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#169 Peur du noir et des monstres : comment accompagner vos enfants avec des outils concrets ? 🎈 cover
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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#169 Peur du noir et des monstres : comment accompagner vos enfants avec des outils concrets ? 🎈

#169 Peur du noir et des monstres : comment accompagner vos enfants avec des outils concrets ? 🎈

13min |30/04/2025
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Virages - Des pistes pour avancer autrement !

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Description


Les peurs des enfants vous épuisent-elles le soir ? Vous n'êtes pas seul ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour explorer les peurs courantes chez les enfants, comme la peur du noir et des monstres. Ensemble, elles vous offrent des pistes concrètes pour mieux comprendre et gérer ces angoisses, tant pour vous que pour vos petits ! 🌙


Marina, experte en thérapie brève et en développement personnel, souligne l'importance de travailler avec les parents plutôt qu'avec les enfants directement. Pourquoi ? Parce que les parents sont les véritables agents de changement dans la dynamique familiale. En adoptant une approche systémique, vous pouvez transformer ces moments de stress en opportunités d'apprentissage et de confiance en soi. 💪


Au fil de la discussion, Marina et Cathy partagent des outils concrets pour aider vos enfants à affronter leurs peurs. Elles encouragent les parents à explorer ces émotions avec leurs enfants, plutôt que de simplement les rassurer. En permettant à vos enfants de s'exprimer, vous leur offrez une chance de développer des compétences essentielles pour la vie, tout en évitant de renforcer leur anxiété. 🧠


Ce dialogue enrichissant met en lumière le rôle crucial des parents dans l'éducation émotionnelle de leurs enfants. En adoptant une attitude proactive face aux angoisses, vous pouvez non seulement améliorer le bien-être de votre famille, mais aussi renforcer votre propre confiance en tant que parent. Alors, êtes-vous prêt à faire un virage vers une parentalité plus éclairée ? 🚀


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous donnera des clés pour avancer autrement et gérer le stress lié aux peurs de vos enfants. Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment transformer ces défis en véritables opportunités de croissance. N'attendez plus, plongez dans cette conversation pleine d'humour et de sagesse, et faites le premier pas vers une relation plus sereine avec vos enfants ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver. Et aujourd'hui, on va parler des enfants qui ont peur, peur du noir, plus particulièrement parce qu'on a choisi une peur, en fait, on a un peu réfléchi à deux, une peur qui était courante. La peur du noir, la peur des noms,

  • Speaker #1

    c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai l'impression, en tout cas, quand je discute avec des mamans autour de moi, de façon générale, c'est vraiment une peur qui revient de façon récurrente.

  • Speaker #0

    Oui, et en plus, qui en fait est un peu épuisante pour les parents, parce que c'est le soir, au moment où on a juste envie qu'ils soient finis.

  • Speaker #1

    C'est la fée de lâcher pris,

  • Speaker #0

    on a un peu de temps pour soi. Exactement. Et ça étire l'avant-soirée, ça mange sur la soirée, donc ce n'est pas toujours très confortable.

  • Speaker #1

    La première question qui me vient, parce que oui, effectivement, moi j'en parle avec des gens autour de moi, c'est quelque chose qui est assez courant, mais est-ce que tu as beaucoup de peur de ce type en consultation ?

  • Speaker #0

    Oui, alors il y en a régulièrement en fait. souvent d'ailleurs, on reçoit les parents sans recevoir les enfants finalement, donc on traite ce problème-là mais on le traite avec les parents, moi j'aime bien ne pas recevoir l'enfant parce que l'enfant, le fait d'aller voir une psy, il y a un petit côté stigmatisant je trouve qu'il fait, t'as un problème et ça le renvoie même si aujourd'hui les psychologues c'est plus du tout diabolisé comme ça a pu l'être et on n'est pas malade parce qu'on veut voir un psy mais je trouve que c'est plus facile de travailler avec les parents pour une autre raison aussi parce que D'abord parce que je veux protéger un peu l'enfant de ça. Et puis, je trouve que les parents sont quotidiens avec l'enfant. Et comme les enfants sont forts dans l'instant présent, peut-être que si je leur propose quelque chose à faire, comme je fais toujours, comme le podcast d'ailleurs le fait aussi, on propose des pistes concrètes. Et en fin de séance, on propose toujours des pistes concrètes. En fait, je trouve que si je les propose à l'enfant, il va dire oui, mais dix minutes après, il veut un jeu, il veut une glace, et c'est fini. Alors que le parent, il est motivé pour aider son enfant. en général par rançon. très motivés, voilà.

  • Speaker #1

    Surtout s'ils viennent te voir,

  • Speaker #0

    c'est une motivation. Voilà, c'est ça. Et donc les parents sont prêts à faire les choses, et eux, ils vont s'en souvenir, ils vont le faire, etc., ils vont mettre en place. Et donc en fait, ils peuvent très bien aider leur enfant en réagissant différemment. Je dis souvent aux parents, vous êtes mes co-thérapeutes, en fait, et en réagissant différemment face à votre enfant qui a un problème, quel qu'il soit, vous allez générer quelque chose de différent chez lui.

  • Speaker #1

    Je digresse un peu, mais un peu comme tu as fait dans ton ouvrage, avec l'exemple, de Lola qui a pris les chiens.

