undefined cover
undefined cover
Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85 cover
Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85 cover
TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85

Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85

30min |25/11/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85 cover
Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85 cover
TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85

Peur de dépasser le rassasiement; Quand ai-je repris le sport sereinement? ; Sport et aggravation boulimie; TSA TDAH et TCA... E.85

30min |25/11/2024
Play

Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie? 

  • Lien entre TCA, TSA/Borderline/TDAH? 



Mon podcast t’apporte de l’aide ? -> Laisse moi 5 belles étoiles sur Spotify et Apple Podcast afin de me soutenir et me donner le boost pour continuer!
Cela permettra aussi à de nouvelles personnes de me découvrir et de profiter de mes outils! 

🙏


📲Retrouve-moi sur Instagram


💌Inscris-toi à ma newsletter (un lundi matin sur deux) 


Tu perds l'espoir de t'en sortir un jour?
🎁 Consulte la liste de mes outils




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Bienvenue dans ce live questions réponses, donc en direct sur Instagram. Ravi de vous retrouver encore pour ce lundi et puis que vous retrouverez lundi prochain sur le podcast TCA etc. Donc ça veut dire que ce matin, le live de la semaine dernière est sorti, donc n'hésitez pas à aller l'écouter. J'ai quelques questions que j'ai listées, mais je vous rappelle que le principe c'est aussi de pouvoir répondre à vos questions en live, donc n'hésitez pas à n'importe quel moment à poser votre question. L'idée c'est que je recense vos questions la veille pour ne pas avoir à attendre comme ça que des gens se connectent et de pouvoir commencer tout de suite le live via des questions. La majorité du temps, je ne les prépare pas et aujourd'hui n'échappe pas à cette majorité, c'est-à-dire que je n'ai absolument pas eu le temps de préparer, j'ai juste listé vos questions. avant le live. Donc bienvenue à toutes, c'est parti, je me lance. Le live dure comme d'hab, 20 à 30 minutes, pas plus pour que ce soit sympa à réécouter et digeste. Première question que j'ai reçue, le rassasiement. Donc la personne me dit le rassasiement, point d'interrogation, toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Donc en gros, derrière ça, c'est comment je fais pour être dans le juste rassasiement. C'est comme ça en tout cas que je comprends la question. Premier élément de réponse, le rassasiement, ça va être compliqué de l'avoir à une bouchée près. Ça va vraiment être complexe, même pour quelqu'un qui est mangeur régulier, intuitif depuis toujours ou qui a guéri des TCA comme moi. En fait, on n'est jamais à la bouchée près. Rappel important de ce que c'est que le rassasiement. Le rassasiement, c'est le mélange de je n'ai plus faim, donc plus de besoins physiologiques et je n'ai plus envie de manger. C'est ok pour moi de m'arrêter. Autre rappel important de ce qui va vous permettre de ressentir le rassasiement, c'est le fait de manger suffisamment. C'est-à-dire que si vous avez faim et que vous mangez, je ne sais pas, deux cuillères et de compote, vous savez que vous n'avez pas mangé assez pour répondre à votre faim, vous ne pouvez pas être rassasié. Je prends volontairement un exemple un peu extrême. Donc il y a la notion de quantité, mais il y a aussi le choix des aliments. C'est-à-dire que pour être rassasié, ça va être important de choisir l'aliment qui vous fait envie. Ça, c'est vraiment le truc qui manque à la plupart des personnes. C'est cette envie spécifique qui amène au rassasiement sensoriel spécifique. Et puis, pour faire tout ça, il faut être dans une forme de sécurité. C'est-à-dire que si vous vous dites, ok, j'ai envie de tel aliment, je vais le manger. Mais je sais que je fais de la merde, que je ne devrais pas. Donc en fait, au moment où vous êtes en train de le manger, vous avez toutes ces pensées qui débarquent, plus de la culpabilité, etc. Vous ne pouvez pas ressentir ce qui est en train de se passer, vous ne pouvez pas ressentir de plaisir, vous ne pouvez pas ressentir de satisfaction. Et vous ne pouvez pas ressentir le côté de c'est ok, j'en ai assez, j'arrête de manger parce que vous avez créé de l'insécurité et que bien au contraire, vous êtes en train de vous dire C'est tellement pas bien ce que je suis en train de faire que je ne recommencerai pas, donc vous créez de l'insécurité en fait face à cet aliment, c'est pas possible de vous arrêter sereinement. Donc voilà, il faut ces éléments-là pour atteindre le rassasiement. J'en profite pour vous le dire, j'en parle pas souvent, mais j'ai un atelier qui s'appelle l'atelier rassasié, donc il porte bien son nom, qui est dédié à ça, qui permet de travailler sur cette notion de rassasiement, qui est un atelier qui est vraiment pas cher. par rapport au contenu qu'il y a dedans. J'ai voulu le mettre à un prix très accessible. Et en plus de ça, avec le Free Day Friday, dont vous allez entendre parler pas mal cette semaine et la semaine prochaine, vous pouvez en plus l'obtenir à moins cher. Bref, je ferme la parenthèse, mais c'était important quand même de vous dire que c'est un sujet important et tellement important qu'en plus de mon programme principal, où on en parle déjà beaucoup, j'ai créé un atelier supplémentaire. Cette personne-là dit, ok, j'ai toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Je pense qu'il faut se parler vrai aussi à soi-même. C'est hyper important que vous soyez lucide sur ce qui se passe pour vous. Est-ce que tu as peur de sentir de l'inconfort ? Donc j'entends par là digestif ou est-ce que tu as peur de culpabiliser à mort ? Et en fait je pense que c'est plutôt ça. Parce qu'en vrai sentir de l'inconfort par exemple quand tu dors pas assez ou même quand tu dors trop, quand tu bois quelque chose de trop froid, de trop chaud, tu sens de l'inconfort, c'est pas grave, c'est passager et en fait t'en fais pas tout un truc. Donc là derrière ce côté j'ai peur de dépasser. mon rassasiement et de sentir de l'inconfort, je pense que c'est important de regarder en face ce qui te pose problème et c'est sans doute plutôt la peur de trop manger, la peur de culpabiliser d'avoir trop mangé, la peur de grossir etc etc Première étape que j'aurais envie de te répondre à toi qui m'a gentiment posé cette question deuxième chose c'est de te dire que pour savoir quand c'est assez et ben ça va être utile de savoir quand c'est trop donc en fait c'est pas grave de dépasser Et il y a encore différents stades dans le dépassement. Surtout, je pense qu'il faut vous prémunir des pensées qui vous feraient basculer dans le foutu pour foutu. C'est pas parce que vous dépassez votre assasiement et que peut-être vous vous en rendez compte qu'en gros vous prenez conscience de là où vous en êtes alors que vous avez déjà dépassé. Donc c'est trop tard entre guillemets. C'est pas grave. Il n'y a pas de raison de se jeter sur la bouffe, de déglinguer les paquets de gâteaux. Parce que oui... Si vous sentez que vous avez dépassé, ça veut dire que potentiellement vous avez mangé un peu au-dessus de vos besoins, mais ça ne veut pas dire pour autant que ce soir votre corps va faire ses petits calculs. Tic, tic, tic, tic, tic, oh dis donc, j'avais besoin de 1800 calories, là on a mangé 1950, c'est parti on va stocker dans les hanches. Non, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Donc votre régulation va s'effectuer sur des jours et des semaines. Donc même si vous dépassez un repas, sur plusieurs repas, ce n'est pas grave. Sachez que... Ça peut se réguler, ça va se réguler. Donc déjà, on se calme. C'est pas grave de dépasser le rassasiement. Ça peut être utile en termes d'apprentissage. Si tu ne t'en mets pas à plein la figure à chaque fois que t'es pas dans de la culpabilité extrême, mais qu'au contraire tu te dis, ok, ben là j'ai dépassé, qu'est-ce qui fait que j'ai dépassé ? Ben tiens, peut-être que je me suis pas assez posé la question, j'étais pas assez en contact avec moi-même. La prochaine fois, je pourrais peut-être faire ça. Prochaine fois, peut-être que, avant d'arriver au bout de mon plat, je me dirais, tiens, où est-ce que j'en suis ? Quel goût ça a ? Est-ce que je prends toujours du plaisir ? Comment c'est dans mon estomac ? Etc. Si tu dépasses, prends-le comme une leçon, et le fait de pouvoir gérer différemment la fois d'après. Et en fait, si tu souffres de troubles alimentaires, t'es sur un chemin de guérison, c'est normal que ce soit complètement imparfait, et c'est pas grave, en fait. J'ai envie de prendre cet exemple du sommeil. Si, par exemple, tu pars à la découverte de qu'est-ce que c'est ton temps de sommeil idéal pour toi, et que tu fais des tests, et que certaines nuits tu dors 7 heures, d'autres nuits tu dors 8 heures, d'autres nuits tu dors 10 heures. Peut-être que quand tu as trop dormi, enfin, je vais le dire différemment, peut-être que quand tu dors 10 heures, tu as des signaux qui te font penser que tu as trop dormi. t'es vaseuse, t'es pas très bien, et bien ça aussi c'est un peu inconfortable, tout comme les signaux de quand on n'a pas assez dormi. Mais c'est grâce à ça qu'on va pouvoir jauger et finalement, si on se laisse dormir tranquillement, en fait si on va à l'écoute de notre corps et que par exemple on se couche le soir quand on sent les signaux de fatigue et qu'on se lève le matin quand on se réveille naturellement, dès qu'on a un premier réveil ou quoi, Et bien peut-être que ça va permettre d'équilibrer et le sommeil c'est pareil. On sait que c'est bien d'avoir un rythme à peu près régulier. On sait aussi que ça se régule en fait d'une fois à l'autre et que parfois on va dormir plus parce qu'avant on avait peut-être dormi moins. Et inversement en fait, les repas c'est pareil et puis la soif c'est pareil. Et puis enfin voilà, tout se régule en fait. Je ne suis pas une experte en sommeil. Peut-être qu'il y a des gens là qui vont m'écouter qui vont dire mais elle raconte n'importe quoi, j'espère pas. Je ne suis pas une experte en sommeil, ce n'est pas mon domaine, mais je voulais vous donner un exemple sur le fait qu'aller dans le trop, ce n'est pas grave. Aller dans le pas assez, à un moment donné, ça risque d'appeler le trop et c'est OK. Et en fait, c'est de la régulation. Voilà ce que je pouvais dire. Deuxième question que j'avais de poser de manière anticipée, c'était à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Alors, il faut savoir que j'ai pas... Complètement arrêter le sport, mais il faut savoir aussi, c'est peut-être important que je vous le précise, que quand j'étais dans ma période d'anorexie restrictive, qui a nécessité une hospite, donc ça date un peu puisque j'avais 17 ans, donc je ne vais pas vous dire combien d'années ça fait, mais ça en fait beaucoup. Eh bien, je n'étais pas... Déjà, je ne faisais pas de course à pied, j'allais dire que je n'étais pas accro au sport. En fait, j'étais dans l'hyperactivité, c'est-à-dire que je marchais. Mon dieu, énormément, des kilomètres et des kilomètres, je partais à pied dans ma ville, etc. Et je faisais, quelle horreur, des abdos, je ne sais pas, jusqu'à... Non, je ne vais pas donner de chiffres, parce que je sais que ça peut être trigger, j'en faisais beaucoup par jour. Et j'avais carrément des bleus à la colonne vertébrale et tout, c'était horrible. Bon, bref, mais vous voyez bien que ce n'est pas un... Alors, la marche à pied aussi, ça peut être une activité sportive, par ailleurs, très agréable. mais c'est pas comparable avec de la vraie marche à pied quoi et puis les abdos c'était pas un sport en soi et puis c'est pas un truc auquel je prenais du plaisir donc la course à pied elle est venue plus tard dans ma vie j'ai commencé à une période où j'étais moi je me croyais guéri en réalité j'étais dans une forme de semi guérison et en fait j'ai même si j'étais dans un contrôle absolu de mon corps et de mon poids au moment où j'ai commencé bah alors Je pense que ça devait bien m'arranger. Il y avait quand même un truc, si je me rends compte que par exemple, je ne courais pas beaucoup à l'époque, mais si j'allais courir le dimanche, je courais le dimanche aussi parce que c'était le dimanche où on mangeait des viennoiseries et tout. Enfin bref, peu importe. En tout cas, quand j'ai commencé cette activité-là, elle était plus dans une idée de travailler mon mental parce qu'il se passait des choses importantes dans ma vie que j'avais envie de préparer mon mental. Donc on pourrait se dire, ouais, c'est bien. Mais comme j'avais encore des TCA et qu'après ils ont même reflambé, effectivement la pratique de la course à pied n'a pas toujours été saine. Pour moi c'était avant tout un outil de compensation. Néanmoins, je n'ai jamais choisi d'arrêter complètement ma pratique dans le but de guérir de mes troubles alimentaires. Et en fait c'est des choses qui se sont faites en parallèle. Malgré ça, en fait il y a eu des phases de ma vie où j'ai arrêté de courir. Je courais quasiment plus ou vraiment très très peu. Et puis il y a des phases où j'ai plus couru, moins couru, même encore dernièrement, même si là ça fait un an et demi, deux ans que je cours vraiment très régulièrement. Ce qui est important c'est que déjà ce côté ça fait un an et demi, deux ans que je cours très régulièrement, bah déjà ça ça s'inscrit, j'étais déjà guérie depuis un moment, au moment où je me suis mise à recourir très régulièrement. Je n'ai jamais eu d'objectif de course à pied, style participer à des courses, à des compètes, tant que j'étais pas guérie. En fait, ça s'est fait comme ça, c'est pas que je m'en empêchais, mais je pense que c'est une bonne chose. En tout cas, pour répondre à ta question, à toi qui disais quand même, parce que je pars un peu dans tous les sens, mais à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Donc je n'ai pas repris puisque je n'ai pas vraiment arrêté. En tout cas, je peux te donner des conseils. Soit tu arrêtes. J'ai déjà fait un épisode de podcast hyper complet là-dessus, qui est assez récent, donc je vous invite à aller écouter. Ce sera plus simple, je ne vais pas revenir tout là-dessus, mais... En tout cas, ce que je disais grosso modo dans cet épisode, c'est qu'il n'y a pas de bonne manière de faire. C'est pas soit j'arrête tout et c'est la seule manière de faire, soit je continue, c'est la seule manière de faire. Peut-être tu arrêtes, peut-être tu continues, peu importe. En tout cas, que tu continues ou que tu reprennes à ce moment-là, on va dire ça comme ça, essaie d'être au maximum dans le plaisir. Le plaisir, l'écoute de toi. Oui, dans le sport, il faut une forme de discipline. Et donc, ce n'est pas toujours facile d'allier l'écoute de soi et la discipline. D'ailleurs, il y a un poste qui arrive très bientôt à ce sujet, qui devrait vous plaire, je pense, sur le fait que s'écouter, on a peur que ça bascule dans le trop s'écouter. Et on sait que dans le sport, oui, il y a des fois, si on s'écoute, on ne va pas faire de sport. Alors qu'en vrai, ce qui nous ferait profondément du bien, là, c'est d'aller en faire. Donc, on sait que dans la pratique sportive, il faut de la discipline. Mais en moins, quand on est dans un trouble des conduites alimentaires, il peut y avoir trop de discipline. Vous fonctionnez trop comme des robots. Vous n'écoutez plus du tout. Donc pensez à rebrancher les fils et pensez à apprendre à vous écouter au maximum. Vous n'avez pas besoin d'apprendre à mettre