undefined cover
undefined cover
117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2 cover
117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2 cover
Trail Story

117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2

117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2

19min |23/06/2024
Play
undefined cover
undefined cover
117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2 cover
117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2 cover
Trail Story

117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2

117. LA SUITE DE LA TRAVERSÉE DU NÉPAL DE FLEURY ROUX, LA GREAT HIMAL RACE PARTIE 2

19min |23/06/2024
Play

Description

Dans ce nouvel épisode, plongez au cœur de la « Great Himal Race » aux côtés de Fleury Roux pour découvrir la suite de son incroyable périple à travers le Népal. Avec ses 1700 km et ses 90 000 mètres de dénivelé positif, cette course hors norme défie les limites humaines et emmène les participants sur les sentiers escarpés de l'Himalaya népalais, de Hilsa à la frontière tibétaine, jusqu'au Camp de Base du Kanchenjunga.

Fleury nous raconte comment il a bravé les éléments, affronté ses propres doutes et trouvé la force de continuer malgré des problèmes de santé. Au programme : des paysages époustouflants à proximité des sommets géants de plus de 8000 mètres.

Laissez-vous emporter par son récit captivant et inspirant. Une aventure humaine extraordinaire qui vous fera vibrer au rythme de l’Himalaya !

Ne manquez pas ce deuxième épisode exceptionnel, disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de podcast. 🌟


🎧 bonne écoute à toutes et à tous !


Rejoignez trail story sur instagram : Trail Story 🏔🎧 (@trailstorypodcast) | Profil Instagram       


Pour soutenir TRAIL STORY : 

1️⃣ Parlez du podcast à tous vos ami(e)s traileurs et traileuses.

2️⃣ N'hésitez pas à mettre 5⭐sur votre plateforme préférée (spotify, deezer, apple podcast...)

3️⃣ Abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

4️⃣ Suivez toute l'actualité de trail story sur Trailstory.fr Instagram Facebook


N’hésitez pas à me laisser un commentaire par mail à : trailstory.fr@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Gaëtan Pitaval, passionné de trail. Je vais vous partager des histoires de trail à travers ce podcast. Des histoires d'hommes, de femmes, des aventures, des émotions, mais aussi des histoires de courses mythiques. Bienvenue à tous !

  • Speaker #1

    Alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon et qu'en fait on n'est jamais sûr d'arriver au bout. Même après 35 jours, 40 jours, il y a des super coureurs qui ont dû arrêter, même avec un super niveau physique, ils étaient dans l'incapacité de continuer.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Trail Story. Aujourd'hui, nous retrouvons la deuxième partie de l'épisode consacré à Fleury Roux et sa magnifique et grandiose traversée du Népal avec la Grittimal Race. Nous retrouvons tout de suite Fleury pour la deuxième partie de cette émission et la suite de son parcours. Alors là tu t'en parles un peu, est-ce que tu peux décrire pour les auditeurs les paysages principaux que tu as traversés ? C'est que de la haute montagne, c'est des sentiers, c'est de la caillasse, tu peux décrire un peu que les gens visualisent un peu l'environnement ?

  • Speaker #1

    Alors on est vraiment passé par tous les Népals entre guillemets, dans le sens où on a vécu des paysages un peu désertiques, un peu secs comme dans l'eau de l'eau, donc on est à 4000 mètres d'altitude, 5000 mètres. mais il n'y a pas de végétation quasiment, c'est très désertique. On est passé par la jungle, notamment vers la fin, où on a des grosses forêts de rhododendrons, et par moments on est vraiment dans des forêts aussi pour ampoules, végétation très dense, mais on a juste le petit sentier à suivre. D'ailleurs on se faisait attaquer par des sangsues à ce moment-là. Et après on est passé aussi par des endroits, par des fonds de vallées un peu moins intéressants, où... On est plutôt dans des endroits qui sont très habités et où il y a beaucoup de trucs dont, notamment ils construisent des nouvelles pistes pour faire venir un peu des touristes dans les villages et pour faciliter la venue en jeep, en moto, etc. pour les habitants des villages. Après, on est passé dans des rizières aussi, donc des magnifiques rizières plutôt en balcon. Là, on est surtout sur des abscudes à 2500 mètres où il y a beaucoup de cultures. et c'est un autre paysage, un autre Népal. Et enfin, on avait l'école beaucoup plus montagne, où là, on est plus sur du glacier. On traverse des grandes moraines, il y a pas mal de lacs et on est dans un paysage très minéral, très rocailleux, avec sur le haut des cols généralement de l'enneigement. Donc là c'était plutôt de la neige de fin de saison, donc assez dur, donc ça passait plutôt bien. Et c'est vrai que de manière générale, plus qu'on se trouve au Népal, s'il fait beau, on a quand même la vue et la visibilité sur des montagnes qui sont exceptionnelles. et des montagnes à plus de 6000, 7000 voire 8000 mètres d'altitude. Donc ça c'est constant durant toute la traversée. On a toujours eu des paysages assez exceptionnels quand il faisait beau et c'est assez incroyable de traverser ces paysages et de passer d'une vallée à une autre et de toujours avoir ces montagnes qui dominent l'horizon. C'est quelque chose qu'on ne retrouve pas ni en Europe, ni en France, ni dans les Alpes. Et durant 1500 kilomètres, on a ces montagnes qui dominent, et ça s'enchaîne de montagne en montagne. Et c'est même impossible de toutes les nommer et de toutes les reconnaître, parce qu'il y en a vraiment énormément.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand même, il y a beaucoup de montagnes, il y a plus de 8 mm, tu as l'Anapurna, le Makalu, l'Everest, le Kachangunja, donc ça fait vraiment des gros gros bestiaux en face. Et parfois, on doit se sentir tout petit au milieu de ça.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, on en a parlé un peu, est-ce que toi, pendant ce parcours, tu as eu des moments de difficulté ou des moments où tu t'es dit, putain, je vais abandonner, c'est trop dur ?

  • Speaker #1

    alors j'ai enfin le principal problème pour moi et puis pour la majorité des coureurs ça a été le fait de tomber malade alors il faut savoir que dans l'eau on n'est pas habitué à l'eau qui et puis même à l'hygiène en fait qui n'est pas du tout la même d'un point de vue de l'alimentation moi je sais qu'au bout de déjà dès l'acclimatation j'avais déjà la diarrhée mais ça ne m'empêchait pas d'avancer ça ne m'empêchait pas d'avoir de l'énergie parce que j'arrivais à m'alimenter Par contre, au bout de 7 jours, je ne sais pas ce que j'ai pris, j'ai pris une bactérie. Et là, ça a été très compliqué parce que je n'arrivais plus à m'alimenter, j'avais une diarrhée encore plus forte. et puis j'avais un peu des maux de tête je me sentais vraiment pas bien sans énergie et là j'ai vécu je crois que c'était le septième jour une étape vraiment très très difficile aussi je dormais beaucoup moins bien et là j'ai eu peur de devoir abandonner en fait parce qu'à ce moment là il y en a plusieurs qui sont tombés malades et certains ont justement dû arrêter parce qu'ils étaient vraiment pas bien dans un sale état ils ne pouvaient plus continuer moi j'avais de la chance, j'avais un niveau physique qui me permettait quand même même en étant malade de pouvoir continuer à avancer et puis de limiter la casse entre guillemets et à ce moment là j'ai eu vraiment très peur de devoir arrêter parce que je voyais les autres arrêter et j'avais pas envie je me sentais encore mentalement j'avais envie d'aller au bout, c'était encore trop tôt pour arrêter et c'est vrai que ça m'a fait un peu peur en ce début d'aventure donc j'ai laissé passer un petit peu l'orage j'ai baissé la tête, j'avançais ça a été difficile mentalement à vivre mais au bout de quelques jours c'est revenu et puis après je dirais que la fin tout s'est enchaîné parfaitement je pense que mon corps s'était adapté mon estomac, mes intestins aussi et je n'ai pas eu de gros problèmes où je n'ai jamais pensé à arrêter alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon on n'est jamais sûr d'arriver au bout même après 35 jours, 40 jours il y a des super coureurs qui ont dû arrêter parce qu'ils sont tombés malades et ils ont pris intoxication alimentaire plus problème de tout plein d'autres problèmes qui ont fait que même avec un super niveau physique ils étaient dans l'incapacité de continuer surtout pour certains c'est arrivé en montagne avant des gros cols et du coup c'était vraiment dangereux de les faire monter, de les faire passer à 5000 avec leurs problèmes donc moi déjà là où je suis tombé malade j'ai eu de la chance parce que j'étais dans une zone où on était autour de 2000-3000 mètres d'altitude donc c'était moins dangereux mais pour certains ça a été quand même compliqué et du coup c'est vrai que ça a été plus une libération à la fin de se dire j'ai réussi aussi à passer toutes ces épreuves là et de ne pas arrêter parce que j'ai eu aussi de la chance de ne pas tomber malade à des endroits un peu critiques

  • Speaker #0

    Et alors au niveau des pieds ça tient ? Pas de bobos ?

