- Speaker #0
Je ne suis pas en train de dire que si, je pense que quelque part l'échec est positif. Si on sait comment en sortir, si on sait en tirer les leçons qu'on a besoin d'en tirer, si on sait apprendre à échouer. Moi, ça a été important d'accepter l'échec comme faisant partie de l'aventure. Et ce n'est pas grave, je vais rebondir, je vais passer à autre chose. Et on me ferme une porte, je vais passer par la fenêtre. Cette expression-là, je l'avais déjà.
- Speaker #1
Et si on décryptait ensemble la recette du courage ? Bienvenue dans The Patron, le podcast qui normalise le doute, les peurs et les risques de tête. Parce que derrière chaque parcours inspirant, il y a quelqu'un qui a osé, osé avancer et ça sans avoir toutes les réponses. A travers tous ces récits, j'espère te montrer que le chaos intérieur que tu vis, c'est normal. Et que ça ne doit surtout pas t'empêcher d'oser sortir de ta zone de confort. D'ailleurs, on ne sort jamais de sa zone de confort, on est les camps. Alors que tu rêves d'écrire un roman, de créer ta boîte, d'apprendre à dire non, que ce soit à ton boss ou à qui que ce soit, tu vas voir que le courage de mes invités va t'inspirer. Aujourd'hui, j'accueille Pauline Fétu. Pauline est sage-femme, entre autres, parce que finalement, Pauline, elle a plusieurs vies. Elle est maman de trois magnifiques enfants. Elle travaille pour accompagner des femmes dans leur process de grossesse. Et en 2021, elle a eu l'idée d'une application qui s'appelle 9 mois et plus. C'est une application médicalisée dédiée à l'accompagnement des femmes avant, pendant et après la grossesse. C'est vraiment la solution digitale pour la santé périnatale. Et elle est extrêmement utile pour toutes ces femmes françaises qui sont à l'étranger et qui n'ont pas accès au même système de soins que nous avons en France. Bienvenue Pauline Hutt.
- Speaker #0
Hello Elvire, merci beaucoup, je suis ravie d'être là aujourd'hui.
- Speaker #1
Merci Pauline d'être là, tu vas nous parler bien entendu de cette application, mais aussi de pourquoi tu as eu cette idée d'une application qui serait utile aux femmes à l'étranger.
- Speaker #0
Alors en fait, ça s'est fait très progressivement, parce que c'est une aventure qui démarre à notre départ à l'étranger nous-mêmes. Moi j'étais sage-femme en région parisienne, assez classiquement en milieu hospitalier. Et puis après avoir eu mes trois enfants, on a décidé… de s'expatrier en famille et de changer un peu de mode d'exercice. Et donc, j'ai commencé par m'installer en libérale à Londres. Et en fait, très vite après, c'est une suite de concours de circonstances, puisque très vite après, la crise du Covid est arrivée et le cabinet a dû fermer. Et donc, j'ai dû un peu réinventer un mode d'exercice à distance de chez moi, aussi pour échapper à mes trois enfants de temps en temps. Moi aussi, je rêvais de m'enfermer pour des calls de longue durée.
- Speaker #1
Et il n'y a pas que les mecs qui ont le droit de faire ça, de se planquer.
- Speaker #0
C'était trop facile. Et puis, parce que ce suivi pour mes patientes aussi, c'était arrêté un peu du jour au lendemain. Donc, je voulais vraiment maintenir du lien aussi avec elles et entre elles. Et en fait, l'aventure du digital dans l'accompagnement que je propose est entrée à ce moment-là. Et ça s'est fait très progressivement, puisque du coup, ça a commencé en avril. En avril 2020, avec le premier confinement, où là c'était vraiment très très...
- Speaker #1
Voilà,
- Speaker #0
on a commencé par des groupes Zoom, voilà, un peu comme tout le monde là, qui prenaient des apéros Zoom. Moi j'ai commencé des ateliers Zoom avec mes patientes, et puis gratuits, juste pour maintenir du lien. Et en fait, ça a pris. Et ce qui, à mon plus grand étonnement, en fait, ça a pris. Et les patientes s'envoyaient les liens entre elles, et puis j'ai eu des patientes qui se connectaient d'un peu partout. Et je trouvais ça hyper chouette, en fait. Donc, un atelier par semaine, je suis passée à deux par semaine. Ça m'occupait pas mal pendant le confinement. C'était chouette. Et on abordait des sujets différents à chaque fois, mais ça permettait aussi de papoter, voilà, entre femmes. Et de maintenir un lien. Et en fait, ça s'est maintenu jusqu'à la rentrée 2021. Donc, quand même, finalement, pas mal de temps avec les confinements successifs. Entre-temps, j'avais repris mon activité au cabinet, mais j'avais maintenu ces groupes Zoom parce que je trouvais que finalement, ça répondait à une autre... un autre besoin d'isolement. Et d'ailleurs, on parle des Français à l'étranger, mais finalement, les Français en France aussi, puisque ça répond à tout cet isolement, que ce soit les déserts médicaux, les Français à l'étranger, les Français en France, mais qui malheureusement ont peu de soutien, de village. C'est un peu l'expression du village autour d'une femme pour s'occuper d'un enfant, mais de l'arrivée d'un enfant. Et en fait, ce soutien entre femmes sur l'app, entre professionnels, mais aussi entre femmes. C'était vraiment quelque chose que je voulais pouvoir offrir. Les groupes se sont maintenus et puis est arrivée l'idée de l'app tranquillement en 2021 puisqu'il fallait donner un format un peu plus concret, un peu plus réfléchi. Et surtout, j'ai eu le soutien de mon mari dans l'aventure. Et du coup, de nos deux expertises est née cette application.
