- Speaker #0
Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchart, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lumière de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Bonjour Romane ! Bonjour Marina. Bonjour, je suis contente. Donc aujourd'hui, c'est un épisode tout à fait spécial puisqu'il est là dans le cadre du podcaston, où toute une série de podcasts invite des ASBL, des associations à expliquer leur projet pour le faire connaître. Et en plus, tu vas expliquer ton projet, mais ça a d'autant plus de sens pour certains projets où l'association a besoin de bénévoles, de personnes qui s'engagent, etc. Et ça va être le cas de l'Athènes. Tu es Romane Stiernon et tu es responsable projet chez Backstage Network.
- Speaker #1
Tout à fait. Ça compte.
- Speaker #0
Voilà. Et tu vas nous expliquer de quel projet tu es responsable et puis d'autres projets aussi, puisqu'il y en a plusieurs et ils sont tous assez intéressants.
- Speaker #1
Tout à fait. Déjà, merci beaucoup pour l'opportunité. C'est super chouette de pouvoir déjà avoir cette expérience et pouvoir parler un petit peu de mon projet et de l'association de manière plus générale. Donc Backstage Network, c'est une ASBL, on est basé à Bruxelles et on travaille dans l'insertion de ce professionnel. Donc l'objectif, c'est vraiment de soutenir des jeunes et des chercheurs, chercheuses d'emploi bruxellois dans leurs projets professionnels. Donc voilà, on aide environ plus de 1000 chercheurs, chercheuses d'emploi à Bruxelles par an à travers différents projets. On a le projet Nice to meet you. Là, c'est plus pour des jeunes. ni en formation, ni aux études, ni à l'emploi. Donc, c'est des jeunes qui veulent se raccrocher à un projet professionnel. On a des coachs qui sont sur ce projet. On a le co-searching aussi. Ça, ce sont des groupes d'entraide qui ont au début un facilitateur ou une facilitatrice et puis après, qui continuent en autonomie à chercher du travail ensemble. C'est aussi un super projet. Donc, moi, je suis chargée de projet de mentorat et on a deux projets de mentorat en cours là maintenant. On a Mentor in Brussels et MentorSup.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Je vais vous expliquer un peu. Ça représente la différence entre les deux.
- Speaker #1
Oui, ça fait beaucoup de noms en un coup. Mais voilà, Mentor in Brussels. L'idée, c'est vraiment qu'on propose un programme de mentorage. C'est un accompagnement qui est personnalisé. Donc, c'est tout à fait gratuit. On a la chance d'être financé pour ce projet-là. par Actiris et le Fonds social européen. Et donc, on peut proposer le projet gratuitement pour tous les tiers. Donc, Mentor in Brussels, ça se base sur le concept de mentorat. Donc, le ou la mentor qui est quelqu'un de bénévole, qui est actif professionnellement, va accompagner un ou une chercheuse d'emploi bruxelloise dans ses objectifs professionnels. Donc, ça peut être au niveau de la recherche d'emploi, de stages, de formation. Et ça, c'est vraiment l'idée de soutenir de manière personnalisée. Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? Il peut y avoir vraiment un soutien au niveau des démarches de recherche d'emploi. Donc, relire des CV, des lettres de motivation, préparer pour son soutien d'embauche.
- Speaker #0
C'est chouette, c'est vraiment. Il y a un peu de coaching, un peu de soutien moral. Oui,
- Speaker #1
tout à fait. Ça, c'est aussi un autre type d'accompagnement. C'est plus au niveau motivationnel. Les mentors vont vraiment être là. pour apporter un soutien moral, éventuellement aussi travailler un peu sur la confiance en soi, la gestion du stress ou quelques compétences clés qui veulent un petit peu travailler.