  • Speaker #1

    Alors ça c'est tous des petits trucs il y a toujours eu des petits bobos notamment au début je pense que j'attrapais une ampoule par jour que ce soit à l'orteil, au talon ou autre, mais ça se soigne ça se gère quand même relativement bien c'est pas des choses qui vont dégénérer dans le sens où on avait quand même on n'est pas sur du non-stop donc quand on fait une étape on a quand même le temps de se soigner en fin de journée d'essayer de trouver une solution, de se traper etc donc là dessus j'ai pas eu de soucis effectivement au final En tout cas, j'ai eu plein d'ampoules, plein de petits problèmes, des petits pépins physiques, des choses comme ça. Mais ça se gère et ça se soigne. Donc ça, ce n'était pas le plus gênant.

  • Speaker #0

    Ok, alors finalement au bout de ton périple tu arrives à la base de Kanchei Junga, tu arrives finalement premier ex aequo un peu c'est ça avec Jun ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors en fait c'est vrai que ce classement nous on n'y portait pas forcément attention. tous les jours. Et ce qui s'est passé, c'est qu'en fait, à quelques étapes de la fin, on était trois coureurs à être très proches en termes de chrono à quelques minutes près. Et du coup, on a vu avec l'organisation, on ne voulait pas non plus se faire la course jusqu'au bout. Et donc, on a décidé de finir ensemble. Et puis, encore une fois, le plus important pour nous, c'était de finir cette traversée. Et du coup, l'organisation... a décidé finalement qu'il y aurait trois vainqueurs parce que le Népalais Opendra, le fils Jules-Henri et puis moi ont gagné la course, sachant que pour nous, ce n'était pas forcément le plus important.

  • Speaker #0

    Et alors du coup, c'est quoi tes émotions après quand tu arrives là-bas, que tu as fait 1800 kilomètres, que tu as vécu tout ça pendant 50 étapes, que tu es resté presque deux mois en pleine montagne C'est quoi les émotions à l'arrivée ? Tu pleures, t'exploses ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup pleuré. On a beaucoup pleuré parce qu'on a voulu faire aussi une arrivée en groupe, tous ensemble. Beaucoup pleuré parce que c'était vraiment une décharge d'émotions de savoir que c'était terminé, qu'on venait de traverser l'Himalaya Népalais. C'était un rêve pour certains, ça en était un aussi pour moi. C'était une sorte de libération aussi de se dire qu'on l'avait fait et de se rappeler en fait tous les moments par lesquels on était passé, notamment les bons moments mais aussi les moments difficiles parce que c'est eux aussi qui te forgent un petit peu et qui te laissent aussi des souvenirs marquants. Ça a été vraiment un moment très très émouvant d'arriver au bout. c'était vraiment une libération et encore une fois comme on le disait on n'était jamais sûr d'arriver au bout jusqu'à la dernière étape on voulait vraiment toucher le panneau du camp de base pour se dire on est arrivé et on l'a fait et on n'osait pas trop l'imaginer avant l'accomplissement

  • Speaker #0

    du devoir accompli est-ce que toi au cours de cette traversée tu as une émotion particulière qui t'a marqué un truc que tu as vécu pendant les étapes où tu te dis je garderai ça en tête de cette E-MAL Race 2024.

  • Speaker #1

    Alors je pense que c'est dans le Dolpo, donc c'est au bout de 12-13 jours. C'est le Djerkoala, c'est un col à 5400 mètres. Et en fait à ce moment-là, 4-5 jours avant, on avait pris une décision, la décision de séparer le groupe en deux, parce qu'en gros il y avait beaucoup de neige sur les cols de montagne et d'altitude, et Bruno l'organisateur nous a autorisé à faire un petit groupe, donc on était un petit groupe de 5, à faire 7 jours dans le Dolpo, passer un itinéraire nord. un peu plus risqué entre guillemets et plus dangereux. Mais nous, on était assez sereins et confiants sur notre capacité à avancer dans cet endroit-là. Et le reste du groupe a dû contourner tout par le sud, donc faire plus de 100 kilomètres de plus, parce que les conditions n'étaient pas sûres en montagne. Et nous, à ce moment-là, c'était le dixième jour pour prendre cette décision. Nous, notamment avec Jules et avec certains Népalais, on avait vraiment envie de passer un hypnée en montagne et de ne pas contourner par le sud. du coup Bruno l'organisateur nous a autorisé à passer par le Nord en disant si jamais ça ne passe pas par contre vous devez faire demi-tour et là on va prendre des jours de retard donc il y avait une sorte de risque en fait à passer par le Nord et finalement nous on passe par le Nord l'école finalement il passe très bien donc déjà c'était vraiment des super moments de se dire on a réussi, on va réussir à traverser ces cols du Haut d'Olpeau et en fait au bout de 3-4 jours on passe un col de Jerkoila et c'est... Au moment là, pour moi, il restera marqué parce que c'est vraiment les premiers moments où je me suis senti très très bien en altitude et j'ai décidé vraiment de prendre mon rythme en montagne et j'ai ressenti des super sensations d'altitude et je me sentais vraiment à ma place dans ces montagnes. Je suis arrivé en haut du col et j'avais super bien monté ce col. Et là, tu découvres vraiment le paysage et toutes les montagnes qui t'entourent. Et là, c'était vraiment des émotions assez fortes, parce qu'en fait, je me disais vraiment, je suis à ma place. J'ai fait les bons choix aussi pour arriver dans ces cols-là. J'étais trop content de me retrouver en montagne, de ne pas avoir fait le choix du sud et de me dire, j'ai fait le bon choix, je suis passé par le nord et en fait, je suis récompensé aussi par une super forme. et par toutes ces montagnes qui sont exceptionnelles et qui rendent le paysage vraiment fabuleux. Donc, ça restera, je pense, ces moments-là dans le Dolpo où on était dans ces super montagnes et avec des super sensations.

  • Speaker #0

    En tout cas, comme tu le racontes, ça a l'air d'être un coin magnifique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est clair. Alors, tu termines cette aventure. Après, il faut bien rentrer en France après plus de 60 jours hors du temps, en fait. Et puis là, tu as une belle surprise parce que tu retrouves ta compagne Clémentine Geoffray qui pendant ce temps-là a gagné les championnats d'Europe de trail. Alors comment ça se passe les retrouvailles ? C'est l'euphorie après tous ces mois de séparation ?

  • Speaker #1

    Oui, forcément. En plus, j'étais déçu de ne pas avoir pu suivre sa course et j'aurais vraiment aimé être là à Annecy au jour des championnats d'Europe. Et en plus, je n'avais même pas de réseau pour regarder puisque... C'est mon frère qui m'a envoyé par ma balise GPS les informations et les résultats. On a passé plusieurs jours sur Paris et ça a été des super moments. C'est sûr que de se retrouver après deux mois et on a vécu chacun des choses différentes, encore une fois, ça a été des super émotions. On était trop trop contents de se retrouver. Et ça faisait du bien aussi de retrouver ses proches, de retrouver son entourage. Et Clémentine, de repartager des moments ensemble, ça donnait aussi envie de revenir en France pour se retrouver.

  • Speaker #0

    Il y a eu un bon débrief de l'Himalayan Race et des championnats d'Europe.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Alors maintenant, on parle un peu de la suite. Est-ce que tu as prévu de te reposer pendant quelques mois ou tu te dis je vais refaire Caméra Runner cet été et je vais refaire des courses ?

  • Speaker #1

    Alors oui, forcément je vais devoir retravailler parce que je n'ai pas travaillé pendant deux mois. Donc là je reprends le boulot en tant qu'accompagnateur en montagne dès la semaine prochaine. Oui, il prend du temps au repos et c'est pour ça que je ne me projette pas sur d'autres courses. Alors on a un rassemblement avec l'équipe qui prône fin juin au marathon du Mont-Blanc. Moi j'avais un dossard sur le kilomètre vertical, donc je vais voir si je cours ou pas. Dans deux semaines, donc ça risque d'être un peu juste. Sinon, je filme dans tous les cas sur le marathon du Mont-Blanc, donc sur le 42 km, je travaille sur l'événement. Après, je n'ai pas trop prévu de course durant l'été, je sais que je vais retravailler un petit peu, mais là, ça fait déjà 10-12 jours que j'ai fait repos complet, donc je vais essayer de reprendre par du vélo et reprendre tranquillement un petit peu les activités sportives, sans me précipiter, et je n'ai pas envie de faire la même erreur aussi que... en Norvège où j'avais peut-être repris un peu trop vite derrière le projet Across Norway et j'avais eu de la fatigue pendant plusieurs mois. Donc là, j'ai envie de me régénérer complètement avant de repartir sur des objectifs un peu plus précis.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'on ne récupère pas comme ça en 2-2 de 1800 km à travers le Népal. En tout cas, une aventure exceptionnelle, incroyable. Bravo Fleury pour ton compétition géniale. En plus, il y a un bel esprit puisque vous finissez à plusieurs. Ce n'est pas la compétition à tout prix. cet esprit de partage qui est lié au trail merci beaucoup pour cet échange merci Gaëtan et à bientôt voilà cet épisode de Trail Story est maintenant terminé je vous remercie de votre écoute nous terminons en musique avec un de mes groupes préférés que j'ai eu la chance d'aller voir à Paris il y a quelques jours nous parlons bien sûr du groupe australien Angus et Julia Stones avec une reprise de Bob Dylan I Want You c'est parti bonne aventure trail à plus

  • Speaker #2

    I want you so bright Honey I want you Now your dancing child with his Chinese suit Spoke to me as I took his flute I wasn't very cute to him now was I ? But I didn't go because he lied Because he took you for a ride Because the time was on his side Because I I want you, I want you, I want you, I want you.

