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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#165 FOMO ou la peur de rater un évenement : Quelles pistes concrètes ? 🌈

#165 FOMO ou la peur de rater un évenement : Quelles pistes concrètes ? 🌈

16min |27/03/2025
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Description

Et si la peur de manquer quelque chose était en train de ruiner votre bien-être ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, sur un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes : la "FOMO" (Fear of Missing Out). Ensemble, ils plongent dans les méandres de cette peur omniprésente qui pousse les jeunes à se surmener en participant à des événements, même lorsque l'envie n'est pas au rendez-vous. 🎉


Marina, avec sa riche expérience en thérapie brève et son approche systémique, explique comment cette pression sociale peut mener au burnout et à divers problèmes de santé. Sébastien, quant à lui, partage son vécu et ses réflexions sur l'importance de faire des choix conscients concernant ses engagements. Ils offrent des pistes concrètes pour gérer cette peur, telles que la reconnaissance de ses émotions et la distinction entre l'envie et la peur. 🤔


Ensemble, ils démontrent qu'accepter le risque de rater des événements peut être libérateur et essentiel pour mener une vie plus équilibrée et authentique. Ce dialogue enrichissant sur le développement personnel et la confiance en soi est une véritable bouffée d'air frais pour tous ceux qui se sentent submergés par les attentes sociales.


Ne manquez pas cette occasion d'explorer des outils concrets pour mieux gérer votre stress et améliorer votre bien-être. Que vous soyez adolescent ou adulte, cet épisode vous donnera des clés pour avancer autrement et faire des choix qui résonnent avec vos véritables désirs. 🌟


Alors, êtes-vous prêt à faire le plein de bonnes idées et à transformer votre rapport à la FOMO ? Écoutez dès maintenant "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment changer votre perspective peut mener à une vie plus épanouissante. N'oubliez pas de partager cet épisode avec vos amis et de nous laisser vos retours ! Ensemble, faisons le premier pas vers un avenir où la peur de manquer ne dicte plus nos choix. 🚀


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver, cette fois-ci, pour parler de quelque chose de tout à fait nouveau pour moi. Alors pour moi, ça fait un petit temps que j'entends des gens qui en parlent, mais je veux dire, quand moi j'étais jeune, ça n'existait pas. C'est la problématique des faux mots.

  • Speaker #2

    Ah oui, grande problématique.

  • Speaker #0

    Mais oui, voilà. Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne suis pas certaine que tous les auditeurs comprennent. La première fois que j'ai eu un patient qui m'a dit « je souffre de FOMO » , j'ai compris parce que ma fille m'en avait parlé pas longtemps avant, mais franchement, c'est un mot qui n'existait pas. Et donc, qui se traduit en anglais, je vais te laisser le dire en anglais.

  • Speaker #2

    C'est « fear of missing out » .

  • Speaker #0

    Voilà. C'est le fait d'avoir peur, donc, de manquer un événement. On peut dire ça. C'est surtout un événement.

  • Speaker #2

    C'est toujours ça, un événement.

  • Speaker #0

    dans des événements donc j'ai l'impression que c'est la peur de ne pas être là où tout le monde doit être ou la peur d'être exclu par un groupe enfin sans être exclu vraiment mais se dire oh là là les autres ont fixé un paddle et ils ont joué sans moi j'ai appris une partie ils ne m'ont pas proposé pourquoi est-ce qu'ils ne m'ont pas proposé j'ai raté ça c'est celui qui va rester jusqu'à la fin de la soirée pour être certain de ne pas louper un morceau de la soirée où il se passerait quelque chose oui c'est ça en fait oui

  • Speaker #2

    Moi, j'ai l'impression que le faux mot, surtout, c'est-à-dire que je n'ai pas envie de louper la soirée de l'année. C'est ça. Et du coup, je vais aller à toutes les soirées. Et donc, peu importe le petit truc, j'ai un ami qui va faire telle activité. Moi, j'ai l'impression que je…

  • Speaker #0

    Même si je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #2

    Oui, même si je suis fatigué aujourd'hui. C'est-à-dire que demain, imagine, demain, je travaille. Je dois me lever à 6h. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a la soirée chez un tel et on ne sait jamais ce qui va se passer. Tout le monde me dit que ça va être bien. J'y vais. Et du coup, je dors 3h cette nuit. Et du coup, après, il y a des conséquences qui arrivent.

  • Speaker #0

    Et effectivement, pour ces conséquences, en général, on me consulte, en fait. On est épuisé, ça m'arrive. Quand, à un moment donné, on ne peut plus, pour des raisons personnelles, familiales, enfin, si je pense à un patient qui a eu un bébé, et donc qui ne peut plus être à toutes les fêtes ou ses copains célibataires ou ses copains en couple, mais qui n'ont pas d'enfants, enfin, peuvent être, et qui même, et c'était le drame, on ne lui a pas proposé de venir au ski. Parce que pour les autres, c'était une évidence qu'il y avait le bébé qui venait de naître, ce bébé n'a même pas un mois. Mais voilà, c'est un peu ce qui a déclenché la consultation, c'est que c'est une souffrance en fait énorme de rater ces moments-là. Donc voilà, je pensais que c'était quand même important de prendre un petit temps pour expliquer ce que c'était. Et donc maintenant, il faut qu'on sait ce que c'est. La question suivante, c'est comment faire, comment réagir quand on a cette problématique, quand on prend conscience qu'on peut vivre avec.

  • Speaker #2

    finalement qui sont pas un problème c'est ce qui est dur en fait parce qu'il y a plein de gens je pense qui ne savent pas mais c'est peut-être pas un problème alors peut-être que c'est pas un problème mais à partir du moment où c'est des soirées ou si c'est du temps qu'on choisit de prendre, qu'on ne fait pas ailleurs et du coup ça peut avoir des conséquences sur sa vie, au début ça part en conséquence, par exemple quand je parlais de sommeil, on accumule on accumule, à un moment on a des problèmes de santé et donc là après il faut choisir En fait, ça semble basique un peu de se dire qu'il faut juste choisir ce qu'on fait comme soirée. Oui, mais eux,

  • Speaker #0

    ils n'arrivent pas à le choisir. C'est ça, oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est super dur de dire je vais louper cette soirée. Et même on peut élargir ça, le faux mot, j'ai envie d'élargir ça au fait des jeunes qui se disent est-ce que je vais avoir des enfants maintenant ou plus tard ? Oui. Parce qu'il y a plein de gens qui vont se dire moi je veux pas des enfants maintenant, je veux le plus tard possible. Pour profiter. Pour profiter des soirées, je veux profiter des paddles ou des week-ends à la proviste que je pourrais faire avec des copains que je ne pourrais pas faire si j'avais des enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vraiment ne rien rater. Mais en fait, en même temps, c'est se priver d'autres choses. Finalement, des enfants, du sommeil, donc de la forme peut-être de leur main. C'est peut-être se priver de, je ne sais pas, de la coréole, de la nege et soie. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Le moment de pensée, de solitude, etc. qui sont aussi, je pense, importants.

  • Speaker #0

    Donc, c'est toujours lié quand même au social. C'est vraiment ne pas rater du social.

  • Speaker #2

    Pour moi, oui.

  • Speaker #0

    Moi, ceux qui m'ont consulté pour ça ou qui m'en ont parlé... avec une collègue il n'y a pas très longtemps. C'est toujours quand même une histoire liée au social, donc c'est vraiment cette idée-là. Pour moi, ce qui va être important, c'est de regarder cette peur un peu en face, parce que souvent, la peur, ce qu'on fait quand on a peur, c'est qu'on se dit, surtout, j'imagine même pas rater cette soirée, j'imagine même pas. Et donc, en fait, c'est tellement inenvisageable que, voilà, j'y vais à la soirée, c'est ça, je ne regarde pas la peur, j'évite tout ce qui pourrait me rapprocher de ma peur, c'est-à-dire de rater cet événement, par exemple. Et donc, j'essaye de rassembler les copains, j'organise le padelment même, comme ça, je suis sûre que j'y suis, et voilà. je m'épuise un peu de la nuance, ça me fatigue juste d'en parler, je me prends compte que ça peut être quand même très fatigant de vivre ça. Et donc, je me dis que c'est vrai que ce serait important pour ceux qui en souffrent, ceux qui vivent avec, finalement, sans s'en rendre compte ou sans conséquences.

  • Speaker #2

    Tant qu'il y a pas de problème, bah, allons-y.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bah oui, c'est ça, exactement. Et quand ça commence à être un problème, parce que ça peut être un problème de couple aussi, j'ai déjà eu aussi une des deux, enfin, la femme...

  • Speaker #2

    Qui peut aller à tous les vêtements et puis l'autre, c'est plus introverti.

  • Speaker #0

    Et on a envie de passer le moment à deux et l'autre ne veut rien rater. Ça peut être de tension. Donc, à partir du moment où ça devient un problème, je pense qu'il faut aller regarder la peur en face pour pouvoir se dire, finalement, quel risque je prends de ne pas être à ce panel ? Quel risque je prends de ne pas être à telle soirée ? Ou quel risque je prends de ne pas être au style ?

  • Speaker #2

    Et...

  • Speaker #0

    Alors, parfois, il y a le choix, parfois, il n'y a pas le choix. Donc, il y a déjà deux situations intéressantes. C'est qu'il y a le fait, le moment où je vais me dire, en fait, je sens que c'est ma FOMO qui me pousse à y aller et je ne devrais pas parce que demain, je bosse. Et puis, il y a les fois où je me rends compte que j'ai été exclue d'un événement et j'en suis malade. Et c'est un peu aussi la FOMO qui fait que je suis... C'est plus, j'ai envie de dire, dans la tristesse que dans la peur.

  • Speaker #2

    Mais alors, c'est dur de distinguer les deux. Savoir quand est-ce que c'est juste de la FOMO. Du coup, si j'y vais, c'est juste parce que j'ai vraiment peur de rater cet événement, ou alors j'y vais parce que vraiment ça me fait plaisir et j'en ai besoin. Tu sais comment on pourrait distinguer ces deux ?

  • Speaker #0

    Oui, moi ce que je voulais dire, mais tu as raison, c'est encore une autre distinction. Il y a la distinction du moment où je dois choisir, et donc la faux mot, la peur fait que je n'arrive pas à choisir, je veux aller à tout, etc., ou je ne peux pas prononcer. Et puis il y a des fois où... je me rends compte après que j'ai été exclue et j'en suis malade. Mais alors, tu as raison, au moment de choisir, c'est ça la question, c'est quand est-ce que je me dis, non, j'ai vraiment envie d'y aller ou bien c'est la faux-mou. Moi, je pense que c'est en regardant la peur. Qu'est-ce qui se passe si je n'y vais pas ? Alors, si je n'y vais pas, je suis triste parce que ce sont des amis que j'aime vraiment bien voir ou si je n'y vais pas, je ressate peut-être quelque chose. Là, c'est un peu la faux-mou qui pointe. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi aussi, je pense aussi.

  • Speaker #0

    Si je me dis, je rate. peut-être quelque chose, je ne sais même pas très bien quoi. Simplement, voilà.

