Speaker #0Bienvenue sur ce nouvel épisode de Toute Puissante. Bienvenue sur ce nouvel épisode de Toute Puissante. Je reçois régulièrement des avis une étoile parce que le message que je porte peut en déranger certains. Vos avis positifs sont essentiels pour contrebalancer cela. Alors, pour soutenir mon travail et pour aider d'autres femmes à découvrir ce podcast, Mettez sur pause, laissez votre avis et 5 étoiles sur Apple Podcasts et revenez me rejoindre. Promis, je vous attends. Votre geste compte énormément. Un grand merci d'avance. On est de retour et aujourd'hui, on poursuit notre série sur les différentes réponses d'insécurité, ce fameux fight or flight. Alors après avoir parlé du mode tunnel, Alors après avoir parlé du mode tunnel dans l'épisode 29 et de la suradaptation dans l'épisode 33, on va explorer ensemble un autre réflexe bien connu. On va explorer ensemble un autre automatisme comportemental bien connu mais souvent invisible, j'ai nommé la fuite. Alors c'est quoi exactement la fuite ? C'est cette tendance à éviter les conversations, les sujets ou les personnes qui nous mettent mal à l'aise. Plutôt que d'affronter l'inconfort ou le conflit, on contourne, on repousse, on esquive, on oublie. C'est une manifestation classique de l'insécurité et ce qu'on appelle « flight » en anglais. Prenons un exemple très concret. Imaginez votre collègue qui a le même niveau hiérarchique que vous et grignote peu à peu sur votre périmètre. Il veut être mis en copie de certains mails, il s'invite à des réunions parce que c'est lié à son périmètre. Et puis là, il vient carrément de proposer à votre N plus 1 commun une note stratégique qui empiète sur votre champ d'action. Votre N plus 1 vous en parle parce que vous vous entendez bien et vous savez qu'il va falloir avoir une conversation claire avec ce collègue pour remettre les points sur les I. Mais vous fuyez l'échange, vous repoussez, vous trouvez mille excuses et vous espérez que ça va passer tout seul, que ça va se résoudre sans avoir besoin d'en parler. Eh bien, c'est un exemple. Eh bien, c'est une illustration de ce mode fuite. Alors, comment repérer ce mode fuite quand vous le vivez ? Il y a des signes très clairs, mais on ne les voit pas toujours sur le moment. Souvent, ça arrive à des personnes qui ont une aversion profonde pour la confrontation, qui ont une préférence pour l'harmonie, parfois à tout prix. Dans le quotidien, Ce mode est même plus difficile à repérer que la suradaptation car il se manifeste par une forme d'agitation intérieure. On a la tête qui fourmille de pensée, c'est impossible de se concentrer, la respiration devient saccadée, superficielle et on évite la respiration. Je refais, je refais. Comment repérer qu'on a basculé dans ce comportement de fuite ? Il y a des éléments très clairs sur le moment, mais on ne les voit pas toujours au moment où ça arrive. Déjà, il y a un terreau fertile, c'est-à-dire que ça va arriver plus souvent à des personnes qui ont une aversion profonde pour la confrontation et qui préfèrent l'harmonie parfois à tout prix. Et dans le quotidien... Ce mode est un petit peu plus difficile à repérer que la suradaptation, par exemple, parce qu'il se manifeste par beaucoup d'énergie. Au moment où on bascule, il va y avoir une forme d'agitation intérieure. On a la tête qui fourmille de pensées ou d'actions ou de choses. Ce n'est pas forcément très clair, ce n'est pas forcément très précis, mais on sent qu'il y a de l'agitation interne. C'est très difficile de se poser, de se concentrer. On va avoir envie de se lever, de marcher, de courir, de faire un truc, de faire un autre truc. La respiration aussi, elle va devenir saccadée, superficielle. Et puis si on est avec d'autres personnes, on va avoir tendance à avoir le regard évitant. Physiquement aussi, on va ressentir énormément d'énergie dans les pieds, dans les mains, dans la tête. Si on est assise... On va gigoter, on va taper du pied, on va jouer avec les mains, on va jouer avec des petits objets. Moi, je sais que je me ronge les ongles, par exemple, ou bien je mange l'intérieur de ma bouche, de mes lèvres. On va venir meubler le temps avec mille petites tâches. qui ont l'air urgentes mais qui ne le sont pas vraiment, ranger le bureau, trier la boîte mail, checker son téléphone, switcher d'app en app. C'est ce qu'on appelle de la procrastination active. Et du côté des pensées, on va entendre des choses comme... Et du côté des pensées, au moment où on bascule sur la fuite, on va avoir tendance à entendre... Oui, mais d'abord, je dois faire ceci ou je dois faire cela. Je verrai ça demain. Et quand c'est quelque chose de l'ordre du conflit, on peut aussi avoir des pensées du style, c'est pas de ma faute. Finalement, on se raconte des histoires pour éviter d'affronter ce qui nous dérange vraiment. Mais attention, comme pour les autres formes d'insécurité, l'impact de ce mode fuite n'est pas du tout anodin. Déjà, comme on l'a dit précédemment, pour toutes les réactions d'insécurité, le cortex préfrontal, c'est-à-dire la partie du cerveau qui gère la réflexion, la créativité, l'humour, l'analyse, va venir... s'éteindre progressivement quand on bascule dans un comportement de fuite. Résultat, on perd accès à nos ressources, à notre capacité à résoudre des problèmes, à prendre du recul et à communiquer efficacement. Et puis sur l'estime de soi, c'est tout aussi corrosif. On finit par s'habituer à cette fuite en avant, à vivre dans un état de vigilance, voire d'hypervigilance et d'évitement permanent. On oublie ce que ça fait de faire les choses pour soi et pas seulement pour éviter. Et donc, on se déconnecte peu à peu de ces ressentis physiques et émotionnels, ce qui peut à terme conduire à des problèmes de santé, comme par exemple le burn-out, tout comme pour la suradaptation. On nourrit aussi un sentiment et un comportement d'auto-sabotage, d'être toujours à côté de soi, jamais vraiment... au rendez-vous avec soi-même. Et tout cela, ça érode la confiance et l'estime de soi. Et puis ça nous coupe de notre boussole interne, celle qui régit nos véritables envies et nos besoins. Alors du coup, maintenant qu'on a fait le tour de ce mode de fuite, alors du coup, maintenant qu'on a fait l'état des lieux de ce mode fuite, à quoi il ressemble, comment le repérer ? La question c'est comment sortir de ce schéma de fuite ? Et c'est justement ce que je vous propose d'explorer ensemble dans la newsletter qui accompagne cet épisode. Et dans ce numéro, je partage des techniques concrètes pour apprendre à reconnaître ce mode fuite dans votre corps et bien sûr, surtout, des stratégies pour apprivoiser l'inconfort et des outils pour changer petit à petit ce comportement d'évitement. Pour le recevoir dès aujourd'hui 18h dans votre boîte mail, Abonnez-vous et rejoignez plus de 3000 lectrices. Vous trouverez le lien d'inscription dans les notes de cet épisode. Et voilà, c'est déjà la fin de cet épisode. Continuez de pulvériser tous les plafonds de verre et on se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode plein de puissance. Au revoir !