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Episode 8 - L'entrepreneur sauveur cover
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TUCETOO

Episode 8 - L'entrepreneur sauveur

Episode 8 - L'entrepreneur sauveur

06min |20/06/2025
Play
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06min |20/06/2025
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Description

Toujours dire oui, toujours être là, toujours vouloir “sauver” vos clients… jusqu’à vous oublier vous-même ? 🧯


Dans cet épisode, on parle du syndrome de l’entrepreneur sauveur : ce piège invisible mais puissant, dans lequel on tombe souvent par générosité… et dont il est difficile de sortir sans s’épuiser.


🔥 Au programme :


🔹 Pourquoi ce besoin d’être indispensable peut nuire à votre business
🔹 Comment poser un cadre sans culpabiliser
🔹 Retrouver de l’énergie, de la clarté… et du respect de soi


👉 Vous donnez beaucoup ? Trop parfois ? Cet épisode est pour vous.


🎧 Appuyez sur play – parce qu’être utile, ce n’est pas se sacrifier. Et que vous méritez aussi de vous choisir.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes, c'est Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Aujourd'hui, on parle d'un syndrome discret mais destructeur, le syndrome de l'entrepreneur sauveur. Celui ou celle qui dit, t'inquiète, je m'en occupe et qui oublie de s'occuper de lui-même. L'objectif de ce podcast aujourd'hui, c'est de comprendre ce mécanisme, d'identifier ses effets concrets sur l'activité et amorcer un chemin pour s'en sortir. Alors qui suis-je ? Pourquoi j'en parle ? Bah Je l'ai vécu. Et il m'arrive encore de le vivre. Et on va voir pourquoi. J'ai longtemps fait plus que ceux qui avait été facturé. Mais du coup, j'ai eu quelques problèmes pour rentrer de l'argent. Tu donnes un doigt, on te prend le bras, et pour eux, c'est normal. Allez, zou ! Je vais donc ici vous décrypter le syndrome. Il y a trois symptômes caractéristiques. L'hyper-disponibilité. même quand on est épuisé. En deux, besoin de reconnaissance à travers le service rendu. Ça, c'est important. En trois, détournement de l'énergie pro au profit des autres. Vous donnez, c'est tout. Et vous aimez voir l'émotion des gens quand vous leur avez rendu service. Je vais vous raconter une anecdote. Je pense à une de mes cliente que j'accompagne sur la posture entrepreneuriale. Une entrepreneur dans le conseil RH, ultra compétente, ultra investie. Elle accompagne ses clients dans leurs recrutements, leur marque employeur, leur organisation interne. Et quand un client l'appelle en urgence le soir parce qu'un salarié a claqué la porte, elle répond. Elle prend une heure au téléphone, elle rédige un mail pour eux, elle rassure, elle temporise. Elle facture ? Ah bah non, c'est un service. Résultat, sa soirée est bouffé, sa charge mentale explose et elle accumule les prestations gratuites sans oser poser un cadre. Pourquoi ? Parce qu'elle veut qu'on dise d'elle, elle est toujours là. Elle nous sauve la mise. À force d'aider les autres, qui s'occupe vraiment de votre entreprise ? Une énergie qui s'épuise en silence. Peut-être que vous le sentez déjà, cette fatigue n'est pas juste physique, c'est une fatigue qui s'installe, qui ne passe pas avec une nuit de sommeil ou un bon café. C'est une usure intérieure, sourde, que vous traînez de semaine en semaine. Et c'est logique, vous donnez beaucoup à vos clients, à votre entourage. à vos partenaires. Et quand vient le moment de travailler sur votre propre business, d'avancer sur vos projets à vous, vous n'avez plus d'élan, plus la concentration nécessaire. Vous êtes à sec. À force d'aider vos proches, vous n'avez plus d'énergie pour développer votre propre business. Et ce qui est insidieux, c'est qu'on ne voit même plus la frontière entre ce qui relève de notre activité et ce qui relève du sauvetage affectif. Vous avez aussi un chiffre d'affaires qui plafonne, voire