  • Speaker #2

    En fait, si c'est de la prévision, de se dire « Ah, si j'y vais et qu'il y a tel événement, ou si j'y vais et je vais rencontrer la femme ou l'homme de ma vie. »

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Eh bien, si c'est cette manière de penser-là, peut-être que ça ne vaut pas tellement la peine d'y aller.

  • Speaker #0

    La peur de rater quelque chose, en fait, c'est ça qui est un peu dommage. Plutôt que l'envie d'être là pour revoir tel ami que j'ai pu depuis longtemps, pour faire un paddle, parce que j'ai envie de jouer au paddle. Ce n'est pas la même chose d'aller au paddle parce que j'ai envie de jouer au paddle. que d'y aller parce que j'ai peur de rater le verre après ou peut-être on va échanger, avoir de dernières infos, que je risque de rater les infos.

  • Speaker #2

    Des plus et de prendre plus dans le groupe. Voilà,

  • Speaker #0

    il faut encore prendre soin, si il n'y en a pas deux, je n'y serai pas. Et en fait, je crois que c'est important peut-être de distinguer est-ce que c'est la peur ou l'envie qui me fait aller et donc justement se poser la question en fait, qu'est-ce qui me fait y aller ? Et donc dès lors que c'est l'envie de voir des gens, etc., y aller si c'est possible. Et puis, quand c'est la peur, moi, je pense que ce serait intéressant à ce moment-là d'aller creuser cette peur et de se dire, en fait, j'ai peur de quoi ? J'ai peur qu'on ne m'aime pas, j'ai peur de décevoir des gens, j'ai peur. Et peut-être de pouvoir progressivement aller plus loin que de la regarder, seulement apprivoiser cette peur et la traverser. Donc, se dire, au pire, je n'y vais pas. Donc, qu'est-ce qui va se passer ?

  • Speaker #2

    Et on subit ce moment qui peut être terrible parce qu'on pourrait se dire… Si on n'y va pas, il faut trouver une activité à faire pour s'amuser ou alors juste subir la chose. Tout le monde s'amuse parce que maintenant, avec les réseaux sociaux, peut-être qu'on va avoir... Peut-être qu'il va y avoir une soirée extraordinaire qu'on aura ratée et dont on a décidé de ne pas y aller. Et là, ça va être un regret d'après aussi se dire, putain, j'ai raté ce genre de soirée, je veux y aller encore.

  • Speaker #0

    Oui, et donc justement, je pense que c'est intéressant d'aller, de pouvoir traverser le risque de rater la soirée de l'année. Et au fond, qu'est-ce qui se passe si on rate la soirée de l'année ?

  • Speaker #2

    Si on rate la soirée de l'année... On en refera une autre qui sera la deuxième soirée de l'année.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette soirée de l'année, finalement, et je pense que c'est peut-être ça que les gens doivent vivre, et je pense que justement, si je me dis « Allez, je renonce à cette soirée » et que je me convainc que ça ne va pas être si bien, je prends beaucoup plus de risques que si je me dis « Je renonce, et ce sera peut-être la soirée de l'année, et j'accepte. » Parce que du coup, si c'est la soirée de l'année, ben voilà, oui, c'est dommage, mais je l'avais acceptée. Si je me suis dit que ça ne va pas être bien, ça ne va pas être bien. Et puis, je vois toutes les photos sur les réseaux sociaux. Oui, je suis alors deux fois plus mal. Donc, en fait, je pense qu'il faut, au contraire, se préparer à rater avec les risques du pire.

  • Speaker #2

    À l'anglaise, il faut se dire que le pire va se passer. Comme ça, je ne serai pas déçu. Oui,

  • Speaker #0

    c'est à l'anglaise. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai entendu ça une fois.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. On travaille, nous, beaucoup. Quand on est dans des situations de peur, souvent, on dit que c'est se préparer au pire qui fait que... On va être déçu. prêt à le traverser, qu'on va, voilà, en fait, on va se rendre plus fort.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai, oui.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, c'est une faiblesse, la FOMO, comme toutes les peurs.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est surtout qu'après, ça va avoir des impacts sur sa vie, quoi. On va prendre moins le temps des choses qu'on aime vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, c'est ça, c'est un peu dommage, parce que finalement, à force de courir derrière l'aura et la présence avec les autres, c'est un peu oublier nos besoins, nos envies, justement, etc.

  • Speaker #2

    Et j'ai envie de rebondir là-dessus aussi, parce que tu disais, du coup, qu'il faut distinguer l'envie de la peur et qu'est-ce qu'on fait si, imaginons, j'ai envie d'aller à cette soirée, mais en même temps, j'ai peur de rater quelque chose. Si j'ai les deux, comment je peux distinguer que c'est une faux mot d'une juste, une simple envie de profiter, quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense qu'il faut se dire, j'y vais pas, en fait, quelque part, et sentir ce que ça fait.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Si j'y vais pas et que je me... Et là, je pense qu'on va se sentir quand même assez vite si je pars en panique. qu'en fait c'était la peur qui domine et se dire, ok, puisque j'hésite entre les deux, je ne vais pas y aller comme ça je vais me rendre plus fort je vais regarder ma peur en face et puis, quelque part j'ai envie de dire si c'est l'envie qui dominait j'aurais envie de pleurer de ne pas y aller si c'est la peur, je vais tant pas sentir du stress qui monte ça me fait peur, etc. donc je pense que c'est écouter alors ces émotions Parce que nos émotions, quand elles nous parlent, ce n'est pas toujours agréable. Mais souvent, c'est des messages qui sont super importants. Je pense que les épisodes du début, même des podcasts qui sont consacrés aux émotions, on pourrait quand même y revenir. Et je pense que c'est l'émotion qu'on peut écouter qui va nous dire, si je renonce à y aller, se dire qu'est-ce que je ressens. Et si je ressens de la tristesse, alors c'était le plaisir qui me faisait aller et donc je suis dans une espèce de deuil. Et si je ressens de la panique, Alors, c'était la faux mot qui me faisait aller.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est le meilleur indicateur.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est un bon indicateur. Et puis après, si j'ai renoncé et que je me sens vraiment triste, je peux me dire, en fait, j'avais tellement envie, j'y vais quand même.

  • Speaker #2

    Oui, on peut toujours y aller aussi.

  • Speaker #0

    Oui, surtout qu'aujourd'hui, on peut décider en dernière minute. C'est un autre sujet qu'on pourrait aborder, l'engagement chez les jeunes, qui parfois pour les adultes nous fait nous poser des questions. Oui, bien sûr. C'était en dernière minute. Vous laissez les portes les plus ouvertes possibles pour pouvoir...

  • Speaker #2

    Pour avoir la meilleure option,

  • Speaker #0

    si jamais. Voilà, c'est ça. Et du coup, mais c'est vrai que du coup, aller écouter ça et se dire, voilà, finalement, si je suis tellement triste, alors j'ai peut-être pas fait le bon choix, peut-être qu'autant que j'y aille, mais si c'est de la panique qui vient, j'ai fait le bon choix. Alors c'est dur. Mais j'ai fait le bon choix, et donc peut-être que ça veut dire que je vais devoir... vivre avec ce stress, cette panique, cette déception au moment même et aller regarder, en fait, je perds quoi en réalité ? Est-ce que je perds vraiment des trucs pour moi ? Oui, je perds peut-être une super soirée. Et donc ? Parce que c'est pas juste, je m'arrête à le pire, c'est pas je rate la meilleure soirée du monde. Ok, si on rate la meilleure soirée, qu'est-ce qui se passe quoi en fait ? C'est quoi la conséquence ?

  • Speaker #2

    Pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Ça dépend. Parce que toi, t'es pas faux mot. Non, mais ceux qui souffrent vraiment de ça, je pense que du coup, L'idée, c'est vraiment de pouvoir aller regarder et s'imaginer. Je rate la soirée. Quelque part, aller dans un chemin qui va aller vers l'acceptation de rater certains moments avec les autres.

  • Speaker #2

    Prendre les choses en face.

  • Speaker #0

    Si on ne l'accepte jamais, on va tout le temps continuer à maintenir la peur. Je le dis pour ceux qui veulent arrêter.

  • Speaker #2

    C'est un peu comme un deuil.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #2

    Un deuil de la soirée qui est ratée.

  • Speaker #0

    Un deuil de la soirée qui est ratée. C'est une acceptation de prendre des risques de rater des choses. Parce que tant qu'on n'accepte pas de prendre des risques, c'est la peur qui domine notre vie. Et donc, finalement, ça nous affaiblit. Et en plus, et ça, c'est un de mes patients qui a eu la FOMO qui me disait, qui me dit, en plus, les autres se moquent. Ils se rendent bien compte qu'on est comme ça. Et donc, ils disent, ça te fait mal, machin, ce que tu parles. Et donc, en plus, c'est un peu la honte, quoi. Alors qu'on a justement envie d'être plutôt bien vu. Quand on a cette problématique-là, en général, c'est plutôt qu'on a envie d'être ultra intégré et tout ça. Puis, à un moment donné, les autres se moquent un peu. Ben oui,

  • Speaker #2

    ben moi, je me suis toujours... Ben nous, on remarque, entre amis, il y a toujours l'ami qui est tout le temps là. Et on me dit, toi, t'es vraiment FOMO.

  • Speaker #0

    Ça peut peut-être être mobilisant de se dire, voilà, c'est un peu la honte en fait, il faut que je sois plus fort que ma peur à certains moments, alors c'est pas pour ça qu'il faut commencer à renoncer à toutes les soirées, et on peut se dire j'y vais, etc. C'est la peur, mais j'ai quand même envie d'y être, mais pouvoir peut-être s'exercer sur certaines, peut-être sur des plus petits trucs au début, et se dire je traverse la peur, oui voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est nécessaire du coup à ce moment-là de ne pas aller à la soirée, si tu ne fais rien ? Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Si ce n'est pas un problème, moi je dis toujours si ce n'est pas un problème, qu'ils y aillent. C'est seulement quand ça devient un problème et qu'on se dit « je n'ai pas le temps de faire ça, ça, ça, je voudrais faire et je suis obligée d'être à la soirée. »

  • Speaker #2

    Mais si, tu es encore trop... Oui, c'est ça, on ne va pas privilégier, parce qu'on sait qu'on pourrait privilégier, c'est quand même important d'avoir l'ambiance pour soi tout seul.

  • Speaker #0

    Non, moi je ne crois pas. Je crois que si on ne souffre pas, il y a des gens qui n'ont jamais des moments tout seuls et finalement... Alors, il y a des gens qui en ont besoin, mais... Si, ce n'est pas un problème pour la personne. Je pense qu'on a tous différents. Oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tant qu'ils n'en souffrent pas. Continuez. Voilà, sur ce mot de la fin. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles. Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

Chapters

  • Introduction à la FOMO et présentation des intervenants

    00:00

  • Compréhension de la FOMO : définition et impacts

    00:54

  • Conséquences de la FOMO sur la santé et les relations sociales

    02:56

  • Comment faire face à la peur de manquer quelque chose

    04:55

  • Distinction entre envie et peur dans les choix sociaux

    08:31

  • Conclusion : accepter de rater des événements pour mieux vivre

    14:30

Description

Et si la peur de manquer quelque chose était en train de ruiner votre bien-être ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, sur un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes : la "FOMO" (Fear of Missing Out). Ensemble, ils plongent dans les méandres de cette peur omniprésente qui pousse les jeunes à se surmener en participant à des événements, même lorsque l'envie n'est pas au rendez-vous. 🎉


Marina, avec sa riche expérience en thérapie brève et son approche systémique, explique comment cette pression sociale peut mener au burnout et à divers problèmes de santé. Sébastien, quant à lui, partage son vécu et ses réflexions sur l'importance de faire des choix conscients concernant ses engagements. Ils offrent des pistes concrètes pour gérer cette peur, telles que la reconnaissance de ses émotions et la distinction entre l'envie et la peur. 🤔


Ensemble, ils démontrent qu'accepter le risque de rater des événements peut être libérateur et essentiel pour mener une vie plus équilibrée et authentique. Ce dialogue enrichissant sur le développement personnel et la confiance en soi est une véritable bouffée d'air frais pour tous ceux qui se sentent submergés par les attentes sociales.


