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Extraits #08 La Sophrologie, au delà d'une méthode de relaxation. Avec le Dr Luc Audouin, un des pionniers en France. cover
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Toucher du doigt la santé

Extraits #08 La Sophrologie, au delà d'une méthode de relaxation. Avec le Dr Luc Audouin, un des pionniers en France.

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06min |16/04/2024
Play
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Toucher du doigt la santé

Extraits #08 La Sophrologie, au delà d'une méthode de relaxation. Avec le Dr Luc Audouin, un des pionniers en France.

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Description

« Sophrologie » un mot connu mais une réalité souvent ignorée…

Plus qu’une Méthode de Relaxation , c’est un moyen de mieux se connaître et de changer. Art de vivre, la sophrologie propose une manière d’aborder la vie plus positive et plus créative. 🧑‍🎨

Thérapeutique, elle s’utilise dans les hôpitaux et en ville pour soulager et aider. Méthode, elle apporte aux sportifs, aux enseignants, une dimension nouvelle.

Au quotidien, la sophrologie est surtout un atout majeur pour faire face à la pression, au stress.

Une véritable invitation au mieux-être, et, par conséquent, au mieux vivre, auquel nous aspirons tous.


🎯« Se calmer », gérer le stress, améliorer son sommeil, gérer ses émotions, mieux se connaître, préparer un examen, diminuer l’impact d’une phobie… voici quelques motifs de consultations pour des séances de sophrologie.


🎧A travers ces quelques extraits, j’espère que nous vous donnerons envie de découvrir l’épisode avec un invité fort expérimenté dans cette méthode psychocorporelle qui relie l’orient et l’occident.


🧠C'est une discipline où nous utilisons des compétences de la conscience : attention focalisée sur une zone, contraction / relâchement, détente, visualisations, mouvements et respirations notamment.

Pour les plus scientifiques, sachez qu'une partie de nos actions active la branche parasympathique du système nerveux autonome et favorise donc, physiologiquement parlant, le relâchement, la détente, la relaxation du système corporel.


🗣️ Notre invité : Luc Audouin, Docteur en Médecine, est l’auteur de plusieurs ouvrages. Il a crée le CEAS (Centre Étude et d’Applications de la Sophrologie) en 1976. Ayant appris la sophrologie au contact du fondateur Dr Alfonso Caycedo, il fait partie des pionniers en France à l’avoir enseignée à la fois dans les écoles de sophrologie, à l’hôpital et dans le monde de l’entreprise particulièrement (réseaux APM et GERME entre autre). 


Il nous invite à être nous-mêmes et à exprimer notre style pour ne pas reproduire mécaniquement une méthode. 🌱


Nous évoquerons la différence entre l’hypnose et la sophrologie ; la relaxation et la sophrologie ? (Pour répondre à une des questions posées sur nos réseaux 😉) 


Quelques citations de l’épisode :


« L’aliment du système nerveux ce n’est pas le poisson, c’est la sensation » Roland Sonkin 

« Notion de Toucher Verbral » 

« Ergonomie du travail intellectuel … »

« C’est le son entendu qui créé l’oreille »

« Je vous pose des questions mais vous pouvez comme à la belote dire « je passe ». Ma liberté est de questionner, la leur est de parler ou se taire ».

« Le corps créé aussi un langage »


👉Vous avez des questions ou des commentaires ?

Poursuivons la discussion après l’écoute de ce podcast. Retrouvez nous sur Instagram @ToucherDuDoigtLaSante et sur Facebook


Une pensée reconnaissante adressée à Nicolas de QolniQo pour la musique du Podcast et l'aide au montage.


Belle écoute et à bientôt 👋

Antoine



Toucher Du Doigt la Santé, le podcast autour des soins, du bien être et de la santé. A travers la rencontre d’invités passionnés par leurs métiers (soignants, artistes, sportifs) je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d’en prendre soin



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Antoine Lacouturière

    Bonjour, soyez les bienvenus sur Toucher du doigt la santé, le podcast autour des soins, du bien-être et de la santé. Je m'appelle Antoine Lacouturière, ancien sportif de haut niveau, j'exerce l'ostéopathie et la sophrologie depuis 10 ans maintenant. A travers la rencontre d'invités passionnés par leur métier, je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d'en prendre soin. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir en quelques minutes une partie de l'interview du prochain épisode. J'espère que cela vous plaira, je vous donne rendez-vous sur les réseaux, touchez du doigt la santé et je vous dis à très bientôt !