- Speaker #0
Ils peuvent faire des faux entretiens, faire jouer l'entretien, le challenger.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
c'est chouette. Il y a un peu ce truc où on dit que le mentor est là pour challenger et soutenir la personne au même moment. Et donc, c'est assez intéressant. Il y a vraiment… Avant un entretien d'embauche, on va plus être dans le challenge, justement, où… simuler des entretiens et tout. Et s'il y a un entretien qui s'est moins bien passé, on va plus être dans le soutien du coup à ce moment-là. Oui, c'est ça. Et ça peut être aussi de manière plus ciblée, de manière vraiment organisationnelle, par exemple. Si quelqu'un procrastine beaucoup, a du mal à s'organiser, on va travailler ensemble sur un planning. Et il y a la mise en réseau aussi très importante dans le mentorat. Donc ça, c'est vraiment ouvrir d'un côté le réseau des mentors, mais aussi réfléchir à des stratégies ensemble pour comment... élargir le réseau des chercheurs et chercheuses d'emploi et donc se connecter aux bonnes personnes. Chez Baxé Genetoir, on a créé un réseau social pour l'emploi. où il y a des personnes qui sont bénévoles et inscrites dessus. C'est des inspirateurs, inspiratrices. Et donc, c'est de nouveau pour permettre aussi… C'est vraiment le but de la réseau social. Oui,
- Speaker #0
c'est de faire.
- Speaker #1
De connecter, en fait, les jeunes ou les chercheurs, chercheurs d'emploi de manière générale à des personnes ressources. Parce que voilà, c'est ça qui fait qu'on attend plus rapidement ces objectifs.
- Speaker #0
Oui, c'est génial. Et donc, en fait, quelque part, ici, ce qui est intéressant pour vous d'en parler, c'est que parmi les auditeurs, il y en a peut-être qui vont se dire… ça me plairait bien d'aider un jeune ou d'accompagner, de coacher, de challenger justement, de soutenir un jeune ou éventuellement un jeune qui se dirait, je ne savais pas que ça existait. Normalement, ils sont censés le savoir, les jeunes paractéristes justement, des choses comme ça.
- Speaker #1
Oui, donc il y a dans notre projet de mentorat, c'est jeunes et moins jeunes. Il y a tous les âges aussi.
- Speaker #0
Oui, non,
- Speaker #1
mais c'est parce qu'on dit souvent jeunes aussi. Mais voilà, ça, c'est juste un détail. Mais donc, il y a un petit peu tous les âges.
- Speaker #0
Donc, n'importe qui qui cherche un emploi, peut venir chez vous. Oui, oui, parce que c'est vrai que dans ma tête, c'était des jeunes, donc c'est intéressant. Voilà, j'ai 50 ans, je veux, je cherche un emploi, je ne sais pas très bien comment je peux me faire aussi accompagner, aider, soutenir. C'est génial.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Il y a vraiment, il y a des gens aussi, du coup, qui sont en conversion professionnelle, beaucoup, voilà, qui ont déjà une expérience et qui veulent changer vers un autre secteur et qui se disent, mais en fait, je ne connais pas du tout ce secteur. Donc, là, du coup, le rôle des mentors va vraiment être guider, donner justement des conseils plus sectoriels dans ce cas-là ou ouvrir aussi des réseaux ça c'est un petit peu l'idée c'est vraiment tous les âges c'est chouette et par contre du coup tu disais, c'est ouvert à tous les âges, tous les parcours, tous les types de cursus académiques, on peut être diplômé mais on peut aussi ne pas l'être ça c'est aussi intéressant c'est vraiment ouvert à tout le monde la seule contrainte, ça a eu lieu qu'on ait financé un nouveau parrain par Actiris, c'est que c'est des personnes qui sont domicilées sur Bruxelles.
- Speaker #0
Ah oui, domicilées sur Bruxelles, et alors je me demandais, financées par Actiris, ils doivent donc être au chômage. Si je suis en reconversion professionnelle, si je suis encore dans mon ancien boulot et que je veux faire une reconversion, c'est pas bon. Je dois être, je dois avoir démissionné, ou perdre mon emploi, enfin démissionné, oui, enfin je dois être chez Actiris, quoi.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Après, il y a plusieurs types de catégories, c'est toujours intéressant de se renseigner quand même chez Actiris. Si on est en temps plein, en général, encore dans son boulot, on ne peut pas s'inscrire chez Actiris. Mais parfois, quand il y a des mi-temps ou alors qu'on est en formation, ça permet de... Oui, on peut déjà s'inscrire chez Actiris et bénéficier en fait de tous les programmes.
