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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

LIVE : Pourquoi les crises n'empêchent pas d'avoir des envies? Comment aider son enfant à manger moins vite? Stabilisation du poids... E.103

LIVE : Pourquoi les crises n'empêchent pas d'avoir des envies? Comment aider son enfant à manger moins vite? Stabilisation du poids... E.103

28min |03/02/2025
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Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?
    Si on mange pleins de trucs qu'on aime on devrait ne plus en vouloir autant après

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler (quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait yaller) ? Impression d'avoir le COVID, donc devoir/ besoin de rester chez soi mais en étant "asymptomatique'"....

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses? 

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour? 



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mizzono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.MTCA. Très belle écoute. Bienvenue donc comme tous les lundis dans ce live hebdo pour répondre à vos questions. Je priorise les questions en direct bien sûr mais j'ai ma petite liste de questions la semaine dernière, j'avais pas pu du tout y répondre donc je les ressors en même temps. Donc l'idée c'est de pouvoir... échanger ensemble. Un replay sera disponible et vous voyez ici le micro. C'est aussi enregistré pour TCA, etc. Et donc ce matin, un épisode de podcast est sorti avec le live de la semaine dernière. Je vous rappelle aussi qu'un épisode de podcast est sorti vendredi dernier. C'est le témoignage de Muriel. Muriel qui a passé 30 ans dans les TCA. 30 ans dans l'anorexie, c'est un témoignage Très touchant et très poignant, qui parle aussi des violences sexuelles. Et puis demain, pensez à vous inscrire. Demain, on est ensemble en webinaire pour parler de la suralimentation. Comment ne pas tomber dans les pièges principaux de la suralimentation et surtout, en fait, comment en sortir, comment les voir ces pièges-là et en sortir. Donc on se rejoint demain à 19h30, c'est sur inscription. Donc n'hésitez pas à vous inscrire. En commentant webinaire sur n'importe quel post, en dessous de n'importe quelle story, vous avez un petit robot qui se chargera de vous envoyer tout ce qu'il faut pour pouvoir vous inscrire. Donc voilà, ne loupez pas cette soirée qui sera aussi l'occasion de pouvoir répondre à vos questions sur ce sujet bien précis puisque j'ai prévu de faire une présentation très courte et de donner beaucoup de priorité à vos questions. Vous savez que c'est mon dada. C'est ce que j'aime vraiment beaucoup. Bon, passons aux questions et n'hésitez pas à m'en poser là en direct, j'y répondrai avec grand plaisir. Je commence donc à répondre aux questions. Première question, l'épuisement pendant la renutrition, combien de temps ? Je ne suis pas de formation diététicienne, donc je n'ai pas accompagné moi spécifiquement la renutrition après... une forte dénutrition liée notamment à l'anorexie, donc je ne peux pas répondre à ça. Je pense qu'une diététicienne spécialisée, mais aussi un médecin, serait peut-être plus à même de répondre à cette question-là. Ce que je peux te dire, c'est qu'effectivement, c'est normal de se sentir complètement épuisé quand on passe par la phase de renutrition. En fait, le corps doit se remettre en mode digestion, c'est-à-dire qu'il doit reprendre un travail qu'il avait complètement mis au ralenti, et on sait... que la digestion demande de l'énergie. D'ailleurs, c'est très intéressant, vous pouvez ou pas. En fait, moi j'ai trouvé ça très intéressant à regarder et à découvrir, mais une fois que j'étais guérie, donc peut-être que si les calories sont triggers pour vous, n'y allez surtout pas, mais on observe que digérer brûle des calories. Quand on est dans la peur de manger, c'est quand même intéressant de se dire qu'on crée aussi du métabolisme en mangeant. C'est-à-dire que... évidemment, manger et digérer prend énormément d'énergie et donc utilise des calories. Donc je ne peux pas répondre précisément à cette question, je m'en excuse, mais l'anorexie n'est pas le sujet, même si j'y suis formée évidemment, et que j'ai accompagné des personnes souffrant d'anorexie, et que beaucoup de choses que je peux dire, même dans le programme, et soit est-ce compulsion, sont très utiles, pourraient vraiment aider des personnes qui souffrent d'anorexie, c'est juste qu'elles ne sont pas forcément entendables. au moment où on est dans l'anorexie. Je trouve que ce sont des phases, des moments différents. Et que c'est pour ça que je ne me spécialise vraiment pas autour de l'anorexie. Même si, avec plaisir, j'essaie de répondre à vos questions quand je le peux. Deuxième question, mais j'ai vu, je crois, une question en direct. Bonjour, comment arrêter de tout peser ? Devons-nous procéder d'un coup ou progressivement ? Merci. C'est vraiment comme tu le sens. Rapide rappel sur le fait que... effectivement c'est super intéressant de pouvoir se détacher de la balance. C'est super important parce que ce contrôle-là t'empêche d'être à l'écoute de tes sensations et potentiellement vient complètement tout déréguler. Mais bon, je ne vais pas revenir dessus. Toi ta question c'est voilà, qu'est-ce qui est le mieux pour arrêter de tout peser ? Il y a des personnes qui vont tout arrêter d'un coup, il y a des personnes qui vont y aller par étapes. Ça dépend comment toi tu te sens de le faire. Peut-être que tu as déjà essayé, donc tu peux repartir aussi de tes essais. de ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné, de ce qui t'a créé beaucoup d'angoisse. C'est aussi très intéressant quand on se challenge sur quelque chose, d'observer l'angoisse que ça crée. Et de la prendre cette angoisse et de s'en servir en fait. Peut-être avec un thérapeute, de dire ok je me suis rendu compte que ça me créait telle pensée, telle angoisse qui me submergeait, donc peut-être que là ce serait cool que j'aille bosser là-dessus. Pour les personnes pour qui ce serait trop compliqué de tout arrêter d'un coup, et bien oui effectivement tu peux aller progressivement vers l'arrêt de peser. Tu peux choisir de peser que certaines catégories de tes aliments et d'autres non. Tu peux choisir de peser à un seul repas dans la journée ou tu peux choisir de peser un jour sur deux. Et là encore, peut-être que tu peux observer ce que ça change. J'ai envie de faire le parallèle avec la pesée, la balance, quand on se pèse soi. C'est intéressant de faire l'effort de moins se peser, d'avoir vraiment des jours, des périodes où on ne se pèse pas pour observer ce que ça change. Oui, peut-être que s'il n'y a qu'une journée où tu ne te pèses pas, tu vas juste dire Ah ouais, ça m'a juste créé de l'angoisse. Du coup, ce n'est pas bien. Il faut que je me pèse. On a l'impression que le fait de se peser apaise l'angoisse. En fait, le fait de te peser nourrit l'angoisse. Et si tu procèdes à cette expérience sur, par exemple, tu pousses et tu arrives à tenir une semaine sans te peser, tu vas peut-être observer des choses différentes. Ah, je pensais moins à mon corps, à mon poids. Ah, bizarrement. J'ai moins eu besoin aussi de peser mon alimentation quand j'ai arrêté de me peser. Il peut y avoir plein de conséquences, positives aussi, surtout. Donc voilà, comment arrêter ? Eh bien, en y allant au rythme qui toi te convient, et aussi en travaillant sur le pourquoi tu croyais que ça te rassurait de peser, mais en fait, en quoi ça ne fait que nourrir le contrôle et l'angoisse, tu vois ? Aller travailler. Un peu à l'inverse sur tes croyances qui te maintenaient dans le fait de peser ta nourriture. Et puis, travailler sur toutes les raisons pour lesquelles ça va être aidant pour toi d'arrêter de peser ta nourriture. C'est important, je vous le dis très souvent, pour moi, ça ne sert à rien de rester dans sa tête, il faut passer à l'action. Mais c'est aussi très intéressant d'associer vos actions à des prises de conscience et à un mouvement aussi psychique. qui vous permet de mettre en sens ce passage à l'action. Vous passez pas à l'action pour passer à l'action. Je vais prendre un autre exemple. Vous dites, ah oui, ok, j'ai bien compris que il faut que j'arrête de me priver, que je mange davantage tous les aliments qui sont interdits si je veux apaiser mon alimentation. Bon, eh ben, ça y est, c'est parti. Moi, tous les matins, je vais manger un pain au chocolat. Ok. Je continue de penser que le pain au chocolat fait grossir. Je continue de penser que ça va me rendre en mauvaise santé. Je continue de penser que c'est vraiment n'importe quoi. mais je mange un pain au chocolat tous les jours. Est-ce que ça va s'en suivre d'une baisse de tes compulsions ? Est-ce que tu vas te sentir mieux ? Est-ce que, etc., etc. ? Il y a moyen que non. En fait, il y a de grandes chances que si tu fonctionnes comme ça, eh bien, en fait, juste, ça ne va pas aller mieux. Tes symptômes ne vont pas aller mieux. Tu vas continuer les compulsions, voire même peut-être tu seras encore plus dans la suralimentation. Du coup, tu vas prendre du poids, tu vas regarder ça, tu vas dire... Ben voilà, maintenant je mange un pain au chocolat tous les jours et je prends du poids, donc comme quoi ça va renforcer une croyance erronée et négative. Donc c'est hyper important de pas juste aller poser des actions sans les associer à autre chose. Poser ton action du pain au chocolat, elle va être valable si tu travailles sur tes croyances autour du pain au chocolat et globalement des bons ou des mauvais aliments, tu vois. Voilà, j'espère que ça répond à peu près à la question. Pourquoi malgré de bons repas toute la journée... incontrôlable de se relever en pleine nuit et grosse compulsion que faire ? Qu'est-ce que tu appelles de bon repas, Mag ? Tu vois, ça c'est ultra flou et relatif. Une personne qui sort d'anorexie ou d'une grosse phase de contrôle et qui mangeait trois pommes par jour et qui du coup va réussir à manger 40 grammes de féculents, un oeuf, une soupe, de la viande, du machin, enfin tu vois, va pouvoir... va pouvoir se dire, je fais de bons repas. Tu peux avoir l'impression de faire de bons repas en suivant, tu sais, les espèces de régimes comme j'aime, là. Sauf qu'en fait, le truc, il a 1200 calories et que ça couvre même pas ton besoin basal, tu sais. Le métabolisme de base, en fait. Le fait que ton cœur y batte, que tes poumons y fonctionnent, que ta digestion fonctionne. Donc en fait, tu peux avoir l'impression, tu peux aussi manger un kilo de fromage blanc en dessert, du fromage blanc 0%, et puis avoir mangé 800 grammes de haricots verts. Enfin tu vois, tu peux avoir l'impression que ton estomac il est plein, mais en réalité, le total calorique il est pas ouf ouf, et surtout tes repas ils sont pas satisfaisants. C'est quoi des bons repas ? Est-ce que tu manges des repas qui sont, oui satisfaisants, mais je trouve pas mon autre mot. Bon, c'est pas grave, je vais pas retrouver. En gros, des repas qui soient nourrissants. Et voilà, je trouve que c'est intéressant le mot nourrisson parce que nourrissant, c'est... Dedans, j'englobe le côté calorique, mais j'englobe aussi quelque chose de très plaisir dans le... Je suis nourrie, mes sens sont nourris, mon plaisir est nourri. Est-ce que tes repas sont nourrissants ? Je mets ma main à couper que c'est pas le cas, en fait. Si vraiment, les compulsions comme ça, nocturnes... On est réveillé la nuit et on va manger la nuit. En fait, souvent, il y a un truc qui fait que ça se passe la nuit parce que c'est impossible de lâcher prise en journée pour les personnes qui font ça la nuit. Il peut y avoir plein d'autres raisons, mais c'est un truc que j'ai déjà observé. Tout comme j'ai vu des personnes faire des compulsions alimentaires que sous alcool. Parce que sinon, ce n'est même pas possible de lâcher ce truc-là. Donc, il faut qu'il y ait une baisse de la vigilance. Sinon, le contrôle est impossible à lâcher. Et donc, ça répond à ta question, Mag. En fait, je pense qu'il y a un énorme contrôle sur ce que tu manges en journée. Mais on a déjà échangé, par exemple, toutes les deux. Je crois me souvenir que, par exemple, manger un morceau de chocolat pour toi en journée, c'est pas possible. Peut-être parce que tu vas te dire, bah non, je sais que cette nuit, je vais me relever, je vais en manger. Mais tu vois bien que c'est le chat qui se mord la queue, en fait. Donc, si tu veux te défaire de ces moments où tu manges de manière compulsive, il va falloir intégrer ces aliments à d'autres moments, etc. Question suivante, est-ce qu'il y en a en direct ? Ah, Mag, tu m'as répondu. Des repas bien équilibrés, mais le sucre chocolat m'appelle la nuit et dès qu'il y a le goût du chocolat, c'est catastrophique. Franchement, moi je vois plein de red flags, des repas bien équilibrés. Donc en fait, si ton focus numéro un, c'est l'équilibre alimentaire, à mon avis, ça veut dire quoi ? Alors, bien équilibré, est-ce qu'il y a des féculents à tous tes repas, par exemple ? Souvent vous parlez d'équilibre alimentaire, mais en fait vous mettez que des légumes et des protéines et puis un peu de féculents. Est-ce qu'il y a des féculents ? Est-ce qu'il y a du gras ? Et est-ce qu'il y a du plaisir ? Arrêtez de parler équilibre alimentaire, arrêtez de parler de repas équilibré, parlez de repas équilibrant. Ce sera beaucoup plus intéressant. J'attends de voir si tu me réponds, Mike, mais j'enchaîne sur une autre question. Pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? Intéressant. Alors, juste Mike qui dit, oui, pain ou pâte ou quinoa. Alors... Vois tes quantités, vois les aliments qui te font plaisir, les aliments qui sont interdits. Est-ce qu'il y a du gras ? Est-ce qu'il y a du fromage ? Est-ce qu'il y a du sucre ? Malheureusement, en 2024 et 2025, ça n'a pas l'air de s'arranger sur le rapport au sucre. On est complètement matrixé par ces histoires de devoir éviter le sucre, de devoir éviter tel ou tel aliment. En fait, c'est exactement ça qui crée vos compulsions, et notamment les compulsions nocturnes. Donc pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? J'ai envie de poser la question différemment, et c'est dommage que... Enfin, je ne sais pas si cette personne-là, elle est là en direct, mais pourquoi est-ce que les crises de boulimie devraient annuler les envies ? En fait, est-ce qu'on devrait ne plus avoir d'envie ? Du coup, ça traduit vraiment quelque chose de complexe dans la relation à la nourriture, cette question. Donc ça veut dire que toi, la personne qui a posé cette question, tu voudrais ne plus avoir d'envie alimentaire. Peut-être que si tu reformulais ta question, tu voudrais ne plus avoir d'envie de certains aliments. Ou peut-être que si je creusais avec toi, si tu étais là avec moi, tu me dirais qu'en fait c'est plutôt que tu ne veux plus te sentir obsédé par certains aliments. Obsédé, c'est plus des envies, c'est des obsessions, c'est des choses irrépressibles auxquelles il faut répondre. Peut-être qu'on est plus là-dessus. Alors les crises de boulimie ou d'hyperphagie, elles ne vont pas apaiser... L'envie. Par exemple, vous vous privez de chocolat, pour reprendre cet exemple-là. Le chocolat devient un aliment obsédant, c'est un truc qui prend beaucoup de place, ça monte, ça monte. À côté de ça, peut-être qu'en plus vous mangez pas à votre faim, il y a tout un tas de trucs autour de l'alimentation et à un moment donné ça explose et bim, vous vous retrouvez à faire des crises, principalement sur le chocolat. Vous faites votre