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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

LIVE : Accepter la reprise de poids; retour des restrictions le dimanche, maux de ventre, constipation et compulsions... E. 114

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32min |17/03/2025
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Description


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Les questions auxquelles je réponds dans ce live Instagram 


  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale? 

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi? 

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC? 

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison pour les gens qui veulent contrôler leur poids, je m’épuise à déconstruire ça.

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps… Or, avec la reprise de poids c’est de + en + difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et / ou quelles pistes? 

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre. Je suis frustrée parce que je voudrais continuer à manger et je culpabilise de ne pas respecter mes besoins. 

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi. 




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live hebdomadaire sur Instagram et qui sera disponible lundi prochain sur TCA etc, donc le podcast. ce matin il n'y a pas de nouvel épisode live qui est sorti puisque la semaine dernière je n'ai pas enregistré de live, vous avez dû vous en rendre compte voilà comme d'habitude, quelques rappels rapides ce live a plutôt pour vocation d'être court parce que j'ai envie que ce soit sympa à réécouter aussi que ce soit ici sur Insta ou sur le podcast C'est avant tout un live, donc même si j'ai recueilli plein de questions en amont, eh bien le but c'est que vous puissiez me poser vos questions en direct là. Donc n'hésitez pas, sentez-vous vraiment libre. Le but c'est qu'on puisse échanger ensemble et que je réponde à vos questions en direct aussi. Et donc voilà, qu'est-ce que j'ai à vous rappeler dans les infos importantes ? Eh bien, il y a un épisode de podcast. qui est sorti vendredi dernier, que je vous invite à aller écouter. Un autre va sortir vendredi qui arrive. Vous pouvez toujours, bien entendu, soutenir mon travail, que ce soit sur Instagram ou sur le podcast, en partageant. Et j'ai aussi mis en place la possibilité de me faire un don. Donc ça, vous trouverez le lien dans les descriptions des podcasts. Donc voilà. Si vous avez envie d'écouter un podcast, vous voulez recevoir le lien d'écoute, vous allez sous n'importe quel reel, post ou même en réponse à n'importe laquelle de mes stories, vous commentez podcast sous un reel, sous un post ou en bas d'une story et vous allez recevoir, j'ai un petit robot qui vous enverra le lien vers mes épisodes de podcast. Voilà, ceci étant dit, je vais commencer à répondre aux questions. Encore une fois, vraiment, n'hésitez pas à me poser vos questions en direct. La première question. est la suivante. Des exercices pour aider à l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie mentale. Alors, des exercices. Alors, vous voyez, je vous pose des questions en avance pour avoir des questions auxquelles répondre durant le live, mais je ne les compare pas pour autant. Je suis toujours dans le moment, en fait, dans les réponses que je vous donne. Il est clair que c'est très compliqué de reprendre du poids, puisque c'est la problématique. même du trouble alimentaire et notamment de l'anorexie mentale. En termes d'exercices qui peuvent aider à l'acceptation de cette reprise de poids, je vous en ai déjà parlé lors de différents lives, je trouve très utile de travailler sur les freins à la guérison. Qu'est-ce qu'on aurait à perdre en guérissant ? Qu'est-ce qu'on a peur de perdre finalement ? Et donc si on voulait un peu se focusser sur la question du poids, tu pourrais aussi te poser la question de qu'est-ce que j'ai à perdre ? perdre en reprenant du poids ? Dans mon imaginaire en fait, parce que très souvent ce sont des choses qui ne sont pas fondées, mais en tout cas dans ce que j'imagine, qu'est-ce que j'ai à perdre là, à reprendre du poids ? Quelle place je vais perdre ? Je ne sais pas, de quoi j'ai peur sur le regard des autres ? Est-ce que j'ai l'impression de perdre quelque chose au niveau identitaire ? Donc voilà, d'aller travailler là-dessus. Mais aussi bien sûr de travailler sur tout ce que tu as à gagner en reprenant du poids et en quittant aussi cette identité. accrochée à toi avec l'anorexie. Et donc de travailler sur ces choses-là. Je vous ai parlé il n'y a pas très longtemps de points de vie. Je sais que ça a beaucoup parlé à certaines, l'idée de se dire que finalement, on a comme un peu un jeu de société, comme si dans notre vie, notre vie était un jeu. et ça peut être très aidant aussi de considérer la vie avec un peu plus de légèreté comme une sorte de jeu, que notre vie était un jeu et que finalement on pouvait perdre des points de vie, gagner des points de vie. Et que là où peut-être que toi, je ne sais pas comment a débuté ton anorexie mentale, mais imaginons qu'elle ait débuté parce que tu avais envie de te sentir mieux dans ta peau, de te sentir plus à l'aise avec les autres, donc finalement tu avais envie de gagner des points de vie sur tout un tas de choses. Le fait de te mettre à maigrir et de perdre tout ce poids-là t'a fait perdre un certain nombre de points de vie. Et du coup, qu'est-ce que viendrait te faire gagner en points de vie ? Le fait de prendre du poids. Qu'est-ce que tu es en train de regagner ? Et qu'est-ce que tu es en train de collecter pour l'avenir aussi ? Parce qu'il y a la reprise de poids qui est en train de se faire et qui est certainement difficile et douloureuse. Mais en fait, tu es en train de collecter du poids, des points. de vie pour ton avenir. C'est-à-dire que les efforts que tu fais aujourd'hui pour reprendre du poids sont ce qui va te permettre de vivre une vie épanouie, de vivre une vie alignée avec ce qui est important pour toi et avec tes valeurs dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois et donc dans toutes les années à venir. Donc ça peut être hyper aidant de voir les choses de cette manière-là, sous forme de points de vie et de tout ce que tu es en train de gagner, regagner. de sortir de cette idée de simple kilo, de l'obsession autour de ces kilos et de l'image de ton corps, et peut-être de te reconnecter avec tout ce à quoi ça te sert d'être en vie et tout ce qui pourrait être important pour toi dans ce chemin de vie. Et peut-être, ça, ça parle ou pas, mais je sais qu'un certain nombre de thérapeutes, coachs, etc., utilisent cet exercice-là de s'imaginer sur son lit de mort. Et de, je ne sais pas, tu t'imagines discuter avec tes arrières petits-enfants de ta vie, de tout ça. Et qu'est-ce que tu crois, même si tu devais écrire une lettre, qu'est-ce que tu crois que tu regretterais ? De quoi tu penses que tu serais fière à la fin de ta vie ? Est-ce que c'est d'avoir réussi à atteindre un IMC à temps, d'avoir réussi à faire tel poids ? Ou est-ce qu'au contraire, ça, ça pourrait faire partie de tes regrets de te dire, mais attends, en fait, je suis restée accrochée à ça et du coup, je n'ai pas voyagé, je n'ai pas... monter ma boîte, je n'ai pas eu d'enfant, je n'ai pas décoré toute une maison selon mes souhaits, je n'ai pas lu les livres que j'aurais voulu lire, je n'ai pas dansé sur les musiques que j'appréciais. Voilà toutes ces petites choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue finalement. Peut-être ça peut t'aider aussi de faire ce point-là. J'enchaîne sur la deuxième question puisque je ne vois pas de questions en direct. Depuis jeudi, donc ça c'est une question qui a été posée hier dimanche. Depuis jeudi, repas sans culpabiliser, gros repas pourtant. Et arrivé dimanche, restrictions de retour. Pourquoi ? Alors, il pourrait y avoir plein d'explications. Ce serait sans doute beaucoup plus facile de discuter là en direct. Le dimanche est quand même bien particulier souvent dans le rapport à l'alimentation parce qu'on a un peu trop normalisé un truc autour de « je fais gaffe toute la semaine » . et je me lâche le week-end et je me reprends en main le lundi. Et donc, il y a un peu un truc d'un peu flippant autour potentiellement de la fin de semaine, le début de semaine. En fait, il peut y avoir plein de choses. Il peut y avoir ça, ce côté très... OK, il faut se reprendre en main. Ça y est, je me suis fait un peu plaisir. Maintenant, il faut se reprendre en main. derrière ça, il y a un peu le côté très ordonné en lien avec les jours de la semaine, mais il y a aussi surtout le côté très ancré chez beaucoup d'entre vous, qu'en fait, oui, on peut se faire plaisir, mais qu'à un moment donné, il faut quand même reprendre le contrôle, parce qu'il ne faut pas déconner, sinon ça va vraiment être n'importe quoi. Donc, il peut y avoir cette notion très ancrée de, tu vois, tu t'es fait plaisir, tu étais dans quelque chose de plus relâché, et... comme un truc qui surgit et qui dit « mais attends, oui, ok, ça y est, tu t'es fait plaisir, là, il faut se reprendre en main » . Donc, ce sont des vieux mécanismes très, très ancrés à qui tu as donné une place et une importance, c'est-à-dire à qui tu as donné raison, finalement. Là, ce que tu me viens de dire dans ton message, ce n'est pas « j'ai des pensées qui me disent que tu dis que le contrôle est revenu » . C'est comme si ton conscient avait même été court-circuité, c'est-à-dire que… Il n'y a pas eu des pensées. Tu ne me dis pas, j'ai des pensées qui me disent que je devrais contrôler et du coup, je suis complètement perdue et je ne sais pas quoi faire. Tu me dis, je recontrôle. Comme si tu n'avais même pas eu le moment où tu pouvais te poser la question et avoir le pouvoir un peu sur le truc et te dire... « Ah ben ok, est-ce que je recontrôle ou est-ce que je continue comme ça ? » Et la possibilité de pouvoir poser les choses, d'y réfléchir posément. Donc sans doute qu'il y a quelque chose d'une forme de pilote automatique qui s'est réenclenchée, mais en même temps, tu en es consciente. Donc tu as quand même ce pouvoir d'agir et tu as le pouvoir de refaire machine arrière tout doucement, petit pas après petit pas. Voilà, dans le pourquoi, je pense que, je ne sais pas si ça répondra à ta question, moi je pense qu'il y a quelque chose de très ancré, mais aussi de très valorisé, en fait, dans notre société quand même, sur le fait que, ouais, ok, on peut se faire plaisir, mais à un moment donné, il faut se reprendre en main, et très souvent, on est sur, je me fais plaisir jusqu'à tel moment, et puis je me reprends en main, enfin voilà, souvent le lundi. Donc avec le dimanche, qui est une journée particulièrement stressante, on a aussi... notre rapport au travail qui peut venir jouer là-dedans. Enfin, voilà, avec, encore une fois, une forme de relâchement le samedi-dimanche. Et puis le dimanche, il y a un niveau d'angoisse qui remonte parce qu'il va falloir s'y remettre lundi, etc. Et donc, ça peut venir jouer. Après, voilà, je ne sais pas ce qui s'est joué dans ta tête. Tu dis que ça s'est bien passé. Attends, je voudrais relire le message. Sans culpabiliser. Donc voilà, tu dis qu'il n'y avait pas de culpabilité par rapport à ce que tu as mangé. Mais est-ce que d'un coup, il y a eu un événement qui fait que la culpabilité est apparue ? Est-ce que, je ne sais pas, tu t'es mise à avoir peur de grossir ? Est-ce que c'est lié à une photo, à un vêtement ? Voilà, il peut y avoir plein de choses qui font que tout d'un coup, tu as stressé, ou même un événement qui n'a rien à voir, a priori, avec la nourriture, avec ton corps. Mais le trouble alimentaire, il ne sert pas que à ça. L'alimentaire, c'est aussi un moyen d'avoir le contrôle sur son environnement. Et du coup, si une angoisse est arrivée dimanche en lien avec quelque chose même qui n'a rien à voir, il se peut que ça ait réenclenché le besoin de contrôler plus ton alimentation. Donc voilà, ça peut être plein de choses en réalité. Si tu es accompagné, vraiment, c'est un super sujet sur lequel travailler. Troisième question, comment lutter contre l'anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d'IMC ? Je trouve que tu pourrais te saisir des questions, des réponses que j'ai apportées à la première question, sur l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie, parce qu'on est totalement là-dedans. Je ne vais pas tout redire par rapport à cette question de ce qui est important pour soi, les valeurs, le fait de gagner des points de vie, comme j'aime bien le dire. Peut-être ajouter le fait qu'un IMC, c'est quand même... c'est une valeur qui est utilisée, mais qui ne veut pas dire grand-chose, tout comme un poids ne veut pas dire grand-chose, et que ton poids d'équilibre, celui où ton corps se sent bien et te permet de vivre tout ce que tu as à vivre, sans doute que tu ne le connais même pas, et qu'en fait, il peut être loin ou très proche de là où tu es, en fait, on n'en sait rien. Ce que je veux dire, c'est que... L'idée, c'est d'avancer tranquillement en guérison d'anorexie, mais c'est difficile. Au début d'une guérison d'anorexie, ce n'est même pas possible du tout. C'est d'avancer tranquillement vers une façon de manger très intuitive et qui va avec une gestion du poids très intuitive et qui est contrôlée par toute autre chose que ta tête. Il faut que tu aies en tête que de toute façon, ton niveau de bonheur ne se mesurera pas à ton IMC. Loin, loin de là. Peut-être garder ça. J'ai envie de vous parler de... J'ai envie que vous puissiez vous questionner, vous toutes, sur l'importance que vous donnez à votre poids, à votre IMC, et l'importance que vous mettez dans le bonheur. Qu'est-ce que vous mettez dans votre bonheur, dans votre épanouissement ? Et de regarder comme ça. Je ne dis pas que c'est forcément complètement décorrélé. Attention, quand on subit des discriminations liées à son poids, on ne peut pas dire que c'est complètement décorrélé. Donc l'idée, ce n'est pas d'être dans Cui-Cui, les petits oiseaux, et faire comme si tout ça n'existait pas. Mais en tout cas, de pouvoir regarder qu'est-ce qui est relié, qu'est-ce qui n'est pas relié, et de pouvoir prendre un peu de distance, parce que globalement, votre bonheur, il ne se situe pas dans un IMC, dans un poids, dans un chiffre. Vraiment pas. Alors, quatrième question. Je crois qu'il n'y a toujours pas... Ah si, il y a une question en direct. En plein processus de guérison d'anorexie, ma mère hier, qui me maintient que c'est important d'avoir une balance à la maison, pour les gens qui veulent... contrôler leur poids. Je m'épuise à déconstruire ça. Alors quand elle dit, donc merci Colline pour ta question, et quand ta mère dit les gens qui veulent contrôler leur poids, finalement, elle parle... D'elle ? En fait, elle ne veut pas enlever la balance pour toi ou pour elle ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Je pense plutôt comprendre que ce n'est pas spécialement pour toi. Si je comprends bien, toi, tu essaies de déconstruire ça pour toi et du coup, tu lui transmets aussi tes réflexions, tes avancées par rapport à ça, au rapport au poids. Et donc, elle ne veut pas enlever la balance, mais ce n'est pas relié à toi. Ce n'est pas... Parce qu'en fait, ce qu'il y a derrière ma question, c'est est-ce que ta maman, c'est aussi quelque chose pour la rassurer sur le fait de voir l'évolution de ton poids ? Parce que, par exemple, elle a peur que tu repartes vers le bas ou voilà, tu vois, peut-être quelque chose comme ça. Je te laisse me répondre. Peut-être que j'avance, Colline, et puis du coup, je te laisse répondre à ma question pour voir si je peux répondre plus finement. Du coup, j'avais une autre question. en voie de guérison d'anorexie, j'ai toujours détesté ressentir mon corps. Ressentir était écrit en toutes lettres. Or, avec la reprise de poids, c'est de plus en plus difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et où quelles pistes ? Alors, quelque chose m'est venu tout de suite. Cette difficulté de ressentir son corps, détester ressentir son corps. J'ai l'impression que je vais le dire à chaque live, mais c'est vraiment le sujet qui est très présent pour moi en ce moment. Moi, ça me fait écho avec quelque chose qui pourrait se rapprocher des violences sexuelles. Alors l'idée, ce n'est pas que je vienne vous parler de ça chaque semaine et que je vous martèle que si, si, si vous souffrez de TCA, alors vous avez vécu ça. Non, ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Il y a quand même un certain pourcentage chez les personnes qui ont des troubles alimentaires. Il y a un certain pourcentage quand même de personnes qui ont vécu des violences sexuelles. C'est non négligeable en fait, donc c'est quand même important de le rappeler. Il peut y avoir aussi des mécanismes qui sont à l'œuvre alors que