- Speaker #0
Ah oui, c'est ça. OK. Ah oui, donc c'est quand même ouvert. Voilà, c'est quand même facilement accessible dès lors qu'on est en mode actif de recherche d'emploi ou de réorganisation.
- Speaker #1
Oui, c'est exactement ça. Donc ça, c'est du côté des mentis. Et puis après, du coup, il y a les mentors, donc ces personnes bénévoles. Et en fait, la spécificité de notre programme Mentor in Brussels, c'est qu'on fait des partenariats avec les entreprises.
- Speaker #0
Et donc,
- Speaker #1
on propose de faire du mentorat collaboratif aussi au sein des entreprises. Donc, il y a toujours la dimension, ça c'est super important dans le mentorat, la dimension de l'accompagnement qui est personnalisé, mentor-mentee. Donc ça, ça va être le même principe, on va matcher un ou une mentor avec un ou une mentee. Oui, ça c'est toujours. Et nous, on a rajouté cette dimension entreprise et on propose d'aller environ trois fois le long du programme de mentorat au sein des entreprises. Comme ça, en fait, c'est très intéressant des deux côtés. Les chercheurs, chercheuses d'emploi, ils sont directement dans les coulisses de l'entreprise. Ils ont accès aussi, du coup, au réseau. et on fait souvent des activités en intelligence collective. Donc voilà, ça permet vraiment d'activer un petit peu les réseaux de tout le monde et les idées, les conseils de tout le monde. Et pour les entreprises, en fait, c'est aussi super intéressant. On parle souvent de deux volets différents, il y a sûrement encore plein d'autres avantages, mais en fait, vu qu'on propose des activités avec les employés, les collaborateurs, les collaboratrices, Il y a vraiment un côté HR où il y a du développement. Team building. Team building,
- Speaker #0
oui.
- Speaker #1
Il y a team building et compétences en fait. Team building parce que du coup, ils se retrouvent comme ça avec leurs collègues dans un cadre plus informel. Ça, c'est sympa. Et il y a aussi, on forme les mentors. Donc voilà, c'est vraiment une idée.
- Speaker #0
Oui, donc il y a une quantité de compétences effectivement.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Qui est offerte quelque part puisque tout ça, c'est toujours gratuit puisqu'on te donne du temps aussi. Voilà, c'est un espèce de… C'est super, mais du coup, une entreprise qui s'engage ou quelqu'un qui se dirait, j'entends cet épisode de podcast, je me dis, waouh, ça serait chouette pour mon entreprise, ça veut dire qu'il faut faire quoi, qu'il faut s'engager à quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Oui, imagine, même moi, je me dirais, voilà, ce serait chouette pour Virage. Qu'est-ce que je dois faire ?
- Speaker #1
Donc là, l'idée, c'est de prendre contact avec nous. Et donc, nous, en général, on a vraiment quelqu'un de référent aux entreprises, donc un ou une SPOC. Parfois, c'est des personnes, justement, en ressources humaines, mais ce n'est pas spécialement obligé. Il faut quelqu'un qui croit au projet, en tout cas, qui a envie de le développer. Et donc, voilà, c'est de sonder un petit peu dans l'entreprise si ça pourrait intéresser. Le seul critère que nous on met, c'est d'avoir minimum 10 collaboratrices, collaborateurs qui seraient intéressés. En dessous de ça, ça fait des groupes souvent trop petits. Mais voilà, à partir de ce moment-là, il y a plusieurs étapes. On peut faire des séances d'infos pour voir un petit peu l'intérêt, s'uniter un petit peu ça au sein de l'entreprise. Et puis après, on lance le programme. On essaye vraiment de s'adapter à fond à l'entreprise. On essaie de faire en sorte que ce soit des dates qui conviennent bien. J'ai parlé donc de trois séances qui se prononcent dans les entreprises. C'est à chaque fois deux heures. On propose ça sur le temps de midi.