crise avec le chocolat et vous vous attendez à ce que cette envie baisse parce que vous avez consommé l'aliment. Mais en fait... J'ai fait un reel il n'y a pas longtemps où je parle de l'hyperphagie et où je dis il faut que tu comprennes une chose, c'est que tes aliments de crise, ils ne comptent pas. Ils ne comptent pas dans le sens où ils ne sont pas mangés. En fait, tes aliments de crise, ils sont incurgités pendant la crise et ce ne sont pas des aliments autorisés. Tu ne peux pas te sentir rassasié. Qui s'est déjà senti sereine et rassasié après une crise ? À pleine, oui, pleine jusque là. Mais rassasiée, sereine, contente, c'est bon, je suis bien, je peux passer à autre chose ? Non, personne. Parce qu'en fait, ce n'est pas ça qui se joue. Et quand tu manges les aliments, le premier aliment que tu prends, il a peut-être un peu de goût, tu vas ressentir le goût, peut-être que tu vas ressentir un peu de plaisir. Mais même dès le début, souvent, c'est un plaisir très intellectualisé. Et en fait, tu avales les aliments, tu ne ressens même pas le goût qu'ils ont. Donc voilà pourquoi. En fait, ce ne sont pas des aliments qui sont dégustés. Et s'ils ne sont pas dégustés, c'est parce qu'ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas la peine de... Enfin, ce n'est pas la peine. Si, vous pourriez essayer. Malgré tout, on peut prendre le problème dans plein de sortes, de plein de morceaux différents, je vais dire. Donc si, vous pourriez essayer de déguster au maximum pendant une crise, mais bon voilà, je sais tellement ce que c'est, c'est horrible, c'est difficile, moi ça me paraissait impossible. Je pense que moi ça a été plus utile de prendre le problème dans l'autre sens en fait. Mais c'est l'autorisation de consommer des aliments qui va pouvoir... Apaiser cette obsession, mais le but ultime c'est pas de ne plus jamais avoir d'envie. Si vous avez tout le temps envie de chocolat et que je vous fait travailler dessus et que vous faites plus de crise mais que vous me dites oui mais je comprends pas Flavie quand même ça m'arrive je sais pas deux trois fois dans la semaine de manger du chocolat bah ouais ok mais mais mais why not en fait où est le problème ? Si tu manges huit tablettes à chaque fois que tu en manges bien sûr c'est un problème c'est une compulsion mais en fait si tu juste as envie de manger du chocolat c'est normal c'est pas un problème. Alors quelqu'un dit, je suis tellement d'accord à la fin d'une crise, c'est comme si j'avais été absente. Je n'ai pas pris conscience de ce que je mangeais, du coup derrière, pas de plaisir, peu d'apaisement. Oui bien sûr, et en même temps c'est aussi le but de la crise souvent. C'est de chercher cette déconnexion en fait. Pour plein de raisons différentes. Il peut y avoir un passé traumatique qui appelle un peu cette dissociation là de éteindre le truc et ne plus ressentir. Mais il peut aussi y avoir, vraiment je tiens à le préciser, parce que Et c'est bien qu'on en parle de plus en plus du lien trauma et troubles des conduites alimentaires, mais il y a aussi des personnes qui n'ont pas vécu de vrais traumas, c'est bizarre de dire vrais, qui n'ont pas spécifiquement vécu de traumas, et qui ont ce type de comportement. Et il ne faut pas minimiser ce qu'on s'impose quand on est dans le contrôle alimentaire, quand on est dans la rigidité alimentaire. Enfin, je veux dire, s'interdire des aliments, s'autocritiquer toute la journée, ne pas manger à sa faim. Quand on ressent la faim, tout le temps repousser le moment où on va manger, manger que quand on est en faim extrême, tout ça, ça crée énormément de choses et d'insatisfactions globales que vous vous traînez. Et la crise, elle peut aussi répondre à ça, simplement, sans même répondre à un trauma. La crise, ça peut être aussi le je relâche toute cette pression que je m'impose autour de la bouffe à longueur de journée Donc voilà, ça semblait important de le dire et oui, du coup... Contente que ça vous parle en tout cas. Allez, je prends une dernière question. N'hésitez pas si vous en avez en live. Alors, si on mange plein de trucs qu'on aime, on devrait ne plus en vouloir autant après. Ah zut, ça, ça allait avec pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies. Mais du coup, trop bien. En fait, voilà, j'ai répondu. En fait, tu ne les manges pas. Tu dis on mange plein de trucs qu'on aime. Mais en fait, non seulement, tu ne peux pas dire que tu les manges réellement. Est-ce que tu les aimes sur le moment ? Je pense que je vous mets au défi d'être capable de décrire vraiment le goût qu'ont les aliments quand vous faites une crise. Alors, j'avais une autre question. Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours ou de moins travailler quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait y aller ? Impression d'avoir le Covid, donc devoir, besoin, rester chez soi, mais en étant asymptomatique. Alors, je ne sais pas bien si ta question concernait juste... J'ai l'impression d'avoir le Covid, ou alors tu faisais un lien entre symptômes du Covid et symptômes TCA, je sais pas trop, j'ai l'impression que ça n'a rien à voir avec les TCA la question. Je sais pas trop si j'y réponds. En même temps c'est intéressant parce qu'il y a cette question de comment je légitime ce que je vis, ce que je ressens. Je trouve ça assez intéressant et c'est une question globale quand on vit des troubles alimentaires. Il y a vraiment une question globale aussi autour du rapport à l'autre. et de la façon dont on prend sa place ou non dans le monde, j'ai envie de dire, globalement. Et en même temps, tout ça, ça part de soi. C'est-à-dire que quand vous passez votre temps à renier vos propres besoins, comment est-ce que vous pourriez les entendre, les voir, les légitimer, les exprimer aux autres et attendre des autres qui les respectent ? Comment est-ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui respecte nos besoins quand nous-mêmes, on ne sait même pas trop ? On pourrait savoir, mais en fait, on a coupé les fils et en fait, on... Voilà, c'est comme si on n'existait pas vraiment. Et du coup, on fait taire complètement nos besoins. Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses ? Très intéressant. J'aime beaucoup la question avec les enfants. Déjà, elle est chouette ta démarche, tu vois, sans créer de mauvaises choses, je pense voir ce que tu veux dire. Effectivement, l'idée déjà, c'est de ne pas être focus sur le poids. C'est de peut-être pas chercher à faire le lien entre... Même si toi, c'est ta peur, au fond, et c'est pas grave. Enfin, voilà, peut-être que tu as peur que ton enfant grossisse. C'est pas grave d'avoir peur que son enfant grossisse, j'ai envie de vous dire. Il y a des choses, ça veut dire qu'il y a encore des choses à travailler sur soi, mais regardez dans quelle société vous vivez. Enfin, je veux dire, est-ce qu'on a envie que son enfant soit malmené, moqué, par rapport à des choses comme ça ? Bah non. Donc oui, c'est légitime de ne pas avoir cette peur-là. Mais je vous invite, si vous ressentez cette peur-là... de ne pas avoir... Enfin bon, bref, vous m'avez compris, je me rends compte de ce que je dis. Si vous ressentez cette peur-là de voir votre enfant grossir, je vous invite à peut-être vous décaler et voir les choses un peu différemment, comme en étant actrice aussi de cette société, et potentiellement actrice du changement de cette société. Et que bien sûr, votre enfant, il va évoluer dans une société globale, mais que vous avez votre rôle à jouer dans... la façon dont vous allez l'accompagner et dans la façon dont vous allez communiquer autour, dans la façon dont vous allez lui passer certains messages. Donc pour revenir à ce que je disais, moi je t'invite à décorréler sa façon de manger et le poids. Déjà ça c'est une première chose, ne pas dire mange moins vite pour moins manger et pour ne pas grossir. Peut-être que tu peux observer comment ça se passe pour lui. Et si par exemple, en sortant de table, tu vois que... D'ailleurs, c'est par là que j'aurais dû commencer, me rendre compte. Quel problème ça pose à ton fils ? Quel est le problème, en fait, en vrai de vrai ? Si on faisait une séance ensemble, je te dirais, ok, c'est quoi le problème dans le fait que ton fils, il mange vite ? Qu'est-ce qui pose problème ? Est-ce que t'as peur qu'il mange trop, qu'il grossisse ? Est-ce que réellement, t'as l'impression qu'il mange trop et derrière, tu le sens pas bien ? Enfin voilà, et dans ce cas-là, observe un peu. Et rebondit plutôt sur les conséquences, tu vois. Plutôt que lui dire, arrête de manger si vite, là, ralentis, c'est bon, pose tes couverts et tout. Ça peut être aussi de voir avec lui, de dire, ah mais t'as pas l'air très bien en sortant de table. Comment ça va là ? Comment tu te sens ? Ah, t'as mal au ventre ? Bon, attends, pose-toi, machin, tu vois, petite bouillotte, tout ça. Et de lui dire, mais est-ce que tu sais ce qui peut donner mal au ventre en sortant de table ? Ah non, tu sais pas ? Bah oui, effectivement, ça peut être... certains aliments qu'on digère moins bien, donc ça peut être intéressant de se pencher là-dessus, mais on sait aussi que quand on mange très vite, et bien en fait le corps n'a pas le temps de recevoir les signaux, et du coup on peut avoir tendance à manger plus que notre besoin, et du coup ça, ça fait mal au ventre et c'est pas agréable. Et plutôt de bosser avec lui sur lui, ce que ça lui apporte de désagréable en fait. Et dans un second temps, en fait là c'est vraiment pour ouvrir la porte sur... C'est quoi l'intérêt pour lui de manger moins vite ? Parce qu'en fait si c'est juste une injonction, je sais pas si je prends l'exemple range ta chambre, range ta chambre, ok bah c'est pareil on peut parler de qu'est-ce que ça apporte d'être dans une chambre rangée. Est-ce que tu trouves ça pas plus sympa de t'installer et de sortir ton puzzle ou de sortir tes bonhommes et de faire ta construction dans un espace rangé ? Bon bah vas-y on essaie de prendre un rituel où je t'aide à ranger du coup. Ce que je veux dire c'est qu'il faut qu'il y voit un intérêt. Si c'est juste une projection de... taper, si finalement il n'y a pas de problème de son côté, ça va être plus compliqué. Tu vois ? Après, il y a aussi plein de choses. C'est quel univers on crée à table ? Est-ce que soi-même on mange un peu vite ? Est-ce que c'est speed ? Est-ce qu'il y a un peu une forme de stress ? Est-ce que ça le stresse les repas ? On sait aussi qu'il y a des enfants considérés en surpoids, qui se savent un peu plus regarder lors des repas, et ça va plutôt faire effet boule de neige, c'est-à-dire que... le gamin il va pas être à l'aise à table, c'est des moments qu'il va avoir envie de fuir et donc il peut manger vite aussi pour sortir de ce moment là. Donc l'idée c'est vraiment de se détendre sur le moment des repas et puis voilà peut-être plus ouvrir sur après les repas s'il se sent pas bien et ça ça va permettre d'ouvrir sur ok en quoi ce serait mieux que tu manges moins vite et là on peut basculer dans des petits outils de tiens ça a quel goût cet aliment là, tiens je relève la tête et je me dis Tiens, on fait le jeu ensemble, toi et moi, on relève la tête en même temps, on se dit, alors, toi, c'est comment ? Je pense que je suis remplie aux trois quarts, mais j'en ai encore envie, parce que je pense que le plaisir, il est encore à 7 sur 10. Ah non, moi, je dirais que là, non, mon plaisir, il est descendu à 2 sur 10, pourtant, l'estomac ne remplit qu'à moitié. Donc, qu'est-ce que toi, tu as envie de manger, moi ? Qu'est-ce que je vais manger ? Voilà, d'être sur des trucs aussi peut-être un peu ludiques et faire avec. Je ne sais pas si ça pourra t'aider. Et donc je prends cette toute dernière question. Peux-tu me rassurer en me disant que le poids se stabilise à un moment donné ? Oui, bien sûr le poids se stabilise, mais je ne peux pas te dire que ton poids va se stabiliser avec ce que tu vis et ce que tu fais actuellement. Ça, en fait, moi je ne sais pas qui tu es, où tu en es, enfin où est ton poids d'équilibre, quel est ton rapport à l'alimentation aujourd'hui. Mais le poids, bien sûr, en fait, notre corps... Ils cherchent tout le temps ce qu'on appelle l'homéostasie. L'homéostasie, c'est vraiment l'équilibre en fait, en toutes choses. Voilà, à tout niveau, on est toujours en recherche de rien, avec plaisir. On est toujours en recherche de stabilisation en fait, à n'importe quel niveau. Enfin, je veux dire, notre niveau de forme en lien avec, vous voyez, l'équilibre entre les activités que je vais avoir et le repos que je vais avoir. C'est la même chose avec... ce qui rentre comme énergie, comme carburant, donc l'alimentation, et ce que je vais dépenser comme énergie. En fait, tout ça, notre corps, il est toujours dans une espèce de recherche d'équilibre. Donc en fait, le corps, ce n'est pas sain pour lui d'être toujours dans le fait de perdre, dans le fait de prendre. Ça met le corps dans une forme d'insécurité. Donc ton corps, lui, il va chercher à pouvoir se stabiliser. Donc après, oui, ça dépend quel comportement alimentaire tu as aujourd'hui. Est-ce que ton comportement alimentaire, il est posé, il est serein ? Est-ce qu'il y a des compulsions ? Est-ce qu'il y a de la restriction ? Est-ce que tu laisses ton corps se réguler tout seul ? Voilà, c'est toutes ces questions-là auxquelles il faudrait pouvoir répondre. Donc voilà, vraiment je vous invite pour celles qui sont concernées par la suralimentation à vous inscrire si ce n'est pas encore fait et à venir me rejoindre demain durant le webinaire. où je vais essayer de répondre à un maximum de questions, mais je vais aussi essayer peut-être, pour celles qui auront envie, de vraiment pousser un peu le mode comme ça, questions-réponses, pour des personnes qui sont vraiment concernées par la suralimentation, pour aller creuser, pour aller pousser le truc. Donc vraiment, je vous invite à le faire. Merci Flavie pour ton travail. Merci beaucoup Mag, ça me touche beaucoup. Merci d'ailleurs globalement à vous toutes et tous. pour votre présence ici, pour vos questions, pour vos likes, vos partages, pour n'importe quelle réaction que vous avez, pour l'écoute du podcast, pour les partages du podcast. Continuez de faire vivre ce compte, enfin ces comptes, que ce soit le podcast et Instagram. C'est ça qui donne du sens. C'est vraiment le sens de tout ce que je partage. Donc n'hésitez pas à partager, à donner votre avis, à me poser vos questions. J'aime aussi beaucoup quand vous m'envoyez des contenus en DM, soit des contenus où vous avez envie que je réagisse, ou alors vous avez envie de me partager un contenu intéressant parce que c'est une étude qui amène quelque chose de très intéressant, qui pourrait nourrir mes contenus futurs. Enfin bref, je trouve ça vraiment super. Merci pour vous, vous participez à mon travail de veille, donc ça c'est trop bien. Voilà, je vous dis rendez-vous demain soir du coup. à 19h30 pour toutes celles qui auront envie de s'inscrire au webinaire. J'ai finalement décidé de mettre un replay. Donc voilà, il y aura un replay pour les personnes inscrites, mais seulement dispo 72h. Voilà, voilà, j'ai pas répondu encore à toutes les questions, mais ce sera l'occasion d'un futur live à nouveau. Merci beaucoup et à très vite. Et surtout, prenez soin de vous et soyez tous aigus.

Chapters

  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

    02:32

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement?

    04:24

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

    08:57

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?

