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Episode 10 - Pas besoin d'être drôle mais... cover
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TUCETOO

Episode 10 - Pas besoin d'être drôle mais...

Episode 10 - Pas besoin d'être drôle mais...

08min |25/04/2025
Play
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TUCETOO

Episode 10 - Pas besoin d'être drôle mais...

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08min |25/04/2025
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Description

🎤 Pas besoin d'être drôle… mais un peu quand même ?


Vous redoutez le moment où il faudrait faire rire - sans savoir comment ? Bonne nouvelle : on peut captiver sans jouer les humoristes 🎭


Dans cet épisode de Tucetoo ou...presque, on remet en question l'idée qu'il faut être drôle à tout prix, et on explore comment l'humour peut devenir un super pouvoir subtil et accessible à tous ! 😀


🔥 Au programme :

🔹 Pourquoi l'humour capte l'attention (et comment l'utiliser sans forcer)

🔹 Les 3 pièges à éviter pour ne pas finir en "tonton gênant"

🔹 Les 3 façons simples d'ajouter une touche d'humour (même si ne vous trouvez pas drôle)

🔹 Bonus : les petites astuces express pour vous lancer sans vous cramer


👉 Prêt(e) à parler avec légèreté, sincérité, et ce petit sourire en coin qui fait toute la différence ? Appuyer sur play… et devenez la version fun de vous même 🎈


🎙️ La parole est à vous… et cette fois, pas besoin de punchline pour marquer les esprits 😉


