- Speaker #0
Moi, au bout d'un moment, je me questionnais un peu sur la raison pour laquelle j'avais envie de me lever le matin. On a 9 personnes sur 10 qui nous disent que ça a changé leur quotidien le matin et que ça a duré leur bien-être. Ah ouais ? Ça a diminué le stress aussi, pour donner un ordre de grandeur. En Allemagne, il y a 1,5 million d'entreprises en circulation, quand il y en a à peine plus de 15 000. Ah ouais ? Chaque collaborateur choisit son vélo, sa couleur de vélo, etc. Son vélo n'est pas typé de la boue.
- Speaker #1
Donc en fait, à 1€ par jour... tu peux avoir un vélo, le vélo que tu veux donc un vélo à 2500 euros pour m'aider à produire ce podcast, abonnez-vous et mettez une note à cet épisode merci pour avoir accepté cette invitation sûr ça fait pas mal de temps que j'étais dans mes radars on va parler mobilité on va parler vélo et on va parler vélo de fonction et bien être au travail pour ceux qui me connaissent c'est des thèmes qui m'animent pas mal Donc, si tu veux bien, déjà, tout simplement, est-ce que tu peux te présenter ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Moi, je m'appelle Arthur, j'ai 33 ans et je suis cofondateur de Tendel, que j'ai monté en 2020 avec Nicolas, mon associé. Avant ça, moi, j'ai un parcours de salarié. C'est la première société que je monte. Je travaillais dans des secteurs d'activité qui n'ont rien à voir. Je travaillais dans l'agroalimentaire, dans le grand groupe américain. Et après, j'ai fait un premier pas vers l'entreprise. en arrière, une start-up qui s'appelle Prêt à Pousser qui fait des jardins et des étages à l'intérieur et après j'ai eu envie de monter mon propre projet parce que moi aussi j'étais passionné par la mobilité douce et par le fait de changer nos modes de transport au quotidien j'ai monté le bordel mais je m'en fous d'en reparler bien sûr
- Speaker #1
Et donc de l'agroalimentaire au vélo, comment arrive cette passerelle ?
- Speaker #0
En fait, j'ai fait une école de commerce comme étude, parcours assez classique. J'ai fait un stage là-bas dans la boîte dans laquelle j'étais, qui s'est ensuite transformé en CDI. Donc, j'étais un peu dans la voie qui m'était tracée sans trop me poser de questions, honnêtement. J'aimais bien l'univers dans lequel je travaillais parce que j'aimais bien l'univers de l'alimentaire, de la fousse de manière générale. J'ai eu l'occasion de changer de job tous les 18 ou 24 mois. plutôt très stimulant. Au bout d'un moment, je me questionnais un peu sur pourquoi est-ce que je l'obsède, dans quel objectif, quelle était la raison pour laquelle j'avais envie de me lever le matin. Et je me rendais compte que, comme beaucoup de gens, je pense qu'actuellement, il n'y avait plus beaucoup de sens à ce que je faisais. Donc j'avais envie d'avoir un impact plus direct sur les choses, sur le monde qui m'entourait. J'aurais pu, je pense, monter ma boîte directement après mon expérience en grand groupe. Mais vraiment, ça me paraissait trop gros. comme saut de passer de très gros groupes à l'entrepreneuriat solo. Donc j'ai eu besoin de passer, je pense, par une première phase de petite entreprise. C'est là où j'ai récemment prêt à pousser une vingtaine de salariés. Il s'est retenu une vingtaine de salariés où je faisais de la partie commerciale pendant un an et demi. Je me suis beaucoup amusé, mais au bout d'un moment, j'ai senti que j'avais envie de monter mon propre projet. J'avais cette idée autour du vélo, ou en tout cas de l'accélération autour du vélo à mener. L'idée est venue assez simplement du fait que moi dans les vélos précédents, j'ai eu des voitures de fonction. Au début, j'ai utilisé parce que c'était un peu statutaire en temps donné, donc il fallait l'utiliser, c'était cool et sympa. Et au fur et à mesure du temps, je me suis rendu compte que ce n'était pas une toile d'avion à mobilier. Je devenais complètement fou dans les bouchons en l'utilisant pile. Et je me suis remis à faire du vélo. Et avec mon associé, quand on s'est croisé, on s'est rendu compte que l'objet très statutaire, qui est la voiture de fonction, d'un côté et à l'extrême opposé le remboursement d'abonnement de transport en commun qui est évidemment très utile pour plein de gens et pas forcément à mon sens la manière la plus sympa et expérientielle pour aller au boulot le matin on se rendait compte qu'au milieu pour développer le vélo et mettre en avant le vélo à des salariés il n'y avait pas grand chose qui était proposé en France donc en regardant ce qu'ils faisaient dans d'autres pays européens on a essayé d'adapter le modèle au vôtre donc
- Speaker #1
en t'écoutant parler on comprend Rapidement, avec Tandem, vous avez créé une solution qui répond à la problématique du trajet domicile-travail. Comment tu présenterais Tandem en une phrase ?
- Speaker #0
Tandem, c'est un service dédié aux entreprises pour aider leurs collaborateurs à changer de mode de transport le matin et à passer le plus souvent de la voiture au vélo ou des transports en commun en vélo. le plus facilement du monde avec une solution clé en main de location qui inclut la location d'un vélo, l'assurance, l'entretien, etc. pour faire en sorte qu'on enlève tous les freins. que les gens peuvent avoir pour passer de la voiture au vélo.
- Speaker #1
Donc en fait, c'est un vélo de fonction, mais agrémenté de plus de services, c'est ça ?
