Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.mtca. Très belle écoute. Bienvenue, bienvenue, bienvenue. Aujourd'hui, on va parler de tout ce que j'ai testé pour sortir des troubles des conduites alimentaires. Et pour rendre le truc un petit peu drôle, je vais y mettre une note. Je vais vous parler... des différentes choses que j'ai testées et à quel point ça m'a aidée entre 0 et 10. Petit rappel, si tu me découvres avec cet épisode de podcast, moi j'ai souffert de plus de 20 ans de troubles des conduites alimentaires. En fait, j'ai commencé par souffrir d'anorexie toute toute jeune, j'avais 2 ans, petit bichon, quand j'ai souffert d'anorexie pour la première fois. Je précise que c'était bien défini comme une anorexie mentale. Les médecins l'ont défini comme une anorexie d'opposition sur mon carnet de santé. Puis dans l'enfance, j'ai souffert d'hyperphagie, même si sur le moment ça n'a pas été nommé, diagnostiqué comme tel. Avec le recul, je sais, on sait que c'était ça. Donc ça s'est accompagné d'une grande prise de poids. Puis... à l'adolescence. Je suis retombée voir cette vieille amie qui a eu l'anorexie et donc j'ai été hospitalisée, etc. Je suis sortie, ça n'allait pas mieux, clairement pas. Je dirais même qu'on m'a un peu prescrit la boulimie pendant mon hospitalisation. Et puis me voilà jeune adulte avec CTCA un peu à bas bruit. C'est-à-dire que je me suis cru guérie. En fait, je pense que j'étais dans ce qu'on nomme souvent une semi-guérison. Et puis avec rechute de boulimie vomitive à différents moments. Et donc au milieu de tout ça, j'ai essayé pas mal de choses. Dans tout ce que j'ai essayé pour m'en sortir, je ne vous ai pas mis l'hospite. En fait, je suis vraiment partie de cette vie d'adulte là où j'ai essayé des choses par moi-même pour m'en sortir quand j'étais dans la boulimie vomitive. Donc voilà, cet épisode va parler de ce que j'ai essayé, mais pas pendant des phases d'anorexie ou d'hyperphagie. Puisque c'est des moments où franchement, j'étais même pas en mesure de faire ces choix pour moi, par moi-même. Alors, c'est parti. Un des trucs que j'ai essayé pour arrêter mes crises de boulimie, c'est de ne plus acheter mes aliments de crise. À cela, je mettrais la note de moins 1000 sur 10. Ouais, ok, ça n'existe pas, mais moi, je mets moins 1000 sur 10. Je pense que c'est le pire conseil qu'on pourrait vous donner. Si vous faites des crises de boulimie ou d'hyperphagie, choisir de ne pas avoir les aliments chez vous pour arrêter de faire des crises, ça ne sert à rien. Spoiler alert, on est en 2025, il y a des magasins un peu partout, on a des cartes bleues sur nos téléphones portables, à un moment donné tu vas aller acheter de quoi faire ta crise, c'est une évidence. Donc non, ça ne sert à rien, voire même ça renforce le mécanisme de peur de manquer, d'impression que tu ne vas pas avoir. de frustration, etc. C'était vraiment un des pires conseils qu'on avait pu me donner. C'est un des pires trucs, je pense, que j'ai essayé. Autre chose que j'ai essayé de faire au fin fond de mes troubles alimentaires, c'est de faire plus de sport. Bah ouais, faire plus de sport pour me sentir mieux dans mon corps, pour être moins à penser à la nourriture, pour peut-être aimer davantage mon corps et être moins dans cette guerre et que ça se passe mieux. À cela, je mettrais la note de 0 sur 10. Nul, nul, nul. Pourquoi ? Parce qu'en fait, ça restait focus sur le fait de devoir changer mon corps pour pouvoir l'aimer. Déjà, je pourrais même dire sur le fait de vouloir aimer mon corps, qui au final n'est sans doute pas l'objectif d'une vie, franchement. Vouloir aimer mon corps pour être heureuse, pour accéder au bonheur et pour l'aimer, il fallait que je le change. Et donc en fait, faire plus de sport. Ça maintient dans un focus comme ça autour du corps et en fait ce focus autour du corps, c'est ce qui te maintient dans les troubles alimentaires. Je vais faire mon petit rappel, ma petite question rappel, un peu ma question signature. Vous le savez, vous êtes beaucoup à me parler de cette