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui, sujet à haut risque : l'humour. Est-ce qu'il faut être drôle pour captiver son auditoire ? Est-ce qu'on peut s'en sortir sans avoir fait le Jamel Comedy Club ? Eh bien, oui, mais, il y a un mais, et c'est ce qu'on va voir ensemble. Avant de partir sur comment faire rire sans se rIdiculiser, il faut qu'on se pose une vraie question. À quoi ça sert l'humour quand on parle en public ? Parce que soyons clairs, on n'est pas là pour faire du stand-up, enfin, sauf si c'est votre métier, et dans ce cas, respect éternel. Mais dans la plupart des cas, vous êtes là pour faire passer un message, captiver une audience, marquer les esprits. Et c'est là que l'humour entre en jeu. L'humour... c'est un accélérateur d'attention. Il faut le dire. Aujourd'hui, l'attention, c'est une denrée rare. Entre les smartphones, les notifications, les gens qui checkent leurs mails en réunion, comme s'ils opéraient au cœur ouvert, c'est dur de garder un auditoire concentré. Et un bon mot, une vanne bien placée, une petite pique gentille, ça agit comme un réveil social. Ça réveille les cerveaux, ça relance l'écoute et surtout, ça... humanise. Vous devenez d'un coup quelqu'un avec qui on a envie de rester un peu. L'humour, c'est du lien. Quand on rit ensemble, même juste un sourire complice, c'est qu'on est en phase. C'est une manière de dire, je suis comme vous, je ne suis pas là pour vous imposer un truc, je vous parle à vous. Et ça, c'est magique en prise de parole. Parce que vous n'êtes plus juste un orateur ou une oratrice, vous devenez un humain qui communique avec d'autres humains. Ce n'est pas une performance, c'est une connexion. L'humour pour alléger, mais pas pour fuir. Et attention, je parle pas de faire des blagues toutes les deux minutes. On parle pas d'un one-man-show. On parle de ce petit clin d'œil dans une phrase, ce moment où vous dites quelque chose d'un peu absurde, ou une anecdote qui vous rend plus accessible. C'est juste assez pour casser le formel, faire redescendre la pression, la vôtre et celle des autres. Et parfois, ça permet de faire passer un message difficile avec plus de douceur. On rit, mais on réfléchit aussi. Donc, non, vous n'avez pas besoin d'être drôle, mais si vous arrivez à glisser une touche d'humour naturelle, un peu de légèreté, une anecdote bien sentie, alors là, vous êtes en train de parler à des cerveaux et à des cœurs. Et ça, c'est tout l'art de la prise de parole. Alors je vais vous parler maintenant de ce qu'il ne faut pas faire, mais vraiment pas pour le coup. Je vais vous donner l'envie d'utiliser l'humour dans vos prises de parole. Je vais faire ce que tout bon coach fait à un moment donné, vous refroidir un peu. Parce que oui, l'humour c'est puissant, mais mal utilisé c'est une bombe à retardement. Et parfois, ça explose sur vous. Les trucs à éviter, c'est l'humour forcé. Le fameux blague en option mal activée. On l'a tous vu. La personne qui commence sa présentation avec une blague quelle a visiblement apprise par cœur. Et là, c'est le silence, malaise. Tout le monde est gêné. Et dans votre tête, oh non, il va continuer comme ça pendant 20 minutes. Moralité, si la blague ne sort pas naturellement, laissez-la où elle est, dans votre brouillon. Un bon indicateur, si vous avez besoin de dire elle est un peu nulle, mais avant de faire la blague, c'est ce qu'il ne faut pas la faire, en fait, tout simplement. L'humour moqueur, aka le sniper de réunion, le sarcasme, c'est souvent utilisé pour faire rire aux dépens de quelqu'un. Et franchement, c'est le niveau zéro de la prise de parole bienveillante. Vous gagnez peut-être un petit rire nerveux, mais vous perdez le respect. Et le jour où c'est vous qui vous plantez, croyez-moi, on vous tendra la main. Et puis l'humour qui rabaisse. C'est un peu comme un PowerPoint illisible. Tout le monde en a marre et personne ose le dire. Le drôle malgré lui, la version blague de tonton. Y'a aussi celui qui pense faire rire en faisant des blagues un peu datées. Type, j'espère qu'il n'y a pas trop de blondes dans la salle. Stop ! Juste stop ! L'humour qui exclut, qui stéréotype, qui met mal à l'aise, c'est non. Même si vous n'aviez pas l'intention de blesser. L'intention ne suffit pas. Ce qui compte, c'est l'effet que vous produisez. Alors oui, l'humour, c'est un super outil. Mais comme tout bon outil, il faut savoir s'en servir. Vous n'êtes pas là pour faire du spectacle. Vous êtes là pour créer du lien, capter l'attention, transmettre quelque chose. Et pour ça... Mieux vaut un petit sourire sincère qu'une vanne gênante. Faites simple, faites vrai et surtout... restez vous-même. Bon, maintenant qu'on a bien vu ce qu'il ne faut surtout pas faire, respirons un coup et parlons de ce qui marche. Parce que oui, l'humour peut devenir votre meilleur allié en prise de parole, même si vous pensez que vous n'êtes pas drôle. Et pour ça, je vais vous partager trois approches super simples, accessibles à tout le monde. Pas besoin d'être Gad Elmaleh, ni même d'avoir un bon jeu de mots sous le coude. Alors, il y a l'auto-dérision, l'humour qui rassure. tout le monde. C'est la plus belle forme d'humour. Se moquer de soi-même avec bienveillance. Pourquoi ça marche ? Parce que ça montre que vous ne vous prenez pas trop au sérieux, que vous êtes humain et que vous êtes ok avec vos imperfections. Je vais vous prendre quelques exemples pour le coup. J'ai passé trois jours à préparer cette présentation et j'ai oublié d'apporter mon câble HDMI. On est donc en 100% freestyle visuel aujourd'hui. Ça peut faire rire, c'est un truc sympa. Promis ! J'ai répété cette intro huit fois dans la salle de bain, c'est peut-être pour ça que mon miroir ne me regarde plus pareil. L'auto-dérision, c'est comme dire à l'audience, je sais que je suis un peu , mais je suis là et j'assume. Et ça, c'est extrêmement puissant. Il faut dire aussi tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Une astuce d'orateurs aguerris, mettre en mots ce que ressent la salle. Et souvent, c'est aussi simple que de nommer l'ambiance ou le moment. Exemple, il est 14h, on sort de déjeuner, j'ai bien conscience que je suis votre dernier rempart contre la sieste. Ou encore, oui je sais, un lundi matin à 9h pour parler d'indicateurs de performance, quel rêve ! Ce genre de remarques, ça détend l'atmosphère, ça crée une bulle de connivence, les gens se disent, ah il a compris ce qu'on vit. Et bim, la connexion est faite. Les anecdotes au quotidien. Pas besoin de raconter des histoires de fous. Votre quotidien suffit. Une galère, une situation absurde, un petit raté, raconté avec un peu de recul, ça devient drôle, vrai et surtout très engageant. Exemple, je sais pas, ma première prise de parole, j'ai tellement stressé que j'ai commencé à parler sans ouvrir mon micro. J'ai fait 30 secondes de mime corporate, c'était super sympa. Enfin voilà, ce genre de choses. Des petites histoires, tout le monde les a vécues à sa façon. Et quand vous les racontez, vous devenez humain, attachant et surtout mémorable. Alors non, vous n'avez pas besoin d'avoir un répertoire de blagues, mais si vous savez parler de vous avec légèreté, nommer ce que les gens ressentent et partager vos petites galères avec le sourire, vous avez déjà tout ce qu'il faut pour faire sourire, pour créer un lien et pour captiver sans effort. Donc les astuces bonus express. Attention, on y va, prenez vos stylos. On sourit quand on parle. Même sans blague, le sourire met dans une posture ouverte. On teste ses blagues avant. Un pote, un collègue, un miroir. S'il rit pas, c'est peut-être pas la bonne. Alors évidemment, le miroir, il faut voir. Gardez toujours une blague de secours ou une phrase d'autodérision si vous sentez que vous perdez l'attention. Et surtout, n'ayez pas peur des petits ratés. Ils peuvent devenir les meilleurs moments. Une blague qui tombe à plat, assumez-la. Dites bon, celle-là, c'était cadeau. et vous passez à la suite. Voilà. Vous voyez, pas besoin d'être drôle pour cativer, mais savoir distiller un peu d'humour bien placé, ça change tout. Et surtout, restez vous-même parce que l'humour qui marche, c'est celui qui vous ressemble. C'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Si cet épisode vous a plu, partagez-le, parlez-en. Merci les Tucettes, à très bientôt et n'oubliez pas, d'ici là, la parole est à vous.