de la discipline. Il y a moyen que ce soit déjà trop. Donc soyez plutôt dans le fait d'apprendre à écouter vos signaux. Et à... faire votre sport d'une manière différente. Si on reste sur l'exemple de la course à pied, eh bien, peut-être que tu peux partir courir sans aucun objectif, si ce n'est ressentir comment tu te sens, et accepter d'arrêter Avant que ce soit difficile. Ou te dire, je me refuse à me faire souffrir, donc je vais courir suffisamment lentement pour que ce soit toujours facile, que j'ai toujours mon souffle. Et je ne vais pas m'obliger à continuer tant de temps. Je m'arrête quand je sens que j'ai envie de rentrer. Ou bien même, et ça c'est un exemple, moi je pense que ça peut marquer un avant et un après ce genre d'expérience. Je me souviens d'une fois où j'étais partie courir et sincèrement j'ai fait 500 mètres. Et je me suis arrêtée. Et j'ai fait demi-tour et je suis rentrée. Et en fait, ça, c'est un truc qui aurait été impossible pour moi avant. Et ce jour-là, je me suis dit, ah ouais, t'as ce genre de rapport avec le sport aujourd'hui, c'est possible pour toi, quoi. Vraiment. Donc, d'être capable de s'écouter de cette manière-là et arrêter surtout de regarder le nombre de calories que tu brûles grâce au sport, ne pas faire le sport pour ça. Chercher autre chose. Si tu fais du sport, si tu aimes la course à pied, il y a autre chose que le fait que... T'es envie que ça te fasse dépenser des calories, que tu penses que ça va te permettre d'avoir tel ou tel corps. Et ça, parenthèse, mais on pourrait en parler. Je pense que je vous ferai un topo une fois que le marathon sera passé sur la façon dont je l'ai vécu et les transformations ou non qu'il y a eu sur mon corps, etc. Je pense que ce serait intéressant qu'on en parle. Mais sachez que moi, pour le semi-marathon, sur ma prépa, j'ai pris du poids, par exemple. Donc voilà, sachez que... Alors à chaque fois on me dit, oui mais t'avais pris du muscle. Non, pas que. Quand on prend du poids, on prend forcément aussi du muscle, c'est sûr. Mais je peux vous dire que j'ai vu mon corps bouger, se transformer, et donc j'avais pris du poids et pas que du muscle. Donc méfiez-vous de ce truc de je vais faire du sport pour maigrir. Parce que faire du sport, ça ouvre l'appétit de ouf, et ça génère un stress non négligeable, et que peut-être vous allez gérer avec aussi la nourriture. Donc voilà, je ferme cette parenthèse, mais... derrière la pratique sportive, si tu aimes ça, peut-être qu'il y a des personnes ici qui m'écoutent et qui en fait se torturent avec la course à pied alors qu'elles n'aiment pas la course à pied, arrêtez, faites autre chose. Il y a plein de sports qui existent, il y a plein de choses différentes à tester, franchement faites-vous plaisir et allez chercher du plaisir. Et allez chercher ce qui vous fait du bien dans le sport, que ce soit course à pied ou autre chose. Ah tiens, ça me permet de... Mieux vivre mes émotions, d'avoir l'esprit plus clair, de me sentir moins stressée, de me faire une grande balade au grand air, de me sentir vivante, etc. Et du coup, pour toi qui me posais cette question en rapport avec le sport, maximise ces raisons-là. Maximise tout ce pourquoi, en fait. Tu vas courir et minimise au maximum pour finir par le faire disparaître le... Tiens, ça me fait brûler des calories, tiens, ça me permet peut-être de maigrir ou machin. Et vire ça petit à petit. En fait, il va falloir pouvoir rééquilibrer la balance de pourquoi tu fais du sport. Donc, voilà, et accepter que ce soit un processus et que ce soit imparfait et que peut-être que genre vous allez aller courir les unes et les autres en disant ah ouais c'est trop bien. Là, je me suis respectée, je me suis plus écoutée. C'était trop bien, j'ai vécu une super séance. Je n'ai pas du tout pensé à tout ça. Mais par contre, un peu plus tard dans la semaine, oui, c'est vrai, j'ai mangé tel truc. Et le lendemain, je suis allée courir parce que ça me rassurait. OK, c'est imparfait, vous êtes en chemin, c'est OK. Voilà, je pense que j'ai à peu près fait le tour de ce que je voulais vous dire là-dessus. S'il n'y a pas de questions en live, je continue. Je pense que je vais faire une dernière question et j'arrêterai là après, parce qu'on arrive déjà à 20 minutes. Ah, j'ai une question qui arrive. Ah, deux questions. Hello Flavie, j'ai l'impression que mes crises sont parfois reliées au stress que je m'impose avec le sport. En faire 4 ou 5 fois par semaine, en faire pour compenser. As-tu... Alors attends, Félé, ça doit pas être mon U, ce cas de figure. Oui, oui, oui, oui. J'en parle, dans SOS Compulsion d'ailleurs. En fait, je parle de... des mécanismes de compensation, quels qu'ils soient, qui vont être des mécanismes qui vont recréer des compulsions. C'est-à-dire que le fait de, ça peut être les vomissements, la prise de laxatif, le fait de jeûner, le fait d'aller faire du sport, etc., le fait de compenser des prises alimentaires crée la future crise. Bah oui, parce qu'en fait, tu renforces l'idée dans ta tête que... Il y a quelque chose qui devrait être compensé dans le fait de manger. Ce n'est pas normal de manger ce que tu as mangé. Donc tu renforces l'idée qu'il y a des aliments qui font grossir, qui sont mauvais, etc. Et du coup, effectivement, tu renforces aussi un stress général autour de tes prises alimentaires qui fait que ça va t'emmener direct vers les crises. Ça, c'est une évidence. Potentiellement, même si ça peut paraître antinomique pour certaines personnes, faire moins de sport dans la semaine... pourra peut-être t'amener à faire moins de crises, surtout si ton sport est un moyen de compenser. Il vaut mieux faire un peu moins de sport, garder des séances plaisir où tu t'éclates, et comme ça limiter les moments, tous ces moments où tu vas aller faire du sport, juste parce que t'as peur de grossir, juste parce qu'il faut compenser, et où du coup t'y vas pas dans le plaisir, et d'ailleurs peut-être des fois tu vis des séances horribles, et là mais c'est horrible en fait, parce que tu vois bien les signaux que tu t'envoies à toi-même, que t'envoies à ton corps en fait, ça va pas du tout, et effectivement ça crée une fatigue. Intense, ça crée des besoins énergétiques. Intense, tu fais du sport genre cinq fois par semaine. Mais du coup, tu dois avoir une dalle de ouf. Sauf que si c'est pas ok pour toi de manger au niveau de tes besoins, bah du coup, voilà, là en fait, tu vas avoir faim, tu vas te dire non non, je vais manger ça ou ça. Donc du coup, tu vas créer une restriction qui n'est pas du tout en lien avec ce que tu ressens, avec ta faim, avec le stress aussi vécu par ton corps. Faut pas oublier que la pratique sportive, Ça crée du cortisol, en fait. C'est l'hormone du stress dans notre corps. C'est logique, en fait. On est conçu comme ça. Il faut bien imaginer qu'à l'époque, je crois, un tigre ou un ours, ce qui était beaucoup plus fréquent à une autre époque, j'ai plein de mécanismes qui vont faire que je vais me barrer en courant. Et en fait, pour pouvoir me barrer en courant, j'ai besoin de ce cortisol. Et donc, le simple fait de partir, par exemple, courir, va créer du cortisol en fait dans notre corps parce que c'est très relié à tout ça. Donc tout ça, ça va faire que ça va te pousser, plus vraiment le fait que tu te dises Non, je ne suis pas censée manger tout ça, je ne suis pas censée avoir aussi faim. Là, tu as basculé dans le foutu pour foutu. Donc oui, ça a un lien énorme. C'est pour ça que les séances de sport compensatoires peuvent être très dangereuses, vraiment. Donc méfiez-vous de ça et autorisez-vous à faire les choses différemment. Autorisez-vous à marcher au lieu de courir. Autorisez-vous à vous étirer, à faire du yoga à la place de la course à pied, de la danse, des choses qui vont être aussi moins stressantes, moins impactantes pour le corps et qui seront aussi dans une relation différente avec votre corps et avec les signaux et avec l'intérieur de votre corps parce que ça c'est très important l'interoception. Bonjour Flavie, est-ce qu'il y a un lien entre les TCA, anorexie, boulimie, hyperphagie ? Et les TSA, donc troubles du spectre autistique borderline TDAH. Oui, ce qu'on sait, c'est qu'il y a un lien. Alors, du côté TSA, troubles du spectre autistique, il va y avoir un lien plutôt du côté de la restriction, donc plutôt du côté de l'anorexie. Il y aura plus de troubles type anorexie en lien avec... Tu vois, une difficulté avec des textures, une difficulté avec certains aliments. Donc voilà, il peut y avoir de... C'est quand même très fréquent dans les troubles autistiques qu'il y ait une difficulté avec l'alimentation. Mais on n'est pas sur de l'anorexie mentale, dans le sens où le but, ce n'est pas de maigrir à tout prix. Néanmoins, on peut partir d'une difficulté alimentaire reliée à un TSA qui crée derrière de l'anorexie mentale. Parce que, tout comme il y a des personnes qui ont vécu, je ne sais pas moi, un drame dans leur vie, une maladie, que sais-je, qu'on maigrit, qu'on était tellement félicité, tellement encensé, qu'elles se sont dit, ah oui, d'accord, donc en fait, avant, ça n'allait pas, visiblement, il ne faut pas que je regrossisse, etc. Et là, ça peut créer des TCA et notamment de l'anorexie mentale. Du côté troubles borderline, TDAH, on va avoir plutôt le côté... Zut, j'ai perdu le nom. Impulsif, voilà, pardon. On va être sur des troubles qui vont plutôt créer une forme d'impulsivité, de recherche aussi de la satisfaction immédiate et tout, qui vont plutôt du coup être reliés à la boulimie et l'hyperphagie. On va plutôt être sur ces choses-là. Ce qui est important de savoir, ce qui est sûr, c'est de pouvoir avoir un diagnostic. sur potentiellement une atypie neuronale, ça va être aidant dans la prise en charge du trouble alimentaire, c'est clair, parce que ça va aussi permettre de comprendre votre propre fonctionnement. Cependant, il faut bien avoir en tête que, si je prends l'exemple là maintenant à l'inverse, d'un côté plutôt, allez, on va dire TDAH, dans lequel on sait aussi qu'il y a des... déficience en fait en dopamine, donc on va avoir plus facilement aller chercher la dopamine, donc cette satisfaction immédiate, il peut y avoir de l'impulsivité, donc de l'impulsivité alimentaire. Le truc c'est que comme on vit dans une société particulièrement grossophobe et branchée sur la diète culture, associé à ça, au lieu de, par exemple, te laisser te réguler en dehors de ces phases-là et avoir quelque chose de plutôt tranquille avec l'alimentation, eh bien là, tu risques de vouloir compenser ces moments-là en ayant de la restriction, en disant non mais je fais n'importe quoi. je devrais pouvoir me restreindre, faire attention, etc. Et du coup, tu risques de créer un vrai TCA et donc partir dans la boucle de l'hyperphagie, de la boulimie, etc. Et donc, ce que je veux dire par là, c'est que finalement, si tu as un TCA qui est installé et que tu as accès à ce diagnostic, quel qu'il soit borderline, TDAH ou même TSA, ça ne va pas suffire derrière, ça va t'informer sur ton fonctionnement. Et sur le pourquoi du comment aussi les choses ont débuté, se sont installées, mais ça ne va pas suffire à sortir du TCA. Donc c'est important. Mais c'est important aussi d'avoir ces notions-là en tête, parce que dans ta manière de sortir du TCA, ce sera aussi à prendre en compte. Donc voilà ce que j'avais envie de dire. Et oui, une dernière chose que je voulais ajouter. Je ne veux pas dire n'importe quoi, faire des généralités. Mais, je vais déjà vous parler de moi, moi je me suis posé à une question, à un moment donné la question de savoir si j'avais pas un trouble du côté soit border, soit du côté du maniaco-dépressif, voilà quelque chose comme ça, à l'époque où j'étais en semi-guérison. En fait, le trouble alimentaire, il peut aussi amener des diagnostics erronés et... J'ai vu des personnes être diagnostiquées de ce côté-là, sans aucune prise en charge du TCA, parce qu'on se disait non, mais le TCA, c'est le truc à côté qui s'est développé en plus du problème maniaco-dépressif En fait, il ne faut pas sous-estimer ce qu'un TCA peut foutre comme bordel dans un fonctionnement, surtout quand il est là depuis 15 ou 20 ans. Donc voilà, c'est intéressant de... De prendre du recul sur tout ça, essayer de se renseigner, observer, et en parallèle, si par exemple vous avez des professionnels qui commencent à vous emmener vers des diagnostics comme ça, n'hésitez pas à aller consulter des professionnels vraiment formés, outillés sur les TCA, pour discuter aussi de votre fonctionnement, faire le tri un peu de tout ça. Voilà ce que j'avais envie de vous dire, parce que du coup on rentre dans des... Après le diagnostic de ces pathologies-là, très souvent il y a des traitements quand même de données, donc... Ce n'est pas juste avoir un diagnostic et un éclairage sur son fonctionnement, c'est aussi potentiellement être mis sous traitement, avec plus ou moins d'efficience du traitement. Voilà ce que je voulais vous dire. Je vais m'arrêter là. Il me reste des questions auxquelles je n'ai pas pu répondre. Il m'en reste trois quand même. Donc j'y répondrai la semaine prochaine avec grand plaisir. Merci beaucoup pour ta réponse très complète. Ah trop cool ! Merci, Laurie. Trop contente que ça t'ait plu. Ah, mince. OK. Du coup, Paul, c'était toi qui posais la question. Écoute, je t'invite à écouter le replay ou tu auras aussi le replay sur l'épisode de podcast. Donc voilà, parce que je ne vais pas tout répéter. Moi, c'est TSA et TDAH, d'où ma question. Est-ce qu'il y a des spécificités de prise en charge ? Oui, il y a des spécificités de prise en charge et il y a des personnes qui sont vraiment bien formées pour cette question-là. Je pense notamment à une personne, parce qu'elle a fait partie de mes formatrices sur le dernier DU que j'ai fait qui en parlait très bien. Donc, je vais tâcher de retrouver son nom et de te l'envoyer. Fais-moi signe en DM pour pas que je t'oublie, Paul. Merci à toi pour ton contenu. Merci beaucoup. Merci pour ce petit message de remerciement. Ça me permet de clôturer là-dessus, de vous remercier de votre soutien et de vous appeler aussi à me soutenir parce que mon contenu sur Insta ou sur le podcast, c'est du contenu gratuit que j'essaie de rendre le plus complet possible, que je vous mets à disposition. Et c'est vraiment utile pour moi qu'il puisse se faire connaître. C'est la meilleure des motivations pour moi. et donc n'hésitez pas à partager que ce soit le podcast ou mes contenus sur Insta. Sur le podcast, mettez une petite note, vous voyez il y a des étoiles à mettre, un petit commentaire, ça vous prend quelques secondes et pour moi c'est vraiment vraiment utile. Donc n'hésitez pas, je n'ai pas envie de monétiser mon podcast par le biais de la publicité et que vous vous retrouviez avec des publicités en plein milieu qui en plus, genre potentiellement, moi j'en sais rien, quand c'est de la monétisation automatique, vous pouvez vous retrouver avec une publicité pour faire un régime au secours. Je ne veux pas ça. Donc du coup, pour garder ce contenu gratuit, mais que je puisse continuer à pouvoir le produire, j'ai besoin de votre soutien. Donc voilà, merci beaucoup, beaucoup, beaucoup. A très bientôt. Bye.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

    01:46

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

    09:32

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    18:39

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    22:17

Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie? 