qui recule. Vous offrez des prestations. Littéralement, vous rajoutez des heures, des coups de main, des ajustements, sans jamais les chiffrer. Et cela devient la norme. Mais ce n'est pas gratuit. Ça vous coûte du temps, de l'énergie. Et surtout, ça affaiblit la valeur perçue de ce que vous faites. Et puis, disons-le franchement, si vous ne facturez pas ce que vous donnez, votre chiffre d'affaires finit forcément par en souffrir. Il y a des relations qui deviennent floues et injustes. Le syndrome du sauveur, c'est aussi ça. Vous créez une relation affective avec vos clients, là où il devrait y avoir un cadre clair, professionnel. Un client vous écrit à 22h, vous répondez. Il vous demande une modification non prévue au contrat, vous le faites, sans oser dire qu'il n'était pas prévu. Et au fil du temps, vos clients s'attendent à ce que vous disiez toujours oui, parce que vous les avez habitués. Et quand ça coince, vous ressentez quoi ? De la frustration. une impression d'injustice, parfois même un sentiment d'être utilisé, alors qu'en réalité, vous avez contribué à construire cette relation déséquilibrée. Vous avez aussi une perte de cap, de motivation et parfois d'estime de soi. Quand vous passez vos journées à réagir aux besoins des autres, il ne reste plus beaucoup de place pour votre propre cap. Vos projets à vous, vos idées, vos envies, mises de côté, remises à plus tard, jusqu'à ce que vous ne sachiez même plus vraiment pourquoi vous avez lancé cette activité au départ. Et parfois, un petit poison s'installe dans la tête. À quoi bon ? De toute façon, personne ne voit vraiment ce que je fais. Et si c'était vous-même, en fait, qui ne reconnaissiez pas la valeur de ce que vous apportez ? Petite introspection. Prenez un instant, vraiment. Dans les sept derniers jours, combien de fois avez-vous dit oui, alors qu'intérieurement c'était un non ? Notez ces moments. Pas pour vous juger, mais pour en prendre conscience. Parce que c'est là que le changement peut commencer. Alors pourquoi on tombe dedans ? Bah d'abord, c'est le besoin d'être utile, pour se sentir légitime, aimé. C'est aussi l'éducation. Il faut aider les autres. Ne sois pas égoïste. Vas-y. La peur du vide, si on s'arrête de faire pour les autres, attention. Et la phrase clé du texte, vous avez besoin que les autres aient besoin de vous. Et si on retournait la question, et moi, en quoi ai-je besoin là, maintenant ? Alors le chemin vers l'équilibre, comment on va faire ? Les premiers pas, s'aimer soi-même. sans attente de retour. Repenser la notion d'aide. Une aide utile, pas sacrificielle. Apprendre à dire non sans culpabilité. Travailler sur son rapport à la valeur. Facturer, poser un cadre. Oser demander de l'aide. Quand on s'aime vraiment, il devient inconvenable de se négliger au profit des autres. Le syndrome du sauveur, c'est noble à première vue, mais dangereux si on s'oublie. L'entrepreneur a le droit et le devoir d'exister par lui-même. Prenez cinq minutes après cet épisode, écrivez trois choses que vous faites pour les autres et que vous pourriez faire pour vous. Merci, c'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Merci de m'avoir écoutée. Prenez soin de vous, vraiment. Pas pour mieux aider ensuite, juste parce que vous le méritez. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

Description

Toujours dire oui, toujours être là, toujours vouloir “sauver” vos clients… jusqu’à vous oublier vous-même ? 🧯


Dans cet épisode, on parle du syndrome de l’entrepreneur sauveur : ce piège invisible mais puissant, dans lequel on tombe souvent par générosité… et dont il est difficile de sortir sans s’épuiser.


🔥 Au programme :


🔹 Pourquoi ce besoin d’être indispensable peut nuire à votre business
🔹 Comment poser un cadre sans culpabiliser
🔹 Retrouver de l’énergie, de la clarté… et du respect de soi


👉 Vous donnez beaucoup ? Trop parfois ? Cet épisode est pour vous.