    12:30

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler

    18:45

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses?

    20:07

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour?

    25:04

Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?
    Si on mange pleins de trucs qu'on aime on devrait ne plus en vouloir autant après

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler (quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait yaller) ? Impression d'avoir le COVID, donc devoir/ besoin de rester chez soi mais en étant "asymptomatique'"....

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses? 

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour? 



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mizzono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.MTCA. Très belle écoute. Bienvenue donc comme tous les lundis dans ce live hebdo pour répondre à vos questions. Je priorise les questions en direct bien sûr mais j'ai ma petite liste de questions la semaine dernière, j'avais pas pu du tout y répondre donc je les ressors en même temps. Donc l'idée c'est de pouvoir... échanger ensemble. Un replay sera disponible et vous voyez ici le micro. C'est aussi enregistré pour TCA, etc. Et donc ce matin, un épisode de podcast est sorti avec le live de la semaine dernière. Je vous rappelle aussi qu'un épisode de podcast est sorti vendredi dernier. C'est le témoignage de Muriel. Muriel qui a passé 30 ans dans les TCA. 30 ans dans l'anorexie, c'est un témoignage Très touchant et très poignant, qui parle aussi des violences sexuelles. Et puis demain, pensez à vous inscrire. Demain, on est ensemble en webinaire pour parler de la suralimentation. Comment ne pas tomber dans les pièges principaux de la suralimentation et surtout, en fait, comment en sortir, comment les voir ces pièges-là et en sortir. Donc on se rejoint demain à 19h30, c'est sur inscription. Donc n'hésitez pas à vous inscrire. En commentant webinaire sur n'importe quel post, en dessous de n'importe quelle story, vous avez un petit robot qui se chargera de vous envoyer tout ce qu'il faut pour pouvoir vous inscrire. Donc voilà, ne loupez pas cette soirée qui sera aussi l'occasion de pouvoir répondre à vos questions sur ce sujet bien précis puisque j'ai prévu de faire une présentation très courte et de donner beaucoup de priorité à vos questions. Vous savez que c'est mon dada. C'est ce que j'aime vraiment beaucoup. Bon, passons aux questions et n'hésitez pas à m'en poser là en direct, j'y répondrai avec grand plaisir. Je commence donc à répondre aux questions. Première question, l'épuisement pendant la renutrition, combien de temps ? Je ne suis pas de formation diététicienne, donc je n'ai pas accompagné moi spécifiquement la renutrition après... une forte dénutrition liée notamment à l'anorexie, donc je ne peux pas répondre à ça. Je pense qu'une diététicienne spécialisée, mais aussi un médecin, serait peut-être plus à même de répondre à cette question-là. Ce que je peux te dire, c'est qu'effectivement, c'est normal de se sentir complètement épuisé quand on passe par la phase de renutrition. En fait, le corps doit se remettre en mode digestion, c'est-à-dire qu'il doit reprendre un travail qu'il avait complètement mis au ralenti, et on sait... que la digestion demande de l'énergie. D'ailleurs, c'est très intéressant, vous pouvez ou pas. En fait, moi j'ai trouvé ça très intéressant à regarder et à découvrir, mais une fois que j'étais guérie, donc peut-être que si les calories sont triggers pour vous, n'y allez surtout pas, mais on observe que digérer brûle des calories. Quand on est dans la peur de manger, c'est quand même intéressant de se dire qu'on crée aussi du métabolisme en mangeant. C'est-à-dire que... évidemment, manger et digérer prend énormément d'énergie et donc utilise des calories. Donc je ne peux pas répondre précisément à cette question, je m'en excuse, mais l'anorexie n'est pas le sujet, même si j'y suis formée évidemment, et que j'ai accompagné des personnes souffrant d'anorexie, et que beaucoup de choses que je peux dire, même dans le programme, et soit est-ce compulsion, sont très utiles, pourraient vraiment aider des personnes qui souffrent d'anorexie, c'est juste qu'elles ne sont pas forcément entendables. au moment où on est dans l'anorexie. Je trouve que ce sont des phases, des moments différents. Et que c'est pour ça que je ne me spécialise vraiment pas autour de l'anorexie. Même si, avec plaisir, j'essaie de répondre à vos questions quand je le peux. Deuxième question, mais j'ai vu, je crois, une question en direct. Bonjour, comment arrêter de tout peser ? Devons-nous procéder d'un coup ou progressivement ? Merci. C'est vraiment comme tu le sens. Rapide rappel sur le fait que... effectivement c'est super intéressant de pouvoir se détacher de la balance. C'est super important parce que ce contrôle-là t'empêche d'être à l'écoute de tes sensations et potentiellement vient complètement tout déréguler. Mais bon, je ne vais pas revenir dessus. Toi ta question c'est voilà, qu'est-ce qui est le mieux pour arrêter de tout peser ? Il y a des personnes qui vont tout arrêter d'un coup, il y a des personnes qui vont y aller par étapes. Ça dépend comment toi tu te sens de le faire. Peut-être que tu as déjà essayé, donc tu peux repartir aussi de tes essais. de ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné, de ce qui t'a créé beaucoup d'angoisse. C'est aussi très intéressant quand on se challenge sur quelque chose, d'observer l'angoisse que ça crée. Et de la prendre cette angoisse et de s'en servir en fait. Peut-être avec un thérapeute, de dire ok je me suis rendu compte que ça me créait telle pensée, telle angoisse qui me submergeait, donc peut-être que là ce serait cool que j'aille bosser là-dessus. Pour les personnes pour qui ce serait trop compliqué de tout arrêter d'un coup, et bien oui effectivement tu peux aller progressivement vers l'arrêt de peser. Tu peux choisir de peser que certaines catégories de tes aliments et d'autres non. Tu peux choisir de peser à un seul repas dans la journée ou tu peux choisir de peser un jour sur deux. Et là encore, peut-être que tu peux observer ce que ça change. J'ai envie de faire le parallèle avec la pesée, la balance, quand on se pèse soi. C'est intéressant de faire l'effort de moins se peser, d'avoir vraiment des jours, des périodes où on ne se pèse pas pour observer ce que ça change. Oui, peut-être que s'il n'y a qu'une journée où tu ne te pèses pas, tu vas juste dire Ah ouais, ça m'a juste créé de l'angoisse. Du coup, ce n'est pas bien. Il faut que je me pèse. On a l'impression que le fait de se peser apaise l'angoisse. En fait, le fait de te peser nourrit l'angoisse. Et si tu procèdes à cette expérience sur, par exemple, tu pousses et tu arrives à tenir une semaine sans te peser, tu vas peut-être observer des choses différentes. Ah, je pensais moins à mon corps, à mon poids. Ah, bizarrement. J'ai moins eu besoin aussi de peser mon alimentation quand j'ai arrêté de me peser. Il peut y avoir plein de conséquences, positives aussi, surtout. Donc voilà, comment arrêter ? Eh bien, en y allant au rythme qui toi te convient, et aussi en travaillant sur le pourquoi tu croyais que ça te rassurait de peser, mais en fait, en quoi ça ne fait que nourrir le contrôle et l'angoisse, tu vois ? Aller travailler. Un peu à l'inverse sur tes croyances qui te maintenaient dans le fait de peser ta nourriture. Et puis, travailler sur toutes les raisons pour lesquelles ça va être aidant pour toi d'arrêter de peser ta nourriture. C'est important, je vous le dis très souvent, pour moi, ça ne sert à rien de rester dans sa tête, il faut passer à l'action. Mais c'est aussi très intéressant d'associer vos actions à des prises de conscience et à un mouvement aussi psychique. qui vous permet de mettre en sens ce passage à l'action. Vous passez pas à l'action pour passer à l'action. Je vais prendre un autre exemple. Vous dites, ah oui, ok, j'ai bien compris que il faut que j'arrête de me priver, que je mange davantage tous les aliments qui sont interdits si je veux apaiser mon alimentation. Bon, eh ben, ça y est, c'est parti. Moi, tous les matins, je vais manger un pain au chocolat. Ok. Je continue de penser que le pain au chocolat fait grossir. Je continue de penser que ça va me rendre en mauvaise santé. Je continue de penser que c'est vraiment n'importe quoi. mais je mange un pain au chocolat tous les jours. Est-ce que ça va s'en suivre d'une baisse de tes compulsions ? Est-ce que tu vas te sentir mieux ? Est-ce que, etc., etc. ? Il y a moyen que non. En fait, il y a de grandes chances que si tu fonctionnes comme ça, eh bien, en fait, juste, ça ne va pas aller mieux. Tes symptômes ne vont pas aller mieux. Tu vas continuer les compulsions, voire même peut-être tu seras encore plus dans la suralimentation. Du coup, tu vas prendre du poids, tu vas regarder ça, tu vas dire... Ben voilà, maintenant je mange un pain au chocolat tous les jours et je prends du poids, donc comme quoi ça va renforcer une croyance erronée et négative. Donc c'est hyper important de pas juste aller poser des actions sans les associer à autre chose. Poser ton action du pain au chocolat, elle va être valable si tu travailles sur tes croyances autour du pain au chocolat et globalement des bons ou des mauvais aliments, tu vois. Voilà, j'espère que ça répond à peu près à la question. Pourquoi malgré de bons repas toute la journée... incontrôlable de se relever en pleine nuit et grosse compulsion que faire ? Qu'est-ce que tu appelles de bon repas, Mag ? Tu vois, ça c'est ultra flou et relatif. Une personne qui sort d'anorexie ou d'une grosse phase de contrôle et qui mangeait trois pommes par jour et qui du coup va réussir à manger 40 grammes de féculents, un oeuf, une soupe, de la viande, du machin, enfin tu vois, va pouvoir... va pouvoir se dire, je fais de bons repas. Tu peux avoir l'impression de faire de bons repas en suivant, tu sais, les espèces de régimes comme j'aime, là. Sauf qu'en fait, le truc, il a 1200 calories et que ça couvre même pas ton besoin basal, tu sais. Le métabolisme de base, en fait. Le fait que ton cœur y batte, que tes poumons y fonctionnent, que ta digestion fonctionne. Donc en fait, tu peux avoir l'impression, tu peux aussi manger un kilo de fromage blanc en dessert, du fromage blanc 0%, et puis avoir mangé 800 grammes de haricots verts. Enfin tu vois, tu peux avoir l'impression que ton estomac il est plein, mais en réalité, le total calorique il est pas ouf ouf, et surtout tes repas ils sont pas satisfaisants. C'est quoi des bons repas ? Est-ce que tu manges des repas qui sont, oui satisfaisants, mais je trouve pas mon autre mot. Bon, c'est pas grave, je vais pas retrouver. En gros, des repas qui soient nourrissants. Et voilà, je trouve que c'est intéressant le mot nourrisson parce que nourrissant, c'est... Dedans, j'englobe le côté calorique, mais j'englobe aussi quelque chose de très plaisir dans le... Je suis nourrie, mes sens sont nourris, mon plaisir est nourri. Est-ce que tes repas sont nourrissants ? Je mets ma main à couper que c'est pas le cas, en fait. Si vraiment, les compulsions comme ça, nocturnes... On est réveillé la nuit et on va manger la nuit. En fait, souvent, il y a un truc qui fait que ça se passe la nuit parce que c'est impossible de lâcher prise en journée pour les personnes qui font ça la nuit. Il peut y avoir plein d'autres raisons, mais c'est un truc que j'ai déjà observé. Tout comme j'ai vu des personnes faire des compulsions alimentaires que sous alcool. Parce que sinon, ce n'est même pas possible de lâcher ce truc-là. Donc, il faut qu'il y ait une baisse de la vigilance. Sinon, le contrôle est impossible à lâcher. Et donc, ça répond à ta question, Mag. En fait, je pense qu'il y a un énorme contrôle sur ce que tu manges en journée. Mais on a déjà échangé, par exemple, toutes les deux. Je crois me souvenir que, par exemple, manger un morceau de chocolat pour toi en journée, c'est pas possible. Peut-être parce que tu vas te dire, bah non, je sais que cette nuit, je vais me relever, je vais en manger. Mais tu vois bien que c'est le chat qui se mord la queue, en fait. Donc, si tu veux te défaire de ces moments où tu manges de manière compulsive, il va falloir intégrer ces aliments à d'autres moments, etc. Question suivante, est-ce qu'il y en a en direct ? Ah, Mag, tu m'as répondu. Des repas bien équilibrés, mais le sucre chocolat m'appelle la nuit et dès qu'il y a le goût du chocolat, c'est catastrophique. Franchement, moi je vois plein de red flags, des repas bien équilibrés. Donc en fait, si ton focus numéro un, c'est l'équilibre alimentaire, à mon avis, ça veut dire quoi ? Alors, bien équilibré, est-ce qu'il y a des féculents à tous tes repas, par exemple ? Souvent vous parlez d'équilibre alimentaire, mais en fait vous mettez que des légumes et des protéines et puis un peu de féculents. Est-ce qu'il y a des féculents ? Est-ce qu'il y a du gras ? Et est-ce qu'il y a du plaisir ? Arrêtez de parler équilibre alimentaire, arrêtez de parler de repas équilibré, parlez de repas équilibrant. Ce sera beaucoup plus intéressant. J'attends de voir si tu me réponds, Mike, mais j'enchaîne sur une autre question. Pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? Intéressant. Alors, juste Mike qui dit, oui, pain ou pâte ou quinoa. Alors... Vois tes quantités, vois les aliments qui te font plaisir, les aliments qui sont interdits. Est-ce qu'il y a du gras ? Est-ce qu'il y a du fromage ? Est-ce qu'il y a du sucre ? Malheureusement, en 2024 et 2025, ça n'a pas l'air de s'arranger sur le rapport au sucre. On est complètement matrixé par ces histoires de devoir éviter le sucre, de devoir éviter tel ou tel aliment. En fait, c'est exactement ça qui crée vos compulsions, et notamment les compulsions nocturnes. Donc pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? J'ai envie de poser la question différemment, et c'est dommage que... Enfin, je ne sais pas si cette personne-là, elle est là en direct, mais pourquoi est-ce que les crises de boulimie devraient annuler les envies ? En fait, est-ce qu'on devrait ne plus avoir d'envie ? Du coup, ça traduit vraiment quelque chose de complexe dans la relation à la nourriture, cette question. Donc ça veut dire que toi, la personne qui a posé cette question, tu voudrais ne plus avoir d'envie alimentaire. Peut-être que si tu reformulais ta question, tu voudrais ne plus avoir d'envie de certains aliments. Ou peut-être que si je creusais avec toi, si tu étais là avec moi, tu me dirais qu'en fait c'est plutôt que tu ne veux plus te sentir obsédé par certains aliments. Obsédé, c'est plus des envies, c'est des obsessions, c'est des choses irrépressibles auxquelles il faut répondre. Peut-être qu'on est plus là-dessus. Alors les crises de boulimie ou d'hyperphagie, elles ne vont pas apaiser... L'envie. Par exemple, vous vous privez de chocolat, pour reprendre cet exemple-là. Le chocolat devient un aliment obsédant, c'est un truc qui prend beaucoup de place, ça monte, ça monte. À côté de ça, peut-être qu'en plus vous mangez pas à votre faim, il y a tout un tas de trucs autour de l'alimentation et à un moment donné ça explose et bim, vous vous retrouvez à faire des crises, principalement sur le chocolat. Vous faites votre crise avec le chocolat et vous vous attendez à ce que cette envie baisse parce que vous avez consommé l'aliment. Mais en fait... J'ai fait un reel il n'y a pas longtemps où je parle de l'hyperphagie et où je dis il faut que tu comprennes une chose, c'est que tes aliments de crise, ils ne comptent pas. Ils ne comptent pas dans le sens où ils ne sont pas mangés. En fait, tes aliments de crise, ils sont incurgités pendant la crise et ce ne sont