Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mizzono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute ! Hello ! Bienvenue dans ce live, le live hebdo, comme chaque lundi. Qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente, je suis en live. Bienvenue, en tout cas je vais commencer par... passer les infos importantes. Exceptionnellement ce live, enfin c'est pas exceptionnel non, gros changement important le live ne sera pas dispo sur Instagram. Pour écouter le replay il faudra aller sur TCA etc mon podcast et donc il sortira lundi prochain lundi matin. Ce matin est sorti le live de la semaine dernière où je répondais à vos questions. Donc désormais voilà. c'est de cette manière là que vous pourrez écouter les replay des lives autre info importante à vous passer oui alors si, des petites infos importantes, on se fait un live plutôt court 20-30 minutes, je réponds à vos questions en priorité en direct j'ai pas mal de questions déjà qui datent de certaines d'il y a 3 semaines, facile, mais je vais répondre en direct à vos questions attendez, hello salut, Régine Je vais répondre en priorité aux questions en direct, donc n'hésitez pas à me poser vos questions, à réagir aussi à ce que je vais pouvoir dire après et tout et tout. Et donc, qu'est-ce que je voulais vous dire d'important ? Petit rappel, le live ne sera pas retransmis, enfin visionnable sur mon compte Insta. Désormais, je ne les publie plus après sur Insta. C'est un moment qu'on vit là en direct et après c'est à écouter sur Tessa, etc. Autre info importante. mes offres d'accompagnement vont beaucoup évoluer, c'est surtout qu'il va y en avoir beaucoup moins. En gros, si vous avez envie de profiter du programme SOS Compulsion et de l'offre notamment en groupe, qui permet d'être accompagné avec le groupe, avec les coachings, avec l'espace pour discuter, enfin voilà, toute la communauté, c'est le moment parce qu'en fait ça va s'arrêter fin août, début septembre, sous cette forme-là. Donc c'est vraiment le moment de nous rejoindre, ça va être les dernières cohortes là que je vais accompagner. Donc voilà, je réponds à vos questions si vous en avez en DM, si vous écoutez ça via le podcast, n'hésitez pas à m'écrire. J'ai mis une adresse mail exprès pour le podcast, pour les personnes qui voudraient venir témoigner au sein du podcast TCA etc. Vous pouvez écrire à podcasttca.com Vous pouvez aussi me poser vos questions directement par ce biais là, il n'y a pas de soucis, vous m'écrivez en DM sur Insta ou vous voulez Voilà, je vais commencer la réponse aux questions parce que c'est quand même pour ça que vous êtes ici, pas pour m'entendre blablater sur toutes mes actualités Ok, première question, une personne m'a écrit ça en question Et si je n'avais pas vraiment envie de guérir de l'anorexie ? C'est une question je crois quand même qui revient souvent Ce côté Est-ce que vraiment j'en ai envie ? Pourquoi ça revient beaucoup ? Parce que la guérison de l'anorexie est assez complexe et assez, comment dire, ambivalente. De toute façon, guérir d'un TCA, il y a quand même quelque chose de très ambivalent. Beaucoup dans l'anorexie et dans la boulimie, notamment la boulimie vomitive aussi. Voilà, il y a beaucoup beaucoup d'ambivalence, d'envie de maigrir et à la fois d'avoir très très peur de perdre. ce qu'on a aujourd'hui, ce semblant d'équilibre de vie qu'on s'est construit, la peur aussi de savoir qui on est sans tout ça, la peur d'être un peu une coquille vide sans le trouble alimentaire. Alors déjà ça je peux vous dire que non, vous inquiétez pas, vous n'êtes pas des coquilles vides. A chaque fois que je discute avec vous, que je vous accompagne, que je... voilà, peu importe par quel biais, en fait je vous vois, je... perçois très bien qui vous êtes là, vous toutes et vous tous aussi, je pense à vous messieurs, mais vous savez que je m'adresse Je tourne mes contenus au féminin. Vous êtes des super nanas en fait, avec énormément de choses à apporter à ce monde et la maladie vous empêche de vivre votre vie et d'apporter