- Speaker #0
Il y a trois approches différentes aujourd'hui qui existent, mais deux principales qui sont utilisées. Soit effectivement, c'est le vélo de fonction, alors on l'appelle un peu comme on veut, vélo de fonction, vélo d'entreprise, vélo collaborateur. Et en tout cas, c'est un vélo qui est attribué à une personne pour ses déplacements quotidiens. Dans ces cas-là, il va choisir vraiment le vélo qui est le plus adapté à ses déplacements. Ça peut être du vélo client, du vélo urbain, du VTT, du vélo familial, s'ils ont emmené leurs enfants à l'école le matin. Et ensuite, effectivement, le vélo est assuré contre le vol, contre la casse. Il est entretenu, souvent à minima une fois par an, au pied des bureaux, livré avec un antivol, un casque, etc. Et on accompagne aussi l'entreprise dans toute la mise en place de cette flotte pour qu'elle n'ait rien à gérer de son côté. Je me suis servi d'une expérience sur les voitures de fonction, à l'inverse des flottes de voitures de fonction, qui est vraiment un mini immeuble de charges mentales et de charges de travail pour l'entreprise, pour mettre en place des flottes de vélos pour ses collaborateurs. Donc ça c'est la première approche. Et la deuxième approche c'est plutôt un mode où le vélo est partagé. Donc c'est des vélos de service ou des vélos partagés concrètement, qui sont mis à disposition des collaborateurs pour soit des déplacements dans la journée professionnels, soit pour un geste de travail. On utilise des gens qui font du service à la personne, des agents immobiliers, par exemple, pour des fonctions assez spécifiques. Et ça, dans ces cas-là, ce n'est pas un vélo qui est attribué à 8 personnes, c'est des vélos partagés pour être utilisé dans la journée, la plupart des gens qui dorment sur le lieu.
- Speaker #1
Donc d'accord, une offre un petit peu hybride. J'ai moi-même cofondé une solution de vélo partage avec Happy Bike, où c'était vraiment exclusivement du vélo partage. L'offre vélo de fonction, par rapport au vélo partage. Le vélo partage, aujourd'hui, je pense que quasiment toutes les entreprises voient un petit peu de quoi on parle. Le vélo de fonction, tu décrirais les avantages, toi, les avantages clés ?
- Speaker #0
En fait, pour nous, aujourd'hui, c'est vraiment le meilleur moyen pour accompagner ce qu'on appelle principalement les primo-accédants. C'est des gens qui, évidemment, savaient faire du vélo, mais qui n'en faisaient pas au quotidien. C'est des gens qui faisaient du vélo aux vacances. ou pour leurs loisirs et donc c'est le meilleur moyen de lever tous les freins que les gens peuvent avoir pour passer au vélo au quotidien pour leurs déplacements de domicile-travail principalement parce qu'en gros on joue sur trois loisirs importants, le côté prix évidemment, le système de location longue durée qui permet de glisser l'investissement et donc de le rendre beaucoup plus accessible, le fait que l'entreprise la plupart du temps participe à 70% ou plus de prise en charge du loyer fait que ça rend le vélo très accessible pour le collaborateur. Évidemment, accéder à un vélo à 2500 euros avec un tas de services inclus à 25% par mois, forcément ça devient très avantageux pour le collaborateur. Il y a le sujet du vol qu'on adresse aussi parce que le vélo est assuré pour le vol, il est équipé d'antivol de très bonne qualité, on fait une formation à la prise en main du vélo, on explique aux gens comment acheter leur vélo en ville pour éviter ces risques-là. Et le troisième levier, souvent, c'est « Ok, j'ai un vélo, mais je ne sais pas l'entretenir, je ne sais pas comment m'occuper. » Là aussi, il y a une manière d'inclure l'entretien dans la prestation qui permet de lever ce troisième frein. C'est le constat qu'on a fait. Si on veut faire sortir les gens de leur voiture pour les mettre sur un vélo, on va essayer de lever un maximum de freins pour ça. Et là-dessus, le vélo de fonction permet de répondre à ces preuves.
- Speaker #1
Donc, en fait, c'est vraiment une offre packagée où on n'a plus rien à penser. On va rentrer dans le détail, mais avant, cette solution, vous l'adressez à qui en particulier ?
- Speaker #0
Nous, au départ, on ne sait vraiment que les entreprises. On ne sait pas les collectivités plutôt par une raison de nombre de personnes dans l'équipe. En gros, je m'explique. Souvent, quand on va s'adresser à des collectivités, c'est souvent des temps qui sont très longs dans le temps et l'expertise est un peu particulière. Maintenant, c'est un peu différent. On est plus étoffé. Il n'y a pas de possibilité de répondre aux collectivités. Mais notre site principal, c'est effectivement les entreprises avec pour le coup pas de profil type particulier. Nous on équipe des TPE, PME comme des très grands groupes. On a des groupes que tout le monde connaît comme Colombourg, le Crédit Agricole, de Pays-Bas, de Malibu. Et on a aussi tout un tas de TPE, PME un peu partout sur le territoire. Nous c'est vraiment important pour nous de se dire que Si on veut essayer de démocrater le vélo, il faut le faire dans toutes les cultures, tous les secteurs d'activité, tous les types de salariés. On a des usines dans des villes de moins de 10 000 habitants, à des cadres à la défense parisienne. Bon, toute typologie d'entreprise,
- Speaker #1
c'est ça. Ok, super. Donc, un modèle hyper accessible pour toutes les catégories d'entreprise. On va voir après comment que l'on soit une TPE, une PME ou grand groupe, comment on peut mettre ça en place avec vous. Mais le vélo de fonction, c'est... On ne va pas se mentir. Avant le Covid, c'était un petit peu un no man's land. En France, du moins. Aujourd'hui... Est-ce que c'est une solution de mobilité qui est devenue courante par rapport à d'autres pays en Europe ?