Ne manquez pas cette occasion d'explorer des outils concrets pour mieux gérer votre stress et améliorer votre bien-être. Que vous soyez adolescent ou adulte, cet épisode vous donnera des clés pour avancer autrement et faire des choix qui résonnent avec vos véritables désirs. 🌟


Alors, êtes-vous prêt à faire le plein de bonnes idées et à transformer votre rapport à la FOMO ? Écoutez dès maintenant "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment changer votre perspective peut mener à une vie plus épanouissante. N'oubliez pas de partager cet épisode avec vos amis et de nous laisser vos retours ! Ensemble, faisons le premier pas vers un avenir où la peur de manquer ne dicte plus nos choix. 🚀


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

Vous pouvez également nous suivre sur Instragram ou sur Facebook et nous contacter par messages privés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver, cette fois-ci, pour parler de quelque chose de tout à fait nouveau pour moi. Alors pour moi, ça fait un petit temps que j'entends des gens qui en parlent, mais je veux dire, quand moi j'étais jeune, ça n'existait pas. C'est la problématique des faux mots.

  • Speaker #2

    Ah oui, grande problématique.

  • Speaker #0

    Mais oui, voilà. Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne suis pas certaine que tous les auditeurs comprennent. La première fois que j'ai eu un patient qui m'a dit « je souffre de FOMO » , j'ai compris parce que ma fille m'en avait parlé pas longtemps avant, mais franchement, c'est un mot qui n'existait pas. Et donc, qui se traduit en anglais, je vais te laisser le dire en anglais.

  • Speaker #2

    C'est « fear of missing out » .

  • Speaker #0

    Voilà. C'est le fait d'avoir peur, donc, de manquer un événement. On peut dire ça. C'est surtout un événement.

  • Speaker #2

    C'est toujours ça, un événement.

  • Speaker #0

    dans des événements donc j'ai l'impression que c'est la peur de ne pas être là où tout le monde doit être ou la peur d'être exclu par un groupe enfin sans être exclu vraiment mais se dire oh là là les autres ont fixé un paddle et ils ont joué sans moi j'ai appris une partie ils ne m'ont pas proposé pourquoi est-ce qu'ils ne m'ont pas proposé j'ai raté ça c'est celui qui va rester jusqu'à la fin de la soirée pour être certain de ne pas louper un morceau de la soirée où il se passerait quelque chose oui c'est ça en fait oui

  • Speaker #2

    Moi, j'ai l'impression que le faux mot, surtout, c'est-à-dire que je n'ai pas envie de louper la soirée de l'année. C'est ça. Et du coup, je vais aller à toutes les soirées. Et donc, peu importe le petit truc, j'ai un ami qui va faire telle activité. Moi, j'ai l'impression que je…

  • Speaker #0

    Même si je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #2

    Oui, même si je suis fatigué aujourd'hui. C'est-à-dire que demain, imagine, demain, je travaille. Je dois me lever à 6h. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a la soirée chez un tel et on ne sait jamais ce qui va se passer. Tout le monde me dit que ça va être bien. J'y vais. Et du coup, je dors 3h cette nuit. Et du coup, après, il y a des conséquences qui arrivent.

  • Speaker #0

    Et effectivement, pour ces conséquences, en général, on me consulte, en fait. On est épuisé, ça m'arrive. Quand, à un moment donné, on ne peut plus, pour des raisons personnelles, familiales, enfin, si je pense à un patient qui a eu un bébé, et donc qui ne peut plus être à toutes les fêtes ou ses copains célibataires ou ses copains en couple, mais qui n'ont pas d'enfants, enfin, peuvent être, et qui même, et c'était le drame, on ne lui a pas proposé de venir au ski. Parce que pour les autres, c'était une évidence qu'il y avait le bébé qui venait de naître, ce bébé n'a même pas un mois. Mais voilà, c'est un peu ce qui a déclenché la consultation, c'est que c'est une souffrance en fait énorme de rater ces moments-là. Donc voilà, je pensais que c'était quand même important de prendre un petit temps pour expliquer ce que c'était. Et donc maintenant, il faut qu'on sait ce que c'est. La question suivante, c'est comment faire, comment réagir quand on a cette problématique, quand on prend conscience qu'on peut vivre avec.

  • Speaker #2

    finalement qui sont pas un problème c'est ce qui est dur en fait parce qu'il y a plein de gens je pense qui ne savent pas mais c'est peut-être pas un problème alors peut-être que c'est pas un problème mais à partir du moment où c'est des soirées ou si c'est du temps qu'on choisit de prendre, qu'on ne fait pas ailleurs et du coup ça peut avoir des conséquences sur sa vie, au début ça part en conséquence, par exemple quand je parlais de sommeil, on accumule on accumule, à un moment on a des problèmes de santé et donc là après il faut choisir En fait, ça semble basique un peu de se dire qu'il faut juste choisir ce qu'on fait comme soirée. Oui, mais eux,

  • Speaker #0

    ils n'arrivent pas à le choisir. C'est ça, oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est super dur de dire je vais louper cette soirée. Et même on peut élargir ça, le faux mot, j'ai envie d'élargir ça au fait des jeunes qui se disent est-ce que je vais avoir des enfants maintenant ou plus tard ? Oui. Parce qu'il y a plein de gens qui vont se dire moi je veux pas des enfants maintenant, je veux le plus tard possible. Pour profiter. Pour profiter des soirées, je veux profiter des paddles ou des week-ends à la proviste que je pourrais faire avec des copains que je ne pourrais pas faire si j'avais des enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vraiment ne rien rater. Mais en fait, en même temps, c'est se priver d'autres choses. Finalement, des enfants, du sommeil, donc de la forme peut-être de leur main. C'est peut-être se priver de, je ne sais pas, de la coréole, de la nege et soie. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Le moment de pensée, de solitude, etc. qui sont aussi, je pense, importants.

  • Speaker #0

    Donc, c'est toujours lié quand même au social. C'est vraiment ne pas rater du social.

  • Speaker #2

    Pour moi, oui.

  • Speaker #0

    Moi, ceux qui m'ont consulté pour ça ou qui m'en ont parlé... avec une collègue il n'y a pas très longtemps. C'est toujours quand même une histoire liée au social, donc c'est vraiment cette idée-là. Pour moi, ce qui va être important, c'est de regarder cette peur un peu en face, parce que souvent, la peur, ce qu'on fait quand on a peur, c'est qu'on se dit, surtout, j'imagine même pas rater cette soirée, j'imagine même pas. Et donc, en fait, c'est tellement inenvisageable que, voilà, j'y vais à la soirée, c'est ça, je ne regarde pas la peur, j'évite tout ce qui pourrait me rapprocher de ma peur, c'est-à-dire de rater cet événement, par exemple. Et donc, j'essaye de rassembler les copains, j'organise le padelment même, comme ça, je suis sûre que j'y suis, et voilà. je m'épuise un peu de la nuance, ça me fatigue juste d'en parler, je me prends compte que ça peut être quand même très fatigant de vivre ça. Et donc, je me dis que c'est vrai que ce serait important pour ceux qui en souffrent, ceux qui vivent avec, finalement, sans s'en rendre compte ou sans conséquences.

  • Speaker #2

    Tant qu'il y a pas de problème, bah, allons-y.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bah oui, c'est ça, exactement. Et quand ça commence à être un problème, parce que ça peut être un problème de couple aussi, j'ai déjà eu aussi une des deux, enfin, la femme...

  • Speaker #2

    Qui peut aller à tous les vêtements et puis l'autre, c'est plus introverti.

  • Speaker #0

    Et on a envie de passer le moment à deux et l'autre ne veut rien rater. Ça peut être de tension. Donc, à partir du moment où ça devient un problème, je pense qu'il faut aller regarder la peur en face pour pouvoir se dire, finalement, quel risque je prends de ne pas être à ce panel ? Quel risque je prends de ne pas être à telle soirée ? Ou quel risque je prends de ne pas être au style ?

  • Speaker #2

    Et...

  • Speaker #0

    Alors, parfois, il y a le choix, parfois, il n'y a pas le choix. Donc, il y a déjà deux situations intéressantes. C'est qu'il y a le fait, le moment où je vais me dire, en fait, je sens que c'est ma FOMO qui me pousse à y aller et je ne devrais pas parce que demain, je bosse. Et puis, il y a les fois où je me rends compte que j'ai été exclue d'un événement et j'en suis malade. Et c'est un peu aussi la FOMO qui fait que je suis... C'est plus, j'ai envie de dire, dans la tristesse que dans la peur.

  • Speaker #2

    Mais alors, c'est dur de distinguer les deux. Savoir quand est-ce que c'est juste de la FOMO. Du coup, si j'y vais, c'est juste parce que j'ai vraiment peur de rater cet événement, ou alors j'y vais parce que vraiment ça me fait plaisir et j'en ai besoin. Tu sais comment on pourrait distinguer ces deux ?

  • Speaker #0

    Oui, moi ce que je voulais dire, mais tu as raison, c'est encore une autre distinction. Il y a la distinction du moment où je dois choisir, et donc la faux mot, la peur fait que je n'arrive pas à choisir, je veux aller à tout, etc., ou je ne peux pas prononcer. Et puis il y a des fois où... je me rends compte après que j'ai été exclue et j'en suis malade. Mais alors, tu as raison, au moment de choisir, c'est ça la question, c'est quand est-ce que je me dis, non, j'ai vraiment envie d'y aller ou bien c'est la faux-mou. Moi, je pense que c'est en regardant la peur. Qu'est-ce qui se passe si je n'y vais pas ? Alors, si je n'y vais pas, je suis triste parce que ce sont des amis que j'aime vraiment bien voir ou si je n'y vais pas, je ressate peut-être quelque chose. Là, c'est un peu la faux-mou qui pointe. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi aussi, je pense aussi.

  • Speaker #0

    Si je me dis, je rate. peut-être quelque chose, je ne sais même pas très bien quoi. Simplement, voilà.

  • Speaker #2

    En fait, si c'est de la prévision, de se dire « Ah, si j'y vais et qu'il y a tel événement, ou si j'y vais et je vais rencontrer la femme ou l'homme de ma vie. »

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Eh bien, si c'est cette manière de penser-là, peut-être que ça ne vaut pas tellement la peine d'y aller.