  • Dr Luc Audouin

    On se moque et à mon avis pourtant c'est un compliment de la sophrologie en la comparant à un couteau suisse. C'est-à-dire un couteau suisse, il vous sert à ouvrir votre canette de coca, mais dans de bonnes de mains, il fait une sculpture sur bois magnifique. Or, je me suis aperçu beaucoup, en étant médecin, bien sûr, beaucoup de gens ont du mal à s'exprimer sur le plan de l'intime. Et ça, c'est un aspect de la sophrologie qu'on a rarement mis en avant. C'est peu à peu apprendre à prendre parole. Et moi, j'ai vu beaucoup de gens, en sopho, alors qu'on fait des exercices simples, qui ne touchent pas du tout le domaine de l'expression orale, dire après, maintenant, en réunion, je prends plus facilement la parole. Le soir, je raconte ma journée. Et dans la maladie, il faut le mener de façon intelligente. Parce que ce n'est pas "sois positif", ce n'est pas l'injonction de nos livres. Je ne critique pas les livres développements personnels, ils en ont apporté beaucoup. Mais ce n'est pas une injonction "soit positivf", c'est : "repère le positif, sens les points positifs". Un peu comme dans un marécage, où peux-tu poser les pieds sur les pierres qui dépassent ? C'est une espèce d'intelligence de lien, avec un regard qui va les chercher. Si vous voulez, ça touche un domaine encore plus riche de la sophrologie, c'est ce que j'ai surtout rencontré dans le cancer du sein. Il y a des moments où notre corps nous trahit. C'est ce qu'on appellerait une dichotomie entre le corps et l'esprit. Je vais bien, pourquoi il me fait ça ? Mon corps qui devrait être mon allié devient mon ennemi. Et là, il y a quelque chose d'extrêmement douloureux. On sent vraiment comme la trahison d'un ami. Et là, je pense que le rôle de la sophro, c'est d'essayer de garder un certain lien amical avec le corps. C'est là où le ressentir... Souvent, je ne suis pas un peu pour des positions allongées de repos, de récupération, surtout pour des gens fatigués, mais continuer à dialoguer avec lui, continuer parce que la lutte sur le cancer, c'est un double mouvement. Il faut le refuser et l'accepter. C'est pour ça que c'est extrêmement complexe. On sait même que les gens qui l'acceptent trop ne vont pas bien. Donc il faut le refuser et l'accepter. Alors, il y a un mouvement un peu complexe. Et je pense qu'un exercice où tout d'un coup, on laisse le corps... nous donner un peu de bien-être, un peu de présence, et puis surtout il devient dans son entier. Parce que bien sûr, dans le mal de dents, je n'ai plus qu'une dent. Dans le cancer du sein, je n'ai plus qu'un sein. Non, j'ai encore un ventre, un bassin, des cuisses, des pieds. Donc tout d'un coup, ça recrée une espèce de capacité de lien au corps. qui est extrêmement apaisant, qui n'est pas ni mieux ni moins bien, c'est nécessaire. On ne peut pas être dans le rejet de son corps, ça ne marche pas bien. Et on ne peut pas être non plus dans l'acceptation sans essayer de la gérer. Donc je pense que la sopho a une place très intéressante dans la maladie, qui n'est pas assez étudiée, me semble-t-il, encore. Pour faire le lien avec ce qu'on vient de dire, C'est peut-être un peu plus sérieux là. Un médecin et beaucoup de gens soignent des gens qui ne guériront pas. La sophrologie, on l'a vu là, aide des gens à se vivre, je dirais, d'un état où ils sont si j'ai des jambes en moins. Il ne faut pas que je corrige, mais que je crée un autre imaginaire de moi. C'est-à-dire que la sophrologie, je pense, c'est là, on va avoir le lien avec la poétique, c'est fait aussi pour créer un autre imaginaire de soi. Je suis diabétique, il faut que j'imagine une autre façon de vivre la vie. C'est-à-dire que la sophrologie, comme d'autres approches, ce n'est pas une gomme à douleur. Bien sûr, si, de temps en temps, heureusement, c'est une gomme à douleur. Mais ce n'est pas que ça. Et c'est là où il va falloir, dans certains exercices qu'on va pratiquer, éveiller un autre lien au monde que celui qui nous paraissait normal, bienvenu, pas forcément extraordinaire. Et là, c'est pour ça qu'il y a un peu une irruption du poétique. Le poétique, c'est tout d'un coup créer un lien entre soi et le monde. On a travaillé le positif, tiens, est-ce que je pourrais être un peu plus positif, dire un mot différent en rentrant, ne pas dire mais ou non à chaque chose. Mais ça, ça se vit à ce moment très particulier où on est capable de réinventer un scénario qui est différent de nos scénarios de la vie quotidienne. Donc "ricochets" aussi pour que l'exercice... Moi, je dis de temps en temps, j'aime bien les nuages, ils sont très jolis dans le ciel, mais j'aime bien de temps en temps que la pluie tombe. Eh bien un exercice, ça doit être un joli nuage, sinon on ne le regarde pas, on n'a pas envie, mais il faut qu'ensuite il arrose un peu la pluie, il arrose un peu notre quotidien et il nous fasse pousser en nous des tas de choses différentes qui ne demandaient qu'à venir.