  • Speaker #0

    Oui, on est sur aussi de la peur.

  • Speaker #1

    Tu avais travaillé avec les parents sur ces problématiques et tu n'étais pas confrontée directement avec Lola, si je peux le dire comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que là, la maman avait demandé d'abord qu'on voit sa fille. Et c'est vrai que systématiquement, nous, on dit on va d'abord vous voir toute seule. Après, ça arrive que je vois les enfants. Donc il arrive, il n'y a pas longtemps, un enfant qui a peur, on parlait des monstres, etc. Mais par rapport, suite à avoir vu un film, il avait peur d'un personnage du film. Bon, voilà, ça, ça arrive. et on voit les enfants aussi, mais c'est vrai que si on peut privilégier avec les parents, c'est chouette, et effectivement on l'explique dans le livre.

  • Speaker #1

    Et la question que je me pose par rapport à ça, quand tu vois les parents, et donc les parents qui doivent alors traiter avec ces problèmes de peur, du noir, des monstres, etc. le soir, qu'est-ce que tu proposes concrètement alors au niveau des actions ? Parce que je me dis qu'en tant que parent, on doit avoir envie de protéger, de t'accompagner, mais qu'est-ce qu'on peut faire pour accompagner concrètement, puisque c'est l'idée.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est très intéressant parce que souvent, je dis aux parents, donc je demande un peu ce qu'ils ont déjà essayé, très souvent, ils ont essayé de rassurer, d'être là pour leur enfant, de dire c'est pas grave, de dire les monstres n'existent pas, etc. Et souvent, je pose la question, je dis, en fait, votre enfant, il a peur des monstres et il a peur que le monstre lui fasse quoi ? Et il n'y a aucun parent qui sait répondre. Et donc, pour moi, ça montre bien que, en fait, les parents, ils essayent de mettre un couvercle sur la peur, il ne faut pas avoir peur il raisonne l'enfant, etc. Au lieu d'aller à la rencontre, quelque part, de cette peur, et voir avec l'enfant qu'est-ce qui pourrait se passer. Au fond, le noir, tu as peur du noir, parce que le noir, qu'est-ce qui te fait peur dans le noir ? Et en fait, les parents ne disent pas ça. Ils disent, mais non, le noir, ce n'est pas grave, c'est une chose qui est la lumière. Regarde, j'allume et j'éteins, ça n'a rien qui est changé. Les parents essayent tout le temps de... Alors, ce qui est logique et ce qui peut marcher. Donc, j'aime bien toujours de le dire, ça peut tout à fait fonctionner et donc, pour certains enfants, ben voilà. Le fait d'être rassuré que papa et maman disent « Non, il n'y a pas de monstre » , suffira. Mais pour d'autres, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et alors quoi ? Si on n'arrive pas à rassurer son enfant, en raisonnant, en expliquant, qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre pour aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Alors souvent, je dis qu'il va falloir aller dans la peur, justement, et donc l'accompagner à aller observer de quoi tu as peur.

  • Speaker #1

    Le fronter directement à la peur qu'il a ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait gentiment. Donc, s'il dit « J'ai peur des monstres » , ça lui dit « Ah, t'as peur qu'il se passe quoi avec les monstres ? » Et là, l'enfant, je pense à un enfant à qui je l'ai fait, qui m'a répondu « j'ai peur qu'ils viennent me prendre » . « Ah, t'as peur qu'ils viendraient te prendre ? Ils entreraient partout dans ta chambre » . Et donc, ça oblige l'enfant à conceptualiser, à formaliser le truc qui lui fait peur. Et ce qui est intéressant ici, avec cet enfant-là, d'abord, il me dit par le mur, je dis « ah, quel mur, celui-là ? » Il me dessine le plan de sa chambre, on voit que c'est le mur qui va chez les voisins. Et je lui dis, donc il viendrait de chez les voisins, alors, le monstre ? Oui, oui. Alors, il est un peu moins sûr de lui, parce qu'en fait, il n'a jamais été dans la réflexion jusque-là. Donc ça, c'est intéressant aussi. C'est qu'on a l'impression que la peur déjà diminue quelque part, et moins ce qu'il est en train de réfléchir. Et donc, il me dit, oui, oui, il viendrait de là, de chez les voisins. Et ça, je dis, OK. Donc, il te prend, et puis il fait quoi ? Et alors, il me dit, ah, il m'emmène chez lui. je dis ah oui c'est où chez lui Et là, il me répond, et c'est véridique, il me répond « Non, mais je crois que c'est dans mon imagination. » Parce qu'en fait, il se rend compte qu'il ne sait pas répondre.

  • Speaker #1

    La question que je me pose en t'écoutant, c'est là, tu parles d'une interaction avec les enfants, mais avec les parents. Comment vas-tu réussir à les amener à faire ce que tu fais toi ? Parce que ça me semble confrontant pour une maman, ce type de questionnement où on va un peu bousculer son enfant.