  • Lien entre TCA, TSA/Borderline/TDAH? 



Mon podcast t’apporte de l’aide ? -> Laisse moi 5 belles étoiles sur Spotify et Apple Podcast afin de me soutenir et me donner le boost pour continuer!
Cela permettra aussi à de nouvelles personnes de me découvrir et de profiter de mes outils! 

🙏


📲Retrouve-moi sur Instagram


💌Inscris-toi à ma newsletter (un lundi matin sur deux) 


Tu perds l'espoir de t'en sortir un jour?
🎁 Consulte la liste de mes outils




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Bienvenue dans ce live questions réponses, donc en direct sur Instagram. Ravi de vous retrouver encore pour ce lundi et puis que vous retrouverez lundi prochain sur le podcast TCA etc. Donc ça veut dire que ce matin, le live de la semaine dernière est sorti, donc n'hésitez pas à aller l'écouter. J'ai quelques questions que j'ai listées, mais je vous rappelle que le principe c'est aussi de pouvoir répondre à vos questions en live, donc n'hésitez pas à n'importe quel moment à poser votre question. L'idée c'est que je recense vos questions la veille pour ne pas avoir à attendre comme ça que des gens se connectent et de pouvoir commencer tout de suite le live via des questions. La majorité du temps, je ne les prépare pas et aujourd'hui n'échappe pas à cette majorité, c'est-à-dire que je n'ai absolument pas eu le temps de préparer, j'ai juste listé vos questions. avant le live. Donc bienvenue à toutes, c'est parti, je me lance. Le live dure comme d'hab, 20 à 30 minutes, pas plus pour que ce soit sympa à réécouter et digeste. Première question que j'ai reçue, le rassasiement. Donc la personne me dit le rassasiement, point d'interrogation, toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Donc en gros, derrière ça, c'est comment je fais pour être dans le juste rassasiement. C'est comme ça en tout cas que je comprends la question. Premier élément de réponse, le rassasiement, ça va être compliqué de l'avoir à une bouchée près. Ça va vraiment être complexe, même pour quelqu'un qui est mangeur régulier, intuitif depuis toujours ou qui a guéri des TCA comme moi. En fait, on n'est jamais à la bouchée près. Rappel important de ce que c'est que le rassasiement. Le rassasiement, c'est le mélange de je n'ai plus faim, donc plus de besoins physiologiques et je n'ai plus envie de manger. C'est ok pour moi de m'arrêter. Autre rappel important de ce qui va vous permettre de ressentir le rassasiement, c'est le fait de manger suffisamment. C'est-à-dire que si vous avez faim et que vous mangez, je ne sais pas, deux cuillères et de compote, vous savez que vous n'avez pas mangé assez pour répondre à votre faim, vous ne pouvez pas être rassasié. Je prends volontairement un exemple un peu extrême. Donc il y a la notion de quantité, mais il y a aussi le choix des aliments. C'est-à-dire que pour être rassasié, ça va être important de choisir l'aliment qui vous fait envie. Ça, c'est vraiment le truc qui manque à la plupart des personnes. C'est cette envie spécifique qui amène au rassasiement sensoriel spécifique. Et puis, pour faire tout ça, il faut être dans une forme de sécurité. C'est-à-dire que si vous vous dites, ok, j'ai envie de tel aliment, je vais le manger. Mais je sais que je fais de la merde, que je ne devrais pas. Donc en fait, au moment où vous êtes en train de le manger, vous avez toutes ces pensées qui débarquent, plus de la culpabilité, etc. Vous ne pouvez pas ressentir ce qui est en train de se passer, vous ne pouvez pas ressentir de plaisir, vous ne pouvez pas ressentir de satisfaction. Et vous ne pouvez pas ressentir le côté de c'est ok, j'en ai assez, j'arrête de manger parce que vous avez créé de l'insécurité et que bien au contraire, vous êtes en train de vous dire C'est tellement pas bien ce que je suis en train de faire que je ne recommencerai pas, donc vous créez de l'insécurité en fait face à cet aliment, c'est pas possible de vous arrêter sereinement. Donc voilà, il faut ces éléments-là pour atteindre le rassasiement. J'en profite pour vous le dire, j'en parle pas souvent, mais j'ai un atelier qui s'appelle l'atelier rassasié, donc il porte bien son nom, qui est dédié à ça, qui permet de travailler sur cette notion de rassasiement, qui est un atelier qui est vraiment pas cher. par rapport au contenu qu'il y a dedans. J'ai voulu le mettre à un prix très accessible. Et en plus de ça, avec le Free Day Friday, dont vous allez entendre parler pas mal cette semaine et la semaine prochaine, vous pouvez en plus l'obtenir à moins cher. Bref, je ferme la parenthèse, mais c'était important quand même de vous dire que c'est un sujet important et tellement important qu'en plus de mon programme principal, où on en parle déjà beaucoup, j'ai créé un atelier supplémentaire. Cette personne-là dit, ok, j'ai toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Je pense qu'il faut se parler vrai aussi à soi-même. C'est hyper important que vous soyez lucide sur ce qui se passe pour vous. Est-ce que tu as peur de sentir de l'inconfort ? Donc j'entends par là digestif ou est-ce que tu as peur de culpabiliser à mort ? Et en fait je pense que c'est plutôt ça. Parce qu'en vrai sentir de l'inconfort par exemple quand tu dors pas assez ou même quand tu dors trop, quand tu bois quelque chose de trop froid, de trop chaud, tu sens de l'inconfort, c'est pas grave, c'est passager et en fait t'en fais pas tout un truc. Donc là derrière ce côté j'ai peur de dépasser. mon rassasiement et de sentir de l'inconfort, je pense que c'est important de regarder en face ce qui te pose problème et c'est sans doute plutôt la peur de trop manger, la peur de culpabiliser d'avoir trop mangé, la peur de grossir etc etc Première étape que j'aurais envie de te répondre à toi qui m'a gentiment posé cette question deuxième chose c'est de te dire que pour savoir quand c'est assez et ben ça va être utile de savoir quand c'est trop donc en fait c'est pas grave de dépasser Et il y a encore différents stades dans le dépassement. Surtout, je pense qu'il faut vous prémunir des pensées qui vous feraient basculer dans le foutu pour foutu. C'est pas parce que vous dépassez votre assasiement et que peut-être vous vous en rendez compte qu'en gros vous prenez conscience de là où vous en êtes alors que vous avez déjà dépassé. Donc c'est trop tard entre guillemets. C'est pas grave. Il n'y a pas de raison de se jeter sur la bouffe, de déglinguer les paquets de gâteaux. Parce que oui... Si vous sentez que vous avez dépassé, ça veut dire que potentiellement vous avez mangé un peu au-dessus de vos besoins, mais ça ne veut pas dire pour autant que ce soir votre corps va faire ses petits calculs. Tic, tic, tic, tic, tic, oh dis donc, j'avais besoin de 1800 calories, là on a mangé 1950, c'est parti on va stocker dans les hanches. Non, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Donc votre régulation va s'effectuer sur des jours et des semaines. Donc même si vous dépassez un repas, sur plusieurs repas, ce n'est pas grave. Sachez que... Ça peut se réguler, ça va se réguler. Donc déjà, on se calme. C'est pas grave de dépasser le rassasiement. Ça peut être utile en termes d'apprentissage. Si tu ne t'en mets pas à plein la figure à chaque fois que t'es pas dans de la culpabilité extrême, mais qu'au contraire tu te dis, ok, ben là j'ai dépassé, qu'est-ce qui fait que j'ai dépassé ? Ben tiens, peut-être que je me suis pas assez posé la question, j'étais pas assez en contact avec moi-même. La prochaine fois, je pourrais peut-être faire ça. Prochaine fois, peut-être que, avant d'arriver au bout de mon plat, je me dirais, tiens, où est-ce que j'en suis ? Quel goût ça a ? Est-ce que je prends toujours du plaisir ? Comment c'est dans mon estomac ? Etc. Si tu dépasses, prends-le comme une leçon, et le fait de pouvoir gérer différemment la fois d'après. Et en fait, si tu souffres de troubles alimentaires, t'es sur un chemin de guérison, c'est normal que ce soit complètement imparfait, et c'est pas grave, en fait. J'ai envie de prendre cet exemple du sommeil. Si, par exemple, tu pars à la découverte de qu'est-ce que c'est ton temps de sommeil idéal pour toi, et que tu fais des tests, et que certaines nuits tu dors 7 heures, d'autres nuits tu dors 8 heures, d'autres nuits tu dors 10 heures. Peut-être que quand tu as trop dormi, enfin, je vais le dire différemment, peut-être que quand tu dors 10 heures, tu as des signaux qui te font penser que tu as trop dormi. t'es vaseuse, t'es pas très bien, et bien ça aussi c'est un peu inconfortable, tout comme les signaux de quand on n'a pas assez dormi. Mais c'est grâce à ça qu'on va pouvoir jauger et finalement, si on se laisse dormir tranquillement, en fait si on va à l'écoute de notre corps et que par exemple on se couche le soir quand on sent les signaux de fatigue et qu'on se lève le matin quand on se réveille naturellement, dès qu'on a un premier réveil ou quoi, Et bien peut-être que ça va permettre d'équilibrer et le sommeil c'est pareil. On sait que c'est bien d'avoir un rythme à peu près régulier. On sait aussi que ça se régule en fait d'une fois à l'autre et que parfois on va dormir plus parce qu'avant on avait peut-être dormi moins. Et inversement en fait, les repas c'est pareil et puis la soif c'est pareil. Et puis enfin voilà, tout se régule en fait. Je ne suis pas une experte en sommeil. Peut-être qu'il y a des gens là qui vont m'écouter qui vont dire mais elle raconte n'importe quoi, j'espère pas. Je ne suis pas une experte en sommeil, ce n'est pas mon domaine, mais je voulais vous donner un exemple sur le fait qu'aller dans le trop, ce n'est pas grave. Aller dans le pas assez, à un moment donné, ça risque d'appeler le trop et c'est OK. Et en fait, c'est de la régulation. Voilà ce que je pouvais dire. Deuxième question que j'avais de poser de manière anticipée, c'était à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Alors, il faut savoir que j'ai pas... Complètement arrêter le sport, mais il faut savoir aussi, c'est peut-être important que je vous le précise, que quand j'étais dans ma période d'anorexie restrictive, qui a nécessité une hospite, donc ça date un peu puisque j'avais 17 ans, donc je ne vais pas vous dire combien d'années ça fait, mais ça en fait beaucoup. Eh bien, je n'étais pas... Déjà, je ne faisais pas de course à pied, j'allais dire que je n'étais pas accro au sport. En fait, j'étais dans l'hyperactivité, c'est-à-dire que je marchais. Mon dieu, énormément, des kilomètres et des kilomètres, je partais à pied dans ma ville, etc. Et je faisais, quelle horreur, des abdos, je ne sais pas, jusqu'à... Non, je ne vais pas donner de chiffres, parce que je sais que ça peut être trigger, j'en faisais beaucoup par jour. Et j'avais carrément des bleus à la colonne vertébrale et tout, c'était horrible. Bon, bref, mais vous voyez bien que ce n'est pas un... Alors, la marche à pied aussi, ça peut être une activité sportive, par ailleurs, très agréable. mais c'est pas comparable avec de la vraie marche à pied quoi et puis les abdos c'était pas un sport en soi et puis c'est pas un truc auquel je prenais du plaisir donc la course à pied elle est venue plus tard dans ma vie j'ai commencé à une période où j'étais moi je me croyais guéri en réalité j'étais dans une forme de semi guérison et en fait j'ai même si j'étais dans un contrôle absolu de mon corps et de mon poids au moment où j'ai commencé bah alors Je pense que ça devait bien m'arranger. Il y avait quand même un truc, si je me rends compte que par exemple, je ne courais pas beaucoup à l'époque, mais si j'allais courir le dimanche, je courais le dimanche aussi parce que c'était le dimanche où on mangeait des viennoiseries et tout. Enfin bref, peu importe. En tout cas, quand j'ai commencé cette activité-là, elle était plus dans une idée de travailler mon mental parce qu'il se passait des choses importantes dans ma vie que j'avais envie de préparer mon mental. Donc on pourrait se dire, ouais, c'est bien. Mais comme j'avais encore des TCA et qu'après ils ont même reflambé, effectivement la pratique de la course à pied n'a pas toujours été saine. Pour moi c'était avant tout un outil de compensation. Néanmoins, je n'ai jamais choisi d'arrêter complètement ma pratique dans le but de guérir de mes troubles alimentaires. Et en fait c'est des choses qui se sont faites en parallèle. Malgré ça, en fait il y a eu des phases de ma vie où j'ai arrêté de courir. Je courais quasiment plus ou vraiment très très peu. Et puis il y a des phases où j'ai plus couru, moins couru, même encore dernièrement, même si là ça fait un an et demi, deux ans que je cours vraiment très régulièrement. Ce qui est important c'est que déjà ce côté ça fait un an et demi, deux ans que je cours très régulièrement, bah déjà ça ça s'inscrit, j'étais déjà guérie depuis un moment, au moment où je me suis mise à recourir très régulièrement. Je n'ai jamais eu d'objectif de course à pied, style participer à des courses, à des compètes, tant que j'étais pas guérie. En fait, ça s'est fait comme ça, c'est pas que je m'en empêchais, mais je pense que c'est une bonne chose. En tout cas, pour répondre à ta question, à toi qui disais quand même, parce que je pars un peu dans tous les sens, mais à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Donc je n'ai pas repris puisque je n'ai pas vraiment arrêté. En tout cas, je peux te donner des conseils. Soit tu arrêtes. J'ai déjà fait un épisode de podcast hyper complet là-dessus, qui est assez récent, donc je vous invite à aller écouter. Ce sera plus simple, je ne vais pas revenir tout là-dessus, mais... En tout cas, ce que je disais grosso modo dans cet épisode, c'est qu'il n'y a pas de bonne manière de faire. C'est pas soit j'arrête tout et c'est la seule manière de faire, soit je continue, c'est la seule manière de faire. Peut-être tu arrêtes, peut-être tu continues, peu importe. En tout cas, que tu continues ou que tu reprennes à ce moment-là, on va dire ça comme ça, essaie d'être au maximum dans le plaisir. Le plaisir, l'écoute de toi. Oui, dans le sport, il faut une forme de discipline. Et donc, ce n'est pas toujours facile d'allier l'écoute de soi et la discipline. D'ailleurs, il y a un poste qui arrive très bientôt à ce sujet, qui devrait vous plaire, je pense, sur le fait que s'écouter, on a peur que ça bascule dans le trop s'écouter. Et on sait que dans le sport, oui, il y a des fois, si on s'écoute, on ne va pas faire de sport. Alors qu'en vrai, ce qui nous ferait profondément du bien, là, c'est d'aller en faire. Donc, on sait que dans la pratique sportive, il faut de la discipline. Mais en moins, quand on est dans un trouble des conduites alimentaires, il peut y avoir trop de discipline. Vous fonctionnez trop comme des robots. Vous n'écoutez plus du tout. Donc pensez à rebrancher les fils et pensez à apprendre à vous écouter au maximum. Vous n'avez pas besoin d'apprendre à mettre de la discipline. Il y a moyen que ce soit déjà trop. Donc soyez plutôt dans le fait d'apprendre à écouter vos signaux. Et à... faire votre sport d'une manière différente. Si on reste sur l'exemple de la course à pied, eh bien, peut-être que tu peux partir courir sans aucun objectif, si ce n'est ressentir comment tu te sens, et accepter d'arrêter Avant que