- Speaker #0
Je ne dirais pas encore ça. On a encore énormément de chemin à parcourir dans le marché. C'est clair que le marché français, c'est un petit marché pour l'instant par rapport aux écosseurs européens. C'est un marché qui accélère très vite et qui a une grosse traction. Mais si tu veux, il y a des pays leaders en Europe qui étaient l'Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique principalement. et voilà trois pays sur lesquels le vélo à l'entreprise était le plus développé pour donner un ordre de grandeur en Allemagne il y a 1,5 millions de vélos à l'entreprise en circulation quand il y en a à peine plus de 15 millions ah ouais donc le rapport entre les deux il est énorme c'est clair donc c'est sûr qu'il y a de plus en plus d'entreprises qui frappent à notre porte qui s'interrogent et qui avancent sur le sujet et on a encore une marge de manœuvre par rapport au TGP qui est gigantesque c'est clair aujourd'hui c'est
- Speaker #1
C'est ridicule. On a l'impression qu'on n'en est vraiment qu'au début.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Tu as raison de dire que c'est un marché qui s'est beaucoup développé depuis le Covid. C'est une des rares vertus de cette énorme crise-là. C'est que ça a remis les gens sur des vélos. On a l'impression que ça a fait redécouvrir aux Français la pratique du vélo au quotidien. Avant ça, ça a été beaucoup utilisé, comme je disais tout à l'heure. des vacances ou du loisir. Et très peu au quotidien. Et depuis, il y a une pratique dans toutes les villes, même les compagnies qui sont en train de se développer pour utiliser le vélo au quotidien, plusieurs jours par semaine, même des jours de la semaine, tout ce qui peut se permettre.
- Speaker #1
Complètement. Et vous, du coup, vous vous êtes lancé à quel moment ? C'était après le Covid ?
- Speaker #0
Oui. Alors nous, c'est un hasard complet, mais on a travaillé sur l'offre. On a démarré le travail sur l'offre juste avant le Covid. Et donc on a lancé notre produit entre le confinement et la sortie du premier confinement. Et on a commercialisé réellement notre premier client. Donc c'est clairement...
- Speaker #1
Le time to market idéal.
- Speaker #0
Le Covid, c'était très positif d'un côté et un peu frustrant de l'autre. Parce que très positif, parce qu'il y a eu une grosse mise en lumière du vélo. Donc on a eu beaucoup d'appels et la réception de notre idée était plutôt très bonne auprès de l'entreprise. Mais il y en avait beaucoup qui nous disaient, ok, très bien, mais nous, on mettra en place en 6 mois ou en 3 ans, parce qu'aujourd'hui, on est en 100% télétravail, ça a moins d'intérêt que nous. Ça a été un peu paradoxal pour nous, cet effet-là, parce que très positif, c'est une grosse mise en lumière, mais un peu plus propre, parce qu'il y a des projets qui ont été décalés.
- Speaker #1
Ok. Et juste pour avoir une petite idée, on est à l'année 3 de Tandem. Aujourd'hui, vous êtes combien dans l'équipe ?
- Speaker #0
Personne dans l'équipe aujourd'hui. On a commencé à 2 avec mon associé, et aujourd'hui, on est plus. sur la partie opérationnelle, marketing et commercial.
- Speaker #1
Est-ce que tu as un chiffre du nombre de vélos que vous avez déjà déployés ou en cours de déploiement ?
- Speaker #0
On parle plutôt au nombre d'entreprises qu'on équipe aujourd'hui. On a 120 entreprises clientes un peu partout en France. C'est ce que je disais tout à l'heure de la TPE, PLE au plus grand groupe. C'est sûr qu'on est plutôt très longtemps au niveau de déploiement. On a encore énormément de choses à faire. Mais surtout, ce qu'on trouve assez positif, c'est qu'en fait... Sur les deux ou trois premières années, c'est nous qui allions frapper à la porte beaucoup de grands groupes pour leur présenter le sujet. Il y a eu des groupes assez novateurs sur le sujet qui ont accepté, entre guillemets, leur premier pas et laissé l'approche en premier. Et aujourd'hui, une fois que ces groupes-là l'ont fait, il y a d'autres qui se voignent. Et maintenant, on est dans une phase un peu différente où c'est des gros groupes qui lancent des appels d'offres, qui nous sollicitent, les différents acteurs du marché pour y répondre. Et qui, du coup, ont déjà fait le chemin dans leur tête et sont déjà... partant pour mettre en place des vélos pour leurs collaborateurs et cherchent le constat d'avance pour les deux premières années, ce sont des vélos qui sont, entre guillemets, obligés de leur présenter le concept, de les convaincre déjà de mettre en place des vélos pour leurs collaborateurs et après de choisir tant d'autres. Donc voilà,
- Speaker #1
c'est un marché où tu fais vraiment de l'éducation.
- Speaker #0
Exactement, c'est sûr, on en prend encore, on en a dit pendant un moment, c'est clair et net, mais là, ce qui est un peu nouveau pour nous et ce qui est plutôt très possible, c'est qu'il y a des boîtes qui ont déjà fait... le travail dans leur tête en interne pour se mettre à une solution de l'eau.
- Speaker #1
C'est exactement ce dont on parlait avec Laure Wagner d'un kilomètre à pied que tu dois connaître, probablement, et qui décrivait exactement la même chose. Sur les plans de mobilité qui sont spécialistes là-dessus, qu'ils allaient justement démarcher les entreprises qui avaient pas mal d'éducation, qui avaient été faites surtout au début. de ce côté-là. On vous mettra le lien dans la bio vers l'épisode. Du coup, les entreprises, aujourd'hui, vous avez accompagné déjà plus de 120 entreprises. Donc, au début, il y avait beaucoup d'éducation à faire. Aujourd'hui, elles sont de plus en plus éduquées. Aujourd'hui, qu'est-ce qu'elles proposent en termes de mobilité à leurs employés ? Est-ce qu'elles ont déjà fait une partie du boulot, faire une stratégie, un plan de mobilité ? Quand elles viennent à vous, où est-ce qu'elles en sont ?
