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#142 Manque de confiance en soi : Comment surmonter la peur d’aborder quelqu’un ? cover
#142 Manque de confiance en soi : Comment surmonter la peur d’aborder quelqu’un ? cover
Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#142 Manque de confiance en soi : Comment surmonter la peur d’aborder quelqu’un ?

#142 Manque de confiance en soi : Comment surmonter la peur d’aborder quelqu’un ?

11min |25/09/2024
Play
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#142 Manque de confiance en soi : Comment surmonter la peur d’aborder quelqu’un ?

#142 Manque de confiance en soi : Comment surmonter la peur d’aborder quelqu’un ?

11min |25/09/2024
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Description

Dans ce nouvel épisode de la série dédiée à la confiance en soi et à l’estime de soi, Marina et Peggy plongent dans un sujet qui touche de nombreuses personnes : le manque de confiance en soi dans la drague. Vous avez déjà ressenti cette peur paralysante qui vous empêche d'aborder quelqu'un qui vous plaît ? Vous n'êtes pas seul.

Dans cet épisode, nous abordons un cas concret : une personne qui n’ose pas franchir le pas en matière de séduction, par peur du rejet ou du jugement. Marina et Peggy analysent ce type de situation et vous proposent des pistes pratiques pour retrouver de la confiance, oser l'approche et surmonter vos doutes.

🔑 Au programme :

  • Quelles sont les racines du manque de confiance en soi dans la séduction ?

  • Comment faire face à la peur du rejet et du jugement dans les interactions sociales ?

  • Des techniques simples et concrètes pour retrouver de l’assurance et oser aborder quelqu’un, même en étant timide.

Si vous vous reconnaissez dans ces situations, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez-le dès maintenant et découvrez des conseils pour renforcer votre confiance en vous et dans vos interactions avec les autres.

Vous avez des questions sur la confiance en soi ou un sujet spécifique à aborder ? Envoyez vos questions via ce lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

Ne manquez rien en nous suivant sur Instagram et Facebook ! Contactez-nous aussi en messages privés si vous souhaitez discuter directement avec nous.

Abonnez-vous pour recevoir cet épisode et d’autres conseils sur la confiance en soi dans votre vie quotidienne.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant et ça se fait parfois à contre-courant. Si face à un problème, quel qu'il soit, vous vous êtes déjà dit j'ai tout essayé, rien ne va, je ne sais plus quoi faire alors vous êtes au bon endroit.

  • Speaker #0

    Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de celle de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève.

  • Speaker #1

    Et je suis Peggy Van Lierde, chef d'entreprise, journaliste et coach en développement personnel.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous nous reposons des réflexions pour avancer autrement.

  • Speaker #1

    Alors, chose promise, chose due, on va aller un petit peu plus loin dans la confiance en soi cette semaine, Marina. On sait que le manque de confiance en soi, c'est de se croire pas capable de certaines choses et que donc, il va falloir oser. C'est ça, c'est un peu le virage à 180 degrés. Et pour pouvoir expliquer ça, parce que ça paraît simple quand on dit les choses comme ça, mais encore faut-il oser le faire. On va partir d'un cas concret et on va s'imaginer celui qui n'ose pas draguer, qui aimerait bien se retrouver en couple mais qui en fait finalement ne sait pas très bien comment s'y prendre, comment sortir de la friendzone et donc comment aller draguer, comment aller aborder quelqu'un.

  • Speaker #0

    Et donc voilà je ne sais pas un jeune de 16 ans qui vient et qui dit voilà moi je ne suis jamais sortie avec une fille, déjà c'est un peu la honte parce que ça ne m'est jamais arrivé donc jamais de copine. Et donc, effectivement, je sais, j'ose pas. Et quand on creuse, c'est surtout, j'ai tellement peur de prendre un râteau, j'ai tellement peur que ça foire, quoi. Et donc, la ligne de conduite, ça va être de se dire, il va falloir être capable de prendre un râteau. Parce que tant que je me dis, il ne faut absolument pas que j'en prenne, et d'ailleurs, c'est ce que je leur dis, je dis, il y a une manière de jamais en prendre de râteau. Ils sont là, ah oui, quoi, quoi, quoi ? Je dis, pas de jamais draguer. Et tu ne seras jamais en couple. Et la seule manière pour pouvoir draguer, c'est d'apprendre. Et là, de nouveau, je fais référence à l'épisode précédent où je parlais de tomber. Comme quand tu apprends à marcher et tu tombes, de la même manière, tu apprends à draguer et tu te plantes. Et si on n'est pas prêt à se planter, c'est clair qu'il ne faut pas y aller. Et quand on parle des... Donc, souvent, j'échange sur les exemples de dragueurs de la classe, comment est-ce qu'ils font, etc. Et souvent, je leur dis, mais tu penses qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, parfois, ils pensent qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, je dis, c'est parce qu'ils ont appris à 12 ans, ils ont appris à 11 ans, ils ont commencé plus tôt, ils se sont exercés. Et donc, la première chose, je pense, c'est de prendre conscience qu'à chaque fois que j'évite de le faire, je m'enfonce encore un peu plus dans ce je ne suis pas capable Parce que chaque fois que j'évite, je n'apprends pas. Et donc, chaque fois que j'évite, je suis encore un peu moins capable. Et pendant ce temps, les autres, en plus, progressent dans la compétence. Et donc, je demande toujours… à mon patient, non pas de changer des choses, de juste se dire à chaque fois qu'il ne va pas le faire, à chaque fois qu'il voit une jolie fille à qui il aimerait bien, vers qui il aimerait bien un peu se tourner, s'approcher, trouver un peu plus de proximité, et qu'il se dit non, non, elle pourrait ne pas vouloir, je lui dis ne change rien pour l'instant, mais au moins prends conscience, et dis-toi, je suis en train d'aggraver en fait mon incompétence dans l'art de la drague. Et donc,

