Description
Mon invité du jour a tout d’ un boulimique de travail. Il écrit, il met en scène, il joue, et s’inscrit ainsi dans la lignée des grands noms de cet art séculaire : le théâtre.
C’est quand il était très jeune à ia faveur de séjours dans des centres aérés qu’il se découvre un goût pour le déguisement, le chant et la comédie. Et c’est la qu’il contracte le virus du jeu. Il en éprouvera très vite les premiers effets : le plaisir de faire rire ses camarades — remède idéal, quand on n’est pas, semble-t-il des plus heureux au collège.
Formé au célèbre Conservatoire national de Bordeaux, ce dramaturge aux origines basques aurait pourtant pu emprunter une tout autre voie, par exemple, poursuivre une carrière de chanteur au sein de son groupe Les Facéties. On peut d’ailleurs retrouver quelques extraits des concerts de cette formation aux instruments disparates sur you tube. On y entend une poésie scandée sur de la guitare électrique, de l’accordéon, des cuivres et de la batterie.
La musique n’a d’ailleurs jamais quitté l’univers de l’homme de théâtre. On s’en rend compte dès qu’on assiste à l’une des pièces sur lesquelles son ombre plane, qu’il les écrive ou simplement qu’il les mette en scène — par exemple Cyrano de Bergerac — la musique est là, omniprésente, comme une voix complémentaire se joignant à celle des comédiens.
Elle a un rôle véritable, bien plus important qu’il n’y paraît : elle joue, elle aussi.
Et puis bien sûr, sur scène, sa troupe est là. Plus qu’une simple compagnie, Le Grenier de Babouchka — fondé par la comédienne Charlotte Matzneff (Madame Daguerre à la ville) — est son véritable bras armé. C’est l’antidote à toute morosité artistique permettant de varier les plaisirs scéniques : capable de reprendre le chef-d'œuvre d’Edmond Rostand, puis de célébrer le génie de Molière, ou encore de créer les œuvres originales nées dous la plume de leur chef, à l’instar de Adieu Monsieur Haffmann, La Famille Ortiz ou Le Petit Coiffeur.
Sa pièce Du charbon dans les veines, qui a remporté cinq molieres cette année, est une incursion dans le quotidien d’une famille de mineurs du nord de la France, en 1958. Son auteur y exprime avec pudeur et poésie, toute la beauté, la force et la violence du sentiment amoureux. Il fait également subtilement dialoguer les craintes et les méfiances d’hier…avec celles de notre époque.
Et c’est donc pour en savoir plus sur ce qui l’habite au quotidien — sa soif d’écriture, de mise en scène, de jeu — que j’ai convié Jean-Philippe Daguerre., à prendre avec moi un café… au comptoir !
présenté par Alexis Himeros :
https://www.instagram.com/alexishimeros/
instagram jean Philippe Daguerre :
https://www.instagram.com/jeanphilippedaguerre
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