- Speaker #0
Au stade de maturité, ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de choses différentes qui existent, notamment dans les dispositifs de loi et les avantages qui peuvent être donnés aux entreprises, ce qui fait qu'il y a un manque de clarté et d'aisibilité pour les entreprises. Les responsables mobilité ou les responsables RH sont plus motivés sur le sujet. Au début, quand ils nous interrogent, ils nous disent qu'on est un peu perdu par où est-ce qu'on doit commencer, comment on se prend. c'est quoi la différence entre les différents dispositifs, c'est quoi le vélo de fonction par rapport à d'autres. Donc ce qui est certain c'est que nous il y a un gros travail, même s'ils ont déjà avancé la réflexion dans leur tête en disant ok on veut passer la seconde sur le sujet vélo, il y a un gros travail d'éducation, on leur dit voilà les différents dispositifs qui existent, voilà comment ça se passe, voilà ce qui pourrait coller à votre technologie de salarié. Donc voilà, ce qui est sûr c'est qu'il y a un niveau de maturité qui n'est pas encore énorme sur les différents dispositifs qui existent, mais encore une fois... Ils ont toutes les excuses du monde, parce que pour être honnête, c'est pas très clair. Ils travaillent notamment avec le public à faire en sorte que ce soit un peu clarifié, et un peu unifié et écrit de manière à ce que les gens motivés sur plusieurs entreprises puissent s'y mettre plus facilement.
- Speaker #1
Et du coup, en général, forcément, ça va changer en fonction du type de boîte. Est-ce que c'est plus la fonction RH qui prend ce sujet, ou RSE ? Est-ce que... Tu notes une tendance là-dessus ?
- Speaker #0
Alors, c'est souvent dans la demande initiale, un couple, on va dire RH et réseau, qui prend le sujet, clairement. Les RH sont forcément impliqués parce que ça fait partie du coup des solutions de mobilité et des budgets de mobilité qui sont accordés aux collaborateurs. Les RH doivent être impliqués dedans. Et après, en fonction de la taille de l'entreprise, il faut être impliqué la fonction achat, souvent, car vous en avez dit, ok, ça va être fait. et comment on définit le budget. Et après, on reçoit dans les trade groups aussi les partenaires sociaux qui vont être mis en place pendant les NAVO et qui vont bien valider le choix de l'entreprise. Mais la demande initiale vient souvent d'un couple, une association RH-RSE. Et donc,
- Speaker #1
ils se répartissent un petit peu le budget de l'opération entre eux.
- Speaker #0
Même si, on va être honnête, il y a certains groupes qui vont commencer à le faire, mais malheureusement, souvent, la fonction RSE n'a pas forcément de budget à titre de structure. C'est des gens qui vont essayer de faire bouger les lignes. prendre des solutions pour faire bouger les lignes et pas forcément dire un budget plutôt les RH pour le budget ou les commissions d'achat et par contre les RSE la fonction RSE c'est des gens qui sont extrêmement utiles évidemment pour faire bouger les lignes et vous aider des nouvelles manières de faire pour accélérer
- Speaker #1
Très bien et donc imaginons que je suis employé d'une boîte et que d'ailleurs je vais pouvoir faire Comment ça se passe si moi je suis employé d'une boîte et que je vois passer, je parle avec un ami qui a un vélo de fonction, comment ça se passe pour faire venir Tandem dans sa boîte ?
- Speaker #0
Nous souvent ce qu'on va faire c'est qu'on va essayer de l'aider à pousser la documentation ou à nous mettre en relation avec son équipe RH, parce que dans les faits c'est pas un sujet qui est pris en direct par le collaborateur. Nous le contrat est passé avec l'entreprise et ensuite c'est l'entreprise qui propose à ses collaborateurs de s'équiper dans le même. L'impulsion peut venir des salariés mais les gens qui vont être décisionnaires et qui vont pouvoir faire face à ce sujet ça reste l'entreprise. Les fonctionnaires RH, RSE ou HLM ont parlé tout à l'heure. Et ensuite une fois qu'ils ont choisi le dispositif, la manière dont ils veulent le faire et le budget, ils disent à leurs collaborateurs on va mettre en place un projet, on les aide et on les accompagne. s'adresse à un collaborateur en disant on va mettre en place une solution de vélo, voilà le budget qu'on prend en charge de ce côté, est-ce que ça vous intéresse ? Oui ou non. Et donc pour le lancement, tu vas avoir, ça dépend de la taille de l'entreprise, 10, 20, 100 collaborateurs. Ils vont lever la main pour s'équiper d'un vélo. Ça permet de faire la première vague de salariés équipés. Et ensuite, sur un mesure du temps, les salariés vont se rajouter. Forcément, ils ont vu leurs collègues s'y mettre et que ça leur donne envie. Et au fur et à mesure du temps, la flotte de 20 vélos va passer de 20 à 30, de 30 à 60.
- Speaker #1
Et donc, par exemple, on a une boîte qui a recensé que 20 salariés étaient plutôt chauds pour aller là-dessus. L'étape d'après, c'est le choix du vélo, enfin des vélos.
- Speaker #0
Exactement, on a à disposition un module de commandes. On va leur présenter notre catalogue, les vélos qu'on a sélectionnés, les différentes catégories. On va être capable, si l'entreprise le souhaite, de faire un test au pied des bureaux pour faire tester les vélos par les collaborateurs. Là, c'est notre équipe qui déplace pour faire tester 3, 4, 5, 6 modèles différents en collaborateurs. On est capable aussi d'organiser des rendez-vous avec des membres de l'équipe en visio d'un quart d'heure. souvent pour dire, voilà, moi j'ai telle psychologie de trajet, j'ai un pot de dénivelé, je pourrais emmener mes enfants le matin à l'école, quel vélo est-ce que vous me conseillez ? Pour que vraiment le vélo qu'on leur pose soit le plus adapté possible à leur mode de vie et à leur départ. Chaque collaborateur choisit son vélo, adapté à sa taille, sa taille de casque, sa couleur de vélo, etc. Vraiment que ce soit son vélo mais pas celui des parents. Et ensuite, le contrat est signé par l'entreprise et on vive les deux.