Description

🎤 Pas besoin d'être drôle… mais un peu quand même ?


Vous redoutez le moment où il faudrait faire rire - sans savoir comment ? Bonne nouvelle : on peut captiver sans jouer les humoristes 🎭


Dans cet épisode de Tucetoo ou...presque, on remet en question l'idée qu'il faut être drôle à tout prix, et on explore comment l'humour peut devenir un super pouvoir subtil et accessible à tous ! 😀


🔥 Au programme :

🔹 Pourquoi l'humour capte l'attention (et comment l'utiliser sans forcer)

🔹 Les 3 pièges à éviter pour ne pas finir en "tonton gênant"

🔹 Les 3 façons simples d'ajouter une touche d'humour (même si ne vous trouvez pas drôle)

🔹 Bonus : les petites astuces express pour vous lancer sans vous cramer


👉 Prêt(e) à parler avec légèreté, sincérité, et ce petit sourire en coin qui fait toute la différence ? Appuyer sur play… et devenez la version fun de vous même 🎈


🎙️ La parole est à vous… et cette fois, pas besoin de punchline pour marquer les esprits 😉


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui, sujet à haut risque : l'humour. Est-ce qu'il faut être drôle pour captiver son auditoire ? Est-ce qu'on peut s'en sortir sans avoir fait le Jamel Comedy Club ? Eh bien, oui, mais, il y a un mais, et c'est ce qu'on va voir ensemble. Avant de partir sur comment faire rire sans se rIdiculiser, il faut qu'on se pose une vraie question. À quoi ça sert l'humour quand on parle en public ? Parce que soyons clairs, on n'est pas là pour faire du stand-up, enfin, sauf si c'est votre métier, et dans ce cas, respect éternel. Mais dans la plupart des cas, vous êtes là pour faire passer un message, captiver une audience, marquer les esprits. Et c'est là que l'humour entre en jeu. L'humour... c'est un accélérateur d'attention. Il faut le dire. Aujourd'hui, l'attention, c'est une denrée rare. Entre les smartphones, les notifications, les gens qui checkent leurs mails en réunion, comme s'ils opéraient au cœur ouvert, c'est dur de garder un auditoire concentré. Et un bon mot, une vanne bien placée, une petite pique gentille, ça agit comme un réveil social. Ça réveille les cerveaux, ça relance l'écoute et surtout, ça... humanise. Vous devenez d'un coup quelqu'un avec qui on a envie de rester un peu. L'humour, c'est du lien. Quand on rit ensemble, même juste un sourire complice, c'est qu'on est en phase. C'est une manière de dire, je suis comme vous, je ne suis pas là pour vous imposer un truc, je vous parle à vous. Et ça, c'est magique en prise de parole. Parce que vous n'êtes plus juste un orateur ou une oratrice, vous devenez un humain qui communique avec d'autres humains. Ce n'est pas une performance, c'est une connexion. L'humour pour alléger, mais pas pour fuir. Et attention, je parle pas de faire des blagues toutes les deux minutes. On parle pas d'un one-man-show. On parle de ce petit clin d'œil dans une phrase, ce moment où vous dites quelque chose d'un peu absurde, ou une anecdote qui vous rend plus accessible. C'est juste assez pour casser le formel, faire redescendre la pression, la vôtre et celle des autres. Et parfois, ça permet de faire passer un message difficile avec plus de douceur. On rit, mais on réfléchit aussi. Donc, non, vous n'avez pas besoin d'être drôle, mais si vous arrivez à glisser une touche d'humour naturelle, un peu de légèreté, une anecdote bien sentie, alors là, vous êtes en train de parler à des cerveaux et à des cœurs. Et ça, c'est tout l'art de la prise de parole. Alors je vais vous parler maintenant de ce qu'il ne faut pas faire, mais vraiment pas pour le coup. Je vais vous donner l'envie d'utiliser l'humour dans vos prises de parole. Je vais faire ce que tout bon coach fait à un moment donné, vous refroidir un peu. Parce que oui, l'humour c'est puissant, mais mal utilisé c'est une bombe à retardement. Et parfois, ça explose sur vous. Les trucs à éviter, c'est l'humour forcé. Le fameux blague en option mal activée. On l'a tous vu. La personne qui commence sa présentation avec une blague quelle a visiblement apprise par cœur. Et là, c'est le silence, malaise. Tout le monde est gêné. Et dans votre tête, oh non, il va continuer comme ça pendant 20 minutes. Moralité, si la blague ne sort pas naturellement, laissez-la où elle est, dans votre brouillon. Un bon indicateur, si vous avez besoin de dire elle est un peu nulle, mais avant de faire la blague, c'est ce qu'il ne faut pas la faire, en fait, tout simplement. L'humour moqueur, aka le sniper de réunion, le sarcasme, c'est souvent utilisé pour faire rire aux dépens de quelqu'un. Et franchement, c'est le niveau zéro de la prise de parole bienveillante. Vous gagnez peut-être un petit rire nerveux, mais vous perdez le