  • Speaker #1

    ce qui est important pour la confiance en soi, c'est aussi de se connaître, en fait, de savoir qui on est, quelles sont mes limites. Et donc, en fait, en prenant conscience déjà de ce que je pourrais faire, on apprend un petit peu à se connaître et on avance avec un mini petit pas.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, en plus, ça fait un peu peur. Moi, c'est un peu ça que j'essaie aussi, c'est que les personnes se rendent compte qu'elles creusent, ça tombe. Et donc, du coup, il y a certaines personnes déjà. qui vont se dire, j'y suis allée parce que je me suis dit que sinon j'aggravais. Donc il y a déjà parfois un petit mouvement. Et puis ensuite, on va aller vers diminuer la barre. Parce que souvent, je pense vraiment à un patient en particulier, il me dit, je demande, est-ce qu'il y a une fille particulière que tu voudrais draguer ? Il me dit oui. Et je lui dis, surtout, ce n'est pas elle que tu vas draguer. Parce que comme tu ne sais pas faire pour l'instant, tu as encore plus de chances de te planter, donc il va falloir apprendre à draguer avec les autres. C'est un peu faire des brouillons avant de... Voilà. Alors ça peut être un peu du nul. On ne va pas cliquer toutes ces cartes en fait. Voilà, c'est ça, c'est ça. C'est ça. Et en fait, quelqu'un qui dessine même très bien, fait un brouillon avant, fait un schéma avant, avant de prendre la vraie toile et de se dire j'ai commencé à mettre la couleur sur ma toile parce que ce sont des choses qui ne sont pas récupérables. Et donc, effectivement, on ne va pas viser tout de suite le plus haut parce que sinon, si je drague la fille à laquelle je tiens vraiment, Évidemment je rajoute de la pression, je ne peux pas me planter, je ne peux pas me planter et je peux encore moins me planter puisque j'y tiens. Et donc je dis souvent qu'on va devoir apprendre à échouer parce que c'est en sachant, en échouant qu'on retire de ses échecs. en fait des apprentissages et donc tu vas choisir une fille que tu trouves moche une fille trop pas sympa et tu vas essayer de commencer à causer avec elle d'une manière un peu différente de quand tu es avec tes amis et copines et donc c'est vraiment apprendre petit pas par petit pas par l'action donc ça je le répète enfin j'ai déjà dit dans l'autre épisode je le sais mais c'est vraiment par l'action et des petites actions et dans un contexte plus protégé que d'aller tout de suite là où vraiment je veux aller parce que sinon je me plante et alors, j'ai envie de dire qu'il y a une blessure plus grande, l'enjeu était plus grand, etc. Donc diminuer l'enjeu, voire annuler l'enjeu en disant, prends la fille la plus moche de l'école et vas-y. Donc, alors, ça peut sembler un peu dur pour la fille la plus moche de l'école, mais en même temps, c'est comme ça que mon patient, c'est celui que j'ai en face de moi, donc c'est avec lui que je travaille et c'est lui que je veux faire progresser. Et donc, vraiment, l'idée, c'est de... lui permettre d'y aller tout doucement. Alors il y a encore d'autres choses qu'on peut faire aussi. On peut d'abord commencer, si on a un manque de confiance en soi dans un domaine, à regarder aussi comment font les autres, évidemment. Comment font ceux qui ont confiance ? Comment ils parlent aux filles, si on reprend cet exemple-ci ? Comment ils les regardent ? Et comment moi je les regarde ? C'est pas la même chose. Et en second lieu, donc une fois qu'on a bien observé les autres, faire comme si j'étais Tom qui lui... arrive à se faire toutes les nanas qu'il veut, entre guillemets, comme si j'étais un jeunesse qui est à l'aise quand il cause avec une fille, il fait des grands gestes, il prend beaucoup de place et la fille, elle le regarde avec des yeux enamourés. Et donc vraiment, ça c'est intéressant, c'est de se dire voilà, j'observe les autres, comment ils font et puis je commence à, je ne vais pas dire singer, parce que ce n'est pas singer, mais à m'en inspirer parce que, et c'est comme ça que tout le monde, on a parlé de voile. Dans l'épisode précédent, quelqu'un qui apprend à faire la voile, il regarde comment fait un bon skipper. Donc le modèle est quand même une bonne manière d'apprendre. Or la confiance en soi, c'est vraiment apprendre simplement une compétence. Et apprendre simplement une compétence, ça se fait en observant et puis en faisant la même chose. Et puis après, en trouvant notre manière à nous de nous positionner. Quelqu'un qui apprend à jouer au piano... Il commence par faire des gammes comme tout le monde, à poser ses doigts comme on lui dit, mais peut-être après, il va avoir sa manière à lui de frapper les touches, il va avoir sa manière à lui de lever les mains plus ou moins haut entre les accords, etc. Et donc, je pense que ça, c'est vraiment important, c'est d'un peu relativiser quand on parle de confiance en soi. D'abord, c'est important de toujours se dire c'est en quoi, parce que souvent, les gens qui viennent en consultation, ils vont dire, voilà, je manque de confiance en moi, comme si c'était général. on va en parler dans l'épisode prochain mais c'est plutôt sur l'estime de soi que c'est plus général et souvent la première question que j'ai ça vous empêche de faire quoi ? parce qu'en fait on se rend compte que ça m'empêche peut-être effectivement de draguer une fille mais c'est pas pour ça que j'ai pas plein de copines je suis chef scout et tout va bien à ce niveau là et je sais que je suis un bon chef scout j'ai des super contacts avec les enfants et là j'ai confiance donc c'est important aussi de commencer par limiter, définir un peu le le le créneau sur lequel on va travailler et du coup quand on y travaille d'y aller progressivement de se rappeler en permanence que chaque fois que j'ai vite j'aggrave ça c'est vraiment vraiment vraiment j'ai envie de dire là la base et puis effectivement progressivement se dire j'observe comment vont les autres je vais faire comme les autres et je vais faire comme les autres pas avec la fille dont je rêve d'être l'amoureux de ma vie mais avec des filles et c'est souvent ce qu'on Ce qu'ont gagné ceux qui sont à l'aise pour draguer à 18 ans, c'est parce qu'à 13-14 ans, ils ont un peu fait de la tchate, ils ont un peu réussi à accrocher une fille ou l'autre. Alors voilà, je pense que c'est vraiment tout à fait progressivement et en diminuant l'enjeu, diminuant l'enjeu, pouvoir se permettre l'erreur, se permettre de mal faire. Oui,

  • Speaker #1

    alors tu disais parce que c'est un apprentissage de l'échec, mais c'est aussi un apprentissage de la réussite. Oui, c'est vrai. en manque de confiance en soi dans tous les domaines, on peut peut-être aussi se raccrocher à des choses qu'on a réussies, soit qu'on a réussi parce qu'on a déjà réussi à draguer quelqu'un, mais c'était il y a 15 ans, ou parce qu'on a réussi dans un autre domaine et ça peut un peu booster la confiance en soi, en fait, de mettre la lumière là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et même quand je drague, de parler du domaine où je suis scout et je suis chef scout et que ça se passe bien, c'est que ça permet de dépasser, de prendre le risque de l'échec, le fait de savoir que dans d'autres domaines, j'ai réussi et que peut-être même, on peut aussi aller décortiquer comment dans d'autres domaines j'ai appris à être confiant. Parce que c'est intéressant de voir que j'ai appris en faisant. Parce que la plupart des fois, c'est en faisant. Alors c'est vrai que plus en faisant j'ai des réussites, plus j'ai confiance. Mais si je ne fais pas, je serai quand même toujours le moins bon pour le faire. En fait, souvent c'est un peu là-dessus aussi que je joue. Je dis, ne pas faire, ce sera d'office l'échec. Faire, ce sera peut-être l'échec, peut-être la réussite et peut-être... À force de faire, de plus en plus de réussite et de moins en moins d'échecs. Mais voilà, après, c'est une liberté aussi qu'elle essaie, évidemment, à chacun de se dire, ben voilà, ça, je ne ferai jamais. Je sens que je ne suis pas bon et je n'irai pas. Après, quand il s'agit des relations humaines, c'est vrai que c'est dur de se dire, ben voilà, je ne suis pas capable d'entrer en relation dans un groupe de pères, de prendre la parole en public quand mon manager me le demande, etc. Et donc là, c'est vrai que ça vaut la peine d'aller affronter quelques échecs, quelques difficultés pour... apprendre à être capable et donc trouver de la confiance en soi dans ce domaine-là.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de nous écouter. Chaque semaine, vous êtes de plus en plus nombreux et ça nous fait chaud au cœur.

