondes à ta faim. Tout ça, ça fait hyper peur parce qu'aujourd'hui, tu as l'impression d'avoir envie que de gras, que de sucre, que de tout ça. Mais oui, parce qu'en fait, c'est interdit. Donc c'est ultra désirable. Mais si tu réintroduis ces aliments-là, tu vas voir qu'ils vont redevenir des aliments lambda. Et tu vas voir que tu auras autant envie de brocoli que de chocolat au lait. Oui, c'est possible, je te l'assure. Donc l'idée, c'est de les réintroduire tranquillement pour ne pas tomber non plus dans le chaos alimentaire. Ça, c'est quelque chose qui fait très peur. Donc mon conseil, après... qui n'est pas toujours suivi, même dans le programme. Moi, je donne des conseils. Après, il y a des personnes qui disent Non, moi, j'ai besoin de réintroduire plusieurs trucs en même temps. Ok, vas-y, let's go. Et puis moi, je suis là en filet de sécurité de toute façon. Mais l'idée, c'est de réintroduire tranquillement. Et moi, je conseille plutôt un aliment après un autre. Les aliments interdits, les fear food. On arrive à la dernière étape de ce qui sont pour moi les grandes étapes pour sortir de la boulimie. C'est le fait de rééduquer son regard. rééduquer son regard par rapport au corps d'une manière générale rééduquer son regard par rapport à son corps ça c'est super important si t'en es là aujourd'hui c'est le cumul de tout un tas de choses et de plein de facteurs il y a un facteur auquel personne n'échappe c'est la société dans laquelle on vit la société ultra grossophobe le culte de la minceur la diète culture le culte de l'extrême maîtrise de soi, etc. Du coup, on est abreuvé d'images, de mots, de choses complètement délirantes, de trucs qui n'ont pas de sens. Et on est aussi abreuvé d'un certain type de corps, alors ça bouge selon les modes, mais en tout cas, on nous vend tout le temps un corps idéal. Et c'est important, dans ton processus de guérison de la boulimie, de sortir de ça. C'est une étape qui n'est pas forcément facile, mais la première étape que je te conseille de faire, c'est de faire le tri dans les comptes que tu suis sur les réseaux sociaux. Arrête de suivre des comptes qui te font te sentir nulle, moche, qui te font culpabiliser, qui te donnent l'impression que tu n'en fais jamais assez. Alors on peut avoir cette impression-là, alors que les personnes sont ultra cool et bienveillantes sur leurs comptes, et tu vois, il n'est pas du tout question de ça. Bah... Dans ce cas, effectivement, tu peux quand même te désabonner en fait, parce qu'on s'en fout si ça te fait te sentir mal. Franchement, juste vire les réseaux, même si tu vois que c'est hyper souvent que ça te fait te sentir comme ça. Et puis sinon, par période, moi perso, sur d'autres sujets que sur la bouffe et le corps, je le fais. Je me désabonne de gens, et puis je me réabonne quand je sens que je me sens mieux et que je suis moins sujette à la comparaison. Parce que moi aussi, je me compare sur d'autres sujets aujourd'hui. Mais voilà, quand c'est trop envahissant, je prends soin de moi et pouf, je m'en vais. Mais toi là, il y a moyen que tu suives des contes de fit girls, de nanas un peu parfaites là, qui passent leur temps à faire du sport et à manger des graines ou je sais pas quoi, qui ont un corps parfait, une vie parfaite, nanana. Désabonne-toi, franchement je ne peux que te conseiller de te désabonner. Et abonne-toi, alors, moi j'ai plusieurs conseils. Abonne-toi à des femmes grosses, voire... très grosse, ok ? Va voir d'autres corps. Abonne-toi à des gens qui ne sont pas valides. Abonne-toi à des corps porteurs de handicap. Va voir autre chose, en fait, que tous ces trucs ultra normés. Et puis, en parallèle, abonne-toi à des trucs qui n'ont rien à voir. Du tricot, du crochet, de la peinture, des petits chats, des trucs drôles, des vidéos d'humour. Sors aussi de ce truc. toujours orienté autour du corps ou de la bouffe. Désabonne-toi aussi des comptes de bouffe, des foodies. T'es obsédé par la bouffe, arrête de regarder des recettes à longueur de temps qui te font complètement, comment dire, fantasmer, tu