question-là qui a été importante pour vous la première fois où vous l'avez entendue, donc si tu ne l'as jamais entendue. Si demain, tous les aliments... n'avait plus aucun impact sur ton corps, tu vois ? Si les aliments ne pouvaient plus venir changer ton corps de quelque manière que ce soit, il n'y avait plus ces notions de calories, de ça va te faire maigrir ou grossir. Est-ce que tu crois que tu serais encore en train de batailler avec ce que tu manges ? Bah non. Pourquoi ? Parce que le truc central, c'est ton corps. C'est le rapport que tu as à ton corps et c'est cette volonté de pouvoir le changer. Donc, augmenter ta pratique sportive ne va rien régler en ce sens. Voir même si, comme moi à l'époque, tu souffres de boulimie vomitive, il va y avoir une problématique, c'est que les moments de compensation par le sport font le même effet que des restrictions, c'est-à-dire que ça va venir appeler les futures crises. Et puis faire du sport, ça donne faim, donc tu vas avoir faim, plus faim, besoin de manger plus, ça va te stresser, tu vas avoir peur, tu vas te demander pourquoi tu aurais besoin de toutes ces quantités, blablabla, du coup ça fout le bazar en fait. Donc non, mauvaise idée. Un autre truc que j'ai essayé de faire, c'est de manger plus sain, d'essayer de me discipliner davantage avec la nourriture. Pourquoi ? Parce que je faisais des crises et du coup, tout ce que je voyais, c'était les crises. Et c'était une catastrophe parce que moi, j'avais envie d'être mince pour être belle, pour être validée, etc. Mais j'avais envie aussi d'être en bonne santé. Je sais que c'est quelque chose qui ressort beaucoup chez beaucoup d'entre vous. Vous avez envie d'être en bonne santé et très bien. Enfin, je veux dire, c'est plutôt une bonne nouvelle. Et donc, je ne voyais que mes crises. Et donc, c'était quelque chose qui me rendait en mauvaise santé. C'était un moment donné où je mangeais trop, dans une espèce de frénésie, que des aliments qui sont plutôt qualifiés de pas sains, ou qui font grossir, ultra transformés, etc. Et donc, je me disais, voilà, chercher à manger plus sain, avoir chez moi que des aliments sains. Essayer de me discipliner par rapport à l'alimentation. En fait, ça rejoint un peu le fait de ne plus acheter les aliments de crise. Donc du coup, moins 1000 sur 10 aussi. C'est une super mauvaise idée. Le problème, ce n'était pas un problème de discipline que j'avais bien au contraire. Ou alors si, c'était un problème de discipline, mais à regarder différemment. C'est-à-dire que je me disciplinais beaucoup trop. Et donc, chercher à manger plus sain. à me discipliner, ça n'a fait que renforcer les restrictions, ça n'a fait que renforcer la culpabilité, et résultat, ça n'a fait que renforcer les crises de boulimie. J'ai essayé aussi de faire une thérapie. Je mettrais à cela la note de 4 sur 10. Alors peut-être que vous faites des bons, là, en écoutant ce podcast, en disant « Mais attends ! » En plus, elle est elle-même thérapeute, elle est en train de nous dire que faire une thérapie, ça n'est que 4 sur 10. Une thérapie, oui, mais pas avec n'importe qui. J'ai cherché quelqu'un, une femme plutôt, et quelqu'un qui avait vécu les troubles alimentaires. C'était écrit sur son site. Bon, ok. C'était quelqu'un qui était psychologue, formé à pas mal de choses en vrai. Elle était formée à l'EMDR, formée à l'EFT, formée aussi à la PNL. En fait, après, elle ne le disait pas forcément. Elle utilisait tous ces outils-là. Et en fait, c'est que moi, derrière, je me suis formée à la PNL. Je me suis formée à plein de choses. Et puis, j'ai pratiqué le MDR avec d'autres psychologues. Et donc, je fais le lien. Je me dis, en fait, là, elle utilisait ça, elle a utilisé ça. Bon, 4 sur 10, ce n'est pas 0 sur 10. C'est-à-dire que ça m'a apporté. Franchement, j'ai fait du gros boulot avec cette personne-là. J'ai nettoyé des traumas. Nettoyer, c'est bizarre de le dire comme ça. Des traumas d'enfance, des traumas de jeunes adultes. On a pu soulever aussi des choses, c'est-à-dire que j'ai mis des mots sur des