Description

Dans ce nouvel épisode de la série dédiée à la confiance en soi et à l’estime de soi, Marina et Peggy plongent dans un sujet qui touche de nombreuses personnes : le manque de confiance en soi dans la drague. Vous avez déjà ressenti cette peur paralysante qui vous empêche d'aborder quelqu'un qui vous plaît ? Vous n'êtes pas seul.

Dans cet épisode, nous abordons un cas concret : une personne qui n’ose pas franchir le pas en matière de séduction, par peur du rejet ou du jugement. Marina et Peggy analysent ce type de situation et vous proposent des pistes pratiques pour retrouver de la confiance, oser l'approche et surmonter vos doutes.

🔑 Au programme :

  • Quelles sont les racines du manque de confiance en soi dans la séduction ?

  • Comment faire face à la peur du rejet et du jugement dans les interactions sociales ?

  • Des techniques simples et concrètes pour retrouver de l’assurance et oser aborder quelqu’un, même en étant timide.

Si vous vous reconnaissez dans ces situations, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez-le dès maintenant et découvrez des conseils pour renforcer votre confiance en vous et dans vos interactions avec les autres.

Vous avez des questions sur la confiance en soi ou un sujet spécifique à aborder ? Envoyez vos questions via ce lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant et ça se fait parfois à contre-courant. Si face à un problème, quel qu'il soit, vous vous êtes déjà dit j'ai tout essayé, rien ne va, je ne sais plus quoi faire alors vous êtes au bon endroit.

  • Speaker #0

    Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de celle de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève.

  • Speaker #1

    Et je suis Peggy Van Lierde, chef d'entreprise, journaliste et coach en développement personnel.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous nous reposons des réflexions pour avancer autrement.

  • Speaker #1

    Alors, chose promise, chose due, on va aller un petit peu plus loin dans la confiance en soi cette semaine, Marina. On sait que le manque de confiance en soi, c'est de se croire pas capable de certaines choses et que donc, il va falloir oser. C'est ça, c'est un peu le virage à 180 degrés. Et pour pouvoir expliquer ça, parce que ça paraît simple quand on dit les choses comme ça, mais encore faut-il oser le faire. On va partir d'un cas concret et on va s'imaginer celui qui n'ose pas draguer, qui aimerait bien se retrouver en couple mais qui en fait finalement ne sait pas très bien comment s'y prendre, comment sortir de la friendzone et donc comment aller draguer, comment aller aborder quelqu'un.

  • Speaker #0

    Et donc voilà je ne sais pas un jeune de 16 ans qui vient et qui dit voilà moi je ne suis jamais sortie avec une fille, déjà c'est un peu la honte parce que ça ne m'est jamais arrivé donc jamais de copine. Et donc, effectivement, je sais, j'ose pas. Et quand on creuse, c'est surtout, j'ai tellement peur de prendre un râteau, j'ai tellement peur que ça foire, quoi. Et donc, la ligne de conduite, ça va être de se dire, il va falloir être capable de prendre un râteau. Parce que tant que je me dis, il ne faut absolument pas que j'en prenne, et d'ailleurs, c'est ce que je leur dis, je dis, il y a une manière de jamais en prendre de râteau. Ils sont là, ah oui, quoi, quoi, quoi ? Je dis, pas de jamais draguer. Et tu ne seras jamais en couple. Et la seule manière pour pouvoir draguer, c'est d'apprendre. Et là, de nouveau, je fais référence à l'épisode précédent où je parlais de tomber. Comme quand tu apprends à marcher et tu tombes, de la même manière, tu apprends à draguer et tu te plantes. Et si on n'est pas prêt à se planter, c'est clair qu'il ne faut pas y aller. Et quand on parle des... Donc, souvent, j'échange sur les exemples de dragueurs de la classe, comment est-ce qu'ils font, etc. Et souvent, je leur dis, mais tu penses qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, parfois, ils pensent qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, je dis, c'est parce qu'ils ont appris à 12 ans, ils ont appris à 11 ans, ils ont commencé plus tôt, ils se sont exercés. Et donc, la première chose, je pense, c'est de prendre conscience qu'à chaque fois que j'évite de le faire, je m'enfonce encore un peu plus dans ce je ne suis pas capable Parce que chaque fois que j'évite, je n'apprends pas. Et donc, chaque fois que j'évite, je suis encore un peu moins capable. Et pendant ce temps, les autres, en plus, progressent dans la compétence. Et donc, je demande toujours… à mon patient, non pas de changer des choses, de juste se dire à chaque fois qu'il ne va pas le faire, à chaque fois qu'il voit une jolie fille à qui il aimerait bien, vers qui il aimerait bien un peu se tourner, s'approcher, trouver un peu plus de proximité, et qu'il se dit non, non, elle pourrait ne pas vouloir, je lui dis ne change rien pour l'instant, mais au moins prends conscience, et dis-toi, je suis en train d'aggraver en fait mon incompétence dans l'art de la drague. Et donc,