  • Speaker #0

    La peur de rater quelque chose, en fait, c'est ça qui est un peu dommage. Plutôt que l'envie d'être là pour revoir tel ami que j'ai pu depuis longtemps, pour faire un paddle, parce que j'ai envie de jouer au paddle. Ce n'est pas la même chose d'aller au paddle parce que j'ai envie de jouer au paddle. que d'y aller parce que j'ai peur de rater le verre après ou peut-être on va échanger, avoir de dernières infos, que je risque de rater les infos.

  • Speaker #2

    Des plus et de prendre plus dans le groupe. Voilà,

  • Speaker #0

    il faut encore prendre soin, si il n'y en a pas deux, je n'y serai pas. Et en fait, je crois que c'est important peut-être de distinguer est-ce que c'est la peur ou l'envie qui me fait aller et donc justement se poser la question en fait, qu'est-ce qui me fait y aller ? Et donc dès lors que c'est l'envie de voir des gens, etc., y aller si c'est possible. Et puis, quand c'est la peur, moi, je pense que ce serait intéressant à ce moment-là d'aller creuser cette peur et de se dire, en fait, j'ai peur de quoi ? J'ai peur qu'on ne m'aime pas, j'ai peur de décevoir des gens, j'ai peur. Et peut-être de pouvoir progressivement aller plus loin que de la regarder, seulement apprivoiser cette peur et la traverser. Donc, se dire, au pire, je n'y vais pas. Donc, qu'est-ce qui va se passer ?

  • Speaker #2

    Et on subit ce moment qui peut être terrible parce qu'on pourrait se dire… Si on n'y va pas, il faut trouver une activité à faire pour s'amuser ou alors juste subir la chose. Tout le monde s'amuse parce que maintenant, avec les réseaux sociaux, peut-être qu'on va avoir... Peut-être qu'il va y avoir une soirée extraordinaire qu'on aura ratée et dont on a décidé de ne pas y aller. Et là, ça va être un regret d'après aussi se dire, putain, j'ai raté ce genre de soirée, je veux y aller encore.

  • Speaker #0

    Oui, et donc justement, je pense que c'est intéressant d'aller, de pouvoir traverser le risque de rater la soirée de l'année. Et au fond, qu'est-ce qui se passe si on rate la soirée de l'année ?

  • Speaker #2

    Si on rate la soirée de l'année... On en refera une autre qui sera la deuxième soirée de l'année.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette soirée de l'année, finalement, et je pense que c'est peut-être ça que les gens doivent vivre, et je pense que justement, si je me dis « Allez, je renonce à cette soirée » et que je me convainc que ça ne va pas être si bien, je prends beaucoup plus de risques que si je me dis « Je renonce, et ce sera peut-être la soirée de l'année, et j'accepte. » Parce que du coup, si c'est la soirée de l'année, ben voilà, oui, c'est dommage, mais je l'avais acceptée. Si je me suis dit que ça ne va pas être bien, ça ne va pas être bien. Et puis, je vois toutes les photos sur les réseaux sociaux. Oui, je suis alors deux fois plus mal. Donc, en fait, je pense qu'il faut, au contraire, se préparer à rater avec les risques du pire.

  • Speaker #2

    À l'anglaise, il faut se dire que le pire va se passer. Comme ça, je ne serai pas déçu. Oui,

  • Speaker #0

    c'est à l'anglaise. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai entendu ça une fois.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. On travaille, nous, beaucoup. Quand on est dans des situations de peur, souvent, on dit que c'est se préparer au pire qui fait que... On va être déçu. prêt à le traverser, qu'on va, voilà, en fait, on va se rendre plus fort.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai, oui.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, c'est une faiblesse, la FOMO, comme toutes les peurs.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est surtout qu'après, ça va avoir des impacts sur sa vie, quoi. On va prendre moins le temps des choses qu'on aime vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, c'est ça, c'est un peu dommage, parce que finalement, à force de courir derrière l'aura et la présence avec les autres, c'est un peu oublier nos besoins, nos envies, justement, etc.

  • Speaker #2

    Et j'ai envie de rebondir là-dessus aussi, parce que tu disais, du coup, qu'il faut distinguer l'envie de la peur et qu'est-ce qu'on fait si, imaginons, j'ai envie d'aller à cette soirée, mais en même temps, j'ai peur de rater quelque chose. Si j'ai les deux, comment je peux distinguer que c'est une faux mot d'une juste, une simple envie de profiter, quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense qu'il faut se dire, j'y vais pas, en fait, quelque part, et sentir ce que ça fait.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Si j'y vais pas et que je me... Et là, je pense qu'on va se sentir quand même assez vite si je pars en panique. qu'en fait c'était la peur qui domine et se dire, ok, puisque j'hésite entre les deux, je ne vais pas y aller comme ça je vais me rendre plus fort je vais regarder ma peur en face et puis, quelque part j'ai envie de dire si c'est l'envie qui dominait j'aurais envie de pleurer de ne pas y aller si c'est la peur, je vais tant pas sentir du stress qui monte ça me fait peur, etc. donc je pense que c'est écouter alors ces émotions Parce que nos émotions, quand elles nous parlent, ce n'est pas toujours agréable. Mais souvent, c'est des messages qui sont super importants. Je pense que les épisodes du début, même des podcasts qui sont consacrés aux émotions, on pourrait quand même y revenir. Et je pense que c'est l'émotion qu'on peut écouter qui va nous dire, si je renonce à y aller, se dire qu'est-ce que je ressens. Et si je ressens de la tristesse, alors c'était le plaisir qui me faisait aller et donc je suis dans une espèce de deuil. Et si je ressens de la panique, Alors, c'était la faux mot qui me faisait aller.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est le meilleur indicateur.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est un bon indicateur. Et puis après, si j'ai renoncé et que je me sens vraiment triste, je peux me dire, en fait, j'avais tellement envie, j'y vais quand même.

  • Speaker #2

    Oui, on peut toujours y aller aussi.

  • Speaker #0

    Oui, surtout qu'aujourd'hui, on peut décider en dernière minute. C'est un autre sujet qu'on pourrait aborder, l'engagement chez les jeunes, qui parfois pour les adultes nous fait nous poser des questions. Oui, bien sûr. C'était en dernière minute. Vous laissez les portes les plus ouvertes possibles pour pouvoir...

  • Speaker #2

    Pour avoir la meilleure option,

  • Speaker #0

    si jamais. Voilà, c'est ça. Et du coup, mais c'est vrai que du coup, aller écouter ça et se dire, voilà, finalement, si je suis tellement triste, alors j'ai peut-être pas fait le bon choix, peut-être qu'autant que j'y aille, mais si c'est de la panique qui vient, j'ai fait le bon choix. Alors c'est dur. Mais j'ai fait le bon choix, et donc peut-être que ça veut dire que je vais devoir... vivre avec ce stress, cette panique, cette déception au moment même et aller regarder, en fait, je perds quoi en réalité ? Est-ce que je perds vraiment des trucs pour moi ? Oui, je perds peut-être une super soirée. Et donc ? Parce que c'est pas juste, je m'arrête à le pire, c'est pas je rate la meilleure soirée du monde. Ok, si on rate la meilleure soirée, qu'est-ce qui se passe quoi en fait ? C'est quoi la conséquence ?

  • Speaker #2

    Pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Ça dépend. Parce que toi, t'es pas faux mot. Non, mais ceux qui souffrent vraiment de ça, je pense que du coup, L'idée, c'est vraiment de pouvoir aller regarder et s'imaginer. Je rate la soirée. Quelque part, aller dans un chemin qui va aller vers l'acceptation de rater certains moments avec les autres.

  • Speaker #2

    Prendre les choses en face.

  • Speaker #0

    Si on ne l'accepte jamais, on va tout le temps continuer à maintenir la peur. Je le dis pour ceux qui veulent arrêter.

  • Speaker #2

    C'est un peu comme un deuil.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #2

    Un deuil de la soirée qui est ratée.

  • Speaker #0

    Un deuil de la soirée qui est ratée. C'est une acceptation de prendre des risques de rater des choses. Parce que tant qu'on n'accepte pas de prendre des risques, c'est la peur qui domine notre vie. Et donc, finalement, ça nous affaiblit. Et en plus, et ça, c'est un de mes patients qui a eu la FOMO qui me disait, qui me dit, en plus, les autres se moquent. Ils se rendent bien compte qu'on est comme ça. Et donc, ils disent, ça te fait mal, machin, ce que tu parles. Et donc, en plus, c'est un peu la honte, quoi. Alors qu'on a justement envie d'être plutôt bien vu. Quand on a cette problématique-là, en général, c'est plutôt qu'on a envie d'être ultra intégré et tout ça. Puis, à un moment donné, les autres se moquent un peu. Ben oui,

  • Speaker #2

    ben moi, je me suis toujours... Ben nous, on remarque, entre amis, il y a toujours l'ami qui est tout le temps là. Et on me dit, toi, t'es vraiment FOMO.

  • Speaker #0

    Ça peut peut-être être mobilisant de se dire, voilà, c'est un peu la honte en fait, il faut que je sois plus fort que ma peur à certains moments, alors c'est pas pour ça qu'il faut commencer à renoncer à toutes les soirées, et on peut se dire j'y vais, etc. C'est la peur, mais j'ai quand même envie d'y être, mais pouvoir peut-être s'exercer sur certaines, peut-être sur des plus petits trucs au début, et se dire je traverse la peur, oui voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est nécessaire du coup à ce moment-là de ne pas aller à la soirée, si tu ne fais rien ? Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Si ce n'est pas un problème, moi je dis toujours si ce n'est pas un problème, qu'ils y aillent. C'est seulement quand ça devient un problème et qu'on se dit « je n'ai pas le temps de faire ça, ça, ça, je voudrais faire et je suis obligée d'être à la soirée. »

  • Speaker #2

    Mais si, tu es encore trop... Oui, c'est ça, on ne va pas privilégier, parce qu'on sait qu'on pourrait privilégier, c'est quand même important d'avoir l'ambiance pour soi tout seul.

  • Speaker #0

    Non, moi je ne crois pas. Je crois que si on ne souffre pas, il y a des gens qui n'ont jamais des moments tout seuls et finalement... Alors, il y a des gens qui en ont besoin, mais... Si, ce n'est pas un problème pour la personne. Je pense qu'on a tous différents. Oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tant qu'ils n'en souffrent pas. Continuez. Voilà, sur ce mot de la fin. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles. Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

Chapters

  • Introduction à la FOMO et présentation des intervenants

    00:00

  • Compréhension de la FOMO : définition et impacts

    00:54

  • Conséquences de la FOMO sur la santé et les relations sociales

    02:56

  • Comment faire face à la peur de manquer quelque chose

    04:55

  • Distinction entre envie et peur dans les choix sociaux

    08:31

  • Conclusion : accepter de rater des événements pour mieux vivre

    14:30

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Description

Et si la peur de manquer quelque chose était en train de ruiner votre bien-être ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, sur un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes : la "FOMO" (Fear of Missing Out). Ensemble, ils plongent dans les méandres de cette peur omniprésente qui pousse les jeunes à se surmener en participant à des événements, même lorsque l'envie n'est pas au rendez-vous. 🎉


Marina, avec sa riche expérience en thérapie brève et son approche systémique, explique comment cette pression sociale peut mener au burnout et à divers problèmes de santé. Sébastien, quant à lui, partage son vécu et ses réflexions sur l'importance de faire des choix conscients concernant ses engagements. Ils offrent des pistes concrètes pour gérer cette peur, telles que la reconnaissance de ses émotions et la distinction entre l'envie et la peur. 🤔


Ensemble, ils démontrent qu'accepter le risque de rater des événements peut être libérateur et essentiel pour mener une vie plus équilibrée et authentique. Ce dialogue enrichissant sur le développement personnel et la confiance en soi est une véritable bouffée d'air frais pour tous ceux qui se sentent submergés par les attentes sociales.