🎧 Appuyez sur play – parce qu’être utile, ce n’est pas se sacrifier. Et que vous méritez aussi de vous choisir.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes, c'est Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Aujourd'hui, on parle d'un syndrome discret mais destructeur, le syndrome de l'entrepreneur sauveur. Celui ou celle qui dit, t'inquiète, je m'en occupe et qui oublie de s'occuper de lui-même. L'objectif de ce podcast aujourd'hui, c'est de comprendre ce mécanisme, d'identifier ses effets concrets sur l'activité et amorcer un chemin pour s'en sortir. Alors qui suis-je ? Pourquoi j'en parle ? Bah Je l'ai vécu. Et il m'arrive encore de le vivre. Et on va voir pourquoi. J'ai longtemps fait plus que ceux qui avait été facturé. Mais du coup, j'ai eu quelques problèmes pour rentrer de l'argent. Tu donnes un doigt, on te prend le bras, et pour eux, c'est normal. Allez, zou ! Je vais donc ici vous décrypter le syndrome. Il y a trois symptômes caractéristiques. L'hyper-disponibilité. même quand on est épuisé. En deux, besoin de reconnaissance à travers le service rendu. Ça, c'est important. En trois, détournement de l'énergie pro au profit des autres. Vous donnez, c'est tout. Et vous aimez voir l'émotion des gens quand vous leur avez rendu service. Je vais vous raconter une anecdote. Je pense à une de mes cliente que j'accompagne sur la posture entrepreneuriale. Une entrepreneur dans le conseil RH, ultra compétente, ultra investie. Elle accompagne ses clients dans leurs recrutements, leur marque employeur, leur organisation interne. Et quand un client l'appelle en urgence le soir parce qu'un salarié a claqué la porte, elle répond. Elle prend une heure au téléphone, elle rédige un mail pour eux, elle rassure, elle temporise. Elle facture ? Ah bah non, c'est un service. Résultat, sa soirée est bouffé, sa charge mentale explose et elle accumule les prestations gratuites sans oser poser un cadre. Pourquoi ? Parce qu'elle veut qu'on dise d'elle, elle est toujours là. Elle nous sauve la mise. À force d'aider les autres, qui s'occupe vraiment de votre entreprise ? Une énergie qui s'épuise en silence. Peut-être que vous le sentez déjà, cette fatigue n'est pas juste physique, c'est une fatigue qui s'installe, qui ne passe pas avec une nuit de sommeil ou un bon café. C'est une usure intérieure, sourde, que vous traînez de semaine en semaine. Et c'est logique, vous donnez beaucoup à vos clients, à votre entourage. à vos partenaires. Et quand vient le moment de travailler sur votre propre business, d'avancer sur vos projets à vous, vous n'avez plus d'élan, plus la concentration nécessaire. Vous êtes à sec. À force d'aider vos proches, vous n'avez plus d'énergie pour développer votre propre business. Et ce qui est insidieux, c'est qu'on ne voit même plus la frontière entre ce qui relève de notre activité et ce qui relève du sauvetage affectif. Vous avez aussi un chiffre d'affaires qui plafonne, voire qui recule. Vous offrez des prestations. Littéralement, vous rajoutez des heures, des coups de main, des ajustements, sans jamais les chiffrer. Et cela devient la norme. Mais ce n'est pas gratuit. Ça vous coûte du temps, de l'énergie. Et surtout, ça affaiblit la valeur perçue de ce que vous faites. Et puis, disons-le franchement, si vous ne facturez pas ce que vous donnez, votre chiffre d'affaires finit forcément par en souffrir. Il y a des relations qui deviennent floues et injustes. Le syndrome du sauveur, c'est aussi ça. Vous créez une relation affective avec vos clients, là où il devrait y avoir un cadre clair, professionnel. Un client vous écrit à 22h, vous répondez. Il vous demande une modification non prévue au contrat, vous le faites, sans oser dire qu'il n'était pas prévu. Et au fil du temps, vos clients s'attendent à ce que vous disiez toujours oui, parce que vous les avez habitués. Et quand ça coince, vous ressentez quoi ? De la frustration. une impression d'injustice, parfois même un sentiment d'être utilisé, alors qu'en réalité, vous avez contribué à construire cette relation déséquilibrée. Vous avez aussi une perte de cap, de motivation et parfois d'estime de soi. Quand vous passez vos journées à réagir aux besoins des autres, il ne reste plus beaucoup de place pour votre propre cap. Vos projets à vous, vos idées, vos envies, mises de côté, remises à plus tard, jusqu'à ce que vous ne sachiez même plus vraiment pourquoi vous avez lancé cette activité au départ. Et parfois, un petit poison s'installe dans la tête. À quoi bon ? De toute façon, personne ne voit vraiment ce que je fais. Et si c'était vous-même, en fait, qui ne reconnaissiez pas la valeur de ce que vous apportez ? Petite introspection. Prenez un instant, vraiment. Dans les sept derniers jours, combien de fois avez-vous dit oui, alors qu'intérieurement c'était un non ? Notez ces moments. Pas pour vous juger, mais pour en prendre conscience. Parce que c'est là que le changement peut commencer. Alors pourquoi on tombe dedans ? Bah d'abord, c'est le besoin d'être utile, pour se sentir légitime, aimé. C'est aussi l'éducation. Il faut aider les autres. Ne sois pas égoïste. Vas-y. La peur du vide, si on s'arrête de faire pour les autres, attention. Et la phrase clé du texte, vous avez besoin que les autres aient besoin de vous. Et si on retournait la question, et moi, en quoi ai-je besoin là, maintenant ? Alors le chemin vers l'équilibre, comment on va faire ? Les premiers pas, s'aimer soi-même. sans attente de retour. Repenser la notion d'aide. Une aide utile, pas sacrificielle. Apprendre à dire non sans culpabilité. Travailler sur son rapport à la valeur. Facturer, poser un cadre. Oser demander de l'aide. Quand on s'aime vraiment, il devient inconvenable de se négliger au profit des autres. Le syndrome du sauveur, c'est noble à première vue, mais dangereux si on s'oublie. L'entrepreneur a le droit et le devoir d'exister par lui-même. Prenez cinq minutes après cet épisode, écrivez trois choses que vous faites pour les autres et que vous pourriez faire pour vous. Merci, c'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Merci de m'avoir écoutée. Prenez soin de vous, vraiment. Pas pour mieux aider ensuite, juste parce que vous le méritez. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

