Transcription

• Antoine Lacouturière

  Bonjour, bienvenue dans le format cas clinique Sophrostéo. Aujourd'hui on va parler de Pauline, 45 ans, 3 enfants. Elle vient me voir au cabinet pour des cervicales J, les douleurs des cervicales. Dans les antécédents, on sait qu'elle a été opérée récemment de la thyroïde par un super chirurgien qui lui a dit que c'était important de masser la cicatrice, notamment pour améliorer ces fameux plans de glissement et garder de la liberté de mouvement. qui est chère au Dr. Gimberto, qu'on salue au passage. La difficulté, c'est qu'elle a du mal à approcher cette zone. C'est-à-dire qu'un petit peu comme un animal effrayé, un petit peu comme un animal blessé, quelque part, son système nerveux, il est en mode retrait et c'est une zone de son schéma corporel qu'elle a du mal à toucher et à laisser toucher. La difficulté rencontrée, c'est qu'on a vraiment besoin de ramener de la mobilité et qu'elle a des douleurs cervicales. Ce qui s'est passé dans la consultation, c'est un, premièrement, apprivoiser ce système corporel, laisser les tissus se détendre pour qu'on puisse venir travailler avec les mains, et aussi venir relâcher les tensions de l'orifice supérieur du thorax, de tout cet espace-là. Dans la séance, progressivement, doucement, délicatement, on s'est petit à petit rapproché de cette zone, avec cette idée d'apporter une conscience légèrement modifiée. J'ai proposé à Pauline des petits exercices de sophrologie, d'où pour détendre le visage, les épaules, en passant par des contractés relâchés. Je contracte, je relâche. Je contracte, je relâche. Des jeux de respiration avec des apnées pour venir sentir qu'on peut recruter le système respiratoire et notamment la partie supérieure pour que progressivement, à l'intérieur d'elle, les sensations soient différentes. Ça, c'est la partie sophrostéo, le mélange entre la sophrologie et l'ostéopathie. Et puis petit à petit, ce chien de garde, ce système nerveux autonome, nous a permis de venir travailler sur la cicatrice, de masser, d'étirer, et de relâcher les tensions avec des techniques ostéo sur la base du crâne jusqu'au niveau du bassin. Pour conclure, on est venu travailler au niveau du schéma corporel de cette zone particulière post-chirurgie. On a proposé des petits exercices cibles à s'approprier à la maison. Et puis on a aussi eu un impact indirect sur la vie de la personne. l'esthétique et comment je me sens plus être obligé de cacher cette zone, l'affaire « sienne » et en complément des autres acteurs de santé. C'est un petit coup de pouce pour que Pauline, elle retrouve de l'aisance, des mouvements, diminue les douleurs, elle reprenne une vie normale.