Description

Dans ce nouvel épisode, plongez au cœur de la « Great Himal Race » aux côtés de Fleury Roux pour découvrir la suite de son incroyable périple à travers le Népal. Avec ses 1700 km et ses 90 000 mètres de dénivelé positif, cette course hors norme défie les limites humaines et emmène les participants sur les sentiers escarpés de l'Himalaya népalais, de Hilsa à la frontière tibétaine, jusqu'au Camp de Base du Kanchenjunga.

Fleury nous raconte comment il a bravé les éléments, affronté ses propres doutes et trouvé la force de continuer malgré des problèmes de santé. Au programme : des paysages époustouflants à proximité des sommets géants de plus de 8000 mètres.

Laissez-vous emporter par son récit captivant et inspirant. Une aventure humaine extraordinaire qui vous fera vibrer au rythme de l’Himalaya !

Ne manquez pas ce deuxième épisode exceptionnel, disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de podcast. 🌟


🎧 bonne écoute à toutes et à tous !


Rejoignez trail story sur instagram : Trail Story 🏔🎧 (@trailstorypodcast) | Profil Instagram       


Pour soutenir TRAIL STORY : 

1️⃣ Parlez du podcast à tous vos ami(e)s traileurs et traileuses.

2️⃣ N'hésitez pas à mettre 5⭐sur votre plateforme préférée (spotify, deezer, apple podcast...)

3️⃣ Abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

4️⃣ Suivez toute l'actualité de trail story sur Trailstory.fr Instagram Facebook


N’hésitez pas à me laisser un commentaire par mail à : trailstory.fr@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Gaëtan Pitaval, passionné de trail. Je vais vous partager des histoires de trail à travers ce podcast. Des histoires d'hommes, de femmes, des aventures, des émotions, mais aussi des histoires de courses mythiques. Bienvenue à tous !

  • Speaker #1

    Alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon et qu'en fait on n'est jamais sûr d'arriver au bout. Même après 35 jours, 40 jours, il y a des super coureurs qui ont dû arrêter, même avec un super niveau physique, ils étaient dans l'incapacité de continuer.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Trail Story. Aujourd'hui, nous retrouvons la deuxième partie de l'épisode consacré à Fleury Roux et sa magnifique et grandiose traversée du Népal avec la Grittimal Race. Nous retrouvons tout de suite Fleury pour la deuxième partie de cette émission et la suite de son parcours. Alors là tu t'en parles un peu, est-ce que tu peux décrire pour les auditeurs les paysages principaux que tu as traversés ? C'est que de la haute montagne, c'est des sentiers, c'est de la caillasse, tu peux décrire un peu que les gens visualisent un peu l'environnement ?

  • Speaker #1

    Alors on est vraiment passé par tous les Népals entre guillemets, dans le sens où on a vécu des paysages un peu désertiques, un peu secs comme dans l'eau de l'eau, donc on est à 4000 mètres d'altitude, 5000 mètres. mais il n'y a pas de végétation quasiment, c'est très désertique. On est passé par la jungle, notamment vers la fin, où on a des grosses forêts de rhododendrons, et par moments on est vraiment dans des forêts aussi pour ampoules, végétation très dense, mais on a juste le petit sentier à suivre. D'ailleurs on se faisait attaquer par des sangsues à ce moment-là. Et après on est passé aussi par des endroits, par des fonds de vallées un peu moins intéressants, où... On est plutôt dans des endroits qui sont très habités et où il y a beaucoup de trucs dont, notamment ils construisent des nouvelles pistes pour faire venir un peu des touristes dans les villages et pour faciliter la venue en jeep, en moto, etc. pour les habitants des villages. Après, on est passé dans des rizières aussi, donc des magnifiques rizières plutôt en balcon. Là, on est surtout sur des abscudes à 2500 mètres où il y a beaucoup de cultures. et c'est un autre paysage, un autre Népal. Et enfin, on avait l'école beaucoup plus montagne, où là, on est plus sur du glacier. On traverse des grandes moraines, il y a pas mal de lacs et on est dans un paysage très minéral, très rocailleux, avec sur le haut des cols généralement de l'enneigement. Donc là c'était plutôt de la neige de fin de saison, donc assez dur, donc ça passait plutôt bien. Et c'est vrai que de manière générale, plus qu'on se trouve au Népal, s'il fait beau, on a quand même la vue et la visibilité sur des montagnes qui sont exceptionnelles. et des montagnes à plus de 6000, 7000 voire 8000 mètres d'altitude. Donc ça c'est constant durant toute la traversée. On a toujours eu des paysages assez exceptionnels quand il faisait beau et c'est assez incroyable de traverser ces paysages et de passer d'une vallée à une autre et de toujours avoir ces montagnes qui dominent l'horizon. C'est quelque chose qu'on ne retrouve pas ni en Europe, ni en France, ni dans les Alpes. Et durant 1500 kilomètres, on a ces montagnes qui dominent, et ça s'enchaîne de montagne en montagne. Et c'est même impossible de toutes les nommer et de toutes les reconnaître, parce qu'il y en a vraiment énormément.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand même, il y a beaucoup de montagnes, il y a plus de 8 mm, tu as l'Anapurna, le Makalu, l'Everest, le Kachangunja, donc ça fait vraiment des gros gros bestiaux en face. Et parfois, on doit se sentir tout petit au milieu de ça.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, on en a parlé un peu, est-ce que toi, pendant ce parcours, tu as eu des moments de difficulté ou des moments où tu t'es dit, putain, je vais abandonner, c'est trop dur ?

  • Speaker #1

    alors j'ai enfin le principal problème pour moi et puis pour la majorité des coureurs ça a été le fait de tomber malade alors il faut savoir que dans l'eau on n'est pas habitué à l'eau qui et puis même à l'hygiène en fait qui n'est pas du tout la même d'un point de vue de l'alimentation moi je sais qu'au bout de déjà dès l'acclimatation j'avais déjà la diarrhée mais ça ne m'empêchait pas d'avancer ça ne m'empêchait pas d'avoir de l'énergie parce que j'arrivais à m'alimenter Par contre, au bout de 7 jours, je ne sais pas ce que j'ai pris, j'ai pris une bactérie. Et là, ça a été très compliqué parce que je n'arrivais plus à m'alimenter, j'avais une diarrhée encore plus forte. et puis j'avais un peu des maux de tête je me sentais vraiment pas bien sans énergie et là j'ai vécu je crois que c'était le septième jour une étape vraiment très très difficile aussi je dormais beaucoup moins bien et là j'ai eu peur de devoir abandonner en fait parce qu'à ce moment là il y en a plusieurs qui sont tombés malades et certains ont justement dû arrêter parce qu'ils étaient vraiment pas bien dans un sale état ils ne pouvaient plus continuer moi j'avais de la chance, j'avais un niveau physique qui me permettait quand même même en étant malade de pouvoir continuer à avancer et puis de limiter la casse entre guillemets et à ce moment là j'ai eu vraiment très peur de devoir arrêter parce que je voyais les autres arrêter et j'avais pas envie je me sentais encore mentalement j'avais envie d'aller au bout, c'était encore trop tôt pour arrêter et c'est vrai que ça m'a fait un peu peur en ce début d'aventure donc j'ai laissé passer un petit peu l'orage j'ai baissé la tête, j'avançais ça a été difficile mentalement à vivre mais au bout de quelques jours c'est revenu et puis après je dirais que la fin tout s'est enchaîné parfaitement je pense que mon corps s'était adapté mon estomac, mes intestins aussi et je n'ai pas eu de gros problèmes où je n'ai jamais pensé à arrêter alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon on n'est jamais sûr d'arriver au bout même après 35 jours, 40 jours il y a des super coureurs qui ont dû arrêter parce qu'ils sont tombés malades et ils ont pris intoxication alimentaire plus problème de tout plein d'autres problèmes qui ont fait que même avec un super niveau physique ils étaient dans l'incapacité de continuer surtout pour certains c'est arrivé en montagne avant des gros cols et du coup c'était vraiment dangereux de les faire monter, de les faire passer à 5000 avec leurs problèmes donc moi déjà là où je suis tombé malade j'ai eu de la chance parce que j'étais dans une zone où on était autour de 2000-3000 mètres d'altitude donc c'était moins dangereux mais pour certains ça a été quand même compliqué et du coup c'est vrai que ça a été plus une libération à la fin de se dire j'ai réussi aussi à passer toutes ces épreuves là et de ne pas arrêter parce que j'ai eu aussi de la chance de ne pas tomber malade à des endroits un peu critiques

  • Speaker #0

    Et alors au niveau des pieds ça tient ? Pas de bobos ?

  • Speaker #1

    Alors ça c'est tous des petits trucs il y a toujours eu des petits bobos notamment au début je pense que j'attrapais une ampoule par jour que ce soit à l'orteil, au talon ou autre, mais ça se soigne ça se gère quand même relativement bien c'est pas des choses qui vont dégénérer dans le sens où on avait quand même on n'est pas sur du non-stop donc quand on fait une étape on a quand même le temps de se soigner en fin de journée d'essayer de trouver une solution, de se traper etc donc là dessus j'ai pas eu de soucis effectivement au final En tout cas, j'ai eu plein d'ampoules, plein de petits problèmes, des petits pépins physiques, des choses comme ça. Mais ça se gère et ça se soigne. Donc ça, ce n'était pas le plus gênant.