ce soit difficile. Ou te dire, je me refuse à me faire souffrir, donc je vais courir suffisamment lentement pour que ce soit toujours facile, que j'ai toujours mon souffle. Et je ne vais pas m'obliger à continuer tant de temps. Je m'arrête quand je sens que j'ai envie de rentrer. Ou bien même, et ça c'est un exemple, moi je pense que ça peut marquer un avant et un après ce genre d'expérience. Je me souviens d'une fois où j'étais partie courir et sincèrement j'ai fait 500 mètres. Et je me suis arrêtée. Et j'ai fait demi-tour et je suis rentrée. Et en fait, ça, c'est un truc qui aurait été impossible pour moi avant. Et ce jour-là, je me suis dit, ah ouais, t'as ce genre de rapport avec le sport aujourd'hui, c'est possible pour toi, quoi. Vraiment. Donc, d'être capable de s'écouter de cette manière-là et arrêter surtout de regarder le nombre de calories que tu brûles grâce au sport, ne pas faire le sport pour ça. Chercher autre chose. Si tu fais du sport, si tu aimes la course à pied, il y a autre chose que le fait que... T'es envie que ça te fasse dépenser des calories, que tu penses que ça va te permettre d'avoir tel ou tel corps. Et ça, parenthèse, mais on pourrait en parler. Je pense que je vous ferai un topo une fois que le marathon sera passé sur la façon dont je l'ai vécu et les transformations ou non qu'il y a eu sur mon corps, etc. Je pense que ce serait intéressant qu'on en parle. Mais sachez que moi, pour le semi-marathon, sur ma prépa, j'ai pris du poids, par exemple. Donc voilà, sachez que... Alors à chaque fois on me dit, oui mais t'avais pris du muscle. Non, pas que. Quand on prend du poids, on prend forcément aussi du muscle, c'est sûr. Mais je peux vous dire que j'ai vu mon corps bouger, se transformer, et donc j'avais pris du poids et pas que du muscle. Donc méfiez-vous de ce truc de je vais faire du sport pour maigrir. Parce que faire du sport, ça ouvre l'appétit de ouf, et ça génère un stress non négligeable, et que peut-être vous allez gérer avec aussi la nourriture. Donc voilà, je ferme cette parenthèse, mais... derrière la pratique sportive, si tu aimes ça, peut-être qu'il y a des personnes ici qui m'écoutent et qui en fait se torturent avec la course à pied alors qu'elles n'aiment pas la course à pied, arrêtez, faites autre chose. Il y a plein de sports qui existent, il y a plein de choses différentes à tester, franchement faites-vous plaisir et allez chercher du plaisir. Et allez chercher ce qui vous fait du bien dans le sport, que ce soit course à pied ou autre chose. Ah tiens, ça me permet de... Mieux vivre mes émotions, d'avoir l'esprit plus clair, de me sentir moins stressée, de me faire une grande balade au grand air, de me sentir vivante, etc. Et du coup, pour toi qui me posais cette question en rapport avec le sport, maximise ces raisons-là. Maximise tout ce pourquoi, en fait. Tu vas courir et minimise au maximum pour finir par le faire disparaître le... Tiens, ça me fait brûler des calories, tiens, ça me permet peut-être de maigrir ou machin. Et vire ça petit à petit. En fait, il va falloir pouvoir rééquilibrer la balance de pourquoi tu fais du sport. Donc, voilà, et accepter que ce soit un processus et que ce soit imparfait et que peut-être que genre vous allez aller courir les unes et les autres en disant ah ouais c'est trop bien. Là, je me suis respectée, je me suis plus écoutée. C'était trop bien, j'ai vécu une super séance. Je n'ai pas du tout pensé à tout ça. Mais par contre, un peu plus tard dans la semaine, oui, c'est vrai, j'ai mangé tel truc. Et le lendemain, je suis allée courir parce que ça me rassurait. OK, c'est imparfait, vous êtes en chemin, c'est OK. Voilà, je pense que j'ai à peu près fait le tour de ce que je voulais vous dire là-dessus. S'il n'y a pas de questions en live, je continue. Je pense que je vais faire une dernière question et j'arrêterai là après, parce qu'on arrive déjà à 20 minutes. Ah, j'ai une question qui arrive. Ah, deux questions. Hello Flavie, j'ai l'impression que mes crises sont parfois reliées au stress que je m'impose avec le sport. En faire 4 ou 5 fois par semaine, en faire pour compenser. As-tu... Alors attends, Félé, ça doit pas être mon U, ce cas de figure. Oui, oui, oui, oui. J'en parle, dans SOS Compulsion d'ailleurs. En fait, je parle de... des mécanismes de compensation, quels qu'ils soient, qui vont être des mécanismes qui vont recréer des compulsions. C'est-à-dire que le fait de, ça peut être les vomissements, la prise de laxatif, le fait de jeûner, le fait d'aller faire du sport, etc., le fait de compenser des prises alimentaires crée la future crise. Bah oui, parce qu'en fait, tu renforces l'idée dans ta tête que... Il y a quelque chose qui devrait être compensé dans le fait de manger. Ce n'est pas normal de manger ce que tu as mangé. Donc tu renforces l'idée qu'il y a des aliments qui font grossir, qui sont mauvais, etc. Et du coup, effectivement, tu renforces aussi un stress général autour de tes prises alimentaires qui fait que ça va t'emmener direct vers les crises. Ça, c'est une évidence. Potentiellement, même si ça peut paraître antinomique pour certaines personnes, faire moins de sport dans la semaine... pourra peut-être t'amener à faire moins de crises, surtout si ton sport est un moyen de compenser. Il vaut mieux faire un peu moins de sport, garder des séances plaisir où tu t'éclates, et comme ça limiter les moments, tous ces moments où tu vas aller faire du sport, juste parce que t'as peur de grossir, juste parce qu'il faut compenser, et où du coup t'y vas pas dans le plaisir, et d'ailleurs peut-être des fois tu vis des séances horribles, et là mais c'est horrible en fait, parce que tu vois bien les signaux que tu t'envoies à toi-même, que t'envoies à ton corps en fait, ça va pas du tout, et effectivement ça crée une fatigue. Intense, ça crée des besoins énergétiques. Intense, tu fais du sport genre cinq fois par semaine. Mais du coup, tu dois avoir une dalle de ouf. Sauf que si c'est pas ok pour toi de manger au niveau de tes besoins, bah du coup, voilà, là en fait, tu vas avoir faim, tu vas te dire non non, je vais manger ça ou ça. Donc du coup, tu vas créer une restriction qui n'est pas du tout en lien avec ce que tu ressens, avec ta faim, avec le stress aussi vécu par ton corps. Faut pas oublier que la pratique sportive, Ça crée du cortisol, en fait. C'est l'hormone du stress dans notre corps. C'est logique, en fait. On est conçu comme ça. Il faut bien imaginer qu'à l'époque, je crois, un tigre ou un ours, ce qui était beaucoup plus fréquent à une autre époque, j'ai plein de mécanismes qui vont faire que je vais me barrer en courant. Et en fait, pour pouvoir me barrer en courant, j'ai besoin de ce cortisol. Et donc, le simple fait de partir, par exemple, courir, va créer du cortisol en fait dans notre corps parce que c'est très relié à tout ça. Donc tout ça, ça va faire que ça va te pousser, plus vraiment le fait que tu te dises Non, je ne suis pas censée manger tout ça, je ne suis pas censée avoir aussi faim. Là, tu as basculé dans le foutu pour foutu. Donc oui, ça a un lien énorme. C'est pour ça que les séances de sport compensatoires peuvent être très dangereuses, vraiment. Donc méfiez-vous de ça et autorisez-vous à faire les choses différemment. Autorisez-vous à marcher au lieu de courir. Autorisez-vous à vous étirer, à faire du yoga à la place de la course à pied, de la danse, des choses qui vont être aussi moins stressantes, moins impactantes pour le corps et qui seront aussi dans une relation différente avec votre corps et avec les signaux et avec l'intérieur de votre corps parce que ça c'est très important l'interoception. Bonjour Flavie, est-ce qu'il y a un lien entre les TCA, anorexie, boulimie, hyperphagie ? Et les TSA, donc troubles du spectre autistique borderline TDAH. Oui, ce qu'on sait, c'est qu'il y a un lien. Alors, du côté TSA, troubles du spectre autistique, il va y avoir un lien plutôt du côté de la restriction, donc plutôt du côté de l'anorexie. Il y aura plus de troubles type anorexie en lien avec... Tu vois, une difficulté avec des textures, une difficulté avec certains aliments. Donc voilà, il peut y avoir de... C'est quand même très fréquent dans les troubles autistiques qu'il y ait une difficulté avec l'alimentation. Mais on n'est pas sur de l'anorexie mentale, dans le sens où le but, ce n'est pas de maigrir à tout prix. Néanmoins, on peut partir d'une difficulté alimentaire reliée à un TSA qui crée derrière de l'anorexie mentale. Parce que, tout comme il y a des personnes qui ont vécu, je ne sais pas moi, un drame dans leur vie, une maladie, que sais-je, qu'on maigrit, qu'on était tellement félicité, tellement encensé, qu'elles se sont dit, ah oui, d'accord, donc en fait, avant, ça n'allait pas, visiblement, il ne faut pas que je regrossisse, etc. Et là, ça peut créer des TCA et notamment de l'anorexie mentale. Du côté troubles borderline, TDAH, on va avoir plutôt le côté... Zut, j'ai perdu le nom. Impulsif, voilà, pardon. On va être sur des troubles qui vont plutôt créer une forme d'impulsivité, de recherche aussi de la satisfaction immédiate et tout, qui vont plutôt du coup être reliés à la boulimie et l'hyperphagie. On va plutôt être sur ces choses-là. Ce qui est important de savoir, ce qui est sûr, c'est de pouvoir avoir un diagnostic. sur potentiellement une atypie neuronale, ça va être aidant dans la prise en charge du trouble alimentaire, c'est clair, parce que ça va aussi permettre de comprendre votre propre fonctionnement. Cependant, il faut bien avoir en tête que, si je prends l'exemple là maintenant à l'inverse, d'un côté plutôt, allez, on va dire TDAH, dans lequel on sait aussi qu'il y a des... déficience en fait en dopamine, donc on va avoir plus facilement aller chercher la dopamine, donc cette satisfaction immédiate, il peut y avoir de l'impulsivité, donc de l'impulsivité alimentaire. Le truc c'est que comme on vit dans une société particulièrement grossophobe et branchée sur la diète culture, associé à ça, au lieu de, par exemple, te laisser te réguler en dehors de ces phases-là et avoir quelque chose de plutôt tranquille avec l'alimentation, eh bien là, tu risques de vouloir compenser ces moments-là en ayant de la restriction, en disant non mais je fais n'importe quoi. je devrais pouvoir me restreindre, faire attention, etc. Et du coup, tu risques de créer un vrai TCA et donc partir dans la boucle de l'hyperphagie, de la boulimie, etc. Et donc, ce que je veux dire par là, c'est que finalement, si tu as un TCA qui est installé et que tu as accès à ce diagnostic, quel qu'il soit borderline, TDAH ou même TSA, ça ne va pas suffire derrière, ça va t'informer sur ton fonctionnement. Et sur le pourquoi du comment aussi les choses ont débuté, se sont installées, mais ça ne va pas suffire à sortir du TCA. Donc c'est important. Mais c'est important aussi d'avoir ces notions-là en tête, parce que dans ta manière de sortir du TCA, ce sera aussi à prendre en compte. Donc voilà ce que j'avais envie de dire. Et oui, une dernière chose que je voulais ajouter. Je ne veux pas dire n'importe quoi, faire des généralités. Mais, je vais déjà vous parler de moi, moi je me suis posé à une question, à un moment donné la question de savoir si j'avais pas un trouble du côté soit border, soit du côté du maniaco-dépressif, voilà quelque chose comme ça, à l'époque où j'étais en semi-guérison. En fait, le trouble alimentaire, il peut aussi amener des diagnostics erronés et... J'ai vu des personnes être diagnostiquées de ce côté-là, sans aucune prise en charge du TCA, parce qu'on se disait non, mais le TCA, c'est le truc à côté qui s'est développé en plus du problème maniaco-dépressif En fait, il ne faut pas sous-estimer ce qu'un TCA peut foutre comme bordel dans un fonctionnement, surtout quand il est là depuis 15 ou 20 ans. Donc voilà, c'est intéressant de... De prendre du recul sur tout ça, essayer de se renseigner, observer, et en parallèle, si par exemple vous avez des professionnels qui commencent à vous emmener vers des diagnostics comme ça, n'hésitez pas à aller consulter des professionnels vraiment formés, outillés sur les TCA, pour discuter aussi de votre fonctionnement, faire le tri un peu de tout ça. Voilà ce que j'avais envie de vous dire, parce que du coup on rentre dans des... Après le diagnostic de ces pathologies-là, très souvent il y a des traitements quand même de données, donc... Ce n'est pas juste avoir un diagnostic et un éclairage sur son fonctionnement, c'est aussi potentiellement être mis sous traitement, avec plus ou moins d'efficience du traitement. Voilà ce que je voulais vous dire. Je vais m'arrêter là. Il me reste des questions auxquelles je n'ai pas pu répondre. Il m'en reste trois quand même. Donc j'y répondrai la semaine prochaine avec grand plaisir. Merci beaucoup pour ta réponse très complète. Ah trop cool ! Merci, Laurie. Trop contente que ça t'ait plu. Ah, mince. OK. Du coup, Paul, c'était toi qui posais la question. Écoute, je t'invite à écouter le replay ou tu auras aussi le replay sur l'épisode de podcast. Donc voilà, parce que je ne vais pas tout répéter. Moi, c'est TSA et TDAH, d'où ma question. Est-ce qu'il y a des spécificités de prise en charge ? Oui, il y a des spécificités de prise en charge et il y a des personnes qui sont vraiment bien formées pour cette question-là. Je pense notamment à une personne, parce qu'elle a fait partie de mes formatrices sur le dernier DU que j'ai fait qui en parlait très bien. Donc, je vais tâcher de retrouver son nom et de te l'envoyer. Fais-moi signe en DM pour pas que je t'oublie, Paul. Merci à toi pour ton contenu. Merci beaucoup. Merci pour ce petit message de remerciement. Ça me permet de clôturer là-dessus, de vous remercier de votre soutien et de vous appeler aussi à me soutenir parce que mon contenu sur Insta ou sur le podcast, c'est du contenu gratuit que j'essaie de rendre le plus complet possible, que je vous mets à disposition. Et c'est vraiment utile pour moi qu'il puisse se faire connaître. C'est la meilleure des motivations pour moi. et donc n'hésitez pas à partager que ce soit le podcast ou mes contenus sur Insta. Sur le podcast, mettez une petite note, vous voyez il y a des étoiles à mettre, un petit commentaire, ça vous prend quelques secondes et pour moi c'est vraiment vraiment utile. Donc n'hésitez pas, je n'ai pas envie de monétiser mon podcast par le biais de la publicité et que vous vous retrouviez avec des publicités en plein milieu qui en plus, genre potentiellement, moi j'en sais rien, quand c'est de la monétisation automatique, vous pouvez vous retrouver avec une publicité pour faire un régime au secours. Je ne veux pas ça. Donc du coup, pour garder ce contenu gratuit, mais que je puisse continuer à pouvoir le produire, j'ai besoin de votre soutien. Donc voilà, merci beaucoup, beaucoup, beaucoup. A très bientôt. Bye.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

    01:46

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

    09:32

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    18:39

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    22:17

Share

Embed

You may also like

Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie? 