- Speaker #1
Excellent. Et donc aujourd'hui, ce n'est pas que toi derrière cette app. puisque tu as tout un réseau de sages-femmes. En tant que femme enceinte, je vais avoir accès à quoi dans cette application ?
- Speaker #0
Alors en fait, aujourd'hui, il y a quatre outils principaux sur l'app. Il y a le chat, c'est le cœur de l'app. Donc c'est vraiment 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, je pose une question comme par WhatsApp à une sage-femme qui me répond. On est une équipe en effet de sages-femmes derrière l'app aussi pour offrir le 24-24, 7 jours sur 7. Par contre, on est toutes des sages-femmes diplômées en France, donc il n'y a pas de chatbot, c'est vraiment nous. Et l'idée, c'est qu'on répond rapidement vraiment à la question. Ça peut être tout et n'importe quoi. Ça peut être sur l'avant-grossesse, sur la fertilité, sur la grossesse, une inquiétude, est-ce que je dois consulter ou pas, est-ce que je dois aller aux urgences ou pas, ou mon bébé, là, parfois on a des photos, mon bébé a ceci, cela, est-ce qu'il faut que je consulte, est-ce que tout va bien, est-ce que je peux attendre ? Bref. Ça peut éviter des rendez-vous pour rien, ça peut conforter dans l'idée de consulter aussi, parce que parfois on manque d'assurance, on n'ose pas. Il y a vraiment ces freins-là, et finalement, ça lève tous ces freins-là. Et après, retour au travail, je suis au boulot, je ne sais pas s'il faut que je pose une journée enfant malade et que j'emmène mon bébé voir le médecin, ou si finalement je ne m'inquiète pour rien. L'idée, c'est vraiment qu'on est là tout le temps. Et facilement, puisque généralement, l'app, il suffit d'une connexion Internet. Et puis voilà. Donc, j'ai ma sage-femme dans ma poche, quoi. Voilà.
- Speaker #1
Moi, je me rends compte que même si j'aurais certainement eu une grande unité de ton application quand j'étais enceinte, finalement, moi, ma hotline, c'était ma maman qui était infirmière. Et en même temps, même s'il y avait ma maman, j'aurais bien aimé plutôt un vrai conseil de sage-femme sur des situations où tu ne sais pas, en fait. C'est vrai que quand tu as un nouveau-né, il y a... tellement de choses nouvelles à devoir gérer et on a tendance à s'inquiéter. Je n'ai pas envie de dire pour rien parce que ce n'est pas toujours pour rien et tu as envie de prendre certaines situations tôt. Donc, c'est extraordinaire comme service.
- Speaker #0
Je dirais qu'on ne s'inquiète jamais pour rien parce qu'en fait, on a besoin de réassurance. Et ce besoin-là, c'est toujours important. Mais souvent, ce que je remarque, c'est que c'est malheureusement juste après un rendez-vous avec un médecin ou même ça s'achève, mais on a juste oublié de poser cette question-là qui nous tenait à cœur. C'est passé tellement vite le rendez-vous qu'on n'a pas eu le temps de poser la question. Donc finalement, on peut la poser à ce moment-là. Ou alors évidemment, il est 2h du matin et je n'ai personne à qui poser la question. Même ma maman, je n'ose pas la réveiller à 2h du matin pour lui poser cette question-là. Et pouf, j'ai quand même une réponse d'une sage-femme rapidement. Et du coup, ça permet de ne pas se prendre la tête, de ne pas en faire des montagnes. C'est fluide. Et moi, c'est vraiment ce que je voulais apporter parce que même en tant que sage-femme, c'est quelque chose qui m'avait manqué. Ce côté accompagnement. Voilà, je pense que vraiment, moi, c'est ça que je veux pouvoir offrir aux, je vais dire aux femmes, mais aux futurs et jeunes parents. Il y a des papas sur l'app aussi parce qu'on a besoin d'être tenu par la main. C'est OK de ne pas tout savoir, franchement, c'est complètement normal. Et donc, on est là pour ça, justement. Donc, ça, c'est le premier outil de l'app, vraiment le cœur de l'app, c'est le chat. Ensuite, évidemment, par WhatsApp, par chat, on ne peut pas toujours répondre à toutes les questions. Donc, il y a la possibilité de prendre des rendez-vous en téléconsultation avec des pros sur l'app. Donc là, on offre vraiment toute une gamme de pros différents, puisqu'il y a autant des sages-femmes qu'infirmières, puéricultrices, que sophrologues, hypnothérapeutes. Il y a de la diététique, il y a une psychologue. L'idée, c'est d'avoir vraiment mon environnement, tout ce dont je peux avoir besoin, ma clinique digitale en poche. Et comme ça, je peux faire mes consultations plus one-to-one, vraiment. Et puis, en parallèle de ça, on offre toujours des ateliers, parce que j'aime vraiment trop ça. C'est vraiment le côté... relationnel que je trouve chouette aussi. Et ce qui est très étonnant, c'est que ça a beau être du digital, on arrive vraiment à maintenir un relationnel. Donc, il y a des ateliers toutes les semaines qui sont aussi disponibles en replay. Et puis, il y a évidemment un blog avec des vidéos, des podcasts, des articles.