- Speaker #1
Donc c'est vraiment personnalisé en fait ? Chacun choisit le vélo, quelqu'un peut prendre un VTC, l'autre un pliable, l'autre un vélo de ville ?
- Speaker #0
Complètement. En fait, nous on est assez persuadés du fait que, alors après tu vois, tu as les entreprises qui vont limiter le choix pour faire plus simple, par contre, moi je peux limiter à 5 vélos, un client, deux vélos de fin, un VTC, un VTT par exemple. Mais en tout cas, nous on est assez persuadés du fait que... Si tu veux faire en sorte que la personne s'y mette vraiment,
- Speaker #1
tes besoins en termes de trajet ne vont pas être les mêmes que les miens.
- Speaker #0
Les besoins de quelqu'un qui a 25 ans, pas d'enfant et qui prend le train tous les matins, ça ne va pas être les mêmes qu'un père de famille qui a deux enfants à mettre derrière.
- Speaker #1
À l'école.
- Speaker #0
Aujourd'hui, pour la voiture, on est citadine et des gens qui ont des familles, c'est la même chose. Donc si on veut que les gens s'y mettent, s'approprient le vélo et le filtre. le personnel d'armes du Mabou.
- Speaker #1
Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Errest Podcast. Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre, ex-CMO et impact manager. Ma mission est de chasser les meilleures opportunités d'impact pour les PME ambitieuses. Un jeudi sur deux, je reçois ici les experts et talents cachés de l'impact. Le but, vous partagez des stratégies à copier-coller pour transformer votre business. On y retourne. Du coup, au niveau du paiement, forcément, ça dépend du vélo. Si tu as un exemple, que ce soit un pliable ou un VTC, combien ça peut représenter par mois pour le salarié déjà ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Alors, on voit le modèle, comment ça fonctionne. Souvent, l'entreprise va prendre en charge 70% du loyer et le salarié 30%. Pourquoi ce modèle-là ? Parce qu'en fait, à partir de 70% de prix en charge, l'entreprise va pouvoir déduire 25% du loyer de son impôt sur les DTP. C'est un dispositif de la loi mobilité. qui date de 2019, qui est mis en avant et qui permet à l'entreprise de déduire 25% du loyer qu'on apprend sur les sociétés. Ça devient intéressant physiquement pour elle à partir de 70% de prise en charge. Ce qui fait que le collaborateur va prendre uniquement 30% du loyer. Ça représente à peu près une quantité d'euros pour un beau vélo français urbain à 2016. C'est forcément très intéressant pour lui. On est en tête encore une fois qu'il y a la mise à distribution du vélo, l'assurance vol, casque, entretien, les accessoires, etc. Et après, l'entreprise a un espèce de double dispositif. Le premier dont j'ai parlé, où elle peut déduire 25-30 ans, que ce soit les sociétés. Et le deuxième, qui est en fait que l'Ursap ne considère pas ça comme un avantage en nature. Ce qui fait que l'entreprise ne paiera pas de charges patronales dessus. Le salarié n'est pas soumis à la procuration non plus dessus. A contrario, par exemple, de la voiture de fonction. Ce qui fait que ça passe comme une charge classique. pour l'entreprise et donc elle va aussi pouvoir l'impacter sur son résultat d'impôt sur la société.
- Speaker #1
Donc en fait à 1€ par jour tu peux avoir un vélo qui est le vélo que tu veux, donc un vélo à 2500€ qui est assuré avec des accessoires avec un SAV c'est dingue c'est complètement dingue c'est exactement ça c'est aussi pour ça qu'on a créé ça,
- Speaker #0
c'est qu'aujourd'hui ... Pour quelqu'un qui gagne 1500-1700 euros par mois, acheter un vélo à 2500 euros, l'assurer, l'entretenir, c'est imposable évidemment. Nous, c'est là où on a un impact qui est le plus fort, clairement. par exemple, on a des profils plutôt ouvriers qui sont en usine dans des petites villes en France. Forcément, on a un écho qui est hyper positif parce que c'est un super avantage pour eux. Ils habitent à moins de 10 km de leur lieu de travail et 2, 3, 4, 5 jours par semaine, ils vont remplacer leur voiture par un véhicule. Ils vont pouvoir en faire le week-end s'ils le souhaitent. Ils vont pouvoir prêter le vélo à leur femme, à leur mari, à leurs enfants. Forcément, c'est sûr, c'est... encore plus impactant pour des profils de ces règles.
- Speaker #1
Et c'est justement ce qu'on se disait avec Laure Wagner, qui me disait, en fait, le marché en France, on a tendance à imaginer le vélo, le vélo taf, c'est un truc de cadre, col blanc, mais en fait, en France, 75% de la force de travail, c'est ce que tu décrivais un petit peu. C'est des postes pour qui le télétravail n'est pas forcément... possibles, qui n'ont pas des revenus mensuels de 2-3 000 euros, et pour qui du coup la question du pouvoir d'achat, de l'accessibilité tarifaire à la mobilité est fondamentale. Et vous, je trouve que c'est ce à quoi vous répondez avec brio.