vois, le truc. Et puis, en fait, qui jouent un rôle dans ton obsession. Donc, quitte ce monde-là des corps et de la bouffe. pour rejoindre un monde un peu plus normal, qui est celui du monde sans les réseaux. En fait, on a plein d'autres loisirs, passions, et on n'est pas censé mettre au centre notre corps et la nourriture. Écoute, voilà. Si je récapitule les étapes fortes, importantes pour moi, et en fait, au milieu de tout ça, il y en a plein, dans lesquelles je ne suis pas rentrée dans le détail de tout, parce que... Avant de récapituler, je fais cette parenthèse, par exemple dans mon programme d'accompagnement, on passe beaucoup de temps. autour de soi, des valeurs pour soi, de ce qui est important pour soi, mais aussi autour de la relation aux autres. Ça, pour moi, il y a une place ultra importante. Pas que familiale, mais quand même. Alors après, de toute façon, les outils, on peut les utiliser dans le domaine familial, amical et tout. Mais pour moi, ça, c'est vraiment un travail important à faire. Donc il y a vraiment une notion aussi d'affirmation de soi, en fait. Mais de toute façon, clairement, guérir des troubles alimentaires, c'est de l'empouvoirement de ouf, en fait. Moi je dis toujours lâche le contrôle reprend le pouvoir mais c'est ma phrase fétiche c'est mon c'est mon... merde je trouve pas mon mot c'est mon jingle quoi aidez moi c'est quoi le mot quand on... Le bon mot pour définir ça en tout cas c'est vraiment ma phrase lâche le contrôle reprend le pouvoir lâche le contrôle sur ton corps sur la bouffe etc pour reprendre le vrai pouvoir de ta vie et vivre ta meilleure vie donc je récapitule quand même Les étapes pour sortir de la boulimie. L'observation. Donc, je vous l'ai dit sur différents points, si vous arrivez en cours de live, ne vous inquiétez pas, vous aurez le replay, il y a même un épisode de podcast qui est enregistré là en même temps. Donc, vous pourrez réécouter ça. L'observation, l'action, mais partout en dehors des crises. Le fait d'y aller étape par étape, vraiment, de sortir de l'urgence et d'y aller petit pas après petit pas. Voir d'être accompagné si c'est possible, parce que je pense que c'est vraiment un plus qui va vous faire gagner en temps et en qualité aussi de vie sur le chemin de guérison. Et puis rééduquer, rééduquer son regard sur son corps, sur le corps des autres, rééduquer aussi son rapport à soi et son rapport à l'autre. Voilà comment je pourrais dire les choses. Je vais prendre le temps de regarder si vous avez des questions, n'hésitez pas. C'est le moment où je vais pouvoir répondre à toutes vos questions. Est-ce qu'il y a des cas où il vaut mieux ne pas manger certains aliments ou ne pas les garder chez soi s'ils déclenchent des compulsions alimentaires ? Non, globalement je dirais non. Ça c'est vraiment parmi les pires conseils qui sont donnés. Ok, tu fais des crises sur les Kinder Maxi, n'achète pas de Kinder Maxi. Si, au contraire, achète des Kinder Maxi. Par contre, mon conseil, ça va être de... souvent on fait rarement des crises que sur un aliment donc tu fais des crises peut-être que spécifiquement quand même reviennent souvent les kinder maxi les pizzas ou les lasagnes ou le fromage râpé ou tu vois enfin t'as des trucs un peu les gâteaux apéro ça ça revient beaucoup des trucs un peu forts, phares qui reviennent c'est intéressant la première étape d'observation pour aller chercher les aliments interdits Et mettre en lien, moi je sais que j'avais créé un document spécifique pour ça, où je vous proposais dans une case de mettre les aliments qui vous font rêver, les aliments que vous n'avez pas mangé depuis super longtemps parce que vous pensez qu'ils font grossir, les aliments que vous évitez pour la santé, plein de trucs, et les aliments que vous consommez pendant les crises. Et après je vous invitais à mettre les aliments qui se retrouvent dans au moins deux ou trois cases, à les noter. Et en fait ces aliments-là, voilà, c'est les aliments phares. Ils se retrouvent dans tes crises, et en fait c'est les aliments que tu désires. Je reprends