tout ce que vous pourriez apporter à ce monde. Donc déjà, oui, vous avez cette sensation d'être un peu vide sans la maladie parce que la maladie est un putain de tractopelle qui creuse à l'intérieur de vous et qui cherche à continuer de tout bétonner à l'intérieur. En réalité, vous n'avez pas besoin d'elle. et vous êtes bien plus que ça. Mais donc voilà, ça fait très peur, il y a beaucoup de questionnements autour de la volonté de guérison, souvent autour de l'anorexie, et c'est ok, et je pense qu'il faut l'entendre, quand quelqu'un me dit mais moi j'ai peut-être pas vraiment envie de guérir de l'anorexie, ce que j'entends c'est qu'il y a énormément de peur, beaucoup, beaucoup, beaucoup, et c'est important de les entendre, et c'est peut-être important d'aller les creuser, d'aller les nommer en thérapie, de pouvoir se poser avec ces peurs-là, de les regarder en face. pour pouvoir, comment dire, peut-être en déconstruire certaines, mais aussi surtout avancer avec ces peurs-là, les prendre sous le bras et avancer avec malgré la peur. Ça me fait penser notamment à la peur de grossir. N'attendez pas de ne plus avoir peur de grossir pour sortir d'un trouble alimentaire. Il faut avancer avec votre peur de grossir sous le bras, vous y allez avec elle. Elle a des choses à vous dire, la peur de grossir, elle a beaucoup, beaucoup de choses à vous dire. Donc voilà, donc déjà il y a aussi un petit détour important à faire, genre j'ai peut-être pas envie de guérir de mon TCA, bah ouais c'est ok en fait, c'est ok, je veux dire tous les fumeurs n'ont pas envie d'arrêter de fumer, je dis pas qu'un trouble alimentaire est comparable à l'addiction au tabac, pas du tout, mais ce que je veux vous dire c'est que ça vous regarde, ça vous appartient aussi, et qu'on a pas d'injonction à poser sur ce à quoi devrait ressembler votre vie. Mais... malgré tout quand j'entends cette phrase là ouais mais si j'avais pas vraiment envie de guérir moi j'entends beaucoup beaucoup beaucoup de peur de à quoi va ressembler ma vie sans ça si je lâche ce contrôle absolu est ce que tout ne va pas m'échapper finalement voilà ce contrôle vous n'allez pas le lâcher d'un seul coup tout ça ça se travaille tranquillement donc donc voilà n'hésitez pas à être accompagné aussi dans ces cas là deuxième question comment protéger ses enfants de ses propres tca C'est une question à laquelle j'ai l'impression de répondre souvent, mais c'est avec grand plaisir que j'y réponds souvent, parce que je suis très heureuse de constater que c'est une question qui vous anime beaucoup, c'est une question qui est tellement importante. Vous le savez, les enfants fonctionnent beaucoup par mimétisme, donc il va y avoir plein de choses qui vont se jouer dans nos comportements. Pourquoi j'insiste souvent là-dessus ? C'est parce que même si on ne critique pas le corps de son enfant, alors déjà je peux poser ça là. Vous voulez protéger vos enfants des troubles alimentaires ? Ne commentez pas leur poids, leur corps, leur apparence physique. Ne faites pas reposer leur valeur sur leur apparence physique, sur leur poids. Donc soyez vigilants, vigilantes à ça, mais soyez vigilants, vigilantes aussi à la manière dont vous parlez de vous, de votre corps, de votre poids, de votre apparence, de vous en photo. Quand vous voyez une photo de vous, qu'est-ce que vous dites ? Parce que tout ça, ça va impacter vos enfants. Ça m'est arrivé plein de fois d'échanger avec des femmes qui me disaient que leur maman avait passé leur vie au régime. Vous voyez, hashtag le club des mamans au régime, bien sûr. On se sait, les filles de ma génération. Mais qu'elles me disaient, non, non, mais elle ne m'a pas mise, moi, au régime. Néanmoins, moi, j'ai toujours vu ma mère et mes tantes faire attention, faire des régimes et tout. Et du coup, il y a quelque chose qui s'inscrit de... Ok, là je suis dans l'enfance, peut-être que pour le moment pour moi ça va, mais quand je vais passer dans le monde des femmes, en fait c'est ça qui m'attend, parce que c'est comme ça que ça se passe, que