  • Antoine Lacouturière

    Et voilà en quelques mots une partie de notre échange. Je vous donne rendez-vous dans quelques heures ou dans quelques jours pour découvrir l'intégralité. Vous pouvez nous retrouver sur les réseaux, toucher du doigt la santé et je vous souhaite une belle fin de journée. A bientôt.

Description

« Sophrologie » un mot connu mais une réalité souvent ignorée…

Plus qu’une Méthode de Relaxation , c’est un moyen de mieux se connaître et de changer. Art de vivre, la sophrologie propose une manière d’aborder la vie plus positive et plus créative. 🧑‍🎨

Thérapeutique, elle s’utilise dans les hôpitaux et en ville pour soulager et aider. Méthode, elle apporte aux sportifs, aux enseignants, une dimension nouvelle.

Au quotidien, la sophrologie est surtout un atout majeur pour faire face à la pression, au stress.

Une véritable invitation au mieux-être, et, par conséquent, au mieux vivre, auquel nous aspirons tous.


🎯« Se calmer », gérer le stress, améliorer son sommeil, gérer ses émotions, mieux se connaître, préparer un examen, diminuer l’impact d’une phobie… voici quelques motifs de consultations pour des séances de sophrologie.


🎧A travers ces quelques extraits, j’espère que nous vous donnerons envie de découvrir l’épisode avec un invité fort expérimenté dans cette méthode psychocorporelle qui relie l’orient et l’occident.


🧠C'est une discipline où nous utilisons des compétences de la conscience : attention focalisée sur une zone, contraction / relâchement, détente, visualisations, mouvements et respirations notamment.

Pour les plus scientifiques, sachez qu'une partie de nos actions active la branche parasympathique du système nerveux autonome et favorise donc, physiologiquement parlant, le relâchement, la détente, la relaxation du système corporel.


🗣️ Notre invité : Luc Audouin, Docteur en Médecine, est l’auteur de plusieurs ouvrages. Il a crée le CEAS (Centre Étude et d’Applications de la Sophrologie) en 1976. Ayant appris la sophrologie au contact du fondateur Dr Alfonso Caycedo, il fait partie des pionniers en France à l’avoir enseignée à la fois dans les écoles de sophrologie, à l’hôpital et dans le monde de l’entreprise particulièrement (réseaux APM et GERME entre autre). 


Il nous invite à être nous-mêmes et à exprimer notre style pour ne pas reproduire mécaniquement une méthode. 🌱


Nous évoquerons la différence entre l’hypnose et la sophrologie ; la relaxation et la sophrologie ? (Pour répondre à une des questions posées sur nos réseaux 😉) 


Quelques citations de l’épisode :


« L’aliment du système nerveux ce n’est pas le poisson, c’est la sensation » Roland Sonkin 

« Notion de Toucher Verbral » 

« Ergonomie du travail intellectuel … »

« C’est le son entendu qui créé l’oreille »

« Je vous pose des questions mais vous pouvez comme à la belote dire « je passe ». Ma liberté est de questionner, la leur est de parler ou se taire ».

« Le corps créé aussi un langage »


👉Vous avez des questions ou des commentaires ?

Poursuivons la discussion après l’écoute de ce podcast. Retrouvez nous sur Instagram @ToucherDuDoigtLaSante et sur Facebook


Une pensée reconnaissante adressée à Nicolas de QolniQo pour la musique du Podcast et l'aide au montage.


Belle écoute et à bientôt 👋

Antoine



Toucher Du Doigt la Santé, le podcast autour des soins, du bien être et de la santé. A travers la rencontre d’invités passionnés par leurs métiers (soignants, artistes, sportifs) je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d’en prendre soin



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Antoine Lacouturière

    Bonjour, soyez les bienvenus sur Toucher du doigt la santé, le podcast autour des soins, du bien-être et de la santé. Je m'appelle Antoine Lacouturière, ancien sportif de haut niveau, j'exerce l'ostéopathie et la sophrologie depuis 10 ans maintenant. A travers la rencontre d'invités passionnés par leur métier, je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d'en prendre soin. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir en quelques minutes une partie de l'interview du prochain épisode. J'espère que cela vous plaira, je vous donne rendez-vous sur les réseaux, touchez du doigt la santé et je vous dis à très bientôt !