Ne manquez pas cette occasion d'explorer des outils concrets pour mieux gérer votre stress et améliorer votre bien-être. Que vous soyez adolescent ou adulte, cet épisode vous donnera des clés pour avancer autrement et faire des choix qui résonnent avec vos véritables désirs. 🌟


Alors, êtes-vous prêt à faire le plein de bonnes idées et à transformer votre rapport à la FOMO ? Écoutez dès maintenant "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment changer votre perspective peut mener à une vie plus épanouissante. N'oubliez pas de partager cet épisode avec vos amis et de nous laisser vos retours ! Ensemble, faisons le premier pas vers un avenir où la peur de manquer ne dicte plus nos choix. 🚀


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

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Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver, cette fois-ci, pour parler de quelque chose de tout à fait nouveau pour moi. Alors pour moi, ça fait un petit temps que j'entends des gens qui en parlent, mais je veux dire, quand moi j'étais jeune, ça n'existait pas. C'est la problématique des faux mots.

  • Speaker #2

    Ah oui, grande problématique.

  • Speaker #0

    Mais oui, voilà. Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne suis pas certaine que tous les auditeurs comprennent. La première fois que j'ai eu un patient qui m'a dit « je souffre de FOMO » , j'ai compris parce que ma fille m'en avait parlé pas longtemps avant, mais franchement, c'est un mot qui n'existait pas. Et donc, qui se traduit en anglais, je vais te laisser le dire en anglais.

  • Speaker #2

    C'est « fear of missing out » .

  • Speaker #0

    Voilà. C'est le fait d'avoir peur, donc, de manquer un événement. On peut dire ça. C'est surtout un événement.

  • Speaker #2

    C'est toujours ça, un événement.

  • Speaker #0

    dans des événements donc j'ai l'impression que c'est la peur de ne pas être là où tout le monde doit être ou la peur d'être exclu par un groupe enfin sans être exclu vraiment mais se dire oh là là les autres ont fixé un paddle et ils ont joué sans moi j'ai appris une partie ils ne m'ont pas proposé pourquoi est-ce qu'ils ne m'ont pas proposé j'ai raté ça c'est celui qui va rester jusqu'à la fin de la soirée pour être certain de ne pas louper un morceau de la soirée où il se passerait quelque chose oui c'est ça en fait oui

  • Speaker #2

    Moi, j'ai l'impression que le faux mot, surtout, c'est-à-dire que je n'ai pas envie de louper la soirée de l'année. C'est ça. Et du coup, je vais aller à toutes les soirées. Et donc, peu importe le petit truc, j'ai un ami qui va faire telle activité. Moi, j'ai l'impression que je…

  • Speaker #0

    Même si je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #2

    Oui, même si je suis fatigué aujourd'hui. C'est-à-dire que demain, imagine, demain, je travaille. Je dois me lever à 6h. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a la soirée chez un tel et on ne sait jamais ce qui va se passer. Tout le monde me dit que ça va être bien. J'y vais. Et du coup, je dors 3h cette nuit. Et du coup, après, il y a des conséquences qui arrivent.

  • Speaker #0

    Et effectivement, pour ces conséquences, en général, on me consulte, en fait. On est épuisé, ça m'arrive. Quand, à un moment donné, on ne peut plus, pour des raisons personnelles, familiales, enfin, si je pense à un patient qui a eu un bébé, et donc qui ne peut plus être à toutes les fêtes ou ses copains célibataires ou ses copains en couple, mais qui n'ont pas d'enfants, enfin, peuvent être, et qui même, et c'était le drame, on ne lui a pas proposé de venir au ski. Parce que pour les autres, c'était une évidence qu'il y avait le bébé qui venait de naître, ce bébé n'a même pas un mois. Mais voilà, c'est un peu ce qui a déclenché la consultation, c'est que c'est une souffrance en fait énorme de rater ces moments-là. Donc voilà, je pensais que c'était quand même important de prendre un petit temps pour expliquer ce que c'était. Et donc maintenant, il faut qu'on sait ce que c'est. La question suivante, c'est comment faire, comment réagir quand on a cette problématique, quand on prend conscience qu'on peut vivre avec.

  • Speaker #2

    finalement qui sont pas un problème c'est ce qui est dur en fait parce qu'il y a plein de gens je pense qui ne savent pas mais c'est peut-être pas un problème alors peut-être que c'est pas un problème mais à partir du moment où c'est des soirées ou si c'est du temps qu'on choisit de prendre, qu'on ne fait pas ailleurs et du coup ça peut avoir des conséquences sur sa vie, au début ça part en conséquence, par exemple quand je parlais de sommeil, on accumule on accumule, à un moment on a des problèmes de santé et donc là après il faut choisir En fait, ça semble basique un peu de se dire qu'il faut juste choisir ce qu'on fait comme soirée. Oui, mais eux,

  • Speaker #0

    ils n'arrivent pas à le choisir. C'est ça, oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est super dur de dire je vais louper cette soirée. Et même on peut élargir ça, le faux mot, j'ai envie d'élargir ça au fait des jeunes qui se disent est-ce que je vais avoir des enfants maintenant ou plus tard ? Oui. Parce qu'il y a plein de gens qui vont se dire moi je veux pas des enfants maintenant, je veux le plus tard possible. Pour profiter. Pour profiter des soirées, je veux profiter des paddles ou des week-ends à la proviste que je pourrais faire avec des copains que je ne pourrais pas faire si j'avais des enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vraiment ne rien rater. Mais en fait, en même temps, c'est se priver d'autres choses. Finalement, des enfants, du sommeil, donc de la forme peut-être de leur main. C'est peut-être se priver de, je ne sais pas, de la coréole, de la nege et soie. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Le moment de pensée, de solitude, etc. qui sont aussi, je pense, importants.

  • Speaker #0

    Donc, c'est toujours lié quand même au social. C'est vraiment ne pas rater du social.

  • Speaker #2

    Pour moi, oui.

  • Speaker #0

    Moi, ceux qui m'ont consulté pour ça ou qui m'en ont parlé... avec une collègue il n'y a pas très longtemps. C'est toujours quand même une histoire liée au social, donc c'est vraiment cette idée-là. Pour moi, ce qui va être important, c'est de regarder cette peur un peu en face, parce que souvent, la peur, ce qu'on fait quand on a peur, c'est qu'on se dit, surtout, j'imagine même pas rater cette soirée, j'imagine même pas. Et donc, en fait, c'est tellement inenvisageable que, voilà, j'y vais à la soirée, c'est ça, je ne regarde pas la peur, j'évite tout ce qui pourrait me rapprocher de ma peur, c'est-à-dire de rater cet événement, par exemple. Et donc, j'essaye de rassembler les copains, j'organise le padelment même, comme ça, je suis sûre que j'y suis, et voilà. je m'épuise un peu de la nuance, ça me fatigue juste d'en parler, je me prends compte que ça peut être quand même très fatigant de vivre ça. Et donc, je me dis que c'est vrai que ce serait important pour ceux qui en souffrent, ceux qui vivent avec, finalement, sans s'en rendre compte ou sans conséquences.

  • Speaker #2

    Tant qu'il y a pas de problème, bah, allons-y.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bah oui, c'est ça, exactement. Et quand ça commence à être un problème, parce que ça peut être un problème de couple aussi, j'ai déjà eu aussi une des deux, enfin, la femme...

  • Speaker #2

    Qui peut aller à tous les vêtements et puis l'autre, c'est plus introverti.

  • Speaker #0

    Et on a envie de passer le moment à deux et l'autre ne veut rien rater. Ça peut être de tension. Donc, à partir du moment où ça devient un problème, je pense qu'il faut aller regarder la peur en face pour pouvoir se dire, finalement, quel risque je prends de ne pas être à ce panel ? Quel risque je prends de ne pas être à telle soirée ? Ou quel risque je prends de ne pas être au style ?

  • Speaker #2

    Et...

  • Speaker #0

    Alors, parfois, il y a le choix, parfois, il n'y a pas le choix. Donc, il y a déjà deux situations intéressantes. C'est qu'il y a le fait, le moment où je vais me dire, en fait, je sens que c'est ma FOMO qui me pousse à y aller et je ne devrais pas parce que demain, je bosse. Et puis, il y a les fois où je me rends compte que j'ai été exclue d'un événement et j'en suis malade. Et c'est un peu aussi la FOMO qui fait que je suis... C'est plus, j'ai envie de dire, dans la tristesse que dans la peur.

  • Speaker #2

    Mais alors, c'est dur de distinguer les deux. Savoir quand est-ce que c'est juste de la FOMO. Du coup, si j'y vais, c'est juste parce que j'ai vraiment peur de rater cet événement, ou alors j'y vais parce que vraiment ça me fait plaisir et j'en ai besoin. Tu sais comment on pourrait distinguer ces deux ?

  • Speaker #0

    Oui, moi ce que je voulais dire, mais tu as raison, c'est encore une autre distinction. Il y a la distinction du moment où je dois choisir, et donc la faux mot, la peur fait que je n'arrive pas à choisir, je veux aller à tout, etc., ou je ne peux pas prononcer. Et puis il y a des fois où... je me rends compte après que j'ai été exclue et j'en suis malade. Mais alors, tu as raison, au moment de choisir, c'est ça la question, c'est quand est-ce que je me dis, non, j'ai vraiment envie d'y aller ou bien c'est la faux-mou. Moi, je pense que c'est en regardant la peur. Qu'est-ce qui se passe si je n'y vais pas ? Alors, si je n'y vais pas, je suis triste parce que ce sont des amis que j'aime vraiment bien voir ou si je n'y vais pas, je ressate peut-être quelque chose. Là, c'est un peu la faux-mou qui pointe. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi aussi, je pense aussi.

  • Speaker #0

    Si je me dis, je rate. peut-être quelque chose, je ne sais même pas très bien quoi. Simplement, voilà.

  • Speaker #2

    En fait, si c'est de la prévision, de se dire « Ah, si j'y vais et qu'il y a tel événement, ou si j'y vais et je vais rencontrer la femme ou l'homme de ma vie. »

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Eh bien, si c'est cette manière de penser-là, peut-être que ça ne vaut pas tellement la peine d'y aller.

  • Speaker #0

    La peur de rater quelque chose, en fait, c'est ça qui est un peu dommage. Plutôt que l'envie d'être là pour revoir tel ami que j'ai pu depuis longtemps, pour faire un paddle, parce que j'ai envie de jouer au paddle. Ce n'est pas la même chose d'aller au paddle parce que j'ai envie de jouer au paddle. que d'y aller parce que j'ai peur de rater le verre après ou peut-être on va échanger, avoir de dernières infos, que je risque de rater les infos.