  • Lien entre TCA, TSA/Borderline/TDAH? 



Mon podcast t’apporte de l’aide ? -> Laisse moi 5 belles étoiles sur Spotify et Apple Podcast afin de me soutenir et me donner le boost pour continuer!
Cela permettra aussi à de nouvelles personnes de me découvrir et de profiter de mes outils! 

🙏


📲Retrouve-moi sur Instagram


💌Inscris-toi à ma newsletter (un lundi matin sur deux) 


Tu perds l'espoir de t'en sortir un jour?
🎁 Consulte la liste de mes outils




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Bienvenue dans ce live questions réponses, donc en direct sur Instagram. Ravi de vous retrouver encore pour ce lundi et puis que vous retrouverez lundi prochain sur le podcast TCA etc. Donc ça veut dire que ce matin, le live de la semaine dernière est sorti, donc n'hésitez pas à aller l'écouter. J'ai quelques questions que j'ai listées, mais je vous rappelle que le principe c'est aussi de pouvoir répondre à vos questions en live, donc n'hésitez pas à n'importe quel moment à poser votre question. L'idée c'est que je recense vos questions la veille pour ne pas avoir à attendre comme ça que des gens se connectent et de pouvoir commencer tout de suite le live via des questions. La majorité du temps, je ne les prépare pas et aujourd'hui n'échappe pas à cette majorité, c'est-à-dire que je n'ai absolument pas eu le temps de préparer, j'ai juste listé vos questions. avant le live. Donc bienvenue à toutes, c'est parti, je me lance. Le live dure comme d'hab, 20 à 30 minutes, pas plus pour que ce soit sympa à réécouter et digeste. Première question que j'ai reçue, le rassasiement. Donc la personne me dit le rassasiement, point d'interrogation, toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Donc en gros, derrière ça, c'est comment je fais pour être dans le juste rassasiement. C'est comme ça en tout cas que je comprends la question. Premier élément de réponse, le rassasiement, ça va être compliqué de l'avoir à une bouchée près. Ça va vraiment être complexe, même pour quelqu'un qui est mangeur régulier, intuitif depuis toujours ou qui a guéri des TCA comme moi. En fait, on n'est jamais à la bouchée près. Rappel important de ce que c'est que le rassasiement. Le rassasiement, c'est le mélange de je n'ai plus faim, donc plus de besoins physiologiques et je n'ai plus envie de manger. C'est ok pour moi de m'arrêter. Autre rappel important de ce qui va vous permettre de ressentir le rassasiement, c'est le fait de manger suffisamment. C'est-à-dire que si vous avez faim et que vous mangez, je ne sais pas, deux cuillères et de compote, vous savez que vous n'avez pas mangé assez pour répondre à votre faim, vous ne pouvez pas être rassasié. Je prends volontairement un exemple un peu extrême. Donc il y a la notion de quantité, mais il y a aussi le choix des aliments. C'est-à-dire que pour être rassasié, ça va être important de choisir l'aliment qui vous fait envie. Ça, c'est vraiment le truc qui manque à la plupart des personnes. C'est cette envie spécifique qui amène au rassasiement sensoriel spécifique. Et puis, pour faire tout ça, il faut être dans une forme de sécurité. C'est-à-dire que si vous vous dites, ok, j'ai envie de tel aliment, je vais le manger. Mais je sais que je fais de la merde, que je ne devrais pas. Donc en fait, au moment où vous êtes en train de le manger, vous avez toutes ces pensées qui débarquent, plus de la culpabilité, etc. Vous ne pouvez pas ressentir ce qui est en train de se passer, vous ne pouvez pas ressentir de plaisir, vous ne pouvez pas ressentir de satisfaction. Et vous ne pouvez pas ressentir le côté de c'est ok, j'en ai assez, j'arrête de manger parce que vous avez créé de l'insécurité et que bien au contraire, vous êtes en train de vous dire C'est tellement pas bien ce que je suis en train de faire que je ne recommencerai pas, donc vous créez de l'insécurité en fait face à cet aliment, c'est pas possible de vous arrêter sereinement. Donc voilà, il faut ces éléments-là pour atteindre le rassasiement. J'en profite pour vous le dire, j'en parle pas souvent, mais j'ai un atelier qui s'appelle l'atelier rassasié, donc il porte bien son nom, qui est dédié à ça, qui permet de travailler sur cette notion de rassasiement, qui est un atelier qui est vraiment pas cher. par rapport au contenu qu'il y a dedans. J'ai voulu le mettre à un prix très accessible. Et en plus de ça, avec le Free Day Friday, dont vous allez entendre parler pas mal cette semaine et la semaine prochaine, vous pouvez en plus l'obtenir à moins cher. Bref, je ferme la parenthèse, mais c'était important quand même de vous dire que c'est un sujet important et tellement important qu'en plus de mon programme principal, où on en parle déjà beaucoup, j'ai créé un atelier supplémentaire. Cette personne-là dit, ok, j'ai toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Je pense qu'il faut se parler vrai aussi à soi-même. C'est hyper important que vous soyez lucide sur ce qui se passe pour vous. Est-ce que tu as peur de sentir de l'inconfort ? Donc j'entends par là digestif ou est-ce que tu as peur de culpabiliser à mort ? Et en fait je pense que c'est plutôt ça. Parce qu'en vrai sentir de l'inconfort par exemple quand tu dors pas assez ou même quand tu dors trop, quand tu bois quelque chose de trop froid, de trop chaud, tu sens de l'inconfort, c'est pas grave, c'est passager et en fait t'en fais pas tout un truc. Donc là derrière ce côté j'ai peur de dépasser. mon rassasiement et de sentir de l'inconfort, je pense que c'est important de regarder en face ce qui te pose problème et c'est sans doute plutôt la peur de trop manger, la peur de culpabiliser d'avoir trop mangé, la peur de grossir etc etc Première étape que j'aurais envie de te répondre à toi qui m'a gentiment posé cette question deuxième chose c'est de te dire que pour savoir quand c'est assez et ben ça va être utile de savoir quand c'est trop donc en fait c'est pas grave de dépasser Et il y a encore différents stades dans le dépassement. Surtout, je pense qu'il faut vous prémunir des pensées qui vous feraient basculer dans le foutu pour foutu. C'est pas parce que vous dépassez votre assasiement et que peut-être vous vous en rendez compte qu'en gros vous prenez conscience de là où vous en êtes alors que vous avez déjà dépassé. Donc c'est trop tard entre guillemets. C'est pas grave. Il n'y a pas de raison de se jeter sur la bouffe, de déglinguer les paquets de gâteaux. Parce que oui... Si vous sentez que vous avez dépassé, ça veut dire que potentiellement vous avez mangé un peu au-dessus de vos besoins, mais ça ne veut pas dire pour autant que ce soir votre corps va faire ses petits calculs. Tic, tic, tic, tic, tic, oh dis donc, j'avais besoin de 1800 calories, là on a mangé 1950, c'est parti on va stocker dans les hanches. Non, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Donc votre régulation va s'effectuer sur des jours et des semaines. Donc même si vous dépassez un repas, sur plusieurs repas, ce n'est pas grave. Sachez que... Ça peut se réguler, ça va se réguler. Donc déjà, on se calme. C'est pas grave de dépasser le rassasiement. Ça peut être utile en termes d'apprentissage. Si tu ne t'en mets pas à plein la figure à chaque fois que t'es pas dans de la culpabilité extrême, mais qu'au contraire tu te dis, ok, ben là j'ai dépassé, qu'est-ce qui fait que j'ai dépassé ? Ben tiens, peut-être que je me suis pas assez posé la question, j'étais pas assez en contact avec moi-même. La prochaine fois, je pourrais peut-être faire ça. Prochaine fois, peut-être que, avant d'arriver au bout de mon plat, je me dirais, tiens, où est-ce que j'en suis ? Quel goût ça a ? Est-ce que je prends toujours du plaisir ? Comment c'est dans mon estomac ? Etc. Si tu dépasses, prends-le comme une leçon, et le fait de pouvoir gérer différemment la fois d'après. Et en fait, si tu souffres de troubles alimentaires, t'es sur un chemin de guérison, c'est normal que ce soit complètement imparfait, et c'est pas grave, en fait. J'ai envie de prendre cet exemple du sommeil. Si, par exemple, tu pars à la découverte de qu'est-ce que c'est ton temps de sommeil idéal pour toi, et que tu fais des tests, et que certaines nuits tu dors 7 heures, d'autres nuits tu dors 8 heures, d'autres nuits tu dors 10 heures. Peut-être que quand tu as trop dormi, enfin, je vais le dire différemment, peut-être que quand tu dors 10 heures, tu as des signaux qui te font penser que tu as trop dormi. t'es vaseuse, t'es pas très bien, et bien ça aussi c'est un peu inconfortable, tout comme les signaux de quand on n'a pas assez dormi. Mais c'est grâce à ça qu'on va pouvoir jauger et finalement, si on se laisse dormir tranquillement, en fait si on va à l'écoute de notre corps et que par exemple on se couche le soir quand on sent les signaux de fatigue et qu'on se lève le matin quand on se réveille naturellement, dès qu'on a un premier réveil ou quoi, Et bien peut-être que ça va permettre d'équilibrer et le sommeil c'est pareil. On sait que c'est bien d'avoir un rythme à peu près régulier. On sait aussi que ça se régule en fait d'une fois à l'autre et que parfois on va dormir plus parce qu'avant on avait peut-être dormi moins. Et inversement en fait, les repas c'est pareil et puis la soif c'est pareil. Et puis enfin voilà, tout se régule en fait. Je ne suis pas une experte en sommeil. Peut-être qu'il y a des gens là qui vont m'écouter qui vont dire mais elle raconte n'importe quoi, j'espère pas. Je ne suis pas une experte en sommeil, ce n'est pas mon domaine, mais je voulais vous donner un exemple sur le fait qu'aller dans le trop, ce n'est pas grave. Aller dans le pas assez, à un moment donné, ça risque d'appeler le trop et c'est OK. Et en fait, c'est de la régulation. Voilà ce que je pouvais dire. Deuxième question que j'avais de poser de manière anticipée, c'était à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Alors, il faut savoir que j'ai pas... Complètement arrêter le sport, mais il faut savoir aussi, c'est peut-être important que je vous le précise, que quand j'étais dans ma période d'anorexie restrictive, qui a nécessité une hospite, donc ça date un peu puisque j'avais 17 ans, donc je ne vais pas vous dire combien d'années ça fait, mais ça en fait beaucoup. Eh bien, je n'étais pas... Déjà, je ne faisais pas de course à pied, j'allais dire que je n'étais pas accro au sport. En fait, j'étais dans l'hyperactivité, c'est-à-dire que je marchais. Mon dieu, énormément, des kilomètres et des kilomètres, je partais à pied dans ma ville, etc. Et je faisais, quelle horreur, des abdos, je ne sais pas, jusqu'à... Non, je ne vais pas donner de chiffres, parce que je sais que ça peut être trigger, j'en faisais beaucoup par jour. Et j'avais carrément des bleus à la colonne vertébrale et tout, c'était horrible. Bon, bref, mais vous voyez bien que ce n'est pas un... Alors, la marche à pied aussi, ça peut être une activité sportive, par ailleurs, très agréable. mais c'est pas comparable avec de la vraie marche à pied quoi et puis les abdos c'était pas un sport en soi et puis c'est pas un truc auquel je prenais du plaisir donc la course à pied elle est venue plus tard dans ma vie j'ai commencé à une période où j'étais moi je me croyais guéri en réalité j'étais dans une forme de semi guérison et en fait j'ai même si j'étais dans un contrôle absolu de mon corps et de mon poids au moment où j'ai commencé bah alors Je pense que ça devait bien m'arranger. Il y avait quand même un truc, si je me rends compte que par exemple, je ne courais pas beaucoup à l'époque, mais si j'allais courir le dimanche, je courais le dimanche aussi parce que c'était le dimanche où on mangeait des viennoiseries et tout. Enfin bref, peu importe. En tout cas, quand j'ai commencé cette activité-là, elle était plus dans une idée de travailler mon mental parce qu'il se passait des choses importantes dans ma vie que j'avais envie de préparer mon mental. Donc on pourrait se dire, ouais, c'est bien. Mais comme j'avais encore des TCA et qu'après ils ont même reflambé, effectivement la pratique de la course à pied n'a pas toujours été saine. Pour moi c'était avant tout un outil de compensation. Néanmoins, je n'ai jamais choisi d'arrêter complètement ma pratique dans le but de guérir de mes troubles alimentaires. Et en fait c'est des choses qui se sont faites en parallèle. Malgré ça, en fait il y a eu des phases de ma vie où j'ai arrêté de courir. Je courais quasiment plus ou vraiment très très peu. Et puis il y a des phases où j'ai plus couru, moins couru, même encore dernièrement, même si là ça fait un an et demi, deux ans que je cours vraiment très régulièrement. Ce qui est important c'est que déjà ce côté ça fait un an et demi, deux ans que je cours très régulièrement, bah déjà ça ça s'inscrit, j'étais déjà guérie depuis un moment, au moment où je me suis mise à recourir très régulièrement. Je n'ai jamais eu d'objectif de course à pied, style participer à des courses, à des compètes, tant que j'étais pas guérie. En fait, ça s'est fait comme ça, c'est pas que je m'en empêchais, mais je pense que c'est une bonne chose. En tout cas, pour répondre à ta question, à toi qui disais quand même, parce que je pars un peu dans tous les sens, mais à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Donc je n'ai pas repris puisque je n'ai pas vraiment arrêté. En tout cas, je peux te donner des conseils. Soit tu arrêtes. J'ai déjà fait un épisode de podcast hyper complet là-dessus, qui est assez récent, donc je vous invite à aller écouter. Ce sera plus simple, je ne vais pas revenir tout là-dessus, mais... En tout cas, ce que je disais grosso modo dans cet épisode, c'est qu'il n'y a pas de bonne manière de faire. C'est pas soit j'arrête tout et c'est la seule manière de faire, soit je continue, c'est la seule manière de faire. Peut-être tu arrêtes, peut-être tu continues, peu importe. En tout cas, que tu continues ou que tu reprennes à ce moment-là, on va dire ça comme ça, essaie d'être au maximum dans le plaisir. Le plaisir, l'écoute de toi. Oui, dans le sport, il faut une forme de discipline. Et donc, ce n'est pas toujours facile d'allier l'écoute de soi et la discipline. D'ailleurs, il y a un poste qui arrive très bientôt à ce sujet, qui devrait vous plaire, je pense, sur le fait que s'écouter, on a peur que ça bascule dans le trop s'écouter. Et on sait que dans le sport, oui, il y a des fois, si on s'écoute, on ne va pas faire de sport. Alors qu'en vrai, ce qui nous ferait profondément du bien, là, c'est d'aller en faire. Donc, on sait que dans la pratique sportive, il faut de la discipline. Mais en moins, quand on est dans un trouble des conduites alimentaires, il peut y avoir trop de discipline. Vous fonctionnez trop comme des robots. Vous n'écoutez plus du tout. Donc pensez à rebrancher les fils et pensez à apprendre à vous écouter au maximum. Vous n'avez pas besoin d'apprendre à mettre de la discipline. Il y a moyen que ce soit déjà trop. Donc soyez plutôt dans le fait d'apprendre à écouter vos signaux. Et à... faire votre sport d'une manière différente. Si on reste sur l'exemple de la course à pied, eh bien, peut-être que tu peux partir courir sans aucun objectif, si ce n'est ressentir comment tu te sens, et accepter d'arrêter Avant que ce soit difficile. Ou te dire, je me