respect. Et le jour où c'est vous qui vous plantez, croyez-moi, on vous tendra la main. Et puis l'humour qui rabaisse. C'est un peu comme un PowerPoint illisible. Tout le monde en a marre et personne ose le dire. Le drôle malgré lui, la version blague de tonton. Y'a aussi celui qui pense faire rire en faisant des blagues un peu datées. Type, j'espère qu'il n'y a pas trop de blondes dans la salle. Stop ! Juste stop ! L'humour qui exclut, qui stéréotype, qui met mal à l'aise, c'est non. Même si vous n'aviez pas l'intention de blesser. L'intention ne suffit pas. Ce qui compte, c'est l'effet que vous produisez. Alors oui, l'humour, c'est un super outil. Mais comme tout bon outil, il faut savoir s'en servir. Vous n'êtes pas là pour faire du spectacle. Vous êtes là pour créer du lien, capter l'attention, transmettre quelque chose. Et pour ça... Mieux vaut un petit sourire sincère qu'une vanne gênante. Faites simple, faites vrai et surtout... restez vous-même. Bon, maintenant qu'on a bien vu ce qu'il ne faut surtout pas faire, respirons un coup et parlons de ce qui marche. Parce que oui, l'humour peut devenir votre meilleur allié en prise de parole, même si vous pensez que vous n'êtes pas drôle. Et pour ça, je vais vous partager trois approches super simples, accessibles à tout le monde. Pas besoin d'être Gad Elmaleh, ni même d'avoir un bon jeu de mots sous le coude. Alors, il y a l'auto-dérision, l'humour qui rassure. tout le monde. C'est la plus belle forme d'humour. Se moquer de soi-même avec bienveillance. Pourquoi ça marche ? Parce que ça montre que vous ne vous prenez pas trop au sérieux, que vous êtes humain et que vous êtes ok avec vos imperfections. Je vais vous prendre quelques exemples pour le coup. J'ai passé trois jours à préparer cette présentation et j'ai oublié d'apporter mon câble HDMI. On est donc en 100% freestyle visuel aujourd'hui. Ça peut faire rire, c'est un truc sympa. Promis ! J'ai répété cette intro huit fois dans la salle de bain, c'est peut-être pour ça que mon miroir ne me regarde plus pareil. L'auto-dérision, c'est comme dire à l'audience, je sais que je suis un peu , mais je suis là et j'assume. Et ça, c'est extrêmement puissant. Il faut dire aussi tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Une astuce d'orateurs aguerris, mettre en mots ce que ressent la salle. Et souvent, c'est aussi simple que de nommer l'ambiance ou le moment. Exemple, il est 14h, on sort de déjeuner, j'ai bien conscience que je suis votre dernier rempart contre la sieste. Ou encore, oui je sais, un lundi matin à 9h pour parler d'indicateurs de performance, quel rêve ! Ce genre de remarques, ça détend l'atmosphère, ça crée une bulle de connivence, les gens se disent, ah il a compris ce qu'on vit. Et bim, la connexion est faite. Les anecdotes au quotidien. Pas besoin de raconter des histoires de fous. Votre quotidien suffit. Une galère, une situation absurde, un petit raté, raconté avec un peu de recul, ça devient drôle, vrai et surtout très engageant. Exemple, je sais pas, ma première prise de parole, j'ai tellement stressé que j'ai commencé à parler sans ouvrir mon micro. J'ai fait 30 secondes de mime corporate, c'était super sympa. Enfin voilà, ce genre de choses. Des petites histoires, tout le monde les a vécues à sa façon. Et quand vous les racontez, vous devenez humain, attachant et surtout mémorable. Alors non, vous n'avez pas besoin d'avoir un répertoire de blagues, mais si vous savez parler de vous avec légèreté, nommer ce que les gens ressentent et partager vos petites galères avec le sourire, vous avez déjà tout ce qu'il faut pour faire sourire, pour créer un lien et pour captiver sans effort. Donc les astuces bonus express. Attention, on y va, prenez vos stylos. On sourit quand on parle. Même sans blague, le sourire met dans une posture ouverte. On teste ses blagues avant. Un pote, un collègue, un miroir. S'il rit pas, c'est peut-être pas la bonne. Alors évidemment, le miroir, il faut voir. Gardez toujours une blague de secours ou une phrase d'autodérision si vous sentez que vous perdez l'attention. Et surtout, n'ayez pas peur des petits ratés. Ils peuvent devenir les meilleurs moments. Une blague qui tombe à plat, assumez-la. Dites bon, celle-là, c'était cadeau. et vous passez à la suite. Voilà. Vous voyez, pas besoin d'être drôle pour cativer, mais savoir distiller un peu d'humour bien placé, ça change tout. Et surtout, restez vous-même parce que l'humour qui marche, c'est celui qui vous ressemble. C'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Si cet épisode vous a plu, partagez-le, parlez-en. Merci les Tucettes, à très bientôt et n'oubliez pas, d'ici là, la parole est à vous.