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Toujours dire oui, toujours être là, toujours vouloir “sauver” vos clients… jusqu’à vous oublier vous-même ? 🧯


Dans cet épisode, on parle du syndrome de l’entrepreneur sauveur : ce piège invisible mais puissant, dans lequel on tombe souvent par générosité… et dont il est difficile de sortir sans s’épuiser.


🔥 Au programme :


🔹 Pourquoi ce besoin d’être indispensable peut nuire à votre business
🔹 Comment poser un cadre sans culpabiliser
🔹 Retrouver de l’énergie, de la clarté… et du respect de soi


👉 Vous donnez beaucoup ? Trop parfois ? Cet épisode est pour vous.


🎧 Appuyez sur play – parce qu’être utile, ce n’est pas se sacrifier. Et que vous méritez aussi de vous choisir.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes, c'est Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Aujourd'hui, on parle d'un syndrome discret mais destructeur, le syndrome de l'entrepreneur sauveur. Celui ou celle qui dit, t'inquiète, je m'en occupe et qui oublie de s'occuper de lui-même. L'objectif de ce podcast aujourd'hui, c'est de comprendre ce mécanisme, d'identifier ses effets concrets sur l'activité et amorcer un chemin pour s'en sortir. Alors qui suis-je ? Pourquoi j'en parle ? Bah Je l'ai vécu. Et il m'arrive encore de le vivre. Et on va voir pourquoi. J'ai longtemps fait plus que ceux qui avait été facturé. Mais du coup, j'ai eu quelques problèmes pour rentrer de l'argent. Tu donnes un doigt, on te prend le bras, et pour eux, c'est normal. Allez, zou ! Je vais donc ici vous décrypter le syndrome. Il y a trois symptômes caractéristiques. L'hyper-disponibilité. même quand on est épuisé. En deux, besoin de reconnaissance à travers le service rendu. Ça, c'est important. En trois, détournement de l'énergie pro au profit des autres. Vous donnez, c'est tout. Et vous aimez voir l'émotion des gens quand vous leur avez rendu service. Je vais vous raconter une anecdote. Je pense à une de mes cliente que j'accompagne sur la posture entrepreneuriale. Une entrepreneur dans le conseil RH, ultra compétente, ultra investie. Elle accompagne ses clients dans leurs recrutements, leur marque employeur, leur organisation interne. Et quand un client l'appelle en urgence le soir parce qu'un salarié a claqué la porte, elle répond. Elle prend une heure au téléphone, elle rédige un mail pour eux, elle rassure, elle temporise. Elle facture ? Ah bah non, c'est un service. Résultat, sa soirée est bouffé, sa charge mentale explose et elle accumule les prestations gratuites sans oser poser un cadre. Pourquoi ? Parce qu'elle veut qu'on dise d'elle, elle est toujours là. Elle nous sauve la mise. À force d'aider les autres, qui s'occupe vraiment de votre entreprise ? Une énergie qui s'épuise en silence. Peut-être que vous le sentez déjà, cette fatigue n'est pas juste physique, c'est une fatigue qui s'installe, qui ne passe pas avec une nuit de sommeil ou un bon café. C'est une usure intérieure, sourde, que vous traînez de semaine en semaine. Et c'est logique, vous donnez beaucoup à vos clients, à votre entourage. à vos partenaires. Et quand vient le moment de travailler sur votre propre business, d'avancer sur vos projets à vous, vous n'avez plus d'élan, plus la concentration nécessaire. Vous êtes à sec. À force d'aider vos proches, vous n'avez plus d'énergie pour développer votre propre business. Et ce qui est insidieux, c'est qu'on ne voit même plus la frontière entre