mon exemple des Kinder Maxi, imagine il y a les Kinder Maxi et la pizza. Ok, tu vas peut-être pas tout réintroduire d'un coup, tu vois, parce qu'en fait, ça va être le bordel, ça va te faire flipper, et même pour toi, pour pouvoir vraiment tester les mécanismes d'accoutumance, ça va être important de pas tout faire en même temps. Donc, tu achètes tes Kinder Maxi, mais t'achètes en quantité, même en fait. À l'inverse de ce foutu conseil de ne pas en avoir chez soi, c'est l'inverse qui fonctionne. C'est d'en avoir plein chez soi. Alors là, j'imagine certaines de vos réactions, mais je vous promets que c'est vrai et que ça fonctionne. C'est un truc de ouf. Donc non, il n'y a pas de cas pour moi où il faudrait ne pas manger l'aliment ou ne pas en avoir chez soi. Enfin, je veux dire... On vit dans un monde de profusion. En France, on est un pays riche, même s'il y a de plus en plus de gens pauvres. Malgré tout, on est dans un pays de profusion, quoi, je veux dire. Donc tu te dis, ok, j'en achète pas, je suis tranquille. Bah déjà, t'as peut-être un Carrefour City en bas de chez toi et... Désolée pour la pub. Et du coup, tu vas courir en acheter et tu vas acheter plein d'autres trucs en même temps. Ou alors... La crise, elle va se présenter et de toute façon, tu vas manger autre chose et voilà, en fait, tu as déglingué tout ce qui va te tomber sous la main. J'avoue, ça marche avec les M&M's pour moi. Yes, trop bien, merci Steph de ton témoignage. Donc voilà, je ne suis pas la seule à le dire, ça marche, c'est un truc de ouf. Donc voilà. J'attends vos questions. N'hésitez pas parce que moi j'ai fait le tour de ce que j'avais envie de vous dire par rapport à ces fameuses étapes pour s'en sortir. Donc n'hésitez pas à me poser des questions. Profitez de ma présence. Moi ça marche pas c'est pire. Ah ! Est-ce que tu peux nous en dire plus ? Ça c'est intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce que t'as essayé ? Et voilà, à ton avis, pourquoi ça marche pas ? Parce que ça, c'est intéressant d'ailleurs, très bien, merci, il faut que j'en parle. Le problème, et je vais beaucoup en parler dans le live sur l'hyperphagie, si vous êtes concernés, je vous conseille d'être là jeudi, c'est qu'on peut manger d'un aliment sans se l'autoriser. C'est un peu le propre de l'hyperphagie. Et donc du coup là quand tu dis ah bah moi ça marche pas, c'est pire, donc genre peut-être que tu dis bah ouais ouais tiens j'ai entendu Flavie dire il faut acheter l'aliment qu'on mange pendant les crises, il faut en avoir à la maison, donc bon bah je vais en acheter et puis voilà peut-être que ça va m'empêcher de faire des crises, peut-être que j'ai arrêté de me jeter dessus. Quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, hyperphagie aussi, oui voilà. Alors quand je sais que c'est là, je dois tout dégommer, c'est horrible. Oui, là ce qui se passe c'est que ces aliments, tu ne te les autorises pas. Tu n'es pas dans un travail de réintroduction en disant Ok, je bosse sur mes croyances sur ces aliments-là parce que, effectivement, je ne suis pas rentrée dans le détail quand je vous parle de réintroduire les aliments. Je parlais aussi sur la phase d'observation quand je vous disais Pourquoi l'aliment il est interdit ? C'est Quel aliment est interdit ? Et pourquoi je vous parlais là des croyances qui sous-tendent derrière les interdictions. Il faut aller bosser là-dessus, en fait. Il faut aller bosser là-dessus, et c'est là aussi où ça peut être cool d'être accompagné, parce qu'en fait, si tu continues de penser que l'aliment en question, il est hyper mauvais, il est ultra gras, il fait grossir, que c'est n'importe quoi d'en manger, si à chaque fois dans ta vie que t'en as mangé, t'as culpabilisé et tu t'es promis que le lendemain, tu te reprendrais en main, il y a moyen que tu continues peut-être de le faire comme ça. Donc genre, tu m'écoutes dire ça, tu dis, allez, ok, je vais tester son truc, sans grande conviction, mais je vais tester. Je vais acheter plein de Kinder Maxi. Je vais rentrer à la maison. Déjà quand