- Speaker #1
Alors, tu vois, moi qui ai lancé ma petite entreprise, quand j'entends tout ça, je me dis mais comment Pauline, elle arrive à gérer cette... app, cette entreprise, parce qu'il y a beaucoup de contenu, il y a beaucoup de techniques. Même si ton merveilleux mari t'aide sur ce plan-là, c'est quand même un tout nouveau métier pour toi. Même si c'est ton sujet, c'est un nouveau métier que tu es en train de découvrir depuis quatre ans.
- Speaker #0
Complètement. Et c'est ça, j'allais dire, c'est un peu ce à quoi je ne m'attendais pas. Parce que j'avoue qu'en me lançant là-dedans, je pensais faire quelque chose que je savais faire. Ça fait 18 ans que je suis sage-femme, j'adore ça, j'adore accompagner les femmes, j'ai moi-même des enfants donc il y a un partage aussi, j'allais dire, au-delà même du rôle de soignant pur, mais il y a tout le reste. Et ça, je le découvre chaque jour un peu plus. Alors, j'ai la chance incroyable d'être super bien entourée, justement. En fait, on ne peut pas y arriver seule, c'est clair. Parce qu'il faut apprendre du marketing, il faut apprendre la communication, il faut apprendre… Bref, il y a plein de choses. Donc, on est toute une équipe derrière, évidemment. Mais oui, il y a tout le contenu, il y a cette gestion des professionnels. Après, ils sont tous super, ils sont tous… Voilà, on est une équipe qui fonctionne super bien ensemble. Et c'est ça, le côté vraiment cœur humain. de l'app aussi, c'est très important.
- Speaker #1
Donc j'entends que tu es bien entourée et que tu es allée chercher les compétences qui te manquaient peut-être à droite, à gauche. Et j'entends aussi que tu ne t'attendais pas à cette vague-là de challenge. Comment tu l'as vécu ce projet entrepreneurial ?
- Speaker #0
Au début, très, très enthousiaste parce que je savais ce que je voulais offrir. Et ça, c'est quelque chose que je faisais déjà et je voulais juste donner une forme un peu plus construite au projet. Et donc, au début, un peu la fleur au fusil, voilà. Et puis, en fait, c'est là où les cailloux se mettent sur le chemin, où tu te rends compte qu'en fait, ça ne va pas être si simple, que les gens ne vont pas forcément t'accueillir à bras ouverts en disant « Mais c'est génial, bien sûr ! »
- Speaker #1
Prenez mon argent !
- Speaker #0
Mais bien sûr, il n'y a pas de problème. Les gens, souvent d'ailleurs, sont plutôt séduits. Mais en effet, dès qu'on commence à parler business, il y a déjà un tout petit peu moins de monde derrière. Donc là, on commence à… à se retrouver avec un chemin moins simple. Donc je dirais qu'au début, c'est des cailloux qui s'accumulent. Je trouve que moi, je n'ai vraiment pas eu l'impression que ça venait d'un coup, mais en fait, je pense que j'ai laissé les choses s'accumuler, justement d'un point de vue stress, pression, et puis jusqu'au jour où finalement on se rend compte que ça ne marche plus. Pour nous, je veux dire, là, elle va bien, mais c'est nous derrière qui n'allons pas forcément trouver l'équilibre. Tu parlais tout à l'heure des différentes vies, des différentes casquettes, mais je pense que c'est vraiment quelque chose qui n'est pas simple et je pense que ça parle à beaucoup d'entrepreneuses parce que finalement, on se lance dans un projet, on a hyper envie et puis après, on se rend compte qu'il y a tout le reste qui continue à fonctionner, qu'on se retrouve avec le couteau suisse, justement, un peu de tout, qu'il faut qu'on trouve des solutions parce qu'en fait, de toute façon, on ne peut pas baisser les bras. Voilà, il faut que ça avance. Et ça met beaucoup de pression, en fait. Ça s'accumule. Donc, je pense que moi, finalement, je ne suis pas toute jeune. Et ça ne fait que… Attends,
- Speaker #1
attends, attends. Je te coupe. Tu es tout à fait jeune, puisque nous avons le même âge. Donc, 42 ans, c'est extrêmement jeune.