c'est la génération d'au-dessus qui a vécu ça, que ça n'a jamais été mis au travail et qu'il y a une forme de transmission qui s'est faite de cette manière-là. Donc voilà, en tout cas, moi je vous partage ce à quoi ça me fait écho. Le dire « j'ai toujours détesté ressentir mon corps » , moi vraiment ça allume plein de warnings autour de ça. Donc c'est important pour moi de te le dire à toi qui poses la question, parce que peut-être que tu le sais, que tu as vécu tout ça et que tu ne fais pas le lien. Et je sais que vous êtes nombreuses à ne pas faire le lien entre les violences sexuelles que vous avez pu vivre et la mise en place de vos troubles alimentaires. Et d'ailleurs, je pense que mon prochain épisode de podcast seul, qui ne sortira pas vendredi, mais vendredi d'après, sera sur ce sujet parce que je ressens beaucoup de besoin d'en parler en ce moment. Et que ça a beaucoup de sens. Et que je pense qu'on est encore trop peu informés sur ce sujet-là. Donc voilà. Et donc voilà, c'est important de te le dire parce que tu es en voie de guérison d'anorexie. Et que... tu risques de retrouver beaucoup de blocages sur ton chemin de guérison si tu as vécu ça et que ça n'est pas mis au travail. Donc, ça me semble très important. Bon, par ailleurs, ce que je peux dire à toutes les personnes, de toute façon, pour qui c'est compliqué, le fait de souffrir d'anorexie vient de fait couper un peu, couper complètement le ressenti du corps. Le but quand même, c'est d'en avoir le contrôle absolu et d'avoir la tête qui va diriger le corps et c'est comme si le corps était presque un objet extérieur à soi. Donc c'est très compliqué cette histoire de ressentir. Quand tu me dis qu'en guérison d'anorexie, c'est hyper compliqué de prendre du poids parce que tu ressens ton corps, je pense que c'est un ressenti qui est très mental. On sait qu'en guérison d'anorexie, on peut se ressentir comme étant très grosse. avec des perceptions corporelles qui sont complètement faussées, alors même qu'on peut être dans une extrême maigreur. Donc ton ressenti, il peut être construit par ton mental, construit par cette obsession, construit par cette peur, etc. On en parle généralement assez peu, et j'aimerais beaucoup d'ailleurs inviter une psychomotricienne à venir discuter avec moi sur le podcast, parce qu'elles font un taf super, mais les psychomotriciennes peuvent beaucoup aider là-dedans. Et je ne peux que te conseiller de te tourner vers une psychomote, si tu en as la possibilité, pour travailler ça avec toi. Ressentir ton corps, ça peut aussi passer par des moments un peu plus sympas. Et tu pourrais chercher à renouer avec ton corps autrement que par le biais de la nourriture. Alors c'est compliqué parce que... ressentir son niveau de fatigue et s'accorder du repos, c'est très compliqué parce que j'ai peur de pas brûler de calories, nanana. Ressentir son corps dans l'activité physique, c'est très compliqué parce que c'est le mental qui prend le dessus et qui va vouloir emmener vers de l'activité physique pour brûler des calories. Donc tout est un peu biaisé dans le cadre de l'anorexie, mais malgré tout, il peut y avoir des petits exercices de reconnexion avec son corps, d'auto-massage, mais genre les mains par exemple, tout simplement. le visage, des parties comme ça, qui peuvent permettre de travailler là-dessus. Encore une fois, moi, je ne suis pas psychomote, donc je n'ai pas envie de partir à donner des exercices qui pourraient être bien, parce que j'aurais trop peur de dire des bêtises, franchement, et trop peur de dire des trucs qui ne seraient pas du tout adaptés à toi au moment où tu en es. Donc, c'est important, intéressant, je pense, de tourner vers une professionnelle dont c'est vraiment la spécificité et qui pourra, toi, t'accompagner là où tu en es. Donc voilà, je pense que si je devais résumer, attention, peut-être aller voir du côté des violences sexuelles, parce que le fait d'avoir toujours détesté ressentir ton corps, même avant l'anorexie, moi ça m'allume une alarme. L'idée aussi que vous toutes, méfiez-vous de vos ressentis corporels, en fait ils sont très souvent construits par le mental, et pas du tout dans la réalité. Et puis du coup derrière, entourez-vous aussi pour pouvoir aller bosser sur le psychocorporel et de pouvoir renouer avec les vraies sensations de votre corps. Alors, c'est dommage, Colline ne m'a pas répondu. Bon, Colline, du coup, je vois que tu ne m'as pas répondu. J'ai quand même envie de te faire une réponse vite fait. C'est très compliqué quand on est un peu dépendant d'autres personnes, notamment quand on vit chez ses parents et qu'on cherche à sortir de tout ça. Je trouve que c'est très important que les parents soient inclus dans la guérison. Ils ne le sont pas suffisamment. Colline, j'aurais envie de te dire de proposer à ta maman d'écouter mon podcast, vraiment. Et peut-être aussi de me suivre sur Insta si elle en a envie et de pouvoir échanger aussi avec moi en direct. J'ai envie de te dire que c'est très difficile, mais que tu fais ton chemin et que tu es sur la bonne voie. Et que tu vas pouvoir y arriver, même si pour le moment, il y a une balance qui reste à la maison. Et que peut-être que tu peux négocier avec elle le fait que la balance, elle ne soit pas sous tes yeux. Et que la balance, elle soit rangée suffisamment loin. Elle, ça lui permet d'avoir sa balance chez elle pour aller contrôler son poids de temps en temps, si c'est quelque chose d'important pour elle aujourd'hui. Mais toi, au moins, tu ne l'as pas sous les yeux. Peut-être essayer de négocier des choses comme ça. Bravo pour ce que tu fais. Et bravo pour ta volonté de transmettre tout ce que tu apprends à ta maman et de lui permettre de déconstruire ça aussi au passage. Vraiment, propose-lui d'écouter mon podcast. Ta maman, elle est forcément impactée par ce que tu vis. Et du coup, peut-être que ça pourrait être aidant. Et si par contre, la balance, c'est pour permettre de surveiller ton poids à toi. Peut-être que tu peux parler avec elles du fait que tu es OK pour être pesé lors de certains suivis avec des professionnels de santé et que c'est eux qui sont garants du coup de ce poids, de ce truc-là. Et que voilà, c'est dans ce cadre-là que tu es OK pour te peser, tu vois. Et d'ailleurs, tu peux aussi te peser sans regarder ton poids. Enfin, il y a plein de choses qui peuvent être faites avec les professionnels de santé. Je vois que j'ai une autre question en direct et je n'ai pas pu répondre à toutes vos questions. qui m'avaient été posées avant, donc je les garderai pour la semaine prochaine. Alors, coucou Flavie. Je prends plaisir quand je mange, puis arrive le moment où je commence à avoir mal au ventre, même si je prends encore plaisir à manger. Je suis frustrée de ce mal de ventre car je vois que par rapport aux autres, je n'ai vraiment pas beaucoup mangé. Et j'aimerais continuer le repas avec eux. Je commence alors à rentrer dans de la culpabilité de ne pas respecter mon besoin et je ne gère plus mes quantités. Comment puis-je faire face à cet état ? Sortir du repas avec une sensation de ventre plein me met très très mal. Quand tu dis que tu ne respectes pas ton besoin, c'est que du coup tu arrêtes de manger ? Ou alors au contraire, tu manges ? Est-ce que tu es dans la suralimentation ? Ou est-ce qu'au contraire, tu es plutôt dans un contrôle très strict de tes quantités ? Marie, je pense que c'est ça, c'est Marie. Et il y a quelqu'un qui me dit, merci beaucoup pour vos réponses, je vais justement commencer un suivi avec une psychomotricienne. Ah, et votre discours me conforte là-dedans. Bah, trop bien, trop génial. Et du coup, je veux bien avoir tes retours quand t'auras commencé ton suivi, avoir tes retours et puis potentiellement le nom de cette personne, parce que si c'est quelqu'un qui a un solide bagage avec les TCA, je serais contente de pouvoir échanger avec elle. et de pouvoir potentiellement l'inviter dans mon podcast. Alors, Marie dit non, justement, je continue. OK. Donc, en fait, tu dis que rapidement, tu manges, mais tu as mal au ventre et tu continues de manger. Et du coup, en fait, quand le mal de ventre arrive, tu dis que tu ressens encore du plaisir et tu es frustrée. Je commence à sentir mon ventre qui se tend alors que le repas n'est pas fini et que mentalement, je voulais manger plus. OK. Et en fait, dans ce que tu dis, j'ai l'impression que c'est systématique. Donc ça, ça m'interpelle parce que que ça, ça puisse arriver. Ça me semble complètement normal. Et parfois, je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'il peut y avoir un peu une confrontation entre plusieurs besoins face à l'alimentation. On peut avoir besoin de manger plus que ce que nous envoie comme signaux notre corps parce que ce jour-là, on a du mal à digérer et qu'en fait, on se retrouve bloqué alors qu'on n'a pas mangé suffisamment. Ou parce que ce jour-là... psychologiquement, on a vraiment besoin de manger plus que les besoins physiologiques. OK. Le fait que ça arrive, c'est tout à fait normal et il n'y aura pas de bons et de mauvais choix. Ça, c'est hyper important à rappeler. C'est qu'on répond à l'un des besoins et donc on laisse un peu de côté l'autre. OK, ce n'est pas grave. Quand on se retrouve face à deux besoins qui ne sont pas en accord, je ne sais pas, je vais vous prendre un autre exemple. Vous avez l'occasion de voir vos potes. Ça fait longtemps que vous les avez vus et vous savez que ça va vous faire du bien de sortir, peut-être même vous allez aller danser. Mais à côté de ça, vous savez que vous êtes fatigué, vous êtes un peu traîné toute la semaine et vous aviez aussi envie et besoin de vous coucher tôt. Vous êtes face à une situation qui ne vous permet pas de répondre aux deux besoins. Il y a un besoin de repos, un besoin de sommeil, peut-être même un besoin de solitude et il y a un besoin d'être avec du monde, de voir ces gens-là qui vous font du bien et de danser et de vivre quelque chose d'un peu plus sympa et de relâchement. Eh bien, il n'y a pas... une bonne manière d'y répondre, en fait. Ce n'est pas grave. C'est juste, là, à un moment donné, vous allez faire un choix et puis, voilà, ce sera le choix et ce sera le bon. Et derrière, peut-être que vous ferez en sorte de répondre à cet autre besoin à un autre moment. Donc ça, déjà, ça me semble important à dire. Et donc, par rapport à cette histoire de manger au-dessus de tes besoins, si c'est quelque chose de très fréquent, il y a plusieurs choses sur lesquelles j'ai envie de t'emmener. Déjà, la piste digestive. Peut-être que ce n'est pas tout à fait normal que tu aies mal au ventre aussi rapidement, que tu te sentes rempli aussi rapidement. Donc ça, c'est une chose. La piste digestive peut être consultée des professionnels par rapport à ça. Ensuite, la piste du plaisir. Tu dis que ça te fait plaisir. Je ne sais pas où tu en es dans ton rapport à l'alimentation, mais il y a aussi tout le plaisir qu'on fantasme. autour de l'alimentation. Et donc, on est dans notre tête à dire « Ah, c'est trop bon, c'est trop bon, mais je voulais encore manger. » En fait, c'est « Je ne veux pas m'arrêter parce que je veux continuer cet aliment, parce que cet aliment, je sais que je l'aime, je l'adore. Et peut-être, je ne sais pas quand est-ce que je remangerai ou peut-être que je ne suis pas sûre de me le réaccorder après. » Ou voilà. En tout cas, j'ai envie de te conseiller d'être vraiment dans tes sensations de plaisir, d'être à fond dans le goût des aliments. Pourquoi je te dis ça ? Parce que peut-être qu'il y a quand même un truc qui se joue du côté de, en réalité, c'est peut-être pas un vrai plaisir que tu es en train de ressentir à ce moment-là. Donc voilà, tout un travail autour de ça, peut-être aussi un travail sur le fait de fractionner un peu tes prises alimentaires, qui pourraient venir te rassurer dans le moment de ces prises-là, et de peut-être un peu plus respecter à la fois le besoin de plaisir et à la fois le besoin de digestion plutôt tranquille. Je vais un peu vite, j'espère que je t'aurai quand même donné des pistes. Je vois que j'ai d'autres questions en direct. Ok, Barbara qui parle aussi, qui fait le lien, c'est très intéressant. Donc, je rebondis juste là-dessus et après, je vais devoir couper puisque j'ai un rendez-vous. Mais le côté aussi constipation qui peut donner l'impression d'être lourde et qui peut créer des crises, ça, c'est très intéressant. Le fait d'avoir mal au ventre peut créer des crises chez plein de personnes. Alors... Le mal de ventre peut être relié à de la constipation, mais pas que, mais en tout cas une digestion assez ralentie. Et ce qui est un peu compliqué, c'est que si vous souffrez de troubles alimentaires, vous avez une digestion ralentie et un peu complexe. C'est quand même rare de bien digérer vraiment quand on a des TCA. Et donc, ces symptômes-là vont emmener des crises. Pourquoi ? Alors, parce que dans la tête, c'est la panique, parce qu'il y a beaucoup d'autocritiques sur le changement du corps, et donc c'est un truc sur lequel déjà il faut travailler. Et aussi parce que, du coup, les sensations de faim vont être ultra perturbées. Les sensations de faim et les sensations de digestion. Et donc, comme quand on a des TCA, on est dans un truc ultra rigide de « Ah ouais, non mais moi, il ne faut pas que je mange si je n'ai pas faim. Ah oui, mais là… » Pourquoi j'ai cette sensation dans mon ventre ? Mais non, mais du coup, peut-être je ne suis pas censée manger et je mange quand même. Donc du coup, je suis hors la loi. Donc je bascule dans le foutu pour foutu. Autant manger tout ce qui me passe par la main. Autant avoir mal au ventre pour quelque chose. Autant nanana. En fait, c'est sur tout ça, toutes ces rigidités autour de l'alimentation qui sera intéressant du coup de travailler si vous vous sentez concerné par ce truc-là. Encore une fois, désolée, je vais un peu vite pour ce live parce que je dois filer. mais c'est des choses sur lesquelles on pourra revenir. Sachez aussi que si vous êtes intéressés pour travailler avec moi, c'est des choses sur lesquelles on peut travailler ensemble, c'est des choses sur lesquelles on travaille dans le programme SOS Compulsions, sur lesquelles je discute avec les personnes que j'accompagne. Je vous avais parlé lors d'un précédent live d'une augmentation de mes tarifs. Effectivement, j'ai pris la décision que ça y est, ça allait être effectif, mais en avril. Je laisse encore tout le mois de mars. Donc, si vous avez envie de rejoindre mes outils, que ce soit... Alors, il y a SOS Compulsion sans aucun accompagnement, SOS Compulsion en groupe, SOS Compulsion en groupe plus l'accompagnement individuel. Les trois vont augmenter. Voilà, même A-Body, mon outil pour travailler sur la relation à son corps et Rassasier, l'atelier qui permet de travailler vraiment spécifiquement sur le rassasiement. Tout ça, ça va augmenter. Par exemple, je peux vous dire Hey Body. Là, actuellement, je l'avais mis à une promo où je vous le mettais à 37 euros. Donc là, en promo, il va augmenter à 45 euros. Ce n'est pas non plus une augmentation folle, mais forcément, comme c'est un pourcentage sur des outils qui sont plus chers, l'augmentation est aussi un peu plus visible. Voilà, si vous avez envie d'en parler avec moi et aussi si vous ne comprenez pas cette augmentation, voilà. Mes DM sont ouverts, je pourrais vous expliquer pourquoi. Moi, je me sens très à l'aise avec mes tarifs et avec ce que j'offre aux personnes que j'accompagne. Donc, ce n'est pas un souci. Sachez aussi que je travaille sur la formation pour les professionnels. Donc, ça arrive bientôt, mais vous pouvez d'ores et déjà réserver une séance de supervision avec moi. Donc, n'hésitez pas à me faire signe. Voilà, merci. On me dit merci beaucoup, Flavie. Merci, Flavie. Eh bien, merci à vous pour vos questions. pour votre engagement dans cette chouette communauté. Et puis, on se revoit très bientôt, vendredi matin, un nouvel épisode de podcast sort. D'ici là, je vais essayer de reproduire du contenu aussi très régulièrement sur le compte Insta. Voilà, je suis là pour discuter en DM. Si vous en avez envie, vous pouvez aussi m'écrire directement sur WhatsApp. Bref, n'hésitez pas. À très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale?

    03:36

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi?

    08:17

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC?

    12:42

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison

    15:04

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps…

    16:25

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre.

    24:18

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi.

    29:32

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Les questions auxquelles je réponds dans ce live Instagram 


  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale? 

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi? 