  • Dr Luc Audouin

    On se moque et à mon avis pourtant c'est un compliment de la sophrologie en la comparant à un couteau suisse. C'est-à-dire un couteau suisse, il vous sert à ouvrir votre canette de coca, mais dans de bonnes de mains, il fait une sculpture sur bois magnifique. Or, je me suis aperçu beaucoup, en étant médecin, bien sûr, beaucoup de gens ont du mal à s'exprimer sur le plan de l'intime. Et ça, c'est un aspect de la sophrologie qu'on a rarement mis en avant. C'est peu à peu apprendre à prendre parole. Et moi, j'ai vu beaucoup de gens, en sopho, alors qu'on fait des exercices simples, qui ne touchent pas du tout le domaine de l'expression orale, dire après, maintenant, en réunion, je prends plus facilement la parole. Le soir, je raconte ma journée. Et dans la maladie, il faut le mener de façon intelligente. Parce que ce n'est pas "sois positif", ce n'est pas l'injonction de nos livres. Je ne critique pas les livres développements personnels, ils en ont apporté beaucoup. Mais ce n'est pas une injonction "soit positivf", c'est : "repère le positif, sens les points positifs". Un peu comme dans un marécage, où peux-tu poser les pieds sur les pierres qui dépassent ? C'est une espèce d'intelligence de lien, avec un regard qui va les chercher. Si vous voulez, ça touche un domaine encore plus riche de la sophrologie, c'est ce que j'ai surtout rencontré dans le cancer du sein. Il y a des moments où notre corps nous trahit. C'est ce qu'on appellerait une dichotomie entre le corps et l'esprit. Je vais bien, pourquoi il me fait ça ? Mon corps qui devrait être mon allié devient mon ennemi. Et là, il y a quelque chose d'extrêmement douloureux. On sent vraiment comme la trahison d'un ami. Et là, je pense que le rôle de la sophro, c'est d'essayer de garder un certain lien amical avec le corps. C'est là où le ressentir... Souvent, je ne suis pas un peu pour des positions allongées de repos, de récupération, surtout pour des gens fatigués, mais continuer à dialoguer avec lui, continuer parce que la lutte sur le cancer, c'est un double mouvement. Il faut le refuser et l'accepter. C'est pour ça que c'est extrêmement complexe. On sait même que les gens qui l'acceptent trop ne vont pas bien. Donc il faut le refuser et l'accepter. Alors, il y a un mouvement un peu complexe. Et je pense qu'un exercice où tout d'un coup, on laisse le corps... nous donner un peu de bien-être, un peu de présence, et puis surtout il devient dans son entier. Parce que bien sûr, dans le mal de dents, je n'ai plus qu'une dent. Dans le cancer du sein, je n'ai plus qu'un sein. Non, j'ai encore un ventre, un bassin, des cuisses, des pieds. Donc tout d'un coup, ça recrée une espèce de capacité de lien au corps. qui est extrêmement apaisant, qui n'est pas ni mieux ni moins bien, c'est nécessaire. On ne peut pas être dans le rejet de son corps, ça ne marche pas bien. Et on ne peut pas être non plus dans l'acceptation sans essayer de la gérer. Donc je pense que la sopho a une place très intéressante dans la maladie, qui n'est pas assez étudiée, me semble-t-il, encore. Pour faire le lien avec ce qu'on vient de dire, C'est peut-être un peu plus sérieux là. Un médecin et beaucoup de gens soignent des gens qui ne guériront pas. La sophrologie, on l'a vu là, aide des gens à se vivre, je dirais, d'un état où ils sont si j'ai des jambes en moins. Il ne faut pas que je corrige, mais que je crée un autre imaginaire de moi. C'est-à-dire que la sophrologie, je pense, c'est là, on va avoir le lien avec la poétique, c'est fait aussi pour créer un autre imaginaire de soi. Je suis diabétique, il faut que j'imagine une autre façon de vivre la vie. C'est-à-dire que la sophrologie, comme d'autres approches, ce n'est pas une gomme à douleur. Bien sûr, si, de temps en temps, heureusement, c'est une gomme à douleur. Mais ce n'est pas que ça. Et c'est là où il va falloir, dans certains exercices qu'on va pratiquer, éveiller un autre lien au monde que celui qui nous paraissait normal, bienvenu, pas forcément extraordinaire. Et là, c'est pour ça qu'il y a un peu une irruption du poétique. Le poétique, c'est tout d'un coup créer un lien entre soi et le monde. On a travaillé le positif, tiens, est-ce que je pourrais être un peu plus positif, dire un mot différent en rentrant, ne pas dire mais ou non à chaque chose. Mais ça, ça se vit à ce moment très particulier où on est capable de réinventer un scénario qui est différent de nos scénarios de la vie quotidienne. Donc "ricochets" aussi pour que l'exercice... Moi, je dis de temps en temps, j'aime bien les nuages, ils sont très jolis dans le ciel, mais j'aime bien de temps en temps que la pluie tombe. Eh bien un exercice, ça doit être un joli nuage, sinon on ne le regarde pas, on n'a pas envie, mais il faut qu'ensuite il arrose un peu la pluie, il arrose un peu notre quotidien et il nous fasse pousser en nous des tas de choses différentes qui ne demandaient qu'à venir.