  • Speaker #0

    Mais en fait, justement, pour l'expliquer aux parents, souvent je raconte cette histoire-ci, par exemple, si ça correspond un peu à leur peur, parce qu'ici on parle des monstres, que j'ai repris cette histoire-là, et donc je vais la raconter aux parents, et je vais leur dire, voilà, vous le faites très gentiment, et vous dites, si t'as peur, on va prendre du temps autour de cette peur, et donc on va s'installer, et on va commencer à en parler. Tu vas m'expliquer de quoi t'as peur, etc. Alors ce qui est intéressant, c'est qu'en faisant ça, donc je ne dis pas aux parents, oui, vous allez lui dire que le monstre est là, etc. Pas du tout, on va juste aller voir de quoi tu as peur, qu'est-ce qui peut se passer, etc. Et donc, ça fait une simple conversation, j'ai envie de dire, autour de la peur. Mais je vais dire aux parents, voilà, je vais vous proposer de faire ça tous les jours avec votre enfant pendant 20 minutes. En général, je donne une vingtaine de minutes, ce n'est pas trop long, c'est quand même long. Parce que l'enfant, en fait, se lasse très vite. Et donc, ça le saoule, en fait. Et donc, à un moment donné, souvent, il dit, mais oui, mais j'en ai marre de parler de ça, j'en ai marre. Oui, mais tant que tu as peur, on va continuer à en parler. Et ce qui est intéressant, c'est que ça devient inconfortable pour lui d'avoir peur. Au départ, c'est inconfortable, surtout pour les parents. Parce que comme parents, comme on disait tout à l'heure, ils en ont marre, mais l'enfant les fait venir, revenir, remonter une fois l'escalier, ou revenir, enfin voilà, aller chercher le verre d'eau, parler, etc. Et là, ça devient inconfortable pour l'enfant, en fait, que cette peur devient plus gênante pour lui, et du coup, c'est intéressant parce que du coup, c'est moins intéressant d'avoir peur. Parce qu'avant ça, c'était quand même intéressant d'avoir peur, puisque papa ou maman revient, remonte, vient me consoler, etc. Et donc,

  • Speaker #1

    C'est presque un moment privilégié.

  • Speaker #0

    Exactement. Je gagne des minutes de papa ou de maman. Et donc, finalement, c'est intéressant. Et même si, à un moment donné, ça finit avec le père ou la mère qui crie un bon coup en disant « mais j'en ai ras-le-bol, maintenant tu me fiches la peste, il est l'heure de dormir, etc. J'en peux plus, j'en peux plus. » Il a quand même gagné des minutes. Et son père ou sa mère a un coup de gueule. Mais ils se disent « c'est pas pour ça qu'il m'aime moins. » C'est pas un problème pour l'enfant. Et donc... Là, j'essaie que ça devienne quelque part aussi un peu inconfortable pour lui, pour qu'à un moment, il dise « j'en ai marre de faire ça » , et les parents disent « tant que tu as peur, c'est important, il faut continuer à prendre le temps et tout ça » . Et donc là, les parents ne sont que dans l'empathie, dans le fait de le rejoindre, et dans le fait de donner de la présence et de la place à cette peur, sauf que ce n'est pas de la manière dont l'enfant a envie de la voir spécialement. Et donc c'est intéressant parce que ça peut aussi faire disparaître la peur. quelque part, qui devient moins intéressante à avoir. Et puis si par contre l'enfant a vraiment peur, ça l'amène à prendre conscience des vrais risques, s'il y en a. Alors moi j'ai un enfant qui m'a dit, moi je vais alors dormir avec mon stick de hockey sous mon lit, très bien, et ça le rassurait puisqu'on avait été voir les risques et il s'était dit, tiens voilà comment je pourrais me défendre et donc si je fais ça, je me sens protégée. Donc en allant regarder la peur en face, et ça c'est pour toutes nos peurs, j'ai envie de dire même pour les adultes, ça nous permet de nous dire, de quoi j'ai peur. et donc comment je peux me protéger, me préserver.

  • Speaker #1

    Se l'approprier peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, oui, se l'approprier et se rendre compte que à force d'y aller, la peur aussi perd de l'intensité émotionnelle et donc peut sembler moins douloureuse pour l'enfant et pour le parent. Alors, ce qui est intéressant aussi souvent, moi je dis aussi aux parents, parce que les parents me disent, voilà, oui, alors je remonte ou j'allume la lumière, je fais ceci, je fais ça. Alors, allumer la lumière sur le panier, plein de parents font ça, ça marche très bien. J'ai beaucoup fait avec mes enfants. Si ça marche de nouveau, j'ai envie de dire, voilà, on a la paix, on peut descendre, avoir notre soirée.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas handicapant, ce n'est pas quelque chose qui va l'handicaper.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    J'ai de dormir,

  • Speaker #0

    ce n'est pas grave. Voilà, c'est ça. Et donc, ce n'est pas un problème. Maintenant, quand ça ne fonctionne pas, et qu'il y a des parents qui restent près de l'enfant jusqu'à quand il s'endort. En fait, je dis aux parents, je dis, mais en fait, vous avez aussi peur du monstre ? Et puis les parents me regardent et disent, non, j'ai pas du tout peur. Et je lui dis mais pourtant, en restant à côté de lui... vous êtes en train d'y envoyer le message, je reste là pour te protéger. Et quelque part, lui se sent protégé, il s'endort apaisé, mais vous êtes en train de valider la peur, de lui donner tout son sens, et c'est un des risques. Donc en fait, ce que les parents font spontanément le plus souvent, c'est soit de rassurer, raisonner, et quand ça marche c'est top, quand ça ne marche pas, il va falloir arrêter de rassurer, de raisonner, mais plutôt aller écouter cette peur. soit c'est de euh euh l'aider, être là, être présent pour le protéger, mais en faisant ça, on lui envoie le message, t'as besoin d'être protégé, tu n'es pas capable de t'endormir tout seul, de faire face au noir tout seul, etc. Et donc, il y a de nouveau, j'ai envie de dire, un message qui augmente la peur et qui n'aide malheureusement pas l'enfant.