pas des aliments autorisés. Tu ne peux pas te sentir rassasié. Qui s'est déjà senti sereine et rassasié après une crise ? À pleine, oui, pleine jusque là. Mais rassasiée, sereine, contente, c'est bon, je suis bien, je peux passer à autre chose ? Non, personne. Parce qu'en fait, ce n'est pas ça qui se joue. Et quand tu manges les aliments, le premier aliment que tu prends, il a peut-être un peu de goût, tu vas ressentir le goût, peut-être que tu vas ressentir un peu de plaisir. Mais même dès le début, souvent, c'est un plaisir très intellectualisé. Et en fait, tu avales les aliments, tu ne ressens même pas le goût qu'ils ont. Donc voilà pourquoi. En fait, ce ne sont pas des aliments qui sont dégustés. Et s'ils ne sont pas dégustés, c'est parce qu'ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas la peine de... Enfin, ce n'est pas la peine. Si, vous pourriez essayer. Malgré tout, on peut prendre le problème dans plein de sortes, de plein de morceaux différents, je vais dire. Donc si, vous pourriez essayer de déguster au maximum pendant une crise, mais bon voilà, je sais tellement ce que c'est, c'est horrible, c'est difficile, moi ça me paraissait impossible. Je pense que moi ça a été plus utile de prendre le problème dans l'autre sens en fait. Mais c'est l'autorisation de consommer des aliments qui va pouvoir... Apaiser cette obsession, mais le but ultime c'est pas de ne plus jamais avoir d'envie. Si vous avez tout le temps envie de chocolat et que je vous fait travailler dessus et que vous faites plus de crise mais que vous me dites oui mais je comprends pas Flavie quand même ça m'arrive je sais pas deux trois fois dans la semaine de manger du chocolat bah ouais ok mais mais mais why not en fait où est le problème ? Si tu manges huit tablettes à chaque fois que tu en manges bien sûr c'est un problème c'est une compulsion mais en fait si tu juste as envie de manger du chocolat c'est normal c'est pas un problème. Alors quelqu'un dit, je suis tellement d'accord à la fin d'une crise, c'est comme si j'avais été absente. Je n'ai pas pris conscience de ce que je mangeais, du coup derrière, pas de plaisir, peu d'apaisement. Oui bien sûr, et en même temps c'est aussi le but de la crise souvent. C'est de chercher cette déconnexion en fait. Pour plein de raisons différentes. Il peut y avoir un passé traumatique qui appelle un peu cette dissociation là de éteindre le truc et ne plus ressentir. Mais il peut aussi y avoir, vraiment je tiens à le préciser, parce que Et c'est bien qu'on en parle de plus en plus du lien trauma et troubles des conduites alimentaires, mais il y a aussi des personnes qui n'ont pas vécu de vrais traumas, c'est bizarre de dire vrais, qui n'ont pas spécifiquement vécu de traumas, et qui ont ce type de comportement. Et il ne faut pas minimiser ce qu'on s'impose quand on est dans le contrôle alimentaire, quand on est dans la rigidité alimentaire. Enfin, je veux dire, s'interdire des aliments, s'autocritiquer toute la journée, ne pas manger à sa faim. Quand on ressent la faim, tout le temps repousser le moment où on va manger, manger que quand on est en faim extrême, tout ça, ça crée énormément de choses et d'insatisfactions globales que vous vous traînez. Et la crise, elle peut aussi répondre à ça, simplement, sans même répondre à un trauma. La crise, ça peut être aussi le je relâche toute cette pression que je m'impose autour de la bouffe à longueur de journée Donc voilà, ça semblait important de le dire et oui, du coup... Contente que ça vous parle en tout cas. Allez, je prends une dernière question. N'hésitez pas si vous en avez en live. Alors, si on mange plein de trucs qu'on aime, on devrait ne plus en vouloir autant après. Ah zut, ça, ça allait avec pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies. Mais du coup, trop bien. En fait, voilà, j'ai répondu. En fait, tu ne les manges pas. Tu dis on mange plein de trucs qu'on aime. Mais en fait, non seulement, tu ne peux pas dire que tu les manges réellement. Est-ce que tu les aimes sur le moment ? Je pense que je vous mets au défi d'être capable de décrire vraiment le goût qu'ont les aliments quand vous faites une crise. Alors, j'avais une autre question. Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours ou de moins travailler quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait y aller ? Impression d'avoir le Covid, donc devoir, besoin, rester chez soi, mais en étant asymptomatique. Alors, je ne sais pas bien si ta question concernait juste... J'ai l'impression d'avoir le Covid, ou alors tu faisais un lien entre symptômes du Covid et symptômes TCA, je sais pas trop, j'ai l'impression que ça n'a rien à voir avec les TCA la question. Je sais pas trop si j'y réponds. En même temps c'est intéressant parce qu'il y a cette question de comment je légitime ce que je vis, ce que je ressens. Je trouve ça assez intéressant et c'est une question globale quand on vit des troubles alimentaires. Il y a vraiment une question globale aussi autour du rapport à l'autre. et de la façon dont on prend sa place ou non dans le monde, j'ai envie de dire, globalement. Et en même temps, tout ça, ça part de soi. C'est-à-dire que quand vous passez votre temps à renier vos propres besoins, comment est-ce que vous pourriez les entendre, les voir, les légitimer, les exprimer aux autres et attendre des autres qui les respectent ? Comment est-ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui respecte nos besoins quand nous-mêmes, on ne sait même pas trop ? On pourrait savoir, mais en fait, on a coupé les fils et en fait, on... Voilà, c'est comme si on n'existait pas vraiment. Et du coup, on fait taire complètement nos besoins. Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses ? Très intéressant. J'aime beaucoup la question avec les enfants. Déjà, elle est chouette ta démarche, tu vois, sans créer de mauvaises choses, je pense voir ce que tu veux dire. Effectivement, l'idée déjà, c'est de ne pas être focus sur le poids. C'est de peut-être pas chercher à faire le lien entre... Même si toi, c'est ta peur, au fond, et c'est pas grave. Enfin, voilà, peut-être que tu as peur que ton enfant grossisse. C'est pas grave d'avoir peur que son enfant grossisse, j'ai envie de vous dire. Il y a des choses, ça veut dire qu'il y a encore des choses à travailler sur soi, mais regardez dans quelle société vous vivez. Enfin, je veux dire, est-ce qu'on a envie que son enfant soit malmené, moqué, par rapport à des choses comme ça ? Bah non. Donc oui, c'est légitime de ne pas avoir cette peur-là. Mais je vous invite, si vous ressentez cette peur-là... de ne pas avoir... Enfin bon, bref, vous m'avez compris, je me rends compte de ce que je dis. Si vous ressentez cette peur-là de voir votre enfant grossir, je vous invite à peut-être vous décaler et voir les choses un peu différemment, comme en étant actrice aussi de cette société, et potentiellement actrice du changement de cette société. Et que bien sûr, votre enfant, il va évoluer dans une société globale, mais que vous avez votre rôle à jouer dans... la façon dont vous allez l'accompagner et dans la façon dont vous allez communiquer autour, dans la façon dont vous allez lui passer certains messages. Donc pour revenir à ce que je disais, moi je t'invite à décorréler sa façon de manger et le poids. Déjà ça c'est une première chose, ne pas dire mange moins vite pour moins manger et pour ne pas grossir. Peut-être que tu peux observer comment ça se passe pour lui. Et si par exemple, en sortant de table, tu vois que... D'ailleurs, c'est par là que j'aurais dû commencer, me rendre compte. Quel problème ça pose à ton fils ? Quel est le problème, en fait, en vrai de vrai ? Si on faisait une séance ensemble, je te dirais, ok, c'est quoi le problème dans le fait que ton fils, il mange vite ? Qu'est-ce qui pose problème ? Est-ce que t'as peur qu'il mange trop, qu'il grossisse ? Est-ce que réellement, t'as l'impression qu'il mange trop et derrière, tu le sens pas bien ? Enfin voilà, et dans ce cas-là, observe un peu. Et rebondit plutôt sur les conséquences, tu vois. Plutôt que lui dire, arrête de manger si vite, là, ralentis, c'est bon, pose tes couverts et tout. Ça peut être aussi de voir avec lui, de dire, ah mais t'as pas l'air très bien en sortant de table. Comment ça va là ? Comment tu te sens ? Ah, t'as mal au ventre ? Bon, attends, pose-toi, machin, tu vois, petite bouillotte, tout ça. Et de lui dire, mais est-ce que tu sais ce qui peut donner mal au ventre en sortant de table ? Ah non, tu sais pas ? Bah oui, effectivement, ça peut être... certains aliments qu'on digère moins bien, donc ça peut être intéressant de se pencher là-dessus, mais on sait aussi que quand on mange très vite, et bien en fait le corps n'a pas le temps de recevoir les signaux, et du coup on peut avoir tendance à manger plus que notre besoin, et du coup ça, ça fait mal au ventre et c'est pas agréable. Et plutôt de bosser avec lui sur lui, ce que ça lui apporte de désagréable en fait. Et dans un second temps, en fait là c'est vraiment pour ouvrir la porte sur... C'est quoi l'intérêt pour lui de manger moins vite ? Parce qu'en fait si c'est juste une injonction, je sais pas si je prends l'exemple range ta chambre, range ta chambre, ok bah c'est pareil on peut parler de qu'est-ce que ça apporte d'être dans une chambre rangée. Est-ce que tu trouves ça pas plus sympa de t'installer et de sortir ton puzzle ou de sortir tes bonhommes et de faire ta construction dans un espace rangé ? Bon bah vas-y on essaie de prendre un rituel où je t'aide à ranger du coup. Ce que je veux dire c'est qu'il faut qu'il y voit un intérêt. Si c'est juste une projection de... taper, si finalement il n'y a pas de problème de son côté, ça va être plus compliqué. Tu vois ? Après, il y a aussi plein de choses. C'est quel univers on crée à table ? Est-ce que soi-même on mange un peu vite ? Est-ce que c'est speed ? Est-ce qu'il y a un peu une forme de stress ? Est-ce que ça le stresse les repas ? On sait aussi qu'il y a des enfants considérés en surpoids, qui se savent un peu plus regarder lors des repas, et ça va plutôt faire effet boule de neige, c'est-à-dire que... le gamin il va pas être à l'aise à table, c'est des moments qu'il va avoir envie de fuir et donc il peut manger vite aussi pour sortir de ce moment là. Donc l'idée c'est vraiment de se détendre sur le moment des repas et puis voilà peut-être plus ouvrir sur après les repas s'il se sent pas bien et ça ça va permettre d'ouvrir sur ok en quoi ce serait mieux que tu manges moins vite et là on peut basculer dans des petits outils de tiens ça a quel goût cet aliment là, tiens je relève la tête et je me dis Tiens, on fait le jeu ensemble, toi et moi, on relève la tête en même temps, on se dit, alors, toi, c'est comment ? Je pense que je suis remplie aux trois quarts, mais j'en ai encore envie, parce que je pense que le plaisir, il est encore à 7 sur 10. Ah non, moi, je dirais que là, non, mon plaisir, il est descendu à 2 sur 10, pourtant, l'estomac ne remplit qu'à moitié. Donc, qu'est-ce que toi, tu as envie de manger, moi ? Qu'est-ce que je vais manger ? Voilà, d'être sur des trucs aussi peut-être un peu ludiques et faire avec. Je ne sais pas si ça pourra t'aider. Et donc je prends cette toute dernière question. Peux-tu me rassurer en me disant que le poids se stabilise à un moment donné ? Oui, bien sûr le poids se stabilise, mais je ne peux pas te dire que ton poids va se stabiliser avec ce que tu vis et ce que tu fais actuellement. Ça, en fait, moi je ne sais pas qui tu es, où tu en es, enfin où est ton poids d'équilibre, quel est ton rapport à l'alimentation aujourd'hui. Mais le poids, bien sûr, en fait, notre corps... Ils cherchent tout le temps ce qu'on appelle l'homéostasie. L'homéostasie, c'est vraiment l'équilibre en fait, en toutes choses. Voilà, à tout niveau, on est toujours en recherche de rien, avec plaisir. On est toujours en recherche de stabilisation en fait, à n'importe quel niveau. Enfin, je veux dire, notre niveau de forme en lien avec, vous voyez, l'équilibre entre les activités que je vais avoir et le repos que je vais avoir. C'est la même chose avec... ce qui rentre comme énergie, comme carburant, donc l'alimentation, et ce que je vais dépenser comme énergie. En fait, tout ça, notre corps, il est toujours dans une espèce de recherche d'équilibre. Donc en fait, le corps, ce n'est pas sain pour lui d'être toujours dans le fait de perdre, dans le fait de prendre. Ça met le corps dans une forme d'insécurité. Donc ton corps, lui, il va chercher à pouvoir se stabiliser. Donc après, oui, ça dépend quel comportement alimentaire tu as aujourd'hui. Est-ce que ton comportement alimentaire, il est posé, il est serein ? Est-ce qu'il y a des compulsions ? Est-ce qu'il y a de la restriction ? Est-ce que tu laisses ton corps se réguler tout seul ? Voilà, c'est toutes ces questions-là auxquelles il faudrait pouvoir répondre. Donc voilà, vraiment je vous invite pour celles qui sont concernées par la suralimentation à vous inscrire si ce n'est pas encore fait et à venir me rejoindre demain durant le webinaire. où je vais essayer de répondre à un maximum de questions, mais je vais aussi essayer peut-être, pour celles qui auront envie, de vraiment pousser un peu le mode comme ça, questions-réponses, pour des personnes qui sont vraiment concernées par la suralimentation, pour aller creuser, pour aller pousser le truc. Donc vraiment, je vous invite à le faire. Merci Flavie pour ton travail. Merci beaucoup Mag, ça me touche beaucoup. Merci d'ailleurs globalement à vous toutes et tous. pour votre présence ici, pour vos questions, pour vos likes, vos partages, pour n'importe quelle réaction que vous avez, pour l'écoute du podcast, pour les partages du podcast. Continuez de faire vivre ce compte, enfin ces comptes, que ce soit le podcast et Instagram. C'est ça qui donne du sens. C'est vraiment le sens de tout ce que je partage. Donc n'hésitez pas à partager, à donner votre avis, à me poser vos questions. J'aime aussi beaucoup quand vous m'envoyez des contenus en DM, soit des contenus où vous avez envie que je réagisse, ou alors vous avez envie de me partager un contenu intéressant parce que c'est une étude qui amène quelque chose de très intéressant, qui pourrait nourrir mes contenus futurs. Enfin bref, je trouve ça vraiment super. Merci pour vous, vous participez à mon travail de veille, donc ça c'est trop bien. Voilà, je vous dis rendez-vous demain soir du coup. à 19h30 pour toutes celles qui auront envie de s'inscrire au webinaire. J'ai finalement décidé de mettre un replay. Donc voilà, il y aura un replay pour les personnes inscrites, mais seulement dispo 72h. Voilà, voilà, j'ai pas répondu encore à toutes les questions, mais ce sera l'occasion d'un futur live à nouveau. Merci beaucoup et à très vite. Et surtout, prenez soin de vous et soyez tous aigus.

Chapters

  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

    02:32

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement?

    04:24

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

    08:57

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?

    12:30

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler

    18:45

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses?

    20:07

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour?

    25:04

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Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?
    Si on mange pleins de trucs qu'on aime on devrait ne plus en vouloir autant après

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler (quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait yaller) ? Impression d'avoir le COVID, donc devoir/ besoin de rester chez soi mais en étant "asymptomatique'"....