je dis plein, à mon avis, qui ici va en acheter plus de deux boîtes ? Pas beaucoup. Déjà à mon avis, vous allez acheter une boîte, vous allez dire mais attends, c'est plein, c'est beaucoup. Non, acheter huit boîtes. Après bon voilà, dans la limite aussi des sous, mais le côté beaucoup, il est important. Donc tu vas aller acheter une boîte, deux boîtes au mieux de Kinder Maxi. Et en fait, tu vas continuer, tu vas le faire sans grande conviction en te disant non mais voilà, bon, ça fait grossir, j'ai trop peur de grossir, moi j'en ai trop marre, je voudrais tellement maigrir, machin. Et puis, tu vas ouvrir ce truc-là, tu vas en mettre un dans ta bouche, il va y avoir des pensées qui vont débarquer. Je suis en train de faire n'importe quoi, demain il faut que je me reprenne en main, demain il faut que je fasse du sport, demain il faut que je mange moins, gna gna gna gna. La culpabilité arrive, et ça enclenche le truc, et ça accélère, ça accélère, et vite vite vite, il faut manger. Maintenant qu'ils sont là, il faut que je les mange. Vite, comme ça demain il n'y en aura plus et je ne serai plus tentée. Ces mécanismes-là, ça vous fout dedans. En fait, quand on a le droit de manger un aliment tous les jours, tout le temps, on ne se jette pas dessus. Il n'y a aucun intérêt à se remplir d'un coup avec le truc. Et votre mécanisme, regardez-le, il ne marche pas, il ne tient pas debout. Vous vous dites... Oh mon dieu, non mais ça fait trop grossir, c'est pas bien, je suis en train de faire n'importe quoi. Bon allez, vas-y, je bouffe tout comme ça, demain j'arrête. Oui ok, donc je bouffe tout, j'ai tout bouffé, et l'histoire me montre que demain j'arrête pas en fait. Et que l'histoire se répète sans cesse, ok ? Ça n'est pas la bonne solution, vraiment. Alors, je vois qu'il y a plein de choses qui sont écrites, donc je... Depuis l'hyperphagie c'est horrible et rien n'est interdit, et c'est pas de boîte. Alors ! Je ne vais pas rentrer dans le détail dominette, parce que j'ai envie de le garder pour le live hyperfagie, parce que c'est ça l'hyperfagie. Rien n'est interdit. Je peux te parier, je mets ma main au feu, ma main coupée, truc horrible, que c'est interdit. Ce n'est pas autorisé, ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas parce que tu manges les aliments qu'ils sont autorisés. Quand tu manges des aliments en te disant que tu fais vraiment de la merde, que tu fais n'importe quoi, que tu vas grossir, qu'il faudrait que t'arrêtes, que demain il faudrait que tu te reprennes en main, que t'en as ras le bol et nanana, est-ce que c'est une autorisation ? Est-ce que c'est ok ? Tu vois ? Donc non, les aliments, ils sont pas autorisés. Mais ça, c'est vraiment le sujet de l'hyperphagie, et c'est ce qui bloque chez toutes les personnes qui sont dans l'hyperphagie. Donc on en parle jeudi, à 18h. Il y a Steph qui dit, au fur et à mesure que tu t'autorises tout, l'envie de dégommer va s'atténuer, tu verras. C'est vrai. Merci Steph. Avant j'étais dans l'hyper contrôle, tout était interdit et le cauchemar c'est depuis que j'ai tout lâché. Mais en fait tu n'as rien lâché, je sais pas si tu t'appelles Dominique ou... Je suis désolée si je suis hors sujet. Tu n'es absolument pas hors sujet, tu es dans le sujet, mais peut-être plus côté hyperphagie. Mais tu n'as rien lâché. Dire avant je mangeais rien, je me restreignais et puis maintenant ça m'explose au visage et en fait c'est le mécanisme des compulsions. Toute la journée je suis là, je mange ma salade... machin et le soir je dégomme le brownie le machin on va se dire ah c'est trop bien la journée quand je contrôle tout c'est le soir vraiment le problème non ton premier problème c'est la journée parce que tu contrôles tout ok c'est parce que tu contrôles tout que tu contrôles plus rien après donc c'est vraiment là dessus qu'il faut agir et en fait le soir quand tu dégomme tout pas dans le lâcher prise tu es en réaction à l'hyper contrôle donc là c'est ce que tu vis t'es pas dans l'acceptation j'ai le droit de manger ce que je veux non Ça c'est serein, toi