  • Antoine Lacouturière

    Et voilà en quelques mots une partie de notre échange. Je vous donne rendez-vous dans quelques heures ou dans quelques jours pour découvrir l'intégralité. Vous pouvez nous retrouver sur les réseaux, toucher du doigt la santé et je vous souhaite une belle fin de journée. A bientôt.

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« Sophrologie » un mot connu mais une réalité souvent ignorée…

Plus qu’une Méthode de Relaxation , c’est un moyen de mieux se connaître et de changer. Art de vivre, la sophrologie propose une manière d’aborder la vie plus positive et plus créative. 🧑‍🎨

Thérapeutique, elle s’utilise dans les hôpitaux et en ville pour soulager et aider. Méthode, elle apporte aux sportifs, aux enseignants, une dimension nouvelle.

Au quotidien, la sophrologie est surtout un atout majeur pour faire face à la pression, au stress.

Une véritable invitation au mieux-être, et, par conséquent, au mieux vivre, auquel nous aspirons tous.


🎯« Se calmer », gérer le stress, améliorer son sommeil, gérer ses émotions, mieux se connaître, préparer un examen, diminuer l’impact d’une phobie… voici quelques motifs de consultations pour des séances de sophrologie.


🎧A travers ces quelques extraits, j’espère que nous vous donnerons envie de découvrir l’épisode avec un invité fort expérimenté dans cette méthode psychocorporelle qui relie l’orient et l’occident.


🧠C'est une discipline où nous utilisons des compétences de la conscience : attention focalisée sur une zone, contraction / relâchement, détente, visualisations, mouvements et respirations notamment.

Pour les plus scientifiques, sachez qu'une partie de nos actions active la branche parasympathique du système nerveux autonome et favorise donc, physiologiquement parlant, le relâchement, la détente, la relaxation du système corporel.


🗣️ Notre invité : Luc Audouin, Docteur en Médecine, est l’auteur de plusieurs ouvrages. Il a crée le CEAS (Centre Étude et d’Applications de la Sophrologie) en 1976. Ayant appris la sophrologie au contact du fondateur Dr Alfonso Caycedo, il fait partie des pionniers en France à l’avoir enseignée à la fois dans les écoles de sophrologie, à l’hôpital et dans le monde de l’entreprise particulièrement (réseaux APM et GERME entre autre). 


Il nous invite à être nous-mêmes et à exprimer notre style pour ne pas reproduire mécaniquement une méthode. 🌱


Nous évoquerons la différence entre l’hypnose et la sophrologie ; la relaxation et la sophrologie ? (Pour répondre à une des questions posées sur nos réseaux 😉) 


Quelques citations de l’épisode :


« L’aliment du système nerveux ce n’est pas le poisson, c’est la sensation » Roland Sonkin 

« Notion de Toucher Verbral » 

« Ergonomie du travail intellectuel … »

« C’est le son entendu qui créé l’oreille »

« Je vous pose des questions mais vous pouvez comme à la belote dire « je passe ». Ma liberté est de questionner, la leur est de parler ou se taire ».

« Le corps créé aussi un langage »


👉Vous avez des questions ou des commentaires ?

Poursuivons la discussion après l’écoute de ce podcast. Retrouvez nous sur Instagram @ToucherDuDoigtLaSante et sur Facebook


Une pensée reconnaissante adressée à Nicolas de QolniQo pour la musique du Podcast et l'aide au montage.


Belle écoute et à bientôt 👋

Antoine



Toucher Du Doigt la Santé, le podcast autour des soins, du bien être et de la santé. A travers la rencontre d’invités passionnés par leurs métiers (soignants, artistes, sportifs) je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d’en prendre soin



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Transcription

  • Antoine Lacouturière

    Bonjour, soyez les bienvenus sur Toucher du doigt la santé, le podcast autour des soins, du bien-être et de la santé. Je m'appelle Antoine Lacouturière, ancien sportif de haut niveau, j'exerce l'ostéopathie et la sophrologie depuis 10 ans maintenant. A travers la rencontre d'invités passionnés par leur métier, je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d'en prendre soin. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir en quelques minutes une partie de l'interview du prochain épisode. J'espère que cela vous plaira, je vous donne rendez-vous sur les réseaux, touchez du doigt la santé et je vous dis à très bientôt !