  • Speaker #1

    ce qui est important pour la confiance en soi, c'est aussi de se connaître, en fait, de savoir qui on est, quelles sont mes limites. Et donc, en fait, en prenant conscience déjà de ce que je pourrais faire, on apprend un petit peu à se connaître et on avance avec un mini petit pas.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, en plus, ça fait un peu peur. Moi, c'est un peu ça que j'essaie aussi, c'est que les personnes se rendent compte qu'elles creusent, ça tombe. Et donc, du coup, il y a certaines personnes déjà. qui vont se dire, j'y suis allée parce que je me suis dit que sinon j'aggravais. Donc il y a déjà parfois un petit mouvement. Et puis ensuite, on va aller vers diminuer la barre. Parce que souvent, je pense vraiment à un patient en particulier, il me dit, je demande, est-ce qu'il y a une fille particulière que tu voudrais draguer ? Il me dit oui. Et je lui dis, surtout, ce n'est pas elle que tu vas draguer. Parce que comme tu ne sais pas faire pour l'instant, tu as encore plus de chances de te planter, donc il va falloir apprendre à draguer avec les autres. C'est un peu faire des brouillons avant de... Voilà. Alors ça peut être un peu du nul. On ne va pas cliquer toutes ces cartes en fait. Voilà, c'est ça, c'est ça. C'est ça. Et en fait, quelqu'un qui dessine même très bien, fait un brouillon avant, fait un schéma avant, avant de prendre la vraie toile et de se dire j'ai commencé à mettre la couleur sur ma toile parce que ce sont des choses qui ne sont pas récupérables. Et donc, effectivement, on ne va pas viser tout de suite le plus haut parce que sinon, si je drague la fille à laquelle je tiens vraiment, Évidemment je rajoute de la pression, je ne peux pas me planter, je ne peux pas me planter et je peux encore moins me planter puisque j'y tiens. Et donc je dis souvent qu'on va devoir apprendre à échouer parce que c'est en sachant, en échouant qu'on retire de ses échecs. en fait des apprentissages et donc tu vas choisir une fille que tu trouves moche une fille trop pas sympa et tu vas essayer de commencer à causer avec elle d'une manière un peu différente de quand tu es avec tes amis et copines et donc c'est vraiment apprendre petit pas par petit pas par l'action donc ça je le répète enfin j'ai déjà dit dans l'autre épisode je le sais mais c'est vraiment par l'action et des petites actions et dans un contexte plus protégé que d'aller tout de suite là où vraiment je veux aller parce que sinon je me plante et alors, j'ai envie de dire qu'il y a une blessure plus grande, l'enjeu était plus grand, etc. Donc diminuer l'enjeu, voire annuler l'enjeu en disant, prends la fille la plus moche de l'école et vas-y. Donc, alors, ça peut sembler un peu dur pour la fille la plus moche de l'école, mais en même temps, c'est comme ça que mon patient, c'est celui que j'ai en face de moi, donc c'est avec lui que je travaille et c'est lui que je veux faire progresser. Et donc, vraiment, l'idée, c'est de... lui permettre d'y aller tout doucement. Alors il y a encore d'autres choses qu'on peut faire aussi. On peut d'abord commencer, si on a un manque de confiance en soi dans un domaine, à regarder aussi comment font les autres, évidemment. Comment font ceux qui ont confiance ? Comment ils parlent aux filles, si on reprend cet exemple-ci ? Comment ils les regardent ? Et comment moi je les regarde ? C'est pas la même chose. Et en second lieu, donc une fois qu'on a bien observé les autres, faire comme si j'étais Tom qui lui... arrive à se faire toutes les nanas qu'il veut, entre guillemets, comme si j'étais un jeunesse qui est à l'aise quand il cause avec une fille, il fait des grands gestes, il prend beaucoup de place et la fille, elle le regarde avec des yeux enamourés. Et donc vraiment, ça c'est intéressant, c'est de se dire voilà, j'observe les autres, comment ils font et puis je commence à, je ne vais pas dire singer, parce que ce n'est pas singer, mais à m'en inspirer parce que, et c'est comme ça que tout le monde, on a parlé de voile. Dans l'épisode précédent, quelqu'un qui apprend à faire la voile, il regarde comment fait un bon skipper. Donc le modèle est quand même une bonne manière d'apprendre. Or la confiance en soi, c'est vraiment apprendre simplement une compétence. Et apprendre simplement une compétence, ça se fait en observant et puis en faisant la même chose. Et puis après, en trouvant notre manière à nous de nous positionner. Quelqu'un qui apprend à jouer au piano... Il commence par faire des gammes comme tout le monde, à poser ses doigts comme on lui dit, mais peut-être après, il va avoir sa manière à lui de frapper les touches, il va avoir sa manière à lui de lever les mains plus ou moins haut entre les accords, etc. Et donc, je pense que ça, c'est vraiment important, c'est d'un peu relativiser quand on parle de confiance en soi. D'abord, c'est important de toujours se dire c'est en quoi, parce que souvent, les gens qui viennent en consultation, ils vont dire, voilà, je manque de confiance en moi, comme si c'était général. on va en parler dans l'épisode prochain mais c'est plutôt sur l'estime de soi que c'est plus général et souvent la première question que j'ai ça vous empêche de faire quoi ? parce qu'en fait on se rend compte que ça m'empêche peut-être effectivement de draguer une fille mais c'est pas pour ça que j'ai pas plein de copines je suis chef scout et tout va bien à ce niveau là et je sais que je suis un bon chef scout j'ai des super contacts avec les enfants et là j'ai confiance donc c'est important aussi de commencer par limiter, définir un peu le le le créneau sur lequel on va travailler et du coup quand on y travaille d'y aller progressivement de se rappeler en permanence que chaque fois que j'ai vite j'aggrave ça c'est vraiment vraiment vraiment j'ai envie de dire là la base et puis effectivement progressivement se dire j'observe comment vont les autres je vais faire comme les autres et je vais faire comme les autres pas avec la fille dont je rêve d'être l'amoureux de ma vie mais avec des filles et c'est souvent ce qu'on Ce qu'ont gagné ceux qui sont à l'aise pour draguer à 18 ans, c'est parce qu'à 13-14 ans, ils ont un peu fait de la tchate, ils ont un peu réussi à accrocher une fille ou l'autre. Alors voilà, je pense que c'est vraiment tout à fait progressivement et en diminuant l'enjeu, diminuant l'enjeu, pouvoir se permettre l'erreur, se permettre de mal faire. Oui,

  • Speaker #1

    alors tu disais parce que c'est un apprentissage de l'échec, mais c'est aussi un apprentissage de la réussite. Oui, c'est vrai. en manque de confiance en soi dans tous les domaines, on peut peut-être aussi se raccrocher à des choses qu'on a réussies, soit qu'on a réussi parce qu'on a déjà réussi à draguer quelqu'un, mais c'était il y a 15 ans, ou parce qu'on a réussi dans un autre domaine et ça peut un peu booster la confiance en soi, en fait, de mettre la lumière là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et même quand je drague, de parler du domaine où je suis scout et je suis chef scout et que ça se passe bien, c'est que ça permet de dépasser, de prendre le risque de l'échec, le fait de savoir que dans d'autres domaines, j'ai réussi et que peut-être même, on peut aussi aller décortiquer comment dans d'autres domaines j'ai appris à être confiant. Parce que c'est intéressant de voir que j'ai appris en faisant. Parce que la plupart des fois, c'est en faisant. Alors c'est vrai que plus en faisant j'ai des réussites, plus j'ai confiance. Mais si je ne fais pas, je serai quand même toujours le moins bon pour le faire. En fait, souvent c'est un peu là-dessus aussi que je joue. Je dis, ne pas faire, ce sera d'office l'échec. Faire, ce sera peut-être l'échec, peut-être la réussite et peut-être... À force de faire, de plus en plus de réussite et de moins en moins d'échecs. Mais voilà, après, c'est une liberté aussi qu'elle essaie, évidemment, à chacun de se dire, ben voilà, ça, je ne ferai jamais. Je sens que je ne suis pas bon et je n'irai pas. Après, quand il s'agit des relations humaines, c'est vrai que c'est dur de se dire, ben voilà, je ne suis pas capable d'entrer en relation dans un groupe de pères, de prendre la parole en public quand mon manager me le demande, etc. Et donc là, c'est vrai que ça vaut la peine d'aller affronter quelques échecs, quelques difficultés pour... apprendre à être capable et donc trouver de la confiance en soi dans ce domaine-là.