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses? 

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour? 



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mizzono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.MTCA. Très belle écoute. Bienvenue donc comme tous les lundis dans ce live hebdo pour répondre à vos questions. Je priorise les questions en direct bien sûr mais j'ai ma petite liste de questions la semaine dernière, j'avais pas pu du tout y répondre donc je les ressors en même temps. Donc l'idée c'est de pouvoir... échanger ensemble. Un replay sera disponible et vous voyez ici le micro. C'est aussi enregistré pour TCA, etc. Et donc ce matin, un épisode de podcast est sorti avec le live de la semaine dernière. Je vous rappelle aussi qu'un épisode de podcast est sorti vendredi dernier. C'est le témoignage de Muriel. Muriel qui a passé 30 ans dans les TCA. 30 ans dans l'anorexie, c'est un témoignage Très touchant et très poignant, qui parle aussi des violences sexuelles. Et puis demain, pensez à vous inscrire. Demain, on est ensemble en webinaire pour parler de la suralimentation. Comment ne pas tomber dans les pièges principaux de la suralimentation et surtout, en fait, comment en sortir, comment les voir ces pièges-là et en sortir. Donc on se rejoint demain à 19h30, c'est sur inscription. Donc n'hésitez pas à vous inscrire. En commentant webinaire sur n'importe quel post, en dessous de n'importe quelle story, vous avez un petit robot qui se chargera de vous envoyer tout ce qu'il faut pour pouvoir vous inscrire. Donc voilà, ne loupez pas cette soirée qui sera aussi l'occasion de pouvoir répondre à vos questions sur ce sujet bien précis puisque j'ai prévu de faire une présentation très courte et de donner beaucoup de priorité à vos questions. Vous savez que c'est mon dada. C'est ce que j'aime vraiment beaucoup. Bon, passons aux questions et n'hésitez pas à m'en poser là en direct, j'y répondrai avec grand plaisir. Je commence donc à répondre aux questions. Première question, l'épuisement pendant la renutrition, combien de temps ? Je ne suis pas de formation diététicienne, donc je n'ai pas accompagné moi spécifiquement la renutrition après... une forte dénutrition liée notamment à l'anorexie, donc je ne peux pas répondre à ça. Je pense qu'une diététicienne spécialisée, mais aussi un médecin, serait peut-être plus à même de répondre à cette question-là. Ce que je peux te dire, c'est qu'effectivement, c'est normal de se sentir complètement épuisé quand on passe par la phase de renutrition. En fait, le corps doit se remettre en mode digestion, c'est-à-dire qu'il doit reprendre un travail qu'il avait complètement mis au ralenti, et on sait... que la digestion demande de l'énergie. D'ailleurs, c'est très intéressant, vous pouvez ou pas. En fait, moi j'ai trouvé ça très intéressant à regarder et à découvrir, mais une fois que j'étais guérie, donc peut-être que si les calories sont triggers pour vous, n'y allez surtout pas, mais on observe que digérer brûle des calories. Quand on est dans la peur de manger, c'est quand même intéressant de se dire qu'on crée aussi du métabolisme en mangeant. C'est-à-dire que... évidemment, manger et digérer prend énormément d'énergie et donc utilise des calories. Donc je ne peux pas répondre précisément à cette question, je m'en excuse, mais l'anorexie n'est pas le sujet, même si j'y suis formée évidemment, et que j'ai accompagné des personnes souffrant d'anorexie, et que beaucoup de choses que je peux dire, même dans le programme, et soit est-ce compulsion, sont très utiles, pourraient vraiment aider des personnes qui souffrent d'anorexie, c'est juste qu'elles ne sont pas forcément entendables. au moment où on est dans l'anorexie. Je trouve que ce sont des phases, des moments différents. Et que c'est pour ça que je ne me spécialise vraiment pas autour de l'anorexie. Même si, avec plaisir, j'essaie de répondre à vos questions quand je le peux. Deuxième question, mais j'ai vu, je crois, une question en direct. Bonjour, comment arrêter de tout peser ? Devons-nous procéder d'un coup ou progressivement ? Merci. C'est vraiment comme tu le sens. Rapide rappel sur le fait que... effectivement c'est super intéressant de pouvoir se détacher de la balance. C'est super important parce que ce contrôle-là t'empêche d'être à l'écoute de tes sensations et potentiellement vient complètement tout déréguler. Mais bon, je ne vais pas revenir dessus. Toi ta question c'est voilà, qu'est-ce qui est le mieux pour arrêter de tout peser ? Il y a des personnes qui vont tout arrêter d'un coup, il y a des personnes qui vont y aller par étapes. Ça dépend comment toi tu te sens de le faire. Peut-être que tu as déjà essayé, donc tu peux repartir aussi de tes essais. de ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné, de ce qui t'a créé beaucoup d'angoisse. C'est aussi très intéressant quand on se challenge sur quelque chose, d'observer l'angoisse que ça crée. Et de la prendre cette angoisse et de s'en servir en fait. Peut-être avec un thérapeute, de dire ok je me suis rendu compte que ça me créait telle pensée, telle angoisse qui me submergeait, donc peut-être que là ce serait cool que j'aille bosser là-dessus. Pour les personnes pour qui ce serait trop compliqué de tout arrêter d'un coup, et bien oui effectivement tu peux aller progressivement vers l'arrêt de peser. Tu peux choisir de peser que certaines catégories de tes aliments et d'autres non. Tu peux choisir de peser à un seul repas dans la journée ou tu peux choisir de peser un jour sur deux. Et là encore, peut-être que tu peux observer ce que ça change. J'ai envie de faire le parallèle avec la pesée, la balance, quand on se pèse soi. C'est intéressant de faire l'effort de moins se peser, d'avoir vraiment des jours, des périodes où on ne se pèse pas pour observer ce que ça change. Oui, peut-être que s'il n'y a qu'une journée où tu ne te pèses pas, tu vas juste dire Ah ouais, ça m'a juste créé de l'angoisse. Du coup, ce n'est pas bien. Il faut que je me pèse. On a l'impression que le fait de se peser apaise l'angoisse. En fait, le fait de te peser nourrit l'angoisse. Et si tu procèdes à cette expérience sur, par exemple, tu pousses et tu arrives à tenir une semaine sans te peser, tu vas peut-être observer des choses différentes. Ah, je pensais moins à mon corps, à mon poids. Ah, bizarrement. J'ai moins eu besoin aussi de peser mon alimentation quand j'ai arrêté de me peser. Il peut y avoir plein de conséquences, positives aussi, surtout. Donc voilà, comment arrêter ? Eh bien, en y allant au rythme qui toi te convient, et aussi en travaillant sur le pourquoi tu croyais que ça te rassurait de peser, mais en fait, en quoi ça ne fait que nourrir le contrôle et l'angoisse, tu vois ? Aller travailler. Un peu à l'inverse sur tes croyances qui te maintenaient dans le fait de peser ta nourriture. Et puis, travailler sur toutes les raisons pour lesquelles ça va être aidant pour toi d'arrêter de peser ta nourriture. C'est important, je vous le dis très souvent, pour moi, ça ne sert à rien de rester dans sa tête, il faut passer à l'action. Mais c'est aussi très intéressant d'associer vos actions à des prises de conscience et à un mouvement aussi psychique. qui vous permet de mettre en sens ce passage à l'action. Vous passez pas à l'action pour passer à l'action. Je vais prendre un autre exemple. Vous dites, ah oui, ok, j'ai bien compris que il faut que j'arrête de me priver, que je mange davantage tous les aliments qui sont interdits si je veux apaiser mon alimentation. Bon, eh ben, ça y est, c'est parti. Moi, tous les matins, je vais manger un pain au chocolat. Ok. Je continue de penser que le pain au chocolat fait grossir. Je continue de penser que ça va me rendre en mauvaise santé. Je continue de penser que c'est vraiment n'importe quoi. mais je mange un pain au chocolat tous les jours. Est-ce que ça va s'en suivre d'une baisse de tes compulsions ? Est-ce que tu vas te sentir mieux ? Est-ce que, etc., etc. ? Il y a moyen que non. En fait, il y a de grandes chances que si tu fonctionnes comme ça, eh bien, en fait, juste, ça ne va pas aller mieux. Tes symptômes ne vont pas aller mieux. Tu vas continuer les compulsions, voire même peut-être tu seras encore plus dans la suralimentation. Du coup, tu vas prendre du poids, tu vas regarder ça, tu vas dire... Ben voilà, maintenant je mange un pain au chocolat tous les jours et je prends du poids, donc comme quoi ça va renforcer une croyance erronée et négative. Donc c'est hyper important de pas juste aller poser des actions sans les associer à autre chose. Poser ton action du pain au chocolat, elle va être valable si tu travailles sur tes croyances autour du pain au chocolat et globalement des bons ou des mauvais aliments, tu vois. Voilà, j'espère que ça répond à peu près à la question. Pourquoi malgré de bons repas toute la journée... incontrôlable de se relever en pleine nuit et grosse compulsion que faire ? Qu'est-ce que tu appelles de bon repas, Mag ? Tu vois, ça c'est ultra flou et relatif. Une personne qui sort d'anorexie ou d'une grosse phase de contrôle et qui mangeait trois pommes par jour et qui du coup va réussir à manger 40 grammes de féculents, un oeuf, une soupe, de la viande, du machin, enfin tu vois, va pouvoir... va pouvoir se dire, je fais de bons repas. Tu peux avoir l'impression de faire de bons repas en suivant, tu sais, les espèces de régimes comme j'aime, là. Sauf qu'en fait, le truc, il a 1200 calories et que ça couvre même pas ton besoin basal, tu sais. Le métabolisme de base, en fait. Le fait que ton cœur y batte, que tes poumons y fonctionnent, que ta digestion fonctionne. Donc en fait, tu peux avoir l'impression, tu peux aussi manger un kilo de fromage blanc en dessert, du fromage blanc 0%, et puis avoir mangé 800 grammes de haricots verts. Enfin tu vois, tu peux avoir l'impression que ton estomac il est plein, mais en réalité, le total calorique il est pas ouf ouf, et surtout tes repas ils sont pas satisfaisants. C'est quoi des bons repas ? Est-ce que tu manges des repas qui sont, oui satisfaisants, mais je trouve pas mon autre mot. Bon, c'est pas grave, je vais pas retrouver. En gros, des repas qui soient nourrissants. Et voilà, je trouve que c'est intéressant le mot nourrisson parce que nourrissant, c'est... Dedans, j'englobe le côté calorique, mais j'englobe aussi quelque chose de très plaisir dans le... Je suis nourrie, mes sens sont nourris, mon plaisir est nourri. Est-ce que tes repas sont nourrissants ? Je mets ma main à couper que c'est pas le cas, en fait. Si vraiment, les compulsions comme ça, nocturnes... On est réveillé la nuit et on va manger la nuit. En fait, souvent, il y a un truc qui fait que ça se passe la nuit parce que c'est impossible de lâcher prise en journée pour les personnes qui font ça la nuit. Il peut y avoir plein d'autres raisons, mais c'est un truc que j'ai déjà observé. Tout comme j'ai vu des personnes faire des compulsions alimentaires que sous alcool. Parce que sinon, ce n'est même pas possible de lâcher ce truc-là. Donc, il faut qu'il y ait une baisse de la vigilance. Sinon, le contrôle est impossible à lâcher. Et donc, ça répond à ta question, Mag. En fait, je pense qu'il y a un énorme contrôle sur ce que tu manges en journée. Mais on a déjà échangé, par exemple, toutes les deux. Je crois me souvenir que, par exemple, manger un morceau de chocolat pour toi en journée, c'est pas possible. Peut-être parce que tu vas te dire, bah non, je sais que cette nuit, je vais me relever, je vais en manger. Mais tu vois bien que c'est le chat qui se mord la queue, en fait. Donc, si tu veux te défaire de ces moments où tu manges de manière compulsive, il va falloir intégrer ces aliments à d'autres moments, etc. Question suivante, est-ce qu'il y en a en direct ? Ah, Mag, tu m'as répondu. Des repas bien équilibrés, mais le sucre chocolat m'appelle la nuit et dès qu'il y a le goût du chocolat, c'est catastrophique. Franchement, moi je vois plein de red flags, des repas bien équilibrés. Donc en fait, si ton focus numéro un, c'est l'équilibre alimentaire, à mon avis, ça veut dire quoi ? Alors, bien équilibré, est-ce qu'il y a des féculents à tous tes repas, par exemple ? Souvent vous parlez d'équilibre alimentaire, mais en fait vous mettez que des légumes et des protéines et puis un peu de féculents. Est-ce qu'il y a des féculents ? Est-ce qu'il y a du gras ? Et est-ce qu'il y a du plaisir ? Arrêtez de parler équilibre alimentaire, arrêtez de parler de repas équilibré, parlez de repas équilibrant. Ce sera beaucoup plus intéressant. J'attends de voir si tu me réponds, Mike, mais j'enchaîne sur une autre question. Pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? Intéressant. Alors, juste Mike qui dit, oui, pain ou pâte ou quinoa. Alors... Vois tes quantités, vois les aliments qui te font plaisir, les aliments qui sont interdits. Est-ce qu'il y a du gras ? Est-ce qu'il y a du fromage ? Est-ce qu'il y a du sucre ? Malheureusement, en 2024 et 2025, ça n'a pas l'air de s'arranger sur le rapport au sucre. On est complètement matrixé par ces histoires de devoir éviter le sucre, de devoir éviter tel ou tel aliment. En fait, c'est exactement ça qui crée vos compulsions, et notamment les compulsions nocturnes. Donc pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? J'ai envie de poser la question différemment, et c'est dommage que... Enfin, je ne sais pas si cette personne-là, elle est là en direct, mais pourquoi est-ce que les crises de boulimie devraient annuler les envies ? En fait, est-ce qu'on devrait ne plus avoir d'envie ? Du coup, ça traduit vraiment quelque chose de complexe dans la relation à la nourriture, cette question. Donc ça veut dire que toi, la personne qui a posé cette question, tu voudrais ne plus avoir d'envie alimentaire. Peut-être que si tu reformulais ta question, tu voudrais ne plus avoir d'envie de certains aliments. Ou peut-être que si je creusais avec toi, si tu étais là avec moi, tu me dirais qu'en fait c'est plutôt que tu ne veux plus te sentir obsédé par certains aliments. Obsédé, c'est plus des envies, c'est des obsessions, c'est des choses irrépressibles auxquelles il faut répondre. Peut-être qu'on est plus là-dessus. Alors les crises de boulimie ou d'hyperphagie, elles ne vont pas apaiser... L'envie. Par exemple, vous vous privez de chocolat, pour reprendre cet exemple-là. Le chocolat devient un aliment obsédant, c'est un truc qui prend beaucoup de place, ça monte, ça monte. À côté de ça, peut-être qu'en plus vous mangez pas à votre faim, il y a tout un tas de trucs autour de l'alimentation et à un moment donné ça explose et bim, vous vous retrouvez à faire des crises, principalement sur le chocolat. Vous faites votre crise avec le chocolat et vous vous attendez à ce que cette envie baisse parce que vous avez consommé l'aliment. Mais en fait... J'ai fait un reel il n'y a pas longtemps où je parle de l'hyperphagie et où je dis il faut que tu comprennes une chose, c'est que tes aliments de crise, ils