- Speaker #0
Mais je dirais que ce qui est dommage, c'est d'avoir attendu autant de temps pour prendre compte que c'était important de prendre soin de moi. Ah. Et que c'est pas… que une aventure que la vie c'était pas que le boulot l'aventure, les enfants et tout et qu'en fait il y avait moi au milieu ça c'est quelque chose qui a beaucoup changé ces derniers mois et qui était nécessaire parce qu'en fait on peut pas porter à bien un projet si on est plus bien soi-même j'en suis absolument persuadée aujourd'hui et ce n'est pas une perte de temps c'est un vrai investissement en fait aussi bien Ce serait aussi important un investissement financier, j'allais dire. Là, c'est un investissement de santé mentale. Et puis, pour mener à bien ce genre de projet, qui est vraiment aussi dans l'humain et dans la santé, dans l'accompagnement d'autrui, en fait, il faut avoir de l'énergie. Il faut le bien.
- Speaker #1
Pour moi, il y a une métaphore qui fonctionne bien, c'est la voiture et le fait de remplir l'essence. Si on y va 10 euros par 10 euros pour recharger, On est toujours en train de conduire sur la réserve rouge. Et oui, faire le plein, ça prend un peu plus de temps, ça demande de faire une pause. Mais en fait, ça nous évite de tomber en panne. Et toi, la panne, elle a été assez radicale, vu que tu as été alité combien de temps ?
- Speaker #0
Deux mois. en fait c'est arrivé un peu du jour au lendemain un problème de dos finalement je pense qu'il y a beaucoup de personnes c'est le dos qui parle on dit on en a plein le dos je pense que c'est une belle expression le dos a lâché du jour au lendemain je pouvais plus marcher comme ça au moins ça t'oblige c'est un peu comme si le corps te disait tu veux pas là tu vas te reposer t'as pas écouté les signaux faibles on va t'envoyer un énorme pancarte publicitaire Là tu vas le voir C'est ça. Et là, tu te dis, bon, c'est sûr qu'il va falloir que je revoie mes priorités. C'est même ton médecin qui te le dit. De toute façon, tu le vois comme une prescription médicale. Il faut revoir ses priorités. Tu ne vas pas pouvoir faire ton activité libérale et aller à domicile voir tes patientes et gérer l'app dans son développement et t'occuper de tes trois enfants. Et à un moment, il va falloir faire un petit choix. Donc, on priorise. Quand on peut reprendre, on reprend petit à petit, puis surtout on intègre le prendre soin de soi dans son quotidien, vraiment, parce qu'on sait que c'est nécessaire en fait. Alors je pense que cette prise de conscience-là, c'est dommage d'en arriver là, mais finalement, cette épée de Damoclès du dos qui peut lâcher, ça oblige vraiment à prendre soin de soi et on le fait un peu comme on ferait de la rééducation, c'est une prescription médicale. Ce qui est un peu dommage dans mon cas, je trouve, c'est qu'en tant que sage-femme, je sais à quel point c'est important pour une jeune maman. de penser à elle, de se prioriser et de ne pas se perdre en chemin parce que tout l'équilibre repose aussi sur elle et sur le fait qu'elle aille bien donc c'est hyper important de prendre soin des jeunes mamans et qu'elles apprennent à le faire elles-mêmes aussi, à reprendre soin d'elles, retrouver un équilibre dans la vie, quand on reprend le boulot, trouver quand même du temps pour soi pour faire du sport ou pour faire une activité qu'on aime pour respirer réellement et je pense que ça c'est quelque chose qui me manquait j'avais pas du tout cette hygiène de vie là avant et aujourd'hui clairement je l'ai.
- Speaker #1
J'adore cette idée de comparer la maman et l'entrepreneur puisque souvent les entrepreneurs parlent de leur projet comme étant leur bébé et cette idée de bah oui mais en tant que jeune maman si je veux pas faire tomber mon bébé faut pas mettre en danger mon bébé il faut que je sois assez reposé que je me sois nourri que je me sois lavé Mais toutes ces choses-là, elles sont importantes pour m'assurer du bien-être de mon enfant. Et finalement, on peut aussi se l'appliquer dans nos projets pro. Alors oui, évidemment, peut-être que la comparaison ne va pas plaire à certaines mamans, mais se prioriser en tant que personne est important pour pouvoir prendre soin des autres.
- Speaker #0
Surtout que moi clairement j'en ai toujours parlé comme de mon quatrième enfant de cette application, en plus c'est quelque chose que j'ai fait avec mon mari, donc c'est une aventure familiale jusqu'au bout. Mais c'est vrai que contrairement à l'enfant, je dirais que l'enfant quand même on sait qu'à une certaine date ce tunnel, je me rappelle d'avoir dit je vais décorer mon tunnel parce que j'ai l'impression que je ne vais pas en sortir de toute façon quand j'ai eu mes trois, mais en fait on en sort du tunnel. Voilà, avis à toutes les mères.