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC? 

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison pour les gens qui veulent contrôler leur poids, je m’épuise à déconstruire ça.

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps… Or, avec la reprise de poids c’est de + en + difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et / ou quelles pistes? 

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre. Je suis frustrée parce que je voudrais continuer à manger et je culpabilise de ne pas respecter mes besoins. 

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi. 




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live hebdomadaire sur Instagram et qui sera disponible lundi prochain sur TCA etc, donc le podcast. ce matin il n'y a pas de nouvel épisode live qui est sorti puisque la semaine dernière je n'ai pas enregistré de live, vous avez dû vous en rendre compte voilà comme d'habitude, quelques rappels rapides ce live a plutôt pour vocation d'être court parce que j'ai envie que ce soit sympa à réécouter aussi que ce soit ici sur Insta ou sur le podcast C'est avant tout un live, donc même si j'ai recueilli plein de questions en amont, eh bien le but c'est que vous puissiez me poser vos questions en direct là. Donc n'hésitez pas, sentez-vous vraiment libre. Le but c'est qu'on puisse échanger ensemble et que je réponde à vos questions en direct aussi. Et donc voilà, qu'est-ce que j'ai à vous rappeler dans les infos importantes ? Eh bien, il y a un épisode de podcast. qui est sorti vendredi dernier, que je vous invite à aller écouter. Un autre va sortir vendredi qui arrive. Vous pouvez toujours, bien entendu, soutenir mon travail, que ce soit sur Instagram ou sur le podcast, en partageant. Et j'ai aussi mis en place la possibilité de me faire un don. Donc ça, vous trouverez le lien dans les descriptions des podcasts. Donc voilà. Si vous avez envie d'écouter un podcast, vous voulez recevoir le lien d'écoute, vous allez sous n'importe quel reel, post ou même en réponse à n'importe laquelle de mes stories, vous commentez podcast sous un reel, sous un post ou en bas d'une story et vous allez recevoir, j'ai un petit robot qui vous enverra le lien vers mes épisodes de podcast. Voilà, ceci étant dit, je vais commencer à répondre aux questions. Encore une fois, vraiment, n'hésitez pas à me poser vos questions en direct. La première question. est la suivante. Des exercices pour aider à l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie mentale. Alors, des exercices. Alors, vous voyez, je vous pose des questions en avance pour avoir des questions auxquelles répondre durant le live, mais je ne les compare pas pour autant. Je suis toujours dans le moment, en fait, dans les réponses que je vous donne. Il est clair que c'est très compliqué de reprendre du poids, puisque c'est la problématique. même du trouble alimentaire et notamment de l'anorexie mentale. En termes d'exercices qui peuvent aider à l'acceptation de cette reprise de poids, je vous en ai déjà parlé lors de différents lives, je trouve très utile de travailler sur les freins à la guérison. Qu'est-ce qu'on aurait à perdre en guérissant ? Qu'est-ce qu'on a peur de perdre finalement ? Et donc si on voulait un peu se focusser sur la question du poids, tu pourrais aussi te poser la question de qu'est-ce que j'ai à perdre ? perdre en reprenant du poids ? Dans mon imaginaire en fait, parce que très souvent ce sont des choses qui ne sont pas fondées, mais en tout cas dans ce que j'imagine, qu'est-ce que j'ai à perdre là, à reprendre du poids ? Quelle place je vais perdre ? Je ne sais pas, de quoi j'ai peur sur le regard des autres ? Est-ce que j'ai l'impression de perdre quelque chose au niveau identitaire ? Donc voilà, d'aller travailler là-dessus. Mais aussi bien sûr de travailler sur tout ce que tu as à gagner en reprenant du poids et en quittant aussi cette identité. accrochée à toi avec l'anorexie. Et donc de travailler sur ces choses-là. Je vous ai parlé il n'y a pas très longtemps de points de vie. Je sais que ça a beaucoup parlé à certaines, l'idée de se dire que finalement, on a comme un peu un jeu de société, comme si dans notre vie, notre vie était un jeu. et ça peut être très aidant aussi de considérer la vie avec un peu plus de légèreté comme une sorte de jeu, que notre vie était un jeu et que finalement on pouvait perdre des points de vie, gagner des points de vie. Et que là où peut-être que toi, je ne sais pas comment a débuté ton anorexie mentale, mais imaginons qu'elle ait débuté parce que tu avais envie de te sentir mieux dans ta peau, de te sentir plus à l'aise avec les autres, donc finalement tu avais envie de gagner des points de vie sur tout un tas de choses. Le fait de te mettre à maigrir et de perdre tout ce poids-là t'a fait perdre un certain nombre de points de vie. Et du coup, qu'est-ce que viendrait te faire gagner en points de vie ? Le fait de prendre du poids. Qu'est-ce que tu es en train de regagner ? Et qu'est-ce que tu es en train de collecter pour l'avenir aussi ? Parce qu'il y a la reprise de poids qui est en train de se faire et qui est certainement difficile et douloureuse. Mais en fait, tu es en train de collecter du poids, des points. de vie pour ton avenir. C'est-à-dire que les efforts que tu fais aujourd'hui pour reprendre du poids sont ce qui va te permettre de vivre une vie épanouie, de vivre une vie alignée avec ce qui est important pour toi et avec tes valeurs dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois et donc dans toutes les années à venir. Donc ça peut être hyper aidant de voir les choses de cette manière-là, sous forme de points de vie et de tout ce que tu es en train de gagner, regagner. de sortir de cette idée de simple kilo, de l'obsession autour de ces kilos et de l'image de ton corps, et peut-être de te reconnecter avec tout ce à quoi ça te sert d'être en vie et tout ce qui pourrait être important pour toi dans ce chemin de vie. Et peut-être, ça, ça parle ou pas, mais je sais qu'un certain nombre de thérapeutes, coachs, etc., utilisent cet exercice-là de s'imaginer sur son lit de mort. Et de, je ne sais pas, tu t'imagines discuter avec tes arrières petits-enfants de ta vie, de tout ça. Et qu'est-ce que tu crois, même si tu devais écrire une lettre, qu'est-ce que tu crois que tu regretterais ? De quoi tu penses que tu serais fière à la fin de ta vie ? Est-ce que c'est d'avoir réussi à atteindre un IMC à temps, d'avoir réussi à faire tel poids ? Ou est-ce qu'au contraire, ça, ça pourrait faire partie de tes regrets de te dire, mais attends, en fait, je suis restée accrochée à ça et du coup, je n'ai pas voyagé, je n'ai pas... monter ma boîte, je n'ai pas eu d'enfant, je n'ai pas décoré toute une maison selon mes souhaits, je n'ai pas lu les livres que j'aurais voulu lire, je n'ai pas dansé sur les musiques que j'appréciais. Voilà toutes ces petites choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue finalement. Peut-être ça peut t'aider aussi de faire ce point-là. J'enchaîne sur la deuxième question puisque je ne vois pas de questions en direct. Depuis jeudi, donc ça c'est une question qui a été posée hier dimanche. Depuis jeudi, repas sans culpabiliser, gros repas pourtant. Et arrivé dimanche, restrictions de retour. Pourquoi ? Alors, il pourrait y avoir plein d'explications. Ce serait sans doute beaucoup plus facile de discuter là en direct. Le dimanche est quand même bien particulier souvent dans le rapport à l'alimentation parce qu'on a un peu trop normalisé un truc autour de « je fais gaffe toute la semaine » . et je me lâche le week-end et je me reprends en main le lundi. Et donc, il y a un peu un truc d'un peu flippant autour potentiellement de la fin de semaine, le début de semaine. En fait, il peut y avoir plein de choses. Il peut y avoir ça, ce côté très... OK, il faut se reprendre en main. Ça y est, je me suis fait un peu plaisir. Maintenant, il faut se reprendre en main. derrière ça, il y a un peu le côté très ordonné en lien avec les jours de la semaine, mais il y a aussi surtout le côté très ancré chez beaucoup d'entre vous, qu'en fait, oui, on peut se faire plaisir, mais qu'à un moment donné, il faut quand même reprendre le contrôle, parce qu'il ne faut pas déconner, sinon ça va vraiment être n'importe quoi. Donc, il peut y avoir cette notion très ancrée de, tu vois, tu t'es fait plaisir, tu étais dans quelque chose de plus relâché, et... comme un truc qui surgit et qui dit « mais attends, oui, ok, ça y est, tu t'es fait plaisir, là, il faut se reprendre en main » . Donc, ce sont des vieux mécanismes très, très ancrés à qui tu as donné une place et une importance, c'est-à-dire à qui tu as donné raison, finalement. Là, ce que tu me viens de dire dans ton message, ce n'est pas « j'ai des pensées qui me disent que tu dis que le contrôle est revenu » . C'est comme si ton conscient avait même été court-circuité, c'est-à-dire que… Il n'y a pas eu des pensées. Tu ne me dis pas, j'ai des pensées qui me disent que je devrais contrôler et du coup, je suis complètement perdue et je ne sais pas quoi faire. Tu me dis, je recontrôle. Comme si tu n'avais même pas eu le moment où tu pouvais te poser la question et avoir le pouvoir un peu sur le truc et te dire... « Ah ben ok, est-ce que je recontrôle ou est-ce que je continue comme ça ? » Et la possibilité de pouvoir poser les choses, d'y réfléchir posément. Donc sans doute qu'il y a quelque chose d'une forme de pilote automatique qui s'est réenclenchée, mais en même temps, tu en es consciente. Donc tu as quand même ce pouvoir d'agir et tu as le pouvoir de refaire machine arrière tout doucement, petit pas après petit pas. Voilà, dans le pourquoi, je pense que, je ne sais pas si ça répondra à ta question, moi je pense qu'il y a quelque chose de très ancré, mais aussi de très valorisé, en fait, dans notre société quand même, sur le fait que, ouais, ok, on peut se faire plaisir, mais à un moment donné, il faut se reprendre en main, et très souvent, on est sur, je me fais plaisir jusqu'à tel moment, et puis je me reprends en main, enfin voilà, souvent le lundi. Donc avec le dimanche, qui est une journée particulièrement stressante, on a aussi... notre rapport au travail qui peut venir jouer là-dedans. Enfin, voilà, avec, encore une fois, une forme de relâchement le samedi-dimanche. Et puis le dimanche, il y a un niveau d'angoisse qui remonte parce qu'il va falloir s'y remettre lundi, etc. Et donc, ça peut venir jouer. Après, voilà, je ne sais pas ce qui s'est joué dans ta tête. Tu dis que ça s'est bien passé. Attends, je voudrais relire le message. Sans culpabiliser. Donc voilà, tu dis qu'il n'y avait pas de culpabilité par rapport à ce que tu as mangé. Mais est-ce que d'un coup, il y a eu un événement qui fait que la culpabilité est apparue ? Est-ce que, je ne sais pas, tu t'es mise à avoir peur de grossir ? Est-ce que c'est lié à une photo, à un vêtement ? Voilà, il peut y avoir plein de choses qui font que tout d'un coup, tu as stressé, ou même un événement qui n'a rien à voir, a priori, avec la nourriture, avec ton corps. Mais le trouble alimentaire, il ne sert pas que à ça. L'alimentaire, c'est aussi un moyen d'avoir le contrôle sur son environnement. Et du coup, si une angoisse est arrivée dimanche en lien avec quelque chose même qui n'a rien à voir, il se peut que ça ait réenclenché le besoin de contrôler plus ton alimentation. Donc voilà, ça peut être plein de choses en réalité. Si tu es accompagné, vraiment, c'est un super sujet sur lequel travailler. Troisième question, comment lutter contre l'anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d'IMC ? Je trouve que tu pourrais te saisir des questions, des réponses que j'ai apportées à la première question, sur l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie, parce qu'on est totalement là-dedans. Je ne vais pas tout redire par rapport à cette question de ce qui est important pour soi, les valeurs, le fait de gagner des points de vie, comme j'aime bien le dire. Peut-être ajouter le fait qu'un IMC, c'est quand même... c'est une valeur qui est utilisée, mais qui ne veut pas dire grand-chose, tout comme un poids ne veut pas dire grand-chose, et que ton poids d'équilibre, celui où ton corps se sent bien et te permet de vivre tout ce que tu as à vivre, sans doute que tu ne le connais même pas, et qu'en fait, il peut être loin ou très proche de là où tu es, en fait, on n'en sait rien. Ce que je veux dire, c'est que... L'idée, c'est d'avancer tranquillement en guérison d'anorexie, mais c'est difficile. Au début d'une guérison d'anorexie, ce n'est même pas possible du tout. C'est d'avancer tranquillement vers une façon de manger très intuitive et qui va avec une gestion du poids très intuitive et qui est contrôlée par toute autre chose que ta tête. Il faut que tu aies en tête que de toute façon, ton niveau de bonheur ne se mesurera pas à ton IMC. Loin, loin de là. Peut-être garder ça. J'ai envie de vous parler de... J'ai envie que vous puissiez vous questionner, vous toutes, sur l'importance que vous donnez à votre poids, à votre IMC, et l'importance que vous mettez dans le bonheur. Qu'est-ce que vous mettez dans votre bonheur, dans votre épanouissement ? Et de regarder comme ça. Je ne dis pas que c'est forcément complètement décorrélé. Attention, quand on subit des discriminations liées à son poids, on ne peut pas dire que c'est complètement décorrélé. Donc l'idée, ce n'est pas d'être dans Cui-Cui, les petits oiseaux, et faire comme si tout ça n'existait pas. Mais en tout cas, de pouvoir regarder qu'est-ce qui est relié, qu'est-ce qui n'est pas relié, et de pouvoir prendre un peu de distance, parce que globalement, votre bonheur, il ne se situe pas dans un IMC, dans un poids, dans un chiffre. Vraiment pas. Alors, quatrième question. Je crois qu'il n'y a toujours pas... Ah si, il y a une question en direct. En plein processus de guérison d'anorexie, ma mère hier, qui me maintient que c'est important d'avoir une balance à la maison, pour les gens qui veulent... contrôler leur poids. Je m'épuise à déconstruire ça. Alors quand elle dit, donc merci Colline pour ta question, et quand ta mère dit les gens qui veulent contrôler leur poids, finalement, elle parle... D'elle ? En fait, elle ne veut pas enlever la balance pour toi ou pour elle ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Je pense plutôt comprendre que ce n'est pas spécialement pour toi. Si je comprends bien, toi, tu essaies de déconstruire ça pour toi et du coup, tu lui transmets aussi tes réflexions, tes avancées par rapport à ça, au rapport au poids. Et donc, elle ne veut pas enlever la balance, mais ce n'est pas relié à toi. Ce n'est pas... Parce qu'en fait, ce qu'il y a derrière ma question, c'est est-ce que ta maman, c'est aussi quelque chose pour la rassurer sur le fait de voir l'évolution de ton poids ? Parce que, par exemple, elle a peur que tu repartes vers le bas ou voilà, tu vois, peut-être quelque chose comme ça. Je te laisse me répondre. Peut-être que j'avance, Colline, et puis du coup, je te laisse répondre à ma question pour voir si je peux répondre plus finement. Du coup, j'avais une autre question. en voie de guérison d'anorexie, j'ai toujours détesté ressentir mon corps. Ressentir était écrit en toutes lettres. Or, avec la reprise de poids, c'est de plus en plus difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et où quelles pistes ? Alors, quelque chose m'est venu tout de suite. Cette difficulté de ressentir son corps, détester ressentir son corps. J'ai l'impression que je vais le dire à chaque live, mais c'est vraiment le sujet qui est très présent pour moi en ce moment. Moi, ça me fait écho avec quelque chose qui pourrait se rapprocher des violences sexuelles. Alors l'idée, ce n'est pas que je vienne vous parler de ça chaque semaine et que je vous martèle que si, si, si vous souffrez de TCA, alors vous avez vécu ça. Non, ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Il y a quand même un certain pourcentage chez les personnes qui ont des troubles alimentaires. Il y a un certain pourcentage quand même de personnes qui ont vécu des violences sexuelles. C'est non négligeable en fait, donc c'est quand même important de le rappeler. Il peut y avoir aussi des mécanismes qui