ne comptent pas. Ils ne comptent pas dans le sens où ils ne sont pas mangés. En fait, tes aliments de crise, ils sont incurgités pendant la crise et ce ne sont pas des aliments autorisés. Tu ne peux pas te sentir rassasié. Qui s'est déjà senti sereine et rassasié après une crise ? À pleine, oui, pleine jusque là. Mais rassasiée, sereine, contente, c'est bon, je suis bien, je peux passer à autre chose ? Non, personne. Parce qu'en fait, ce n'est pas ça qui se joue. Et quand tu manges les aliments, le premier aliment que tu prends, il a peut-être un peu de goût, tu vas ressentir le goût, peut-être que tu vas ressentir un peu de plaisir. Mais même dès le début, souvent, c'est un plaisir très intellectualisé. Et en fait, tu avales les aliments, tu ne ressens même pas le goût qu'ils ont. Donc voilà pourquoi. En fait, ce ne sont pas des aliments qui sont dégustés. Et s'ils ne sont pas dégustés, c'est parce qu'ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas la peine de... Enfin, ce n'est pas la peine. Si, vous pourriez essayer. Malgré tout, on peut prendre le problème dans plein de sortes, de plein de morceaux différents, je vais dire. Donc si, vous pourriez essayer de déguster au maximum pendant une crise, mais bon voilà, je sais tellement ce que c'est, c'est horrible, c'est difficile, moi ça me paraissait impossible. Je pense que moi ça a été plus utile de prendre le problème dans l'autre sens en fait. Mais c'est l'autorisation de consommer des aliments qui va pouvoir... Apaiser cette obsession, mais le but ultime c'est pas de ne plus jamais avoir d'envie. Si vous avez tout le temps envie de chocolat et que je vous fait travailler dessus et que vous faites plus de crise mais que vous me dites oui mais je comprends pas Flavie quand même ça m'arrive je sais pas deux trois fois dans la semaine de manger du chocolat bah ouais ok mais mais mais why not en fait où est le problème ? Si tu manges huit tablettes à chaque fois que tu en manges bien sûr c'est un problème c'est une compulsion mais en fait si tu juste as envie de manger du chocolat c'est normal c'est pas un problème. Alors quelqu'un dit, je suis tellement d'accord à la fin d'une crise, c'est comme si j'avais été absente. Je n'ai pas pris conscience de ce que je mangeais, du coup derrière, pas de plaisir, peu d'apaisement. Oui bien sûr, et en même temps c'est aussi le but de la crise souvent. C'est de chercher cette déconnexion en fait. Pour plein de raisons différentes. Il peut y avoir un passé traumatique qui appelle un peu cette dissociation là de éteindre le truc et ne plus ressentir. Mais il peut aussi y avoir, vraiment je tiens à le préciser, parce que Et c'est bien qu'on en parle de plus en plus du lien trauma et troubles des conduites alimentaires, mais il y a aussi des personnes qui n'ont pas vécu de vrais traumas, c'est bizarre de dire vrais, qui n'ont pas spécifiquement vécu de traumas, et qui ont ce type de comportement. Et il ne faut pas minimiser ce qu'on s'impose quand on est dans le contrôle alimentaire, quand on est dans la rigidité alimentaire. Enfin, je veux dire, s'interdire des aliments, s'autocritiquer toute la journée, ne pas manger à sa faim. Quand on ressent la faim, tout le temps repousser le moment où on va manger, manger que quand on est en faim extrême, tout ça, ça crée énormément de choses et d'insatisfactions globales que vous vous traînez. Et la crise, elle peut aussi répondre à ça, simplement, sans même répondre à un trauma. La crise, ça peut être aussi le je relâche toute cette pression que je m'impose autour de la bouffe à longueur de journée Donc voilà, ça semblait important de le dire et oui, du coup... Contente que ça vous parle en tout cas. Allez, je prends une dernière question. N'hésitez pas si vous en avez en live. Alors, si on mange plein de trucs qu'on aime, on devrait ne plus en vouloir autant après. Ah zut, ça, ça allait avec pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies. Mais du coup, trop bien. En fait, voilà, j'ai répondu. En fait, tu ne les manges pas. Tu dis on mange plein de trucs qu'on aime. Mais en fait, non seulement, tu ne peux pas dire que tu les manges réellement. Est-ce que tu les aimes sur le moment ? Je pense que je vous mets au défi d'être capable de décrire vraiment le goût qu'ont les aliments quand vous faites une crise. Alors, j'avais une autre question. Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours ou de moins travailler quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait y aller ? Impression d'avoir le Covid, donc devoir, besoin, rester chez soi, mais en étant asymptomatique. Alors, je ne sais pas bien si ta question concernait juste... J'ai l'impression d'avoir le Covid, ou alors tu faisais un lien entre symptômes du Covid et symptômes TCA, je sais pas trop, j'ai l'impression que ça n'a rien à voir avec les TCA la question. Je sais pas trop si j'y réponds. En même temps c'est intéressant parce qu'il y a cette question de comment je légitime ce que je vis, ce que je ressens. Je trouve ça assez intéressant et c'est une question globale quand on vit des troubles alimentaires. Il y a vraiment une question globale aussi autour du rapport à l'autre. et de la façon dont on prend sa place ou non dans le monde, j'ai envie de dire, globalement. Et en même temps, tout ça, ça part de soi. C'est-à-dire que quand vous passez votre temps à renier vos propres besoins, comment est-ce que vous pourriez les entendre, les voir, les légitimer, les exprimer aux autres et attendre des autres qui les respectent ? Comment est-ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui respecte nos besoins quand nous-mêmes, on ne sait même pas trop ? On pourrait savoir, mais en fait, on a coupé les fils et en fait, on... Voilà, c'est comme si on n'existait pas vraiment. Et du coup, on fait taire complètement nos besoins. Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses ? Très intéressant. J'aime beaucoup la question avec les enfants. Déjà, elle est chouette ta démarche, tu vois, sans créer de mauvaises choses, je pense voir ce que tu veux dire. Effectivement, l'idée déjà, c'est de ne pas être focus sur le poids. C'est de peut-être pas chercher à faire le lien entre... Même si toi, c'est ta peur, au fond, et c'est pas grave. Enfin, voilà, peut-être que tu as peur que ton enfant grossisse. C'est pas grave d'avoir peur que son enfant grossisse, j'ai envie de vous dire. Il y a des choses, ça veut dire qu'il y a encore des choses à travailler sur soi, mais regardez dans quelle société vous vivez. Enfin, je veux dire, est-ce qu'on a envie que son enfant soit malmené, moqué, par rapport à des choses comme ça ? Bah non. Donc oui, c'est légitime de ne pas avoir cette peur-là. Mais je vous invite, si vous ressentez cette peur-là... de ne pas avoir... Enfin bon, bref, vous m'avez compris, je me rends compte de ce que je dis. Si vous ressentez cette peur-là de voir votre enfant grossir, je vous invite à peut-être vous décaler et voir les choses un peu différemment, comme en étant actrice aussi de cette société, et potentiellement actrice du changement de cette société. Et que bien sûr, votre enfant, il va évoluer dans une société globale, mais que vous avez votre rôle à jouer dans... la façon dont vous allez l'accompagner et dans la façon dont vous allez communiquer autour, dans la façon dont vous allez lui passer certains messages. Donc pour revenir à ce que je disais, moi je t'invite à décorréler sa façon de manger et le poids. Déjà ça c'est une première chose, ne pas dire mange moins vite pour moins manger et pour ne pas grossir. Peut-être que tu peux observer comment ça se passe pour lui. Et si par exemple, en sortant de table, tu vois que... D'ailleurs, c'est par là que j'aurais dû commencer, me rendre compte. Quel problème ça pose à ton fils ? Quel est le problème, en fait, en vrai de vrai ? Si on faisait une séance ensemble, je te dirais, ok, c'est quoi le problème dans le fait que ton fils, il mange vite ? Qu'est-ce qui pose problème ? Est-ce que t'as peur qu'il mange trop, qu'il grossisse ? Est-ce que réellement, t'as l'impression qu'il mange trop et derrière, tu le sens pas bien ? Enfin voilà, et dans ce cas-là, observe un peu. Et rebondit plutôt sur les conséquences, tu vois. Plutôt que lui dire, arrête de manger si vite, là, ralentis, c'est bon, pose tes couverts et tout. Ça peut être aussi de voir avec lui, de dire, ah mais t'as pas l'air très bien en sortant de table. Comment ça va là ? Comment tu te sens ? Ah, t'as mal au ventre ? Bon, attends, pose-toi, machin, tu vois, petite bouillotte, tout ça. Et de lui dire, mais est-ce que tu sais ce qui peut donner mal au ventre en sortant de table ? Ah non, tu sais pas ? Bah oui, effectivement, ça peut être... certains aliments qu'on digère moins bien, donc ça peut être intéressant de se pencher là-dessus, mais on sait aussi que quand on mange très vite, et bien en fait le corps n'a pas le temps de recevoir les signaux, et du coup on peut avoir tendance à manger plus que notre besoin, et du coup ça, ça fait mal au ventre et c'est pas agréable. Et plutôt de bosser avec lui sur lui, ce que ça lui apporte de désagréable en fait. Et dans un second temps, en fait là c'est vraiment pour ouvrir la porte sur... C'est quoi l'intérêt pour lui de manger moins vite ? Parce qu'en fait si c'est juste une injonction, je sais pas si je prends l'exemple range ta chambre, range ta chambre, ok bah c'est pareil on peut parler de qu'est-ce que ça apporte d'être dans une chambre rangée. Est-ce que tu trouves ça pas plus sympa de t'installer et de sortir ton puzzle ou de sortir tes bonhommes et de faire ta construction dans un espace rangé ? Bon bah vas-y on essaie de prendre un rituel où je t'aide à ranger du coup. Ce que je veux dire c'est qu'il faut qu'il y voit un intérêt. Si c'est juste une projection de... taper, si finalement il n'y a pas de problème de son côté, ça va être plus compliqué. Tu vois ? Après, il y a aussi plein de choses. C'est quel univers on crée à table ? Est-ce que soi-même on mange un peu vite ? Est-ce que c'est speed ? Est-ce qu'il y a un peu une forme de stress ? Est-ce que ça le stresse les repas ? On sait aussi qu'il y a des enfants considérés en surpoids, qui se savent un peu plus regarder lors des repas, et ça va plutôt faire effet boule de neige, c'est-à-dire que... le gamin il va pas être à l'aise à table, c'est des moments qu'il va avoir envie de fuir et donc il peut manger vite aussi pour sortir de ce moment là. Donc l'idée c'est vraiment de se détendre sur le moment des repas et puis voilà peut-être plus ouvrir sur après les repas s'il se sent pas bien et ça ça va permettre d'ouvrir sur ok en quoi ce serait mieux que tu manges moins vite et là on peut basculer dans des petits outils de tiens ça a quel goût cet aliment là, tiens je relève la tête et je me dis Tiens, on fait le jeu ensemble, toi et moi, on relève la tête en même temps, on se dit, alors, toi, c'est comment ? Je pense que je suis remplie aux trois quarts, mais j'en ai encore envie, parce que je pense que le plaisir, il est encore à 7 sur 10. Ah non, moi, je dirais que là, non, mon plaisir, il est descendu à 2 sur 10, pourtant, l'estomac ne remplit qu'à moitié. Donc, qu'est-ce que toi, tu as envie de manger, moi ? Qu'est-ce que je vais manger ? Voilà, d'être sur des trucs aussi peut-être un peu ludiques et faire avec. Je ne sais pas si ça pourra t'aider. Et donc je prends cette toute dernière question. Peux-tu me rassurer en me disant que le poids se stabilise à un moment donné ? Oui, bien sûr le poids se stabilise, mais je ne peux pas te dire que ton poids va se stabiliser avec ce que tu vis et ce que tu fais actuellement. Ça, en fait, moi je ne sais pas qui tu es, où tu en es, enfin où est ton poids d'équilibre, quel est ton rapport à l'alimentation aujourd'hui. Mais le poids, bien sûr, en fait, notre corps... Ils cherchent tout le temps ce qu'on appelle l'homéostasie. L'homéostasie, c'est vraiment l'équilibre en fait, en toutes choses. Voilà, à tout niveau, on est toujours en recherche de rien, avec plaisir. On est toujours en recherche de stabilisation en fait, à n'importe quel niveau. Enfin, je veux dire, notre niveau de forme en lien avec, vous voyez, l'équilibre entre les activités que je vais avoir et le repos que je vais avoir. C'est la même chose avec... ce qui rentre comme énergie, comme carburant, donc l'alimentation, et ce que je vais dépenser comme énergie. En fait, tout ça, notre corps, il est toujours dans une espèce de recherche d'équilibre. Donc en fait, le corps, ce n'est pas sain pour lui d'être toujours dans le fait de perdre, dans le fait de prendre. Ça met le corps dans une forme d'insécurité. Donc ton corps, lui, il va chercher à pouvoir se stabiliser. Donc après, oui, ça dépend quel comportement alimentaire tu as aujourd'hui. Est-ce que ton comportement alimentaire, il est posé, il est serein ? Est-ce qu'il y a des compulsions ? Est-ce qu'il y a de la restriction ? Est-ce que tu laisses ton corps se réguler tout seul ? Voilà, c'est toutes ces questions-là auxquelles il faudrait pouvoir répondre. Donc voilà, vraiment je vous invite pour celles qui sont concernées par la suralimentation à vous inscrire si ce n'est pas encore fait et à venir me rejoindre demain durant le webinaire. où je vais essayer de répondre à un maximum de questions, mais je vais aussi essayer peut-être, pour celles qui auront envie, de vraiment pousser un peu le mode comme ça, questions-réponses, pour des personnes qui sont vraiment concernées par la suralimentation, pour aller creuser, pour aller pousser le truc. Donc vraiment, je vous invite à le faire. Merci Flavie pour ton travail. Merci beaucoup Mag, ça me touche beaucoup. Merci d'ailleurs globalement à vous toutes et tous. pour votre présence ici, pour vos questions, pour vos likes, vos partages, pour n'importe quelle réaction que vous avez, pour l'écoute du podcast, pour les partages du podcast. Continuez de faire vivre ce compte, enfin ces comptes, que ce soit le podcast et Instagram. C'est ça qui donne du sens. C'est vraiment le sens de tout ce que je partage. Donc n'hésitez pas à partager, à donner votre avis, à me poser vos questions. J'aime aussi beaucoup quand vous m'envoyez des contenus en DM, soit des contenus où vous avez envie que je réagisse, ou alors vous avez envie de me partager un contenu intéressant parce que c'est une étude qui amène quelque chose de très intéressant, qui pourrait nourrir mes contenus futurs. Enfin bref, je trouve ça vraiment super. Merci pour vous, vous participez à mon travail de veille, donc ça c'est trop bien. Voilà, je vous dis rendez-vous demain soir du coup. à 19h30 pour toutes celles qui auront envie de s'inscrire au webinaire. J'ai finalement décidé de mettre un replay. Donc voilà, il y aura un replay pour les personnes inscrites, mais seulement dispo 72h. Voilà, voilà, j'ai pas répondu encore à toutes les questions, mais ce sera l'occasion d'un futur live à nouveau. Merci beaucoup et à très vite. Et surtout, prenez soin de vous et soyez tous aigus.