- Speaker #1
Un jour c'est mieux. C'est ça.
- Speaker #0
Mais du coup, un jour on dort, un jour on sort du tunnel, un jour on peut se ressourcer. Je trouve que dans l'aventure entrepreneuriale, à chaque fois qu'on a l'impression de résoudre une étape ou de résoudre un challenge qu'on a perçu et qu'on a identifié, finalement derrière il y en a un nouveau qui se crée. Et plus ça se développe aussi, et ça c'est positif, mais finalement plus on a d'autres challenges qui arrivent. Et du coup, ce tunnel, il pourrait ne jamais se terminer. C'est un petit peu différent de la parentalité pour ça, parce que finalement, on pourrait être dans un tunnel permanent. Donc, c'est à nous de s'aérer et se nourrir pendant ce chemin-là.
- Speaker #1
À quoi tu as dit non depuis ton arrêt ? Comment tu as réussi à prioriser ?
- Speaker #0
Bon, après, ce n'est pas un conseil du tout que je donne ou autre, mais moi, j'adore le pilates et c'est quelque chose que j'ai intégré complètement dans mon quotidien. Donc, j'allais dire, ça, c'est non négociable. C'est rentré dans mon agenda. comme un rendez-vous de boulot.
- Speaker #1
C'est essentiel d'ailleurs. Si vous voulez faire du sport, toujours le mettre dans son emploi du temps, sinon ça ne restera pas.
- Speaker #0
Donc j'allais dire, ça c'est devenu non négociable, c'est dans mon agenda, c'est comme ça. Pendant longtemps, j'ai arrêté les domiciles aussi et en fait, j'allais dire, mes patientes étaient les premières à me soutenir. Donc ça c'est... C'est l'avantage énorme d'avoir un métier comme le mien aussi. C'est que finalement, c'est quand même très humain, dans un sens comme dans l'autre. On se nourrit les uns les autres. Mais j'avais très peur, en fait, de ne pas être tout le temps disponible, tout le temps, tout le temps. En fait, il y a aussi ce côté-là, je vais rater des opportunités si je ne dis pas oui tout le temps. Et puis, on se rend compte que de temps en temps, on ne dit pas oui et puis qu'en fait, ça marche quand même. Et puis, voilà, et on prend confiance comme ça. Et on s'entend qu'on peut imposer, nous aussi, les règles du jeu. Aussi.
- Speaker #1
Cette peur de passer à côté d'une opportunité, ça me parle énormément. Et je trouve que c'est bien de le formuler comme ça. Et ton expérience qui dit, en fait, il ne s'est rien passé de grave. J'ai priorisé mon temps de cette manière. Et finalement, ça ne m'a pas pénalisé plus que ça.
- Speaker #0
Oui. Mais je dirais que de manière générale, après, c'est l'éducation qu'on a reçue, mais je trouve qu'en France, c'est quand même assez général qu'apprendre à échouer c'est pas quelque chose qui fait partie de l'apprentissage c'est pas permis, c'est pas quelque chose qui est ok en tout cas moi j'ai pas été élevée comme ça l'échec c'était négatif voilà je suis pas en train de dire que, si je pense que quelque part l'échec est positif, si on sait comment en sortir, si on sait en tirer les leçons qu'on a besoin d'en tirer si on sait, et apprendre à échouer Moi, ça a été important. Accepter l'échec comme faisant partie de l'aventure, en fait. Et ce n'est pas grave, je vais rebondir, je vais passer à autre chose. Et on me ferme une porte, je vais passer par la fenêtre. Cette expression-là, je l'avais déjà entendue. Mais quand on se rend compte qu'on le fait nous-mêmes, je me rappelle très bien, quand on parle de soutien, il y avait mon mari, mais il y avait aussi toute la famille. Il y avait d'autres soutiens, mais ma soeur, un jour, qui me dit… Au pire, on te dit non. Je veux dire, c'est quoi le risque que tu prends réellement ? Ce n'est pas une question d'amour aussi. Ce n'est pas une question de... De valeur. Exactement. C'est du business. C'est compliqué. Alors, venant du monde de la santé, en plus, c'est quelque chose qui est presque tabou. Donc, c'est un vrai frein qu'il fallait que je lève. Mais il y a cette notion d'échec.
- Speaker #1
Au-delà de l'échec, moi, quelque chose qui me bloque le plus, c'est le bof. La première tentative qui n'est pas dingue. C'est un de mes freins. parce que j'aime faire les choses bien du premier coup. Certainement 12 ans dans le luxe qui m'ont bien formaté sur ce point. Et en même temps, ce n'est pas tout à fait échoué, mais en fait, c'est apprendre. La première fois qu'on fait quelque chose, ça ne peut pas être génial. Mon premier podcast, il n'était pas génial. Je ne dis pas que le 15e est ouf, mais dans tous les cas, ça fait partie du process. Tu dois bien démarrer quelque part. Et heureusement que quand tu fais quelque chose au début, eh bien, tu n'es pas encore à 100%. Et ça, je trouve, accepter ça, ce n'est pas évident.