  • Speaker #1

    Donc l'idée, c'est vraiment d'essayer quelque part tout un tas de choses et finalement, quand ça ne fonctionne pas, d'essayer l'imprime.

  • Speaker #0

    Oui, ici, oui, c'est quelque part ça. Alors, c'est l'inverse surtout au niveau c'est important de le dire, du message qu'on envoie à l'enfant, c'est pour ça qu'on a appelé ça des pistes pour avancer autrement, c'est-à-dire que l'idée c'est de faire attention de ne pas envoyer à son enfant le message, tu n'es pas capable de faire face, et donc par exemple, je ne sais pas, dans le livre, je ne vais pas spoiler tout le livre, mais la maman...

  • Speaker #1

    Accompagnement en séance, je le précise parce que ça peut être aussi un peu ennuyant quand on ne sait pas de quoi on parle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, on pourrait le mettre en note en dessous le livre Accompagnement en séance. Effectivement, dans ce livre-là, j'explique comment la maman pour aider sa petite fille elle la prend dans les bras chaque fois qu'il y a un chien qui vient et qui est dans l'entourage elle veut la protéger elle ne veut pas que sa fille ait peur mais en faisant ça elle lui envoie de nouveau le message et donc c'est le message vraiment qu'il faut inverser c'est se dire je suis en train d'envoyer un message qui n'est pas du tout rassurant à mon enfant alors que je suis en train de vouloir le rassurer parce que l'intention elle est bonne voilà voilà donc j'espère que ça donnera des pistes merci Mariba pour tous ces éclaircissements Merci à toi de ta présence. À très bientôt. À bientôt. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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Les peurs des enfants vous épuisent-elles le soir ? Vous n'êtes pas seul ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour explorer les peurs courantes chez les enfants, comme la peur du noir et des monstres. Ensemble, elles vous offrent des pistes concrètes pour mieux comprendre et gérer ces angoisses, tant pour vous que pour vos petits ! 🌙


Marina, experte en thérapie brève et en développement personnel, souligne l'importance de travailler avec les parents plutôt qu'avec les enfants directement. Pourquoi ? Parce que les parents sont les véritables agents de changement dans la dynamique familiale. En adoptant une approche systémique, vous pouvez transformer ces moments de stress en opportunités d'apprentissage et de confiance en soi. 💪


Au fil de la discussion, Marina et Cathy partagent des outils concrets pour aider vos enfants à affronter leurs peurs. Elles encouragent les parents à explorer ces émotions avec leurs enfants, plutôt que de simplement les rassurer. En permettant à vos enfants de s'exprimer, vous leur offrez une chance de développer des compétences essentielles pour la vie, tout en évitant de renforcer leur anxiété. 🧠


Ce dialogue enrichissant met en lumière le rôle crucial des parents dans l'éducation émotionnelle de leurs enfants. En adoptant une attitude proactive face aux angoisses, vous pouvez non seulement améliorer le bien-être de votre famille, mais aussi renforcer votre propre confiance en tant que parent. Alors, êtes-vous prêt à faire un virage vers une parentalité plus éclairée ? 🚀


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous donnera des clés pour avancer autrement et gérer le stress lié aux peurs de vos enfants. Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment transformer ces défis en véritables opportunités de croissance. N'attendez plus, plongez dans cette conversation pleine d'humour et de sagesse, et faites le premier pas vers une relation plus sereine avec vos enfants ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver. Et aujourd'hui, on va parler des enfants qui ont peur, peur du noir, plus particulièrement parce qu'on a choisi une peur, en fait, on a un peu réfléchi à deux, une peur qui était courante. La peur du noir, la peur des noms,

  • Speaker #1

    c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai l'impression, en tout cas, quand je discute avec des mamans autour de moi, de façon générale, c'est vraiment une peur qui revient de façon récurrente.

  • Speaker #0

    Oui, et en plus, qui en fait est un peu épuisante pour les parents, parce que c'est le soir, au moment où on a juste envie qu'ils soient finis.

  • Speaker #1

    C'est la fée de lâcher pris,

  • Speaker #0

    on a un peu de temps pour soi. Exactement. Et ça étire l'avant-soirée, ça mange sur la soirée, donc ce n'est pas toujours très confortable.

  • Speaker #1

    La première question qui me vient, parce que oui, effectivement, moi j'en parle avec des gens autour de moi, c'est quelque chose qui est assez courant, mais est-ce que tu as beaucoup de peur de ce type en consultation ?