- Speaker #0
Ah oui, ça,
- Speaker #1
oui. Et ce n'est pas plus d'une fois pour tout le monde.
- Speaker #0
Oui, ce n'est pas lourd pour l'entreprise non plus qu'il y ait une perte de personnel pendant X heures, etc.
- Speaker #1
Et ça, c'est très important aussi.
- Speaker #0
Oui, évidemment. Que ça tienne compte de leur cadre à eux, de leur contrainte. Mais du coup, ça veut dire qu'une entreprise pourrait, je ne sais pas, une grosse entreprise, pour avoir 50 personnes intéressées. Mais ça veut dire qu'après, ils vont chacun, du coup, être le mentor d'un... Ah oui, voilà, OK. C'est ça l'idée, c'est que chaque personne, du coup, ils vont travailler à la fois ensemble et en même temps, ils auront chacun une connexion avec un mentee.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Donc là, par exemple, on a lancé un nouveau programme, enfin, une nouvelle cohorte avec une entreprise la semaine passée. Donc, on a été faire le kick-off au sein de l'entreprise. C'était super chouette. Là, on avait environ 12 mentors, 12 mentis. Et donc, effectivement, ça commence, le mentorat est lancé, le programme est lancé comme ça en groupe. Et donc, maintenant, on fait le matching. Donc, on matche un mentor avec un menti. Donc, c'est vraiment l'accompagnement en binôme est super important. C'est vraiment le cœur du mentorat. Et d'ailleurs, c'est un accompagnement très chouette parce que c'est très flexible, c'est très informel aussi. Donc, c'est une relation qui est interpersonnelle. Et donc, on a... pas en face de soi quelqu'un pour qui c'est son métier d'être mentor.
- Speaker #0
Il apprend un peu en même temps. Tout à fait.
- Speaker #1
Et on part du principe que tout le monde peut être mentor. On a des mentors, parfois on a un peu de nouveau cette idée.
- Speaker #0
Est-ce que je serai assez bon pour aider quelqu'un ?
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est une question qu'on peut se poser quand même. Se dire, je peux postuler, tout ça, est-ce que je pourrais vraiment aider quelqu'un ? Mais en fait, chacun va amener des ressources différentes.
- Speaker #1
En fait, nous, pendant le matching, on fait bien attention aux objectifs mentoreux de chaque personne et on s'adapte parce qu'il y a parfois des mentors qui peuvent être plus âgés et qui vont partager leur expérience. C'est vraiment le but, c'est d'être là pour partager son expérience et son vécu et pour inspirer d'un côté, apporter ce qu'on peut. Mais nous, on s'adapte du coup, de l'autre côté, avec les mentees aussi, de voir ce qu'eux recherchent, le fait des entretiens. on rencontre les mentees pendant une heure on essaye de bien comprendre ce qu'ils ont besoin il y en a parfois, on a des menteurs qui travaillent que depuis 2-3 ans et alors ils sont passés par la recherche d'emploi il n'y a pas longtemps et en fait c'est très intéressant pour des mentees qui recherchent vraiment quelque chose là-dedans donc ça s'adapte vraiment complètement cette relation-là et c'est chouette parce que ça donne aussi ça peut donner du sens même enfin voilà
- Speaker #0
Parce que beaucoup de personnes disent, voilà, dans mon boulot, je ne vois pas toujours le sens et tout ça. On peut trouver le sens, moi je le dis souvent, je dis souvent, le boulot, il y a un premier sens, c'est de ramener des sous à la maison. Et parfois, c'est vrai qu'on peut dire, c'est moche d'avoir que ça, etc. Et c'est vrai que c'est mieux quand on a plus, mais on peut aussi trouver le sens ailleurs. Et dans des engagements comme ça, je trouve que c'est vraiment redonner du sens à son propre boulot, puisque notre boulot nous a appris à pouvoir aider d'autres. C'est vraiment chouette. Et du coup, aussi, l'engagement, finalement, j'ai envie de dire, il y a peut-être certains mentorats où ils vont passer beaucoup d'heures ensemble, d'autres beaucoup moins d'heures. Alors, ça va être très variable ou il y a quelque chose d'exigé ?