c'est censé se passer pour une femme. Donc voilà le côté mimétisme, le fait de copier en fait ce que font nos parents, c'est très important. Donc vigilance par rapport à ça, et puis par rapport à l'alimentation. En tant que parents, on a le devoir, j'ai envie de dire, d'éduquer nos enfants au goût, j'allais dire aux sensations alimentaires, mais en fait non, parce que les sensations alimentaires, il y a quelque chose de très inné dans le fait de les écouter et de se laisser guider. Donc non, c'est vraiment éduquer nos enfants au goût, aux saveurs, de leur faire découvrir tout un tas de choses, d'éveiller leur curiosité autour de l'alimentation. de leur permettre de découvrir les choses de manière très libre, sans stress, sans le dessert qui se mériterait par exemple. Ça c'est des choses qui à mon sens sont à éviter. Parce que si on oblige à finir les légumes pour avoir le droit à quelque chose de sucré, on dit que le truc, quand je dis quelque chose de sucré, ça peut être une compote de fruits, mais la compote elle se mérite. Ça veut dire que le sucre a une place différente et donc déjà on instaure des choses. Donc c'est intéressant de pouvoir expliquer à son enfant que tous les aliments n'amènent pas la même chose. Et qu'il est super important d'avoir une grande diversité d'aliments, mais faire attention de ne pas catégoriser les aliments et de laisser aussi l'enfant beaucoup explorer et être libre face à son alimentation. Donc voilà, attention aux commentaires sur le corps, sur l'alimentation, sur le poids, attention à ces commentaires-là sur nous-mêmes, attention aussi à ce qu'on propose dans l'assiette et puis aussi autre chose qui me vient là. Par rapport au fait de soi-même dans son assiette, bah oui, si vous êtes en plein TCA, ça peut être hyper compliqué de montrer l'exemple de quelqu'un de tranquille face à la nourriture dans son assiette. Néanmoins, vous pouvez nommer aussi, dire à vos enfants que vous avez une problématique, un trouble avec l'alimentation, et que manger normalement, c'est pas censé ressembler à ça. Que, bah voilà, vous êtes en chemin pour aller mieux avec ça. Et du coup, c'est nommé, c'est dit, et à mon sens, c'est pas un problème par rapport à cette histoire de mimétisme. N'hésitez pas à rebondir sur ce que je dis ou à me poser vos questions en direct. Peu de budget et problème à table pour manger certains aliments, crise d'angoisse. Plutôt diète ou psy ? C'est vrai que dans un idéal, je comprends la notion de peu de budget, parce que dans un idéal, je te dirais, ah les deux, ce serait trop bien. À condition que ce soit des professionnels spécialisés, on est bien d'accord. Cette question, il y a un petit truc qui m'interpelle sur les crises d'angoisse. Ça peut être lié à plusieurs choses. Il peut y avoir des troubles alimentaires qu'on connaît un peu moins, dans ce qu'on appelle les troubles arphides. Alors, je n'ai plus la définition exacte, mais on sait qu'il y a plein de... Par exemple, des troubles de l'oralité, des aliments... qui nous font hyper peur, qu'on n'arrive pas à manger à cause de la texture, à cause de la couleur, à cause de différentes choses. Et finalement là le trouble alimentaire il n'est pas relié à une volonté nécessairement de contrôler son poids, c'est vraiment autre chose. Dans ce cas là clairement je dirais plutôt diététicienne spécialisée, parce que je pense qu'il y a assez peu de psy qui sont spécialisés là dedans. Et puis dans le cadre d'un TCA plutôt classique, anorexie, boulimie, hyperphagie, mais là les crises d'angoisse pour manger certains aliments ça fait écho à de l'anorexie, je te dirais l'un ou l'autre tant qu'elles sont vraiment très bien formées à la question des troubles alimentaires. Il faut savoir que même une psy peut être formée, en plus de sa formation de psy, à la diététique comportementale. Par exemple moi je ne suis pas diététicienne mais je suis formée à la diététique comportementale. Donc je te dirais l'un ou l'autre, moi je connais des super diètes aussi qui sont formées à toute l'approche