refuse à me faire souffrir, donc je vais courir suffisamment lentement pour que ce soit toujours facile, que j'ai toujours mon souffle. Et je ne vais pas m'obliger à continuer tant de temps. Je m'arrête quand je sens que j'ai envie de rentrer. Ou bien même, et ça c'est un exemple, moi je pense que ça peut marquer un avant et un après ce genre d'expérience. Je me souviens d'une fois où j'étais partie courir et sincèrement j'ai fait 500 mètres. Et je me suis arrêtée. Et j'ai fait demi-tour et je suis rentrée. Et en fait, ça, c'est un truc qui aurait été impossible pour moi avant. Et ce jour-là, je me suis dit, ah ouais, t'as ce genre de rapport avec le sport aujourd'hui, c'est possible pour toi, quoi. Vraiment. Donc, d'être capable de s'écouter de cette manière-là et arrêter surtout de regarder le nombre de calories que tu brûles grâce au sport, ne pas faire le sport pour ça. Chercher autre chose. Si tu fais du sport, si tu aimes la course à pied, il y a autre chose que le fait que... T'es envie que ça te fasse dépenser des calories, que tu penses que ça va te permettre d'avoir tel ou tel corps. Et ça, parenthèse, mais on pourrait en parler. Je pense que je vous ferai un topo une fois que le marathon sera passé sur la façon dont je l'ai vécu et les transformations ou non qu'il y a eu sur mon corps, etc. Je pense que ce serait intéressant qu'on en parle. Mais sachez que moi, pour le semi-marathon, sur ma prépa, j'ai pris du poids, par exemple. Donc voilà, sachez que... Alors à chaque fois on me dit, oui mais t'avais pris du muscle. Non, pas que. Quand on prend du poids, on prend forcément aussi du muscle, c'est sûr. Mais je peux vous dire que j'ai vu mon corps bouger, se transformer, et donc j'avais pris du poids et pas que du muscle. Donc méfiez-vous de ce truc de je vais faire du sport pour maigrir. Parce que faire du sport, ça ouvre l'appétit de ouf, et ça génère un stress non négligeable, et que peut-être vous allez gérer avec aussi la nourriture. Donc voilà, je ferme cette parenthèse, mais... derrière la pratique sportive, si tu aimes ça, peut-être qu'il y a des personnes ici qui m'écoutent et qui en fait se torturent avec la course à pied alors qu'elles n'aiment pas la course à pied, arrêtez, faites autre chose. Il y a plein de sports qui existent, il y a plein de choses différentes à tester, franchement faites-vous plaisir et allez chercher du plaisir. Et allez chercher ce qui vous fait du bien dans le sport, que ce soit course à pied ou autre chose. Ah tiens, ça me permet de... Mieux vivre mes émotions, d'avoir l'esprit plus clair, de me sentir moins stressée, de me faire une grande balade au grand air, de me sentir vivante, etc. Et du coup, pour toi qui me posais cette question en rapport avec le sport, maximise ces raisons-là. Maximise tout ce pourquoi, en fait. Tu vas courir et minimise au maximum pour finir par le faire disparaître le... Tiens, ça me fait brûler des calories, tiens, ça me permet peut-être de maigrir ou machin. Et vire ça petit à petit. En fait, il va falloir pouvoir rééquilibrer la balance de pourquoi tu fais du sport. Donc, voilà, et accepter que ce soit un processus et que ce soit imparfait et que peut-être que genre vous allez aller courir les unes et les autres en disant ah ouais c'est trop bien. Là, je me suis respectée, je me suis plus écoutée. C'était trop bien, j'ai vécu une super séance. Je n'ai pas du tout pensé à tout ça. Mais par contre, un peu plus tard dans la semaine, oui, c'est vrai, j'ai mangé tel truc. Et le lendemain, je suis allée courir parce que ça me rassurait. OK, c'est imparfait, vous êtes en chemin, c'est OK. Voilà, je pense que j'ai à peu près fait le tour de ce que je voulais vous dire là-dessus. S'il n'y a pas de questions en live, je continue. Je pense que je vais faire une dernière question et j'arrêterai là après, parce qu'on arrive déjà à 20 minutes. Ah, j'ai une question qui arrive. Ah, deux questions. Hello Flavie, j'ai l'impression que mes crises sont parfois reliées au stress que je m'impose avec le sport. En faire 4 ou 5 fois par semaine, en faire pour compenser. As-tu... Alors attends, Félé, ça doit pas être mon U, ce cas de figure. Oui, oui, oui, oui. J'en parle, dans SOS Compulsion d'ailleurs. En fait, je parle de... des mécanismes de compensation, quels qu'ils soient, qui vont être des mécanismes qui vont recréer des compulsions. C'est-à-dire que le fait de, ça peut être les vomissements, la prise de laxatif, le fait de jeûner, le fait d'aller faire du sport, etc., le fait de compenser des prises alimentaires crée la future crise. Bah oui, parce qu'en fait, tu renforces l'idée dans ta tête que... Il y a quelque chose qui devrait être compensé dans le fait de manger. Ce n'est pas normal de manger ce que tu as mangé. Donc tu renforces l'idée qu'il y a des aliments qui font grossir, qui sont mauvais, etc. Et du coup, effectivement, tu renforces aussi un stress général autour de tes prises alimentaires qui fait que ça va t'emmener direct vers les crises. Ça, c'est une évidence. Potentiellement, même si ça peut paraître antinomique pour certaines personnes, faire moins de sport dans la semaine... pourra peut-être t'amener à faire moins de crises, surtout si ton sport est un moyen de compenser. Il vaut mieux faire un peu moins de sport, garder des séances plaisir où tu t'éclates, et comme ça limiter les moments, tous ces moments où tu vas aller faire du sport, juste parce que t'as peur de grossir, juste parce qu'il faut compenser, et où du coup t'y vas pas dans le plaisir, et d'ailleurs peut-être des fois tu vis des séances horribles, et là mais c'est horrible en fait, parce que tu vois bien les signaux que tu t'envoies à toi-même, que t'envoies à ton corps en fait, ça va pas du tout, et effectivement ça crée une fatigue. Intense, ça crée des besoins énergétiques. Intense, tu fais du sport genre cinq fois par semaine. Mais du coup, tu dois avoir une dalle de ouf. Sauf que si c'est pas ok pour toi de manger au niveau de tes besoins, bah du coup, voilà, là en fait, tu vas avoir faim, tu vas te dire non non, je vais manger ça ou ça. Donc du coup, tu vas créer une restriction qui n'est pas du tout en lien avec ce que tu ressens, avec ta faim, avec le stress aussi vécu par ton corps. Faut pas oublier que la pratique sportive, Ça crée du cortisol, en fait. C'est l'hormone du stress dans notre corps. C'est logique, en fait. On est conçu comme ça. Il faut bien imaginer qu'à l'époque, je crois, un tigre ou un ours, ce qui était beaucoup plus fréquent à une autre époque, j'ai plein de mécanismes qui vont faire que je vais me barrer en courant. Et en fait, pour pouvoir me barrer en courant, j'ai besoin de ce cortisol. Et donc, le simple fait de partir, par exemple, courir, va créer du cortisol en fait dans notre corps parce que c'est très relié à tout ça. Donc tout ça, ça va faire que ça va te pousser, plus vraiment le fait que tu te dises Non, je ne suis pas censée manger tout ça, je ne suis pas censée avoir aussi faim. Là, tu as basculé dans le foutu pour foutu. Donc oui, ça a un lien énorme. C'est pour ça que les séances de sport compensatoires peuvent être très dangereuses, vraiment. Donc méfiez-vous de ça et autorisez-vous à faire les choses différemment. Autorisez-vous à marcher au lieu de courir. Autorisez-vous à vous étirer, à faire du yoga à la place de la course à pied, de la danse, des choses qui vont être aussi moins stressantes, moins impactantes pour le corps et qui seront aussi dans une relation différente avec votre corps et avec les signaux et avec l'intérieur de votre corps parce que ça c'est très important l'interoception. Bonjour Flavie, est-ce qu'il y a un lien entre les TCA, anorexie, boulimie, hyperphagie ? Et les TSA, donc troubles du spectre autistique borderline TDAH. Oui, ce qu'on sait, c'est qu'il y a un lien. Alors, du côté TSA, troubles du spectre autistique, il va y avoir un lien plutôt du côté de la restriction, donc plutôt du côté de l'anorexie. Il y aura plus de troubles type anorexie en lien avec... Tu vois, une difficulté avec des textures, une difficulté avec certains aliments. Donc voilà, il peut y avoir de... C'est quand même très fréquent dans les troubles autistiques qu'il y ait une difficulté avec l'alimentation. Mais on n'est pas sur de l'anorexie mentale, dans le sens où le but, ce n'est pas de maigrir à tout prix. Néanmoins, on peut partir d'une difficulté alimentaire reliée à un TSA qui crée derrière de l'anorexie mentale. Parce que, tout comme il y a des personnes qui ont vécu, je ne sais pas moi, un drame dans leur vie, une maladie, que sais-je, qu'on maigrit, qu'on était tellement félicité, tellement encensé, qu'elles se sont dit, ah oui, d'accord, donc en fait, avant, ça n'allait pas, visiblement, il ne faut pas que je regrossisse, etc. Et là, ça peut créer des TCA et notamment de l'anorexie mentale. Du côté troubles borderline, TDAH, on va avoir plutôt le côté... Zut, j'ai perdu le nom. Impulsif, voilà, pardon. On va être sur des troubles qui vont plutôt créer une forme d'impulsivité, de recherche aussi de la satisfaction immédiate et tout, qui vont plutôt du coup être reliés à la boulimie et l'hyperphagie. On va plutôt être sur ces choses-là. Ce qui est important de savoir, ce qui est sûr, c'est de pouvoir avoir un diagnostic. sur potentiellement une atypie neuronale, ça va être aidant dans la prise en charge du trouble alimentaire, c'est clair, parce que ça va aussi permettre de comprendre votre propre fonctionnement. Cependant, il faut bien avoir en tête que, si je prends l'exemple là maintenant à l'inverse, d'un côté plutôt, allez, on va dire TDAH, dans lequel on sait aussi qu'il y a des... déficience en fait en dopamine, donc on va avoir plus facilement aller chercher la dopamine, donc cette satisfaction immédiate, il peut y avoir de l'impulsivité, donc de l'impulsivité alimentaire. Le truc c'est que comme on vit dans une société particulièrement grossophobe et branchée sur la diète culture, associé à ça, au lieu de, par exemple, te laisser te réguler en dehors de ces phases-là et avoir quelque chose de plutôt tranquille avec l'alimentation, eh bien là, tu risques de vouloir compenser ces moments-là en ayant de la restriction, en disant non mais je fais n'importe quoi. je devrais pouvoir me restreindre, faire attention, etc. Et du coup, tu risques de créer un vrai TCA et donc partir dans la boucle de l'hyperphagie, de la boulimie, etc. Et donc, ce que je veux dire par là, c'est que finalement, si tu as un TCA qui est installé et que tu as accès à ce diagnostic, quel qu'il soit borderline, TDAH ou même TSA, ça ne va pas suffire derrière, ça va t'informer sur ton fonctionnement. Et sur le pourquoi du comment aussi les choses ont débuté, se sont installées, mais ça ne va pas suffire à sortir du TCA. Donc c'est important. Mais c'est important aussi d'avoir ces notions-là en tête, parce que dans ta manière de sortir du TCA, ce sera aussi à prendre en compte. Donc voilà ce que j'avais envie de dire. Et oui, une dernière chose que je voulais ajouter. Je ne veux pas dire n'importe quoi, faire des généralités. Mais, je vais déjà vous parler de moi, moi je me suis posé à une question, à un moment donné la question de savoir si j'avais pas un trouble du côté soit border, soit du côté du maniaco-dépressif, voilà quelque chose comme ça, à l'époque où j'étais en semi-guérison. En fait, le trouble alimentaire, il peut aussi amener des diagnostics erronés et... J'ai vu des personnes être diagnostiquées de ce côté-là, sans aucune prise en charge du TCA, parce qu'on se disait non, mais le TCA, c'est le truc à côté qui s'est développé en plus du problème maniaco-dépressif En fait, il ne faut pas sous-estimer ce qu'un TCA peut foutre comme bordel dans un fonctionnement, surtout quand il est là depuis 15 ou 20 ans. Donc voilà, c'est intéressant de... De prendre du recul sur tout ça, essayer de se renseigner, observer, et en parallèle, si par exemple vous avez des professionnels qui commencent à vous emmener vers des diagnostics comme ça, n'hésitez pas à aller consulter des professionnels vraiment formés, outillés sur les TCA, pour discuter aussi de votre fonctionnement, faire le tri un peu de tout ça. Voilà ce que j'avais envie de vous dire, parce que du coup on rentre dans des... Après le diagnostic de ces pathologies-là, très souvent il y a des traitements quand même de données, donc... Ce n'est pas juste avoir un diagnostic et un éclairage sur son fonctionnement, c'est aussi potentiellement être mis sous traitement, avec plus ou moins d'efficience du traitement. Voilà ce que je voulais vous dire. Je vais m'arrêter là. Il me reste des questions auxquelles je n'ai pas pu répondre. Il m'en reste trois quand même. Donc j'y répondrai la semaine prochaine avec grand plaisir. Merci beaucoup pour ta réponse très complète. Ah trop cool ! Merci, Laurie. Trop contente que ça t'ait plu. Ah, mince. OK. Du coup, Paul, c'était toi qui posais la question. Écoute, je t'invite à écouter le replay ou tu auras aussi le replay sur l'épisode de podcast. Donc voilà, parce que je ne vais pas tout répéter. Moi, c'est TSA et TDAH, d'où ma question. Est-ce qu'il y a des spécificités de prise en charge ? Oui, il y a des spécificités de prise en charge et il y a des personnes qui sont vraiment bien formées pour cette question-là. Je pense notamment à une personne, parce qu'elle a fait partie de mes formatrices sur le dernier DU que j'ai fait qui en parlait très bien. Donc, je vais tâcher de retrouver son nom et de te l'envoyer. Fais-moi signe en DM pour pas que je t'oublie, Paul. Merci à toi pour ton contenu. Merci beaucoup. Merci pour ce petit message de remerciement. Ça me permet de clôturer là-dessus, de vous remercier de votre soutien et de vous appeler aussi à me soutenir parce que mon contenu sur Insta ou sur le podcast, c'est du contenu gratuit que j'essaie de rendre le plus complet possible, que je vous mets à disposition. Et c'est vraiment utile pour moi qu'il puisse se faire connaître. C'est la meilleure des motivations pour moi. et donc n'hésitez pas à partager que ce soit le podcast ou mes contenus sur Insta. Sur le podcast, mettez une petite note, vous voyez il y a des étoiles à mettre, un petit commentaire, ça vous prend quelques secondes et pour moi c'est vraiment vraiment utile. Donc n'hésitez pas, je n'ai pas envie de monétiser mon podcast par le biais de la publicité et que vous vous retrouviez avec des publicités en plein milieu qui en plus, genre potentiellement, moi j'en sais rien, quand c'est de la monétisation automatique, vous pouvez vous retrouver avec une publicité pour faire un régime au secours. Je ne veux pas ça. Donc du coup, pour garder ce contenu gratuit, mais que je puisse continuer à pouvoir le produire, j'ai besoin de votre soutien. Donc voilà, merci beaucoup, beaucoup, beaucoup. A très bientôt. Bye.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

    01:46

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

    09:32

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    18:39

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    22:17

Description

Les questions auxquelles je réponds dans ce live :


  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie? 

  • Lien entre TCA, TSA/Borderline/TDAH? 