t'es pas dans la sérénité, t'es en réaction en fait, parce que tu es toujours en restriction, mais dans ta tête. Mais on va en parler à fond jeudi, parce que du coup c'est la restriction cognitive, et c'est vraiment le sujet phare de l'hyperphagie, même si on le retrouve dans la boulimie. Moi les éléments que l'on dit interdits, je les mange dans la journée sans culpabiliser, ou en tout cas sans me poser de questions. Mais dès que le soir arrive, c'est tout autre chose. Ah ! Très intéressant. Est-ce que tu peux nous en dire plus ? C'est quoi toute autre chose ? Qu'est-ce qui se passe quand le soir arrive ? Est-ce que c'est mieux ou pire d'être dans l'hyper contrôle ? Mieux que les compulsions ? Bah en fait, là on est dans un live boulimie, donc je peux te dire que dans la boulimie, t'as les deux. T'as l'hyper contrôle et les compulsions. Donc t'as les deux. Pour moi... Pour moi, c'est bon signe quand il y a des compulsions qui arrivent, c'est cool. Aussi parce que c'est grâce à ça qu'on va demander de l'aide souvent. Donc ça lâche et ça nous oblige à sortir du déni. Ah oui, je vous avais dit que je vous en parlerais peut-être, le temps que Dory réponde peut-être pour m'en dire un peu plus sur ce qui se passe pour elle le soir. Tout à l'heure, on parlait des rechutes. Et moi, je vous disais, ça dépend de la vision qu'on a de la guérison. Ça me fait penser à ça, l'histoire de est-ce que c'est mieux d'être dans l'hyper contrôle. En fait, moi je me suis crue guérie, alors qu'en fait j'étais dans une forme d'hyper contrôle. Mais un hyper contrôle, sommes toutes modérées, on est dans l'hyper, mais quand même. C'est-à-dire que j'étais pas dans l'anorexie, j'avais un poids bas, en dessous de mon poids d'équilibre, mais pas maigre, maigre quoi, ça va. Et donc du coup voilà, donc moi je me disais bah très bien en fait, je suis pas en sous-poids. Donc voilà, j'inquiète personne. J'étais dans une forme normale, quoi. Je me sentais pas non plus aussi fatiguée que ça. Et j'avais pas de compulsion alimentaire. Donc en fait, je suis guérie. J'avais pas de TCA pour moi. Bah ouais. Mais en fait, toute mon estime de moi-même reposait sur mon corps. Grossir était le pire truc qui pouvait m'arriver. J'y pensais tout le temps. J'étais obsédée par ça. Je vivais des sautes d'humeur de malade. En fait, je me suis posé plein de questions sur mon fonctionnement psychique à l'époque, en me disant mais il y a vraiment quelque chose qui ne va pas Parce que ce contrôle, ce foutu hyper contrôle, en fait, il pourrit la vie partout, partout. Je veux dire, il y a des tas de moments que j'ai vécus sans les vivre profondément, pleinement, parce que j'étais auto-centrée de ouf, là, sur mon corps, la bouffe, machin, à quoi je ressemble. Et donc, je n'étais pas guérie, pas du tout. Et le jour où... La vie fait qu'il y a des choses compliquées qui se passent pour moi et je me retrouve à sombrer à nouveau dans la boulimie. J'ai l'impression que je me fais une rechute après une guérison, alors qu'en fait non, je suis juste dans mon trouble et il s'exprime différemment. Donc en fait, il y a une personne tout à l'heure qui parlait des rechutes. Attention avec ce mot rechute, pour moi, oui on peut faire des rechutes, mais elles sont rarement vertigineuses quand on est allé jusqu'à la vraie guérison. C'est-à-dire qu'on peut avoir des petits signaux d'alerte. Ah tiens, je sens que ça devient compliqué en ce moment avec mon corps, que j'ai des pensées pas mal autour d'une insatisfaction corporelle. Ah tiens, je sens que j'ai beaucoup, beaucoup besoin de manger par réconfort. Mais genre tous les soirs, tout le temps. En fait c'est des signaux d'alerte, pas tant en mode Ah mon TCA revient ! mais en mode J'ai eu un TCA. Et donc c'est un peu mon mode de communication, pardon pour ma gorge, favori de moi avec moi-même. Et quand je sens qu'il y a des choses qui déraillent un peu dans mon rapport à mon corps et à l'alimentation, peut-être qu'il y a des choses qui déraillent dans ma vie en fait. et que c'est peut-être juste un signal d'alarme pour