- Speaker #0
Exactement. Je refais le parallèle, mais avec la maternité, finalement…
- Speaker #1
On rate toujours les premiers.
- Speaker #0
J'espère qu'elle n'écoutera pas ce podcast. Non, mais on apprend à être maman. Et moi, j'ai toujours l'impression d'apprendre, même dix ans après. Et c'est ok d'apprendre en fait. Faire la paix avec cette notion-là, de ne pas être parfait, de ne pas tout savoir sur tout, et de mettre de la bonne volonté, se remettre en question. Enfin, ça, ce sont d'autres valeurs. Savoir se remettre en question, savoir en parler, savoir s'autocritiquer et avancer. Mais par contre, le avancer derrière, que ce soit pas... Que ça n'immobilise pas en fait.
- Speaker #1
T'as baissé les bras. Et du coup, est-ce que là, Ça fait un certain temps, tu as gagné en 2023 le trophée des Français de l'étranger dans la catégorie impact social, donc tu as une réelle reconnaissance. En plus, tu nous le dis, tu as trouvé des clients bien au-delà des Français de l'étranger, puisque même en France, tu sollicites de l'engouement. Tu as encore ton métier de sage-femme à côté. Est-ce que tu es contente de ta décision ? Surtout, à quel moment tu t'es dit « j'ai bien fait de me lancer là-dedans » ?
- Speaker #0
Alors, je n'ai jamais eu de doute. Je ne me suis jamais dit, est-ce que tu as eu raison de le faire ? D'abord, parce que ça a été tellement progressif. Comme tu dis, je n'ai pas lâché mon activité de sage-femme. C'est en complément de cette activité-là. Et d'ailleurs, c'est très important pour moi parce que finalement, c'est ce qui nourrit l'app. J'allais dire, c'est ce qui lui donne cette dimension humaine et réellement…
- Speaker #1
Authenticité aussi.
- Speaker #0
Exactement. Et donc, je n'ai pas eu ce besoin de… Ça s'est fait très… Enfin, voilà, je n'ai pas eu de saut dans le vide comme certains entrepreneurs parfois font. Je dirais que je ne regrette vraiment rien de cette aventure-là et je suis hyper enthousiaste à l'idée que ça se poursuive. Donc, je dirais juste que oui, aujourd'hui, je suis mieux parce que j'ai pris conscience. Je trouve ça dommage que ce soit passé par un petit burn-out. Un petit reset. Un petit reset, un petit bon, maintenant, à quoi va ressembler l'aventure maintenant ? mais... Maintenant, je vois aussi jusqu'où je peux aller. Et finalement, on a des capacités assez dingues quand on se fait confiance et qu'on apprend à se dire, OK, le chemin va être long, donc je vais faire attention à moi sur le chemin, mais j'ai envie d'avancer.
- Speaker #1
Génial. Et tu avances sur plein de terrains, puisqu'on va aborder un deuxième sujet qui nous passionne toutes les deux, qui est l'expatriation. Puisque, comme moi, tu es une fille... Alors, moi, je suis une fille d'expat. Toi, tu n'es pas vraiment une fille d'expat, vu que tu es une fille d'ambassadeur. Donc, dans la catégorie des expats, l'ambassadeur est bien en haut dans la pyramide. On tient à le dire, c'est eux qui ont les plus belles maisons. Donc, tu as goûté à la vie à l'étranger. petite. Tu as vécu à Londres mais aussi à Singapour. Tu es ensuite rentrée en France et donc tu as vécu ces expériences positives mais aussi ce sentiment de déracinement, de perte de repère. Et il y a 7 ans, tu as décidé d'embarquer toute ta famille à Londres, ville que tu avais particulièrement aimée jeune. Et là, pas ta trace, tu as décidé, enfin vous avez décidé de rentrer en France. Raconte-nous ce changement de vie.