ce qui relève de notre activité et ce qui relève du sauvetage affectif. Vous avez aussi un chiffre d'affaires qui plafonne, voire qui recule. Vous offrez des prestations. Littéralement, vous rajoutez des heures, des coups de main, des ajustements, sans jamais les chiffrer. Et cela devient la norme. Mais ce n'est pas gratuit. Ça vous coûte du temps, de l'énergie. Et surtout, ça affaiblit la valeur perçue de ce que vous faites. Et puis, disons-le franchement, si vous ne facturez pas ce que vous donnez, votre chiffre d'affaires finit forcément par en souffrir. Il y a des relations qui deviennent floues et injustes. Le syndrome du sauveur, c'est aussi ça. Vous créez une relation affective avec vos clients, là où il devrait y avoir un cadre clair, professionnel. Un client vous écrit à 22h, vous répondez. Il vous demande une modification non prévue au contrat, vous le faites, sans oser dire qu'il n'était pas prévu. Et au fil du temps, vos clients s'attendent à ce que vous disiez toujours oui, parce que vous les avez habitués. Et quand ça coince, vous ressentez quoi ? De la frustration. une impression d'injustice, parfois même un sentiment d'être utilisé, alors qu'en réalité, vous avez contribué à construire cette relation déséquilibrée. Vous avez aussi une perte de cap, de motivation et parfois d'estime de soi. Quand vous passez vos journées à réagir aux besoins des autres, il ne reste plus beaucoup de place pour votre propre cap. Vos projets à vous, vos idées, vos envies, mises de côté, remises à plus tard, jusqu'à ce que vous ne sachiez même plus vraiment pourquoi vous avez lancé cette activité au départ. Et parfois, un petit poison s'installe dans la tête. À quoi bon ? De toute façon, personne ne voit vraiment ce que je fais. Et si c'était vous-même, en fait, qui ne reconnaissiez pas la valeur de ce que vous apportez ? Petite introspection. Prenez un instant, vraiment. Dans les sept derniers jours, combien de fois avez-vous dit oui, alors qu'intérieurement c'était un non ? Notez ces moments. Pas pour vous juger, mais pour en prendre conscience. Parce que c'est là que le changement peut commencer. Alors pourquoi on tombe dedans ? Bah d'abord, c'est le besoin d'être utile, pour se sentir légitime, aimé. C'est aussi l'éducation. Il faut aider les autres. Ne sois pas égoïste. Vas-y. La peur du vide, si on s'arrête de faire pour les autres, attention. Et la phrase clé du texte, vous avez besoin que les autres aient besoin de vous. Et si on retournait la question, et moi, en quoi ai-je besoin là, maintenant ? Alors le chemin vers l'équilibre, comment on va faire ? Les premiers pas, s'aimer soi-même. sans attente de retour. Repenser la notion d'aide. Une aide utile, pas sacrificielle. Apprendre à dire non sans culpabilité. Travailler sur son rapport à la valeur. Facturer, poser un cadre. Oser demander de l'aide. Quand on s'aime vraiment, il devient inconvenable de se négliger au profit des autres. Le syndrome du sauveur, c'est noble à première vue, mais dangereux si on s'oublie. L'entrepreneur a le droit et le devoir d'exister par lui-même. Prenez cinq minutes après cet épisode, écrivez trois choses que vous faites pour les autres et que vous pourriez faire pour vous. Merci, c'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Merci de m'avoir écoutée. Prenez soin de vous, vraiment. Pas pour mieux aider ensuite, juste parce que vous le méritez. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