  • Speaker #0

    Oui, alors il y en a régulièrement en fait. souvent d'ailleurs, on reçoit les parents sans recevoir les enfants finalement, donc on traite ce problème-là mais on le traite avec les parents, moi j'aime bien ne pas recevoir l'enfant parce que l'enfant, le fait d'aller voir une psy, il y a un petit côté stigmatisant je trouve qu'il fait, t'as un problème et ça le renvoie même si aujourd'hui les psychologues c'est plus du tout diabolisé comme ça a pu l'être et on n'est pas malade parce qu'on veut voir un psy mais je trouve que c'est plus facile de travailler avec les parents pour une autre raison aussi parce que D'abord parce que je veux protéger un peu l'enfant de ça. Et puis, je trouve que les parents sont quotidiens avec l'enfant. Et comme les enfants sont forts dans l'instant présent, peut-être que si je leur propose quelque chose à faire, comme je fais toujours, comme le podcast d'ailleurs le fait aussi, on propose des pistes concrètes. Et en fin de séance, on propose toujours des pistes concrètes. En fait, je trouve que si je les propose à l'enfant, il va dire oui, mais dix minutes après, il veut un jeu, il veut une glace, et c'est fini. Alors que le parent, il est motivé pour aider son enfant. en général par rançon. très motivés, voilà.

  • Speaker #1

    Surtout s'ils viennent te voir,

  • Speaker #0

    c'est une motivation. Voilà, c'est ça. Et donc les parents sont prêts à faire les choses, et eux, ils vont s'en souvenir, ils vont le faire, etc., ils vont mettre en place. Et donc en fait, ils peuvent très bien aider leur enfant en réagissant différemment. Je dis souvent aux parents, vous êtes mes co-thérapeutes, en fait, et en réagissant différemment face à votre enfant qui a un problème, quel qu'il soit, vous allez générer quelque chose de différent chez lui.

  • Speaker #1

    Je digresse un peu, mais un peu comme tu as fait dans ton ouvrage, avec l'exemple, de Lola qui a pris les chiens.

  • Speaker #0

    Oui, on est sur aussi de la peur.

  • Speaker #1

    Tu avais travaillé avec les parents sur ces problématiques et tu n'étais pas confrontée directement avec Lola, si je peux le dire comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que là, la maman avait demandé d'abord qu'on voit sa fille. Et c'est vrai que systématiquement, nous, on dit on va d'abord vous voir toute seule. Après, ça arrive que je vois les enfants. Donc il arrive, il n'y a pas longtemps, un enfant qui a peur, on parlait des monstres, etc. Mais par rapport, suite à avoir vu un film, il avait peur d'un personnage du film. Bon, voilà, ça, ça arrive. et on voit les enfants aussi, mais c'est vrai que si on peut privilégier avec les parents, c'est chouette, et effectivement on l'explique dans le livre.

  • Speaker #1

    Et la question que je me pose par rapport à ça, quand tu vois les parents, et donc les parents qui doivent alors traiter avec ces problèmes de peur, du noir, des monstres, etc. le soir, qu'est-ce que tu proposes concrètement alors au niveau des actions ? Parce que je me dis qu'en tant que parent, on doit avoir envie de protéger, de t'accompagner, mais qu'est-ce qu'on peut faire pour accompagner concrètement, puisque c'est l'idée.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est très intéressant parce que souvent, je dis aux parents, donc je demande un peu ce qu'ils ont déjà essayé, très souvent, ils ont essayé de rassurer, d'être là pour leur enfant, de dire c'est pas grave, de dire les monstres n'existent pas, etc. Et souvent, je pose la question, je dis, en fait, votre enfant, il a peur des monstres et il a peur que le monstre lui fasse quoi ? Et il n'y a aucun parent qui sait répondre. Et donc, pour moi, ça montre bien que, en fait, les parents, ils essayent de mettre un couvercle sur la peur, il ne faut pas avoir peur il raisonne l'enfant, etc. Au lieu d'aller à la rencontre, quelque part, de cette peur, et voir avec l'enfant qu'est-ce qui pourrait se passer. Au fond, le noir, tu as peur du noir, parce que le noir, qu'est-ce qui te fait peur dans le noir ? Et en fait, les parents ne disent pas ça. Ils disent, mais non, le noir, ce n'est pas grave, c'est une chose qui est la lumière. Regarde, j'allume et j'éteins, ça n'a rien qui est changé. Les parents essayent tout le temps de... Alors, ce qui est logique et ce qui peut marcher. Donc, j'aime bien toujours de le dire, ça peut tout à fait fonctionner et donc, pour certains enfants, ben voilà. Le fait d'être rassuré que papa et maman disent « Non, il n'y a pas de monstre » , suffira. Mais pour d'autres, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et alors quoi ? Si on n'arrive pas à rassurer son enfant, en raisonnant, en expliquant, qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre pour aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Alors souvent, je dis qu'il va falloir aller dans la peur, justement, et donc l'accompagner à aller observer de quoi tu as peur.