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🎤 Pas besoin d'être drôle… mais un peu quand même ?


Vous redoutez le moment où il faudrait faire rire - sans savoir comment ? Bonne nouvelle : on peut captiver sans jouer les humoristes 🎭


Dans cet épisode de Tucetoo ou...presque, on remet en question l'idée qu'il faut être drôle à tout prix, et on explore comment l'humour peut devenir un super pouvoir subtil et accessible à tous ! 😀


🔥 Au programme :

🔹 Pourquoi l'humour capte l'attention (et comment l'utiliser sans forcer)

🔹 Les 3 pièges à éviter pour ne pas finir en "tonton gênant"

🔹 Les 3 façons simples d'ajouter une touche d'humour (même si ne vous trouvez pas drôle)

🔹 Bonus : les petites astuces express pour vous lancer sans vous cramer


👉 Prêt(e) à parler avec légèreté, sincérité, et ce petit sourire en coin qui fait toute la différence ? Appuyer sur play… et devenez la version fun de vous même 🎈


🎙️ La parole est à vous… et cette fois, pas besoin de punchline pour marquer les esprits 😉


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui, sujet à haut risque : l'humour. Est-ce qu'il faut être drôle pour captiver son auditoire ? Est-ce qu'on peut s'en sortir sans avoir fait le Jamel Comedy Club ? Eh bien, oui, mais, il y a un mais, et c'est ce qu'on va voir ensemble. Avant de partir sur comment faire rire sans se rIdiculiser, il faut qu'on se pose une vraie question. À quoi ça sert l'humour quand on parle en public ? Parce que soyons clairs, on n'est pas là pour faire du stand-up, enfin, sauf si c'est votre métier, et dans ce cas, respect éternel. Mais dans la plupart des cas, vous êtes là pour faire passer un message, captiver une audience, marquer les esprits. Et c'est là que l'humour entre en jeu. L'humour... c'est un accélérateur d'attention. Il faut le dire. Aujourd'hui, l'attention, c'est une denrée rare. Entre les smartphones, les notifications, les gens qui checkent leurs mails en réunion, comme s'ils opéraient au cœur ouvert, c'est dur de garder un auditoire concentré. Et un bon mot, une vanne bien placée, une petite pique gentille, ça agit comme un réveil social. Ça réveille les cerveaux, ça relance l'écoute et surtout, ça... humanise. Vous devenez d'un coup quelqu'un avec qui on a envie de rester un peu. L'humour, c'est du lien. Quand on rit ensemble, même juste un sourire complice, c'est qu'on est en phase. C'est une manière de dire, je suis comme vous, je ne suis pas là pour vous imposer un truc, je vous parle à vous. Et ça, c'est magique en prise de parole. Parce que vous n'êtes plus juste un orateur ou une oratrice, vous devenez un humain qui communique avec d'autres humains. Ce n'est pas une performance, c'est une connexion. L'humour pour alléger, mais pas pour fuir. Et attention, je parle pas de faire des blagues toutes les deux minutes. On parle pas d'un one-man-show. On parle de ce petit clin d'œil dans une phrase, ce moment où vous dites quelque chose d'un peu absurde, ou une anecdote qui vous rend plus accessible. C'est juste assez pour casser le formel, faire redescendre la pression, la vôtre et celle des autres. Et parfois, ça permet de faire passer un message difficile avec plus de douceur. On rit, mais on réfléchit aussi. Donc, non, vous n'avez pas besoin d'être drôle, mais si vous arrivez à glisser une touche d'humour naturelle, un peu de légèreté, une anecdote bien sentie, alors là, vous êtes en train de parler à des cerveaux et à des cœurs. Et ça, c'est tout l'art de la prise de parole. Alors je vais vous parler maintenant de ce qu'il ne faut pas faire, mais vraiment pas pour le coup. Je vais vous donner l'envie d'utiliser l'humour dans vos prises de parole. Je vais faire ce que tout bon coach fait à un moment donné, vous refroidir un peu. Parce que oui, l'humour c'est puissant, mais mal utilisé c'est une bombe à retardement. Et parfois, ça explose sur vous. Les trucs à éviter, c'est l'humour forcé. Le fameux blague en option mal activée. On l'a tous vu. La personne qui commence sa présentation avec une blague quelle a visiblement apprise par cœur. Et là, c'est le silence, malaise. Tout le monde est gêné. Et dans votre tête, oh non, il va continuer comme ça pendant 20 minutes. Moralité, si la blague ne sort pas naturellement, laissez-la où elle est, dans votre brouillon. Un bon indicateur, si vous avez besoin de dire elle est un peu nulle, mais avant de faire la blague, c'est ce qu'il ne faut pas la faire, en fait, tout simplement. L'humour moqueur, aka le sniper de réunion, le sarcasme, c'est souvent utilisé pour faire rire aux dépens de quelqu'un. Et franchement, c'est le niveau zéro de la prise de parole bienveillante. Vous gagnez peut-être un petit rire nerveux, mais