Chapters

  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

    02:32

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement?

    04:24

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

    08:57

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?

    12:30

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler

    18:45

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses?

    20:07

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour?

    25:04

Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?
    Si on mange pleins de trucs qu'on aime on devrait ne plus en vouloir autant après

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler (quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait yaller) ? Impression d'avoir le COVID, donc devoir/ besoin de rester chez soi mais en étant "asymptomatique'"....

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses? 

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour? 



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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mizzono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.MTCA. Très belle écoute. Bienvenue donc comme tous les lundis dans ce live hebdo pour répondre à vos questions. Je priorise les questions en direct bien sûr mais j'ai ma petite liste de questions la semaine dernière, j'avais pas pu du tout y répondre donc je les ressors en même temps. Donc l'idée c'est de pouvoir... échanger ensemble. Un replay sera disponible et vous voyez ici le micro. C'est aussi enregistré pour TCA, etc. Et donc ce matin, un épisode de podcast est sorti avec le live de la semaine dernière. Je vous rappelle aussi qu'un épisode de podcast est sorti vendredi dernier. C'est le témoignage de Muriel. Muriel qui a passé 30 ans dans les TCA. 30 ans dans l'anorexie, c'est un témoignage Très touchant et très poignant, qui parle aussi des violences sexuelles. Et puis demain, pensez à vous inscrire. Demain, on est ensemble en webinaire pour parler de la suralimentation. Comment ne pas tomber dans les pièges principaux de la suralimentation et surtout, en fait, comment en sortir, comment les voir ces pièges-là et en sortir. Donc on se rejoint demain à 19h30, c'est sur inscription. Donc n'hésitez pas à vous inscrire. En commentant webinaire sur n'importe quel post, en dessous de n'importe quelle story, vous avez un petit robot qui se chargera de vous envoyer tout ce qu'il faut pour pouvoir vous inscrire. Donc voilà, ne loupez pas cette soirée qui sera aussi l'occasion de pouvoir répondre à vos questions sur ce sujet bien précis puisque j'ai prévu de faire une présentation très courte et de donner beaucoup de priorité à vos questions. Vous savez que c'est mon dada. C'est ce que j'aime vraiment beaucoup. Bon, passons aux questions et n'hésitez pas à m'en poser là en direct, j'y répondrai avec grand plaisir. Je commence donc à répondre aux questions. Première question, l'épuisement pendant la renutrition, combien de temps ? Je ne suis pas de formation diététicienne, donc je n'ai pas accompagné moi spécifiquement la renutrition après... une forte dénutrition liée notamment à l'anorexie, donc je ne peux pas répondre à ça. Je pense qu'une diététicienne spécialisée, mais aussi un médecin, serait peut-être plus à même de répondre à cette question-là. Ce que je peux te dire, c'est qu'effectivement, c'est normal de se sentir complètement épuisé quand on passe par la phase de renutrition. En fait, le corps doit se remettre en mode digestion, c'est-à-dire qu'il doit reprendre un travail qu'il avait complètement mis au ralenti, et on sait... que la digestion demande de l'énergie. D'ailleurs, c'est très intéressant, vous pouvez ou pas. En fait, moi j'ai trouvé ça très intéressant à regarder et à découvrir, mais une fois que j'étais guérie, donc peut-être que si les calories sont triggers pour vous, n'y allez surtout pas, mais on observe que digérer brûle des calories. Quand on est dans la peur de manger, c'est quand même intéressant de se dire qu'on crée aussi du métabolisme en mangeant. C'est-à-dire que... évidemment, manger et digérer prend énormément d'énergie et donc utilise des calories. Donc je ne peux pas répondre précisément à cette question, je m'en excuse, mais l'anorexie n'est pas le sujet, même si j'y suis formée évidemment, et que j'ai accompagné des personnes souffrant d'anorexie, et que beaucoup de choses que je peux dire, même dans le programme, et soit est-ce compulsion, sont très utiles, pourraient vraiment aider des personnes qui souffrent d'anorexie, c'est juste qu'elles ne sont pas forcément entendables. au moment où on est dans l'anorexie. Je trouve que ce sont des phases, des moments différents. Et que c'est pour ça que je ne me spécialise vraiment pas autour de l'anorexie. Même si, avec plaisir, j'essaie de répondre à vos questions quand je le peux. Deuxième question, mais j'ai vu, je crois, une question en direct. Bonjour, comment arrêter de tout peser ? Devons-nous procéder d'un coup ou progressivement ? Merci. C'est vraiment comme tu le sens. Rapide rappel sur le fait que... effectivement c'est super intéressant de pouvoir se détacher de la balance. C'est super important parce que ce contrôle-là t'empêche d'être à l'écoute de tes sensations et potentiellement vient complètement tout déréguler. Mais bon, je ne vais pas revenir dessus. Toi ta question c'est voilà, qu'est-ce qui est le mieux pour arrêter de tout peser ? Il y a des personnes qui vont tout arrêter d'un coup, il y a des personnes qui vont y aller par étapes. Ça dépend comment toi tu te sens de le faire. Peut-être que tu as déjà essayé, donc tu peux repartir aussi de tes essais. de ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné, de ce qui t'a créé beaucoup d'angoisse. C'est aussi très intéressant quand on se challenge sur quelque chose, d'observer l'angoisse que ça crée. Et de la prendre cette angoisse et de s'en servir en fait. Peut-être avec un thérapeute, de dire ok je me suis rendu compte que ça me créait telle pensée, telle angoisse qui me submergeait, donc peut-être que là ce serait cool que j'aille bosser là-dessus. Pour les personnes pour qui ce serait trop compliqué de tout arrêter d'un coup, et bien oui effectivement tu peux aller progressivement vers l'arrêt de peser. Tu peux choisir de peser que certaines catégories de tes aliments et d'autres non. Tu peux choisir de peser à un seul repas dans la journée ou tu peux choisir de peser un jour sur deux. Et là encore, peut-être que tu peux observer ce que ça change. J'ai envie de faire le parallèle avec la pesée, la balance, quand on se pèse soi. C'est intéressant de faire l'effort de moins se peser, d'avoir vraiment des jours, des périodes où on ne se pèse pas pour observer ce que ça change. Oui, peut-être que s'il n'y a qu'une journée où tu ne te pèses pas, tu vas juste dire Ah ouais, ça m'a juste créé de l'angoisse. Du coup, ce n'est pas bien. Il faut que je me pèse. On a l'impression que le fait de se peser apaise l'angoisse. En fait, le fait de te peser nourrit l'angoisse. Et si tu procèdes à cette expérience sur, par exemple, tu pousses et tu arrives à tenir une semaine sans te peser, tu vas peut-être observer des choses différentes. Ah, je pensais moins à mon corps, à mon poids. Ah, bizarrement. J'ai moins eu besoin aussi de peser mon alimentation quand j'ai arrêté de me peser. Il peut y avoir plein de conséquences, positives aussi, surtout. Donc voilà, comment arrêter ? Eh bien, en y allant au rythme qui toi te convient, et aussi en travaillant sur le pourquoi tu croyais que ça te rassurait de peser, mais en fait, en quoi ça ne fait que nourrir le contrôle et l'angoisse, tu vois ? Aller travailler. Un peu à l'inverse sur tes croyances qui te maintenaient dans le fait de peser ta nourriture. Et puis, travailler sur toutes les raisons pour lesquelles ça va être aidant pour toi d'arrêter de peser ta nourriture. C'est important, je vous le dis très souvent, pour moi, ça ne sert à rien de rester dans sa tête, il faut passer à l'action. Mais c'est aussi très intéressant d'associer vos actions à des prises de conscience et à un mouvement aussi psychique. qui vous permet de mettre en sens ce passage à l'action. Vous passez pas à l'action pour passer à l'action. Je vais prendre un autre exemple. Vous dites, ah oui, ok, j'ai bien compris que il faut que j'arrête de me priver, que je mange davantage tous les aliments qui sont interdits si je veux apaiser mon alimentation. Bon, eh ben, ça y est, c'est parti. Moi, tous les matins, je vais manger un pain au chocolat. Ok. Je continue de penser que le pain au chocolat fait grossir. Je continue de penser que ça va me rendre en mauvaise santé. Je continue de penser que c'est vraiment n'importe quoi. mais je mange un pain au chocolat tous les jours. Est-ce que ça va s'en suivre d'une baisse de tes compulsions ? Est-ce que tu vas te sentir mieux ? Est-ce que, etc., etc. ? Il y a moyen que non. En fait, il y a de grandes chances que si tu fonctionnes comme ça, eh bien, en fait, juste, ça ne va pas aller mieux. Tes symptômes ne vont pas aller mieux. Tu vas continuer les compulsions, voire même peut-être tu seras encore plus dans la suralimentation. Du coup, tu vas prendre du poids, tu vas regarder ça, tu vas dire... Ben voilà, maintenant je mange un pain au chocolat tous les jours et je prends du poids, donc comme quoi ça va renforcer une croyance erronée et négative. Donc c'est hyper important de pas juste aller poser des actions sans les associer à autre chose. Poser ton action du pain au chocolat, elle va être valable si tu travailles sur tes croyances autour du pain au chocolat et globalement des bons ou des mauvais aliments, tu vois. Voilà, j'espère que ça répond à peu près à la question. Pourquoi malgré de bons repas toute la journée... incontrôlable de se relever en pleine nuit et grosse compulsion que faire ? Qu'est-ce que tu appelles de bon repas, Mag ? Tu vois, ça c'est ultra flou et relatif. Une personne qui sort d'anorexie ou d'une grosse phase de contrôle et qui mangeait trois pommes par jour et qui du coup va réussir à manger 40 grammes de féculents, un oeuf, une soupe, de la viande, du machin, enfin tu vois, va pouvoir... va pouvoir se dire, je fais de bons repas. Tu peux avoir l'impression de faire de bons repas en suivant, tu sais, les espèces de régimes comme j'aime, là. Sauf qu'en fait, le truc, il a 1200 calories et que ça couvre même pas ton besoin basal, tu sais. Le métabolisme de base, en fait. Le fait que ton cœur y batte, que tes poumons y fonctionnent, que ta digestion fonctionne. Donc en fait, tu peux avoir l'impression, tu peux aussi manger un kilo de fromage blanc en dessert, du fromage blanc 0%, et puis avoir mangé 800 grammes de haricots verts. Enfin tu vois, tu peux avoir l'impression que ton estomac il est plein, mais en réalité, le total calorique il est pas ouf ouf, et surtout tes repas ils sont pas satisfaisants. C'est quoi des bons repas ? Est-ce que tu manges des repas qui sont, oui satisfaisants, mais je trouve pas mon autre mot. Bon, c'est pas grave, je vais pas retrouver. En gros, des repas qui soient nourrissants. Et voilà, je trouve que c'est intéressant le mot nourrisson parce que nourrissant, c'est... Dedans, j'englobe le côté calorique, mais j'englobe aussi quelque chose de très plaisir dans le... Je suis nourrie, mes sens sont nourris, mon plaisir est nourri. Est-ce que tes repas sont nourrissants ? Je mets ma main à couper que c'est pas le cas, en fait. Si vraiment, les compulsions comme ça, nocturnes... On est réveillé la nuit et on va manger la nuit. En fait, souvent, il y a un truc qui fait que ça se passe la nuit parce que c'est impossible de lâcher prise en journée pour les personnes qui font ça la nuit. Il peut y avoir plein d'autres raisons, mais c'est un truc que j'ai déjà observé. Tout comme j'ai vu des personnes faire des compulsions alimentaires que sous alcool. Parce que sinon, ce n'est même pas possible de lâcher ce truc-là. Donc, il faut qu'il y ait une baisse de la vigilance. Sinon, le contrôle est impossible à lâcher. Et donc, ça répond à ta question, Mag. En fait, je pense qu'il y a un énorme contrôle sur ce que tu manges en journée. Mais on a déjà échangé, par exemple, toutes les deux. Je crois me souvenir que, par exemple, manger un morceau de chocolat pour toi en journée, c'est pas possible. Peut-être parce que tu vas te dire, bah non, je sais que cette nuit, je vais me relever, je vais en manger. Mais tu vois bien que c'est le chat qui se mord la queue, en fait. Donc, si tu veux te défaire de ces moments où tu manges de manière compulsive, il va falloir intégrer ces aliments à d'autres moments, etc. Question suivante, est-ce qu'il y en a en direct ? Ah, Mag, tu m'as répondu. Des repas bien équilibrés, mais le sucre chocolat m'appelle la nuit et dès qu'il y a le goût du chocolat, c'est catastrophique. Franchement, moi je vois plein de red flags, des repas bien équilibrés. Donc en fait, si ton focus numéro un, c'est l'équilibre alimentaire, à mon avis, ça veut dire quoi ? Alors, bien équilibré, est-ce qu'il y a des féculents à tous tes repas, par exemple ? Souvent vous parlez d'équilibre alimentaire, mais en fait vous mettez que des légumes et des protéines et puis un peu de féculents. Est-ce qu'il y a des féculents ? Est-ce qu'il y a du gras ? Et est-ce qu'il y a du plaisir ? Arrêtez de parler équilibre alimentaire, arrêtez de parler de repas équilibré, parlez de repas équilibrant. Ce sera beaucoup plus intéressant. J'attends de voir si tu me réponds, Mike, mais j'enchaîne sur une autre question. Pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? Intéressant. Alors, juste Mike qui dit, oui, pain ou pâte ou quinoa. Alors... Vois tes quantités, vois les aliments qui te font plaisir, les aliments qui sont interdits. Est-ce qu'il y a du gras ? Est-ce qu'il y a du fromage ? Est-ce qu'il y a du sucre ? Malheureusement, en 2024 et 2025, ça n'a pas l'air de s'arranger sur le rapport au sucre. On est complètement matrixé par ces histoires de devoir éviter le sucre, de devoir éviter tel ou tel aliment. En fait, c'est exactement ça qui crée vos compulsions, et notamment les compulsions nocturnes. Donc pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies ? J'ai envie de poser la question différemment, et c'est dommage que... Enfin, je ne sais pas si cette personne-là, elle est là en direct, mais pourquoi est-ce que les crises de boulimie devraient annuler les envies ? En fait, est-ce qu'on devrait ne plus avoir d'envie ? Du coup, ça traduit vraiment quelque chose de complexe dans la relation à la nourriture, cette question. Donc ça veut dire que toi, la personne qui a posé cette question, tu voudrais ne plus avoir d'envie alimentaire. Peut-être que si tu reformulais ta question, tu voudrais ne plus avoir d'envie de certains aliments. Ou peut-être que si je creusais avec toi, si tu étais là avec moi, tu me dirais qu'en fait c'est plutôt que tu ne veux plus te sentir obsédé par certains aliments. Obsédé, c'est plus des envies, c'est des obsessions, c'est des choses irrépressibles auxquelles il faut répondre. Peut-être qu'on est plus là-dessus. Alors les crises de boulimie ou d'hyperphagie, elles ne vont pas apaiser... L'envie. Par exemple, vous vous privez de chocolat, pour reprendre cet exemple-là. Le chocolat devient un aliment obsédant, c'est un truc qui prend beaucoup de place, ça monte, ça monte. À côté de ça, peut-être qu'en plus vous mangez pas à votre faim, il y a tout un tas de trucs autour de l'alimentation et à un moment donné ça explose et bim, vous vous retrouvez à faire des crises, principalement sur le chocolat. Vous faites votre crise avec le chocolat et vous vous attendez à ce que cette envie baisse parce que vous avez consommé l'aliment. Mais en fait... J'ai