  • Speaker #1

    Le fronter directement à la peur qu'il a ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait gentiment. Donc, s'il dit « J'ai peur des monstres » , ça lui dit « Ah, t'as peur qu'il se passe quoi avec les monstres ? » Et là, l'enfant, je pense à un enfant à qui je l'ai fait, qui m'a répondu « j'ai peur qu'ils viennent me prendre » . « Ah, t'as peur qu'ils viendraient te prendre ? Ils entreraient partout dans ta chambre » . Et donc, ça oblige l'enfant à conceptualiser, à formaliser le truc qui lui fait peur. Et ce qui est intéressant ici, avec cet enfant-là, d'abord, il me dit par le mur, je dis « ah, quel mur, celui-là ? » Il me dessine le plan de sa chambre, on voit que c'est le mur qui va chez les voisins. Et je lui dis, donc il viendrait de chez les voisins, alors, le monstre ? Oui, oui. Alors, il est un peu moins sûr de lui, parce qu'en fait, il n'a jamais été dans la réflexion jusque-là. Donc ça, c'est intéressant aussi. C'est qu'on a l'impression que la peur déjà diminue quelque part, et moins ce qu'il est en train de réfléchir. Et donc, il me dit, oui, oui, il viendrait de là, de chez les voisins. Et ça, je dis, OK. Donc, il te prend, et puis il fait quoi ? Et alors, il me dit, ah, il m'emmène chez lui. je dis ah oui c'est où chez lui Et là, il me répond, et c'est véridique, il me répond « Non, mais je crois que c'est dans mon imagination. » Parce qu'en fait, il se rend compte qu'il ne sait pas répondre.

  • Speaker #1

    La question que je me pose en t'écoutant, c'est là, tu parles d'une interaction avec les enfants, mais avec les parents. Comment vas-tu réussir à les amener à faire ce que tu fais toi ? Parce que ça me semble confrontant pour une maman, ce type de questionnement où on va un peu bousculer son enfant.

  • Speaker #0

    Mais en fait, justement, pour l'expliquer aux parents, souvent je raconte cette histoire-ci, par exemple, si ça correspond un peu à leur peur, parce qu'ici on parle des monstres, que j'ai repris cette histoire-là, et donc je vais la raconter aux parents, et je vais leur dire, voilà, vous le faites très gentiment, et vous dites, si t'as peur, on va prendre du temps autour de cette peur, et donc on va s'installer, et on va commencer à en parler. Tu vas m'expliquer de quoi t'as peur, etc. Alors ce qui est intéressant, c'est qu'en faisant ça, donc je ne dis pas aux parents, oui, vous allez lui dire que le monstre est là, etc. Pas du tout, on va juste aller voir de quoi tu as peur, qu'est-ce qui peut se passer, etc. Et donc, ça fait une simple conversation, j'ai envie de dire, autour de la peur. Mais je vais dire aux parents, voilà, je vais vous proposer de faire ça tous les jours avec votre enfant pendant 20 minutes. En général, je donne une vingtaine de minutes, ce n'est pas trop long, c'est quand même long. Parce que l'enfant, en fait, se lasse très vite. Et donc, ça le saoule, en fait. Et donc, à un moment donné, souvent, il dit, mais oui, mais j'en ai marre de parler de ça, j'en ai marre. Oui, mais tant que tu as peur, on va continuer à en parler. Et ce qui est intéressant, c'est que ça devient inconfortable pour lui d'avoir peur. Au départ, c'est inconfortable, surtout pour les parents. Parce que comme parents, comme on disait tout à l'heure, ils en ont marre, mais l'enfant les fait venir, revenir, remonter une fois l'escalier, ou revenir, enfin voilà, aller chercher le verre d'eau, parler, etc. Et là, ça devient inconfortable pour l'enfant, en fait, que cette peur devient plus gênante pour lui, et du coup, c'est intéressant parce que du coup, c'est moins intéressant d'avoir peur. Parce qu'avant ça, c'était quand même intéressant d'avoir peur, puisque papa ou maman revient, remonte, vient me consoler, etc. Et donc,

  • Speaker #1

    C'est presque un moment privilégié.

  • Speaker #0

    Exactement. Je gagne des minutes de papa ou de maman. Et donc, finalement, c'est intéressant. Et même si, à un moment donné, ça finit avec le père ou la mère qui crie un bon coup en disant « mais j'en ai ras-le-bol, maintenant tu me fiches la peste, il est l'heure de dormir, etc. J'en peux plus, j'en peux plus. » Il a quand même gagné des minutes. Et son père ou sa mère a un coup de gueule. Mais ils se disent « c'est pas pour ça qu'il m'aime moins. » C'est pas un problème pour l'enfant. Et donc... Là, j'essaie que ça devienne quelque part aussi un peu inconfortable pour lui, pour qu'à un moment, il dise « j'en ai marre de faire ça » , et les parents disent « tant que tu as peur, c'est important, il faut continuer à prendre le temps et tout ça » . Et donc là, les parents ne sont que dans l'empathie, dans le fait de le rejoindre, et dans le fait de donner de la présence et de la place à cette peur, sauf que ce n'est pas de la manière dont l'enfant a envie de la voir spécialement. Et donc c'est intéressant parce que ça peut aussi faire disparaître la peur. quelque part, qui devient moins intéressante à avoir. Et puis si par contre l'enfant a vraiment peur, ça l'amène à prendre conscience des vrais risques, s'il y en a. Alors moi j'ai un enfant qui m'a dit, moi je vais alors dormir avec mon stick de hockey sous mon lit, très bien, et ça le rassurait puisqu'on avait été voir les risques et il s'était dit, tiens voilà comment je pourrais me défendre et donc si je fais ça, je me sens protégée. Donc en allant regarder la peur en face, et ça c'est pour toutes nos peurs, j'ai envie de dire même pour les adultes, ça nous permet de nous dire, de quoi j'ai peur. et donc comment je peux me protéger, me préserver.