vous perdez le respect. Et le jour où c'est vous qui vous plantez, croyez-moi, on vous tendra la main. Et puis l'humour qui rabaisse. C'est un peu comme un PowerPoint illisible. Tout le monde en a marre et personne ose le dire. Le drôle malgré lui, la version blague de tonton. Y'a aussi celui qui pense faire rire en faisant des blagues un peu datées. Type, j'espère qu'il n'y a pas trop de blondes dans la salle. Stop ! Juste stop ! L'humour qui exclut, qui stéréotype, qui met mal à l'aise, c'est non. Même si vous n'aviez pas l'intention de blesser. L'intention ne suffit pas. Ce qui compte, c'est l'effet que vous produisez. Alors oui, l'humour, c'est un super outil. Mais comme tout bon outil, il faut savoir s'en servir. Vous n'êtes pas là pour faire du spectacle. Vous êtes là pour créer du lien, capter l'attention, transmettre quelque chose. Et pour ça... Mieux vaut un petit sourire sincère qu'une vanne gênante. Faites simple, faites vrai et surtout... restez vous-même. Bon, maintenant qu'on a bien vu ce qu'il ne faut surtout pas faire, respirons un coup et parlons de ce qui marche. Parce que oui, l'humour peut devenir votre meilleur allié en prise de parole, même si vous pensez que vous n'êtes pas drôle. Et pour ça, je vais vous partager trois approches super simples, accessibles à tout le monde. Pas besoin d'être Gad Elmaleh, ni même d'avoir un bon jeu de mots sous le coude. Alors, il y a l'auto-dérision, l'humour qui rassure. tout le monde. C'est la plus belle forme d'humour. Se moquer de soi-même avec bienveillance. Pourquoi ça marche ? Parce que ça montre que vous ne vous prenez pas trop au sérieux, que vous êtes humain et que vous êtes ok avec vos imperfections. Je vais vous prendre quelques exemples pour le coup. J'ai passé trois jours à préparer cette présentation et j'ai oublié d'apporter mon câble HDMI. On est donc en 100% freestyle visuel aujourd'hui. Ça peut faire rire, c'est un truc sympa. Promis ! J'ai répété cette intro huit fois dans la salle de bain, c'est peut-être pour ça que mon miroir ne me regarde plus pareil. L'auto-dérision, c'est comme dire à l'audience, je sais que je suis un peu , mais je suis là et j'assume. Et ça, c'est extrêmement puissant. Il faut dire aussi tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Une astuce d'orateurs aguerris, mettre en mots ce que ressent la salle. Et souvent, c'est aussi simple que de nommer l'ambiance ou le moment. Exemple, il est 14h, on sort de déjeuner, j'ai bien conscience que je suis votre dernier rempart contre la sieste. Ou encore, oui je sais, un lundi matin à 9h pour parler d'indicateurs de performance, quel rêve ! Ce genre de remarques, ça détend l'atmosphère, ça crée une bulle de connivence, les gens se disent, ah il a compris ce qu'on vit. Et bim, la connexion est faite. Les anecdotes au quotidien. Pas besoin de raconter des histoires de fous. Votre quotidien suffit. Une galère, une situation absurde, un petit raté, raconté avec un peu de recul, ça devient drôle, vrai et surtout très engageant. Exemple, je sais pas, ma première prise de parole, j'ai tellement stressé que j'ai commencé à parler sans ouvrir mon micro. J'ai fait 30 secondes de mime corporate, c'était super sympa. Enfin voilà, ce genre de choses. Des petites histoires, tout le monde les a vécues à sa façon. Et quand vous les racontez, vous devenez humain, attachant et surtout mémorable. Alors non, vous n'avez pas besoin d'avoir un répertoire de blagues, mais si vous savez parler de vous avec légèreté, nommer ce que les gens ressentent et partager vos petites galères avec le sourire, vous avez déjà tout ce qu'il faut pour faire sourire, pour créer un lien et pour captiver sans effort. Donc les astuces bonus express. Attention, on y va, prenez vos stylos. On sourit quand on parle. Même sans blague, le sourire met dans une posture ouverte. On teste ses blagues avant. Un pote, un collègue, un miroir. S'il rit pas, c'est peut-être pas la bonne. Alors évidemment, le miroir, il faut voir. Gardez toujours une blague de secours ou une phrase d'autodérision si vous sentez que vous perdez l'attention. Et surtout, n'ayez pas peur des petits ratés. Ils peuvent devenir les meilleurs moments. Une blague qui tombe à plat, assumez-la. Dites bon, celle-là, c'était cadeau. et vous passez à la suite. Voilà. Vous voyez, pas besoin d'être drôle pour cativer, mais savoir distiller un peu d'humour bien placé, ça change tout. Et surtout, restez vous-même parce que l'humour qui marche, c'est celui qui vous ressemble. C'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Si cet épisode vous a plu, partagez-le, parlez-en. Merci les Tucettes, à très bientôt et n'oubliez pas, d'ici là, la parole est à vous.