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    Merci beaucoup de nous écouter. Chaque semaine, vous êtes de plus en plus nombreux et ça nous fait chaud au cœur.

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Dans ce nouvel épisode de la série dédiée à la confiance en soi et à l’estime de soi, Marina et Peggy plongent dans un sujet qui touche de nombreuses personnes : le manque de confiance en soi dans la drague. Vous avez déjà ressenti cette peur paralysante qui vous empêche d'aborder quelqu'un qui vous plaît ? Vous n'êtes pas seul.

Dans cet épisode, nous abordons un cas concret : une personne qui n’ose pas franchir le pas en matière de séduction, par peur du rejet ou du jugement. Marina et Peggy analysent ce type de situation et vous proposent des pistes pratiques pour retrouver de la confiance, oser l'approche et surmonter vos doutes.

🔑 Au programme :

  • Quelles sont les racines du manque de confiance en soi dans la séduction ?

  • Comment faire face à la peur du rejet et du jugement dans les interactions sociales ?

  • Des techniques simples et concrètes pour retrouver de l’assurance et oser aborder quelqu’un, même en étant timide.

Si vous vous reconnaissez dans ces situations, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez-le dès maintenant et découvrez des conseils pour renforcer votre confiance en vous et dans vos interactions avec les autres.

Vous avez des questions sur la confiance en soi ou un sujet spécifique à aborder ? Envoyez vos questions via ce lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant et ça se fait parfois à contre-courant. Si face à un problème, quel qu'il soit, vous vous êtes déjà dit j'ai tout essayé, rien ne va, je ne sais plus quoi faire alors vous êtes au bon endroit.

  • Speaker #0

    Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de celle de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève.

  • Speaker #1

    Et je suis Peggy Van Lierde, chef d'entreprise, journaliste et coach en développement personnel.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous nous reposons des réflexions pour avancer autrement.

  • Speaker #1

    Alors, chose promise, chose due, on va aller un petit peu plus loin dans la confiance en soi cette semaine, Marina. On sait que le manque de confiance en soi, c'est de se croire pas capable de certaines choses et que donc, il va falloir oser. C'est ça, c'est un peu le virage à 180 degrés. Et pour pouvoir expliquer ça, parce que ça paraît simple quand on dit les choses comme ça, mais encore faut-il oser le faire. On va partir d'un cas concret et on va s'imaginer celui qui n'ose pas draguer, qui aimerait bien se retrouver en couple mais qui en fait finalement ne sait pas très bien comment s'y prendre, comment sortir de la friendzone et donc comment aller draguer, comment aller aborder quelqu'un.

  • Speaker #0

    Et donc voilà je ne sais pas un jeune de 16 ans qui vient et qui dit voilà moi je ne suis jamais sortie avec une fille, déjà c'est un peu la honte parce que ça ne m'est jamais arrivé donc jamais de copine. Et donc, effectivement, je sais, j'ose pas. Et quand on creuse, c'est surtout, j'ai tellement peur de prendre un râteau, j'ai tellement peur que ça foire, quoi. Et donc, la ligne de conduite, ça va être de se dire, il va falloir être capable de prendre un râteau. Parce que tant que je me dis, il ne faut absolument pas que j'en prenne, et d'ailleurs, c'est ce que je leur dis, je dis, il y a une manière de jamais en prendre de râteau. Ils sont là, ah oui, quoi, quoi, quoi ? Je dis, pas de jamais draguer. Et tu ne seras jamais en couple. Et la seule manière pour pouvoir draguer, c'est d'apprendre. Et là, de nouveau, je fais référence à l'épisode précédent où je parlais de tomber. Comme quand tu apprends à marcher et tu tombes, de la même manière, tu apprends à draguer et tu te plantes. Et si on n'est pas prêt à se planter, c'est clair qu'il ne faut pas y aller. Et quand on parle des... Donc, souvent, j'échange sur les exemples de dragueurs de la classe, comment est-ce qu'ils font, etc. Et souvent, je leur dis, mais tu penses qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, parfois, ils pensent qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, je dis, c'est parce qu'ils ont appris à 12 ans, ils ont appris à 11 ans, ils ont commencé plus tôt, ils se sont exercés. Et donc, la première chose, je pense, c'est de prendre conscience qu'à chaque fois que j'évite de le faire, je m'enfonce encore un peu plus dans ce je ne suis pas capable Parce que chaque fois que j'évite, je n'apprends pas. Et donc, chaque fois que j'évite, je suis encore un peu moins capable. Et pendant ce temps, les autres, en plus, progressent dans la compétence. Et donc, je demande toujours… à mon patient, non pas de changer des choses, de juste se dire à chaque fois qu'il ne va pas le faire, à chaque fois qu'il voit une jolie fille à qui il aimerait bien, vers qui il aimerait bien un peu se tourner, s'approcher, trouver un peu plus de proximité, et qu'il se dit non, non, elle pourrait ne pas vouloir, je lui dis ne change rien pour l'instant, mais au moins prends conscience, et dis-toi, je suis en train d'aggraver en fait mon incompétence dans l'art de la drague. Et donc,