  • Speaker #0

    Ok, alors finalement au bout de ton périple tu arrives à la base de Kanchei Junga, tu arrives finalement premier ex aequo un peu c'est ça avec Jun ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors en fait c'est vrai que ce classement nous on n'y portait pas forcément attention. tous les jours. Et ce qui s'est passé, c'est qu'en fait, à quelques étapes de la fin, on était trois coureurs à être très proches en termes de chrono à quelques minutes près. Et du coup, on a vu avec l'organisation, on ne voulait pas non plus se faire la course jusqu'au bout. Et donc, on a décidé de finir ensemble. Et puis, encore une fois, le plus important pour nous, c'était de finir cette traversée. Et du coup, l'organisation... a décidé finalement qu'il y aurait trois vainqueurs parce que le Népalais Opendra, le fils Jules-Henri et puis moi ont gagné la course, sachant que pour nous, ce n'était pas forcément le plus important.

  • Speaker #0

    Et alors du coup, c'est quoi tes émotions après quand tu arrives là-bas, que tu as fait 1800 kilomètres, que tu as vécu tout ça pendant 50 étapes, que tu es resté presque deux mois en pleine montagne C'est quoi les émotions à l'arrivée ? Tu pleures, t'exploses ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup pleuré. On a beaucoup pleuré parce qu'on a voulu faire aussi une arrivée en groupe, tous ensemble. Beaucoup pleuré parce que c'était vraiment une décharge d'émotions de savoir que c'était terminé, qu'on venait de traverser l'Himalaya Népalais. C'était un rêve pour certains, ça en était un aussi pour moi. C'était une sorte de libération aussi de se dire qu'on l'avait fait et de se rappeler en fait tous les moments par lesquels on était passé, notamment les bons moments mais aussi les moments difficiles parce que c'est eux aussi qui te forgent un petit peu et qui te laissent aussi des souvenirs marquants. Ça a été vraiment un moment très très émouvant d'arriver au bout. c'était vraiment une libération et encore une fois comme on le disait on n'était jamais sûr d'arriver au bout jusqu'à la dernière étape on voulait vraiment toucher le panneau du camp de base pour se dire on est arrivé et on l'a fait et on n'osait pas trop l'imaginer avant l'accomplissement

  • Speaker #0

    du devoir accompli est-ce que toi au cours de cette traversée tu as une émotion particulière qui t'a marqué un truc que tu as vécu pendant les étapes où tu te dis je garderai ça en tête de cette E-MAL Race 2024.

  • Speaker #1

    Alors je pense que c'est dans le Dolpo, donc c'est au bout de 12-13 jours. C'est le Djerkoala, c'est un col à 5400 mètres. Et en fait à ce moment-là, 4-5 jours avant, on avait pris une décision, la décision de séparer le groupe en deux, parce qu'en gros il y avait beaucoup de neige sur les cols de montagne et d'altitude, et Bruno l'organisateur nous a autorisé à faire un petit groupe, donc on était un petit groupe de 5, à faire 7 jours dans le Dolpo, passer un itinéraire nord. un peu plus risqué entre guillemets et plus dangereux. Mais nous, on était assez sereins et confiants sur notre capacité à avancer dans cet endroit-là. Et le reste du groupe a dû contourner tout par le sud, donc faire plus de 100 kilomètres de plus, parce que les conditions n'étaient pas sûres en montagne. Et nous, à ce moment-là, c'était le dixième jour pour prendre cette décision. Nous, notamment avec Jules et avec certains Népalais, on avait vraiment envie de passer un hypnée en montagne et de ne pas contourner par le sud. du coup Bruno l'organisateur nous a autorisé à passer par le Nord en disant si jamais ça ne passe pas par contre vous devez faire demi-tour et là on va prendre des jours de retard donc il y avait une sorte de risque en fait à passer par le Nord et finalement nous on passe par le Nord l'école finalement il passe très bien donc déjà c'était vraiment des super moments de se dire on a réussi, on va réussir à traverser ces cols du Haut d'Olpeau et en fait au bout de 3-4 jours on passe un col de Jerkoila et c'est... Au moment là, pour moi, il restera marqué parce que c'est vraiment les premiers moments où je me suis senti très très bien en altitude et j'ai décidé vraiment de prendre mon rythme en montagne et j'ai ressenti des super sensations d'altitude et je me sentais vraiment à ma place dans ces montagnes. Je suis arrivé en haut du col et j'avais super bien monté ce col. Et là, tu découvres vraiment le paysage et toutes les montagnes qui t'entourent. Et là, c'était vraiment des émotions assez fortes, parce qu'en fait, je me disais vraiment, je suis à ma place. J'ai fait les bons choix aussi pour arriver dans ces cols-là. J'étais trop content de me retrouver en montagne, de ne pas avoir fait le choix du sud et de me dire, j'ai fait le bon choix, je suis passé par le nord et en fait, je suis récompensé aussi par une super forme. et par toutes ces montagnes qui sont exceptionnelles et qui rendent le paysage vraiment fabuleux. Donc, ça restera, je pense, ces moments-là dans le Dolpo où on était dans ces super montagnes et avec des super sensations.

  • Speaker #0

    En tout cas, comme tu le racontes, ça a l'air d'être un coin magnifique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est clair. Alors, tu termines cette aventure. Après, il faut bien rentrer en France après plus de 60 jours hors du temps, en fait. Et puis là, tu as une belle surprise parce que tu retrouves ta compagne Clémentine Geoffray qui pendant ce temps-là a gagné les championnats d'Europe de trail. Alors comment ça se passe les retrouvailles ? C'est l'euphorie après tous ces mois de séparation ?

  • Speaker #1

    Oui, forcément. En plus, j'étais déçu de ne pas avoir pu suivre sa course et j'aurais vraiment aimé être là à Annecy au jour des championnats d'Europe. Et en plus, je n'avais même pas de réseau pour regarder puisque... C'est mon frère qui m'a envoyé par ma balise GPS les informations et les résultats. On a passé plusieurs jours sur Paris et ça a été des super moments. C'est sûr que de se retrouver après deux mois et on a vécu chacun des choses différentes, encore une fois, ça a été des super émotions. On était trop trop contents de se retrouver. Et ça faisait du bien aussi de retrouver ses proches, de retrouver son entourage. Et Clémentine, de repartager des moments ensemble, ça donnait aussi envie de revenir en France pour se retrouver.

  • Speaker #0

    Il y a eu un bon débrief de l'Himalayan Race et des championnats d'Europe.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Alors maintenant, on parle un peu de la suite. Est-ce que tu as prévu de te reposer pendant quelques mois ou tu te dis je vais refaire Caméra Runner cet été et je vais refaire des courses ?

  • Speaker #1

    Alors oui, forcément je vais devoir retravailler parce que je n'ai pas travaillé pendant deux mois. Donc là je reprends le boulot en tant qu'accompagnateur en montagne dès la semaine prochaine. Oui, il prend du temps au repos et c'est pour ça que je ne me projette pas sur d'autres courses. Alors on a un rassemblement avec l'équipe qui prône fin juin au marathon du Mont-Blanc. Moi j'avais un dossard sur le kilomètre vertical, donc je vais voir si je cours ou pas. Dans deux semaines, donc ça risque d'être un peu juste. Sinon, je filme dans tous les cas sur le marathon du Mont-Blanc, donc sur le 42 km, je travaille sur l'événement. Après, je n'ai pas trop prévu de course durant l'été, je sais que je vais retravailler un petit peu, mais là, ça fait déjà 10-12 jours que j'ai fait repos complet, donc je vais essayer de reprendre par du vélo et reprendre tranquillement un petit peu les activités sportives, sans me précipiter, et je n'ai pas envie de faire la même erreur aussi que... en Norvège où j'avais peut-être repris un peu trop vite derrière le projet Across Norway et j'avais eu de la fatigue pendant plusieurs mois. Donc là, j'ai envie de me régénérer complètement avant de repartir sur des objectifs un peu plus précis.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'on ne récupère pas comme ça en 2-2 de 1800 km à travers le Népal. En tout cas, une aventure exceptionnelle, incroyable. Bravo Fleury pour ton compétition géniale. En plus, il y a un bel esprit puisque vous finissez à plusieurs. Ce n'est pas la compétition à tout prix. cet esprit de partage qui est lié au trail merci beaucoup pour cet échange merci Gaëtan et à bientôt voilà cet épisode de Trail Story est maintenant terminé je vous remercie de votre écoute nous terminons en musique avec un de mes groupes préférés que j'ai eu la chance d'aller voir à Paris il y a quelques jours nous parlons bien sûr du groupe australien Angus et Julia Stones avec une reprise de Bob Dylan I Want You c'est parti bonne aventure trail à plus

  • Speaker #2

    I want you so bright Honey I want you Now your dancing child with his Chinese suit Spoke to me as I took his flute I wasn't very cute to him now was I ? But I didn't go because he lied Because he took you for a ride Because the time was on his side Because I I want you, I want you, I want you, I want you.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans ce nouvel épisode, plongez au cœur de la « Great Himal Race » aux côtés de Fleury Roux pour découvrir la suite de son incroyable périple à travers le Népal. Avec ses 1700 km et ses 90 000 mètres de dénivelé positif, cette course hors norme défie les limites humaines et emmène les participants sur les sentiers escarpés de l'Himalaya népalais, de Hilsa à la frontière tibétaine, jusqu'au Camp de Base du Kanchenjunga.