Description

🎤 Pas besoin d'être drôle… mais un peu quand même ?


Vous redoutez le moment où il faudrait faire rire - sans savoir comment ? Bonne nouvelle : on peut captiver sans jouer les humoristes 🎭


Dans cet épisode de Tucetoo ou...presque, on remet en question l'idée qu'il faut être drôle à tout prix, et on explore comment l'humour peut devenir un super pouvoir subtil et accessible à tous ! 😀


🔥 Au programme :

🔹 Pourquoi l'humour capte l'attention (et comment l'utiliser sans forcer)

🔹 Les 3 pièges à éviter pour ne pas finir en "tonton gênant"

🔹 Les 3 façons simples d'ajouter une touche d'humour (même si ne vous trouvez pas drôle)

🔹 Bonus : les petites astuces express pour vous lancer sans vous cramer


👉 Prêt(e) à parler avec légèreté, sincérité, et ce petit sourire en coin qui fait toute la différence ? Appuyer sur play… et devenez la version fun de vous même 🎈


🎙️ La parole est à vous… et cette fois, pas besoin de punchline pour marquer les esprits 😉


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes et bienvenue chez Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui, sujet à haut risque : l'humour. Est-ce qu'il faut être drôle pour captiver son auditoire ? Est-ce qu'on peut s'en sortir sans avoir fait le Jamel Comedy Club ? Eh bien, oui, mais, il y a un mais, et c'est ce qu'on va voir ensemble. Avant de partir sur comment faire rire sans se rIdiculiser, il faut qu'on se pose une vraie question. À quoi ça sert l'humour quand on parle en public ? Parce que soyons clairs, on n'est pas là pour faire du stand-up, enfin, sauf si c'est votre métier, et dans ce cas, respect éternel. Mais dans la plupart des cas, vous êtes là pour faire passer un message, captiver une audience, marquer les esprits. Et c'est là que l'humour entre en jeu. L'humour... c'est un accélérateur d'attention. Il faut le dire. Aujourd'hui, l'attention, c'est une denrée rare. Entre les smartphones, les notifications, les gens qui checkent leurs mails en réunion, comme s'ils opéraient au cœur ouvert, c'est dur de garder un auditoire concentré. Et un bon mot, une vanne bien placée, une petite pique gentille, ça agit comme un réveil social. Ça réveille les cerveaux, ça relance l'écoute et surtout, ça... humanise. Vous devenez d'un coup quelqu'un avec qui on a envie de rester un peu. L'humour, c'est du lien. Quand on rit ensemble, même juste un sourire complice, c'est qu'on est en phase. C'est une manière de dire, je suis comme vous, je ne suis pas là pour vous imposer un truc, je vous parle à vous. Et ça, c'est magique en prise de parole. Parce que vous n'êtes plus juste un orateur ou une oratrice, vous devenez un humain qui communique avec d'autres humains. Ce n'est pas une performance, c'est une connexion. L'humour pour alléger, mais pas pour fuir. Et attention, je parle pas de faire des blagues toutes les deux minutes. On parle pas d'un one-man-show. On parle de ce petit clin d'œil dans une phrase, ce moment où vous dites quelque chose d'un peu absurde, ou une anecdote qui vous rend plus accessible. C'est juste assez pour casser le formel, faire redescendre la pression, la vôtre et celle des autres. Et parfois, ça permet de faire passer un message difficile avec plus de douceur. On rit, mais on réfléchit aussi. Donc, non, vous n'avez pas besoin d'être drôle, mais si vous arrivez à glisser une touche d'humour naturelle, un peu de légèreté, une anecdote bien sentie, alors là, vous êtes en train de parler à des cerveaux et à des cœurs. Et ça, c'est tout l'art de la prise de parole. Alors je vais vous parler maintenant de ce qu'il ne faut pas faire, mais vraiment pas pour le coup. Je vais vous donner l'envie d'utiliser l'humour dans vos prises de parole. Je vais faire ce que tout bon coach fait à un moment donné, vous refroidir un peu. Parce que oui, l'humour c'est puissant, mais mal utilisé c'est une bombe à retardement. Et parfois, ça explose sur vous. Les trucs à éviter, c'est l'humour forcé. Le fameux blague en option mal activée. On l'a tous vu. La personne qui commence sa présentation avec une blague quelle a visiblement apprise par cœur. Et là, c'est le silence, malaise. Tout le monde est gêné. Et dans votre tête, oh non, il va continuer comme ça pendant 20 minutes. Moralité, si la blague ne sort pas naturellement, laissez-la où elle est, dans votre brouillon. Un bon indicateur, si vous avez besoin de dire elle est un peu nulle, mais avant de faire la blague, c'est ce qu'il ne faut pas la faire, en fait, tout simplement. L'humour moqueur, aka le sniper de réunion, le sarcasme, c'est souvent utilisé pour faire rire aux dépens de quelqu'un. Et franchement, c'est le niveau zéro de la prise de parole bienveillante. Vous gagnez peut-être un petit rire nerveux, mais vous