- Speaker #1
Le cadre, le même pour tout le monde, entre guillemets, c'est six mois maximum. Ça s'arrête avant, à partir du moment où les chercheurs ou chercheuses d'emploi ont trouvé du boulot ou attendent son objectif professionnel. Donc c'est vraiment 6 mois max et on demande de se voir 2 fois par mois. Donc ça c'est un petit peu le cadre parce que c'est comme ça.
- Speaker #0
C'est bien, c'est ça que je me demandais.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Mais donc c'est quand même assez flexible dans le sens où ce n'est pas une obligation de se voir une heure toutes les deux semaines. L'idée c'est quand même de faire en sorte que ça s'accorde en fonction des agendas des deux côtés. Et de nouveau c'est un cadre. Parfois, il y a des mentorats qui vont demander justement plus de temps. J'ai des mentorats où justement, ils se voient peut-être un peu plus au début, où ils s'appellent plus souvent aussi. Et puis après, quand la machine est lancée, le plan d'action est fait. Nous, on soutient vraiment tout au long du binôme avec plein d'outils. Donc, on explique comment ça se passe la première rencontre, que ce soit un moment vraiment informel. On peut faire ça autour d'un café. C'est vraiment quelque chose. On essaie d'accompagner un maximum des deux côtés les binômes. Il y a un plan d'action qu'on donne aussi. Donc ça, c'est vraiment... Sur quoi on va pouvoir travailler ? Quels objectifs ? Quel next step on se met ensemble ? L'idée, c'est de co-construire tout ça ensemble.
- Speaker #0
Oui, donc les mentors sont coachés quelque part par vous aussi, d'une certaine manière. Ils ne sont pas non plus... Si quelqu'un se dit, tiens, moi, ça m'intéresse très bien, mais je ne sais pas si je pourrais apporter quelque chose, etc., ça vaut la peine de vous contacter, en tout cas, et de se proposer, que vous puissiez voir. Parce que probablement, vous verrez des ressources qu'on ne voit pas toujours soi-même, ces qualités.
- Speaker #1
Oui, oui, tout à fait. Ça, c'est vraiment... C'est souvent le manque de temps ou de légitimité des côtés des mentors qui peuvent poser problème. Alors qu'au final, quand les gens terminent leur mentorat, ils n'ont plus du tout ce souci-là. Mais c'est tout à fait entendable qu'au début, on peut apprendre ça. Et en fait, tu parlais de ce que ça apporte aux mentors. Donc, donner un sens plus du travail, ça, c'est super intéressant. Il y a vraiment ce sens sociétal. C'est très chouette. Et en fait, il y a plein d'autres choses. Il y a les gens, vraiment, ils veulent transmettre. Et en fait, le mentorat, c'est vraiment une relation de partage. Et en fait, on se rend compte, la plupart des entretiens de clôture qu'on fait à la fin des six mois, les mentors disent, en fait, j'ai appris énormément de personnes aussi, j'ai beaucoup reçu. Et ça, c'est vraiment quelque chose qu'on a énormément comme feedback parce que, au final, on apprend toujours de la personne qu'on a en face de soi, qui parle, qui vit d'autres réalités ou alors on était dans ses chaussures il y a peut-être un certain temps. Oui, et voilà, c'est vraiment le fait de donner, mais recevoir aussi énormément.