Fleury nous raconte comment il a bravé les éléments, affronté ses propres doutes et trouvé la force de continuer malgré des problèmes de santé. Au programme : des paysages époustouflants à proximité des sommets géants de plus de 8000 mètres.

Laissez-vous emporter par son récit captivant et inspirant. Une aventure humaine extraordinaire qui vous fera vibrer au rythme de l’Himalaya !

Ne manquez pas ce deuxième épisode exceptionnel, disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de podcast. 🌟


🎧 bonne écoute à toutes et à tous !


Rejoignez trail story sur instagram : Trail Story 🏔🎧 (@trailstorypodcast) | Profil Instagram       


Pour soutenir TRAIL STORY : 

1️⃣ Parlez du podcast à tous vos ami(e)s traileurs et traileuses.

2️⃣ N'hésitez pas à mettre 5⭐sur votre plateforme préférée (spotify, deezer, apple podcast...)

3️⃣ Abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

4️⃣ Suivez toute l'actualité de trail story sur Trailstory.fr Instagram Facebook


N’hésitez pas à me laisser un commentaire par mail à : trailstory.fr@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Gaëtan Pitaval, passionné de trail. Je vais vous partager des histoires de trail à travers ce podcast. Des histoires d'hommes, de femmes, des aventures, des émotions, mais aussi des histoires de courses mythiques. Bienvenue à tous !

  • Speaker #1

    Alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon et qu'en fait on n'est jamais sûr d'arriver au bout. Même après 35 jours, 40 jours, il y a des super coureurs qui ont dû arrêter, même avec un super niveau physique, ils étaient dans l'incapacité de continuer.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Trail Story. Aujourd'hui, nous retrouvons la deuxième partie de l'épisode consacré à Fleury Roux et sa magnifique et grandiose traversée du Népal avec la Grittimal Race. Nous retrouvons tout de suite Fleury pour la deuxième partie de cette émission et la suite de son parcours. Alors là tu t'en parles un peu, est-ce que tu peux décrire pour les auditeurs les paysages principaux que tu as traversés ? C'est que de la haute montagne, c'est des sentiers, c'est de la caillasse, tu peux décrire un peu que les gens visualisent un peu l'environnement ?

  • Speaker #1

    Alors on est vraiment passé par tous les Népals entre guillemets, dans le sens où on a vécu des paysages un peu désertiques, un peu secs comme dans l'eau de l'eau, donc on est à 4000 mètres d'altitude, 5000 mètres. mais il n'y a pas de végétation quasiment, c'est très désertique. On est passé par la jungle, notamment vers la fin, où on a des grosses forêts de rhododendrons, et par moments on est vraiment dans des forêts aussi pour ampoules, végétation très dense, mais on a juste le petit sentier à suivre. D'ailleurs on se faisait attaquer par des sangsues à ce moment-là. Et après on est passé aussi par des endroits, par des fonds de vallées un peu moins intéressants, où... On est plutôt dans des endroits qui sont très habités et où il y a beaucoup de trucs dont, notamment ils construisent des nouvelles pistes pour faire venir un peu des touristes dans les villages et pour faciliter la venue en jeep, en moto, etc. pour les habitants des villages. Après, on est passé dans des rizières aussi, donc des magnifiques rizières plutôt en balcon. Là, on est surtout sur des abscudes à 2500 mètres où il y a beaucoup de cultures. et c'est un autre paysage, un autre Népal. Et enfin, on avait l'école beaucoup plus montagne, où là, on est plus sur du glacier. On traverse des grandes moraines, il y a pas mal de lacs et on est dans un paysage très minéral, très rocailleux, avec sur le haut des cols généralement de l'enneigement. Donc là c'était plutôt de la neige de fin de saison, donc assez dur, donc ça passait plutôt bien. Et c'est vrai que de manière générale, plus qu'on se trouve au Népal, s'il fait beau, on a quand même la vue et la visibilité sur des montagnes qui sont exceptionnelles. et des montagnes à plus de 6000, 7000 voire 8000 mètres d'altitude. Donc ça c'est constant durant toute la traversée. On a toujours eu des paysages assez exceptionnels quand il faisait beau et c'est assez incroyable de traverser ces paysages et de passer d'une vallée à une autre et de toujours avoir ces montagnes qui dominent l'horizon. C'est quelque chose qu'on ne retrouve pas ni en Europe, ni en France, ni dans les Alpes. Et durant 1500 kilomètres, on a ces montagnes qui dominent, et ça s'enchaîne de montagne en montagne. Et c'est même impossible de toutes les nommer et de toutes les reconnaître, parce qu'il y en a vraiment énormément.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand même, il y a beaucoup de montagnes, il y a plus de 8 mm, tu as l'Anapurna, le Makalu, l'Everest, le Kachangunja, donc ça fait vraiment des gros gros bestiaux en face. Et parfois, on doit se sentir tout petit au milieu de ça.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, on en a parlé un peu, est-ce que toi, pendant ce parcours, tu as eu des moments de difficulté ou des moments où tu t'es dit, putain, je vais abandonner, c'est trop dur ?

  • Speaker #1

    alors j'ai enfin le principal problème pour moi et puis pour la majorité des coureurs ça a été le fait de tomber malade alors il faut savoir que dans l'eau on n'est pas habitué à l'eau qui et puis même à l'hygiène en fait qui n'est pas du tout la même d'un point de vue de l'alimentation moi je sais qu'au bout de déjà dès l'acclimatation j'avais déjà la diarrhée mais ça ne m'empêchait pas d'avancer ça ne m'empêchait pas d'avoir de l'énergie parce que j'arrivais à m'alimenter Par contre, au bout de 7 jours, je ne sais pas ce que j'ai pris, j'ai pris une bactérie. Et là, ça a été très compliqué parce que je n'arrivais plus à m'alimenter, j'avais une diarrhée encore plus forte. et puis j'avais un peu des maux de tête je me sentais vraiment pas bien sans énergie et là j'ai vécu je crois que c'était le septième jour une étape vraiment très très difficile aussi je dormais beaucoup moins bien et là j'ai eu peur de devoir abandonner en fait parce qu'à ce moment là il y en a plusieurs qui sont tombés malades et certains ont justement dû arrêter parce qu'ils étaient vraiment pas bien dans un sale état ils ne pouvaient plus continuer moi j'avais de la chance, j'avais un niveau physique qui me permettait quand même même en étant malade de pouvoir continuer à avancer et puis de limiter la casse entre guillemets et à ce moment là j'ai eu vraiment très peur de devoir arrêter parce que je voyais les autres arrêter et j'avais pas envie je me sentais encore mentalement j'avais envie d'aller au bout, c'était encore trop tôt pour arrêter et c'est vrai que ça m'a fait un peu peur en ce début d'aventure donc j'ai laissé passer un petit peu l'orage j'ai baissé la tête, j'avançais ça a été difficile mentalement à vivre mais au bout de quelques jours c'est revenu et puis après je dirais que la fin tout s'est enchaîné parfaitement je pense que mon corps s'était adapté mon estomac, mes intestins aussi et je n'ai pas eu de gros problèmes où je n'ai jamais pensé à arrêter alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon on n'est jamais sûr d'arriver au bout même après 35 jours, 40 jours il y a des super coureurs qui ont dû arrêter parce qu'ils sont tombés malades et ils ont pris intoxication alimentaire plus problème de tout plein d'autres problèmes qui ont fait que même avec un super niveau physique ils étaient dans l'incapacité de continuer surtout pour certains c'est arrivé en montagne avant des gros cols et du coup c'était vraiment dangereux de les faire monter, de les faire passer à 5000 avec leurs problèmes donc moi déjà là où je suis tombé malade j'ai eu de la chance parce que j'étais dans une zone où on était autour de 2000-3000 mètres d'altitude donc c'était moins dangereux mais pour certains ça a été quand même compliqué et du coup c'est vrai que ça a été plus une libération à la fin de se dire j'ai réussi aussi à passer toutes ces épreuves là et de ne pas arrêter parce que j'ai eu aussi de la chance de ne pas tomber malade à des endroits un peu critiques

  • Speaker #0

    Et alors au niveau des pieds ça tient ? Pas de bobos ?

  • Speaker #1

    Alors ça c'est tous des petits trucs il y a toujours eu des petits bobos notamment au début je pense que j'attrapais une ampoule par jour que ce soit à l'orteil, au talon ou autre, mais ça se soigne ça se gère quand même relativement bien c'est pas des choses qui vont dégénérer dans le sens où on avait quand même on n'est pas sur du non-stop donc quand on fait une étape on a quand même le temps de se soigner en fin de journée d'essayer de trouver une solution, de se traper etc donc là dessus j'ai pas eu de soucis effectivement au final En tout cas, j'ai eu plein d'ampoules, plein de petits problèmes, des petits pépins physiques, des choses comme ça. Mais ça se gère et ça se soigne. Donc ça, ce n'était pas le plus gênant.

