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Mamari Munezero, humoriste et chroniqueuse radio discute stand-up, santé mentale et inceste cover
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Un café au comptoir - interview art, culture et littérature

Mamari Munezero, humoriste et chroniqueuse radio discute stand-up, santé mentale et inceste

Mamari Munezero, humoriste et chroniqueuse radio discute stand-up, santé mentale et inceste

43min |25/03/2025
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Mamari Munezero, humoriste et chroniqueuse radio discute stand-up, santé mentale et inceste

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43min |25/03/2025
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Description

avec l'humoriste Mamari, au café La Fraternité à Saint Mandé


Si vous êtes allergique à l’un de des mots suivants, TDAH, Queer, féministe ou afro-descendance ne vous inquiétez, vous pouvez rester avec nous, comme l’a dit un jour un certain Monsieur Darmanin « Ca va bien se passer. » 

 

Mon invitée du jour fait encore mieux que de revendiquer fièrement ces étiquettes, elle s’en sert pour nourrir sa création humoristique. 

 

Une femme qui fait du stand-up, ça n’a rien de révolutionnaire mais quand celle-ci annonce tout de go, en ouverture, souffrir de maladie mentale, ça secoue, obligatoirement. Et puis il y a aussi ce mot qu’elle brandit dès le début de son show, un mot qui effraye, qui peut paralyser le rire, inceste. Presenté comme un trigger warning ? pas vraiment, elle joue d’ailleurs de faux avertissements à l’endroit de l’assistance affirmant que s’il existe bien un mot absent de son vocabulaire, c’est celui-là : TABOU. 

 

Peut-elle évoquer le pays de sa prime enfance, le Rwanda, dans un spectacle comique ? Oui 

Peut-elle s’ouvrir au public au sujet des abus dont elle a été victime dans cette même représentation ? Oui 

Peut-elle enfin confier qu’elle a été heureuse, internée en hôpital psychiatrique ? 

OUI OUI et Oui. 

 

Visiblement, être affectée par des troubles de la concentration n’est pas un frein pour se lancer dans une carrière dans l’humour, n’interdit pas les passages sur France Inter ou les chroniques sur Radio Nova n’a pas été un obstacle à la création de son show intitulé « trop drôle pour mourir ». 

 

Elle y parle d’elle, l’autodérision en embuscade tous les cinq mots, prête se servir de son ironie pour couper la chique à qui viendrait la contredire. Dans le sud, d’où je viens, on dirait d’elle « c’est une tchatcheuse ». Oui elle a la tchatche et utilise ce don pour transmettre l’émotion. Elle nous offre le récit de la difficulté de vivre nappé de sauce aigre-douce, décorée de bougies feu d’artifices ou cierges magiques. Tragique ? comique ? Son spectacle semble être à l’image de sa vie, oscillant entre de multiples tentations antinomiques, et ce qui pourrait être triste devient paradoxalement très drôle. Son psy dira sans doute que l’humour noir pratiqué par cette artiste vulnérable et puissante est un mécanisme de défense. Qui sait ? 

 

En tout cas elle est là pour me le dire. Ou pas. 

 

Je suis avec Mamari Munezero et je vais prendre avec elle un café au comptoir 



présenté par Alexis Himeros :

https://www.instagram.com/alexishimeros/



instagram Mamari :

https://www.instagram.com/mamari.munezero/


Son spectacle au Théâtre Le Republique :🎡 Trop drôle pour mourir 🙌🏾




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

avec l'humoriste Mamari, au café La Fraternité à Saint Mandé


Si vous êtes allergique à l’un de des mots suivants, TDAH, Queer, féministe ou afro-descendance ne vous inquiétez, vous pouvez rester avec nous, comme l’a dit un jour un certain Monsieur Darmanin « Ca va bien se passer. » 

 

Mon invitée du jour fait encore mieux que de revendiquer fièrement ces étiquettes, elle s’en sert pour nourrir sa création humoristique. 