- Speaker #0
C'est exactement la mission qu'on s'est donnée. Moi, je ne suis pas toujours très fan de la dénomination vélo de fonction, parce que ça fait un peu penser à la voiture de fonction et du coup à cette opéra un peu... statutaire réservé qu'aux cadres supérieurs en avantages en nature quoi là c'est vraiment tout l'inverse nous on a aucune entreprise où c'est mis à disposition uniquement des cadres c'est un peu notre credo c'est un peu soit c'est proposé à tout le monde soit c'est proposé à personne donc ça c'est hyper important et donc c'est sûr que ça rend le déplacement avec l'équipe beaucoup plus accessible pour tout un tas de personnes sur le bien-être au travail
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu observes chez les entreprises que vous accompagnez les principaux motifs de satisfaction ?
- Speaker #0
Il y a trois choses qu'on relève. La première, évidemment, c'est la réduction des émissions de CO2, c'est clair. Passer de la voiture au vélo, c'est diviser par 20 ces émissions de CO2 au quotidien. Donc c'est forcément énorme. Ça, c'est clair, et ça nous permet de retrouver d'accord avec le travail. de relever ça, de leur donner des relevés tous les 6 mois sur les émissions de CO2 qui ont été économisées entre des déplacements en voiture précédents et des déplacements en vélo aujourd'hui. Donc ça, c'est vraiment factuel. Ça les permet aussi de s'intégrer dans leur plan de mobilité dans lequel ils sont parfois engagés et dans leur bilan carbone global, évidemment. Le deuxième point, c'est un sujet de bien-être. Alors, il est plus difficile à percevoir, mais nous, on sait tout simplement qu'il y a des enquêtes. qu'on envoie à nos clients et à nos utilisateurs au bout de six mois et au bout d'un an déjà pour leur dire comment est-ce que ça a changé ta manière de prendre le travail, est-ce que tu te trouves plus actif, est-ce que tu te trouves mieux dans tes baskets quand tu vas au boulot. Et on a neuf personnes sur dix qui nous disent que ça a changé leur quotidien de matin et que ça les a rendus plus actifs et que ça a amélioré leur bien-être au travail, dans la manière de se prendre au travail. Ça fait diminuer le stress aussi. Ça, c'est un truc. En tout cas, évidemment, la partie sportive et dynamique physique, on va dire, qui a impacté aussi, c'est sûr. Lui, contre la sédentarité, qui est hyper importante parce qu'on peut venir en se dynamisant le matin et vous, rester dans les couchons, penser ou penser dans un métro. Forcément, vous allez être beaucoup plus actif, beaucoup plus élevé avec vous. Voilà, il y a le troisième sujet qui est un sujet d'efficacité. Et ça là-dessus, ce n'est pas une étude qu'on a fait nous en propre, et c'est notamment du Medev sur le sujet qui montrait que la pratique sportive le matin, et notamment le vélo, augmentait la productivité des salariés de 6 à 9%. Encore une fois, par rapport au point que j'évoquais tout à l'heure, vous arrivez de manière plus active, vous êtes plus éveillé, ça vous réveille en douceur, et finalement vous êtes plus d'attaque le matin, vous êtes mieux.
- Speaker #1
C'est toujours dingue en fait quand j'entends ça, les bénéfices du vélo et de la mobilité en général. Quand on actionne le levier mobilité, l'effet que ça peut avoir sur la qualité de vie au travail, on se dit souvent que c'est une entreprise qui va améliorer le quotidien de ses collaborateurs, c'est peut-être la première manette à actionner. Si on se met à la place d'un Head of People, un DRH, du coup on a compris le... pour l'installation. Ensuite dans le suivi, est-ce qu'il y a un suivi à faire ?
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a quelque chose à faire pour l'entreprise ? Par exemple, pour les révisions, est-ce qu'il y a des choses à programmer avec vous ?
- Speaker #1
Non, justement, en fait, l'idée qu'on a essayé de mettre en place, c'est de faire en sorte qu'il y ait, comme je l'ai dit tout à l'heure, zéro charge mentale additionnelle pour l'entreprise. Ce qui, effectivement, pour le cadre que tu décris, pour les entretiens, c'est nous qui prenons contact directement avec le collaborateur ou alors proposant plusieurs créneaux d'entretiens et de livraison aussi. On avance, ils choisissent et nous... nos réparateurs qui se déplacent directement pour tenir les vélos ce qui fait que tu n'as pas un gestionnaire de flotte qui doit faire un peu boîte aux lettres entre tandem et le collaborateur Pareil, si il y a un sujet SAV ou un sujet de vlog ou de casse il y a une demande qui est faite directement par le collaborateur et là il n'y a pas d'interlocuteur en interne qui fait le tampon et qui en rajoute du travail donc l'idée c'est vraiment de faire en sorte que ce soit le plus fluide possible pour l'entreprise Il y a un travail commun à faire au début pour cadrer le projet, pour définir le budget, à finir avec nous certaines fois. Mais une fois que c'est lancé, dans les faits, c'est ce qu'il dit souvent à nos clients, on n'est pas censé se revoir nous. Évidemment, plutôt après, pour des bonnes nouvelles, on est ravis de le faire, mais c'est un peu emblégant dans le sens où le contact, ensuite, se fait directement entre le collaborateur et les pandémes, justement, pour décharger les gestionnaires de projet, les ABH du sujet, parce que ce n'est pas leur métier, clairement.
- Speaker #0
Du coup... Donc, à partir de 1€ par jour pour l'employé, donc en fait, si on est en gros dans les chiffres que tu disais, à partir de 30-35€ par mois, on peut dire que l'entreprise, ça lui coûte dans les 70-80€ par mois pour un salarié. Enfin, pour un vélo qui est dans les 2000€, c'est ça, une moyenne, 2500€. Donc... Donc en fait, une boîte, même une PME, en mettant un billet de 80 euros par mois, elle peut vraiment changer la vie d'un de ses collaborateurs. Et tu disais, elle peut déduire 25% de ce montant sur son impôt sur les sociétés. Est-ce qu'il y a aussi d'autres dispositifs auxquels elle peut adhérer ? Forfait mobilité durable, ce type de... dispositifs par exemple, aide à l'achat de vélos qu'on peut voir dans les régions, est-ce que ça peut être éligible aussi ?