  • Speaker #0

    Ok, alors finalement au bout de ton périple tu arrives à la base de Kanchei Junga, tu arrives finalement premier ex aequo un peu c'est ça avec Jun ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors en fait c'est vrai que ce classement nous on n'y portait pas forcément attention. tous les jours. Et ce qui s'est passé, c'est qu'en fait, à quelques étapes de la fin, on était trois coureurs à être très proches en termes de chrono à quelques minutes près. Et du coup, on a vu avec l'organisation, on ne voulait pas non plus se faire la course jusqu'au bout. Et donc, on a décidé de finir ensemble. Et puis, encore une fois, le plus important pour nous, c'était de finir cette traversée. Et du coup, l'organisation... a décidé finalement qu'il y aurait trois vainqueurs parce que le Népalais Opendra, le fils Jules-Henri et puis moi ont gagné la course, sachant que pour nous, ce n'était pas forcément le plus important.

  • Speaker #0

    Et alors du coup, c'est quoi tes émotions après quand tu arrives là-bas, que tu as fait 1800 kilomètres, que tu as vécu tout ça pendant 50 étapes, que tu es resté presque deux mois en pleine montagne C'est quoi les émotions à l'arrivée ? Tu pleures, t'exploses ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup pleuré. On a beaucoup pleuré parce qu'on a voulu faire aussi une arrivée en groupe, tous ensemble. Beaucoup pleuré parce que c'était vraiment une décharge d'émotions de savoir que c'était terminé, qu'on venait de traverser l'Himalaya Népalais. C'était un rêve pour certains, ça en était un aussi pour moi. C'était une sorte de libération aussi de se dire qu'on l'avait fait et de se rappeler en fait tous les moments par lesquels on était passé, notamment les bons moments mais aussi les moments difficiles parce que c'est eux aussi qui te forgent un petit peu et qui te laissent aussi des souvenirs marquants. Ça a été vraiment un moment très très émouvant d'arriver au bout. c'était vraiment une libération et encore une fois comme on le disait on n'était jamais sûr d'arriver au bout jusqu'à la dernière étape on voulait vraiment toucher le panneau du camp de base pour se dire on est arrivé et on l'a fait et on n'osait pas trop l'imaginer avant l'accomplissement

  • Speaker #0

    du devoir accompli est-ce que toi au cours de cette traversée tu as une émotion particulière qui t'a marqué un truc que tu as vécu pendant les étapes où tu te dis je garderai ça en tête de cette E-MAL Race 2024.

  • Speaker #1

    Alors je pense que c'est dans le Dolpo, donc c'est au bout de 12-13 jours. C'est le Djerkoala, c'est un col à 5400 mètres. Et en fait à ce moment-là, 4-5 jours avant, on avait pris une décision, la décision de séparer le groupe en deux, parce qu'en gros il y avait beaucoup de neige sur les cols de montagne et d'altitude, et Bruno l'organisateur nous a autorisé à faire un petit groupe, donc on était un petit groupe de 5, à faire 7 jours dans le Dolpo, passer un itinéraire nord. un peu plus risqué entre guillemets et plus dangereux. Mais nous, on était assez sereins et confiants sur notre capacité à avancer dans cet endroit-là. Et le reste du groupe a dû contourner tout par le sud, donc faire plus de 100 kilomètres de plus, parce que les conditions n'étaient pas sûres en montagne. Et nous, à ce moment-là, c'était le dixième jour pour prendre cette décision. Nous, notamment avec Jules et avec certains Népalais, on avait vraiment envie de passer un hypnée en montagne et de ne pas contourner par le sud. du coup Bruno l'organisateur nous a autorisé à passer par le Nord en disant si jamais ça ne passe pas par contre vous devez faire demi-tour et là on va prendre des jours de retard donc il y avait une sorte de risque en fait à passer par le Nord et finalement nous on passe par le Nord l'école finalement il passe très bien donc déjà c'était vraiment des super moments de se dire on a réussi, on va réussir à traverser ces cols du Haut d'Olpeau et en fait au bout de 3-4 jours on passe un col de Jerkoila et c'est... Au moment là, pour moi, il restera marqué parce que c'est vraiment les premiers moments où je me suis senti très très bien en altitude et j'ai décidé vraiment de prendre mon rythme en montagne et j'ai ressenti des super sensations d'altitude et je me sentais vraiment à ma place dans ces montagnes. Je suis arrivé en haut du col et j'avais super bien monté ce col. Et là, tu découvres vraiment le paysage et toutes les montagnes qui t'entourent. Et là, c'était vraiment des émotions assez fortes, parce qu'en fait, je me disais vraiment, je suis à ma place. J'ai fait les bons choix aussi pour arriver dans ces cols-là. J'étais trop content de me retrouver en montagne, de ne pas avoir fait le choix du sud et de me dire, j'ai fait le bon choix, je suis passé par le nord et en fait, je suis récompensé aussi par une super forme. et par toutes ces montagnes qui sont exceptionnelles et qui rendent le paysage vraiment fabuleux. Donc, ça restera, je pense, ces moments-là dans le Dolpo où on était dans ces super montagnes et avec des super sensations.

  • Speaker #0

    En tout cas, comme tu le racontes, ça a l'air d'être un coin magnifique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est clair. Alors, tu termines cette aventure. Après, il faut bien rentrer en France après plus de 60 jours hors du temps, en fait. Et puis là, tu as une belle surprise parce que tu retrouves ta compagne Clémentine Geoffray qui pendant ce temps-là a gagné les championnats d'Europe de trail. Alors comment ça se passe les retrouvailles ? C'est l'euphorie après tous ces mois de séparation ?

  • Speaker #1

    Oui, forcément. En plus, j'étais déçu de ne pas avoir pu suivre sa course et j'aurais vraiment aimé être là à Annecy au jour des championnats d'Europe. Et en plus, je n'avais même pas de réseau pour regarder puisque... C'est mon frère qui m'a envoyé par ma balise GPS les informations et les résultats. On a passé plusieurs jours sur Paris et ça a été des super moments. C'est sûr que de se retrouver après deux mois et on a vécu chacun des choses différentes, encore une fois, ça a été des super émotions. On était trop trop contents de se retrouver. Et ça faisait du bien aussi de retrouver ses proches, de retrouver son entourage. Et Clémentine, de repartager des moments ensemble, ça donnait aussi envie de revenir en France pour se retrouver.

  • Speaker #0

    Il y a eu un bon débrief de l'Himalayan Race et des championnats d'Europe.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Alors maintenant, on parle un peu de la suite. Est-ce que tu as prévu de te reposer pendant quelques mois ou tu te dis je vais refaire Caméra Runner cet été et je vais refaire des courses ?

  • Speaker #1

    Alors oui, forcément je vais devoir retravailler parce que je n'ai pas travaillé pendant deux mois. Donc là je reprends le boulot en tant qu'accompagnateur en montagne dès la semaine prochaine. Oui, il prend du temps au repos et c'est pour ça que je ne me projette pas sur d'autres courses. Alors on a un rassemblement avec l'équipe qui prône fin juin au marathon du Mont-Blanc. Moi j'avais un dossard sur le kilomètre vertical, donc je vais voir si je cours ou pas. Dans deux semaines, donc ça risque d'être un peu juste. Sinon, je filme dans tous les cas sur le marathon du Mont-Blanc, donc sur le 42 km, je travaille sur l'événement. Après, je n'ai pas trop prévu de course durant l'été, je sais que je vais retravailler un petit peu, mais là, ça fait déjà 10-12 jours que j'ai fait repos complet, donc je vais essayer de reprendre par du vélo et reprendre tranquillement un petit peu les activités sportives, sans me précipiter, et je n'ai pas envie de faire la même erreur aussi que... en Norvège où j'avais peut-être repris un peu trop vite derrière le projet Across Norway et j'avais eu de la fatigue pendant plusieurs mois. Donc là, j'ai envie de me régénérer complètement avant de repartir sur des objectifs un peu plus précis.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'on ne récupère pas comme ça en 2-2 de 1800 km à travers le Népal. En tout cas, une aventure exceptionnelle, incroyable. Bravo Fleury pour ton compétition géniale. En plus, il y a un bel esprit puisque vous finissez à plusieurs. Ce n'est pas la compétition à tout prix. cet esprit de partage qui est lié au trail merci beaucoup pour cet échange merci Gaëtan et à bientôt voilà cet épisode de Trail Story est maintenant terminé je vous remercie de votre écoute nous terminons en musique avec un de mes groupes préférés que j'ai eu la chance d'aller voir à Paris il y a quelques jours nous parlons bien sûr du groupe australien Angus et Julia Stones avec une reprise de Bob Dylan I Want You c'est parti bonne aventure trail à plus

  • Speaker #2

    I want you so bright Honey I want you Now your dancing child with his Chinese suit Spoke to me as I took his flute I wasn't very cute to him now was I ? But I didn't go because he lied Because he took you for a ride Because the time was on his side Because I I want you, I want you, I want you, I want you.

Description

Dans ce nouvel épisode, plongez au cœur de la « Great Himal Race » aux côtés de Fleury Roux pour découvrir la suite de son incroyable périple à travers le Népal. Avec ses 1700 km et ses 90 000 mètres de dénivelé positif, cette course hors norme défie les limites humaines et emmène les participants sur les sentiers escarpés de l'Himalaya népalais, de Hilsa à la frontière tibétaine, jusqu'au Camp de Base du Kanchenjunga.