- Speaker #0
Je dirais que c'est une aventure mêlée de doutes, mais toujours de l'aventure. C'est-à-dire que je n'ai pas envie de parler de retour parce qu'il y a quelque chose que je ne dois pas accepter personnellement dans ce mot. J'ai l'impression que c'est l'aventure qui continue et que maintenant, il y aura les deux. Moi, je me vois tout à fait... Faire un peu des deux, aller et venir, les choix pour les enfants, c'est ce que je trouve le plus compliqué finalement dans ces choix-là. Accepter qu'on fait parfois des choix pour soi et pas pour ses enfants, c'est tout un sujet aussi. Mais l'aventure de l'application nécessite que je sois aussi en France. Donc on va dire que je vais essayer de garder un peu la double casquette franco-britannique pendant un moment. Mais c'est vrai que j'ai un grand besoin dans ma vie qui est de... d'avoir cette impression d'aventure, de vivre des choses exceptionnelles. Je pense que ça doit faire partie du virus des enfants expatriés, mais c'est d'avoir l'impression d'infuser dans sa vie quelque chose d'exceptionnel. Ça peut prendre des formes complètement différentes, mais ce besoin de se dire, là où je suis aujourd'hui, ce n'est pas forcément comme ça que je me vois dans les 30 prochaines années. Ce qui est très compliqué, je pense, en plus, quand on est enfant d'expatriés et qu'on a beaucoup bougé, c'est qu'on l'a vécu un peu comme un « mauvais sort » , c'est-à-dire qu'on n'était pas forcément heureux de bouger, mais finalement, quand on reste en place quelque part, ce virus, il est quand même là. Et je me rends compte que même à Londres, pendant sept ans, on a déménagé trois fois. Je me dis de temps en temps, je suis peut-être quelqu'un de complètement instable. Moi, je le vis un peu comme un virus.
- Speaker #1
Ça démange.
- Speaker #0
Ça me démange, exactement. J'ai besoin de nouveau. Alors, le problème, c'est qu'en effet, je ne suis pas toute seule. Et qu'aujourd'hui, on est cinq. Et qu'il faut que chacun y trouve son équilibre. Mais finalement, clairement, mon mari, il le trouve. Je pense que les enfants le trouvent toujours, à un moment donné. mais Mais oui, je pense que c'est un vrai sujet, ce virus un petit peu du changement.
- Speaker #1
Donc là, tu retournes en France pour ton application, parce qu'effectivement, le développement de l'application sera facilité. J'imagine qu'il y a aussi, même si les enfants, ils ont plus envie de rester chez eux, qui est Londres, cette envie aussi de ramener les enfants un peu en France, parce que c'est difficile d'en faire des 100% anglais. Oui,
- Speaker #0
mais en fait, ils ne seront jamais 100%. français, jamais 100% anglais. C'est la décision qu'on a prise il y a 7 ans sans vraiment le savoir, c'est qu'on allait en faire des enfants avec au moins deux casquettes différentes, tant j'ai envie qu'ils appartiennent aux deux. Voilà, c'est pas forcément facile, c'est un challenge. Mais oui, clairement qu'ils connaissent la France, qu'ils grandissent aussi avec leurs cousins en France, qu'ils aient des repères communs. Je me souviens très bien dans mon enfance, être complètement en décalage avec certains amis que je pouvais avoir en France parce que la culture n'est pas forcément la même. Je ne suis pas mécontente qu'ils passent du fish and chips à l'alimentation française un petit peu. Non mais je trouve ça bien de cultiver en eux ces deux facettes.
- Speaker #1
Je l'ai dit à Pauline, moi je suis très jalouse, même si là elle rentre en France et que c'est le drame à la maison, c'est pour ça qu'ils ne veulent pas rentrer, mais je suis très jalouse de voir ce genre de modèle de famille, parce que moi je suis d'Orloise et j'ai l'impression d'être coincée d'Orloise, aussi par mes enfants qui ne veulent plus bouger. Et en même temps, on échangeait là-dessus avec Pauline, c'est rigolo ce côté, on est déraciné. en fait ce qui... nous créer un challenge pour nous intégrer a fait aussi de la richesse de nos profils et de notre expérience. Et du coup, qu'est-ce qu'on a envie d'offrir aux enfants ? Qu'est-ce qu'on a envie de leur proposer comme vie ? Et comme le disait Pauline juste à l'instant, aussi, quelles décisions on prend juste pour nous ? Parce que de toute façon, si on est tout le temps en train de prioriser la vie des enfants, c'est peut-être pas ça... Enfin, nos parents ne se posaient pas ces questions, en fait. Ils menaient leur vie et nous, on suivait. Et aujourd'hui, on est une génération où on veut tout offrir à nos enfants, on veut qu'ils soient le mieux armés possible pour réussir dans la vie, mais pour quel type de réussite finalement ?
- Speaker #0
Oui, exactement, c'est-à-dire aussi, aider nos enfants aussi à s'adapter, ce n'est pas justement leur dire qu'il n'y a pas de mauvaise décision. En fait, tu peux grandir à tel endroit, à tel autre, ce qui compte, c'est les valeurs qu'on partage avec eux, ce qui compte c'est... plein d'autres choses, la joie, on se prend la tête pour les écoles, les activités extrascolaires, j'imagine que tous les parents à cette période de l'année, c'est l'éternelle question à chaque fois, et on se met un stress et une pression énorme finalement, ils seront heureux, je pense que leur bonheur ne tient pas à ça, et leur développement personnel ne tient pas à ça, en tout cas je l'espère, et on voit d'ailleurs des profils complètement différents qui ont grandi dans plein de pays, ou alors des profils de gens qui finalement ont grandi toujours au même endroit. Voilà, on s'en sort.
- Speaker #1
Ça ne conditionne pas leur bonheur.