me permettre de rééquilibrer les choses. Donc voilà, non, l'hyper contrôle, ce sera jamais mieux que les crises. Et en fait, il ne faut pas les dissocier. Il ne faut pas croire que c'est l'un ou l'autre. L'un ne va pas sans l'autre. Sans contrôle, il n'y a pas de perte de contrôle. Ça, c'est vraiment important. Alors, du coup, je n'ai pas de réponse de la personne tout à l'heure qui disait Bah voilà, moi, la journée ça va et le soir c'est une autre histoire. Ça serait intéressant de creuser parce que c'est rarement complètement le cas. Alors peut-être qu'en fait, la journée, tu manges ces aliments-là, t'es peut-être pas si tranquille que ça avec le fait de les manger, mais la journée, il y a la protection des autres, le fait de manger avec d'autres gens, etc. Et que le soir, du coup, t'es rattrapée par ta culpabilité, par des choses comme ça, en fait. Et que c'est pour ça aussi que ça dérape. Après, il y a aussi plein de choses à aller regarder dans son équilibre de vie. L'alimentation, c'est une béquille. Ça peut être un truc qui vous sert de béquille. Si votre vie, elle est très peu satisfaisante, si vous avez très peu de plaisir dans les autres sphères de votre vie, peut-être que vous allez chercher le plaisir exclusivement dans l'alimentation. Donc, il y a plein de choses à aller regarder. C'est aussi des choses, moi, que je propose de travailler dans le programme parce que, ben voilà, c'est important de... élargir son regard aussi pour vraiment bien comprendre ce qui se passe avec la boulimie. Je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus. C'est marrant cette façon de le dire. Ah, on vit toujours avec ça. Moi je suis obsédée par mon poids, ça me pourrit la vie. Alors attends, parce qu'il y a Doré qui dit dégoûté, pardon. Et du coup j'ai pas suivi. Le soir quand je mange je ressens de la culpabilité que je n'ai pas forcément dans la journée et souvent je fais des crises tous les soirs. Voilà. Mais ça rejoint ce que je disais, je pense, tout à l'heure. Dans la journée, je mange normalement, je peux profiter, je prends des goûters, je mange tout ce qui me fait plaisir, je peux aller au resto, tout ça sans problème. Ok, c'est intéressant de voir ce que te dit ta culpabilité le soir. En fait, à quoi elle est reliée ? Quelle est la peur derrière ? Et qu'est-ce qui est différent avec la journée ? Est-ce que c'est la présence des autres, comme ce que je disais tout à l'heure, tu vois, qui te fait comme un semblant de protection ? Bonsoir à tous, bonsoir à toi. Donc on vit toujours avec ça, et donc quelqu'un dit je croyais que la vraie guérison était possible, mais en fait les TCA reviennent dès que ça ne va plus Du coup, je disais, c'est surprenant de le tourner comme ça, parce que en partant de ton expérience, tu invalides la vraie guérison. C'est-à-dire que tu as peut-être pensé être guéri à certains moments, et que, en fait, en lien avec ce que je disais juste avant, est-ce que c'était une vraie guérison ? Je sais pas, d'ailleurs j'avais fait un épisode de podcast sur le sujet, si ça t'intéresse, et du coup comme tu as replongé, tu te dis, bah non en fait ça existe pas la vraie guérison. Alors, c'est légitime de te dire ça, enfin je vais te dire, dans ce que je vous expliquais de mon histoire tout à l'heure, quand j'ai ressombré dans la boulimie vomitive, alors que j'avais pas eu de symptômes depuis des années et que du coup je me pensais guérie, je me suis dit, ouais d'accord, donc en fait c'est ad vitam aeternam, Flavie tu vas vivre avec ça toute ta vie. Donc, bien sûr ! on peut penser ça. Par contre dire elle n'existe pas tu vois genre globalement ça viendrait dire que genre je vous raconte des cracks que un nombre de nanas incalculables sur insta comme moi racontent des cracks, que les nanas que j'ai accompagnées et qui s'en sont sorties racontent des cracks aussi, enfin tu vois bien sûr qu'elle existe la vraie guérison bien sûr et je te vois venir et tu vas finir par te dire peut-être oui bon bah peut-être que pour les autres ça marche et pas pour moi On a tous pensé ça, à