Fleury nous raconte comment il a bravé les éléments, affronté ses propres doutes et trouvé la force de continuer malgré des problèmes de santé. Au programme : des paysages époustouflants à proximité des sommets géants de plus de 8000 mètres.

Laissez-vous emporter par son récit captivant et inspirant. Une aventure humaine extraordinaire qui vous fera vibrer au rythme de l’Himalaya !

Ne manquez pas ce deuxième épisode exceptionnel, disponible dès maintenant sur toutes les plateformes de podcast. 🌟


🎧 bonne écoute à toutes et à tous !


Rejoignez trail story sur instagram : Trail Story 🏔🎧 (@trailstorypodcast) | Profil Instagram       


Pour soutenir TRAIL STORY : 

1️⃣ Parlez du podcast à tous vos ami(e)s traileurs et traileuses.

2️⃣ N'hésitez pas à mettre 5⭐sur votre plateforme préférée (spotify, deezer, apple podcast...)

3️⃣ Abonnez-vous pour ne rater aucun épisode.

4️⃣ Suivez toute l'actualité de trail story sur Trailstory.fr Instagram Facebook


N’hésitez pas à me laisser un commentaire par mail à : trailstory.fr@gmail.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, ici Gaëtan Pitaval, passionné de trail. Je vais vous partager des histoires de trail à travers ce podcast. Des histoires d'hommes, de femmes, des aventures, des émotions, mais aussi des histoires de courses mythiques. Bienvenue à tous !

  • Speaker #1

    Alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon et qu'en fait on n'est jamais sûr d'arriver au bout. Même après 35 jours, 40 jours, il y a des super coureurs qui ont dû arrêter, même avec un super niveau physique, ils étaient dans l'incapacité de continuer.

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de Trail Story. Aujourd'hui, nous retrouvons la deuxième partie de l'épisode consacré à Fleury Roux et sa magnifique et grandiose traversée du Népal avec la Grittimal Race. Nous retrouvons tout de suite Fleury pour la deuxième partie de cette émission et la suite de son parcours. Alors là tu t'en parles un peu, est-ce que tu peux décrire pour les auditeurs les paysages principaux que tu as traversés ? C'est que de la haute montagne, c'est des sentiers, c'est de la caillasse, tu peux décrire un peu que les gens visualisent un peu l'environnement ?

  • Speaker #1

    Alors on est vraiment passé par tous les Népals entre guillemets, dans le sens où on a vécu des paysages un peu désertiques, un peu secs comme dans l'eau de l'eau, donc on est à 4000 mètres d'altitude, 5000 mètres. mais il n'y a pas de végétation quasiment, c'est très désertique. On est passé par la jungle, notamment vers la fin, où on a des grosses forêts de rhododendrons, et par moments on est vraiment dans des forêts aussi pour ampoules, végétation très dense, mais on a juste le petit sentier à suivre. D'ailleurs on se faisait attaquer par des sangsues à ce moment-là. Et après on est passé aussi par des endroits, par des fonds de vallées un peu moins intéressants, où... On est plutôt dans des endroits qui sont très habités et où il y a beaucoup de trucs dont, notamment ils construisent des nouvelles pistes pour faire venir un peu des touristes dans les villages et pour faciliter la venue en jeep, en moto, etc. pour les habitants des villages. Après, on est passé dans des rizières aussi, donc des magnifiques rizières plutôt en balcon. Là, on est surtout sur des abscudes à 2500 mètres où il y a beaucoup de cultures. et c'est un autre paysage, un autre Népal. Et enfin, on avait l'école beaucoup plus montagne, où là, on est plus sur du glacier. On traverse des grandes moraines, il y a pas mal de lacs et on est dans un paysage très minéral, très rocailleux, avec sur le haut des cols généralement de l'enneigement. Donc là c'était plutôt de la neige de fin de saison, donc assez dur, donc ça passait plutôt bien. Et c'est vrai que de manière générale, plus qu'on se trouve au Népal, s'il fait beau, on a quand même la vue et la visibilité sur des montagnes qui sont exceptionnelles. et des montagnes à plus de 6000, 7000 voire 8000 mètres d'altitude. Donc ça c'est constant durant toute la traversée. On a toujours eu des paysages assez exceptionnels quand il faisait beau et c'est assez incroyable de traverser ces paysages et de passer d'une vallée à une autre et de toujours avoir ces montagnes qui dominent l'horizon. C'est quelque chose qu'on ne retrouve pas ni en Europe, ni en France, ni dans les Alpes. Et durant 1500 kilomètres, on a ces montagnes qui dominent, et ça s'enchaîne de montagne en montagne. Et c'est même impossible de toutes les nommer et de toutes les reconnaître, parce qu'il y en a vraiment énormément.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand même, il y a beaucoup de montagnes, il y a plus de 8 mm, tu as l'Anapurna, le Makalu, l'Everest, le Kachangunja, donc ça fait vraiment des gros gros bestiaux en face. Et parfois, on doit se sentir tout petit au milieu de ça.

  • Speaker #1

    Oui, effectivement.

  • Speaker #0

    Alors, on en a parlé un peu, est-ce que toi, pendant ce parcours, tu as eu des moments de difficulté ou des moments où tu t'es dit, putain, je vais abandonner, c'est trop dur ?

  • Speaker #1

    alors j'ai enfin le principal problème pour moi et puis pour la majorité des coureurs ça a été le fait de tomber malade alors il faut savoir que dans l'eau on n'est pas habitué à l'eau qui et puis même à l'hygiène en fait qui n'est pas du tout la même d'un point de vue de l'alimentation moi je sais qu'au bout de déjà dès l'acclimatation j'avais déjà la diarrhée mais ça ne m'empêchait pas d'avancer ça ne m'empêchait pas d'avoir de l'énergie parce que j'arrivais à m'alimenter Par contre, au bout de 7 jours, je ne sais pas ce que j'ai pris, j'ai pris une bactérie. Et là, ça a été très compliqué parce que je n'arrivais plus à m'alimenter, j'avais une diarrhée encore plus forte. et puis j'avais un peu des maux de tête je me sentais vraiment pas bien sans énergie et là j'ai vécu je crois que c'était le septième jour une étape vraiment très très difficile aussi je dormais beaucoup moins bien et là j'ai eu peur de devoir abandonner en fait parce qu'à ce moment là il y en a plusieurs qui sont tombés malades et certains ont justement dû arrêter parce qu'ils étaient vraiment pas bien dans un sale état ils ne pouvaient plus continuer moi j'avais de la chance, j'avais un niveau physique qui me permettait quand même même en étant malade de pouvoir continuer à avancer et puis de limiter la casse entre guillemets et à ce moment là j'ai eu vraiment très peur de devoir arrêter parce que je voyais les autres arrêter et j'avais pas envie je me sentais encore mentalement j'avais envie d'aller au bout, c'était encore trop tôt pour arrêter et c'est vrai que ça m'a fait un peu peur en ce début d'aventure donc j'ai laissé passer un petit peu l'orage j'ai baissé la tête, j'avançais ça a été difficile mentalement à vivre mais au bout de quelques jours c'est revenu et puis après je dirais que la fin tout s'est enchaîné parfaitement je pense que mon corps s'était adapté mon estomac, mes intestins aussi et je n'ai pas eu de gros problèmes où je n'ai jamais pensé à arrêter alors la difficulté un peu de cette épreuve c'est que justement le fait qu'il y ait eu beaucoup d'abandon on n'est jamais sûr d'arriver au bout même après 35 jours, 40 jours il y a des super coureurs qui ont dû arrêter parce qu'ils sont tombés malades et ils ont pris intoxication alimentaire plus problème de tout plein d'autres problèmes qui ont fait que même avec un super niveau physique ils étaient dans l'incapacité de continuer surtout pour certains c'est arrivé en montagne avant des gros cols et du coup c'était vraiment dangereux de les faire monter, de les faire passer à 5000 avec leurs problèmes donc moi déjà là où je suis tombé malade j'ai eu de la chance parce que j'étais dans une zone où on était autour de 2000-3000 mètres d'altitude donc c'était moins dangereux mais pour certains ça a été quand même compliqué et du coup c'est vrai que ça a été plus une libération à la fin de se dire j'ai réussi aussi à passer toutes ces épreuves là et de ne pas arrêter parce que j'ai eu aussi de la chance de ne pas tomber malade à des endroits un peu critiques

  • Speaker #0

    Et alors au niveau des pieds ça tient ? Pas de bobos ?

  • Speaker #1

    Alors ça c'est tous des petits trucs il y a toujours eu des petits bobos notamment au début je pense que j'attrapais une ampoule par jour que ce soit à l'orteil, au talon ou autre, mais ça se soigne ça se gère quand même relativement bien c'est pas des choses qui vont dégénérer dans le sens où on avait quand même on n'est pas sur du non-stop donc quand on fait une étape on a quand même le temps de se soigner en fin de journée d'essayer de trouver une solution, de se traper etc donc là dessus j'ai pas eu de soucis effectivement au final En tout cas, j'ai eu plein d'ampoules, plein de petits problèmes, des petits pépins physiques, des choses comme ça. Mais ça se gère et ça se soigne. Donc ça, ce n'était pas le plus gênant.