traumas. Il y a des choses que je ne considérais même pas comme traumatiques, pour le dire très clairement, notamment un viol que je n'avais même pas identifié comme tel. Donc c'est quand même super important d'avoir fait tout ce travail avec elle. Néanmoins, l'effet sur ma boulimie, il était nul, le néant. Il ne s'est rien passé, j'étais toujours bloquée là-dedans. Pourquoi ? Parce que même si je pense que c'était une chouette psychologue et qu'elle était formée à plein d'outils, elle n'était pas formée aux troubles alimentaires. Est-ce qu'elle était vraiment elle-même sortie des TCA ? Je ne sais pas, peut-être, je n'ai pas du tout envie de la remettre en question là-dessus. En tout cas, elle ne s'était pas formée spécifiquement à tout ça et je ne suis pas sûre qu'elle était dans une démarche type alimentation intuitive. Pour rappel, l'alimentation intuitive, ce n'est pas une secte. On est tous juste mangeurs intuitifs de naissance. Donc en fait, pour moi, si tu guéris d'un trouble alimentaire, tu reviens à quelque chose de l'ordre d'une façon de manger intuitive. Voilà, c'est pas genre j'adhère à cette pratique, non c'est... Est-ce qu'elle était vraiment elle-même mangeuse intuitive ? Bon, j'en sais rien. En tout cas, elle n'a pas du tout su m'accompagner là-dedans et ça n'a jamais été sa volonté à aucun moment. Donc voilà pourquoi je mets 4 sur 10, parce que ça m'a été utile. Mais sur le sujet des troubles alimentaires, je ne peux pas mettre la moyenne en fait, parce que Bah non, je suis restée avec mon trouble et en fait ça a eu comme effet de me donner l'impression que bah ok, je vais vivre avec ça toute ma vie. J'ai réglé mes traumas, en tout cas une grosse partie. Bon, spoiler alert, il m'en restait pas mal à régler qui me retombe sur le coin du nez maintenant, mais ça c'est l'histoire d'une vie. En tout cas, j'avais réglé pas mal de choses et ce truc restait accroché à mes basques. Donc ça me donnait cette douloureuse impression que rien ne pouvait m'aider. Rien ne pouvait... me sortir de ce truc-là. En fait, non, j'avais juste pas rencontré les bons outils. Je veux pas vous dire rencontrer la bonne personne parce que j'ai l'impression qu'il faudrait trouver la seule et unique personne, mais rencontrer les bons outils, vraiment. Alors, autre chose, j'ai aussi testé un programme en ligne. Et je mettrai la note de 3 sur 10. Alors là, c'est pareil, je pourrais mettre des... Je vends moi-même un programme en ligne. Pour les personnes qui ne le savent pas en m'écoutant, qui s'appelle SOS Compulsion, j'ai aussi un autre programme dédié au rapport au corps qui s'appelle Hey Body. Et donc je dis ça, bah oui, mais parce qu'en fait, encore une fois, la personne qui avait construit ce programme n'était pas de une formée à la prise en charge des troubles alimentaires. Elle avait fait des formations pas inintéressantes de coaching et tout, mais elle n'était pas formée à la prise en charge des TCA et elle n'était pas guérie. je pense pas, en fait après avoir guéri j'ai voulu comprendre donc j'ai cherché dans mes mails en fait son programme il existait plus donc j'ai pas pu retourner sur le programme mais j'ai retrouvé plein d'échanges de mails que j'avais eu avec elle et du coup j'ai compris j'ai compris, elle avait ce discours qu'on peut voir de la part de plein de diètes notamment, ce discours qui disait bah ouais il faut vraiment remanger tout ... dans la limite du raisonnable. En fait, il y avait toujours ce truc-là. Elle ne m'a pas du tout amenée à déconstruire mon rapport aux aliments et à l'alimentation. Elle restait dans le discours ambiant qui catégorise les aliments, qui est très grossophobe. Et en fait, elle essayait d'amener un peu de « Non, non, mais il faut que tu t'autorises plus » et tout ça. Donc non, évidemment, ça ne pouvait pas le faire. Il y a un truc que je dis souvent, c'est que tu ne peux pas emmener quelqu'un plus loin que là où toi tu es. En fait, cette personne-là, elle n'avait pas guéri ses troubles alimentaires, donc elle ne pouvait pas m'emmener. Et pour la petite info, je