Speaker #0nous pulvérisons le plafond de verre à un épisode à la fois. Bienvenue sur ce nouvel épisode des Toutes Puissantes. Je reçois régulièrement des avis une étoile, parce que le message que je porte peut en déranger certains. Vos avis positifs sont essentiels pour contrebalancer cela et permettre à d'autres femmes de découvrir ces épisodes. Alors, si ce podcast vous inspire et vous pousse à l'action, soutenez-le. Comment ? En prenant une minute pour laisser un avis 5 étoiles, et pourquoi pas un avis écrit. sur Apple Podcasts. Votre geste a beaucoup plus d'impact que vous ne l'imaginez. Merci d'avance. Aujourd'hui, nous continuons notre série sur les différentes réponses d'insécurité, ce qu'on appelle en anglais le « fight or flight » . Après avoir exploré le mode tunnel dans l'épisode 29, nous allons nous pencher sur un phénomène tout aussi important, mais beaucoup moins connu, j'ai nommé la suradaptation. Qu'est-ce que c'est ? exactement. C'est cette tendance à faire passer les besoins des autres avant les nôtres. À dire oui quand on pense non, à se faire passer en dernier. C'est une manifestation d'insécurité qu'on appelle aussi le mode soumission, ou en anglais Fawn, F-A-W-N, et qui est très peu abordée. Prenons un exemple concret. Il est 17h et votre N plus 1 vous demande un dossier pour le lendemain à 9h, alors que vous avez prévu une séance de sport à 17h30. Au lieu de négocier ou de maintenir votre engagement envers vous-même, vous annulez votre séance pour satisfaire les besoins urgents de votre supérieur, au détriment de votre organisation et de votre hygiène de vie à vous. Autre exemple, vous vous êtes engagé à aller au restaurant avec des collègues. Le jour J, vous ne vous sentez pas en forme, vous êtes fatigué et en retard sur certaines priorités. Mais vous n'annulez pas car vous vous considérez comme quelqu'un de fiable, sur qui on peut compter. Tant pis pour vous, vous vous arrangerez, quitte à rogner sur vos pauses et votre temps personnel. Ces exemples sont de parfaites illustrations de la suradaptation. J'ai pris des exemples professionnels, mais en général... Quand on fait preuve de suradaptation dans notre vie professionnelle, on en fait souvent part aussi dans notre vie personnelle. Alors comment reconnaître cette suradaptation ? Elle se manifeste souvent par une aversion pour la confrontation, par une forte empathie et par un sens du devoir très développé. Dans votre corps, vous pouvez observer que vous adoptez la posture de la personne en face, que vous prenez peu d'espace, que vous vous sentez mal à l'aise face à une demande. à laquelle vous ne pouvez pas répondre positivement. Et souvent, il va vous sembler plus confortable d'accepter que de supporter ce malaise presque physique. D'un point de vue des pensées, au moment où vous allez basculer sur de la suradaptation, vos pensées vont tourner autour de « je me mets à sa place, il a eu une dure journée » ou « elle a besoin de moi » ou « que pensera-t-il si je dis non ? » ou bien encore ... C'est pas grave, moi, c'est pas si important. Et contrairement justement à cette pensée, l'impact de ce comportement sur votre corps et votre esprit est loin d'être anodin. Déjà, comme dans toutes les autres réactions d'insécurité, votre cortex préfrontal, c'est-à-dire la partie la plus avancée de votre cerveau, qui se trouve au niveau du front, s'éteint progressivement à mesure que vous basculez dans la suradaptation. Vous perdez alors accès à des fonctions. essentielles comme la résolution de problèmes, l'esprit d'analyse, la créativité, l'humour et même vos compétences relationnelles. Et plus grave encore, chaque fois que vous choisissez de ne pas écouter vos propres besoins, vous vous envoyez un signal fort, même s'il est inconscient. D'une part, vous vous déconnectez un peu plus de vos propres ressentis physiques et émotionnels Merci. ce qui peut avoir un impact sur votre santé à plus long terme, allant jusqu'au burn-out, parce que vous n'aurez pas su lire les messages de votre corps. D'autre part, ça érode progressivement votre estime de vous et votre confiance en vous, en vous déconnectant de votre boussole interne, de vos désirs et de vos besoins propres. Vous devenez en quelque sorte étrangère à vous-même. C'est important de noter qu'il y a souvent cette impression que si on agit ainsi avec de la suradaptation, c'est parce que le soin est une valeur importante, voire très importante à nos yeux. Mais d'un point de vue plus large, si nous donnons du soin, de l'attention et de la bienveillance aux autres en nous privant nous-mêmes et en négligeant nos propres besoins, est-ce qu'on peut vraiment appeler ça du soin ou de la bienveillance ? Moi, j'aime dire que c'est comme la charité. Le soin et la bienveillance bien ordonnés commencent par soi-même. Qu'en dites-vous ? Alors du coup, maintenant qu'on a fait le tour de ce phénomène, de cette réadaptation, comment sortir de ce schéma ? Eh bien, c'est justement l'objet de la newsletter qui accompagne cet épisode. Et dans le numéro de cette semaine, je partage des techniques concrètes. pour vous apprendre à déplacer votre curseur du soin et vous autoriser à vous apporter autant de soins à vous que vous n'en apportez aux autres. Vous y trouverez également des stratégies pour gérer ce moment inconfortable où vous êtes tenté de vous suradapter. Alors, pour recevoir dès aujourd'hui, à 18h dans votre boîte mail, ce numéro, abonnez-vous et rejoignez plus de 3000 lectrices. Vous trouverez le lien d'inscription dans les notes de cet épisode. Et voilà, c'est déjà la fin de cet épisode. Continuez à pulvériser tous les plafonds de verre et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode plein de puissance.