 

Une femme qui fait du stand-up, ça n’a rien de révolutionnaire mais quand celle-ci annonce tout de go, en ouverture, souffrir de maladie mentale, ça secoue, obligatoirement. Et puis il y a aussi ce mot qu’elle brandit dès le début de son show, un mot qui effraye, qui peut paralyser le rire, inceste. Presenté comme un trigger warning ? pas vraiment, elle joue d’ailleurs de faux avertissements à l’endroit de l’assistance affirmant que s’il existe bien un mot absent de son vocabulaire, c’est celui-là : TABOU. 

 

Peut-elle évoquer le pays de sa prime enfance, le Rwanda, dans un spectacle comique ? Oui 

Peut-elle s’ouvrir au public au sujet des abus dont elle a été victime dans cette même représentation ? Oui 

Peut-elle enfin confier qu’elle a été heureuse, internée en hôpital psychiatrique ? 

OUI OUI et Oui. 

 

Visiblement, être affectée par des troubles de la concentration n’est pas un frein pour se lancer dans une carrière dans l’humour, n’interdit pas les passages sur France Inter ou les chroniques sur Radio Nova n’a pas été un obstacle à la création de son show intitulé « trop drôle pour mourir ». 

 

Elle y parle d’elle, l’autodérision en embuscade tous les cinq mots, prête se servir de son ironie pour couper la chique à qui viendrait la contredire. Dans le sud, d’où je viens, on dirait d’elle « c’est une tchatcheuse ». Oui elle a la tchatche et utilise ce don pour transmettre l’émotion. Elle nous offre le récit de la difficulté de vivre nappé de sauce aigre-douce, décorée de bougies feu d’artifices ou cierges magiques. Tragique ? comique ? Son spectacle semble être à l’image de sa vie, oscillant entre de multiples tentations antinomiques, et ce qui pourrait être triste devient paradoxalement très drôle. Son psy dira sans doute que l’humour noir pratiqué par cette artiste vulnérable et puissante est un mécanisme de défense. Qui sait ? 

 

En tout cas elle est là pour me le dire. Ou pas. 

 

Je suis avec Mamari Munezero et je vais prendre avec elle un café au comptoir 



présenté par Alexis Himeros :

https://www.instagram.com/alexishimeros/



instagram Mamari :

https://www.instagram.com/mamari.munezero/


Son spectacle au Théâtre Le Republique :🎡 Trop drôle pour mourir 🙌🏾




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avec l'humoriste Mamari, au café La Fraternité à Saint Mandé


Si vous êtes allergique à l’un de des mots suivants, TDAH, Queer, féministe ou afro-descendance ne vous inquiétez, vous pouvez rester avec nous, comme l’a dit un jour un certain Monsieur Darmanin « Ca va bien se passer. » 

 

Mon invitée du jour fait encore mieux que de revendiquer fièrement ces étiquettes, elle s’en sert pour nourrir sa création humoristique. 

 

Une femme qui fait du stand-up, ça n’a rien de révolutionnaire mais quand celle-ci annonce tout de go, en ouverture, souffrir de maladie mentale, ça secoue, obligatoirement. Et puis il y a aussi ce mot qu’elle brandit dès le début de son show, un mot qui effraye, qui peut paralyser le rire, inceste. Presenté comme un trigger warning ? pas vraiment, elle joue d’ailleurs de faux avertissements à l’endroit de l’assistance affirmant que s’il existe bien un mot absent de son vocabulaire, c’est celui-là : TABOU. 

 

Peut-elle évoquer le pays de sa prime enfance, le Rwanda, dans un spectacle comique ? Oui 

Peut-elle s’ouvrir au public au sujet des abus dont elle a été victime dans cette même représentation ? Oui 

Peut-elle enfin confier qu’elle a été heureuse, internée en hôpital psychiatrique ? 

OUI OUI et Oui. 

 

Visiblement, être affectée par des troubles de la concentration n’est pas un frein pour se lancer dans une carrière dans l’humour, n’interdit pas les passages sur France Inter ou les chroniques sur Radio Nova n’a pas été un obstacle à la création de son show intitulé « trop drôle pour mourir ». 