  • Speaker #0

    Ok, alors finalement au bout de ton périple tu arrives à la base de Kanchei Junga, tu arrives finalement premier ex aequo un peu c'est ça avec Jun ?

  • Speaker #1

    Ouais, alors en fait c'est vrai que ce classement nous on n'y portait pas forcément attention. tous les jours. Et ce qui s'est passé, c'est qu'en fait, à quelques étapes de la fin, on était trois coureurs à être très proches en termes de chrono à quelques minutes près. Et du coup, on a vu avec l'organisation, on ne voulait pas non plus se faire la course jusqu'au bout. Et donc, on a décidé de finir ensemble. Et puis, encore une fois, le plus important pour nous, c'était de finir cette traversée. Et du coup, l'organisation... a décidé finalement qu'il y aurait trois vainqueurs parce que le Népalais Opendra, le fils Jules-Henri et puis moi ont gagné la course, sachant que pour nous, ce n'était pas forcément le plus important.

  • Speaker #0

    Et alors du coup, c'est quoi tes émotions après quand tu arrives là-bas, que tu as fait 1800 kilomètres, que tu as vécu tout ça pendant 50 étapes, que tu es resté presque deux mois en pleine montagne C'est quoi les émotions à l'arrivée ? Tu pleures, t'exploses ?

  • Speaker #1

    Oui, j'ai beaucoup pleuré. On a beaucoup pleuré parce qu'on a voulu faire aussi une arrivée en groupe, tous ensemble. Beaucoup pleuré parce que c'était vraiment une décharge d'émotions de savoir que c'était terminé, qu'on venait de traverser l'Himalaya Népalais. C'était un rêve pour certains, ça en était un aussi pour moi. C'était une sorte de libération aussi de se dire qu'on l'avait fait et de se rappeler en fait tous les moments par lesquels on était passé, notamment les bons moments mais aussi les moments difficiles parce que c'est eux aussi qui te forgent un petit peu et qui te laissent aussi des souvenirs marquants. Ça a été vraiment un moment très très émouvant d'arriver au bout. c'était vraiment une libération et encore une fois comme on le disait on n'était jamais sûr d'arriver au bout jusqu'à la dernière étape on voulait vraiment toucher le panneau du camp de base pour se dire on est arrivé et on l'a fait et on n'osait pas trop l'imaginer avant l'accomplissement

  • Speaker #0

    du devoir accompli est-ce que toi au cours de cette traversée tu as une émotion particulière qui t'a marqué un truc que tu as vécu pendant les étapes où tu te dis je garderai ça en tête de cette E-MAL Race 2024.

  • Speaker #1

    Alors je pense que c'est dans le Dolpo, donc c'est au bout de 12-13 jours. C'est le Djerkoala, c'est un col à 5400 mètres. Et en fait à ce moment-là, 4-5 jours avant, on avait pris une décision, la décision de séparer le groupe en deux, parce qu'en gros il y avait beaucoup de neige sur les cols de montagne et d'altitude, et Bruno l'organisateur nous a autorisé à faire un petit groupe, donc on était un petit groupe de 5, à faire 7 jours dans le Dolpo, passer un itinéraire nord. un peu plus risqué entre guillemets et plus dangereux. Mais nous, on était assez sereins et confiants sur notre capacité à avancer dans cet endroit-là. Et le reste du groupe a dû contourner tout par le sud, donc faire plus de 100 kilomètres de plus, parce que les conditions n'étaient pas sûres en montagne. Et nous, à ce moment-là, c'était le dixième jour pour prendre cette décision. Nous, notamment avec Jules et avec certains Népalais, on avait vraiment envie de passer un hypnée en montagne et de ne pas contourner par le sud. du coup Bruno l'organisateur nous a autorisé à passer par le Nord en disant si jamais ça ne passe pas par contre vous devez faire demi-tour et là on va prendre des jours de retard donc il y avait une sorte de risque en fait à passer par le Nord et finalement nous on passe par le Nord l'école finalement il passe très bien donc déjà c'était vraiment des super moments de se dire on a réussi, on va réussir à traverser ces cols du Haut d'Olpeau et en fait au bout de 3-4 jours on passe un col de Jerkoila et c'est... Au moment là, pour moi, il restera marqué parce que c'est vraiment les premiers moments où je me suis senti très très bien en altitude et j'ai décidé vraiment de prendre mon rythme en montagne et j'ai ressenti des super sensations d'altitude et je me sentais vraiment à ma place dans ces montagnes. Je suis arrivé en haut du col et j'avais super bien monté ce col. Et là, tu découvres vraiment le paysage et toutes les montagnes qui t'entourent. Et là, c'était vraiment des émotions assez fortes, parce qu'en fait, je me disais vraiment, je suis à ma place. J'ai fait les bons choix aussi pour arriver dans ces cols-là. J'étais trop content de me retrouver en montagne, de ne pas avoir fait le choix du sud et de me dire, j'ai fait le bon choix, je suis passé par le nord et en fait, je suis récompensé aussi par une super forme. et par toutes ces montagnes qui sont exceptionnelles et qui rendent le paysage vraiment fabuleux. Donc, ça restera, je pense, ces moments-là dans le Dolpo où on était dans ces super montagnes et avec des super sensations.

  • Speaker #0

    En tout cas, comme tu le racontes, ça a l'air d'être un coin magnifique.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est clair. Alors, tu termines cette aventure. Après, il faut bien rentrer en France après plus de 60 jours hors du temps, en fait. Et puis là, tu as une belle surprise parce que tu retrouves ta compagne Clémentine Geoffray qui pendant ce temps-là a gagné les championnats d'Europe de trail. Alors comment ça se passe les retrouvailles ? C'est l'euphorie après tous ces mois de séparation ?

  • Speaker #1

    Oui, forcément. En plus, j'étais déçu de ne pas avoir pu suivre sa course et j'aurais vraiment aimé être là à Annecy au jour des championnats d'Europe. Et en plus, je n'avais même pas de réseau pour regarder puisque... C'est mon frère qui m'a envoyé par ma balise GPS les informations et les résultats. On a passé plusieurs jours sur Paris et ça a été des super moments. C'est sûr que de se retrouver après deux mois et on a vécu chacun des choses différentes, encore une fois, ça a été des super émotions. On était trop trop contents de se retrouver. Et ça faisait du bien aussi de retrouver ses proches, de retrouver son entourage. Et Clémentine, de repartager des moments ensemble, ça donnait aussi envie de revenir en France pour se retrouver.

  • Speaker #0

    Il y a eu un bon débrief de l'Himalayan Race et des championnats d'Europe.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai. Alors maintenant, on parle un peu de la suite. Est-ce que tu as prévu de te reposer pendant quelques mois ou tu te dis je vais refaire Caméra Runner cet été et je vais refaire des courses ?

  • Speaker #1

    Alors oui, forcément je vais devoir retravailler parce que je n'ai pas travaillé pendant deux mois. Donc là je reprends le boulot en tant qu'accompagnateur en montagne dès la semaine prochaine. Oui, il prend du temps au repos et c'est pour ça que je ne me projette pas sur d'autres courses. Alors on a un rassemblement avec l'équipe qui prône fin juin au marathon du Mont-Blanc. Moi j'avais un dossard sur le kilomètre vertical, donc je vais voir si je cours ou pas. Dans deux semaines, donc ça risque d'être un peu juste. Sinon, je filme dans tous les cas sur le marathon du Mont-Blanc, donc sur le 42 km, je travaille sur l'événement. Après, je n'ai pas trop prévu de course durant l'été, je sais que je vais retravailler un petit peu, mais là, ça fait déjà 10-12 jours que j'ai fait repos complet, donc je vais essayer de reprendre par du vélo et reprendre tranquillement un petit peu les activités sportives, sans me précipiter, et je n'ai pas envie de faire la même erreur aussi que... en Norvège où j'avais peut-être repris un peu trop vite derrière le projet Across Norway et j'avais eu de la fatigue pendant plusieurs mois. Donc là, j'ai envie de me régénérer complètement avant de repartir sur des objectifs un peu plus précis.

  • Speaker #0

    C'est clair qu'on ne récupère pas comme ça en 2-2 de 1800 km à travers le Népal. En tout cas, une aventure exceptionnelle, incroyable. Bravo Fleury pour ton compétition géniale. En plus, il y a un bel esprit puisque vous finissez à plusieurs. Ce n'est pas la compétition à tout prix. cet esprit de partage qui est lié au trail merci beaucoup pour cet échange merci Gaëtan et à bientôt voilà cet épisode de Trail Story est maintenant terminé je vous remercie de votre écoute nous terminons en musique avec un de mes groupes préférés que j'ai eu la chance d'aller voir à Paris il y a quelques jours nous parlons bien sûr du groupe australien Angus et Julia Stones avec une reprise de Bob Dylan I Want You c'est parti bonne aventure trail à plus

  • Speaker #2

    I want you so bright Honey I want you Now your dancing child with his Chinese suit Spoke to me as I took his flute I wasn't very cute to him now was I ? But I didn't go because he lied Because he took you for a ride Because the time was on his side Because I I want you, I want you, I want you, I want you.

Share

Embed

You may also like