- Speaker #0
Ça ne conditionne pas le bonheur, ça ne conditionne pas... Voilà, donc ce qu'il faut, c'est être un peu aligné avec ses propres valeurs, je pense, c'est plus simple. Parce que ça fait de nous des parents heureux. Et si on est des parents heureux, on élèvera nos enfants, voilà, heureux.
- Speaker #1
En tout cas, c'est ce qu'on espère. Et je crois que ces trois magnifiques enfants vont très vite s'adapter en France. Ils seront ravis de pouvoir avoir des pains au chocolat et des chouquettes tant qu'ils veulent. La limite de leur tolérance. Tout un sujet aussi. On arrive au bout de l'exercice et j'ai trois questions que j'adore poser à mes invités. La première est si je t'offrais... Alors, tu peux choisir Londres ou Paris, la ville où tu veux, mais tu as un énorme panneau publicitaire. Tu peux y afficher ce que tu veux. C'est ton message au monde. Qu'est-ce que tu y mets ?
- Speaker #0
Ça va peut-être faire sourire, mais quelqu'un a déjà piqué mon... Mon slogan, une très connue en ce moment sur les réseaux, mais j'aimais beaucoup le « vous n'êtes pas seule » . Je suis la seule à le dire et j'ai oublié d'en faire un hashtag. Mais je trouve que c'est très, très vrai. Et alors, quand on travaille dans l'accompagnement, et finalement, moi, j'accompagne des futures mamans, des femmes, des… futur papa, des jeunes parents et juste aussi accepter, et je pense que c'est un peu comme dans l'entrepreneuriat, accepter qu'on est toujours mieux quand on est accompagné et qu'il n'y a pas d'échec et qu'il n'y a pas de mauvaise question et qu'il n'y a pas de honte à dire qu'on a besoin d'aide. Finalement, ce que j'aime beaucoup aussi avec cet anonymat d'une application, c'est que les gens osent poser la question qu'ils n'oseraient peut-être pas poser s'ils avaient l'impression d'un jugement en face et que là, ils peuvent venir. Il n'y aura jamais aucun jugement. C'est un accompagnement vraiment…
- Speaker #1
médicalisé et bienveillant et en même temps c'est vous n'êtes pas seul vous n'êtes pas seul excellent et si tu devais voyager dans le temps retrouver pauline à 10 ans d'ailleurs à 10 ans tu vivais où j'étais à paris ah bon tu retrouves pauline à 10 ans qui vient de quitter londres et
- Speaker #0
qui vit à paris quel conseil tu lui donnes voilà c'est dur ça mais j'aimerais qu'elle croit un peu plus en elle Donc je lui dirais qu'elle est forte et qu'elle n'a pas besoin d'être la première en tout pour le prouver au monde entier. Mais qu'elle arrive à avoir confiance en elle toute seule, par elle-même.
- Speaker #1
Ça, c'est un bon conseil pour toutes les petites filles. Tu n'as pas besoin d'être la première en tout.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Excellent. Et quel est le projet que tu aimerais bien lancer mais que tu n'as pas encore osé ?
- Speaker #0
Oh là là, ça c'est dur, parce que j'allais dire, mon projet c'est de ralentir. Mon projet c'est de... Là, je suis très honnêtement fière de moi sur cette dernière année d'avoir réussi, tu vois, on en parlait, mais d'introduire le pilates dans mon quotidien, je me sens beaucoup plus alignée, je sais que ça peut paraître un peu banal de dire ça, mais je me sens beaucoup mieux dans mes baskets, depuis que j'ai pris ce recul-là et ce temps-là pour moi. J'ai plein de projets pour l'app, plein de projets. Là, j'ai juste envie que mes enfants soient bien, que je sois bien, que je continue ces bonnes résolutions de pilates. Et s'il y a un projet éventuellement pour 9 ans et plus, ce serait qu'on ait des bureaux à nous et que toute l'équipe puisse se voir, parce que le digital, c'est bien, et se voir, c'est aussi très bien. Donc, vu qu'on est une chouette équipe et qu'on grossit, j'aimerais beaucoup, dans les projets 2026, qu'on ait aussi nos bureaux.
- Speaker #1
Donc, on te souhaite des bureaux, mais aussi le courage d'oser ralentir un peu plus. Oui,
- Speaker #0
je trouve que c'est pas mal, cette acceptation-là.
- Speaker #1
Excellent. Merci beaucoup, Pauline. On te retrouve donc sur l'application 9 mois et plus, ainsi que toute l'équipe. Vous pouvez retrouver Pauline sur les réseaux sociaux. Je vous mets tous ses liens en commentaire. Un grand merci, Pauline.
- Speaker #0
Merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci à toi d'être resté jusqu'au bout. J'espère que cet épisode t'aura plus intrigué, inspiré. Et n'hésite pas à le partager, ainsi que de laisser une évaluation dans les commentaires. Ça aidera énormément le podcast à être plus diffusé. Merci et à très bientôt sur The Patron Podcast.
- Speaker #2
Merci.