sont à l'œuvre alors que c'est la génération d'au-dessus qui a vécu ça, que ça n'a jamais été mis au travail et qu'il y a une forme de transmission qui s'est faite de cette manière-là. Donc voilà, en tout cas, moi je vous partage ce à quoi ça me fait écho. Le dire « j'ai toujours détesté ressentir mon corps » , moi vraiment ça allume plein de warnings autour de ça. Donc c'est important pour moi de te le dire à toi qui poses la question, parce que peut-être que tu le sais, que tu as vécu tout ça et que tu ne fais pas le lien. Et je sais que vous êtes nombreuses à ne pas faire le lien entre les violences sexuelles que vous avez pu vivre et la mise en place de vos troubles alimentaires. Et d'ailleurs, je pense que mon prochain épisode de podcast seul, qui ne sortira pas vendredi, mais vendredi d'après, sera sur ce sujet parce que je ressens beaucoup de besoin d'en parler en ce moment. Et que ça a beaucoup de sens. Et que je pense qu'on est encore trop peu informés sur ce sujet-là. Donc voilà. Et donc voilà, c'est important de te le dire parce que tu es en voie de guérison d'anorexie. Et que... tu risques de retrouver beaucoup de blocages sur ton chemin de guérison si tu as vécu ça et que ça n'est pas mis au travail. Donc, ça me semble très important. Bon, par ailleurs, ce que je peux dire à toutes les personnes, de toute façon, pour qui c'est compliqué, le fait de souffrir d'anorexie vient de fait couper un peu, couper complètement le ressenti du corps. Le but quand même, c'est d'en avoir le contrôle absolu et d'avoir la tête qui va diriger le corps et c'est comme si le corps était presque un objet extérieur à soi. Donc c'est très compliqué cette histoire de ressentir. Quand tu me dis qu'en guérison d'anorexie, c'est hyper compliqué de prendre du poids parce que tu ressens ton corps, je pense que c'est un ressenti qui est très mental. On sait qu'en guérison d'anorexie, on peut se ressentir comme étant très grosse. avec des perceptions corporelles qui sont complètement faussées, alors même qu'on peut être dans une extrême maigreur. Donc ton ressenti, il peut être construit par ton mental, construit par cette obsession, construit par cette peur, etc. On en parle généralement assez peu, et j'aimerais beaucoup d'ailleurs inviter une psychomotricienne à venir discuter avec moi sur le podcast, parce qu'elles font un taf super, mais les psychomotriciennes peuvent beaucoup aider là-dedans. Et je ne peux que te conseiller de te tourner vers une psychomote, si tu en as la possibilité, pour travailler ça avec toi. Ressentir ton corps, ça peut aussi passer par des moments un peu plus sympas. Et tu pourrais chercher à renouer avec ton corps autrement que par le biais de la nourriture. Alors c'est compliqué parce que... ressentir son niveau de fatigue et s'accorder du repos, c'est très compliqué parce que j'ai peur de pas brûler de calories, nanana. Ressentir son corps dans l'activité physique, c'est très compliqué parce que c'est le mental qui prend le dessus et qui va vouloir emmener vers de l'activité physique pour brûler des calories. Donc tout est un peu biaisé dans le cadre de l'anorexie, mais malgré tout, il peut y avoir des petits exercices de reconnexion avec son corps, d'auto-massage, mais genre les mains par exemple, tout simplement. le visage, des parties comme ça, qui peuvent permettre de travailler là-dessus. Encore une fois, moi, je ne suis pas psychomote, donc je n'ai pas envie de partir à donner des exercices qui pourraient être bien, parce que j'aurais trop peur de dire des bêtises, franchement, et trop peur de dire des trucs qui ne seraient pas du tout adaptés à toi au moment où tu en es. Donc, c'est important, intéressant, je pense, de tourner vers une professionnelle dont c'est vraiment la spécificité et qui pourra, toi, t'accompagner là où tu en es. Donc voilà, je pense que si je devais résumer, attention, peut-être aller voir du côté des violences sexuelles, parce que le fait d'avoir toujours détesté ressentir ton corps, même avant l'anorexie, moi ça m'allume une alarme. L'idée aussi que vous toutes, méfiez-vous de vos ressentis corporels, en fait ils sont très souvent construits par le mental, et pas du tout dans la réalité. Et puis du coup derrière, entourez-vous aussi pour pouvoir aller bosser sur le psychocorporel et de pouvoir renouer avec les vraies sensations de votre corps. Alors, c'est dommage, Colline ne m'a pas répondu. Bon, Colline, du coup, je vois que tu ne m'as pas répondu. J'ai quand même envie de te faire une réponse vite fait. C'est très compliqué quand on est un peu dépendant d'autres personnes, notamment quand on vit chez ses parents et qu'on cherche à sortir de tout ça. Je trouve que c'est très important que les parents soient inclus dans la guérison. Ils ne le sont pas suffisamment. Colline, j'aurais envie de te dire de proposer à ta maman d'écouter mon podcast, vraiment. Et peut-être aussi de me suivre sur Insta si elle en a envie et de pouvoir échanger aussi avec moi en direct. J'ai envie de te dire que c'est très difficile, mais que tu fais ton chemin et que tu es sur la bonne voie. Et que tu vas pouvoir y arriver, même si pour le moment, il y a une balance qui reste à la maison. Et que peut-être que tu peux négocier avec elle le fait que la balance, elle ne soit pas sous tes yeux. Et que la balance, elle soit rangée suffisamment loin. Elle, ça lui permet d'avoir sa balance chez elle pour aller contrôler son poids de temps en temps, si c'est quelque chose d'important pour elle aujourd'hui. Mais toi, au moins, tu ne l'as pas sous les yeux. Peut-être essayer de négocier des choses comme ça. Bravo pour ce que tu fais. Et bravo pour ta volonté de transmettre tout ce que tu apprends à ta maman et de lui permettre de déconstruire ça aussi au passage. Vraiment, propose-lui d'écouter mon podcast. Ta maman, elle est forcément impactée par ce que tu vis. Et du coup, peut-être que ça pourrait être aidant. Et si par contre, la balance, c'est pour permettre de surveiller ton poids à toi. Peut-être que tu peux parler avec elles du fait que tu es OK pour être pesé lors de certains suivis avec des professionnels de santé et que c'est eux qui sont garants du coup de ce poids, de ce truc-là. Et que voilà, c'est dans ce cadre-là que tu es OK pour te peser, tu vois. Et d'ailleurs, tu peux aussi te peser sans regarder ton poids. Enfin, il y a plein de choses qui peuvent être faites avec les professionnels de santé. Je vois que j'ai une autre question en direct et je n'ai pas pu répondre à toutes vos questions. qui m'avaient été posées avant, donc je les garderai pour la semaine prochaine. Alors, coucou Flavie. Je prends plaisir quand je mange, puis arrive le moment où je commence à avoir mal au ventre, même si je prends encore plaisir à manger. Je suis frustrée de ce mal de ventre car je vois que par rapport aux autres, je n'ai vraiment pas beaucoup mangé. Et j'aimerais continuer le repas avec eux. Je commence alors à rentrer dans de la culpabilité de ne pas respecter mon besoin et je ne gère plus mes quantités. Comment puis-je faire face à cet état ? Sortir du repas avec une sensation de ventre plein me met très très mal. Quand tu dis que tu ne respectes pas ton besoin, c'est que du coup tu arrêtes de manger ? Ou alors au contraire, tu manges ? Est-ce que tu es dans la suralimentation ? Ou est-ce qu'au contraire, tu es plutôt dans un contrôle très strict de tes quantités ? Marie, je pense que c'est ça, c'est Marie. Et il y a quelqu'un qui me dit, merci beaucoup pour vos réponses, je vais justement commencer un suivi avec une psychomotricienne. Ah, et votre discours me conforte là-dedans. Bah, trop bien, trop génial. Et du coup, je veux bien avoir tes retours quand t'auras commencé ton suivi, avoir tes retours et puis potentiellement le nom de cette personne, parce que si c'est quelqu'un qui a un solide bagage avec les TCA, je serais contente de pouvoir échanger avec elle. et de pouvoir potentiellement l'inviter dans mon podcast. Alors, Marie dit non, justement, je continue. OK. Donc, en fait, tu dis que rapidement, tu manges, mais tu as mal au ventre et tu continues de manger. Et du coup, en fait, quand le mal de ventre arrive, tu dis que tu ressens encore du plaisir et tu es frustrée. Je commence à sentir mon ventre qui se tend alors que le repas n'est pas fini et que mentalement, je voulais manger plus. OK. Et en fait, dans ce que tu dis, j'ai l'impression que c'est systématique. Donc ça, ça m'interpelle parce que que ça, ça puisse arriver. Ça me semble complètement normal. Et parfois, je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'il peut y avoir un peu une confrontation entre plusieurs besoins face à l'alimentation. On peut avoir besoin de manger plus que ce que nous envoie comme signaux notre corps parce que ce jour-là, on a du mal à digérer et qu'en fait, on se retrouve bloqué alors qu'on n'a pas mangé suffisamment. Ou parce que ce jour-là... psychologiquement, on a vraiment besoin de manger plus que les besoins physiologiques. OK. Le fait que ça arrive, c'est tout à fait normal et il n'y aura pas de bons et de mauvais choix. Ça, c'est hyper important à rappeler. C'est qu'on répond à l'un des besoins et donc on laisse un peu de côté l'autre. OK, ce n'est pas grave. Quand on se retrouve face à deux besoins qui ne sont pas en accord, je ne sais pas, je vais vous prendre un autre exemple. Vous avez l'occasion de voir vos potes. Ça fait longtemps que vous les avez vus et vous savez que ça va vous faire du bien de sortir, peut-être même vous allez aller danser. Mais à côté de ça, vous savez que vous êtes fatigué, vous êtes un peu traîné toute la semaine et vous aviez aussi envie et besoin de vous coucher tôt. Vous êtes face à une situation qui ne vous permet pas de répondre aux deux besoins. Il y a un besoin de repos, un besoin de sommeil, peut-être même un besoin de solitude et il y a un besoin d'être avec du monde, de voir ces gens-là qui vous font du bien et de danser et de vivre quelque chose d'un peu plus sympa et de relâchement. Eh bien, il n'y a pas... une bonne manière d'y répondre, en fait. Ce n'est pas grave. C'est juste, là, à un moment donné, vous allez faire un choix et puis, voilà, ce sera le choix et ce sera le bon. Et derrière, peut-être que vous ferez en sorte de répondre à cet autre besoin à un autre moment. Donc ça, déjà, ça me semble important à dire. Et donc, par rapport à cette histoire de manger au-dessus de tes besoins, si c'est quelque chose de très fréquent, il y a plusieurs choses sur lesquelles j'ai envie de t'emmener. Déjà, la piste digestive. Peut-être que ce n'est pas tout à fait normal que tu aies mal au ventre aussi rapidement, que tu te sentes rempli aussi rapidement. Donc ça, c'est une chose. La piste digestive peut être consultée des professionnels par rapport à ça. Ensuite, la piste du plaisir. Tu dis que ça te fait plaisir. Je ne sais pas où tu en es dans ton rapport à l'alimentation, mais il y a aussi tout le plaisir qu'on fantasme. autour de l'alimentation. Et donc, on est dans notre tête à dire « Ah, c'est trop bon, c'est trop bon, mais je voulais encore manger. » En fait, c'est « Je ne veux pas m'arrêter parce que je veux continuer cet aliment, parce que cet aliment, je sais que je l'aime, je l'adore. Et peut-être, je ne sais pas quand est-ce que je remangerai ou peut-être que je ne suis pas sûre de me le réaccorder après. » Ou voilà. En tout cas, j'ai envie de te conseiller d'être vraiment dans tes sensations de plaisir, d'être à fond dans le goût des aliments. Pourquoi je te dis ça ? Parce que peut-être qu'il y a quand même un truc qui se joue du côté de, en réalité, c'est peut-être pas un vrai plaisir que tu es en train de ressentir à ce moment-là. Donc voilà, tout un travail autour de ça, peut-être aussi un travail sur le fait de fractionner un peu tes prises alimentaires, qui pourraient venir te rassurer dans le moment de ces prises-là, et de peut-être un peu plus respecter à la fois le besoin de plaisir et à la fois le besoin de digestion plutôt tranquille. Je vais un peu vite, j'espère que je t'aurai quand même donné des pistes. Je vois que j'ai d'autres questions en direct. Ok, Barbara qui parle aussi, qui fait le lien, c'est très intéressant. Donc, je rebondis juste là-dessus et après, je vais devoir couper puisque j'ai un rendez-vous. Mais le côté aussi constipation qui peut donner l'impression d'être lourde et qui peut créer des crises, ça, c'est très intéressant. Le fait d'avoir mal au ventre peut créer des crises chez plein de personnes. Alors... Le mal de ventre peut être relié à de la constipation, mais pas que, mais en tout cas une digestion assez ralentie. Et ce qui est un peu compliqué, c'est que si vous souffrez de troubles alimentaires, vous avez une digestion ralentie et un peu complexe. C'est quand même rare de bien digérer vraiment quand on a des TCA. Et donc, ces symptômes-là vont emmener des crises. Pourquoi ? Alors, parce que dans la tête, c'est la panique, parce qu'il y a beaucoup d'autocritiques sur le changement du corps, et donc c'est un truc sur lequel déjà il faut travailler. Et aussi parce que, du coup, les sensations de faim vont être ultra perturbées. Les sensations de faim et les sensations de digestion. Et donc, comme quand on a des TCA, on est dans un truc ultra rigide de « Ah ouais, non mais moi, il ne faut pas que je mange si je n'ai pas faim. Ah oui, mais là… » Pourquoi j'ai cette sensation dans mon ventre ? Mais non, mais du coup, peut-être je ne suis pas censée manger et je mange quand même. Donc du coup, je suis hors la loi. Donc je bascule dans le foutu pour foutu. Autant manger tout ce qui me passe par la main. Autant avoir mal au ventre pour quelque chose. Autant nanana. En fait, c'est sur tout ça, toutes ces rigidités autour de l'alimentation qui sera intéressant du coup de travailler si vous vous sentez concerné par ce truc-là. Encore une fois, désolée, je vais un peu vite pour ce live parce que je dois filer. mais c'est des choses sur lesquelles on pourra revenir. Sachez aussi que si vous êtes intéressés pour travailler avec moi, c'est des choses sur lesquelles on peut travailler ensemble, c'est des choses sur lesquelles on travaille dans le programme SOS Compulsions, sur lesquelles je discute avec les personnes que j'accompagne. Je vous avais parlé lors d'un précédent live d'une augmentation de mes tarifs. Effectivement, j'ai pris la décision que ça y est, ça allait être effectif, mais en avril. Je laisse encore tout le mois de mars. Donc, si vous avez envie de rejoindre mes outils, que ce soit... Alors, il y a SOS Compulsion sans aucun accompagnement, SOS Compulsion en groupe, SOS Compulsion en groupe plus l'accompagnement individuel. Les trois vont augmenter. Voilà, même A-Body, mon outil pour travailler sur la relation à son corps et Rassasier, l'atelier qui permet de travailler vraiment spécifiquement sur le rassasiement. Tout ça, ça va augmenter. Par exemple, je peux vous dire Hey Body. Là, actuellement, je l'avais mis à une promo où je vous le mettais à 37 euros. Donc là, en promo, il va augmenter à 45 euros. Ce n'est pas non plus une augmentation folle, mais forcément, comme c'est un pourcentage sur des outils qui sont plus chers, l'augmentation est aussi un peu plus visible. Voilà, si vous avez envie d'en parler avec moi et aussi si vous ne comprenez pas cette augmentation, voilà. Mes DM sont ouverts, je pourrais vous expliquer pourquoi. Moi, je me sens très à l'aise avec mes tarifs et avec ce que j'offre aux personnes que j'accompagne. Donc, ce n'est pas un souci. Sachez aussi que je travaille sur la formation pour les professionnels. Donc, ça arrive bientôt, mais vous pouvez d'ores et déjà réserver une séance de supervision avec moi. Donc, n'hésitez pas à me faire signe. Voilà, merci. On me dit merci beaucoup, Flavie. Merci, Flavie. Eh bien, merci à vous pour vos questions. pour votre engagement dans cette chouette communauté. Et puis, on se revoit très bientôt, vendredi matin, un nouvel épisode de podcast sort. D'ici là, je vais essayer de reproduire du contenu aussi très régulièrement sur le compte Insta. Voilà, je suis là pour discuter en DM. Si vous en avez envie, vous pouvez aussi m'écrire directement sur WhatsApp. Bref, n'hésitez pas. À très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale?