- Speaker #1
Effectivement, oui. Les deux dispositifs dont elle peut bénéficier avec l'approche dont on parlait, c'est la déduction de 25% sur l'impôt sur les sociétés et le fait que ce soit pas considéré comme un intérêt en nature, c'est considéré comptablement comme une charge. Donc là aussi, ça vient impacter son résultat net, abaisser son impôt sur les sociétés. C'est les deux approches qui ont une part intéressante. Après, le dispositif du Fort Métiers Durables, c'est un dispositif APAF où elle peut donner un chèque à son collaborateur, 400, 500, 500 euros par an, pour s'équiper de biens de Métiers Durables. Mais ça peut être des transports en commun, une crotinette, un vélo. Mais ça doit être à l'initiative du collaborateur. C'est-à-dire le collaborateur qui vient déposer une note de prêt sur le sujet. Donc c'est un dispositif différent. Il n'y a pas d'aide. Sur le sujet, il n'y a pas de déduction d'impôt qui est possible en entreprise. Par contre, elle ne paiera pas de chute. Mais nous, le constat qu'on a fait sur ce dispositif-là, c'est qu'en fait, ça n'élève qu'une partie des freins. Donc typiquement, je prends un exemple. Si tu dis qu'une entreprise va faire bénéficier de 500 euros ton collaborateur s'il décide de s'acheter un vélo. Donc c'est très bien. Moi, j'encourage évidemment les entreprises à le faire sur le papier. C'est déjà super. Le point, c'est qu'en fait, si je reprends mon exemple de vélo à 2500 euros, ça veut dire que le collaborateur, il lui reste quand même 2000 euros à mettre sur la table. acheter un vélo est prêt, même si tu prends un vélo de 2 millions, elle est 1500 euros. De la même manière, tout le monde n'est évidemment pas du tout capable de mettre 1500 euros sur la table. Et derrière, vous levez une partie des problèmes à nouveau parce que le vélo n'est pas assuré, donc le collaborateur prend le risque d'acheter un vélo et de se faire rouler. Il n'est pas entretenu, on ne m'a pas conseillé sur la manière de choisir mon vélo. Nous, on trouve que c'est quand même un poil risqué pour l'entreprise parce que du coup, il y a des collaborateurs qui ont potentiellement acheté du matériel de mauvaise qualité quand on sait que... Ils vont se déplacer quotidiennement avec pour venir au travail. Donc, ça n'a pas forcément hyper adapté pour les employeurs employés. Et après, le troisième dispositif dont on parlait, c'est l'achat. Là, pour le coup, c'est vraiment les dispositifs régionales qui sont faits pour les habitants et qui ne sont pas destinés à l'entreprise. Et qui, la plupart du temps, il faut l'avoir en tête en région. Ils sont souvent soumis à des revenus. Il faut avoir des revenus. assez faible selon les plafonds pour pouvoir en baisser.
- Speaker #0
Oui, alors ça, je vous invite à vraiment regarder en fonction des régions. C'est vrai que dans la plupart des régions, c'est le cas. Après, il y a d'autres comme la Corse où ce n'est pas forcément le cas. Mais souvent, c'est ce que tu décris, Arthur. Du coup, vraiment, en fait, ça permet de lever la barrière à l'entrée, la barrière du prix passé au vélo. Si on regarde, est-ce que vous, vous arrivez à... voir de la data sur par exemple combien de kilomètres par semaine, par an, on peut effectuer un employé qui est chez Tandem, qui se déplace grâce à Tandem. Est-ce que vous avez des données là-dessus pour les entreprises ?
- Speaker #1
Oui, dans tous les vélos, on peut relever les kilomètres à chaque fois qu'on procède à l'entretien du vélo. Donc souvent, on donne de la donnée aux entreprises depuis 6 mois. en leur disant, alors on fait des visions globalisées, évidemment, par RGPD, on leur dit, notre flotte de 15 vélos aura fait 30 km, typiquement, on a Cronenbourg, récemment, qui a communiqué sur le fait que, en quelques mois, les collaborateurs qui avaient été équipés d'un vélo ont déjà fait le tour de la Terre, de l'émergence des 40 000 km, à vélo.
- Speaker #0
Ah ouais, c'est énorme !
- Speaker #1
C'est super intéressant pour eux en interne. pour le point des économies de CO2, pour aussi créer des challenges mobilités sur, essayer de se dire quel collaborateur va plus utiliser son vélo au quotidien, quel département dans l'entreprise va plus utiliser leur vélo. Ça permet de créer des challenges en interne sur d'autres sujets. Donc ça, il va être important aussi, parce que je pense que le point sur les économies de CO2, là où je parlais tout à l'heure, j'espère en tout cas qu'à un moment donné, on va être tout objectivé en tant que entreprise sur les réductions d'émissions de CO2 que l'on va avoir à horizon. Du coup, il va falloir avoir de la data pour pouvoir le mettre en avant. C'est pour ça que nous traitons, on veut démarrer là-dessus pour être capable de donner des chiffres d'entreprise pour trouver certaines mises en place qui...
- Speaker #0
Là, on peut reporter instantanément dans son bilan carbone, son scope 3 mobilité, instantanément et surtout avec précision. Et du coup, les prochaines étapes pour Tandem... Vous venez de faire une grosse levée. C'est quoi pour vous la roadmap sur un an, trois ans ?