  • Dr Luc Audouin

    On se moque et à mon avis pourtant c'est un compliment de la sophrologie en la comparant à un couteau suisse. C'est-à-dire un couteau suisse, il vous sert à ouvrir votre canette de coca, mais dans de bonnes de mains, il fait une sculpture sur bois magnifique. Or, je me suis aperçu beaucoup, en étant médecin, bien sûr, beaucoup de gens ont du mal à s'exprimer sur le plan de l'intime. Et ça, c'est un aspect de la sophrologie qu'on a rarement mis en avant. C'est peu à peu apprendre à prendre parole. Et moi, j'ai vu beaucoup de gens, en sopho, alors qu'on fait des exercices simples, qui ne touchent pas du tout le domaine de l'expression orale, dire après, maintenant, en réunion, je prends plus facilement la parole. Le soir, je raconte ma journée. Et dans la maladie, il faut le mener de façon intelligente. Parce que ce n'est pas "sois positif", ce n'est pas l'injonction de nos livres. Je ne critique pas les livres développements personnels, ils en ont apporté beaucoup. Mais ce n'est pas une injonction "soit positivf", c'est : "repère le positif, sens les points positifs". Un peu comme dans un marécage, où peux-tu poser les pieds sur les pierres qui dépassent ? C'est une espèce d'intelligence de lien, avec un regard qui va les chercher. Si vous voulez, ça touche un domaine encore plus riche de la sophrologie, c'est ce que j'ai surtout rencontré dans le cancer du sein. Il y a des moments où notre corps nous trahit. C'est ce qu'on appellerait une dichotomie entre le corps et l'esprit. Je vais bien, pourquoi il me fait ça ? Mon corps qui devrait être mon allié devient mon ennemi. Et là, il y a quelque chose d'extrêmement douloureux. On sent vraiment comme la trahison d'un ami. Et là, je pense que le rôle de la sophro, c'est d'essayer de garder un certain lien amical avec le corps. C'est là où le ressentir... Souvent, je ne suis pas un peu pour des positions allongées de repos, de récupération, surtout pour des gens fatigués, mais continuer à dialoguer avec lui, continuer parce que la lutte sur le cancer, c'est un double mouvement. Il faut le refuser et l'accepter. C'est pour ça que c'est extrêmement complexe. On sait même que les gens qui l'acceptent trop ne vont pas bien. Donc il faut le refuser et l'accepter. Alors, il y a un mouvement un peu complexe. Et je pense qu'un exercice où tout d'un coup, on laisse le corps... nous donner un peu de bien-être, un peu de présence, et puis surtout il devient dans son entier. Parce que bien sûr, dans le mal de dents, je n'ai plus qu'une dent. Dans le cancer du sein, je n'ai plus qu'un sein. Non, j'ai encore un ventre, un bassin, des cuisses, des pieds. Donc tout d'un coup, ça recrée une espèce de capacité de lien au corps. qui est extrêmement apaisant, qui n'est pas ni mieux ni moins bien, c'est nécessaire. On ne peut pas être dans le rejet de son corps, ça ne marche pas bien. Et on ne peut pas être non plus dans l'acceptation sans essayer de la gérer. Donc je pense que la sopho a une place très intéressante dans la maladie, qui n'est pas assez étudiée, me semble-t-il, encore. Pour faire le lien avec ce qu'on vient de dire, C'est peut-être un peu plus sérieux là. Un médecin et beaucoup de gens soignent des gens qui ne guériront pas. La sophrologie, on l'a vu là, aide des gens à se vivre, je dirais, d'un état où ils sont si j'ai des jambes en moins. Il ne faut pas que je corrige, mais que je crée un autre imaginaire de moi. C'est-à-dire que la sophrologie, je pense, c'est là, on va avoir le lien avec la poétique, c'est fait aussi pour créer un autre imaginaire de soi. Je suis diabétique, il faut que j'imagine une autre façon de vivre la vie. C'est-à-dire que la sophrologie, comme d'autres approches, ce n'est pas une gomme à douleur. Bien sûr, si, de temps en temps, heureusement, c'est une gomme à douleur. Mais ce n'est pas que ça. Et c'est là où il va falloir, dans certains exercices qu'on va pratiquer, éveiller un autre lien au monde que celui qui nous paraissait normal, bienvenu, pas forcément extraordinaire. Et là, c'est pour ça qu'il y a un peu une irruption du poétique. Le poétique, c'est tout d'un coup créer un lien entre soi et le monde. On a travaillé le positif, tiens, est-ce que je pourrais être un peu plus positif, dire un mot différent en rentrant, ne pas dire mais ou non à chaque chose. Mais ça, ça se vit à ce moment très particulier où on est capable de réinventer un scénario qui est différent de nos scénarios de la vie quotidienne. Donc "ricochets" aussi pour que l'exercice... Moi, je dis de temps en temps, j'aime bien les nuages, ils sont très jolis dans le ciel, mais j'aime bien de temps en temps que la pluie tombe. Eh bien un exercice, ça doit être un joli nuage, sinon on ne le regarde pas, on n'a pas envie, mais il faut qu'ensuite il arrose un peu la pluie, il arrose un peu notre quotidien et il nous fasse pousser en nous des tas de choses différentes qui ne demandaient qu'à venir.

  • Antoine Lacouturière

    Et voilà en quelques mots une partie de notre échange. Je vous donne rendez-vous dans quelques heures ou dans quelques jours pour découvrir l'intégralité. Vous pouvez nous retrouver sur les réseaux, toucher du doigt la santé et je vous souhaite une belle fin de journée. A bientôt.