Mon podcast t’apporte de l’aide ? -> Laisse moi 5 belles étoiles sur Spotify et Apple Podcast afin de me soutenir et me donner le boost pour continuer!
Cela permettra aussi à de nouvelles personnes de me découvrir et de profiter de mes outils! 

🙏


📲Retrouve-moi sur Instagram


💌Inscris-toi à ma newsletter (un lundi matin sur deux) 


Tu perds l'espoir de t'en sortir un jour?
🎁 Consulte la liste de mes outils




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute. Bienvenue dans ce live questions réponses, donc en direct sur Instagram. Ravi de vous retrouver encore pour ce lundi et puis que vous retrouverez lundi prochain sur le podcast TCA etc. Donc ça veut dire que ce matin, le live de la semaine dernière est sorti, donc n'hésitez pas à aller l'écouter. J'ai quelques questions que j'ai listées, mais je vous rappelle que le principe c'est aussi de pouvoir répondre à vos questions en live, donc n'hésitez pas à n'importe quel moment à poser votre question. L'idée c'est que je recense vos questions la veille pour ne pas avoir à attendre comme ça que des gens se connectent et de pouvoir commencer tout de suite le live via des questions. La majorité du temps, je ne les prépare pas et aujourd'hui n'échappe pas à cette majorité, c'est-à-dire que je n'ai absolument pas eu le temps de préparer, j'ai juste listé vos questions. avant le live. Donc bienvenue à toutes, c'est parti, je me lance. Le live dure comme d'hab, 20 à 30 minutes, pas plus pour que ce soit sympa à réécouter et digeste. Première question que j'ai reçue, le rassasiement. Donc la personne me dit le rassasiement, point d'interrogation, toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Donc en gros, derrière ça, c'est comment je fais pour être dans le juste rassasiement. C'est comme ça en tout cas que je comprends la question. Premier élément de réponse, le rassasiement, ça va être compliqué de l'avoir à une bouchée près. Ça va vraiment être complexe, même pour quelqu'un qui est mangeur régulier, intuitif depuis toujours ou qui a guéri des TCA comme moi. En fait, on n'est jamais à la bouchée près. Rappel important de ce que c'est que le rassasiement. Le rassasiement, c'est le mélange de je n'ai plus faim, donc plus de besoins physiologiques et je n'ai plus envie de manger. C'est ok pour moi de m'arrêter. Autre rappel important de ce qui va vous permettre de ressentir le rassasiement, c'est le fait de manger suffisamment. C'est-à-dire que si vous avez faim et que vous mangez, je ne sais pas, deux cuillères et de compote, vous savez que vous n'avez pas mangé assez pour répondre à votre faim, vous ne pouvez pas être rassasié. Je prends volontairement un exemple un peu extrême. Donc il y a la notion de quantité, mais il y a aussi le choix des aliments. C'est-à-dire que pour être rassasié, ça va être important de choisir l'aliment qui vous fait envie. Ça, c'est vraiment le truc qui manque à la plupart des personnes. C'est cette envie spécifique qui amène au rassasiement sensoriel spécifique. Et puis, pour faire tout ça, il faut être dans une forme de sécurité. C'est-à-dire que si vous vous dites, ok, j'ai envie de tel aliment, je vais le manger. Mais je sais que je fais de la merde, que je ne devrais pas. Donc en fait, au moment où vous êtes en train de le manger, vous avez toutes ces pensées qui débarquent, plus de la culpabilité, etc. Vous ne pouvez pas ressentir ce qui est en train de se passer, vous ne pouvez pas ressentir de plaisir, vous ne pouvez pas ressentir de satisfaction. Et vous ne pouvez pas ressentir le côté de c'est ok, j'en ai assez, j'arrête de manger parce que vous avez créé de l'insécurité et que bien au contraire, vous êtes en train de vous dire C'est tellement pas bien ce que je suis en train de faire que je ne recommencerai pas, donc vous créez de l'insécurité en fait face à cet aliment, c'est pas possible de vous arrêter sereinement. Donc voilà, il faut ces éléments-là pour atteindre le rassasiement. J'en profite pour vous le dire, j'en parle pas souvent, mais j'ai un atelier qui s'appelle l'atelier rassasié, donc il porte bien son nom, qui est dédié à ça, qui permet de travailler sur cette notion de rassasiement, qui est un atelier qui est vraiment pas cher. par rapport au contenu qu'il y a dedans. J'ai voulu le mettre à un prix très accessible. Et en plus de ça, avec le Free Day Friday, dont vous allez entendre parler pas mal cette semaine et la semaine prochaine, vous pouvez en plus l'obtenir à moins cher. Bref, je ferme la parenthèse, mais c'était important quand même de vous dire que c'est un sujet important et tellement important qu'en plus de mon programme principal, où on en parle déjà beaucoup, j'ai créé un atelier supplémentaire. Cette personne-là dit, ok, j'ai toujours peur de franchir le cap au-dessus et de sentir de l'inconfort. Je pense qu'il faut se parler vrai aussi à soi-même. C'est hyper important que vous soyez lucide sur ce qui se passe pour vous. Est-ce que tu as peur de sentir de l'inconfort ? Donc j'entends par là digestif ou est-ce que tu as peur de culpabiliser à mort ? Et en fait je pense que c'est plutôt ça. Parce qu'en vrai sentir de l'inconfort par exemple quand tu dors pas assez ou même quand tu dors trop, quand tu bois quelque chose de trop froid, de trop chaud, tu sens de l'inconfort, c'est pas grave, c'est passager et en fait t'en fais pas tout un truc. Donc là derrière ce côté j'ai peur de dépasser. mon rassasiement et de sentir de l'inconfort, je pense que c'est important de regarder en face ce qui te pose problème et c'est sans doute plutôt la peur de trop manger, la peur de culpabiliser d'avoir trop mangé, la peur de grossir etc etc Première étape que j'aurais envie de te répondre à toi qui m'a gentiment posé cette question deuxième chose c'est de te dire que pour savoir quand c'est assez et ben ça va être utile de savoir quand c'est trop donc en fait c'est pas grave de dépasser Et il y a encore différents stades dans le dépassement. Surtout, je pense qu'il faut vous prémunir des pensées qui vous feraient basculer dans le foutu pour foutu. C'est pas parce que vous dépassez votre assasiement et que peut-être vous vous en rendez compte qu'en gros vous prenez conscience de là où vous en êtes alors que vous avez déjà dépassé. Donc c'est trop tard entre guillemets. C'est pas grave. Il n'y a pas de raison de se jeter sur la bouffe, de déglinguer les paquets de gâteaux. Parce que oui... Si vous sentez que vous avez dépassé, ça veut dire que potentiellement vous avez mangé un peu au-dessus de vos besoins, mais ça ne veut pas dire pour autant que ce soir votre corps va faire ses petits calculs. Tic, tic, tic, tic, tic, oh dis donc, j'avais besoin de 1800 calories, là on a mangé 1950, c'est parti on va stocker dans les hanches. Non, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Donc votre régulation va s'effectuer sur des jours et des semaines. Donc même si vous dépassez un repas, sur plusieurs repas, ce n'est pas grave. Sachez que... Ça peut se réguler, ça va se réguler. Donc déjà, on se calme. C'est pas grave de dépasser le rassasiement. Ça peut être utile en termes d'apprentissage. Si tu ne t'en mets pas à plein la figure à chaque fois que t'es pas dans de la culpabilité extrême, mais qu'au contraire tu te dis, ok, ben là j'ai dépassé, qu'est-ce qui fait que j'ai dépassé ? Ben tiens, peut-être que je me suis pas assez posé la question, j'étais pas assez en contact avec moi-même. La prochaine fois, je pourrais peut-être faire ça. Prochaine fois, peut-être que, avant d'arriver au bout de mon plat, je me dirais, tiens, où est-ce que j'en suis ? Quel goût ça a ? Est-ce que je prends toujours du plaisir ? Comment c'est dans mon estomac ? Etc. Si tu dépasses, prends-le comme une leçon, et le fait de pouvoir gérer différemment la fois d'après. Et en fait, si tu souffres de troubles alimentaires, t'es sur un chemin de guérison, c'est normal que ce soit complètement imparfait, et c'est pas grave, en fait. J'ai envie de prendre cet exemple du sommeil. Si, par exemple, tu pars à la découverte de qu'est-ce que c'est ton temps de sommeil idéal pour toi, et que tu fais des tests, et que certaines nuits tu dors 7 heures, d'autres nuits tu dors 8 heures, d'autres nuits tu dors 10 heures. Peut-être que quand tu as trop dormi, enfin, je vais le dire différemment, peut-être que quand tu dors 10 heures, tu as des signaux qui te font penser que tu as trop dormi. t'es vaseuse, t'es pas très bien, et bien ça aussi c'est un peu inconfortable, tout comme les signaux de quand on n'a pas assez dormi. Mais c'est grâce à ça qu'on va pouvoir jauger et finalement, si on se laisse dormir tranquillement, en fait si on va à l'écoute de notre corps et que par exemple on se couche le soir quand on sent les signaux de fatigue et qu'on se lève le matin quand on se réveille naturellement, dès qu'on a un premier réveil ou quoi, Et bien peut-être que ça va permettre d'équilibrer et le sommeil c'est pareil. On sait que c'est bien d'avoir un rythme à peu près régulier. On sait aussi que ça se régule en fait d'une fois à l'autre et que parfois on va dormir plus parce qu'avant on avait peut-être dormi moins. Et inversement en fait, les repas c'est pareil et puis la soif c'est pareil. Et puis enfin voilà, tout se régule en fait. Je ne suis pas une experte en sommeil. Peut-être qu'il y a des gens là qui vont m'écouter qui vont dire mais elle raconte n'importe quoi, j'espère pas. Je ne suis pas une experte en sommeil, ce n'est pas mon domaine, mais je voulais vous donner un exemple sur le fait qu'aller dans le trop, ce n'est pas grave. Aller dans le pas assez, à un moment donné, ça risque d'appeler le trop et c'est OK. Et en fait, c'est de la régulation. Voilà ce que je pouvais dire. Deuxième question que j'avais de poser de manière anticipée, c'était à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Alors, il faut savoir que j'ai pas... Complètement arrêter le sport, mais il faut savoir aussi, c'est peut-être important que je vous le précise, que quand j'étais dans ma période d'anorexie restrictive, qui a nécessité une hospite, donc ça date un peu puisque j'avais 17 ans, donc je ne vais pas vous dire combien d'années ça fait, mais ça en fait beaucoup. Eh bien, je n'étais pas... Déjà, je ne faisais pas de course à pied, j'allais dire que je n'étais pas accro au sport. En fait, j'étais dans l'hyperactivité, c'est-à-dire que je marchais. Mon dieu, énormément, des kilomètres et des kilomètres, je partais à pied dans ma ville, etc. Et je faisais, quelle horreur, des abdos, je ne sais pas, jusqu'à... Non, je ne vais pas donner de chiffres, parce que je sais que ça peut être trigger, j'en faisais beaucoup par jour. Et j'avais carrément des bleus à la colonne vertébrale et tout, c'était horrible. Bon, bref, mais vous voyez bien que ce n'est pas un... Alors, la marche à pied aussi, ça peut être une activité sportive, par ailleurs, très agréable. mais c'est pas comparable avec de la vraie marche à pied quoi et puis les abdos c'était pas un sport en soi et puis c'est pas un truc auquel je prenais du plaisir donc la course à pied elle est venue plus tard dans ma vie j'ai commencé à une période où j'étais moi je me croyais guéri en réalité j'étais dans une forme de semi guérison et en fait j'ai même si j'étais dans un contrôle absolu de mon corps et de mon poids au moment où j'ai commencé bah alors Je pense que ça devait bien m'arranger. Il y avait quand même un truc, si je me rends compte que par exemple, je ne courais pas beaucoup à l'époque, mais si j'allais courir le dimanche, je courais le dimanche aussi parce que c'était le dimanche où on mangeait des viennoiseries et tout. Enfin bref, peu importe. En tout cas, quand j'ai commencé cette activité-là, elle était plus dans une idée de travailler mon mental parce qu'il se passait des choses importantes dans ma vie que j'avais envie de préparer mon mental. Donc on pourrait se dire, ouais, c'est bien. Mais comme j'avais encore des TCA et qu'après ils ont même reflambé, effectivement la pratique de la course à pied n'a pas toujours été saine. Pour moi c'était avant tout un outil de compensation. Néanmoins, je n'ai jamais choisi d'arrêter complètement ma pratique dans le but de guérir de mes troubles alimentaires. Et en fait c'est des choses qui se sont faites en parallèle. Malgré ça, en fait il y a eu des phases de ma vie où j'ai arrêté de courir. Je courais quasiment plus ou vraiment très très peu. Et puis il y a des phases où j'ai plus couru, moins couru, même encore dernièrement, même si là ça fait un an et demi, deux ans que je cours vraiment très régulièrement. Ce qui est important c'est que déjà ce côté ça fait un an et demi, deux ans que je cours très régulièrement, bah déjà ça ça s'inscrit, j'étais déjà guérie depuis un moment, au moment où je me suis mise à recourir très régulièrement. Je n'ai jamais eu d'objectif de course à pied, style participer à des courses, à des compètes, tant que j'étais pas guérie. En fait, ça s'est fait comme ça, c'est pas que je m'en empêchais, mais je pense que c'est une bonne chose. En tout cas, pour répondre à ta question, à toi qui disais quand même, parce que je pars un peu dans tous les sens, mais à partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement ? Donc je n'ai pas repris puisque je n'ai pas vraiment arrêté. En tout cas, je peux te donner des conseils. Soit tu arrêtes. J'ai déjà fait un épisode de podcast hyper complet là-dessus, qui est assez récent, donc je vous invite à aller écouter. Ce sera plus simple, je ne vais pas revenir tout là-dessus, mais... En tout cas, ce que je disais grosso modo dans cet épisode, c'est qu'il n'y a pas de bonne manière de faire. C'est pas soit j'arrête tout et c'est la seule manière de faire, soit je continue, c'est la seule manière de faire. Peut-être tu arrêtes, peut-être tu continues, peu importe. En tout cas, que tu continues ou que tu reprennes à ce moment-là, on va dire ça comme ça, essaie d'être au maximum dans le plaisir. Le plaisir, l'écoute de toi. Oui, dans le sport, il faut une forme de discipline. Et donc, ce n'est pas toujours facile d'allier l'écoute de soi et la discipline. D'ailleurs, il y a un poste qui arrive très bientôt à ce sujet, qui devrait vous plaire, je pense, sur le fait que s'écouter, on a peur que ça bascule dans le trop s'écouter. Et on sait que dans le sport, oui, il y a des fois, si on s'écoute, on ne va pas faire de sport. Alors qu'en vrai, ce qui nous ferait profondément du bien, là, c'est d'aller en faire. Donc, on sait que dans la pratique sportive, il faut de la discipline. Mais en moins, quand on est dans un trouble des conduites alimentaires, il peut y avoir trop de discipline. Vous fonctionnez trop comme des robots. Vous n'écoutez plus du tout. Donc pensez à rebrancher les fils et pensez à apprendre à vous écouter au maximum. Vous n'avez pas besoin d'apprendre à mettre de la discipline. Il y a moyen que ce soit déjà trop. Donc soyez plutôt dans le fait d'apprendre à écouter vos signaux. Et à... faire votre sport d'une manière différente. Si on reste sur l'exemple de la course à pied, eh bien, peut-être que tu peux partir courir sans aucun objectif, si ce n'est ressentir comment tu te sens, et accepter d'arrêter Avant que ce soit difficile. Ou