    03:36

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi?

    08:17

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC?

    12:42

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison

    15:04

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps…

    16:25

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre.

    24:18

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi.

    29:32

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Les questions auxquelles je réponds dans ce live Instagram 


  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale? 

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi? 

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC? 

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison pour les gens qui veulent contrôler leur poids, je m’épuise à déconstruire ça.

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps… Or, avec la reprise de poids c’est de + en + difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et / ou quelles pistes? 

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre. Je suis frustrée parce que je voudrais continuer à manger et je culpabilise de ne pas respecter mes besoins. 

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi. 




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live hebdomadaire sur Instagram et qui sera disponible lundi prochain sur TCA etc, donc le podcast. ce matin il n'y a pas de nouvel épisode live qui est sorti puisque la semaine dernière je n'ai pas enregistré de live, vous avez dû vous en rendre compte voilà comme d'habitude, quelques rappels rapides ce live a plutôt pour vocation d'être court parce que j'ai envie que ce soit sympa à réécouter aussi que ce soit ici sur Insta ou sur le podcast C'est avant tout un live, donc même si j'ai recueilli plein de questions en amont, eh bien le but c'est que vous puissiez me poser vos questions en direct là. Donc n'hésitez pas, sentez-vous vraiment libre. Le but c'est qu'on puisse échanger ensemble et que je réponde à vos questions en direct aussi. Et donc voilà, qu'est-ce que j'ai à vous rappeler dans les infos importantes ? Eh bien, il y a un épisode de podcast. qui est sorti vendredi dernier, que je vous invite à aller écouter. Un autre va sortir vendredi qui arrive. Vous pouvez toujours, bien entendu, soutenir mon travail, que ce soit sur Instagram ou sur le podcast, en partageant. Et j'ai aussi mis en place la possibilité de me faire un don. Donc ça, vous trouverez le lien dans les descriptions des podcasts. Donc voilà. Si vous avez envie d'écouter un podcast, vous voulez recevoir le lien d'écoute, vous allez sous n'importe quel reel, post ou même en réponse à n'importe laquelle de mes stories, vous commentez podcast sous un reel, sous un post ou en bas d'une story et vous allez recevoir, j'ai un petit robot qui vous enverra le lien vers mes épisodes de podcast. Voilà, ceci étant dit, je vais commencer à répondre aux questions. Encore une fois, vraiment, n'hésitez pas à me poser vos questions en direct. La première question. est la suivante. Des exercices pour aider à l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie mentale. Alors, des exercices. Alors, vous voyez, je vous pose des questions en avance pour avoir des questions auxquelles répondre durant le live, mais je ne les compare pas pour autant. Je suis toujours dans le moment, en fait, dans les réponses que je vous donne. Il est clair que c'est très compliqué de reprendre du poids, puisque c'est la problématique. même du trouble alimentaire et notamment de l'anorexie mentale. En termes d'exercices qui peuvent aider à l'acceptation de cette reprise de poids, je vous en ai déjà parlé lors de différents lives, je trouve très utile de travailler sur les freins à la guérison. Qu'est-ce qu'on aurait à perdre en guérissant ? Qu'est-ce qu'on a peur de perdre finalement ? Et donc si on voulait un peu se focusser sur la question du poids, tu pourrais aussi te poser la question de qu'est-ce que j'ai à perdre ? perdre en reprenant du poids ? Dans mon imaginaire en fait, parce que très souvent ce sont des choses qui ne sont pas fondées, mais en tout cas dans ce que j'imagine, qu'est-ce que j'ai à perdre là, à reprendre du poids ? Quelle place je vais perdre ? Je ne sais pas, de quoi j'ai peur sur le regard des autres ? Est-ce que j'ai l'impression de perdre quelque chose au niveau identitaire ? Donc voilà, d'aller travailler là-dessus. Mais aussi bien sûr de travailler sur tout ce que tu as à gagner en reprenant du poids et en quittant aussi cette identité. accrochée à toi avec l'anorexie. Et donc de travailler sur ces choses-là. Je vous ai parlé il n'y a pas très longtemps de points de vie. Je sais que ça a beaucoup parlé à certaines, l'idée de se dire que finalement, on a comme un peu un jeu de société, comme si dans notre vie, notre vie était un jeu. et ça peut être très aidant aussi de considérer la vie avec un peu plus de légèreté comme une sorte de jeu, que notre vie était un jeu et que finalement on pouvait perdre des points de vie, gagner des points de vie. Et que là où peut-être que toi, je ne sais pas comment a débuté ton anorexie mentale, mais imaginons qu'elle ait débuté parce que tu avais envie de te sentir mieux dans ta peau, de te sentir plus à l'aise avec les autres, donc finalement tu avais envie de gagner des points de vie sur tout un tas de choses. Le fait de te mettre à maigrir et de perdre tout ce poids-là t'a fait perdre un certain nombre de points de vie. Et du coup, qu'est-ce que viendrait te faire gagner en points de vie ? Le fait de prendre du poids. Qu'est-ce que tu es en train de regagner ? Et qu'est-ce que tu es en train de collecter pour l'avenir aussi ? Parce qu'il y a la reprise de poids qui est en train de se faire et qui est certainement difficile et douloureuse. Mais en fait, tu es en train de collecter du poids, des points. de vie pour ton avenir. C'est-à-dire que les efforts que tu fais aujourd'hui pour reprendre du poids sont ce qui va te permettre de vivre une vie épanouie, de vivre une vie alignée avec ce qui est important pour toi et avec tes valeurs dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois et donc dans toutes les années à venir. Donc ça peut être hyper aidant de voir les choses de cette manière-là, sous forme de points de vie et de tout ce que tu es en train de gagner, regagner. de sortir de cette idée de simple kilo, de l'obsession autour de ces kilos et de l'image de ton corps, et peut-être de te reconnecter avec tout ce à quoi ça te sert d'être en vie et tout ce qui pourrait être important pour toi dans ce chemin de vie. Et peut-être, ça, ça parle ou pas, mais je sais qu'un certain nombre de thérapeutes, coachs, etc., utilisent cet exercice-là de s'imaginer sur son lit de mort. Et de, je ne sais pas, tu t'imagines discuter avec tes arrières petits-enfants de ta vie, de tout ça. Et qu'est-ce que tu crois, même si tu devais écrire une lettre, qu'est-ce que tu crois que tu regretterais ? De quoi tu penses que tu serais fière à la fin de ta vie ? Est-ce que c'est d'avoir réussi à atteindre un IMC à temps, d'avoir réussi à faire tel poids ? Ou est-ce qu'au contraire, ça, ça pourrait faire partie de tes regrets de te dire, mais attends, en fait, je suis restée accrochée à ça et du coup, je n'ai pas voyagé, je n'ai pas... monter ma boîte, je n'ai pas eu d'enfant, je n'ai pas décoré toute une maison selon mes souhaits, je n'ai pas lu les livres que j'aurais voulu lire, je n'ai pas dansé sur les musiques que j'appréciais. Voilà toutes ces petites choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue finalement. Peut-être ça peut t'aider aussi de faire ce point-là. J'enchaîne sur la deuxième question puisque je ne vois pas de questions en direct. Depuis jeudi, donc ça c'est une question qui a été posée hier dimanche. Depuis jeudi, repas sans culpabiliser, gros repas pourtant. Et arrivé dimanche, restrictions de retour. Pourquoi ? Alors, il pourrait y avoir plein d'explications. Ce serait sans doute beaucoup plus facile de discuter là en direct. Le dimanche est quand même bien particulier souvent dans le rapport à l'alimentation parce qu'on a un peu trop normalisé un truc autour de « je fais gaffe toute la semaine » . et je me lâche le week-end et je me reprends en main le lundi. Et donc, il y a un peu un truc d'un peu flippant autour potentiellement de la fin de semaine, le début de semaine. En fait, il peut y avoir plein de choses. Il peut y avoir ça, ce côté très... OK, il faut se reprendre en main. Ça y est, je me suis fait un peu plaisir. Maintenant, il faut se reprendre en main. derrière ça, il y a un peu le côté très ordonné en lien avec les jours de la semaine, mais il y a aussi surtout le côté très ancré chez beaucoup d'entre vous, qu'en fait, oui, on peut se faire plaisir, mais qu'à un moment donné, il faut quand même reprendre le contrôle, parce qu'il ne faut pas déconner, sinon ça va vraiment être n'importe quoi. Donc, il peut y avoir cette notion très ancrée de, tu vois, tu t'es fait plaisir, tu étais dans quelque chose de plus relâché, et... comme un truc qui surgit et qui dit « mais attends, oui, ok, ça y est, tu t'es fait plaisir, là, il faut se reprendre en main » . Donc, ce sont des vieux mécanismes très, très ancrés à qui tu as donné une place et une importance, c'est-à-dire à qui tu as donné raison, finalement. Là, ce que tu me viens de dire dans ton message, ce n'est pas « j'ai des pensées qui me disent que tu dis que le contrôle est revenu » . C'est comme si ton conscient avait même été court-circuité, c'est-à-dire que… Il n'y a pas eu des pensées. Tu ne me dis pas, j'ai des pensées qui me disent que je devrais contrôler et du coup, je suis complètement perdue et je ne sais pas quoi faire. Tu me dis, je recontrôle. Comme si tu n'avais même pas eu le moment où tu pouvais te poser la question et avoir le pouvoir un peu sur le truc et te dire... « Ah ben ok, est-ce que je recontrôle ou est-ce que je continue comme ça ? » Et la possibilité de pouvoir poser les choses, d'y réfléchir posément. Donc sans doute qu'il y a quelque chose d'une forme de pilote automatique qui s'est réenclenchée, mais en même temps, tu en es consciente. Donc tu as quand même ce pouvoir d'agir et tu as le pouvoir de refaire machine arrière tout doucement, petit pas après petit pas. Voilà, dans le pourquoi, je pense que, je ne sais pas si ça répondra à ta question, moi je pense qu'il y a quelque chose de très ancré, mais aussi de très valorisé, en fait, dans notre société quand même, sur le fait que, ouais, ok, on peut se faire plaisir, mais à un moment donné, il faut se reprendre en main, et très souvent, on est sur, je me fais plaisir jusqu'à tel moment, et puis je me reprends en main, enfin voilà, souvent le lundi. Donc avec le dimanche, qui est une journée particulièrement stressante, on a aussi... notre rapport au travail qui peut venir jouer là-dedans. Enfin, voilà, avec, encore une fois, une forme de relâchement le samedi-dimanche. Et puis le dimanche, il y a un niveau d'angoisse qui remonte parce qu'il va falloir s'y remettre lundi, etc. Et donc, ça peut venir jouer. Après, voilà, je ne sais pas ce qui s'est joué dans ta tête. Tu dis que ça s'est bien passé. Attends, je voudrais relire le message. Sans culpabiliser. Donc voilà, tu dis qu'il n'y avait pas de culpabilité par rapport à ce que tu as mangé. Mais est-ce que d'un coup, il y a eu un événement qui fait que la culpabilité est apparue ? Est-ce que, je ne sais pas, tu t'es mise à avoir peur de grossir ? Est-ce que c'est lié à une photo, à un vêtement ? Voilà, il peut y avoir plein de choses qui font que tout d'un coup, tu as stressé, ou même un événement qui n'a rien à voir, a priori, avec la nourriture, avec ton corps. Mais le trouble alimentaire, il ne sert pas que à ça. L'alimentaire, c'est aussi un moyen d'avoir le contrôle sur son environnement. Et du coup, si une angoisse est arrivée dimanche en lien avec quelque chose même qui n'a rien à voir, il se peut que ça ait réenclenché le besoin de contrôler plus ton alimentation. Donc voilà, ça peut être plein de choses en réalité. Si tu es accompagné, vraiment, c'est un super sujet sur lequel travailler. Troisième question, comment lutter contre l'anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d'IMC ? Je trouve que tu pourrais te saisir des questions, des réponses que j'ai apportées à la première question, sur l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie, parce qu'on est totalement là-dedans. Je ne vais pas tout redire par rapport à cette question de ce qui est important pour soi, les valeurs, le fait de gagner des points de vie, comme j'aime bien le dire. Peut-être ajouter le fait qu'un IMC, c'est quand même... c'est une valeur qui est utilisée, mais qui ne veut pas dire grand-chose, tout comme un poids ne veut pas dire grand-chose, et que ton poids d'équilibre, celui où ton corps se sent bien et te permet de vivre tout ce que tu as à vivre, sans doute que tu ne le connais même pas, et qu'en fait, il peut être loin ou très proche de là où tu es, en fait, on n'en sait rien. Ce que je veux dire, c'est que... L'idée, c'est d'avancer tranquillement en guérison d'anorexie, mais c'est difficile. Au début d'une guérison d'anorexie, ce n'est même pas possible du tout. C'est d'avancer tranquillement vers une façon de manger très intuitive et qui va avec une gestion du poids très intuitive et qui est contrôlée par toute autre chose que ta tête. Il faut que tu aies en tête que de toute façon, ton niveau de bonheur ne se mesurera pas à ton IMC. Loin, loin de là. Peut-être garder ça. J'ai envie de vous parler de... J'ai envie que vous puissiez vous questionner, vous toutes, sur l'importance que vous donnez à votre poids, à votre IMC, et l'importance que vous mettez dans le bonheur. Qu'est-ce que vous mettez dans votre bonheur, dans votre épanouissement ? Et de regarder comme ça. Je ne dis pas que c'est forcément complètement décorrélé. Attention, quand on subit des discriminations liées à son poids, on ne peut pas dire que c'est complètement décorrélé. Donc l'idée, ce n'est pas d'être dans Cui-Cui, les petits oiseaux, et faire comme si tout ça n'existait pas. Mais en tout cas, de pouvoir regarder qu'est-ce qui est relié, qu'est-ce qui n'est pas relié, et de pouvoir prendre un peu de distance, parce que globalement, votre bonheur, il ne se situe pas dans un IMC, dans un poids, dans un chiffre. Vraiment pas. Alors, quatrième question. Je crois qu'il n'y a toujours pas... Ah si, il y a une question en direct. En plein processus de guérison d'anorexie, ma mère hier, qui me maintient que c'est important d'avoir une balance à la maison, pour les gens qui veulent... contrôler leur poids. Je m'épuise à déconstruire ça. Alors quand elle dit, donc merci Colline pour ta question, et quand ta mère dit les gens qui veulent contrôler leur poids, finalement, elle parle... D'elle ? En fait, elle ne veut pas enlever la balance pour toi ou pour elle ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Je pense plutôt comprendre que ce n'est pas spécialement pour toi. Si je comprends bien, toi, tu essaies de déconstruire ça pour toi et du coup, tu lui transmets aussi tes réflexions, tes avancées par rapport à ça, au rapport au poids. Et donc, elle ne veut pas enlever la balance, mais ce n'est pas relié à toi. Ce n'est pas... Parce qu'en fait, ce qu'il y a derrière ma question, c'est est-ce que ta maman, c'est aussi quelque chose pour la rassurer sur le fait de voir l'évolution de ton poids ? Parce que, par exemple, elle a peur que tu repartes vers le bas ou voilà, tu vois, peut-être quelque chose comme ça. Je te laisse me répondre. Peut-être que j'avance, Colline, et puis du coup, je te laisse répondre à ma question pour voir si je peux répondre plus finement. Du coup, j'avais une autre question. en voie de guérison d'anorexie, j'ai toujours détesté ressentir mon corps. Ressentir était écrit en toutes lettres. Or, avec la reprise de poids, c'est de plus en plus difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et où quelles pistes ? Alors, quelque chose m'est venu tout de suite. Cette difficulté de ressentir son corps, détester ressentir son corps. J'ai l'impression que je vais le dire à chaque live, mais c'est vraiment le sujet qui est très présent pour moi en ce moment. Moi, ça me fait écho avec quelque chose qui pourrait se rapprocher des violences sexuelles. Alors l'idée, ce n'est pas que je vienne vous parler de ça chaque semaine et que je vous martèle que si, si, si vous souffrez de TCA, alors vous avez vécu ça. Non, ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Il