- Speaker #0
Et on ne devient pas addict quand on commence. On a envie de refaire après. Enfin, je veux dire, quand on finit un mentorat, se dire, je ferais bien avec quelqu'un d'autre, c'était chouette. Justement, ça m'a appris des choses. Et puis voilà, je trouve qu'il y a ce sens que ça peut donner à nous. Je ne sais pas, il y en a qui commencent dans Addict, je rigole. Est-ce que je te vois un petit peu interloqué ? Non, en fait, je veux dire… Est-ce qu'il y en a qui recommencent ? Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Il y a quand même énormément de mentors qui recommencent, d'autant plus que, comme je t'ai dit, parfois ça dure six mois, mais parfois moins aussi. Oui, c'est ça. Donc parfois, ça peut durer deux, trois mois l'accompagnement, si possible. Mais il y a beaucoup de mentors. Du coup, je parlais aussi d'un autre programme qu'on a, c'est Mentors Supp. Donc là, on fait aussi avec l'ULB. Donc c'est un peu le même principe que si c'est en entreprise, mais... Et on fait ça plutôt avec des établissements supérieurs, donc ce soit UNIF ou Etecole. Et donc là, c'est la quatrième année déjà, la quatrième édition qu'on fait avec l'ULB et on a plein de mentors qui recommencent tous les ans. C'est un petit peu différent parce que là, du coup, c'est des étudiants, étudiantes de l'ULB, pas que des chercheurs, chercheurs d'emploi. Donc, l'accompagnement peut être aussi au niveau un peu plus académique, pédagogique, en plus de ce que j'ai cité avant. Oui,
- Speaker #0
c'est intéressant.
- Speaker #1
Et donc, ce n'est pas que six mois là, en général, ça peut être sur l'année académique.
- Speaker #0
Et donc, il y a deux qui en bénéficient. Enfin, tout le monde en bénéficie, on va dire. Mais les mentis sont de l'ULB, sont des étudiants d'ULB, et les mentors sont des étudiants… Des alumnis. Ah oui, c'est ça. Donc, des… Ah, ok.
- Speaker #1
Donc, c'est des versets qui sont mettés sur les membres de l'uni. Oui, oui. Et donc, c'est très chouette. Ça marche très bien aussi. Oui, c'est génial. Voilà, c'est un peu le même principe, mais au sein du monde supérieur.
- Speaker #0
Oui, c'est génial. Et c'est aussi, Value LB ne doit pas rien investir. C'est un service où il y a quand même un engagement financier. Parce qu'il n'y a pas Actiris, là, peut-être. Oui.
- Speaker #1
Alors là, du coup, c'est vraiment très chouette. On a le soutien de la fondation Burname pour lancer le projet dans d'autres établissements supérieurs. pour commencer. Le temps de faire un peu nos preuves et éventuellement, voilà, de co-financer ça dans le futur. Mais en tout cas, là, on a vraiment deux ans pour proposer le programme gratuitement. Donc, s'il y a d'autres établissements supérieurs qui veulent se lancer dans l'aventure, c'est aussi bien.
- Speaker #0
C'est bien de le dire. Oui, c'est vrai, c'est vrai. Écoute, super. Merci mille fois, Romane. Merci pour ton temps. C'était avec grand plaisir. Et donc, je pense que nos auditeurs, c'est quelque chose de différent. Et puis, même si vous n'êtes pas de Bruxelles, il y a moyen, même en France, etc., probablement, de chercher, de trouver des programmes de mentorat. Il doit y en exister d'autres. Mais celui-ci, en tout cas, tu l'as bien présenté. Ça donne envie. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci pour l'opportunité, Marina. N'hésitez pas à me contacter pour quoi que ce soit. Je suis super dispo.
- Speaker #0
Tu peux peut-être donner un… De toute façon, je mettrai en lien le site, etc. Mais je ne sais pas s'il y a un numéro de téléphone ou bien c'est d'office par le site.
- Speaker #1
Mon adresse mail, c'est romane.backstage.network Ok,
- Speaker #0
ça je la mettrai aussi.
- Speaker #1
Je te donnerai aussi mon numéro de téléphone.
- Speaker #0
Super, ça va. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci Marina. Merci beaucoup.
- Speaker #0
Si tu aimes ce podcast, n'hésite pas à le partager sur les réseaux sociaux pour en faire bénéficier beaucoup d'autres personnes. À très vite.