perdez le respect. Et le jour où c'est vous qui vous plantez, croyez-moi, on vous tendra la main. Et puis l'humour qui rabaisse. C'est un peu comme un PowerPoint illisible. Tout le monde en a marre et personne ose le dire. Le drôle malgré lui, la version blague de tonton. Y'a aussi celui qui pense faire rire en faisant des blagues un peu datées. Type, j'espère qu'il n'y a pas trop de blondes dans la salle. Stop ! Juste stop ! L'humour qui exclut, qui stéréotype, qui met mal à l'aise, c'est non. Même si vous n'aviez pas l'intention de blesser. L'intention ne suffit pas. Ce qui compte, c'est l'effet que vous produisez. Alors oui, l'humour, c'est un super outil. Mais comme tout bon outil, il faut savoir s'en servir. Vous n'êtes pas là pour faire du spectacle. Vous êtes là pour créer du lien, capter l'attention, transmettre quelque chose. Et pour ça... Mieux vaut un petit sourire sincère qu'une vanne gênante. Faites simple, faites vrai et surtout... restez vous-même. Bon, maintenant qu'on a bien vu ce qu'il ne faut surtout pas faire, respirons un coup et parlons de ce qui marche. Parce que oui, l'humour peut devenir votre meilleur allié en prise de parole, même si vous pensez que vous n'êtes pas drôle. Et pour ça, je vais vous partager trois approches super simples, accessibles à tout le monde. Pas besoin d'être Gad Elmaleh, ni même d'avoir un bon jeu de mots sous le coude. Alors, il y a l'auto-dérision, l'humour qui rassure. tout le monde. C'est la plus belle forme d'humour. Se moquer de soi-même avec bienveillance. Pourquoi ça marche ? Parce que ça montre que vous ne vous prenez pas trop au sérieux, que vous êtes humain et que vous êtes ok avec vos imperfections. Je vais vous prendre quelques exemples pour le coup. J'ai passé trois jours à préparer cette présentation et j'ai oublié d'apporter mon câble HDMI. On est donc en 100% freestyle visuel aujourd'hui. Ça peut faire rire, c'est un truc sympa. Promis ! J'ai répété cette intro huit fois dans la salle de bain, c'est peut-être pour ça que mon miroir ne me regarde plus pareil. L'auto-dérision, c'est comme dire à l'audience, je sais que je suis un peu , mais je suis là et j'assume. Et ça, c'est extrêmement puissant. Il faut dire aussi tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Une astuce d'orateurs aguerris, mettre en mots ce que ressent la salle. Et souvent, c'est aussi simple que de nommer l'ambiance ou le moment. Exemple, il est 14h, on sort de déjeuner, j'ai bien conscience que je suis votre dernier rempart contre la sieste. Ou encore, oui je sais, un lundi matin à 9h pour parler d'indicateurs de performance, quel rêve ! Ce genre de remarques, ça détend l'atmosphère, ça crée une bulle de connivence, les gens se disent, ah il a compris ce qu'on vit. Et bim, la connexion est faite. Les anecdotes au quotidien. Pas besoin de raconter des histoires de fous. Votre quotidien suffit. Une galère, une situation absurde, un petit raté, raconté avec un peu de recul, ça devient drôle, vrai et surtout très engageant. Exemple, je sais pas, ma première prise de parole, j'ai tellement stressé que j'ai commencé à parler sans ouvrir mon micro. J'ai fait 30 secondes de mime corporate, c'était super sympa. Enfin voilà, ce genre de choses. Des petites histoires, tout le monde les a vécues à sa façon. Et quand vous les racontez, vous devenez humain, attachant et surtout mémorable. Alors non, vous n'avez pas besoin d'avoir un répertoire de blagues, mais si vous savez parler de vous avec légèreté, nommer ce que les gens ressentent et partager vos petites galères avec le sourire, vous avez déjà tout ce qu'il faut pour faire sourire, pour créer un lien et pour captiver sans effort. Donc les astuces bonus express. Attention, on y va, prenez vos stylos. On sourit quand on parle. Même sans blague, le sourire met dans une posture ouverte. On teste ses blagues avant. Un pote, un collègue, un miroir. S'il rit pas, c'est peut-être pas la bonne. Alors évidemment, le miroir, il faut voir. Gardez toujours une blague de secours ou une phrase d'autodérision si vous sentez que vous perdez l'attention. Et surtout, n'ayez pas peur des petits ratés. Ils peuvent devenir les meilleurs moments. Une blague qui tombe à plat, assumez-la. Dites bon, celle-là, c'était cadeau. et vous passez à la suite. Voilà. Vous voyez, pas besoin d'être drôle pour cativer, mais savoir distiller un peu d'humour bien placé, ça change tout. Et surtout, restez vous-même parce que l'humour qui marche, c'est celui qui vous ressemble. C'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Si cet épisode vous a plu, partagez-le, parlez-en. Merci les Tucettes, à très bientôt et n'oubliez pas, d'ici là, la parole est à vous.

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