y a quand même un certain pourcentage chez les personnes qui ont des troubles alimentaires. Il y a un certain pourcentage quand même de personnes qui ont vécu des violences sexuelles. C'est non négligeable en fait, donc c'est quand même important de le rappeler. Il peut y avoir aussi des mécanismes qui sont à l'œuvre alors que c'est la génération d'au-dessus qui a vécu ça, que ça n'a jamais été mis au travail et qu'il y a une forme de transmission qui s'est faite de cette manière-là. Donc voilà, en tout cas, moi je vous partage ce à quoi ça me fait écho. Le dire « j'ai toujours détesté ressentir mon corps » , moi vraiment ça allume plein de warnings autour de ça. Donc c'est important pour moi de te le dire à toi qui poses la question, parce que peut-être que tu le sais, que tu as vécu tout ça et que tu ne fais pas le lien. Et je sais que vous êtes nombreuses à ne pas faire le lien entre les violences sexuelles que vous avez pu vivre et la mise en place de vos troubles alimentaires. Et d'ailleurs, je pense que mon prochain épisode de podcast seul, qui ne sortira pas vendredi, mais vendredi d'après, sera sur ce sujet parce que je ressens beaucoup de besoin d'en parler en ce moment. Et que ça a beaucoup de sens. Et que je pense qu'on est encore trop peu informés sur ce sujet-là. Donc voilà. Et donc voilà, c'est important de te le dire parce que tu es en voie de guérison d'anorexie. Et que... tu risques de retrouver beaucoup de blocages sur ton chemin de guérison si tu as vécu ça et que ça n'est pas mis au travail. Donc, ça me semble très important. Bon, par ailleurs, ce que je peux dire à toutes les personnes, de toute façon, pour qui c'est compliqué, le fait de souffrir d'anorexie vient de fait couper un peu, couper complètement le ressenti du corps. Le but quand même, c'est d'en avoir le contrôle absolu et d'avoir la tête qui va diriger le corps et c'est comme si le corps était presque un objet extérieur à soi. Donc c'est très compliqué cette histoire de ressentir. Quand tu me dis qu'en guérison d'anorexie, c'est hyper compliqué de prendre du poids parce que tu ressens ton corps, je pense que c'est un ressenti qui est très mental. On sait qu'en guérison d'anorexie, on peut se ressentir comme étant très grosse. avec des perceptions corporelles qui sont complètement faussées, alors même qu'on peut être dans une extrême maigreur. Donc ton ressenti, il peut être construit par ton mental, construit par cette obsession, construit par cette peur, etc. On en parle généralement assez peu, et j'aimerais beaucoup d'ailleurs inviter une psychomotricienne à venir discuter avec moi sur le podcast, parce qu'elles font un taf super, mais les psychomotriciennes peuvent beaucoup aider là-dedans. Et je ne peux que te conseiller de te tourner vers une psychomote, si tu en as la possibilité, pour travailler ça avec toi. Ressentir ton corps, ça peut aussi passer par des moments un peu plus sympas. Et tu pourrais chercher à renouer avec ton corps autrement que par le biais de la nourriture. Alors c'est compliqué parce que... ressentir son niveau de fatigue et s'accorder du repos, c'est très compliqué parce que j'ai peur de pas brûler de calories, nanana. Ressentir son corps dans l'activité physique, c'est très compliqué parce que c'est le mental qui prend le dessus et qui va vouloir emmener vers de l'activité physique pour brûler des calories. Donc tout est un peu biaisé dans le cadre de l'anorexie, mais malgré tout, il peut y avoir des petits exercices de reconnexion avec son corps, d'auto-massage, mais genre les mains par exemple, tout simplement. le visage, des parties comme ça, qui peuvent permettre de travailler là-dessus. Encore une fois, moi, je ne suis pas psychomote, donc je n'ai pas envie de partir à donner des exercices qui pourraient être bien, parce que j'aurais trop peur de dire des bêtises, franchement, et trop peur de dire des trucs qui ne seraient pas du tout adaptés à toi au moment où tu en es. Donc, c'est important, intéressant, je pense, de tourner vers une professionnelle dont c'est vraiment la spécificité et qui pourra, toi, t'accompagner là où tu en es. Donc voilà, je pense que si je devais résumer, attention, peut-être aller voir du côté des violences sexuelles, parce que le fait d'avoir toujours détesté ressentir ton corps, même avant l'anorexie, moi ça m'allume une alarme. L'idée aussi que vous toutes, méfiez-vous de vos ressentis corporels, en fait ils sont très souvent construits par le mental, et pas du tout dans la réalité. Et puis du coup derrière, entourez-vous aussi pour pouvoir aller bosser sur le psychocorporel et de pouvoir renouer avec les vraies sensations de votre corps. Alors, c'est dommage, Colline ne m'a pas répondu. Bon, Colline, du coup, je vois que tu ne m'as pas répondu. J'ai quand même envie de te faire une réponse vite fait. C'est très compliqué quand on est un peu dépendant d'autres personnes, notamment quand on vit chez ses parents et qu'on cherche à sortir de tout ça. Je trouve que c'est très important que les parents soient inclus dans la guérison. Ils ne le sont pas suffisamment. Colline, j'aurais envie de te dire de proposer à ta maman d'écouter mon podcast, vraiment. Et peut-être aussi de me suivre sur Insta si elle en a envie et de pouvoir échanger aussi avec moi en direct. J'ai envie de te dire que c'est très difficile, mais que tu fais ton chemin et que tu es sur la bonne voie. Et que tu vas pouvoir y arriver, même si pour le moment, il y a une balance qui reste à la maison. Et que peut-être que tu peux négocier avec elle le fait que la balance, elle ne soit pas sous tes yeux. Et que la balance, elle soit rangée suffisamment loin. Elle, ça lui permet d'avoir sa balance chez elle pour aller contrôler son poids de temps en temps, si c'est quelque chose d'important pour elle aujourd'hui. Mais toi, au moins, tu ne l'as pas sous les yeux. Peut-être essayer de négocier des choses comme ça. Bravo pour ce que tu fais. Et bravo pour ta volonté de transmettre tout ce que tu apprends à ta maman et de lui permettre de déconstruire ça aussi au passage. Vraiment, propose-lui d'écouter mon podcast. Ta maman, elle est forcément impactée par ce que tu vis. Et du coup, peut-être que ça pourrait être aidant. Et si par contre, la balance, c'est pour permettre de surveiller ton poids à toi. Peut-être que tu peux parler avec elles du fait que tu es OK pour être pesé lors de certains suivis avec des professionnels de santé et que c'est eux qui sont garants du coup de ce poids, de ce truc-là. Et que voilà, c'est dans ce cadre-là que tu es OK pour te peser, tu vois. Et d'ailleurs, tu peux aussi te peser sans regarder ton poids. Enfin, il y a plein de choses qui peuvent être faites avec les professionnels de santé. Je vois que j'ai une autre question en direct et je n'ai pas pu répondre à toutes vos questions. qui m'avaient été posées avant, donc je les garderai pour la semaine prochaine. Alors, coucou Flavie. Je prends plaisir quand je mange, puis arrive le moment où je commence à avoir mal au ventre, même si je prends encore plaisir à manger. Je suis frustrée de ce mal de ventre car je vois que par rapport aux autres, je n'ai vraiment pas beaucoup mangé. Et j'aimerais continuer le repas avec eux. Je commence alors à rentrer dans de la culpabilité de ne pas respecter mon besoin et je ne gère plus mes quantités. Comment puis-je faire face à cet état ? Sortir du repas avec une sensation de ventre plein me met très très mal. Quand tu dis que tu ne respectes pas ton besoin, c'est que du coup tu arrêtes de manger ? Ou alors au contraire, tu manges ? Est-ce que tu es dans la suralimentation ? Ou est-ce qu'au contraire, tu es plutôt dans un contrôle très strict de tes quantités ? Marie, je pense que c'est ça, c'est Marie. Et il y a quelqu'un qui me dit, merci beaucoup pour vos réponses, je vais justement commencer un suivi avec une psychomotricienne. Ah, et votre discours me conforte là-dedans. Bah, trop bien, trop génial. Et du coup, je veux bien avoir tes retours quand t'auras commencé ton suivi, avoir tes retours et puis potentiellement le nom de cette personne, parce que si c'est quelqu'un qui a un solide bagage avec les TCA, je serais contente de pouvoir échanger avec elle. et de pouvoir potentiellement l'inviter dans mon podcast. Alors, Marie dit non, justement, je continue. OK. Donc, en fait, tu dis que rapidement, tu manges, mais tu as mal au ventre et tu continues de manger. Et du coup, en fait, quand le mal de ventre arrive, tu dis que tu ressens encore du plaisir et tu es frustrée. Je commence à sentir mon ventre qui se tend alors que le repas n'est pas fini et que mentalement, je voulais manger plus. OK. Et en fait, dans ce que tu dis, j'ai l'impression que c'est systématique. Donc ça, ça m'interpelle parce que que ça, ça puisse arriver. Ça me semble complètement normal. Et parfois, je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'il peut y avoir un peu une confrontation entre plusieurs besoins face à l'alimentation. On peut avoir besoin de manger plus que ce que nous envoie comme signaux notre corps parce que ce jour-là, on a du mal à digérer et qu'en fait, on se retrouve bloqué alors qu'on n'a pas mangé suffisamment. Ou parce que ce jour-là... psychologiquement, on a vraiment besoin de manger plus que les besoins physiologiques. OK. Le fait que ça arrive, c'est tout à fait normal et il n'y aura pas de bons et de mauvais choix. Ça, c'est hyper important à rappeler. C'est qu'on répond à l'un des besoins et donc on laisse un peu de côté l'autre. OK, ce n'est pas grave. Quand on se retrouve face à deux besoins qui ne sont pas en accord, je ne sais pas, je vais vous prendre un autre exemple. Vous avez l'occasion de voir vos potes. Ça fait longtemps que vous les avez vus et vous savez que ça va vous faire du bien de sortir, peut-être même vous allez aller danser. Mais à côté de ça, vous savez que vous êtes fatigué, vous êtes un peu traîné toute la semaine et vous aviez aussi envie et besoin de vous coucher tôt. Vous êtes face à une situation qui ne vous permet pas de répondre aux deux besoins. Il y a un besoin de repos, un besoin de sommeil, peut-être même un besoin de solitude et il y a un besoin d'être avec du monde, de voir ces gens-là qui vous font du bien et de danser et de vivre quelque chose d'un peu plus sympa et de relâchement. Eh bien, il n'y a pas... une bonne manière d'y répondre, en fait. Ce n'est pas grave. C'est juste, là, à un moment donné, vous allez faire un choix et puis, voilà, ce sera le choix et ce sera le bon. Et derrière, peut-être que vous ferez en sorte de répondre à cet autre besoin à un autre moment. Donc ça, déjà, ça me semble important à dire. Et donc, par rapport à cette histoire de manger au-dessus de tes besoins, si c'est quelque chose de très fréquent, il y a plusieurs choses sur lesquelles j'ai envie de t'emmener. Déjà, la piste digestive. Peut-être que ce n'est pas tout à fait normal que tu aies mal au ventre aussi rapidement, que tu te sentes rempli aussi rapidement. Donc ça, c'est une chose. La piste digestive peut être consultée des professionnels par rapport à ça. Ensuite, la piste du plaisir. Tu dis que ça te fait plaisir. Je ne sais pas où tu en es dans ton rapport à l'alimentation, mais il y a aussi tout le plaisir qu'on fantasme. autour de l'alimentation. Et donc, on est dans notre tête à dire « Ah, c'est trop bon, c'est trop bon, mais je voulais encore manger. » En fait, c'est « Je ne veux pas m'arrêter parce que je veux continuer cet aliment, parce que cet aliment, je sais que je l'aime, je l'adore. Et peut-être, je ne sais pas quand est-ce que je remangerai ou peut-être que je ne suis pas sûre de me le réaccorder après. » Ou voilà. En tout cas, j'ai envie de te conseiller d'être vraiment dans tes sensations de plaisir, d'être à fond dans le goût des aliments. Pourquoi je te dis ça ? Parce que peut-être qu'il y a quand même un truc qui se joue du côté de, en réalité, c'est peut-être pas un vrai plaisir que tu es en train de ressentir à ce moment-là. Donc voilà, tout un travail autour de ça, peut-être aussi un travail sur le fait de fractionner un peu tes prises alimentaires, qui pourraient venir te rassurer dans le moment de ces prises-là, et de peut-être un peu plus respecter à la fois le besoin de plaisir et à la fois le besoin de digestion plutôt tranquille. Je vais un peu vite, j'espère que je t'aurai quand même donné des pistes. Je vois que j'ai d'autres questions en direct. Ok, Barbara qui parle aussi, qui fait le lien, c'est très intéressant. Donc, je rebondis juste là-dessus et après, je vais devoir couper puisque j'ai un rendez-vous. Mais le côté aussi constipation qui peut donner l'impression d'être lourde et qui peut créer des crises, ça, c'est très intéressant. Le fait d'avoir mal au ventre peut créer des crises chez plein de personnes. Alors... Le mal de ventre peut être relié à de la constipation, mais pas que, mais en tout cas une digestion assez ralentie. Et ce qui est un peu compliqué, c'est que si vous souffrez de troubles alimentaires, vous avez une digestion ralentie et un peu complexe. C'est quand même rare de bien digérer vraiment quand on a des TCA. Et donc, ces symptômes-là vont emmener des crises. Pourquoi ? Alors, parce que dans la tête, c'est la panique, parce qu'il y a beaucoup d'autocritiques sur le changement du corps, et donc c'est un truc sur lequel déjà il faut travailler. Et aussi parce que, du coup, les sensations de faim vont être ultra perturbées. Les sensations de faim et les sensations de digestion. Et donc, comme quand on a des TCA, on est dans un truc ultra rigide de « Ah ouais, non mais moi, il ne faut pas que je mange si je n'ai pas faim. Ah oui, mais là… » Pourquoi j'ai cette sensation dans mon ventre ? Mais non, mais du coup, peut-être je ne suis pas censée manger et je mange quand même. Donc du coup, je suis hors la loi. Donc je bascule dans le foutu pour foutu. Autant manger tout ce qui me passe par la main. Autant avoir mal au ventre pour quelque chose. Autant nanana. En fait, c'est sur tout ça, toutes ces rigidités autour de l'alimentation qui sera intéressant du coup de travailler si vous vous sentez concerné par ce truc-là. Encore une fois, désolée, je vais un peu vite pour ce live parce que je dois filer. mais c'est des choses sur lesquelles on pourra revenir. Sachez aussi que si vous êtes intéressés pour travailler avec moi, c'est des choses sur lesquelles on peut travailler ensemble, c'est des choses sur lesquelles on travaille dans le programme SOS Compulsions, sur lesquelles je discute avec les personnes que j'accompagne. Je vous avais parlé lors d'un précédent live d'une augmentation de mes tarifs. Effectivement, j'ai pris la décision que ça y est, ça allait être effectif, mais en avril. Je laisse encore tout le mois de mars. Donc, si vous avez envie de rejoindre mes outils, que ce soit... Alors, il y a SOS Compulsion sans aucun accompagnement, SOS Compulsion en groupe, SOS Compulsion en groupe plus l'accompagnement individuel. Les trois vont augmenter. Voilà, même A-Body, mon outil pour travailler sur la relation à son corps et Rassasier, l'atelier qui permet de travailler vraiment spécifiquement sur le rassasiement. Tout ça, ça va augmenter. Par exemple, je peux vous dire Hey Body. Là, actuellement, je l'avais mis à une promo où je vous le mettais à 37 euros. Donc là, en promo, il va augmenter à 45 euros. Ce n'est pas non plus une augmentation folle, mais forcément, comme c'est un pourcentage sur des outils qui sont plus chers, l'augmentation est aussi un peu plus visible. Voilà, si vous avez envie d'en parler avec moi et aussi si vous ne comprenez pas cette augmentation, voilà. Mes DM sont ouverts, je pourrais vous expliquer pourquoi. Moi, je me sens très à l'aise avec mes tarifs et avec ce que j'offre aux personnes que j'accompagne. Donc, ce n'est pas un souci. Sachez aussi que je travaille sur la formation pour les professionnels. Donc, ça arrive bientôt, mais vous pouvez d'ores et déjà réserver une séance de supervision avec moi. Donc, n'hésitez pas à me faire signe. Voilà, merci. On me dit merci beaucoup, Flavie. Merci, Flavie. Eh bien, merci à vous pour vos questions. pour votre engagement dans cette chouette communauté. Et puis, on se revoit très bientôt, vendredi matin, un nouvel épisode de podcast sort. D'ici là, je vais essayer de reproduire du contenu aussi très régulièrement sur le compte Insta. Voilà, je suis là pour discuter en DM. Si vous en avez envie, vous pouvez aussi m'écrire directement sur WhatsApp. Bref, n'hésitez pas. À très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale?