comportementale et qui ont aussi fait des formations type thérapie à actes, des outils de ce type là qui permettent une approche tellement plus large et globale qu'une approche diététique classique. En fait, il y a... Je dirais que dans les deux types de professions, tu peux trouver des personnes super outillées, comme des personnes qui ne le sont pas du tout. Parce que si elles ont juste leur formation de base de diététicienne ou de psychologue, elles ne seront pas nécessairement outillées dans leur formation de base. Il n'y aura pas d'outil spécifique à ça. Donc voilà, je te dirais des personnes bien outillées. Puis après, fais confiance aussi à ton ressenti, à ton feeling. selon les contacts que tu as avec ces personnes-là. Le sport est une telle délivrance pour mon TCA. Je ne sais pas comment expliquer la telle satisfaction qui se dégage de mon cerveau quand je sens la brûlure aux abdos. Oui, je perçois ce que tu veux dire. Bon, ce n'est pas vraiment une question que tu posais, mais je vais rebondir sur ce que tu dis. Effectivement, malheureusement, le sport est énormément utilisé dans les troubles alimentaires. Il peut devenir un trouble alimentaire à lui seul, en fait, avec la bigorexie. On va en parler bientôt, d'ailleurs, dans le podcast. Pas vendredi, là. Parce que vendredi prochain, je vous ai concocté un épisode un peu plus pratico-pratique, enfin voilà, c'est un épisode toute seule où je vais vous parler de 10 habitudes de vie que j'ai qui me permettent de rester une mangeuse régulée. Et le vendredi d'après, c'est un coach sportif qui vient nous parler sur le podcast, qui parle lui-même de ses troubles alimentaires. et aussi des troubles alimentaires qu'il observe chez ses clients. Donc bref, le sport est très en lien avec le trouble alimentaire et ce soulagement dont tu parles, tu vois, c'est en gros, oui, c'est un soulagement, c'est la satisfaction du TCA. Tu vois, comme une journée passée sans manger où, mettons, tu vas te coucher et tu es dans la souffrance et tu n'arrives même pas à dormir parce que tu crèves la dalle, mais la maladie, elle, elle est satisfaite, mais c'est juste l'enfer, l'horreur. Et le sport n'est pas censé servir à ça. C'est-à-dire que sentir ses abdos brûler, bon déjà, voilà, pourquoi pas ? Après, on n'a pas tous le même rapport non plus à notre corps et à ses sensations, mais on peut apprécier de se sentir vivant, même quand il y a un peu des brûlures, des douleurs liées au sport. Mais là, c'est vraiment la satisfaction de savoir qu'on est en train de brûler des calories, et c'est vrai qu'il y a quelque chose de vraiment malsain, et que dans ces cas-là, ça peut être vraiment intéressant de se défaire. du sport, en tout cas le sport de cette manière là et de pouvoir tester des activités physiques qui seront plus douces et qui permettent de continuer d'être en mouvement pour ne pas faire flamber l'angoisse mais qui permettent quand même d'une reconnexion plus douce au corps et qui soit moins dans le fait de nourrir comme ça le trouble alimentaire Comment faire pour être certaine qu'il ne reste pas une restriction sur un aliment qui était tabou ? Pas d'autres questions, mais juste dire que ça fait du bien de manger du chocolat sans culpabilité. Ah oui, d'accord, c'est une personne qui a rejoint le programme SOS Compulsion, mais en mode total autonomie, puisqu'il y a trois moyens de rejoindre le programme, autonomie, accompagnement de groupe, ou accompagnement de groupe et accompagnement individuel cumulé. Voilà, et du coup, être... par rapport au fait que tu te sois défaite de la culpabilité. Comment faire pour être certaine qu'il ne reste pas une restriction ? Alors ça, je sais que c'est une peur qui peut y avoir beaucoup. C'est-à-dire que ça fait très peur de lever les restrictions. Et puis quand on les lève, on a très peur de retomber dedans. Faites-vous confiance pour expérimenter. Une fois qu'on avance et qu'il y a des petites choses qui se passent, qui se stabilisent, comme remarquer qu'on mange sans culpabilité, c'est quand même un pas énorme. Il