Description

Toujours dire oui, toujours être là, toujours vouloir “sauver” vos clients… jusqu’à vous oublier vous-même ? 🧯


Dans cet épisode, on parle du syndrome de l’entrepreneur sauveur : ce piège invisible mais puissant, dans lequel on tombe souvent par générosité… et dont il est difficile de sortir sans s’épuiser.


🔥 Au programme :


🔹 Pourquoi ce besoin d’être indispensable peut nuire à votre business
🔹 Comment poser un cadre sans culpabiliser
🔹 Retrouver de l’énergie, de la clarté… et du respect de soi


👉 Vous donnez beaucoup ? Trop parfois ? Cet épisode est pour vous.


🎧 Appuyez sur play – parce qu’être utile, ce n’est pas se sacrifier. Et que vous méritez aussi de vous choisir.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tucettes, c'est Tucetoo ou...presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Aujourd'hui, on parle d'un syndrome discret mais destructeur, le syndrome de l'entrepreneur sauveur. Celui ou celle qui dit, t'inquiète, je m'en occupe et qui oublie de s'occuper de lui-même. L'objectif de ce podcast aujourd'hui, c'est de comprendre ce mécanisme, d'identifier ses effets concrets sur l'activité et amorcer un chemin pour s'en sortir. Alors qui suis-je ? Pourquoi j'en parle ? Bah Je l'ai vécu. Et il m'arrive encore de le vivre. Et on va voir pourquoi. J'ai longtemps fait plus que ceux qui avait été facturé. Mais du coup, j'ai eu quelques problèmes pour rentrer de l'argent. Tu donnes un doigt, on te prend le bras, et pour eux, c'est normal. Allez, zou ! Je vais donc ici vous décrypter le syndrome. Il y a trois symptômes caractéristiques. L'hyper-disponibilité. même quand on est épuisé. En deux, besoin de reconnaissance à travers le service rendu. Ça, c'est important. En trois, détournement de l'énergie pro au profit des autres. Vous donnez, c'est tout. Et vous aimez voir l'émotion des gens quand vous leur avez rendu service. Je vais vous raconter une anecdote. Je pense à une de mes cliente que j'accompagne sur la posture entrepreneuriale. Une entrepreneur dans le conseil RH, ultra compétente, ultra investie. Elle accompagne ses clients dans leurs recrutements, leur marque employeur, leur organisation interne. Et quand un client l'appelle en urgence le soir parce qu'un salarié a claqué la porte, elle répond. Elle prend une heure au téléphone, elle rédige un mail pour eux, elle rassure, elle temporise. Elle facture ? Ah bah non, c'est un service. Résultat, sa soirée est bouffé, sa charge mentale explose et elle accumule les prestations gratuites sans oser poser un cadre. Pourquoi ? Parce qu'elle veut qu'on dise d'elle, elle est toujours là. Elle nous sauve la mise. À force d'aider les autres, qui s'occupe vraiment de votre entreprise ? Une énergie qui s'épuise en silence. Peut-être que vous le sentez déjà, cette fatigue n'est pas juste physique, c'est une fatigue qui s'installe, qui ne passe pas avec une nuit de sommeil ou un bon café. C'est une usure intérieure, sourde, que vous traînez de semaine en semaine. Et c'est logique, vous donnez beaucoup à vos clients, à votre entourage. à vos partenaires. Et quand vient le moment de travailler sur votre propre business, d'avancer sur vos projets à vous, vous n'avez plus d'élan, plus la concentration nécessaire. Vous êtes à sec. À force d'aider vos proches, vous n'avez plus d'énergie pour développer votre propre business. Et ce qui est insidieux, c'est qu'on ne voit même plus la frontière entre ce qui relève de notre activité