  • Speaker #1

    Se l'approprier peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, oui, se l'approprier et se rendre compte que à force d'y aller, la peur aussi perd de l'intensité émotionnelle et donc peut sembler moins douloureuse pour l'enfant et pour le parent. Alors, ce qui est intéressant aussi souvent, moi je dis aussi aux parents, parce que les parents me disent, voilà, oui, alors je remonte ou j'allume la lumière, je fais ceci, je fais ça. Alors, allumer la lumière sur le panier, plein de parents font ça, ça marche très bien. J'ai beaucoup fait avec mes enfants. Si ça marche de nouveau, j'ai envie de dire, voilà, on a la paix, on peut descendre, avoir notre soirée.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas handicapant, ce n'est pas quelque chose qui va l'handicaper.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    J'ai de dormir,

  • Speaker #0

    ce n'est pas grave. Voilà, c'est ça. Et donc, ce n'est pas un problème. Maintenant, quand ça ne fonctionne pas, et qu'il y a des parents qui restent près de l'enfant jusqu'à quand il s'endort. En fait, je dis aux parents, je dis, mais en fait, vous avez aussi peur du monstre ? Et puis les parents me regardent et disent, non, j'ai pas du tout peur. Et je lui dis mais pourtant, en restant à côté de lui... vous êtes en train d'y envoyer le message, je reste là pour te protéger. Et quelque part, lui se sent protégé, il s'endort apaisé, mais vous êtes en train de valider la peur, de lui donner tout son sens, et c'est un des risques. Donc en fait, ce que les parents font spontanément le plus souvent, c'est soit de rassurer, raisonner, et quand ça marche c'est top, quand ça ne marche pas, il va falloir arrêter de rassurer, de raisonner, mais plutôt aller écouter cette peur. soit c'est de euh euh l'aider, être là, être présent pour le protéger, mais en faisant ça, on lui envoie le message, t'as besoin d'être protégé, tu n'es pas capable de t'endormir tout seul, de faire face au noir tout seul, etc. Et donc, il y a de nouveau, j'ai envie de dire, un message qui augmente la peur et qui n'aide malheureusement pas l'enfant.

  • Speaker #1

    Donc l'idée, c'est vraiment d'essayer quelque part tout un tas de choses et finalement, quand ça ne fonctionne pas, d'essayer l'imprime.

  • Speaker #0

    Oui, ici, oui, c'est quelque part ça. Alors, c'est l'inverse surtout au niveau c'est important de le dire, du message qu'on envoie à l'enfant, c'est pour ça qu'on a appelé ça des pistes pour avancer autrement, c'est-à-dire que l'idée c'est de faire attention de ne pas envoyer à son enfant le message, tu n'es pas capable de faire face, et donc par exemple, je ne sais pas, dans le livre, je ne vais pas spoiler tout le livre, mais la maman...

  • Speaker #1

    Accompagnement en séance, je le précise parce que ça peut être aussi un peu ennuyant quand on ne sait pas de quoi on parle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, on pourrait le mettre en note en dessous le livre Accompagnement en séance. Effectivement, dans ce livre-là, j'explique comment la maman pour aider sa petite fille elle la prend dans les bras chaque fois qu'il y a un chien qui vient et qui est dans l'entourage elle veut la protéger elle ne veut pas que sa fille ait peur mais en faisant ça elle lui envoie de nouveau le message et donc c'est le message vraiment qu'il faut inverser c'est se dire je suis en train d'envoyer un message qui n'est pas du tout rassurant à mon enfant alors que je suis en train de vouloir le rassurer parce que l'intention elle est bonne voilà voilà donc j'espère que ça donnera des pistes merci Mariba pour tous ces éclaircissements Merci à toi de ta présence. À très bientôt. À bientôt. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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Les peurs des enfants vous épuisent-elles le soir ? Vous n'êtes pas seul ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour explorer les peurs courantes chez les enfants, comme la peur du noir et des monstres. Ensemble, elles vous offrent des pistes concrètes pour mieux comprendre et gérer ces angoisses, tant pour vous que pour vos petits ! 🌙


Marina, experte en thérapie brève et en développement personnel, souligne l'importance de travailler avec les parents plutôt qu'avec les enfants directement. Pourquoi ? Parce que les parents sont les véritables agents de changement dans la dynamique familiale. En adoptant une approche systémique, vous pouvez transformer ces moments de stress en opportunités d'apprentissage et de confiance en soi. 💪


Au fil de la discussion, Marina et Cathy partagent des outils concrets pour aider vos enfants à affronter leurs peurs. Elles encouragent les parents à explorer ces émotions avec leurs enfants, plutôt que de simplement les rassurer. En permettant à vos enfants de s'exprimer, vous leur offrez une chance de développer des compétences essentielles pour la vie, tout en évitant de renforcer leur anxiété. 🧠