  • Speaker #1

    ce qui est important pour la confiance en soi, c'est aussi de se connaître, en fait, de savoir qui on est, quelles sont mes limites. Et donc, en fait, en prenant conscience déjà de ce que je pourrais faire, on apprend un petit peu à se connaître et on avance avec un mini petit pas.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, en plus, ça fait un peu peur. Moi, c'est un peu ça que j'essaie aussi, c'est que les personnes se rendent compte qu'elles creusent, ça tombe. Et donc, du coup, il y a certaines personnes déjà. qui vont se dire, j'y suis allée parce que je me suis dit que sinon j'aggravais. Donc il y a déjà parfois un petit mouvement. Et puis ensuite, on va aller vers diminuer la barre. Parce que souvent, je pense vraiment à un patient en particulier, il me dit, je demande, est-ce qu'il y a une fille particulière que tu voudrais draguer ? Il me dit oui. Et je lui dis, surtout, ce n'est pas elle que tu vas draguer. Parce que comme tu ne sais pas faire pour l'instant, tu as encore plus de chances de te planter, donc il va falloir apprendre à draguer avec les autres. C'est un peu faire des brouillons avant de... Voilà. Alors ça peut être un peu du nul. On ne va pas cliquer toutes ces cartes en fait. Voilà, c'est ça, c'est ça. C'est ça. Et en fait, quelqu'un qui dessine même très bien, fait un brouillon avant, fait un schéma avant, avant de prendre la vraie toile et de se dire j'ai commencé à mettre la couleur sur ma toile parce que ce sont des choses qui ne sont pas récupérables. Et donc, effectivement, on ne va pas viser tout de suite le plus haut parce que sinon, si je drague la fille à laquelle je tiens vraiment, Évidemment je rajoute de la pression, je ne peux pas me planter, je ne peux pas me planter et je peux encore moins me planter puisque j'y tiens. Et donc je dis souvent qu'on va devoir apprendre à échouer parce que c'est en sachant, en échouant qu'on retire de ses échecs. en fait des apprentissages et donc tu vas choisir une fille que tu trouves moche une fille trop pas sympa et tu vas essayer de commencer à causer avec elle d'une manière un peu différente de quand tu es avec tes amis et copines et donc c'est vraiment apprendre petit pas par petit pas par l'action donc ça je le répète enfin j'ai déjà dit dans l'autre épisode je le sais mais c'est vraiment par l'action et des petites actions et dans un contexte plus protégé que d'aller tout de suite là où vraiment je veux aller parce que sinon je me plante et alors, j'ai envie de dire qu'il y a une blessure plus grande, l'enjeu était plus grand, etc. Donc diminuer l'enjeu, voire annuler l'enjeu en disant, prends la fille la plus moche de l'école et vas-y. Donc, alors, ça peut sembler un peu dur pour la fille la plus moche de l'école, mais en même temps, c'est comme ça que mon patient, c'est celui que j'ai en face de moi, donc c'est avec lui que je travaille et c'est lui que je veux faire progresser. Et donc, vraiment, l'idée, c'est de... lui permettre d'y aller tout doucement. Alors il y a encore d'autres choses qu'on peut faire aussi. On peut d'abord commencer, si on a un manque de confiance en soi dans un domaine, à regarder aussi comment font les autres, évidemment. Comment font ceux qui ont confiance ? Comment ils parlent aux filles, si on reprend cet exemple-ci ? Comment ils les regardent ? Et comment moi je les regarde ? C'est pas la même chose. Et en second lieu, donc une fois qu'on a bien observé les autres, faire comme si j'étais Tom qui lui... arrive à se faire toutes les nanas qu'il veut, entre guillemets, comme si j'étais un jeunesse qui est à l'aise quand il cause avec une fille, il fait des grands gestes, il prend beaucoup de place et la fille, elle le regarde avec des yeux enamourés. Et donc vraiment, ça c'est intéressant, c'est de se dire voilà, j'observe les autres, comment ils font et puis je commence à, je ne vais pas dire singer, parce que ce n'est pas singer, mais à m'en inspirer parce que, et c'est comme ça que tout le monde, on a parlé de voile. Dans l'épisode précédent, quelqu'un qui apprend à faire la voile, il regarde comment fait un bon skipper. Donc le modèle est quand même une bonne manière d'apprendre. Or la confiance en soi, c'est vraiment apprendre simplement une compétence. Et apprendre simplement une compétence, ça se fait en observant et puis en faisant la même chose. Et puis après, en trouvant notre manière à nous de nous positionner. Quelqu'un qui apprend à jouer au piano... Il commence par faire des gammes comme tout le monde, à poser ses doigts comme on lui dit, mais peut-être après, il va avoir sa manière à lui de frapper les touches, il va avoir sa manière à lui de lever les mains plus ou moins haut entre les accords, etc. Et donc, je pense que ça, c'est vraiment important, c'est d'un peu relativiser quand on parle de confiance en soi. D'abord, c'est important de toujours se dire c'est en quoi, parce que souvent, les gens qui viennent en consultation, ils vont dire, voilà, je manque de confiance en moi, comme si c'était général. on va en parler dans l'épisode prochain mais c'est plutôt sur l'estime de soi que c'est plus général et souvent la première question que j'ai ça vous empêche de faire quoi ? parce qu'en fait on se rend compte que ça m'empêche peut-être effectivement de draguer une fille mais c'est pas pour ça que j'ai pas plein de copines je suis chef scout et tout va bien à ce niveau là et je sais que je suis un bon chef scout j'ai des super contacts avec les enfants et là j'ai confiance donc c'est important aussi de commencer par limiter, définir un peu le le le créneau sur lequel on va travailler et du coup quand on y travaille d'y aller progressivement de se rappeler en permanence que chaque fois que j'ai vite j'aggrave ça c'est vraiment vraiment vraiment j'ai envie de dire là la base et puis effectivement progressivement se dire j'observe comment vont les autres je vais faire comme les autres et je vais faire comme les autres pas avec la fille dont je rêve d'être l'amoureux de ma vie mais avec des filles et c'est souvent ce qu'on Ce qu'ont gagné ceux qui sont à l'aise pour draguer à 18 ans, c'est parce qu'à 13-14 ans, ils ont un peu fait de la tchate, ils ont un peu réussi à accrocher une fille ou l'autre. Alors voilà, je pense que c'est vraiment tout à fait progressivement et en diminuant l'enjeu, diminuant l'enjeu, pouvoir se permettre l'erreur, se permettre de mal faire. Oui,

  • Speaker #1

    alors tu disais parce que c'est un apprentissage de l'échec, mais c'est aussi un apprentissage de la réussite. Oui, c'est vrai. en manque de confiance en soi dans tous les domaines, on peut peut-être aussi se raccrocher à des choses qu'on a réussies, soit qu'on a réussi parce qu'on a déjà réussi à draguer quelqu'un, mais c'était il y a 15 ans, ou parce qu'on a réussi dans un autre domaine et ça peut un peu booster la confiance en soi, en fait, de mettre la lumière là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et même quand je drague, de parler du domaine où je suis scout et je suis chef scout et que ça se passe bien, c'est que ça permet de dépasser, de prendre le risque de l'échec, le fait de savoir que dans d'autres domaines, j'ai réussi et que peut-être même, on peut aussi aller décortiquer comment dans d'autres domaines j'ai appris à être confiant. Parce que c'est intéressant de voir que j'ai appris en faisant. Parce que la plupart des fois, c'est en faisant. Alors c'est vrai que plus en faisant j'ai des réussites, plus j'ai confiance. Mais si je ne fais pas, je serai quand même toujours le moins bon pour le faire. En fait, souvent c'est un peu là-dessus aussi que je joue. Je dis, ne pas faire, ce sera d'office l'échec. Faire, ce sera peut-être l'échec, peut-être la réussite et peut-être... À force de faire, de plus en plus de réussite et de moins en moins d'échecs. Mais voilà, après, c'est une liberté aussi qu'elle essaie, évidemment, à chacun de se dire, ben voilà, ça, je ne ferai jamais. Je sens que je ne suis pas bon et je n'irai pas. Après, quand il s'agit des relations humaines, c'est vrai que c'est dur de se dire, ben voilà, je ne suis pas capable d'entrer en relation dans un groupe de pères, de prendre la parole en public quand mon manager me le demande, etc. Et donc là, c'est vrai que ça vaut la peine d'aller affronter quelques échecs, quelques difficultés pour... apprendre à être capable et donc trouver de la confiance en soi dans ce domaine-là.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de nous écouter. Chaque semaine, vous êtes de plus en plus nombreux et ça nous fait chaud au cœur.