y a déjà beaucoup de gens qui rêvent de ça. Eh bien, tu sais que tu as déjà bien avancé et si tu te poses cette question-là, tu peux observer déjà ton comportement alimentaire et observer les pensées que tu as autour de ton comportement alimentaire, mais surtout en mangeant de manière, en tout cas ce qui te paraît être libre, même si tu vois, tu as une voix qui te dit « Ah mais peut-être je suis en restriction parce que là je n'ai pas mangé ça » ou machin. En vrai, tu manges librement. Et tu vas voir, si tu as tout d'un coup une obsession qui revient pour cet aliment, tu te mets à y penser tout le temps, voire même que tu sens que tu te jettes dessus, alors ça te mettra la puce à l'oreille que peut-être il restait quelque chose, ou qu'il y a quelque chose qui s'est remis en place. Mais du coup c'est vraiment dans l'expérimentation que tu vas te rendre compte, et franchement, fais-toi confiance, vis le truc, et tu vas recevoir plein de signaux qui vont te dire s'il y a une restriction qui reste accrochée, donc voilà, n'aie crainte. Ne pas manger tout ce qui nous passe par la tête, ça veut pas dire être en restriction, ça veut juste dire manger selon ses besoins en fait. C'est pas parce qu'on lève les restrictions qu'on est censé manger, je sais pas, hop là je pense à un cookie, je ne vais pas manger un cookie quand je vais redescendre à la fin du live, parce que j'ai pas envie de manger ça maintenant, parce que peut-être j'en mangerai un dans les jours à venir, mais voilà c'est pas parce que j'ai pensé à ça que je vais nécessairement manger ça et je ne suis pour autant pas en restriction. Des astuces pour manger quelque chose qu'on s'interdit ? Oui rejoindre mon programme d'accompagnement ! Non mais c'est compliqué en fait des astuces pour manger quelque chose qu'on s'interdit et bien réfléchir à pourquoi tu te l'interdis, du coup il va sûrement y avoir des choses qui vont sortir parce que ça fait grossir, ok réfléchir au fait que est-ce que tu connais des gens qui consomment cet aliment là ? Est-ce qu'ils sont tous au-dessus de leur poids d'équilibre ? Si tu penses que ce n'est pas bon pour la santé, est-ce que tu connais des gens qui mangent ça et qui sont pour autant en bonne santé ? Ou est-ce qu'ils sont tous en mauvaise santé ? En gros, chercher à aller te confronter à pourquoi tu t'interdis cet aliment. dézinguer ces trucs-là. Et puis, trouver des moyens de le manger le plus possible en sécurité. Et donc, ça peut passer par le biais d'un accompagnement. Je te parlais de mon programme, mais ça peut être un accompagnement avec un ou une professionnelle qui va pouvoir t'aider à trouver des fenêtres de sécurité qui te permettront de tester de manger cet aliment-là. Et peut-être que le ou la professionnelle pourra t'apporter une sorte de cadre. qui te donne le droit de manger cet aliment-là sous forme de test, de quelque chose qui te sécurisera et qui te permettra de réintroduire. Passionné de dessin, impossible d'en faire sans culpabiliser, de rester assise par peur de faire du gras. Ah là là, je pense que vous le savez, vous l'avez entendu, il y a de plus en plus de contenu sur les réseaux qui vient parler de ça, de combien de calories supplémentaires par rapport à notre besoin il faut manger pour faire un kilo de gras. En fait c'est juste énorme, donc on ne fait pas du gras comme ça. Ne pas bouger ne veut pas dire qu'on se met à faire du gras, non. Tout ça c'est la maladie qui te le dit, et tout à l'heure je vous parlais du vide que crée la maladie chez les personnes qui en souffrent, et là on le voit, genre le tractopelle là qui va creuser. T'es passionné de dessin, tu ne peux même plus faire de dessin. Je trouve que c'est une belle motivation à pouvoir sortir de cette foutue maladie. Bonjour Flavie ! Comment accepter un pas en arrière sur le parcours de guérison ? Je pense que ce sera ma dernière, la dernière question que je prends du coup, c'est une question en direct. Accepter un pas en arrière sur le parcours de guérison, il est tellement difficile de revivre une