un moment donné. En fait, il n'y a pas de raison que... Ah, elle est horrible cette phrase, il n'y a pas de raison. Bah si, il y a des raisons. En tout cas, je peux te dire qu'avec les bons outils, en allant bosser aux bons endroits, oui, c'est possible. Oui, c'est possible, et tu n'as pas besoin d'y passer dix ans, en fait, pour aller mieux. Donc voilà, mais peut-être que ce que tu considérais comme être une guérison, peut-être que tu pourrais l'observer, le regarder sous un autre angle, et peut-être que... Peut-être pas, mais peut-être que tu te dirais... c'était peut-être pas tout à fait une guérison en fait. Au bout de 35... 35, un an, moi j'y crois plus. 35 ans, c'est ça ? Bah écoute, je comprends ton désarroi, mais moi j'ai envie de te dire d'y croire, je t'assure. Je suis désolée Flavie. Bah non, moi je suis désolée de te lire, mais tu vois, moi j'ai passé quasi 25 ans dans les troubles alimentaires. Enfin, je veux dire... Oui, toi c'est 10 ans de plus, mais tu vois, genre quoi, ça veut dire qu'il y a un cap, allez, à 30 ans ? 30 ans de TCA, c'est plus possible. Ça me fait penser à un épisode de podcast qui sort vendredi, que je viens de finir de monter, où justement, c'est une femme qui est venue témoigner et qui parle du fait qu'elle est vraiment sur les derniers pas de sa guérison. Enfin, je vous invite à l'écouter, parce que quand je dis les derniers pas de sa guérison, pour ne pas dire déjà guérie, en fait, de l'hyperphagie après 30 ans. À se taper des crises d'hyperphagie. Donc voilà, bien sûr que c'est possible. Autre chose là qui me vient, à vous toutes qui vous dites, qui vous dites, qui vous dites, à vous toutes qui êtes en train de vous dire que vous avez tout essayé, que ça fait 35 ans et que voilà, elle est bien gentille Flavie, mais que vous, vous le savez, vous avez déjà tout essayé. N'hésitez pas. Alors à commenter une fois qu'il sera publié ce live, sous ce live, sous n'importe lequel de mes posts, vous commentez guérison. Vous allez voir que vous allez recevoir un petit document, enfin le lien pour vous inscrire pour recevoir un document dans vos DM, et en fait qui va vous permettre de faire un point sur ce que vous avez déjà essayé et sur ce qui peut-être pourrait vous aider à l'avenir. Parce qu'en fait vous avez l'impression d'avoir tout essayé, mais souvent quand vous venez vers moi, quand je vous dis t'as essayé quoi, alors oui des fois il y a de l'hypnose et des trucs comme ça, mais souvent c'est des diètes. mais pour faire des régimes alimentaires. J'ai vu une diététicienne qui m'a donné un plan alimentaire. J'ai vu une psychologue, on a parlé de mon enfance. Mais non, mais le plan alimentaire, il va juste créer davantage de problèmes. C'est pas la solution, c'est le problème, en fait, là, qui vous est prescrit. Parler de votre enfance avec un ou une psy, c'est très bien, mais en parallèle, il faut bosser le comportement alimentaire. Il faut bosser le rapport à votre corps. Il faut bosser les choses spécifiques qui font que vous êtes bloqués dans la boulimie. Donc voilà. C'est peut-être une croissance à déconstruire. Oui, je pense qu'on parlait de la guérison, peut-être. Oui, je suis désolée, du coup j'ai pas vu en temps et en heure. Désolée, désolée. Les deux épisodes ont 20 ans d'écart suite à un choc psych... j'ai replongé mais en prenant du recul j'ai toujours été dans les restrictions plus ou moins importantes ok voilà c'est en fait si tu regardes ce que tu considérais comme être ta guérison en fait tu étais certainement toujours dans le contrôle c'est juste que tu arrivais à être dans un espèce de truc qui se maintenait et peut-être qu'ils étaient vivables pour toi et que c'était ok moi franchement avec le recul Ça me fait quand même un peu chier, quoi. Quand je repense à cette phase-là, je me dis, franchement, j'aurais pu vivre une vie bien plus épanouissante si j'avais pas été dans le contrôle. J'étais pas complètement envahie par mes symptômes, mais tu vois, quoi. Et donc non, j'étais pas guérie. Et donc effectivement, toi, tu te considérais guérie. mais