 

Elle y parle d’elle, l’autodérision en embuscade tous les cinq mots, prête se servir de son ironie pour couper la chique à qui viendrait la contredire. Dans le sud, d’où je viens, on dirait d’elle « c’est une tchatcheuse ». Oui elle a la tchatche et utilise ce don pour transmettre l’émotion. Elle nous offre le récit de la difficulté de vivre nappé de sauce aigre-douce, décorée de bougies feu d’artifices ou cierges magiques. Tragique ? comique ? Son spectacle semble être à l’image de sa vie, oscillant entre de multiples tentations antinomiques, et ce qui pourrait être triste devient paradoxalement très drôle. Son psy dira sans doute que l’humour noir pratiqué par cette artiste vulnérable et puissante est un mécanisme de défense. Qui sait ? 

 

En tout cas elle est là pour me le dire. Ou pas. 

 

Je suis avec Mamari Munezero et je vais prendre avec elle un café au comptoir 



présenté par Alexis Himeros :

https://www.instagram.com/alexishimeros/



instagram Mamari :

https://www.instagram.com/mamari.munezero/


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avec l'humoriste Mamari, au café La Fraternité à Saint Mandé


Si vous êtes allergique à l’un de des mots suivants, TDAH, Queer, féministe ou afro-descendance ne vous inquiétez, vous pouvez rester avec nous, comme l’a dit un jour un certain Monsieur Darmanin « Ca va bien se passer. » 

 

Mon invitée du jour fait encore mieux que de revendiquer fièrement ces étiquettes, elle s’en sert pour nourrir sa création humoristique. 

 

Une femme qui fait du stand-up, ça n’a rien de révolutionnaire mais quand celle-ci annonce tout de go, en ouverture, souffrir de maladie mentale, ça secoue, obligatoirement. Et puis il y a aussi ce mot qu’elle brandit dès le début de son show, un mot qui effraye, qui peut paralyser le rire, inceste. Presenté comme un trigger warning ? pas vraiment, elle joue d’ailleurs de faux avertissements à l’endroit de l’assistance affirmant que s’il existe bien un mot absent de son vocabulaire, c’est celui-là : TABOU. 

 

Peut-elle évoquer le pays de sa prime enfance, le Rwanda, dans un spectacle comique ? Oui 

Peut-elle s’ouvrir au public au sujet des abus dont elle a été victime dans cette même représentation ? Oui 

Peut-elle enfin confier qu’elle a été heureuse, internée en hôpital psychiatrique ? 

OUI OUI et Oui. 

 

Visiblement, être affectée par des troubles de la concentration n’est pas un frein pour se lancer dans une carrière dans l’humour, n’interdit pas les passages sur France Inter ou les chroniques sur Radio Nova n’a pas été un obstacle à la création de son show intitulé « trop drôle pour mourir ». 

 

Elle y parle d’elle, l’autodérision en embuscade tous les cinq mots, prête se servir de son ironie pour couper la chique à qui viendrait la contredire. Dans le sud, d’où je viens, on dirait d’elle « c’est une tchatcheuse ». Oui elle a la tchatche et utilise ce don pour transmettre l’émotion. Elle nous offre le récit de la difficulté de vivre nappé de sauce aigre-douce, décorée de bougies feu d’artifices ou cierges magiques. Tragique ? comique ? Son spectacle semble être à l’image de sa vie, oscillant entre de multiples tentations antinomiques, et ce qui pourrait être triste devient paradoxalement très drôle. Son psy dira sans doute que l’humour noir pratiqué par cette artiste vulnérable et puissante est un mécanisme de défense. Qui sait ? 

 

En tout cas elle est là pour me le dire. Ou pas. 

 

Je suis avec Mamari Munezero et je vais prendre avec elle un café au comptoir 



présenté par Alexis Himeros :

https://www.instagram.com/alexishimeros/



instagram Mamari :

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