  • Speaker #2

    Des plus et de prendre plus dans le groupe. Voilà,

  • Speaker #0

    il faut encore prendre soin, si il n'y en a pas deux, je n'y serai pas. Et en fait, je crois que c'est important peut-être de distinguer est-ce que c'est la peur ou l'envie qui me fait aller et donc justement se poser la question en fait, qu'est-ce qui me fait y aller ? Et donc dès lors que c'est l'envie de voir des gens, etc., y aller si c'est possible. Et puis, quand c'est la peur, moi, je pense que ce serait intéressant à ce moment-là d'aller creuser cette peur et de se dire, en fait, j'ai peur de quoi ? J'ai peur qu'on ne m'aime pas, j'ai peur de décevoir des gens, j'ai peur. Et peut-être de pouvoir progressivement aller plus loin que de la regarder, seulement apprivoiser cette peur et la traverser. Donc, se dire, au pire, je n'y vais pas. Donc, qu'est-ce qui va se passer ?

  • Speaker #2

    Et on subit ce moment qui peut être terrible parce qu'on pourrait se dire… Si on n'y va pas, il faut trouver une activité à faire pour s'amuser ou alors juste subir la chose. Tout le monde s'amuse parce que maintenant, avec les réseaux sociaux, peut-être qu'on va avoir... Peut-être qu'il va y avoir une soirée extraordinaire qu'on aura ratée et dont on a décidé de ne pas y aller. Et là, ça va être un regret d'après aussi se dire, putain, j'ai raté ce genre de soirée, je veux y aller encore.

  • Speaker #0

    Oui, et donc justement, je pense que c'est intéressant d'aller, de pouvoir traverser le risque de rater la soirée de l'année. Et au fond, qu'est-ce qui se passe si on rate la soirée de l'année ?

  • Speaker #2

    Si on rate la soirée de l'année... On en refera une autre qui sera la deuxième soirée de l'année.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette soirée de l'année, finalement, et je pense que c'est peut-être ça que les gens doivent vivre, et je pense que justement, si je me dis « Allez, je renonce à cette soirée » et que je me convainc que ça ne va pas être si bien, je prends beaucoup plus de risques que si je me dis « Je renonce, et ce sera peut-être la soirée de l'année, et j'accepte. » Parce que du coup, si c'est la soirée de l'année, ben voilà, oui, c'est dommage, mais je l'avais acceptée. Si je me suis dit que ça ne va pas être bien, ça ne va pas être bien. Et puis, je vois toutes les photos sur les réseaux sociaux. Oui, je suis alors deux fois plus mal. Donc, en fait, je pense qu'il faut, au contraire, se préparer à rater avec les risques du pire.

  • Speaker #2

    À l'anglaise, il faut se dire que le pire va se passer. Comme ça, je ne serai pas déçu. Oui,

  • Speaker #0

    c'est à l'anglaise. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai entendu ça une fois.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. On travaille, nous, beaucoup. Quand on est dans des situations de peur, souvent, on dit que c'est se préparer au pire qui fait que... On va être déçu. prêt à le traverser, qu'on va, voilà, en fait, on va se rendre plus fort.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai, oui.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, c'est une faiblesse, la FOMO, comme toutes les peurs.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est surtout qu'après, ça va avoir des impacts sur sa vie, quoi. On va prendre moins le temps des choses qu'on aime vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, c'est ça, c'est un peu dommage, parce que finalement, à force de courir derrière l'aura et la présence avec les autres, c'est un peu oublier nos besoins, nos envies, justement, etc.

  • Speaker #2

    Et j'ai envie de rebondir là-dessus aussi, parce que tu disais, du coup, qu'il faut distinguer l'envie de la peur et qu'est-ce qu'on fait si, imaginons, j'ai envie d'aller à cette soirée, mais en même temps, j'ai peur de rater quelque chose. Si j'ai les deux, comment je peux distinguer que c'est une faux mot d'une juste, une simple envie de profiter, quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense qu'il faut se dire, j'y vais pas, en fait, quelque part, et sentir ce que ça fait.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Si j'y vais pas et que je me... Et là, je pense qu'on va se sentir quand même assez vite si je pars en panique. qu'en fait c'était la peur qui domine et se dire, ok, puisque j'hésite entre les deux, je ne vais pas y aller comme ça je vais me rendre plus fort je vais regarder ma peur en face et puis, quelque part j'ai envie de dire si c'est l'envie qui dominait j'aurais envie de pleurer de ne pas y aller si c'est la peur, je vais tant pas sentir du stress qui monte ça me fait peur, etc. donc je pense que c'est écouter alors ces émotions Parce que nos émotions, quand elles nous parlent, ce n'est pas toujours agréable. Mais souvent, c'est des messages qui sont super importants. Je pense que les épisodes du début, même des podcasts qui sont consacrés aux émotions, on pourrait quand même y revenir. Et je pense que c'est l'émotion qu'on peut écouter qui va nous dire, si je renonce à y aller, se dire qu'est-ce que je ressens. Et si je ressens de la tristesse, alors c'était le plaisir qui me faisait aller et donc je suis dans une espèce de deuil. Et si je ressens de la panique, Alors, c'était la faux mot qui me faisait aller.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est le meilleur indicateur.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est un bon indicateur. Et puis après, si j'ai renoncé et que je me sens vraiment triste, je peux me dire, en fait, j'avais tellement envie, j'y vais quand même.

  • Speaker #2

    Oui, on peut toujours y aller aussi.

  • Speaker #0

    Oui, surtout qu'aujourd'hui, on peut décider en dernière minute. C'est un autre sujet qu'on pourrait aborder, l'engagement chez les jeunes, qui parfois pour les adultes nous fait nous poser des questions. Oui, bien sûr. C'était en dernière minute. Vous laissez les portes les plus ouvertes possibles pour pouvoir...

  • Speaker #2

    Pour avoir la meilleure option,

  • Speaker #0

    si jamais. Voilà, c'est ça. Et du coup, mais c'est vrai que du coup, aller écouter ça et se dire, voilà, finalement, si je suis tellement triste, alors j'ai peut-être pas fait le bon choix, peut-être qu'autant que j'y aille, mais si c'est de la panique qui vient, j'ai fait le bon choix. Alors c'est dur. Mais j'ai fait le bon choix, et donc peut-être que ça veut dire que je vais devoir... vivre avec ce stress, cette panique, cette déception au moment même et aller regarder, en fait, je perds quoi en réalité ? Est-ce que je perds vraiment des trucs pour moi ? Oui, je perds peut-être une super soirée. Et donc ? Parce que c'est pas juste, je m'arrête à le pire, c'est pas je rate la meilleure soirée du monde. Ok, si on rate la meilleure soirée, qu'est-ce qui se passe quoi en fait ? C'est quoi la conséquence ?

  • Speaker #2

    Pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Ça dépend. Parce que toi, t'es pas faux mot. Non, mais ceux qui souffrent vraiment de ça, je pense que du coup, L'idée, c'est vraiment de pouvoir aller regarder et s'imaginer. Je rate la soirée. Quelque part, aller dans un chemin qui va aller vers l'acceptation de rater certains moments avec les autres.

  • Speaker #2

    Prendre les choses en face.

  • Speaker #0

    Si on ne l'accepte jamais, on va tout le temps continuer à maintenir la peur. Je le dis pour ceux qui veulent arrêter.

  • Speaker #2

    C'est un peu comme un deuil.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #2

    Un deuil de la soirée qui est ratée.

  • Speaker #0

    Un deuil de la soirée qui est ratée. C'est une acceptation de prendre des risques de rater des choses. Parce que tant qu'on n'accepte pas de prendre des risques, c'est la peur qui domine notre vie. Et donc, finalement, ça nous affaiblit. Et en plus, et ça, c'est un de mes patients qui a eu la FOMO qui me disait, qui me dit, en plus, les autres se moquent. Ils se rendent bien compte qu'on est comme ça. Et donc, ils disent, ça te fait mal, machin, ce que tu parles. Et donc, en plus, c'est un peu la honte, quoi. Alors qu'on a justement envie d'être plutôt bien vu. Quand on a cette problématique-là, en général, c'est plutôt qu'on a envie d'être ultra intégré et tout ça. Puis, à un moment donné, les autres se moquent un peu. Ben oui,

  • Speaker #2

    ben moi, je me suis toujours... Ben nous, on remarque, entre amis, il y a toujours l'ami qui est tout le temps là. Et on me dit, toi, t'es vraiment FOMO.

  • Speaker #0

    Ça peut peut-être être mobilisant de se dire, voilà, c'est un peu la honte en fait, il faut que je sois plus fort que ma peur à certains moments, alors c'est pas pour ça qu'il faut commencer à renoncer à toutes les soirées, et on peut se dire j'y vais, etc. C'est la peur, mais j'ai quand même envie d'y être, mais pouvoir peut-être s'exercer sur certaines, peut-être sur des plus petits trucs au début, et se dire je traverse la peur, oui voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est nécessaire du coup à ce moment-là de ne pas aller à la soirée, si tu ne fais rien ? Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Si ce n'est pas un problème, moi je dis toujours si ce n'est pas un problème, qu'ils y aillent. C'est seulement quand ça devient un problème et qu'on se dit « je n'ai pas le temps de faire ça, ça, ça, je voudrais faire et je suis obligée d'être à la soirée. »

  • Speaker #2

    Mais si, tu es encore trop... Oui, c'est ça, on ne va pas privilégier, parce qu'on sait qu'on pourrait privilégier, c'est quand même important d'avoir l'ambiance pour soi tout seul.

  • Speaker #0

    Non, moi je ne crois pas. Je crois que si on ne souffre pas, il y a des gens qui n'ont jamais des moments tout seuls et finalement... Alors, il y a des gens qui en ont besoin, mais... Si, ce n'est pas un problème pour la personne. Je pense qu'on a tous différents. Oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tant qu'ils n'en souffrent pas. Continuez. Voilà, sur ce mot de la fin. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles. Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

Chapters

  • Introduction à la FOMO et présentation des intervenants

    00:00

  • Compréhension de la FOMO : définition et impacts

    00:54

  • Conséquences de la FOMO sur la santé et les relations sociales

    02:56

  • Comment faire face à la peur de manquer quelque chose

    04:55

  • Distinction entre envie et peur dans les choix sociaux

    08:31

  • Conclusion : accepter de rater des événements pour mieux vivre

    14:30

Description

Et si la peur de manquer quelque chose était en train de ruiner votre bien-être ? Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Sébastien Baffrey, un jeune de 24 ans, sur un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes : la "FOMO" (Fear of Missing Out). Ensemble, ils plongent dans les méandres de cette peur omniprésente qui pousse les jeunes à se surmener en participant à des événements, même lorsque l'envie n'est pas au rendez-vous. 🎉


Marina, avec sa riche expérience en thérapie brève et son approche systémique, explique comment cette pression sociale peut mener au burnout et à divers problèmes de santé. Sébastien, quant à lui, partage son vécu et ses réflexions sur l'importance de faire des choix conscients concernant ses engagements. Ils offrent des pistes concrètes pour gérer cette peur, telles que la reconnaissance de ses émotions et la distinction entre l'envie et la peur. 🤔


Ensemble, ils démontrent qu'accepter le risque de rater des événements peut être libérateur et essentiel pour mener une vie plus équilibrée et authentique. Ce dialogue enrichissant sur le développement personnel et la confiance en soi est une véritable bouffée d'air frais pour tous ceux qui se sentent submergés par les attentes sociales.