    03:36

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi?

    08:17

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC?

    12:42

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison

    15:04

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps…

    16:25

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre.

    24:18

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi.

    29:32

Description


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Les questions auxquelles je réponds dans ce live Instagram 


  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale? 

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi? 

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC? 

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison pour les gens qui veulent contrôler leur poids, je m’épuise à déconstruire ça.

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps… Or, avec la reprise de poids c’est de + en + difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et / ou quelles pistes? 

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre. Je suis frustrée parce que je voudrais continuer à manger et je culpabilise de ne pas respecter mes besoins. 

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi. 




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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans ce live hebdomadaire sur Instagram et qui sera disponible lundi prochain sur TCA etc, donc le podcast. ce matin il n'y a pas de nouvel épisode live qui est sorti puisque la semaine dernière je n'ai pas enregistré de live, vous avez dû vous en rendre compte voilà comme d'habitude, quelques rappels rapides ce live a plutôt pour vocation d'être court parce que j'ai envie que ce soit sympa à réécouter aussi que ce soit ici sur Insta ou sur le podcast C'est avant tout un live, donc même si j'ai recueilli plein de questions en amont, eh bien le but c'est que vous puissiez me poser vos questions en direct là. Donc n'hésitez pas, sentez-vous vraiment libre. Le but c'est qu'on puisse échanger ensemble et que je réponde à vos questions en direct aussi. Et donc voilà, qu'est-ce que j'ai à vous rappeler dans les infos importantes ? Eh bien, il y a un épisode de podcast. qui est sorti vendredi dernier, que je vous invite à aller écouter. Un autre va sortir vendredi qui arrive. Vous pouvez toujours, bien entendu, soutenir mon travail, que ce soit sur Instagram ou sur le podcast, en partageant. Et j'ai aussi mis en place la possibilité de me faire un don. Donc ça, vous trouverez le lien dans les descriptions des podcasts. Donc voilà. Si vous avez envie d'écouter un podcast, vous voulez recevoir le lien d'écoute, vous allez sous n'importe quel reel, post ou même en réponse à n'importe laquelle de mes stories, vous commentez podcast sous un reel, sous un post ou en bas d'une story et vous allez recevoir, j'ai un petit robot qui vous enverra le lien vers mes épisodes de podcast. Voilà, ceci étant dit, je vais commencer à répondre aux questions. Encore une fois, vraiment, n'hésitez pas à me poser vos questions en direct. La première question. est la suivante. Des exercices pour aider à l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie mentale. Alors, des exercices. Alors, vous voyez, je vous pose des questions en avance pour avoir des questions auxquelles répondre durant le live, mais je ne les compare pas pour autant. Je suis toujours dans le moment, en fait, dans les réponses que je vous donne. Il est clair que c'est très compliqué de reprendre du poids, puisque c'est la problématique. même du trouble alimentaire et notamment de l'anorexie mentale. En termes d'exercices qui peuvent aider à l'acceptation de cette reprise de poids, je vous en ai déjà parlé lors de différents lives, je trouve très utile de travailler sur les freins à la guérison. Qu'est-ce qu'on aurait à perdre en guérissant ? Qu'est-ce qu'on a peur de perdre finalement ? Et donc si on voulait un peu se focusser sur la question du poids, tu pourrais aussi te poser la question de qu'est-ce que j'ai à perdre ? perdre en reprenant du poids ? Dans mon imaginaire en fait, parce que très souvent ce sont des choses qui ne sont pas fondées, mais en tout cas dans ce que j'imagine, qu'est-ce que j'ai à perdre là, à reprendre du poids ? Quelle place je vais perdre ? Je ne sais pas, de quoi j'ai peur sur le regard des autres ? Est-ce que j'ai l'impression de perdre quelque chose au niveau identitaire ? Donc voilà, d'aller travailler là-dessus. Mais aussi bien sûr de travailler sur tout ce que tu as à gagner en reprenant du poids et en quittant aussi cette identité. accrochée à toi avec l'anorexie. Et donc de travailler sur ces choses-là. Je vous ai parlé il n'y a pas très longtemps de points de vie. Je sais que ça a beaucoup parlé à certaines, l'idée de se dire que finalement, on a comme un peu un jeu de société, comme si dans notre vie, notre vie était un jeu. et ça peut être très aidant aussi de considérer la vie avec un peu plus de légèreté comme une sorte de jeu, que notre vie était un jeu et que finalement on pouvait perdre des points de vie, gagner des points de vie. Et que là où peut-être que toi, je ne sais pas comment a débuté ton anorexie mentale, mais imaginons qu'elle ait débuté parce que tu avais envie de te sentir mieux dans ta peau, de te sentir plus à l'aise avec les autres, donc finalement tu avais envie de gagner des points de vie sur tout un tas de choses. Le fait de te mettre à maigrir et de perdre tout ce poids-là t'a fait perdre un certain nombre de points de vie. Et du coup, qu'est-ce que viendrait te faire gagner en points de vie ? Le fait de prendre du poids. Qu'est-ce que tu es en train de regagner ? Et qu'est-ce que tu es en train de collecter pour l'avenir aussi ? Parce qu'il y a la reprise de poids qui est en train de se faire et qui est certainement difficile et douloureuse. Mais en fait, tu es en train de collecter du poids, des points. de vie pour ton avenir. C'est-à-dire que les efforts que tu fais aujourd'hui pour reprendre du poids sont ce qui va te permettre de vivre une vie épanouie, de vivre une vie alignée avec ce qui est important pour toi et avec tes valeurs dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois et donc dans toutes les années à venir. Donc ça peut être hyper aidant de voir les choses de cette manière-là, sous forme de points de vie et de tout ce que tu es en train de gagner, regagner. de sortir de cette idée de simple kilo, de l'obsession autour de ces kilos et de l'image de ton corps, et peut-être de te reconnecter avec tout ce à quoi ça te sert d'être en vie et tout ce qui pourrait être important pour toi dans ce chemin de vie. Et peut-être, ça, ça parle ou pas, mais je sais qu'un certain nombre de thérapeutes, coachs, etc., utilisent cet exercice-là de s'imaginer sur son lit de mort. Et de, je ne sais pas, tu t'imagines discuter avec tes arrières petits-enfants de ta vie, de tout ça. Et qu'est-ce que tu crois, même si tu devais écrire une lettre, qu'est-ce que tu crois que tu regretterais ? De quoi tu penses que tu serais fière à la fin de ta vie ? Est-ce que c'est d'avoir réussi à atteindre un IMC à temps, d'avoir réussi à faire tel poids ? Ou est-ce qu'au contraire, ça, ça pourrait faire partie de tes regrets de te dire, mais attends, en fait, je suis restée accrochée à ça et du coup, je n'ai pas voyagé, je n'ai pas... monter ma boîte, je n'ai pas eu d'enfant, je n'ai pas décoré toute une maison selon mes souhaits, je n'ai pas lu les livres que j'aurais voulu lire, je n'ai pas dansé sur les musiques que j'appréciais. Voilà toutes ces petites choses qui font que la vie vaut la peine d'être vécue finalement. Peut-être ça peut t'aider aussi de faire ce point-là. J'enchaîne sur la deuxième question puisque je ne vois pas de questions en direct. Depuis jeudi, donc ça c'est une question qui a été posée hier dimanche. Depuis jeudi, repas sans culpabiliser, gros repas pourtant. Et arrivé dimanche, restrictions de retour. Pourquoi ? Alors, il pourrait y avoir plein d'explications. Ce serait sans doute beaucoup plus facile de discuter là en direct. Le dimanche est quand même bien particulier souvent dans le rapport à l'alimentation parce qu'on a un peu trop normalisé un truc autour de « je fais gaffe toute la semaine » . et je me lâche le week-end et je me reprends en main le lundi. Et donc, il y a un peu un truc d'un peu flippant autour potentiellement de la fin de semaine, le début de semaine. En fait, il peut y avoir plein de choses. Il peut y avoir ça, ce côté très... OK, il faut se reprendre en main. Ça y est, je me suis fait un peu plaisir. Maintenant, il faut se reprendre en main. derrière ça, il y a un peu le côté très ordonné en lien avec les jours de la semaine, mais il y a aussi surtout le côté très ancré chez beaucoup d'entre vous, qu'en fait, oui, on peut se faire plaisir, mais qu'à un moment donné, il faut quand même reprendre le contrôle, parce qu'il ne faut pas déconner, sinon ça va vraiment être n'importe quoi. Donc, il peut y avoir cette notion très ancrée de, tu vois, tu t'es fait plaisir, tu étais dans quelque chose de plus relâché, et... comme un truc qui surgit et qui dit « mais attends, oui, ok, ça y est, tu t'es fait plaisir, là, il faut se reprendre en main » . Donc, ce sont des vieux mécanismes très, très ancrés à qui tu as donné une place et une importance, c'est-à-dire à qui tu as donné raison, finalement. Là, ce que tu me viens de dire dans ton message, ce n'est pas « j'ai des pensées qui me disent que tu dis que le contrôle est revenu » . C'est comme si ton conscient avait même été court-circuité, c'est-à-dire que… Il n'y a pas eu des pensées. Tu ne me dis pas, j'ai des pensées qui me disent que je devrais contrôler et du coup, je suis complètement perdue et je ne sais pas quoi faire. Tu me dis, je recontrôle. Comme si tu n'avais même pas eu le moment où tu pouvais te poser la question et avoir le pouvoir un peu sur le truc et te dire... « Ah ben ok, est-ce que je recontrôle ou est-ce que je continue comme ça ? » Et la possibilité de pouvoir poser les choses, d'y réfléchir posément. Donc sans doute qu'il y a quelque chose d'une forme de pilote automatique qui s'est réenclenchée, mais en même temps, tu en es consciente. Donc tu as quand même ce pouvoir d'agir et tu as le pouvoir de refaire machine arrière tout doucement, petit pas après petit pas. Voilà, dans le pourquoi, je pense que, je ne sais pas si ça répondra à ta question, moi je pense qu'il y a quelque chose de très ancré, mais aussi de très valorisé, en fait, dans notre société quand même, sur le fait que, ouais, ok, on peut se faire plaisir, mais à un moment donné, il faut se reprendre en main, et très souvent, on est sur, je me fais plaisir jusqu'à tel moment, et puis je me reprends en main, enfin voilà, souvent le lundi. Donc avec le dimanche, qui est une journée particulièrement stressante, on a aussi... notre rapport au travail qui peut venir jouer là-dedans. Enfin, voilà, avec, encore une fois, une forme de relâchement le samedi-dimanche. Et puis le dimanche, il y a un niveau d'angoisse qui remonte parce qu'il va falloir s'y remettre lundi, etc. Et donc, ça peut venir jouer. Après, voilà, je ne sais pas ce qui s'est joué dans ta tête. Tu dis que ça s'est bien passé. Attends, je voudrais relire le message. Sans culpabiliser. Donc voilà, tu dis qu'il n'y avait pas de culpabilité par rapport à ce que tu as mangé. Mais est-ce que d'un coup, il y a eu un événement qui fait que la culpabilité est apparue ? Est-ce que, je ne sais pas, tu t'es mise à avoir peur de grossir ? Est-ce que c'est lié à une photo, à un vêtement ? Voilà, il peut y avoir plein de choses qui font que tout d'un coup, tu as stressé, ou même un événement qui n'a rien à voir, a priori, avec la nourriture, avec ton corps. Mais le trouble alimentaire, il ne sert pas que à ça. L'alimentaire, c'est aussi un moyen d'avoir le contrôle sur son environnement. Et du coup, si une angoisse est arrivée dimanche en lien avec quelque chose même qui n'a rien à voir, il se peut que ça ait réenclenché le besoin de contrôler plus ton alimentation. Donc voilà, ça peut être plein de choses en réalité. Si tu es accompagné, vraiment, c'est un super sujet sur lequel travailler. Troisième question, comment lutter contre l'anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d'IMC ? Je trouve que tu pourrais te saisir des questions, des réponses que j'ai apportées à la première question, sur l'acceptation de la reprise de poids après l'anorexie, parce qu'on est totalement là-dedans. Je ne vais pas tout redire par rapport à cette question de ce qui est important pour soi, les valeurs, le fait de gagner des points de vie, comme j'aime bien le dire. Peut-être ajouter le fait qu'un IMC, c'est quand même... c'est une valeur qui est utilisée, mais qui ne veut pas dire grand-chose, tout comme un poids ne veut pas dire grand-chose, et que ton poids d'équilibre, celui où ton corps se sent bien et te permet de vivre tout ce que tu as à vivre, sans doute que tu ne le connais même pas, et qu'en fait, il peut être loin ou très proche de là où tu es, en fait, on n'en sait rien. Ce que je veux dire, c'est que... L'idée, c'est d'avancer tranquillement en guérison d'anorexie, mais c'est difficile. Au début d'une guérison d'anorexie, ce n'est même pas possible du tout. C'est d'avancer tranquillement vers une façon de manger très intuitive et qui va avec une gestion du poids très intuitive et qui est contrôlée par toute autre chose que ta tête. Il faut que tu aies en tête que de toute façon, ton niveau de bonheur ne se mesurera pas à ton IMC. Loin, loin de là. Peut-être garder ça. J'ai envie de vous parler de... J'ai envie que vous puissiez vous questionner, vous toutes, sur l'importance que vous donnez à votre poids, à votre IMC, et l'importance que vous mettez dans le bonheur. Qu'est-ce que vous mettez dans votre bonheur, dans votre épanouissement ? Et de regarder comme ça. Je ne dis pas que c'est forcément complètement décorrélé. Attention, quand on subit des discriminations liées à son poids, on ne peut pas dire que c'est complètement décorrélé. Donc l'idée, ce n'est pas d'être dans Cui-Cui, les petits oiseaux, et faire comme si tout ça n'existait pas. Mais en tout cas, de pouvoir regarder qu'est-ce qui est relié, qu'est-ce qui n'est pas relié, et de pouvoir prendre un peu de distance, parce que globalement, votre bonheur, il ne se situe pas dans un IMC, dans un poids, dans un chiffre. Vraiment pas. Alors, quatrième question. Je crois qu'il n'y a toujours pas... Ah si, il y a une question en direct. En plein processus de guérison d'anorexie, ma mère hier, qui me maintient que c'est important d'avoir une balance à la maison, pour les gens qui veulent... contrôler leur poids. Je m'épuise à déconstruire ça. Alors quand elle dit, donc merci Colline pour ta question, et quand ta mère dit les gens qui veulent contrôler leur poids, finalement, elle parle... D'elle ? En fait, elle ne veut pas enlever la balance pour toi ou pour elle ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre. Je pense plutôt comprendre que ce n'est pas spécialement pour toi. Si je comprends bien, toi, tu essaies de déconstruire ça pour toi et du coup, tu lui transmets aussi tes réflexions, tes avancées par rapport à ça, au rapport au poids. Et donc, elle ne veut pas enlever la balance, mais ce n'est pas relié à toi. Ce n'est pas... Parce qu'en fait, ce qu'il y a derrière ma question, c'est est-ce que ta maman, c'est aussi quelque chose pour la rassurer sur le fait de voir l'évolution de ton poids ? Parce que, par exemple, elle a peur que tu repartes vers le bas ou voilà, tu vois, peut-être quelque chose comme ça. Je te laisse me répondre. Peut-être que j'avance, Colline, et puis du coup, je te laisse répondre à ma question pour voir si je peux répondre plus finement. Du coup, j'avais une autre question. en voie de guérison d'anorexie, j'ai toujours détesté ressentir mon corps. Ressentir était écrit en toutes lettres. Or, avec la reprise de poids, c'est de plus en plus difficile, voire à la limite du supportable. Quels outils et où quelles pistes ? Alors, quelque chose m'est venu tout de suite. Cette difficulté de ressentir son corps, détester ressentir son corps. J'ai l'impression que je vais le dire à chaque live, mais c'est vraiment le sujet qui est très présent pour moi en ce moment. Moi, ça me fait écho avec quelque chose qui pourrait se rapprocher des violences sexuelles. Alors l'idée, ce n'est pas que je vienne vous parler de ça chaque semaine et que je vous martèle que si, si, si vous souffrez de TCA, alors vous avez vécu ça. Non, ce n'est pas ça que je suis en train de dire. Il y a quand même un certain pourcentage chez les personnes qui ont des troubles alimentaires. Il y a un certain pourcentage quand même de personnes qui ont vécu des violences sexuelles. C'est non négligeable en fait, donc c'est quand même important de le rappeler. Il peut y avoir aussi des mécanismes qui sont à l'œuvre alors que c'est la génération