crise après plusieurs jours de bien-être. Je ne crois pas que ce soit un pas en arrière, en fait c'est vraiment un moment sur ton chemin de guérison. Ça en fait partie. Peut-être que ta crise, elle n'était pas tout à fait la même que d'habitude. Peut-être que tu t'es sentie... moins dans la perte de contrôle. Peut-être qu'elle était moins intense, que tu t'es senti moins déconnecté, peut-être que tu as mangé un peu moins d'aliments pendant cette crise-là. Peut-être même que, en vrai de vrai, tu t'en veux un peu moins. En tout cas, ce que je veux dire, c'est que ça peut être une étape super importante pour marquer des étapes dans ta guérison, dire « Ah ! Il y a quelque chose qui bouge ! » Même dans la manière dans laquelle elle est arrivée, je comprends mieux comment elle est arrivée. Et surtout... Tu as des outils pour éviter que d'autres arrivent derrière. Parce qu'en fait, une crise comme ça, isolée, on s'en fout. Je veux dire, imagine, tu pourrais être guéri. Imagine, dans un an, là, t'es complètement guéri, t'es sorti de tout ça. Et puis, trois ans après, il se passe un truc dans ta vie, pour qui, pourquoi ? Vieux Roland, tu fais une crise. Genre, tu comprends pas d'où ça sort ? Bah voilà, t'auras fait une crise. Et puis en fait, le lendemain, ta vie reprendra son cours. Parce que... Faire une crise ne veut pas dire être bloqué dans le cercle infernal des TCA. Et là, cette crise-là, elle va peut-être être très utile pour que tu te prouves à toi-même que tu as des outils et que tu ne vas pas retomber dans le cercle des crises et en refaire une demain, et après-demain, et encore, et encore, et encore. Parce que là, après cette crise-là, tu vas prendre soin de toi à fond. Tu ne vas pas te parler comme à la dernière des merdes. Tu vas manger ce dont tu as besoin pour ta digestion, mais aussi tes envies et ton besoin émotionnel. Tu vas te coucouner, tu vas te dire des belles choses et tu vas surtout pas te reprendre en main ou aller courir 10 km juste pour ça. Si jamais tu vas courir dans les jours à venir, ce sera parce que c'est vraiment trop chouette de courir et que ça te fait du bien. Voilà, donc en fait, une crise, ça peut être tellement important aussi sur un parcours de guérison, enfin une crise, des crises, ça fait partie. C'est pas une rechute, ça fait partie du parcours de guérison. Je vous propose qu'on arrête là. Il me restait une seule question que j'avais en avance, ça veut dire que la semaine prochaine je vous remettrai une boîte à questions du coup pour le live de lundi prochain. Alors le live de lundi prochain, lundi prochain, on est le 14, ah oui je sais pas trop à quelle heure je vous le ferai, peut-être entre deux rendez-vous, peut-être à midi, je verrai parce que le soir je suis aussi en rendez-vous donc ce sera pas très pratique. Euh bon. On verra. Mais en tout cas, je vous revois en live lundi prochain. Merci à vous. Merci pour vos merci. Petit rappel que du coup, je ne vais pas mettre le replay de ce live-là sur Insta. Vous allez pouvoir l'écouter lundi prochain sur TCA, etc. Merci, petite fille, c'est trop mignon. Trop chou, trop trop chou. Et voilà, donc vous pourrez l'écouter sur TCA, etc. Et quoi de plus ? Eh ben... Allez écouter aussi le live de lundi dernier qui est sorti ce matin. Il y a un épisode de podcast témoignage qui est sorti la semaine dernière. Il y en a un autre qui arrive vendredi. Et puis si mon travail vous parle, vous plaît, parlez-en autour de vous, likez, commentez, laissez des étoiles sur les plateformes d'écoute de podcast. Et si vous en avez l'envie et les moyens, n'hésitez pas à me soutenir aussi financièrement pour le podcast. Vous trouverez le lien dans ma bio et en description aussi des épisodes de podcast les plus récents. Voilà, même, je veux dire, il n'y a pas de petites, il n'y a pas de contributions qui servent à rien, je veux dire, voilà. tout est toujours très aidant merci beaucoup pour votre présence merci pour vos questions et puis je vous dis à très bientôt et surtout prenez soin de vous autant que vous le pouvez ciao