l'avais cherchée après sur les réseaux. Et du coup, elle avait passé un CAP pâtissière, qui est un truc qu'on voit beaucoup chez les personnes qui ont des troubles alimentaires. Ne me demandez pas pourquoi, mais je le vois hyper souvent. Et c'était mis à la muscu à fond avant que ce soit la mode de la muscu. En mode, elle mettait des photos d'elle. Son Insta, c'était plus que des photos d'elle qui posent en maillot de bain. Donc, bon, voilà. Tout ça me fait penser que c'était quand même pas tout à fait réglé pour elle. Et en tout cas, c'est même pas le sujet. Franchement, c'est même pas le sujet. Le sujet, c'est que son programme en ligne, il n'a pas pu m'emmener là où je souhaitais qu'il m'emmène. Et donc, voilà pourquoi je mets 3 sur 10. Après, je pense qu'un programme en ligne peut vraiment être aidant. Si tu es un minimum autonome, si tu es capable de suivre les trucs, sauf s'il y a du coaching en plus du programme en ligne et là, il n'y a pas de sujet, mais si c'est un truc totalement autonome, il faut pouvoir réussir à s'y mettre, etc. Et encore une fois, il faut que la personne soit suffisamment formée. Il ne suffit pas de dire « moi j'ai eu des TCA et j'en suis guérie » . Je veux dire, moi j'ai cru être guérie des TCA pendant… une grande partie de ma vie, alors que je ne l'étais pas du tout. Donc le « je suis guérie » , ça ne vaut pas grand-chose. Allez voir les compétences, les diplômes, etc. Alors j'ai aussi testé des trucs non conventionnels, du style magnétisme, médium, kinésiologue, voilà, pas mal de choses, et je mettrai la note de 2 sur 10. Alors, est-ce que je rentre dans le débat de tout ça ou pas ? Je sais pas trop quoi vous dire en fait là-dessus. Je sais qu'il y a un certain nombre de personnes qui m'écoutent, c'est sûr, qui sont à fond dans ces méthodes-là qu'on va nommer non conventionnelles. Après, ça m'embête parce que dans les méthodes non conventionnelles, la médecine non conventionnelle, on va aussi mettre, par exemple, je ne sais pas, l'ostéopathie, la chiropraxie, alors que pour moi, ça n'a un peu rien à voir. Mais voilà, moi, franchement, j'en suis revenue. J'ai été à fond là-dedans à une époque de ma vie. J'étais en quête de sens, vraiment. Et bon, clairement, ça ne m'a pas du tout aidée par rapport au TCA. Mais c'est surtout que j'ai déconstruit tout ça un peu douloureusement quand même. Et je ne sais pas trop à quel moment est-ce que j'ai eu une prise de conscience ou quoi. Mais il y a vraiment eu des choses qui ont été très décevantes pour moi dans ces prises en charge-là, avec des personnes qui sont dans une forme d'abus de pouvoir et qui, parce qu'elles prétendent avoir... une connexion avec des choses non palpables, une connexion que nous, on n'a pas, du coup, elles détiennent la vérité. Et elles viennent imposer leur vérité comme étant la vérité absolue. Je veux dire, admettons que ça existe, cette connexion avec des guides, des personnes décédées, enfin voilà. Même si ça existe, en fait, ça passe dans ce cas-là par son filtre à elle. Et son filtre, il faut qu'elle en ait conscience. Il faut qu'elle le déconstruise un minimum, parce que si elle n'en a pas conscience, du coup, elle va te balancer son truc. Finalement, ça va plus ressembler à elle, sa vision du monde, qu'à un message perçu de quoi que ce soit. Et en fait, c'est ça que moi, j'ai rencontré. Donc, je ne vais pas épiloguer là-dessus. J'hésitais à en faire un épisode de podcast, mais je ne sais pas si ça intéresserait, en fait. Mais je trouve qu'il y a beaucoup de dérives, et il y a des dérives sur toutes les problématiques. qu'elles soient de santé mentale ou physique, et donc aussi dans les TCA. Mais voilà, en tout cas, moi, ça ne m'a pas du tout aidée. Et le dernier truc que j'ai essayé, ça s'appelle roulement de tambour, l'alimentation intuitive. J'ai mis 8 sur 10 à l'alimentation intuitive. Ouais, c'est une bonne note, mais c'est pas 10. Pourquoi c'est pas 10 ? Parce que je pense que ça aurait été encore mieux si j'avais été accompagnée par quelqu'un. Et en fait, il se trouve que j'ai