Speaker #0Bonjour et bienvenue sur Toute Puissante, le podcast des femmes qui veulent tout et qui l'obtiennent. Je suis Kauthar Trojet, votre hôte, fondatrice du club de pouvoir, coach exécutif de dirigeante et experte des dynamiques de pouvoir. Ici, nous pulvérisons le plafond de verre, un épisode à la fois. Bienvenue sur ce nouvel épisode de Toute Puissante. Aujourd'hui, c'est un épisode de coaching où je réponds à une question que vous m'avez posée. Si ce podcast vous plaît, n'hésitez pas à me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcast. Cela m'aide énormément à faire découvrir ce podcast à d'autres femmes qui en ont besoin. Surtout que là, j'aimerais atteindre les 4,9 sur 5 et on n'est plus très loin. Notre auditrice du jour nous écrit. Qu'aoutard, que conseillerais-tu à une femme ? à qui l'on propose un poste de direction en période de crise ? C'est une excellente question et je vais commencer par vous dire ce qu'il ne faut surtout pas faire. L'erreur classique, c'est de refuser par réflexe. Quand on vous propose un poste de direction en période de crise, l'instinct, c'est souvent de dire non. Il y a deux raisons de refuser. Soit le poste ne correspond pas à vos objectifs de carrière, soit vous refusez. par peur. Et la vérité, c'est qu'aucune de ces deux raisons n'est valable. Je m'explique. Si le poste ne correspond pas à vos objectifs de carrière, c'est que vous avez échoué en amont. Votre hiérarchie devrait connaître parfaitement la direction que vous souhaitez prendre. Si on vous propose quelque chose de totalement décalé, c'est que vous n'avez pas fait. Votre travail de communication et d'influence stratégique. Mon conseil, c'est de vous assurer toujours de deux choses. Un, savoir clairement où vous voulez aller. Et ça, c'est vraiment la base que je travaille systématiquement en début d'accompagnement avec mes clientes. Deux, le faire savoir clairement et vous assurer d'aligner votre hiérarchie. L'idée, c'est que quand on vous propose un rôle, il soit toujours aligné avec vos propres objectifs. Ce qui nous amène au deuxième cas de figure, vous refusez par peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ce que ça va impliquer ou peur de l'échec. Beaucoup de femmes déclinent ces opportunités en se disant « c'est trop risqué » ou « je ne vais pas y arriver » ou encore « ils me proposent ça parce que personne d'autre n'en veut » . Et c'est probable, cette réaction est compréhensible, mais elle joue contre nous. Car oui, statistiquement, on propose plus souvent aux femmes des postes de direction ... quand les entreprises sont en difficulté. Ça a d'ailleurs un nom, c'est ce qu'on appelle le « glass cliff » en anglais, « falaise de verre » en français. J'ai d'ailleurs consacré une newsletter sur le sujet. Allez voir les notes de cet épisode, je vous mettrai le lien dessus. Mais refuser par peur, c'est se priver d'opportunités de carrière exceptionnelles. Ces moments de crise sont souvent les seules opportunités où on vous donnera accès à certains postes. Alors, dans ce cas-là, comment accepter ? intelligemment. Mon premier conseil, c'est de garder vos objectifs individuels en tête. N'acceptez pas en pensant que vous devez sauver la situation. Cette mentalité de sauveuse est un piège. Je répète, cette mentalité de sauveuse est un piège. Une entreprise en crise ne sera pas sauvée par un seul individu, même brillantissime. Et je vous invite à vous poser plutôt ces trois questions. 