Description

« Sophrologie » un mot connu mais une réalité souvent ignorée…

Plus qu’une Méthode de Relaxation , c’est un moyen de mieux se connaître et de changer. Art de vivre, la sophrologie propose une manière d’aborder la vie plus positive et plus créative. 🧑‍🎨

Thérapeutique, elle s’utilise dans les hôpitaux et en ville pour soulager et aider. Méthode, elle apporte aux sportifs, aux enseignants, une dimension nouvelle.

Au quotidien, la sophrologie est surtout un atout majeur pour faire face à la pression, au stress.

Une véritable invitation au mieux-être, et, par conséquent, au mieux vivre, auquel nous aspirons tous.


🎯« Se calmer », gérer le stress, améliorer son sommeil, gérer ses émotions, mieux se connaître, préparer un examen, diminuer l’impact d’une phobie… voici quelques motifs de consultations pour des séances de sophrologie.


🎧A travers ces quelques extraits, j’espère que nous vous donnerons envie de découvrir l’épisode avec un invité fort expérimenté dans cette méthode psychocorporelle qui relie l’orient et l’occident.


🧠C'est une discipline où nous utilisons des compétences de la conscience : attention focalisée sur une zone, contraction / relâchement, détente, visualisations, mouvements et respirations notamment.

Pour les plus scientifiques, sachez qu'une partie de nos actions active la branche parasympathique du système nerveux autonome et favorise donc, physiologiquement parlant, le relâchement, la détente, la relaxation du système corporel.


🗣️ Notre invité : Luc Audouin, Docteur en Médecine, est l’auteur de plusieurs ouvrages. Il a crée le CEAS (Centre Étude et d’Applications de la Sophrologie) en 1976. Ayant appris la sophrologie au contact du fondateur Dr Alfonso Caycedo, il fait partie des pionniers en France à l’avoir enseignée à la fois dans les écoles de sophrologie, à l’hôpital et dans le monde de l’entreprise particulièrement (réseaux APM et GERME entre autre). 


Il nous invite à être nous-mêmes et à exprimer notre style pour ne pas reproduire mécaniquement une méthode. 🌱


Nous évoquerons la différence entre l’hypnose et la sophrologie ; la relaxation et la sophrologie ? (Pour répondre à une des questions posées sur nos réseaux 😉) 


Quelques citations de l’épisode :


« L’aliment du système nerveux ce n’est pas le poisson, c’est la sensation » Roland Sonkin 

« Notion de Toucher Verbral » 

« Ergonomie du travail intellectuel … »

« C’est le son entendu qui créé l’oreille »

« Je vous pose des questions mais vous pouvez comme à la belote dire « je passe ». Ma liberté est de questionner, la leur est de parler ou se taire ».

« Le corps créé aussi un langage »


👉Vous avez des questions ou des commentaires ?

Poursuivons la discussion après l’écoute de ce podcast. Retrouvez nous sur Instagram @ToucherDuDoigtLaSante et sur Facebook


Une pensée reconnaissante adressée à Nicolas de QolniQo pour la musique du Podcast et l'aide au montage.


Belle écoute et à bientôt 👋

Antoine



Toucher Du Doigt la Santé, le podcast autour des soins, du bien être et de la santé. A travers la rencontre d’invités passionnés par leurs métiers (soignants, artistes, sportifs) je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d’en prendre soin



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Antoine Lacouturière

    Bonjour, soyez les bienvenus sur Toucher du doigt la santé, le podcast autour des soins, du bien-être et de la santé. Je m'appelle Antoine Lacouturière, ancien sportif de haut niveau, j'exerce l'ostéopathie et la sophrologie depuis 10 ans maintenant. A travers la rencontre d'invités passionnés par leur métier, je vous propose de partager avec vous des questionnements sur le fonctionnement du corps humain et des nombreuses manières d'en prendre soin. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir en quelques minutes une partie de l'interview du prochain épisode. J'espère que cela vous plaira, je vous donne rendez-vous sur les réseaux, touchez du doigt la santé et je vous dis à très bientôt !