Ne manquez pas cette occasion d'explorer des outils concrets pour mieux gérer votre stress et améliorer votre bien-être. Que vous soyez adolescent ou adulte, cet épisode vous donnera des clés pour avancer autrement et faire des choix qui résonnent avec vos véritables désirs. 🌟


Alors, êtes-vous prêt à faire le plein de bonnes idées et à transformer votre rapport à la FOMO ? Écoutez dès maintenant "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment changer votre perspective peut mener à une vie plus épanouissante. N'oubliez pas de partager cet épisode avec vos amis et de nous laisser vos retours ! Ensemble, faisons le premier pas vers un avenir où la peur de manquer ne dicte plus nos choix. 🚀


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour,

  • Speaker #1

    vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Sébastien, Sébastien Baffré, qui a 24 ans et... qui va nous éclairer, me donner le point de vue des jeunes. Je suis ravie d'échanger avec lui pour avoir justement cette vision différente.

  • Speaker #0

    Bonjour Sébastien.

  • Speaker #2

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver, cette fois-ci, pour parler de quelque chose de tout à fait nouveau pour moi. Alors pour moi, ça fait un petit temps que j'entends des gens qui en parlent, mais je veux dire, quand moi j'étais jeune, ça n'existait pas. C'est la problématique des faux mots.

  • Speaker #2

    Ah oui, grande problématique.

  • Speaker #0

    Mais oui, voilà. Alors, on va peut-être expliquer ce que c'est, parce que je ne suis pas certaine que tous les auditeurs comprennent. La première fois que j'ai eu un patient qui m'a dit « je souffre de FOMO » , j'ai compris parce que ma fille m'en avait parlé pas longtemps avant, mais franchement, c'est un mot qui n'existait pas. Et donc, qui se traduit en anglais, je vais te laisser le dire en anglais.

  • Speaker #2

    C'est « fear of missing out » .

  • Speaker #0

    Voilà. C'est le fait d'avoir peur, donc, de manquer un événement. On peut dire ça. C'est surtout un événement.

  • Speaker #2

    C'est toujours ça, un événement.

  • Speaker #0

    dans des événements donc j'ai l'impression que c'est la peur de ne pas être là où tout le monde doit être ou la peur d'être exclu par un groupe enfin sans être exclu vraiment mais se dire oh là là les autres ont fixé un paddle et ils ont joué sans moi j'ai appris une partie ils ne m'ont pas proposé pourquoi est-ce qu'ils ne m'ont pas proposé j'ai raté ça c'est celui qui va rester jusqu'à la fin de la soirée pour être certain de ne pas louper un morceau de la soirée où il se passerait quelque chose oui c'est ça en fait oui

  • Speaker #2

    Moi, j'ai l'impression que le faux mot, surtout, c'est-à-dire que je n'ai pas envie de louper la soirée de l'année. C'est ça. Et du coup, je vais aller à toutes les soirées. Et donc, peu importe le petit truc, j'ai un ami qui va faire telle activité. Moi, j'ai l'impression que je…

  • Speaker #0

    Même si je n'ai pas envie d'y aller.

  • Speaker #2

    Oui, même si je suis fatigué aujourd'hui. C'est-à-dire que demain, imagine, demain, je travaille. Je dois me lever à 6h. Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui.

  • Speaker #2

    Mais il y a la soirée chez un tel et on ne sait jamais ce qui va se passer. Tout le monde me dit que ça va être bien. J'y vais. Et du coup, je dors 3h cette nuit. Et du coup, après, il y a des conséquences qui arrivent.

  • Speaker #0

    Et effectivement, pour ces conséquences, en général, on me consulte, en fait. On est épuisé, ça m'arrive. Quand, à un moment donné, on ne peut plus, pour des raisons personnelles, familiales, enfin, si je pense à un patient qui a eu un bébé, et donc qui ne peut plus être à toutes les fêtes ou ses copains célibataires ou ses copains en couple, mais qui n'ont pas d'enfants, enfin, peuvent être, et qui même, et c'était le drame, on ne lui a pas proposé de venir au ski. Parce que pour les autres, c'était une évidence qu'il y avait le bébé qui venait de naître, ce bébé n'a même pas un mois. Mais voilà, c'est un peu ce qui a déclenché la consultation, c'est que c'est une souffrance en fait énorme de rater ces moments-là. Donc voilà, je pensais que c'était quand même important de prendre un petit temps pour expliquer ce que c'était. Et donc maintenant, il faut qu'on sait ce que c'est. La question suivante, c'est comment faire, comment réagir quand on a cette problématique, quand on prend conscience qu'on peut vivre avec.

  • Speaker #2

    finalement qui sont pas un problème c'est ce qui est dur en fait parce qu'il y a plein de gens je pense qui ne savent pas mais c'est peut-être pas un problème alors peut-être que c'est pas un problème mais à partir du moment où c'est des soirées ou si c'est du temps qu'on choisit de prendre, qu'on ne fait pas ailleurs et du coup ça peut avoir des conséquences sur sa vie, au début ça part en conséquence, par exemple quand je parlais de sommeil, on accumule on accumule, à un moment on a des problèmes de santé et donc là après il faut choisir En fait, ça semble basique un peu de se dire qu'il faut juste choisir ce qu'on fait comme soirée. Oui, mais eux,

  • Speaker #0

    ils n'arrivent pas à le choisir. C'est ça, oui, oui.

  • Speaker #2

    C'est super dur de dire je vais louper cette soirée. Et même on peut élargir ça, le faux mot, j'ai envie d'élargir ça au fait des jeunes qui se disent est-ce que je vais avoir des enfants maintenant ou plus tard ? Oui. Parce qu'il y a plein de gens qui vont se dire moi je veux pas des enfants maintenant, je veux le plus tard possible. Pour profiter. Pour profiter des soirées, je veux profiter des paddles ou des week-ends à la proviste que je pourrais faire avec des copains que je ne pourrais pas faire si j'avais des enfants.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vraiment ne rien rater. Mais en fait, en même temps, c'est se priver d'autres choses. Finalement, des enfants, du sommeil, donc de la forme peut-être de leur main. C'est peut-être se priver de, je ne sais pas, de la coréole, de la nege et soie. Oui, c'est ça, exactement.

  • Speaker #2

    Le moment de pensée, de solitude, etc. qui sont aussi, je pense, importants.

  • Speaker #0

    Donc, c'est toujours lié quand même au social. C'est vraiment ne pas rater du social.

  • Speaker #2

    Pour moi, oui.

  • Speaker #0

    Moi, ceux qui m'ont consulté pour ça ou qui m'en ont parlé... avec une collègue il n'y a pas très longtemps. C'est toujours quand même une histoire liée au social, donc c'est vraiment cette idée-là. Pour moi, ce qui va être important, c'est de regarder cette peur un peu en face, parce que souvent, la peur, ce qu'on fait quand on a peur, c'est qu'on se dit, surtout, j'imagine même pas rater cette soirée, j'imagine même pas. Et donc, en fait, c'est tellement inenvisageable que, voilà, j'y vais à la soirée, c'est ça, je ne regarde pas la peur, j'évite tout ce qui pourrait me rapprocher de ma peur, c'est-à-dire de rater cet événement, par exemple. Et donc, j'essaye de rassembler les copains, j'organise le padelment même, comme ça, je suis sûre que j'y suis, et voilà. je m'épuise un peu de la nuance, ça me fatigue juste d'en parler, je me prends compte que ça peut être quand même très fatigant de vivre ça. Et donc, je me dis que c'est vrai que ce serait important pour ceux qui en souffrent, ceux qui vivent avec, finalement, sans s'en rendre compte ou sans conséquences.

  • Speaker #2

    Tant qu'il y a pas de problème, bah, allons-y.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Bah oui, c'est ça, exactement. Et quand ça commence à être un problème, parce que ça peut être un problème de couple aussi, j'ai déjà eu aussi une des deux, enfin, la femme...

  • Speaker #2

    Qui peut aller à tous les vêtements et puis l'autre, c'est plus introverti.

  • Speaker #0

    Et on a envie de passer le moment à deux et l'autre ne veut rien rater. Ça peut être de tension. Donc, à partir du moment où ça devient un problème, je pense qu'il faut aller regarder la peur en face pour pouvoir se dire, finalement, quel risque je prends de ne pas être à ce panel ? Quel risque je prends de ne pas être à telle soirée ? Ou quel risque je prends de ne pas être au style ?

  • Speaker #2

    Et...

  • Speaker #0

    Alors, parfois, il y a le choix, parfois, il n'y a pas le choix. Donc, il y a déjà deux situations intéressantes. C'est qu'il y a le fait, le moment où je vais me dire, en fait, je sens que c'est ma FOMO qui me pousse à y aller et je ne devrais pas parce que demain, je bosse. Et puis, il y a les fois où je me rends compte que j'ai été exclue d'un événement et j'en suis malade. Et c'est un peu aussi la FOMO qui fait que je suis... C'est plus, j'ai envie de dire, dans la tristesse que dans la peur.

  • Speaker #2

    Mais alors, c'est dur de distinguer les deux. Savoir quand est-ce que c'est juste de la FOMO. Du coup, si j'y vais, c'est juste parce que j'ai vraiment peur de rater cet événement, ou alors j'y vais parce que vraiment ça me fait plaisir et j'en ai besoin. Tu sais comment on pourrait distinguer ces deux ?

  • Speaker #0

    Oui, moi ce que je voulais dire, mais tu as raison, c'est encore une autre distinction. Il y a la distinction du moment où je dois choisir, et donc la faux mot, la peur fait que je n'arrive pas à choisir, je veux aller à tout, etc., ou je ne peux pas prononcer. Et puis il y a des fois où... je me rends compte après que j'ai été exclue et j'en suis malade. Mais alors, tu as raison, au moment de choisir, c'est ça la question, c'est quand est-ce que je me dis, non, j'ai vraiment envie d'y aller ou bien c'est la faux-mou. Moi, je pense que c'est en regardant la peur. Qu'est-ce qui se passe si je n'y vais pas ? Alors, si je n'y vais pas, je suis triste parce que ce sont des amis que j'aime vraiment bien voir ou si je n'y vais pas, je ressate peut-être quelque chose. Là, c'est un peu la faux-mou qui pointe. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Moi aussi, je pense aussi.

  • Speaker #0

    Si je me dis, je rate. peut-être quelque chose, je ne sais même pas très bien quoi. Simplement, voilà.

  • Speaker #2

    En fait, si c'est de la prévision, de se dire « Ah, si j'y vais et qu'il y a tel événement, ou si j'y vais et je vais rencontrer la femme ou l'homme de ma vie. »

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Eh bien, si c'est cette manière de penser-là, peut-être que ça ne vaut pas tellement la peine d'y aller.

  • Speaker #0

    La peur de rater quelque chose, en fait, c'est ça qui est un peu dommage. Plutôt que l'envie d'être là pour revoir tel ami que j'ai pu depuis longtemps, pour faire un paddle, parce que j'ai envie de jouer au paddle. Ce n'est pas la même chose d'aller au paddle parce que j'ai envie de jouer au paddle. que d'y aller parce que j'ai peur de rater le verre après ou peut-être on va échanger, avoir de dernières infos, que je risque de rater les infos.