fait un reel il n'y a pas longtemps où je parle de l'hyperphagie et où je dis il faut que tu comprennes une chose, c'est que tes aliments de crise, ils ne comptent pas. Ils ne comptent pas dans le sens où ils ne sont pas mangés. En fait, tes aliments de crise, ils sont incurgités pendant la crise et ce ne sont pas des aliments autorisés. Tu ne peux pas te sentir rassasié. Qui s'est déjà senti sereine et rassasié après une crise ? À pleine, oui, pleine jusque là. Mais rassasiée, sereine, contente, c'est bon, je suis bien, je peux passer à autre chose ? Non, personne. Parce qu'en fait, ce n'est pas ça qui se joue. Et quand tu manges les aliments, le premier aliment que tu prends, il a peut-être un peu de goût, tu vas ressentir le goût, peut-être que tu vas ressentir un peu de plaisir. Mais même dès le début, souvent, c'est un plaisir très intellectualisé. Et en fait, tu avales les aliments, tu ne ressens même pas le goût qu'ils ont. Donc voilà pourquoi. En fait, ce ne sont pas des aliments qui sont dégustés. Et s'ils ne sont pas dégustés, c'est parce qu'ils ne sont pas autorisés. Ce n'est pas la peine de... Enfin, ce n'est pas la peine. Si, vous pourriez essayer. Malgré tout, on peut prendre le problème dans plein de sortes, de plein de morceaux différents, je vais dire. Donc si, vous pourriez essayer de déguster au maximum pendant une crise, mais bon voilà, je sais tellement ce que c'est, c'est horrible, c'est difficile, moi ça me paraissait impossible. Je pense que moi ça a été plus utile de prendre le problème dans l'autre sens en fait. Mais c'est l'autorisation de consommer des aliments qui va pouvoir... Apaiser cette obsession, mais le but ultime c'est pas de ne plus jamais avoir d'envie. Si vous avez tout le temps envie de chocolat et que je vous fait travailler dessus et que vous faites plus de crise mais que vous me dites oui mais je comprends pas Flavie quand même ça m'arrive je sais pas deux trois fois dans la semaine de manger du chocolat bah ouais ok mais mais mais why not en fait où est le problème ? Si tu manges huit tablettes à chaque fois que tu en manges bien sûr c'est un problème c'est une compulsion mais en fait si tu juste as envie de manger du chocolat c'est normal c'est pas un problème. Alors quelqu'un dit, je suis tellement d'accord à la fin d'une crise, c'est comme si j'avais été absente. Je n'ai pas pris conscience de ce que je mangeais, du coup derrière, pas de plaisir, peu d'apaisement. Oui bien sûr, et en même temps c'est aussi le but de la crise souvent. C'est de chercher cette déconnexion en fait. Pour plein de raisons différentes. Il peut y avoir un passé traumatique qui appelle un peu cette dissociation là de éteindre le truc et ne plus ressentir. Mais il peut aussi y avoir, vraiment je tiens à le préciser, parce que Et c'est bien qu'on en parle de plus en plus du lien trauma et troubles des conduites alimentaires, mais il y a aussi des personnes qui n'ont pas vécu de vrais traumas, c'est bizarre de dire vrais, qui n'ont pas spécifiquement vécu de traumas, et qui ont ce type de comportement. Et il ne faut pas minimiser ce qu'on s'impose quand on est dans le contrôle alimentaire, quand on est dans la rigidité alimentaire. Enfin, je veux dire, s'interdire des aliments, s'autocritiquer toute la journée, ne pas manger à sa faim. Quand on ressent la faim, tout le temps repousser le moment où on va manger, manger que quand on est en faim extrême, tout ça, ça crée énormément de choses et d'insatisfactions globales que vous vous traînez. Et la crise, elle peut aussi répondre à ça, simplement, sans même répondre à un trauma. La crise, ça peut être aussi le je relâche toute cette pression que je m'impose autour de la bouffe à longueur de journée Donc voilà, ça semblait important de le dire et oui, du coup... Contente que ça vous parle en tout cas. Allez, je prends une dernière question. N'hésitez pas si vous en avez en live. Alors, si on mange plein de trucs qu'on aime, on devrait ne plus en vouloir autant après. Ah zut, ça, ça allait avec pourquoi les crises de boulimie n'empêchent pas d'avoir des envies. Mais du coup, trop bien. En fait, voilà, j'ai répondu. En fait, tu ne les manges pas. Tu dis on mange plein de trucs qu'on aime. Mais en fait, non seulement, tu ne peux pas dire que tu les manges réellement. Est-ce que tu les aimes sur le moment ? Je pense que je vous mets au défi d'être capable de décrire vraiment le goût qu'ont les aliments quand vous faites une crise. Alors, j'avais une autre question. Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours ou de moins travailler quand on n'a pas de symptômes et qu'on pourrait y aller ? Impression d'avoir le Covid, donc devoir, besoin, rester chez soi, mais en étant asymptomatique. Alors, je ne sais pas bien si ta question concernait juste... J'ai l'impression d'avoir le Covid, ou alors tu faisais un lien entre symptômes du Covid et symptômes TCA, je sais pas trop, j'ai l'impression que ça n'a rien à voir avec les TCA la question. Je sais pas trop si j'y réponds. En même temps c'est intéressant parce qu'il y a cette question de comment je légitime ce que je vis, ce que je ressens. Je trouve ça assez intéressant et c'est une question globale quand on vit des troubles alimentaires. Il y a vraiment une question globale aussi autour du rapport à l'autre. et de la façon dont on prend sa place ou non dans le monde, j'ai envie de dire, globalement. Et en même temps, tout ça, ça part de soi. C'est-à-dire que quand vous passez votre temps à renier vos propres besoins, comment est-ce que vous pourriez les entendre, les voir, les légitimer, les exprimer aux autres et attendre des autres qui les respectent ? Comment est-ce qu'on peut attendre de quelqu'un qui respecte nos besoins quand nous-mêmes, on ne sait même pas trop ? On pourrait savoir, mais en fait, on a coupé les fils et en fait, on... Voilà, c'est comme si on n'existait pas vraiment. Et du coup, on fait taire complètement nos besoins. Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses ? Très intéressant. J'aime beaucoup la question avec les enfants. Déjà, elle est chouette ta démarche, tu vois, sans créer de mauvaises choses, je pense voir ce que tu veux dire. Effectivement, l'idée déjà, c'est de ne pas être focus sur le poids. C'est de peut-être pas chercher à faire le lien entre... Même si toi, c'est ta peur, au fond, et c'est pas grave. Enfin, voilà, peut-être que tu as peur que ton enfant grossisse. C'est pas grave d'avoir peur que son enfant grossisse, j'ai envie de vous dire. Il y a des choses, ça veut dire qu'il y a encore des choses à travailler sur soi, mais regardez dans quelle société vous vivez. Enfin, je veux dire, est-ce qu'on a envie que son enfant soit malmené, moqué, par rapport à des choses comme ça ? Bah non. Donc oui, c'est légitime de ne pas avoir cette peur-là. Mais je vous invite, si vous ressentez cette peur-là... de ne pas avoir... Enfin bon, bref, vous m'avez compris, je me rends compte de ce que je dis. Si vous ressentez cette peur-là de voir votre enfant grossir, je vous invite à peut-être vous décaler et voir les choses un peu différemment, comme en étant actrice aussi de cette société, et potentiellement actrice du changement de cette société. Et que bien sûr, votre enfant, il va évoluer dans une société globale, mais que vous avez votre rôle à jouer dans... la façon dont vous allez l'accompagner et dans la façon dont vous allez communiquer autour, dans la façon dont vous allez lui passer certains messages. Donc pour revenir à ce que je disais, moi je t'invite à décorréler sa façon de manger et le poids. Déjà ça c'est une première chose, ne pas dire mange moins vite pour moins manger et pour ne pas grossir. Peut-être que tu peux observer comment ça se passe pour lui. Et si par exemple, en sortant de table, tu vois que... D'ailleurs, c'est par là que j'aurais dû commencer, me rendre compte. Quel problème ça pose à ton fils ? Quel est le problème, en fait, en vrai de vrai ? Si on faisait une séance ensemble, je te dirais, ok, c'est quoi le problème dans le fait que ton fils, il mange vite ? Qu'est-ce qui pose problème ? Est-ce que t'as peur qu'il mange trop, qu'il grossisse ? Est-ce que réellement, t'as l'impression qu'il mange trop et derrière, tu le sens pas bien ? Enfin voilà, et dans ce cas-là, observe un peu. Et rebondit plutôt sur les conséquences, tu vois. Plutôt que lui dire, arrête de manger si vite, là, ralentis, c'est bon, pose tes couverts et tout. Ça peut être aussi de voir avec lui, de dire, ah mais t'as pas l'air très bien en sortant de table. Comment ça va là ? Comment tu te sens ? Ah, t'as mal au ventre ? Bon, attends, pose-toi, machin, tu vois, petite bouillotte, tout ça. Et de lui dire, mais est-ce que tu sais ce qui peut donner mal au ventre en sortant de table ? Ah non, tu sais pas ? Bah oui, effectivement, ça peut être... certains aliments qu'on digère moins bien, donc ça peut être intéressant de se pencher là-dessus, mais on sait aussi que quand on mange très vite, et bien en fait le corps n'a pas le temps de recevoir les signaux, et du coup on peut avoir tendance à manger plus que notre besoin, et du coup ça, ça fait mal au ventre et c'est pas agréable. Et plutôt de bosser avec lui sur lui, ce que ça lui apporte de désagréable en fait. Et dans un second temps, en fait là c'est vraiment pour ouvrir la porte sur... C'est quoi l'intérêt pour lui de manger moins vite ? Parce qu'en fait si c'est juste une injonction, je sais pas si je prends l'exemple range ta chambre, range ta chambre, ok bah c'est pareil on peut parler de qu'est-ce que ça apporte d'être dans une chambre rangée. Est-ce que tu trouves ça pas plus sympa de t'installer et de sortir ton puzzle ou de sortir tes bonhommes et de faire ta construction dans un espace rangé ? Bon bah vas-y on essaie de prendre un rituel où je t'aide à ranger du coup. Ce que je veux dire c'est qu'il faut qu'il y voit un intérêt. Si c'est juste une projection de... taper, si finalement il n'y a pas de problème de son côté, ça va être plus compliqué. Tu vois ? Après, il y a aussi plein de choses. C'est quel univers on crée à table ? Est-ce que soi-même on mange un peu vite ? Est-ce que c'est speed ? Est-ce qu'il y a un peu une forme de stress ? Est-ce que ça le stresse les repas ? On sait aussi qu'il y a des enfants considérés en surpoids, qui se savent un peu plus regarder lors des repas, et ça va plutôt faire effet boule de neige, c'est-à-dire que... le gamin il va pas être à l'aise à table, c'est des moments qu'il va avoir envie de fuir et donc il peut manger vite aussi pour sortir de ce moment là. Donc l'idée c'est vraiment de se détendre sur le moment des repas et puis voilà peut-être plus ouvrir sur après les repas s'il se sent pas bien et ça ça va permettre d'ouvrir sur ok en quoi ce serait mieux que tu manges moins vite et là on peut basculer dans des petits outils de tiens ça a quel goût cet aliment là, tiens je relève la tête et je me dis Tiens, on fait le jeu ensemble, toi et moi, on relève la tête en même temps, on se dit, alors, toi, c'est comment ? Je pense que je suis remplie aux trois quarts, mais j'en ai encore envie, parce que je pense que le plaisir, il est encore à 7 sur 10. Ah non, moi, je dirais que là, non, mon plaisir, il est descendu à 2 sur 10, pourtant, l'estomac ne remplit qu'à moitié. Donc, qu'est-ce que toi, tu as envie de manger, moi ? Qu'est-ce que je vais manger ? Voilà, d'être sur des trucs aussi peut-être un peu ludiques et faire avec. Je ne sais pas si ça pourra t'aider. Et donc je prends cette toute dernière question. Peux-tu me rassurer en me disant que le poids se stabilise à un moment donné ? Oui, bien sûr le poids se stabilise, mais je ne peux pas te dire que ton poids va se stabiliser avec ce que tu vis et ce que tu fais actuellement. Ça, en fait, moi je ne sais pas qui tu es, où tu en es, enfin où est ton poids d'équilibre, quel est ton rapport à l'alimentation aujourd'hui. Mais le poids, bien sûr, en fait, notre corps... Ils cherchent tout le temps ce qu'on appelle l'homéostasie. L'homéostasie, c'est vraiment l'équilibre en fait, en toutes choses. Voilà, à tout niveau, on est toujours en recherche de rien, avec plaisir. On est toujours en recherche de stabilisation en fait, à n'importe quel niveau. Enfin, je veux dire, notre niveau de forme en lien avec, vous voyez, l'équilibre entre les activités que je vais avoir et le repos que je vais avoir. C'est la même chose avec... ce qui rentre comme énergie, comme carburant, donc l'alimentation, et ce que je vais dépenser comme énergie. En fait, tout ça, notre corps, il est toujours dans une espèce de recherche d'équilibre. Donc en fait, le corps, ce n'est pas sain pour lui d'être toujours dans le fait de perdre, dans le fait de prendre. Ça met le corps dans une forme d'insécurité. Donc ton corps, lui, il va chercher à pouvoir se stabiliser. Donc après, oui, ça dépend quel comportement alimentaire tu as aujourd'hui. Est-ce que ton comportement alimentaire, il est posé, il est serein ? Est-ce qu'il y a des compulsions ? Est-ce qu'il y a de la restriction ? Est-ce que tu laisses ton corps se réguler tout seul ? Voilà, c'est toutes ces questions-là auxquelles il faudrait pouvoir répondre. Donc voilà, vraiment je vous invite pour celles qui sont concernées par la suralimentation à vous inscrire si ce n'est pas encore fait et à venir me rejoindre demain durant le webinaire. où je vais essayer de répondre à un maximum de questions, mais je vais aussi essayer peut-être, pour celles qui auront envie, de vraiment pousser un peu le mode comme ça, questions-réponses, pour des personnes qui sont vraiment concernées par la suralimentation, pour aller creuser, pour aller pousser le truc. Donc vraiment, je vous invite à le faire. Merci Flavie pour ton travail. Merci beaucoup Mag, ça me touche beaucoup. Merci d'ailleurs globalement à vous toutes et tous. pour votre présence ici, pour vos questions, pour vos likes, vos partages, pour n'importe quelle réaction que vous avez, pour l'écoute du podcast, pour les partages du podcast. Continuez de faire vivre ce compte, enfin ces comptes, que ce soit le podcast et Instagram. C'est ça qui donne du sens. C'est vraiment le sens de tout ce que je partage. Donc n'hésitez pas à partager, à donner votre avis, à me poser vos questions. J'aime aussi beaucoup quand vous m'envoyez des contenus en DM, soit des contenus où vous avez envie que je réagisse, ou alors vous avez envie de me partager un contenu intéressant parce que c'est une étude qui amène quelque chose de très intéressant, qui pourrait nourrir mes contenus futurs. Enfin bref, je trouve ça vraiment super. Merci pour vous, vous participez à mon travail de veille, donc ça c'est trop bien. Voilà, je vous dis rendez-vous demain soir du coup. à 19h30 pour toutes celles qui auront envie de s'inscrire au webinaire. J'ai finalement décidé de mettre un replay. Donc voilà, il y aura un replay pour les personnes inscrites, mais seulement dispo 72h. Voilà, voilà, j'ai pas répondu encore à toutes les questions, mais ce sera l'occasion d'un futur live à nouveau. Merci beaucoup et à très vite. Et surtout, prenez soin de vous et soyez tous aigus.

Chapters

  • L'épuisement pendant la renutrition, combien de temps?

    02:32

  • Comment arrêter de tout peser : d’un coup ou progressivement?

    04:24

  • Pourquoi malgré de bons repas la journée, je fais des compulsions la nuit?

    08:57

  • Pk les crises de boulimies n'empêchent pas d'avoir des envies ?

    12:30

  • Comment se sentir légitime de ne pas aller en cours/moins travailler

    18:45

  • Comment aider mon fils à manger moins vite, savourer, sans créer de mauvaises choses?

    20:07

  • Peux-tu me rassurer sur le fait que le poids se stabilise un jour?

    25:04

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