  • Dr Luc Audouin

    On se moque et à mon avis pourtant c'est un compliment de la sophrologie en la comparant à un couteau suisse. C'est-à-dire un couteau suisse, il vous sert à ouvrir votre canette de coca, mais dans de bonnes de mains, il fait une sculpture sur bois magnifique. Or, je me suis aperçu beaucoup, en étant médecin, bien sûr, beaucoup de gens ont du mal à s'exprimer sur le plan de l'intime. Et ça, c'est un aspect de la sophrologie qu'on a rarement mis en avant. C'est peu à peu apprendre à prendre parole. Et moi, j'ai vu beaucoup de gens, en sopho, alors qu'on fait des exercices simples, qui ne touchent pas du tout le domaine de l'expression orale, dire après, maintenant, en réunion, je prends plus facilement la parole. Le soir, je raconte ma journée. Et dans la maladie, il faut le mener de façon intelligente. Parce que ce n'est pas "sois positif", ce n'est pas l'injonction de nos livres. Je ne critique pas les livres développements personnels, ils en ont apporté beaucoup. Mais ce n'est pas une injonction "soit positivf", c'est : "repère le positif, sens les points positifs". Un peu comme dans un marécage, où peux-tu poser les pieds sur les pierres qui dépassent ? C'est une espèce d'intelligence de lien, avec un regard qui va les chercher. Si vous voulez, ça touche un domaine encore plus riche de la sophrologie, c'est ce que j'ai surtout rencontré dans le cancer du sein. Il y a des moments où notre corps nous trahit. C'est ce qu'on appellerait une dichotomie entre le corps et l'esprit. Je vais bien, pourquoi il me fait ça ? Mon corps qui devrait être mon allié devient mon ennemi. Et là, il y a quelque chose d'extrêmement douloureux. On sent vraiment comme la trahison d'un ami. Et là, je pense que le rôle de la sophro, c'est d'essayer de garder un certain lien amical avec le corps. C'est là où le ressentir... Souvent, je ne suis pas un peu pour des positions allongées de repos, de récupération, surtout pour des gens fatigués, mais continuer à dialoguer avec lui, continuer parce que la lutte sur le cancer, c'est un double mouvement. Il faut le refuser et l'accepter. C'est pour ça que c'est extrêmement complexe. On sait même que les gens qui l'acceptent trop ne vont pas bien. Donc il faut le refuser et l'accepter. Alors, il y a un mouvement un peu complexe. Et je pense qu'un exercice où tout d'un coup, on laisse le corps... nous donner un peu de bien-être, un peu de présence, et puis surtout il devient dans son entier. Parce que bien sûr, dans le mal de dents, je n'ai plus qu'une dent. Dans le cancer du sein, je n'ai plus qu'un sein. Non, j'ai encore un ventre, un bassin, des cuisses, des pieds. Donc tout d'un coup, ça recrée une espèce de capacité de lien au corps. qui est extrêmement apaisant, qui n'est pas ni mieux ni moins bien, c'est nécessaire. On ne peut pas être dans le rejet de son corps, ça ne marche pas bien. Et on ne peut pas être non plus dans l'acceptation sans essayer de la gérer. Donc je pense que la sopho a une place très intéressante dans la maladie, qui n'est pas assez étudiée, me semble-t-il, encore. Pour faire le lien avec ce qu'on vient de dire, C'est peut-être un peu plus sérieux là. Un médecin et beaucoup de gens soignent des gens qui ne guériront pas. La sophrologie, on l'a vu là, aide des gens à se vivre, je dirais, d'un état où ils sont si j'ai des jambes en moins. Il ne faut pas que je corrige, mais que je crée un autre imaginaire de moi. C'est-à-dire que la sophrologie, je pense, c'est là, on va avoir le lien avec la poétique, c'est fait aussi pour créer un autre imaginaire de soi. Je suis diabétique, il faut que j'imagine une autre façon de vivre la vie. C'est-à-dire que la sophrologie, comme d'autres approches, ce n'est pas une gomme à douleur. Bien sûr, si, de temps en temps, heureusement, c'est une gomme à douleur. Mais ce n'est pas que ça. Et c'est là où il va falloir, dans certains exercices qu'on va pratiquer, éveiller un autre lien au monde que celui qui nous paraissait normal, bienvenu, pas forcément extraordinaire. Et là, c'est pour ça qu'il y a un peu une irruption du poétique. Le poétique, c'est tout d'un coup créer un lien entre soi et le monde. On a travaillé le positif, tiens, est-ce que je pourrais être un peu plus positif, dire un mot différent en rentrant, ne pas dire mais ou non à chaque chose. Mais ça, ça se vit à ce moment très particulier où on est capable de réinventer un scénario qui est différent de nos scénarios de la vie quotidienne. Donc "ricochets" aussi pour que l'exercice... Moi, je dis de temps en temps, j'aime bien les nuages, ils sont très jolis dans le ciel, mais j'aime bien de temps en temps que la pluie tombe. Eh bien un exercice, ça doit être un joli nuage, sinon on ne le regarde pas, on n'a pas envie, mais il faut qu'ensuite il arrose un peu la pluie, il arrose un peu notre quotidien et il nous fasse pousser en nous des tas de choses différentes qui ne demandaient qu'à venir.

  • Antoine Lacouturière

    Et voilà en quelques mots une partie de notre échange. Je vous donne rendez-vous dans quelques heures ou dans quelques jours pour découvrir l'intégralité. Vous pouvez nous retrouver sur les réseaux, toucher du doigt la santé et je vous souhaite une belle fin de journée. A bientôt.

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