d'au-dessus qui a vécu ça, que ça n'a jamais été mis au travail et qu'il y a une forme de transmission qui s'est faite de cette manière-là. Donc voilà, en tout cas, moi je vous partage ce à quoi ça me fait écho. Le dire « j'ai toujours détesté ressentir mon corps » , moi vraiment ça allume plein de warnings autour de ça. Donc c'est important pour moi de te le dire à toi qui poses la question, parce que peut-être que tu le sais, que tu as vécu tout ça et que tu ne fais pas le lien. Et je sais que vous êtes nombreuses à ne pas faire le lien entre les violences sexuelles que vous avez pu vivre et la mise en place de vos troubles alimentaires. Et d'ailleurs, je pense que mon prochain épisode de podcast seul, qui ne sortira pas vendredi, mais vendredi d'après, sera sur ce sujet parce que je ressens beaucoup de besoin d'en parler en ce moment. Et que ça a beaucoup de sens. Et que je pense qu'on est encore trop peu informés sur ce sujet-là. Donc voilà. Et donc voilà, c'est important de te le dire parce que tu es en voie de guérison d'anorexie. Et que... tu risques de retrouver beaucoup de blocages sur ton chemin de guérison si tu as vécu ça et que ça n'est pas mis au travail. Donc, ça me semble très important. Bon, par ailleurs, ce que je peux dire à toutes les personnes, de toute façon, pour qui c'est compliqué, le fait de souffrir d'anorexie vient de fait couper un peu, couper complètement le ressenti du corps. Le but quand même, c'est d'en avoir le contrôle absolu et d'avoir la tête qui va diriger le corps et c'est comme si le corps était presque un objet extérieur à soi. Donc c'est très compliqué cette histoire de ressentir. Quand tu me dis qu'en guérison d'anorexie, c'est hyper compliqué de prendre du poids parce que tu ressens ton corps, je pense que c'est un ressenti qui est très mental. On sait qu'en guérison d'anorexie, on peut se ressentir comme étant très grosse. avec des perceptions corporelles qui sont complètement faussées, alors même qu'on peut être dans une extrême maigreur. Donc ton ressenti, il peut être construit par ton mental, construit par cette obsession, construit par cette peur, etc. On en parle généralement assez peu, et j'aimerais beaucoup d'ailleurs inviter une psychomotricienne à venir discuter avec moi sur le podcast, parce qu'elles font un taf super, mais les psychomotriciennes peuvent beaucoup aider là-dedans. Et je ne peux que te conseiller de te tourner vers une psychomote, si tu en as la possibilité, pour travailler ça avec toi. Ressentir ton corps, ça peut aussi passer par des moments un peu plus sympas. Et tu pourrais chercher à renouer avec ton corps autrement que par le biais de la nourriture. Alors c'est compliqué parce que... ressentir son niveau de fatigue et s'accorder du repos, c'est très compliqué parce que j'ai peur de pas brûler de calories, nanana. Ressentir son corps dans l'activité physique, c'est très compliqué parce que c'est le mental qui prend le dessus et qui va vouloir emmener vers de l'activité physique pour brûler des calories. Donc tout est un peu biaisé dans le cadre de l'anorexie, mais malgré tout, il peut y avoir des petits exercices de reconnexion avec son corps, d'auto-massage, mais genre les mains par exemple, tout simplement. le visage, des parties comme ça, qui peuvent permettre de travailler là-dessus. Encore une fois, moi, je ne suis pas psychomote, donc je n'ai pas envie de partir à donner des exercices qui pourraient être bien, parce que j'aurais trop peur de dire des bêtises, franchement, et trop peur de dire des trucs qui ne seraient pas du tout adaptés à toi au moment où tu en es. Donc, c'est important, intéressant, je pense, de tourner vers une professionnelle dont c'est vraiment la spécificité et qui pourra, toi, t'accompagner là où tu en es. Donc voilà, je pense que si je devais résumer, attention, peut-être aller voir du côté des violences sexuelles, parce que le fait d'avoir toujours détesté ressentir ton corps, même avant l'anorexie, moi ça m'allume une alarme. L'idée aussi que vous toutes, méfiez-vous de vos ressentis corporels, en fait ils sont très souvent construits par le mental, et pas du tout dans la réalité. Et puis du coup derrière, entourez-vous aussi pour pouvoir aller bosser sur le psychocorporel et de pouvoir renouer avec les vraies sensations de votre corps. Alors, c'est dommage, Colline ne m'a pas répondu. Bon, Colline, du coup, je vois que tu ne m'as pas répondu. J'ai quand même envie de te faire une réponse vite fait. C'est très compliqué quand on est un peu dépendant d'autres personnes, notamment quand on vit chez ses parents et qu'on cherche à sortir de tout ça. Je trouve que c'est très important que les parents soient inclus dans la guérison. Ils ne le sont pas suffisamment. Colline, j'aurais envie de te dire de proposer à ta maman d'écouter mon podcast, vraiment. Et peut-être aussi de me suivre sur Insta si elle en a envie et de pouvoir échanger aussi avec moi en direct. J'ai envie de te dire que c'est très difficile, mais que tu fais ton chemin et que tu es sur la bonne voie. Et que tu vas pouvoir y arriver, même si pour le moment, il y a une balance qui reste à la maison. Et que peut-être que tu peux négocier avec elle le fait que la balance, elle ne soit pas sous tes yeux. Et que la balance, elle soit rangée suffisamment loin. Elle, ça lui permet d'avoir sa balance chez elle pour aller contrôler son poids de temps en temps, si c'est quelque chose d'important pour elle aujourd'hui. Mais toi, au moins, tu ne l'as pas sous les yeux. Peut-être essayer de négocier des choses comme ça. Bravo pour ce que tu fais. Et bravo pour ta volonté de transmettre tout ce que tu apprends à ta maman et de lui permettre de déconstruire ça aussi au passage. Vraiment, propose-lui d'écouter mon podcast. Ta maman, elle est forcément impactée par ce que tu vis. Et du coup, peut-être que ça pourrait être aidant. Et si par contre, la balance, c'est pour permettre de surveiller ton poids à toi. Peut-être que tu peux parler avec elles du fait que tu es OK pour être pesé lors de certains suivis avec des professionnels de santé et que c'est eux qui sont garants du coup de ce poids, de ce truc-là. Et que voilà, c'est dans ce cadre-là que tu es OK pour te peser, tu vois. Et d'ailleurs, tu peux aussi te peser sans regarder ton poids. Enfin, il y a plein de choses qui peuvent être faites avec les professionnels de santé. Je vois que j'ai une autre question en direct et je n'ai pas pu répondre à toutes vos questions. qui m'avaient été posées avant, donc je les garderai pour la semaine prochaine. Alors, coucou Flavie. Je prends plaisir quand je mange, puis arrive le moment où je commence à avoir mal au ventre, même si je prends encore plaisir à manger. Je suis frustrée de ce mal de ventre car je vois que par rapport aux autres, je n'ai vraiment pas beaucoup mangé. Et j'aimerais continuer le repas avec eux. Je commence alors à rentrer dans de la culpabilité de ne pas respecter mon besoin et je ne gère plus mes quantités. Comment puis-je faire face à cet état ? Sortir du repas avec une sensation de ventre plein me met très très mal. Quand tu dis que tu ne respectes pas ton besoin, c'est que du coup tu arrêtes de manger ? Ou alors au contraire, tu manges ? Est-ce que tu es dans la suralimentation ? Ou est-ce qu'au contraire, tu es plutôt dans un contrôle très strict de tes quantités ? Marie, je pense que c'est ça, c'est Marie. Et il y a quelqu'un qui me dit, merci beaucoup pour vos réponses, je vais justement commencer un suivi avec une psychomotricienne. Ah, et votre discours me conforte là-dedans. Bah, trop bien, trop génial. Et du coup, je veux bien avoir tes retours quand t'auras commencé ton suivi, avoir tes retours et puis potentiellement le nom de cette personne, parce que si c'est quelqu'un qui a un solide bagage avec les TCA, je serais contente de pouvoir échanger avec elle. et de pouvoir potentiellement l'inviter dans mon podcast. Alors, Marie dit non, justement, je continue. OK. Donc, en fait, tu dis que rapidement, tu manges, mais tu as mal au ventre et tu continues de manger. Et du coup, en fait, quand le mal de ventre arrive, tu dis que tu ressens encore du plaisir et tu es frustrée. Je commence à sentir mon ventre qui se tend alors que le repas n'est pas fini et que mentalement, je voulais manger plus. OK. Et en fait, dans ce que tu dis, j'ai l'impression que c'est systématique. Donc ça, ça m'interpelle parce que que ça, ça puisse arriver. Ça me semble complètement normal. Et parfois, je dis souvent aux personnes que j'accompagne qu'il peut y avoir un peu une confrontation entre plusieurs besoins face à l'alimentation. On peut avoir besoin de manger plus que ce que nous envoie comme signaux notre corps parce que ce jour-là, on a du mal à digérer et qu'en fait, on se retrouve bloqué alors qu'on n'a pas mangé suffisamment. Ou parce que ce jour-là... psychologiquement, on a vraiment besoin de manger plus que les besoins physiologiques. OK. Le fait que ça arrive, c'est tout à fait normal et il n'y aura pas de bons et de mauvais choix. Ça, c'est hyper important à rappeler. C'est qu'on répond à l'un des besoins et donc on laisse un peu de côté l'autre. OK, ce n'est pas grave. Quand on se retrouve face à deux besoins qui ne sont pas en accord, je ne sais pas, je vais vous prendre un autre exemple. Vous avez l'occasion de voir vos potes. Ça fait longtemps que vous les avez vus et vous savez que ça va vous faire du bien de sortir, peut-être même vous allez aller danser. Mais à côté de ça, vous savez que vous êtes fatigué, vous êtes un peu traîné toute la semaine et vous aviez aussi envie et besoin de vous coucher tôt. Vous êtes face à une situation qui ne vous permet pas de répondre aux deux besoins. Il y a un besoin de repos, un besoin de sommeil, peut-être même un besoin de solitude et il y a un besoin d'être avec du monde, de voir ces gens-là qui vous font du bien et de danser et de vivre quelque chose d'un peu plus sympa et de relâchement. Eh bien, il n'y a pas... une bonne manière d'y répondre, en fait. Ce n'est pas grave. C'est juste, là, à un moment donné, vous allez faire un choix et puis, voilà, ce sera le choix et ce sera le bon. Et derrière, peut-être que vous ferez en sorte de répondre à cet autre besoin à un autre moment. Donc ça, déjà, ça me semble important à dire. Et donc, par rapport à cette histoire de manger au-dessus de tes besoins, si c'est quelque chose de très fréquent, il y a plusieurs choses sur lesquelles j'ai envie de t'emmener. Déjà, la piste digestive. Peut-être que ce n'est pas tout à fait normal que tu aies mal au ventre aussi rapidement, que tu te sentes rempli aussi rapidement. Donc ça, c'est une chose. La piste digestive peut être consultée des professionnels par rapport à ça. Ensuite, la piste du plaisir. Tu dis que ça te fait plaisir. Je ne sais pas où tu en es dans ton rapport à l'alimentation, mais il y a aussi tout le plaisir qu'on fantasme. autour de l'alimentation. Et donc, on est dans notre tête à dire « Ah, c'est trop bon, c'est trop bon, mais je voulais encore manger. » En fait, c'est « Je ne veux pas m'arrêter parce que je veux continuer cet aliment, parce que cet aliment, je sais que je l'aime, je l'adore. Et peut-être, je ne sais pas quand est-ce que je remangerai ou peut-être que je ne suis pas sûre de me le réaccorder après. » Ou voilà. En tout cas, j'ai envie de te conseiller d'être vraiment dans tes sensations de plaisir, d'être à fond dans le goût des aliments. Pourquoi je te dis ça ? Parce que peut-être qu'il y a quand même un truc qui se joue du côté de, en réalité, c'est peut-être pas un vrai plaisir que tu es en train de ressentir à ce moment-là. Donc voilà, tout un travail autour de ça, peut-être aussi un travail sur le fait de fractionner un peu tes prises alimentaires, qui pourraient venir te rassurer dans le moment de ces prises-là, et de peut-être un peu plus respecter à la fois le besoin de plaisir et à la fois le besoin de digestion plutôt tranquille. Je vais un peu vite, j'espère que je t'aurai quand même donné des pistes. Je vois que j'ai d'autres questions en direct. Ok, Barbara qui parle aussi, qui fait le lien, c'est très intéressant. Donc, je rebondis juste là-dessus et après, je vais devoir couper puisque j'ai un rendez-vous. Mais le côté aussi constipation qui peut donner l'impression d'être lourde et qui peut créer des crises, ça, c'est très intéressant. Le fait d'avoir mal au ventre peut créer des crises chez plein de personnes. Alors... Le mal de ventre peut être relié à de la constipation, mais pas que, mais en tout cas une digestion assez ralentie. Et ce qui est un peu compliqué, c'est que si vous souffrez de troubles alimentaires, vous avez une digestion ralentie et un peu complexe. C'est quand même rare de bien digérer vraiment quand on a des TCA. Et donc, ces symptômes-là vont emmener des crises. Pourquoi ? Alors, parce que dans la tête, c'est la panique, parce qu'il y a beaucoup d'autocritiques sur le changement du corps, et donc c'est un truc sur lequel déjà il faut travailler. Et aussi parce que, du coup, les sensations de faim vont être ultra perturbées. Les sensations de faim et les sensations de digestion. Et donc, comme quand on a des TCA, on est dans un truc ultra rigide de « Ah ouais, non mais moi, il ne faut pas que je mange si je n'ai pas faim. Ah oui, mais là… » Pourquoi j'ai cette sensation dans mon ventre ? Mais non, mais du coup, peut-être je ne suis pas censée manger et je mange quand même. Donc du coup, je suis hors la loi. Donc je bascule dans le foutu pour foutu. Autant manger tout ce qui me passe par la main. Autant avoir mal au ventre pour quelque chose. Autant nanana. En fait, c'est sur tout ça, toutes ces rigidités autour de l'alimentation qui sera intéressant du coup de travailler si vous vous sentez concerné par ce truc-là. Encore une fois, désolée, je vais un peu vite pour ce live parce que je dois filer. mais c'est des choses sur lesquelles on pourra revenir. Sachez aussi que si vous êtes intéressés pour travailler avec moi, c'est des choses sur lesquelles on peut travailler ensemble, c'est des choses sur lesquelles on travaille dans le programme SOS Compulsions, sur lesquelles je discute avec les personnes que j'accompagne. Je vous avais parlé lors d'un précédent live d'une augmentation de mes tarifs. Effectivement, j'ai pris la décision que ça y est, ça allait être effectif, mais en avril. Je laisse encore tout le mois de mars. Donc, si vous avez envie de rejoindre mes outils, que ce soit... Alors, il y a SOS Compulsion sans aucun accompagnement, SOS Compulsion en groupe, SOS Compulsion en groupe plus l'accompagnement individuel. Les trois vont augmenter. Voilà, même A-Body, mon outil pour travailler sur la relation à son corps et Rassasier, l'atelier qui permet de travailler vraiment spécifiquement sur le rassasiement. Tout ça, ça va augmenter. Par exemple, je peux vous dire Hey Body. Là, actuellement, je l'avais mis à une promo où je vous le mettais à 37 euros. Donc là, en promo, il va augmenter à 45 euros. Ce n'est pas non plus une augmentation folle, mais forcément, comme c'est un pourcentage sur des outils qui sont plus chers, l'augmentation est aussi un peu plus visible. Voilà, si vous avez envie d'en parler avec moi et aussi si vous ne comprenez pas cette augmentation, voilà. Mes DM sont ouverts, je pourrais vous expliquer pourquoi. Moi, je me sens très à l'aise avec mes tarifs et avec ce que j'offre aux personnes que j'accompagne. Donc, ce n'est pas un souci. Sachez aussi que je travaille sur la formation pour les professionnels. Donc, ça arrive bientôt, mais vous pouvez d'ores et déjà réserver une séance de supervision avec moi. Donc, n'hésitez pas à me faire signe. Voilà, merci. On me dit merci beaucoup, Flavie. Merci, Flavie. Eh bien, merci à vous pour vos questions. pour votre engagement dans cette chouette communauté. Et puis, on se revoit très bientôt, vendredi matin, un nouvel épisode de podcast sort. D'ici là, je vais essayer de reproduire du contenu aussi très régulièrement sur le compte Insta. Voilà, je suis là pour discuter en DM. Si vous en avez envie, vous pouvez aussi m'écrire directement sur WhatsApp. Bref, n'hésitez pas. À très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Des exercices pour aider à l’acceptation de la reprise de poids après l’anorexie mentale?

    03:36

  • Depuis jeudi repas sans culpabiliser gros repas pourtant et arrivée dimanche restrictions de retour, pourquoi?

    08:17

  • Comment lutter contre l’anorexie qui nous donne envie de stopper la reprise de poids à 17-18 d’IMC?

    12:42

  • En plein processus de guérison d’anorexie, ma mère me maintient que c’est important d’avoir une balance à la maison

    15:04

  • En voie de guérison d’anorexie, j’ai toujours détesté ressentir mon corps…

    16:25

  • Je prends plaisir quand je mange puis arrive le moment où j’ai mal au ventre.

    24:18

  • La constipation me donne l’impression d’être lourde et peut créer des crises chez moi.

    29:32

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