Description

Dans ce nouvel épisode de la série dédiée à la confiance en soi et à l’estime de soi, Marina et Peggy plongent dans un sujet qui touche de nombreuses personnes : le manque de confiance en soi dans la drague. Vous avez déjà ressenti cette peur paralysante qui vous empêche d'aborder quelqu'un qui vous plaît ? Vous n'êtes pas seul.

Dans cet épisode, nous abordons un cas concret : une personne qui n’ose pas franchir le pas en matière de séduction, par peur du rejet ou du jugement. Marina et Peggy analysent ce type de situation et vous proposent des pistes pratiques pour retrouver de la confiance, oser l'approche et surmonter vos doutes.

🔑 Au programme :

  • Quelles sont les racines du manque de confiance en soi dans la séduction ?

  • Comment faire face à la peur du rejet et du jugement dans les interactions sociales ?

  • Des techniques simples et concrètes pour retrouver de l’assurance et oser aborder quelqu’un, même en étant timide.

Si vous vous reconnaissez dans ces situations, cet épisode est fait pour vous ! Écoutez-le dès maintenant et découvrez des conseils pour renforcer votre confiance en vous et dans vos interactions avec les autres.

Vous avez des questions sur la confiance en soi ou un sujet spécifique à aborder ? Envoyez vos questions via ce lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant et ça se fait parfois à contre-courant. Si face à un problème, quel qu'il soit, vous vous êtes déjà dit j'ai tout essayé, rien ne va, je ne sais plus quoi faire alors vous êtes au bon endroit.

  • Speaker #0

    Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de celle de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève.

  • Speaker #1

    Et je suis Peggy Van Lierde, chef d'entreprise, journaliste et coach en développement personnel.

  • Speaker #0

    Ensemble, nous nous reposons des réflexions pour avancer autrement.

  • Speaker #1

    Alors, chose promise, chose due, on va aller un petit peu plus loin dans la confiance en soi cette semaine, Marina. On sait que le manque de confiance en soi, c'est de se croire pas capable de certaines choses et que donc, il va falloir oser. C'est ça, c'est un peu le virage à 180 degrés. Et pour pouvoir expliquer ça, parce que ça paraît simple quand on dit les choses comme ça, mais encore faut-il oser le faire. On va partir d'un cas concret et on va s'imaginer celui qui n'ose pas draguer, qui aimerait bien se retrouver en couple mais qui en fait finalement ne sait pas très bien comment s'y prendre, comment sortir de la friendzone et donc comment aller draguer, comment aller aborder quelqu'un.

  • Speaker #0

    Et donc voilà je ne sais pas un jeune de 16 ans qui vient et qui dit voilà moi je ne suis jamais sortie avec une fille, déjà c'est un peu la honte parce que ça ne m'est jamais arrivé donc jamais de copine. Et donc, effectivement, je sais, j'ose pas. Et quand on creuse, c'est surtout, j'ai tellement peur de prendre un râteau, j'ai tellement peur que ça foire, quoi. Et donc, la ligne de conduite, ça va être de se dire, il va falloir être capable de prendre un râteau. Parce que tant que je me dis, il ne faut absolument pas que j'en prenne, et d'ailleurs, c'est ce que je leur dis, je dis, il y a une manière de jamais en prendre de râteau. Ils sont là, ah oui, quoi, quoi, quoi ? Je dis, pas de jamais draguer. Et tu ne seras jamais en couple. Et la seule manière pour pouvoir draguer, c'est d'apprendre. Et là, de nouveau, je fais référence à l'épisode précédent où je parlais de tomber. Comme quand tu apprends à marcher et tu tombes, de la même manière, tu apprends à draguer et tu te plantes. Et si on n'est pas prêt à se planter, c'est clair qu'il ne faut pas y aller. Et quand on parle des... Donc, souvent, j'échange sur les exemples de dragueurs de la classe, comment est-ce qu'ils font, etc. Et souvent, je leur dis, mais tu penses qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, parfois, ils pensent qu'ils ne se plantent jamais. Et puis, je dis, c'est parce qu'ils ont appris à 12 ans, ils ont appris à 11 ans, ils ont commencé plus tôt, ils se sont exercés. Et donc, la première chose, je pense, c'est de prendre conscience qu'à chaque fois que j'évite de le faire, je m'enfonce encore un peu plus dans ce je ne suis pas capable Parce que chaque fois que j'évite, je n'apprends pas. Et donc, chaque fois que j'évite, je suis encore un peu moins capable. Et pendant ce temps, les autres, en plus, progressent dans la compétence. Et donc, je demande toujours… à mon patient, non pas de changer des choses, de juste se dire à chaque fois qu'il ne va pas le faire, à chaque fois qu'il voit une jolie fille à qui il aimerait bien, vers qui il aimerait bien un peu se tourner, s'approcher, trouver un peu plus de proximité, et qu'il se dit non, non, elle pourrait ne pas vouloir, je lui dis ne change rien pour l'instant, mais au moins prends conscience, et dis-toi, je suis en train d'aggraver en fait mon incompétence dans l'art de la drague. Et donc,

  • Speaker #1

    ce qui est important pour la confiance en soi, c'est aussi de se connaître, en fait, de savoir qui on est, quelles sont mes limites. Et donc, en fait, en prenant conscience déjà de ce que je pourrais faire, on apprend un petit peu à se connaître et on avance avec un mini petit pas.