te dire, je me refuse à me faire souffrir, donc je vais courir suffisamment lentement pour que ce soit toujours facile, que j'ai toujours mon souffle. Et je ne vais pas m'obliger à continuer tant de temps. Je m'arrête quand je sens que j'ai envie de rentrer. Ou bien même, et ça c'est un exemple, moi je pense que ça peut marquer un avant et un après ce genre d'expérience. Je me souviens d'une fois où j'étais partie courir et sincèrement j'ai fait 500 mètres. Et je me suis arrêtée. Et j'ai fait demi-tour et je suis rentrée. Et en fait, ça, c'est un truc qui aurait été impossible pour moi avant. Et ce jour-là, je me suis dit, ah ouais, t'as ce genre de rapport avec le sport aujourd'hui, c'est possible pour toi, quoi. Vraiment. Donc, d'être capable de s'écouter de cette manière-là et arrêter surtout de regarder le nombre de calories que tu brûles grâce au sport, ne pas faire le sport pour ça. Chercher autre chose. Si tu fais du sport, si tu aimes la course à pied, il y a autre chose que le fait que... T'es envie que ça te fasse dépenser des calories, que tu penses que ça va te permettre d'avoir tel ou tel corps. Et ça, parenthèse, mais on pourrait en parler. Je pense que je vous ferai un topo une fois que le marathon sera passé sur la façon dont je l'ai vécu et les transformations ou non qu'il y a eu sur mon corps, etc. Je pense que ce serait intéressant qu'on en parle. Mais sachez que moi, pour le semi-marathon, sur ma prépa, j'ai pris du poids, par exemple. Donc voilà, sachez que... Alors à chaque fois on me dit, oui mais t'avais pris du muscle. Non, pas que. Quand on prend du poids, on prend forcément aussi du muscle, c'est sûr. Mais je peux vous dire que j'ai vu mon corps bouger, se transformer, et donc j'avais pris du poids et pas que du muscle. Donc méfiez-vous de ce truc de je vais faire du sport pour maigrir. Parce que faire du sport, ça ouvre l'appétit de ouf, et ça génère un stress non négligeable, et que peut-être vous allez gérer avec aussi la nourriture. Donc voilà, je ferme cette parenthèse, mais... derrière la pratique sportive, si tu aimes ça, peut-être qu'il y a des personnes ici qui m'écoutent et qui en fait se torturent avec la course à pied alors qu'elles n'aiment pas la course à pied, arrêtez, faites autre chose. Il y a plein de sports qui existent, il y a plein de choses différentes à tester, franchement faites-vous plaisir et allez chercher du plaisir. Et allez chercher ce qui vous fait du bien dans le sport, que ce soit course à pied ou autre chose. Ah tiens, ça me permet de... Mieux vivre mes émotions, d'avoir l'esprit plus clair, de me sentir moins stressée, de me faire une grande balade au grand air, de me sentir vivante, etc. Et du coup, pour toi qui me posais cette question en rapport avec le sport, maximise ces raisons-là. Maximise tout ce pourquoi, en fait. Tu vas courir et minimise au maximum pour finir par le faire disparaître le... Tiens, ça me fait brûler des calories, tiens, ça me permet peut-être de maigrir ou machin. Et vire ça petit à petit. En fait, il va falloir pouvoir rééquilibrer la balance de pourquoi tu fais du sport. Donc, voilà, et accepter que ce soit un processus et que ce soit imparfait et que peut-être que genre vous allez aller courir les unes et les autres en disant ah ouais c'est trop bien. Là, je me suis respectée, je me suis plus écoutée. C'était trop bien, j'ai vécu une super séance. Je n'ai pas du tout pensé à tout ça. Mais par contre, un peu plus tard dans la semaine, oui, c'est vrai, j'ai mangé tel truc. Et le lendemain, je suis allée courir parce que ça me rassurait. OK, c'est imparfait, vous êtes en chemin, c'est OK. Voilà, je pense que j'ai à peu près fait le tour de ce que je voulais vous dire là-dessus. S'il n'y a pas de questions en live, je continue. Je pense que je vais faire une dernière question et j'arrêterai là après, parce qu'on arrive déjà à 20 minutes. Ah, j'ai une question qui arrive. Ah, deux questions. Hello Flavie, j'ai l'impression que mes crises sont parfois reliées au stress que je m'impose avec le sport. En faire 4 ou 5 fois par semaine, en faire pour compenser. As-tu... Alors attends, Félé, ça doit pas être mon U, ce cas de figure. Oui, oui, oui, oui. J'en parle, dans SOS Compulsion d'ailleurs. En fait, je parle de... des mécanismes de compensation, quels qu'ils soient, qui vont être des mécanismes qui vont recréer des compulsions. C'est-à-dire que le fait de, ça peut être les vomissements, la prise de laxatif, le fait de jeûner, le fait d'aller faire du sport, etc., le fait de compenser des prises alimentaires crée la future crise. Bah oui, parce qu'en fait, tu renforces l'idée dans ta tête que... Il y a quelque chose qui devrait être compensé dans le fait de manger. Ce n'est pas normal de manger ce que tu as mangé. Donc tu renforces l'idée qu'il y a des aliments qui font grossir, qui sont mauvais, etc. Et du coup, effectivement, tu renforces aussi un stress général autour de tes prises alimentaires qui fait que ça va t'emmener direct vers les crises. Ça, c'est une évidence. Potentiellement, même si ça peut paraître antinomique pour certaines personnes, faire moins de sport dans la semaine... pourra peut-être t'amener à faire moins de crises, surtout si ton sport est un moyen de compenser. Il vaut mieux faire un peu moins de sport, garder des séances plaisir où tu t'éclates, et comme ça limiter les moments, tous ces moments où tu vas aller faire du sport, juste parce que t'as peur de grossir, juste parce qu'il faut compenser, et où du coup t'y vas pas dans le plaisir, et d'ailleurs peut-être des fois tu vis des séances horribles, et là mais c'est horrible en fait, parce que tu vois bien les signaux que tu t'envoies à toi-même, que t'envoies à ton corps en fait, ça va pas du tout, et effectivement ça crée une fatigue. Intense, ça crée des besoins énergétiques. Intense, tu fais du sport genre cinq fois par semaine. Mais du coup, tu dois avoir une dalle de ouf. Sauf que si c'est pas ok pour toi de manger au niveau de tes besoins, bah du coup, voilà, là en fait, tu vas avoir faim, tu vas te dire non non, je vais manger ça ou ça. Donc du coup, tu vas créer une restriction qui n'est pas du tout en lien avec ce que tu ressens, avec ta faim, avec le stress aussi vécu par ton corps. Faut pas oublier que la pratique sportive, Ça crée du cortisol, en fait. C'est l'hormone du stress dans notre corps. C'est logique, en fait. On est conçu comme ça. Il faut bien imaginer qu'à l'époque, je crois, un tigre ou un ours, ce qui était beaucoup plus fréquent à une autre époque, j'ai plein de mécanismes qui vont faire que je vais me barrer en courant. Et en fait, pour pouvoir me barrer en courant, j'ai besoin de ce cortisol. Et donc, le simple fait de partir, par exemple, courir, va créer du cortisol en fait dans notre corps parce que c'est très relié à tout ça. Donc tout ça, ça va faire que ça va te pousser, plus vraiment le fait que tu te dises Non, je ne suis pas censée manger tout ça, je ne suis pas censée avoir aussi faim. Là, tu as basculé dans le foutu pour foutu. Donc oui, ça a un lien énorme. C'est pour ça que les séances de sport compensatoires peuvent être très dangereuses, vraiment. Donc méfiez-vous de ça et autorisez-vous à faire les choses différemment. Autorisez-vous à marcher au lieu de courir. Autorisez-vous à vous étirer, à faire du yoga à la place de la course à pied, de la danse, des choses qui vont être aussi moins stressantes, moins impactantes pour le corps et qui seront aussi dans une relation différente avec votre corps et avec les signaux et avec l'intérieur de votre corps parce que ça c'est très important l'interoception. Bonjour Flavie, est-ce qu'il y a un lien entre les TCA, anorexie, boulimie, hyperphagie ? Et les TSA, donc troubles du spectre autistique borderline TDAH. Oui, ce qu'on sait, c'est qu'il y a un lien. Alors, du côté TSA, troubles du spectre autistique, il va y avoir un lien plutôt du côté de la restriction, donc plutôt du côté de l'anorexie. Il y aura plus de troubles type anorexie en lien avec... Tu vois, une difficulté avec des textures, une difficulté avec certains aliments. Donc voilà, il peut y avoir de... C'est quand même très fréquent dans les troubles autistiques qu'il y ait une difficulté avec l'alimentation. Mais on n'est pas sur de l'anorexie mentale, dans le sens où le but, ce n'est pas de maigrir à tout prix. Néanmoins, on peut partir d'une difficulté alimentaire reliée à un TSA qui crée derrière de l'anorexie mentale. Parce que, tout comme il y a des personnes qui ont vécu, je ne sais pas moi, un drame dans leur vie, une maladie, que sais-je, qu'on maigrit, qu'on était tellement félicité, tellement encensé, qu'elles se sont dit, ah oui, d'accord, donc en fait, avant, ça n'allait pas, visiblement, il ne faut pas que je regrossisse, etc. Et là, ça peut créer des TCA et notamment de l'anorexie mentale. Du côté troubles borderline, TDAH, on va avoir plutôt le côté... Zut, j'ai perdu le nom. Impulsif, voilà, pardon. On va être sur des troubles qui vont plutôt créer une forme d'impulsivité, de recherche aussi de la satisfaction immédiate et tout, qui vont plutôt du coup être reliés à la boulimie et l'hyperphagie. On va plutôt être sur ces choses-là. Ce qui est important de savoir, ce qui est sûr, c'est de pouvoir avoir un diagnostic. sur potentiellement une atypie neuronale, ça va être aidant dans la prise en charge du trouble alimentaire, c'est clair, parce que ça va aussi permettre de comprendre votre propre fonctionnement. Cependant, il faut bien avoir en tête que, si je prends l'exemple là maintenant à l'inverse, d'un côté plutôt, allez, on va dire TDAH, dans lequel on sait aussi qu'il y a des... déficience en fait en dopamine, donc on va avoir plus facilement aller chercher la dopamine, donc cette satisfaction immédiate, il peut y avoir de l'impulsivité, donc de l'impulsivité alimentaire. Le truc c'est que comme on vit dans une société particulièrement grossophobe et branchée sur la diète culture, associé à ça, au lieu de, par exemple, te laisser te réguler en dehors de ces phases-là et avoir quelque chose de plutôt tranquille avec l'alimentation, eh bien là, tu risques de vouloir compenser ces moments-là en ayant de la restriction, en disant non mais je fais n'importe quoi. je devrais pouvoir me restreindre, faire attention, etc. Et du coup, tu risques de créer un vrai TCA et donc partir dans la boucle de l'hyperphagie, de la boulimie, etc. Et donc, ce que je veux dire par là, c'est que finalement, si tu as un TCA qui est installé et que tu as accès à ce diagnostic, quel qu'il soit borderline, TDAH ou même TSA, ça ne va pas suffire derrière, ça va t'informer sur ton fonctionnement. Et sur le pourquoi du comment aussi les choses ont débuté, se sont installées, mais ça ne va pas suffire à sortir du TCA. Donc c'est important. Mais c'est important aussi d'avoir ces notions-là en tête, parce que dans ta manière de sortir du TCA, ce sera aussi à prendre en compte. Donc voilà ce que j'avais envie de dire. Et oui, une dernière chose que je voulais ajouter. Je ne veux pas dire n'importe quoi, faire des généralités. Mais, je vais déjà vous parler de moi, moi je me suis posé à une question, à un moment donné la question de savoir si j'avais pas un trouble du côté soit border, soit du côté du maniaco-dépressif, voilà quelque chose comme ça, à l'époque où j'étais en semi-guérison. En fait, le trouble alimentaire, il peut aussi amener des diagnostics erronés et... J'ai vu des personnes être diagnostiquées de ce côté-là, sans aucune prise en charge du TCA, parce qu'on se disait non, mais le TCA, c'est le truc à côté qui s'est développé en plus du problème maniaco-dépressif En fait, il ne faut pas sous-estimer ce qu'un TCA peut foutre comme bordel dans un fonctionnement, surtout quand il est là depuis 15 ou 20 ans. Donc voilà, c'est intéressant de... De prendre du recul sur tout ça, essayer de se renseigner, observer, et en parallèle, si par exemple vous avez des professionnels qui commencent à vous emmener vers des diagnostics comme ça, n'hésitez pas à aller consulter des professionnels vraiment formés, outillés sur les TCA, pour discuter aussi de votre fonctionnement, faire le tri un peu de tout ça. Voilà ce que j'avais envie de vous dire, parce que du coup on rentre dans des... Après le diagnostic de ces pathologies-là, très souvent il y a des traitements quand même de données, donc... Ce n'est pas juste avoir un diagnostic et un éclairage sur son fonctionnement, c'est aussi potentiellement être mis sous traitement, avec plus ou moins d'efficience du traitement. Voilà ce que je voulais vous dire. Je vais m'arrêter là. Il me reste des questions auxquelles je n'ai pas pu répondre. Il m'en reste trois quand même. Donc j'y répondrai la semaine prochaine avec grand plaisir. Merci beaucoup pour ta réponse très complète. Ah trop cool ! Merci, Laurie. Trop contente que ça t'ait plu. Ah, mince. OK. Du coup, Paul, c'était toi qui posais la question. Écoute, je t'invite à écouter le replay ou tu auras aussi le replay sur l'épisode de podcast. Donc voilà, parce que je ne vais pas tout répéter. Moi, c'est TSA et TDAH, d'où ma question. Est-ce qu'il y a des spécificités de prise en charge ? Oui, il y a des spécificités de prise en charge et il y a des personnes qui sont vraiment bien formées pour cette question-là. Je pense notamment à une personne, parce qu'elle a fait partie de mes formatrices sur le dernier DU que j'ai fait qui en parlait très bien. Donc, je vais tâcher de retrouver son nom et de te l'envoyer. Fais-moi signe en DM pour pas que je t'oublie, Paul. Merci à toi pour ton contenu. Merci beaucoup. Merci pour ce petit message de remerciement. Ça me permet de clôturer là-dessus, de vous remercier de votre soutien et de vous appeler aussi à me soutenir parce que mon contenu sur Insta ou sur le podcast, c'est du contenu gratuit que j'essaie de rendre le plus complet possible, que je vous mets à disposition. Et c'est vraiment utile pour moi qu'il puisse se faire connaître. C'est la meilleure des motivations pour moi. et donc n'hésitez pas à partager que ce soit le podcast ou mes contenus sur Insta. Sur le podcast, mettez une petite note, vous voyez il y a des étoiles à mettre, un petit commentaire, ça vous prend quelques secondes et pour moi c'est vraiment vraiment utile. Donc n'hésitez pas, je n'ai pas envie de monétiser mon podcast par le biais de la publicité et que vous vous retrouviez avec des publicités en plein milieu qui en plus, genre potentiellement, moi j'en sais rien, quand c'est de la monétisation automatique, vous pouvez vous retrouver avec une publicité pour faire un régime au secours. Je ne veux pas ça. Donc du coup, pour garder ce contenu gratuit, mais que je puisse continuer à pouvoir le produire, j'ai besoin de votre soutien. Donc voilà, merci beaucoup, beaucoup, beaucoup. A très bientôt. Bye.

Chapters

  • Intro

    00:00

  • Le rassasiement? Toujours peur de franchir le cap au dessus et sentir de l’inconfort

    01:46

  • À partir de combien de temps as-tu pu reprendre la course sereinement?

    09:32

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    18:39

  • Les séances de sport peuvent-elles aggraver la boulimie?

    22:17

Share

Embed

You may also like