1. Ce poste s'aligne-t-il avec mes objectifs de carrière ? Et là, comme on l'a vu précédemment, la réponse devrait être oui. 2. Qu'est-ce que j'ai à y gagner, quel que soit le résultat ? C'est-à-dire, qu'est-ce que moi, je vais pouvoir tirer pour ma carrière, pour les compétences que je vais développer, pour l'expérience aussi, pour le réseau ? Et 3. Cette expérience me permettra-t-elle d'acquérir les compétences dont j'ai besoin pour la suite de ma carrière ? Ça, c'est le premier conseil. de bien garder vos objectifs individuels en tête. Mon deuxième conseil, c'est de clarifier la définition de succès. Avant d'accepter, discutez avec les différentes parties prenantes pour comprendre quels sont leurs critères de succès pour cette mission. Est-ce que c'est du damage control ? Est-ce que c'est de sauver les meubles ? Ou est-ce que le critère est déjà inatteignable ? En fait, ça, ça va vous permettre de comprendre les attentes parce que parfois, on peut surévaluer les attentes parce qu'on ne les a pas clarifiées. Ça va aussi vous permettre de gérer ces attentes si elles sont inatteignables et de les ramener à quelque chose de plus atteignable. Une fois ces attentes clarifiées et, si besoin, renégociées pour un niveau que vous jugez atteignable, c'est le moment d'évaluer les moyens nécessaires. Attention, ne laissez pas les autres définir vos ressources. C'est une erreur que j'observe souvent, surtout chez les profils premiers de la classe. qui attendent qu'on leur donne le problème et les ressources. Le résultat, c'est qu'elles acceptent des missions impossibles à la Tom Cruise avec des moyens dérisoires à la MacGyver, du style trois bouts de ficelle et un chewing-gum pour dévaler le Grand Canyon en rappel. Et ça, c'est vraiment se tirer une balle dans le pied. C'est votre expertise de dire de quoi vous avez besoin. C'est comme une chef de cuisine à qui le patron du restaurant a donné pour mission de décrocher une étoile Michelin. C'est vous qui fixez le menu et la liste des ingrédients. Là, c'est pareil, c'est à vous d'évaluer vos besoins pour réussir. Le budget, l'équipe, le périmètre d'action, les prérogatives réelles. Et puis, demandez-vous aussi quels sont vos besoins individuels, ceux pour mener à bien la mission et aller dans le sens de vos objectifs individuels. Par exemple, la sécurité financière, une augmentation substantielle, des avantages qui libèrent de la charge mentale, ou bien, autre exemple, deux statuts, un intitulé de poste qui valorise votre CV. Et avant d'accepter la mission, assurez-vous bien de trouver un terrain d'entente gagnant-gagnant, pour ne pas commencer en ayant déjà l'impression de faire une faveur ou d'être un peu perdante. Troisième conseil, faites-vous accompagner. Incluez un budget coaching dans votre négociation. Pourquoi ? Parce qu'en période de crise, vous serez sous pression. Vous risquez de perdre de vue vos critères de succès, vos objectifs individuels. et même votre santé en vous laissant submergé par l'urgence. Une coach vous aide à garder le recul nécessaire, à rester aligné sur vos priorités, à prendre les bonnes décisions stratégiques et à gérer stress, émotions, énergie. En résumé, accepter un poste de direction en période de crise peut être formidable, mais acceptez-le pour les bonnes raisons. Parce que ça sert vos objectifs, pas pour sauver le Titanic. Et puis ? Bien sûr, négociez tout ce dont vous avez besoin pour réussir. Et ne partez jamais seul dans cette aventure. Et si vous avez besoin d'une coach pour vous soutenir dans la négociation du poste et dans ce nouveau rôle, c'est mon métier, vous savez où me trouver. Et voilà, c'est déjà la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez plus outillés, inspirés et prêts à affronter vos défis du quotidien. Si vous avez une problématique de coaching, soumettez-la à moi via le lien. Dans les notes de cet épisode, je suis Kaoutar Trojet et vous avez écouté Toute Puissante. Continuez de pulvériser tous les plafonds de verre et à très bientôt pour un nouvel épisode plein de puissance ! Et voilà, c'est déjà la fin de notre rendez-vous. J'espère que vous repartez plus armés, inspirés et prêts à affronter vos défis avec audace et intelligence. Je suis Kaotard Trojette et vous avez écouté Toute Puissante. Continuez de pulvériser tous les plafonds de verre. A très bientôt pour un nouvel épisode plein de puissance.