  • Speaker #0

    Oui, et puis, en plus, ça fait un peu peur. Moi, c'est un peu ça que j'essaie aussi, c'est que les personnes se rendent compte qu'elles creusent, ça tombe. Et donc, du coup, il y a certaines personnes déjà. qui vont se dire, j'y suis allée parce que je me suis dit que sinon j'aggravais. Donc il y a déjà parfois un petit mouvement. Et puis ensuite, on va aller vers diminuer la barre. Parce que souvent, je pense vraiment à un patient en particulier, il me dit, je demande, est-ce qu'il y a une fille particulière que tu voudrais draguer ? Il me dit oui. Et je lui dis, surtout, ce n'est pas elle que tu vas draguer. Parce que comme tu ne sais pas faire pour l'instant, tu as encore plus de chances de te planter, donc il va falloir apprendre à draguer avec les autres. C'est un peu faire des brouillons avant de... Voilà. Alors ça peut être un peu du nul. On ne va pas cliquer toutes ces cartes en fait. Voilà, c'est ça, c'est ça. C'est ça. Et en fait, quelqu'un qui dessine même très bien, fait un brouillon avant, fait un schéma avant, avant de prendre la vraie toile et de se dire j'ai commencé à mettre la couleur sur ma toile parce que ce sont des choses qui ne sont pas récupérables. Et donc, effectivement, on ne va pas viser tout de suite le plus haut parce que sinon, si je drague la fille à laquelle je tiens vraiment, Évidemment je rajoute de la pression, je ne peux pas me planter, je ne peux pas me planter et je peux encore moins me planter puisque j'y tiens. Et donc je dis souvent qu'on va devoir apprendre à échouer parce que c'est en sachant, en échouant qu'on retire de ses échecs. en fait des apprentissages et donc tu vas choisir une fille que tu trouves moche une fille trop pas sympa et tu vas essayer de commencer à causer avec elle d'une manière un peu différente de quand tu es avec tes amis et copines et donc c'est vraiment apprendre petit pas par petit pas par l'action donc ça je le répète enfin j'ai déjà dit dans l'autre épisode je le sais mais c'est vraiment par l'action et des petites actions et dans un contexte plus protégé que d'aller tout de suite là où vraiment je veux aller parce que sinon je me plante et alors, j'ai envie de dire qu'il y a une blessure plus grande, l'enjeu était plus grand, etc. Donc diminuer l'enjeu, voire annuler l'enjeu en disant, prends la fille la plus moche de l'école et vas-y. Donc, alors, ça peut sembler un peu dur pour la fille la plus moche de l'école, mais en même temps, c'est comme ça que mon patient, c'est celui que j'ai en face de moi, donc c'est avec lui que je travaille et c'est lui que je veux faire progresser. Et donc, vraiment, l'idée, c'est de... lui permettre d'y aller tout doucement. Alors il y a encore d'autres choses qu'on peut faire aussi. On peut d'abord commencer, si on a un manque de confiance en soi dans un domaine, à regarder aussi comment font les autres, évidemment. Comment font ceux qui ont confiance ? Comment ils parlent aux filles, si on reprend cet exemple-ci ? Comment ils les regardent ? Et comment moi je les regarde ? C'est pas la même chose. Et en second lieu, donc une fois qu'on a bien observé les autres, faire comme si j'étais Tom qui lui... arrive à se faire toutes les nanas qu'il veut, entre guillemets, comme si j'étais un jeunesse qui est à l'aise quand il cause avec une fille, il fait des grands gestes, il prend beaucoup de place et la fille, elle le regarde avec des yeux enamourés. Et donc vraiment, ça c'est intéressant, c'est de se dire voilà, j'observe les autres, comment ils font et puis je commence à, je ne vais pas dire singer, parce que ce n'est pas singer, mais à m'en inspirer parce que, et c'est comme ça que tout le monde, on a parlé de voile. Dans l'épisode précédent, quelqu'un qui apprend à faire la voile, il regarde comment fait un bon skipper. Donc le modèle est quand même une bonne manière d'apprendre. Or la confiance en soi, c'est vraiment apprendre simplement une compétence. Et apprendre simplement une compétence, ça se fait en observant et puis en faisant la même chose. Et puis après, en trouvant notre manière à nous de nous positionner. Quelqu'un qui apprend à jouer au piano... Il commence par faire des gammes comme tout le monde, à poser ses doigts comme on lui dit, mais peut-être après, il va avoir sa manière à lui de frapper les touches, il va avoir sa manière à lui de lever les mains plus ou moins haut entre les accords, etc. Et donc, je pense que ça, c'est vraiment important, c'est d'un peu relativiser quand on parle de confiance en soi. D'abord, c'est important de toujours se dire c'est en quoi, parce que souvent, les gens qui viennent en consultation, ils vont dire, voilà, je manque de confiance en moi, comme si c'était général. on va en parler dans l'épisode prochain mais c'est plutôt sur l'estime de soi que c'est plus général et souvent la première question que j'ai ça vous empêche de faire quoi ? parce qu'en fait on se rend compte que ça m'empêche peut-être effectivement de draguer une fille mais c'est pas pour ça que j'ai pas plein de copines je suis chef scout et tout va bien à ce niveau là et je sais que je suis un bon chef scout j'ai des super contacts avec les enfants et là j'ai confiance donc c'est important aussi de commencer par limiter, définir un peu le le le créneau sur lequel on va travailler et du coup quand on y travaille d'y aller progressivement de se rappeler en permanence que chaque fois que j'ai vite j'aggrave ça c'est vraiment vraiment vraiment j'ai envie de dire là la base et puis effectivement progressivement se dire j'observe comment vont les autres je vais faire comme les autres et je vais faire comme les autres pas avec la fille dont je rêve d'être l'amoureux de ma vie mais avec des filles et c'est souvent ce qu'on Ce qu'ont gagné ceux qui sont à l'aise pour draguer à 18 ans, c'est parce qu'à 13-14 ans, ils ont un peu fait de la tchate, ils ont un peu réussi à accrocher une fille ou l'autre. Alors voilà, je pense que c'est vraiment tout à fait progressivement et en diminuant l'enjeu, diminuant l'enjeu, pouvoir se permettre l'erreur, se permettre de mal faire. Oui,

  • Speaker #1

    alors tu disais parce que c'est un apprentissage de l'échec, mais c'est aussi un apprentissage de la réussite. Oui, c'est vrai. en manque de confiance en soi dans tous les domaines, on peut peut-être aussi se raccrocher à des choses qu'on a réussies, soit qu'on a réussi parce qu'on a déjà réussi à draguer quelqu'un, mais c'était il y a 15 ans, ou parce qu'on a réussi dans un autre domaine et ça peut un peu booster la confiance en soi, en fait, de mettre la lumière là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et même quand je drague, de parler du domaine où je suis scout et je suis chef scout et que ça se passe bien, c'est que ça permet de dépasser, de prendre le risque de l'échec, le fait de savoir que dans d'autres domaines, j'ai réussi et que peut-être même, on peut aussi aller décortiquer comment dans d'autres domaines j'ai appris à être confiant. Parce que c'est intéressant de voir que j'ai appris en faisant. Parce que la plupart des fois, c'est en faisant. Alors c'est vrai que plus en faisant j'ai des réussites, plus j'ai confiance. Mais si je ne fais pas, je serai quand même toujours le moins bon pour le faire. En fait, souvent c'est un peu là-dessus aussi que je joue. Je dis, ne pas faire, ce sera d'office l'échec. Faire, ce sera peut-être l'échec, peut-être la réussite et peut-être... À force de faire, de plus en plus de réussite et de moins en moins d'échecs. Mais voilà, après, c'est une liberté aussi qu'elle essaie, évidemment, à chacun de se dire, ben voilà, ça, je ne ferai jamais. Je sens que je ne suis pas bon et je n'irai pas. Après, quand il s'agit des relations humaines, c'est vrai que c'est dur de se dire, ben voilà, je ne suis pas capable d'entrer en relation dans un groupe de pères, de prendre la parole en public quand mon manager me le demande, etc. Et donc là, c'est vrai que ça vaut la peine d'aller affronter quelques échecs, quelques difficultés pour... apprendre à être capable et donc trouver de la confiance en soi dans ce domaine-là.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de nous écouter. Chaque semaine, vous êtes de plus en plus nombreux et ça nous fait chaud au cœur.

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