découvert ce truc-là, toute seule dans mon coin, et que je me suis dit, putain, c'est pas con, ça fait vraiment sens, il y a quelque chose à essayer, allez, vas-y, essaie, franchement, essaie. Et j'y suis allée tranquillou, à mon rythme, j'ai testé des petites choses dans ce que j'entendais, j'ai testé des petites choses que j'ai mises en pratique, et j'ai trouvé que c'était vraiment pas bête, que ça faisait son petit effet et tout, donc j'ai osé aller un peu plus loin, puis un peu plus loin. Et voilà, j'ai déconstruit mon rapport à l'alimentation sur des mois et des mois, et mon rapport au corps sur des années et des années. Honnêtement, c'est encore en cours de travail sur mon rapport au corps. Bien sûr, tout comme le rapport entre mon corps et l'estime de moi-même est encore au travail, tout comme mon rapport aux hommes est encore au travail, toutes ces choses-là étaient vraiment très très très reliées à mes troubles alimentaires. Donc voilà, l'alimentation intuitive. C'est quelque chose qui m'a sauvé la vie, j'ai envie de le dire comme ça, c'est fort, je peux imaginer qu'on trouve ça un peu fort. Moi franchement, je trouve que c'est assez approprié, je suis très heureuse de pouvoir aujourd'hui transmettre tout ce que je sais sur ce sujet que j'ai beaucoup creusé et sur lequel je me suis beaucoup formée. Donc quand je dis sur ce sujet, c'est pas nécessairement l'alimentation intuitive, c'est... tout ce qui va tourner autour du rapport au corps, du rapport à l'alimentation, etc. Je suis vraiment heureuse aujourd'hui de pouvoir sentir que, par le biais de ce que je transmets, il y a des vies qui se transforment, comme j'ai transformé la mienne. Et voilà, vraiment, je ne peux que vous le conseiller. Alors bien sûr, je vous ai donné plein de notes. Je ne suis pas en train de donner des notes à ça. Vous l'avez bien compris. Par exemple, juste avant, je parlais des pratiques non conventionnelles. Je ne suis pas en train de dire « bouh, 2 sur 10, surtout n'y allez pas » . Je parle de moi, par rapport à mon besoin spécifique du trouble alimentaire à ce moment-là. Et pareil pour le programme en ligne que j'ai suivi, la psychothérapie, vous l'aurez compris, il n'y a jamais rien qui est tout noir ou tout blanc, mais il y a des besoins à un moment, et en gros, au regard du trouble alimentaire, est-ce que j'ai trouvé ça aidant ? Bon ben non. J'avais envie de vous partager ça. souvent je trouve que je le fais de vraiment partir de mon expérience personnelle parce que dans tout ce que je vous transmets ici sur le podcast et dans tout ce que je transmets aux personnes que j'accompagne Je ne pars quasiment pas de mon expérience personnelle en réalité, je pars vraiment de mes formations, de mes outils et vraiment de tous les accompagnements, des centaines et des centaines de rendez-vous que j'ai pu mener avec des personnes que j'ai suivies. Mais là, je trouvais ça intéressant aussi de mettre cette casquette beaucoup plus personnelle qui vient vous parler de ce parcours que moi aussi j'ai traversé en fait avant vous. Voilà, avec plaisir pour en parler avec vous par mail, en DM sur Insta. où vous voulez, comme ce sera le plus pratique pour vous. N'hésitez pas en tout cas à venir échanger avec moi, c'est toujours un plaisir. Merci d'être là, merci de m'écouter, merci de me soutenir. Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Comme je te le dis souvent, ton soutien est super important, c'est même ça qui permet au podcast d'exister encore aujourd'hui. Alors, si mon contenu t'apporte de l'aide, d'une quelconque manière que ce soit, sache que tu peux m'en redonner à ton tour. Pour ça, il y a plusieurs façons de faire. Tu peux tout d'abord partager le podcast, en parler autour de toi, à tes proches mais aussi à des professionnels. Tu peux laisser 5 étoiles, notamment sur Spotify ou Apple Podcasts, ou laisser ton meilleur commentaire. Mais depuis peu, j'ai aussi apporté une nouveauté qui te permet de me soutenir encore plus concrètement avec de l'argent. 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