je pense que c'était pas le cas. Psy, TCC, hypnose. Et oui, mais en fait, donc là c'est une personne qui répond aux choses peut-être essayées déjà, et vraiment le petit outil gratos que je vous ai fait, si vous commentez... guérison sous l'un de mes postes, vous verrez que en gros, je vous propose de lister ce que vous avez déjà essayé, puis après je vous dis allez, ok, si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Si telle approche te disait de faire ça, règle-la. Parce qu'en fait, c'est compliqué d'en avoir conscience là pour vous, mais en fait, souvent, tout ce que vous avez essayé, ça tournait toujours autour du même truc, c'était toujours le même type d'aide, et en fait, vous n'avez juste pas eu l'aide à proposer. Et croyez-moi, ça me rend folle en fait, vraiment. Je voudrais que ce que je propose, ce qu'on est de plus en plus nombreuses à proposer, se démocratise. Je fais ce que je peux pour passer le message et d'ailleurs... Allez, je lance le message et je vais essayer de mettre à jour mon site internet dans les jours à venir pour m'adresser aussi à des institutions. Moi, je peux me déplacer, faire des conférences, des choses comme ça. J'essaie vraiment de mettre au prix. le plus bas possible pour les assos, etc. Mais je demande que ça, en fait, d'intervenir dans des lycées, dans des institutions, auprès du grand public, dans des hôpitaux, tout ça, parce qu'il faut pouvoir, j'allais dire diversifier les outils, mais vraiment, en fait, juste donner les bons outils, les vrais outils qui aident à s'en sortir. Donc voilà. Tu n'as à être désolée de rien du tout, Dominette. Ça me fait rire ce pseudo. Le live était là pour échanger, je t'invite peut-être à être là aussi jeudi soir pour le live sur l'hyperphagie, si tu sens que t'es concernée par ça. Je vous propose d'arrêter le live ici, puisque ça fait une heure, et que je veux que le replay soit quand même visionnable, sans y passer une journée entière. Je vous rappelle qu'il va y avoir un épisode de podcast. dispo sur le podcast TCA, etc., que vous pourrez écouter aussi. J'ai des petits outils gratuits par-ci, par-là, pour essayer de vous aider. Et n'oubliez pas que j'ai aussi mon programme FART, sur lequel j'accompagne. C'est que là-dessus, en fait, que je bosse aujourd'hui. Je n'accompagne que par ce biais, si vous souffrez de boulimie ou d'hyperphagie. Mon programme s'appelle SOS Compulsion. Vous pourrez trouver plus d'infos. N'hésitez pas à venir parler avec moi en privé, si vous vous dites... Je sens que j'ai besoin d'aide, mais je sais pas si c'est fait pour moi, etc. Enfin voilà, si vous vous posez plein de questions, on peut aussi prendre un temps d'appel ensemble. Le programme, il augmente. Pas de 300 euros, mais il augmente un peu en septembre. Parce que je l'améliore et que j'investis beaucoup d'argent dessus aussi, aussi pour faire intervenir d'autres professionnels qui sont vraiment hyper calés dans leur domaine. Donc voilà, c'est le moment d'en profiter d'ici dimanche avant l'augmentation. N'hésitez pas à venir discuter en privé avec moi, ce sera avec plaisir. Et puis voilà, je vous souhaite de faire du mieux que vous pouvez, et c'est déjà beaucoup, et de prendre soin de vous autant que possible. Et puis je vous dis à très bientôt. Et je continue de répondre à toutes vos questions jeudi dans le live sur l'hyperphagie et on sera focus sur l'hyperphagie. Merci ! Merci aux personnes présentes, merci aux personnes qui regardent en replay, merci d'être là, merci de faire exister ce compte, merci de donner du sens à ce métier génial que j'exerce au quotidien. A très bientôt, ciao ! Hey, un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Mon podcast étant une ressource gratuite que je mets à disposition, le meilleur moyen pour me soutenir est de laisser une note, un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Et bien sûr de partager mon podcast pour le faire connaître et diffuser le message que je souhaite transmettre. Un grand merci à toi pour ton soutien.

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