et ce qui relève du sauvetage affectif. Vous avez aussi un chiffre d'affaires qui plafonne, voire qui recule. Vous offrez des prestations. Littéralement, vous rajoutez des heures, des coups de main, des ajustements, sans jamais les chiffrer. Et cela devient la norme. Mais ce n'est pas gratuit. Ça vous coûte du temps, de l'énergie. Et surtout, ça affaiblit la valeur perçue de ce que vous faites. Et puis, disons-le franchement, si vous ne facturez pas ce que vous donnez, votre chiffre d'affaires finit forcément par en souffrir. Il y a des relations qui deviennent floues et injustes. Le syndrome du sauveur, c'est aussi ça. Vous créez une relation affective avec vos clients, là où il devrait y avoir un cadre clair, professionnel. Un client vous écrit à 22h, vous répondez. Il vous demande une modification non prévue au contrat, vous le faites, sans oser dire qu'il n'était pas prévu. Et au fil du temps, vos clients s'attendent à ce que vous disiez toujours oui, parce que vous les avez habitués. Et quand ça coince, vous ressentez quoi ? De la frustration. une impression d'injustice, parfois même un sentiment d'être utilisé, alors qu'en réalité, vous avez contribué à construire cette relation déséquilibrée. Vous avez aussi une perte de cap, de motivation et parfois d'estime de soi. Quand vous passez vos journées à réagir aux besoins des autres, il ne reste plus beaucoup de place pour votre propre cap. Vos projets à vous, vos idées, vos envies, mises de côté, remises à plus tard, jusqu'à ce que vous ne sachiez même plus vraiment pourquoi vous avez lancé cette activité au départ. Et parfois, un petit poison s'installe dans la tête. À quoi bon ? De toute façon, personne ne voit vraiment ce que je fais. Et si c'était vous-même, en fait, qui ne reconnaissiez pas la valeur de ce que vous apportez ? Petite introspection. Prenez un instant, vraiment. Dans les sept derniers jours, combien de fois avez-vous dit oui, alors qu'intérieurement c'était un non ? Notez ces moments. Pas pour vous juger, mais pour en prendre conscience. Parce que c'est là que le changement peut commencer. Alors pourquoi on tombe dedans ? Bah d'abord, c'est le besoin d'être utile, pour se sentir légitime, aimé. C'est aussi l'éducation. Il faut aider les autres. Ne sois pas égoïste. Vas-y. La peur du vide, si on s'arrête de faire pour les autres, attention. Et la phrase clé du texte, vous avez besoin que les autres aient besoin de vous. Et si on retournait la question, et moi, en quoi ai-je besoin là, maintenant ? Alors le chemin vers l'équilibre, comment on va faire ? Les premiers pas, s'aimer soi-même. sans attente de retour. Repenser la notion d'aide. Une aide utile, pas sacrificielle. Apprendre à dire non sans culpabilité. Travailler sur son rapport à la valeur. Facturer, poser un cadre. Oser demander de l'aide. Quand on s'aime vraiment, il devient inconvenable de se négliger au profit des autres. Le syndrome du sauveur, c'est noble à première vue, mais dangereux si on s'oublie. L'entrepreneur a le droit et le devoir d'exister par lui-même. Prenez cinq minutes après cet épisode, écrivez trois choses que vous faites pour les autres et que vous pourriez faire pour vous. Merci, c'était Carole Lacaze pour Tucetoo ou...presque. Merci de m'avoir écoutée. Prenez soin de vous, vraiment. Pas pour mieux aider ensuite, juste parce que vous le méritez. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

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