- Speaker #1
En fait, nous, l'idée, c'est qu'on est vraiment concentrés sur le marché français parce qu'encore une fois, notre app, elle s'adresse à tous les collaborateurs et à tout type d'entreprise. Donc, ça veut dire qu'on a un travail à faire monstrueux. Comme je disais tout à l'heure, le marché français, c'était 15 000 vélos de contrôle à peine. Le marché allemand, c'est 1,5 million. La marge de manœuvre est énorme. C'est particulier à se dire, quand est-ce que je fais un autre pays ? On est prêt à se dire, ce qu'on t'en prête pour le marché français, c'est hyper important pour nous. Et nous, nos prochaines étapes, elles sont très simples. C'est de déployer l'offre encore plus fortement par rapport à ce que ça l'est déjà le cas. On a commencé au départ par les très grandes villes de France, ensuite toutes les villes de taille moyenne, les petites villes. Maintenant l'objectif c'est à raison de l'impact très important aussi en campagne pour qu'encore une fois il y ait zéro barrière quel que soit le type de collaborateurs et que quel que soit l'endroit où il est situé, il puisse s'équiper. Évidemment on va être dépendant là-dessus aussi du développement des infrastructures cyclables, c'est clair. Toutes les régions ne sont pas forcément hyper bien loties sur le sujet. Il y a des régions très dynamiques comme le sud-ouest, le nord de la France qui sont assez équipées. C'est un peu moins le cas du sud-est, honnêtement. Et du coup, voilà, notre objectif, c'est vraiment que le club soit accessible à tout le monde. Donc, c'est plus France et plus un déploiement pour tout type d'agglomération pour qu'il y ait la même qualité de service, quel que soit le endroit où il est.
- Speaker #0
Très bien. Et donc, aujourd'hui, il y a des régions qui sont encore, je dirais, non-tandémisées.
- Speaker #1
Le centre, l'ultra-centre de la France n'est pas encore ultra-tandémisé, clairement. Et une agglomération qui n'est pas trop non plus, c'est la ville de Marseille, qui est une grosse agglomération, mais qui est clairement due aux infrastructures. Aujourd'hui, malheureusement, Marseille n'est pas très cyclable, c'est clair. C'est une ville qui a pas mal de motards par rapport à la ville un peu partout en France. Donc ouais, l'agglomération marseillaise, c'est un peu notre point faible, même si c'est un point faible vélo global, donc le focus en web. On a des demandes et on a des sujets de temps en temps, mais c'est vrai que l'enfer... Ils sont souvent un peu refroidis par les infrastructures là-bas qui sont un peu développées. C'est un peu le royaume de la voiture et du scooter, et pas encore celui du vélo.
- Speaker #0
un peu globale dans le sud-est. Du coup, si on imagine la France tandemisée de 2027, tu imagines combien de vélos de fonction...
- Speaker #1
L'idée, c'est de dépasser les 10 000 vélos à horizon 2027, pour aller vite. En fait, nous, depuis le début, on a une... On est ambitieux et on a envie d'aller vite, mais de ne pas faire n'importe quoi. Pas trop dans le... Oui. faire ProEdis en deux ans parce qu'on sait que c'est très compliqué d'intégrer une chance de Zipa. Donc, on a plutôt un profil à dire. On est très ambitieux, on veut aller loin, mais on veut le faire de manière raisonnée et sans faire du cali. Oui, sans faire les choses à l'envers.
- Speaker #0
Ok, très bien. Du coup, pour finir, on arrive déjà à la fin, Arthur, est-ce que tu aurais pour une entreprise qui veut accélérer sur sa transformation personnes qu'il faudrait vraiment inviter ou un sujet dont il faudrait vraiment parler sur ce podcast ?
- Speaker #1
Une surprise qui ne me rassurait pas forcément, mais un sujet qui me tient à cœur en ce moment, parce que je suis personnellement concerné, je vais tricher pour ma paroisse dans le vélo, mais c'est la visibilité du vélo pour les enfants, et à quel point le vélo peut être un moteur d'émancipation et d'autonomisation. des enfants. Une marque que j'adore sur le sujet, c'est Gimus, qui est une marque de vélo pour enfants, à cheval entre la draisienne et le vélo, et qui permet à des enfants, dès 2 ans et demi, 3 ans, d'apprendre hyper facilement à faire du vélo. Et moi, je pense que c'est hyper important, parce qu'en fait, au plus tôt, on les met sur des vélos, et au plus tôt, on leur fait pratiquer le vélo au quotidien, au plus derrière, ça peut impulser une habitude quotidienne à l'âge adulte. Et en France, on est un peu en retard sur le sujet. Très, très, très peu d'écoliers français aujourd'hui qui vont à l'école à vélo, quel que soit l'endroit où ils habitent. Et c'est, à mon sens, hyper dommage. À l'inverse, encore une fois, de pays comme l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas. Et donc, voilà, la personne à laquelle je pensais pour toi, c'était Franck Caudrelier, qui est le fondateur de J-LUS, qui pourrait t'en dire plus sur la manière de mettre en selle les enfants et la manière de s'en mettre en selle. autonomes et leur donner un beau sentiment de liberté très tôt.
- Speaker #0
Excellente idée. Je ne sais pas si tu as vu le film Les roues de l'avenir. Ouais, mais trop. C'est exactement ça aussi, tout ce que ça peut changer chez l'enfant en termes d'autonomie, c'est dingue. Vraiment, si vous ne l'avez pas encore vu, vraiment à regarder vite, vite, vite, que vous soyez convaincus ou non, justement, du vélo pour vos déplacements. écoute Arthur on arrive à la fin de cet épisode je te remercie pour avoir pris le temps d'être dans The Impact Earth et je te écoute je te souhaite je vous souhaite tout le plein de vélo et tout le meilleur pour la suite merci beaucoup Marc-Antoine merci pour l'échange c'était hyper sympa et merci de m'avoir reçu voilà c'est la fin de cet épisode j'espère que vous repartez des idées plein la tête pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre c'est très simple abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !