Description
Un café au comptoir avec Richard Orlinski au restaurant Kunigawa Matignon, 1bis rue Jean Mermoz Paris (8e)
Mon invité du jour est inclassable. Être artiste consiste bien souvent à outrepasser les limites de son art mais dans son cas il a pulvérisé les frontières de toutes les disciplines . Imaginez plutôt : sculpteur, designer, auteur, DJ, comédien de one man show, présentateur de documentaires, ce roi de la culture pop mondiale est passé rapidement de l’anonymat le plus complet à une reconnaissance universelle .
On dit qu’il serait l’artiste français qui se vend le plus à l’étranger. Tout cela a été obtenu grâce a sa profonde remise en question au milieu des années 2000. L’homme, constatant que sa vie manquait de sens, cherche avec une première œuvre, un crocodile en résine rouge vif , à lui en donner un (de sens). Suivront d’autres sculptures d’animaux qui deviendront vite célèbres, notamment ses WILD KONG, ses gorilles stylisés impressionnants, à mi-chemin entre les créations de Pompon et celles de César.
Il aurait pu en rester là, et se contenter d'etre acheté aussi bien par des célébrités qui vont de David Guetta à Sharon Stone, en passant par Justin Bieber ou Andy Garcia, que par le grand public. Mais ce passionné n'adore rien de plus que casser les codes. C’est d’ailleurs sans doute ce que les professionnels de l’art contemporain lui reprochent, sa conception tant marketing que philosophique de ce qu’il produit. Mais lui n’a cure de ces critiques et suit son instinct et ses envies. Et Celles-ci peuvent tour à tour l'entraîner à écrire un livre s’inspirant de sa vie et de son parcours ou à jouer sur scène un one man show sur les conseils de son ami Laurent Baffie, ou pourquoi pas à sortir des singles sculptés pour les pistes de danse afin d électriser les festivals de musique électronique internationaux en tant que DJ, car il est également reconnu en tant que tel. On ne compte plus les collaborations entre ce créateur et de multiples grandes marques qui l’entrainent à réfléchir sur des designs pour des montres, des t-shirts, des stylos, des narguilés, des cosmétiques, des voitures, des lunettes... rien ne l’arrête.
Ce qui surprend quand on s’intéresse à ce phénomène, c’est l’extrême simplicité du personnage. C’est sans doute ce qui doit déconcerter nombre de ses détracteurs qui le préfèreraient cultivant l art du mystère et privilégiant la fréquentation de milieux élitistes à celui du show biz. Mais lui, assume ses choix, n'en fait qu à sa tête et tourne encore une fois tout ce qu on dit sur lui en dérision, convaincu que « en France on n’aime pas le succès ». Officier de l'Ordre des Arts et des Lettres il s’emploie également à rendre l’art compréhensible comme par exemple dans des séries documentaires sur TV5 monde, ou accessible comme avec cette sculpture à croquer pour le Salon du Chocolat ou encore visible par un large public en mettant à disposition des exemplaires de son bestiaire de résine pour des émissions de télé réalité.
C’est pour tenter d’en savoir plus sur les inspirations et les envies de ce fan d’Andy Warhol, de Jean-Michel Basquiat, et de Tom Wesselmann, que j’ai proposé à cet artiste populaire et accessible de le retrouver au restaurant Kinugawa Matignon pour prendre avec lui un café au comptoir
Emission présenté par Alexis Himeros
https://instagram.com/alexishimeros
Avec Richard Orlinski
https://www.instagram.com/richardorlinski/
merci au Restaurant Kunigawa Matignon
https://www.instagram.com/kinugawaparis/
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