  • Speaker #2

    Des plus et de prendre plus dans le groupe. Voilà,

  • Speaker #0

    il faut encore prendre soin, si il n'y en a pas deux, je n'y serai pas. Et en fait, je crois que c'est important peut-être de distinguer est-ce que c'est la peur ou l'envie qui me fait aller et donc justement se poser la question en fait, qu'est-ce qui me fait y aller ? Et donc dès lors que c'est l'envie de voir des gens, etc., y aller si c'est possible. Et puis, quand c'est la peur, moi, je pense que ce serait intéressant à ce moment-là d'aller creuser cette peur et de se dire, en fait, j'ai peur de quoi ? J'ai peur qu'on ne m'aime pas, j'ai peur de décevoir des gens, j'ai peur. Et peut-être de pouvoir progressivement aller plus loin que de la regarder, seulement apprivoiser cette peur et la traverser. Donc, se dire, au pire, je n'y vais pas. Donc, qu'est-ce qui va se passer ?

  • Speaker #2

    Et on subit ce moment qui peut être terrible parce qu'on pourrait se dire… Si on n'y va pas, il faut trouver une activité à faire pour s'amuser ou alors juste subir la chose. Tout le monde s'amuse parce que maintenant, avec les réseaux sociaux, peut-être qu'on va avoir... Peut-être qu'il va y avoir une soirée extraordinaire qu'on aura ratée et dont on a décidé de ne pas y aller. Et là, ça va être un regret d'après aussi se dire, putain, j'ai raté ce genre de soirée, je veux y aller encore.

  • Speaker #0

    Oui, et donc justement, je pense que c'est intéressant d'aller, de pouvoir traverser le risque de rater la soirée de l'année. Et au fond, qu'est-ce qui se passe si on rate la soirée de l'année ?

  • Speaker #2

    Si on rate la soirée de l'année... On en refera une autre qui sera la deuxième soirée de l'année.

  • Speaker #0

    C'est ça. Mais c'est vrai que cette soirée de l'année, finalement, et je pense que c'est peut-être ça que les gens doivent vivre, et je pense que justement, si je me dis « Allez, je renonce à cette soirée » et que je me convainc que ça ne va pas être si bien, je prends beaucoup plus de risques que si je me dis « Je renonce, et ce sera peut-être la soirée de l'année, et j'accepte. » Parce que du coup, si c'est la soirée de l'année, ben voilà, oui, c'est dommage, mais je l'avais acceptée. Si je me suis dit que ça ne va pas être bien, ça ne va pas être bien. Et puis, je vois toutes les photos sur les réseaux sociaux. Oui, je suis alors deux fois plus mal. Donc, en fait, je pense qu'il faut, au contraire, se préparer à rater avec les risques du pire.

  • Speaker #2

    À l'anglaise, il faut se dire que le pire va se passer. Comme ça, je ne serai pas déçu. Oui,

  • Speaker #0

    c'est à l'anglaise. Oui,

  • Speaker #2

    j'ai entendu ça une fois.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. On travaille, nous, beaucoup. Quand on est dans des situations de peur, souvent, on dit que c'est se préparer au pire qui fait que... On va être déçu. prêt à le traverser, qu'on va, voilà, en fait, on va se rendre plus fort.

  • Speaker #2

    Oui, c'est vrai, oui.

  • Speaker #0

    Parce que finalement, c'est une faiblesse, la FOMO, comme toutes les peurs.

  • Speaker #2

    Oui, je pense que c'est surtout qu'après, ça va avoir des impacts sur sa vie, quoi. On va prendre moins le temps des choses qu'on aime vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, c'est ça, c'est un peu dommage, parce que finalement, à force de courir derrière l'aura et la présence avec les autres, c'est un peu oublier nos besoins, nos envies, justement, etc.

  • Speaker #2

    Et j'ai envie de rebondir là-dessus aussi, parce que tu disais, du coup, qu'il faut distinguer l'envie de la peur et qu'est-ce qu'on fait si, imaginons, j'ai envie d'aller à cette soirée, mais en même temps, j'ai peur de rater quelque chose. Si j'ai les deux, comment je peux distinguer que c'est une faux mot d'une juste, une simple envie de profiter, quoi ?

  • Speaker #0

    Alors, je pense qu'il faut se dire, j'y vais pas, en fait, quelque part, et sentir ce que ça fait.

  • Speaker #2

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Si j'y vais pas et que je me... Et là, je pense qu'on va se sentir quand même assez vite si je pars en panique. qu'en fait c'était la peur qui domine et se dire, ok, puisque j'hésite entre les deux, je ne vais pas y aller comme ça je vais me rendre plus fort je vais regarder ma peur en face et puis, quelque part j'ai envie de dire si c'est l'envie qui dominait j'aurais envie de pleurer de ne pas y aller si c'est la peur, je vais tant pas sentir du stress qui monte ça me fait peur, etc. donc je pense que c'est écouter alors ces émotions Parce que nos émotions, quand elles nous parlent, ce n'est pas toujours agréable. Mais souvent, c'est des messages qui sont super importants. Je pense que les épisodes du début, même des podcasts qui sont consacrés aux émotions, on pourrait quand même y revenir. Et je pense que c'est l'émotion qu'on peut écouter qui va nous dire, si je renonce à y aller, se dire qu'est-ce que je ressens. Et si je ressens de la tristesse, alors c'était le plaisir qui me faisait aller et donc je suis dans une espèce de deuil. Et si je ressens de la panique, Alors, c'était la faux mot qui me faisait aller.

  • Speaker #2

    Et du coup, c'est le meilleur indicateur.

  • Speaker #0

    Et du coup, c'est un bon indicateur. Et puis après, si j'ai renoncé et que je me sens vraiment triste, je peux me dire, en fait, j'avais tellement envie, j'y vais quand même.

  • Speaker #2

    Oui, on peut toujours y aller aussi.

  • Speaker #0

    Oui, surtout qu'aujourd'hui, on peut décider en dernière minute. C'est un autre sujet qu'on pourrait aborder, l'engagement chez les jeunes, qui parfois pour les adultes nous fait nous poser des questions. Oui, bien sûr. C'était en dernière minute. Vous laissez les portes les plus ouvertes possibles pour pouvoir...

  • Speaker #2

    Pour avoir la meilleure option,

  • Speaker #0

    si jamais. Voilà, c'est ça. Et du coup, mais c'est vrai que du coup, aller écouter ça et se dire, voilà, finalement, si je suis tellement triste, alors j'ai peut-être pas fait le bon choix, peut-être qu'autant que j'y aille, mais si c'est de la panique qui vient, j'ai fait le bon choix. Alors c'est dur. Mais j'ai fait le bon choix, et donc peut-être que ça veut dire que je vais devoir... vivre avec ce stress, cette panique, cette déception au moment même et aller regarder, en fait, je perds quoi en réalité ? Est-ce que je perds vraiment des trucs pour moi ? Oui, je perds peut-être une super soirée. Et donc ? Parce que c'est pas juste, je m'arrête à le pire, c'est pas je rate la meilleure soirée du monde. Ok, si on rate la meilleure soirée, qu'est-ce qui se passe quoi en fait ? C'est quoi la conséquence ?

  • Speaker #2

    Pas grand-chose.

  • Speaker #0

    Ça dépend. Parce que toi, t'es pas faux mot. Non, mais ceux qui souffrent vraiment de ça, je pense que du coup, L'idée, c'est vraiment de pouvoir aller regarder et s'imaginer. Je rate la soirée. Quelque part, aller dans un chemin qui va aller vers l'acceptation de rater certains moments avec les autres.

  • Speaker #2

    Prendre les choses en face.

  • Speaker #0

    Si on ne l'accepte jamais, on va tout le temps continuer à maintenir la peur. Je le dis pour ceux qui veulent arrêter.

  • Speaker #2

    C'est un peu comme un deuil.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #2

    Un deuil de la soirée qui est ratée.

  • Speaker #0

    Un deuil de la soirée qui est ratée. C'est une acceptation de prendre des risques de rater des choses. Parce que tant qu'on n'accepte pas de prendre des risques, c'est la peur qui domine notre vie. Et donc, finalement, ça nous affaiblit. Et en plus, et ça, c'est un de mes patients qui a eu la FOMO qui me disait, qui me dit, en plus, les autres se moquent. Ils se rendent bien compte qu'on est comme ça. Et donc, ils disent, ça te fait mal, machin, ce que tu parles. Et donc, en plus, c'est un peu la honte, quoi. Alors qu'on a justement envie d'être plutôt bien vu. Quand on a cette problématique-là, en général, c'est plutôt qu'on a envie d'être ultra intégré et tout ça. Puis, à un moment donné, les autres se moquent un peu. Ben oui,

  • Speaker #2

    ben moi, je me suis toujours... Ben nous, on remarque, entre amis, il y a toujours l'ami qui est tout le temps là. Et on me dit, toi, t'es vraiment FOMO.

  • Speaker #0

    Ça peut peut-être être mobilisant de se dire, voilà, c'est un peu la honte en fait, il faut que je sois plus fort que ma peur à certains moments, alors c'est pas pour ça qu'il faut commencer à renoncer à toutes les soirées, et on peut se dire j'y vais, etc. C'est la peur, mais j'ai quand même envie d'y être, mais pouvoir peut-être s'exercer sur certaines, peut-être sur des plus petits trucs au début, et se dire je traverse la peur, oui voilà.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est nécessaire du coup à ce moment-là de ne pas aller à la soirée, si tu ne fais rien ? Non,

  • Speaker #0

    pas du tout. Si ce n'est pas un problème, moi je dis toujours si ce n'est pas un problème, qu'ils y aillent. C'est seulement quand ça devient un problème et qu'on se dit « je n'ai pas le temps de faire ça, ça, ça, je voudrais faire et je suis obligée d'être à la soirée. »

  • Speaker #2

    Mais si, tu es encore trop... Oui, c'est ça, on ne va pas privilégier, parce qu'on sait qu'on pourrait privilégier, c'est quand même important d'avoir l'ambiance pour soi tout seul.

  • Speaker #0

    Non, moi je ne crois pas. Je crois que si on ne souffre pas, il y a des gens qui n'ont jamais des moments tout seuls et finalement... Alors, il y a des gens qui en ont besoin, mais... Si, ce n'est pas un problème pour la personne. Je pense qu'on a tous différents. Oui,

  • Speaker #2

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tant qu'ils n'en souffrent pas. Continuez. Voilà, sur ce mot de la fin. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Si vous avez aimé cet épisode, mettez-nous des étoiles. Elles permettront à d'autres personnes d'entendre ce podcast et de découvrir également des pistes pour avancer autrement.

Chapters

  • Introduction à la FOMO et présentation des intervenants

    00:00

  • Compréhension de la FOMO : définition et impacts

    00:54

  • Conséquences de la FOMO sur la santé et les relations sociales

    02:56

  • Comment faire face à la peur de manquer quelque chose

    04:55

  • Distinction entre envie et peur dans les choix sociaux

    08:31

  • Conclusion : accepter de rater des événements pour mieux vivre

    14:30

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