Ce dialogue enrichissant met en lumière le rôle crucial des parents dans l'éducation émotionnelle de leurs enfants. En adoptant une attitude proactive face aux angoisses, vous pouvez non seulement améliorer le bien-être de votre famille, mais aussi renforcer votre propre confiance en tant que parent. Alors, êtes-vous prêt à faire un virage vers une parentalité plus éclairée ? 🚀


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous donnera des clés pour avancer autrement et gérer le stress lié aux peurs de vos enfants. Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment transformer ces défis en véritables opportunités de croissance. N'attendez plus, plongez dans cette conversation pleine d'humour et de sagesse, et faites le premier pas vers une relation plus sereine avec vos enfants ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver. Et aujourd'hui, on va parler des enfants qui ont peur, peur du noir, plus particulièrement parce qu'on a choisi une peur, en fait, on a un peu réfléchi à deux, une peur qui était courante. La peur du noir, la peur des noms,

  • Speaker #1

    c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai l'impression, en tout cas, quand je discute avec des mamans autour de moi, de façon générale, c'est vraiment une peur qui revient de façon récurrente.

  • Speaker #0

    Oui, et en plus, qui en fait est un peu épuisante pour les parents, parce que c'est le soir, au moment où on a juste envie qu'ils soient finis.

  • Speaker #1

    C'est la fée de lâcher pris,

  • Speaker #0

    on a un peu de temps pour soi. Exactement. Et ça étire l'avant-soirée, ça mange sur la soirée, donc ce n'est pas toujours très confortable.

  • Speaker #1

    La première question qui me vient, parce que oui, effectivement, moi j'en parle avec des gens autour de moi, c'est quelque chose qui est assez courant, mais est-ce que tu as beaucoup de peur de ce type en consultation ?

  • Speaker #0

    Oui, alors il y en a régulièrement en fait. souvent d'ailleurs, on reçoit les parents sans recevoir les enfants finalement, donc on traite ce problème-là mais on le traite avec les parents, moi j'aime bien ne pas recevoir l'enfant parce que l'enfant, le fait d'aller voir une psy, il y a un petit côté stigmatisant je trouve qu'il fait, t'as un problème et ça le renvoie même si aujourd'hui les psychologues c'est plus du tout diabolisé comme ça a pu l'être et on n'est pas malade parce qu'on veut voir un psy mais je trouve que c'est plus facile de travailler avec les parents pour une autre raison aussi parce que D'abord parce que je veux protéger un peu l'enfant de ça. Et puis, je trouve que les parents sont quotidiens avec l'enfant. Et comme les enfants sont forts dans l'instant présent, peut-être que si je leur propose quelque chose à faire, comme je fais toujours, comme le podcast d'ailleurs le fait aussi, on propose des pistes concrètes. Et en fin de séance, on propose toujours des pistes concrètes. En fait, je trouve que si je les propose à l'enfant, il va dire oui, mais dix minutes après, il veut un jeu, il veut une glace, et c'est fini. Alors que le parent, il est motivé pour aider son enfant. en général par rançon. très motivés, voilà.

  • Speaker #1

    Surtout s'ils viennent te voir,

  • Speaker #0

    c'est une motivation. Voilà, c'est ça. Et donc les parents sont prêts à faire les choses, et eux, ils vont s'en souvenir, ils vont le faire, etc., ils vont mettre en place. Et donc en fait, ils peuvent très bien aider leur enfant en réagissant différemment. Je dis souvent aux parents, vous êtes mes co-thérapeutes, en fait, et en réagissant différemment face à votre enfant qui a un problème, quel qu'il soit, vous allez générer quelque chose de différent chez lui.

  • Speaker #1

    Je digresse un peu, mais un peu comme tu as fait dans ton ouvrage, avec l'exemple, de Lola qui a pris les chiens.

  • Speaker #0

    Oui, on est sur aussi de la peur.

  • Speaker #1

    Tu avais travaillé avec les parents sur ces problématiques et tu n'étais pas confrontée directement avec Lola, si je peux le dire comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que là, la maman avait demandé d'abord qu'on voit sa fille. Et c'est vrai que systématiquement, nous, on dit on va d'abord vous voir toute seule. Après, ça arrive que je vois les enfants. Donc il arrive, il n'y a pas longtemps, un enfant qui a peur, on parlait des monstres, etc. Mais par rapport, suite à avoir vu un film, il avait peur d'un personnage du film. Bon, voilà, ça, ça arrive. et on voit les enfants aussi, mais c'est vrai que si on peut privilégier avec les parents, c'est chouette, et effectivement on l'explique dans le livre.

  • Speaker #1

    Et la question que je me pose par rapport à ça, quand tu vois les parents, et donc les parents qui doivent alors traiter avec ces problèmes de peur, du noir, des monstres, etc. le soir, qu'est-ce que tu proposes concrètement alors au niveau des actions ? Parce que je me dis qu'en tant que parent, on doit avoir envie de protéger, de t'accompagner, mais qu'est-ce qu'on peut faire pour accompagner concrètement, puisque c'est l'idée.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est très intéressant parce que souvent, je dis aux parents, donc je demande un peu ce qu'ils ont déjà essayé, très souvent, ils ont essayé de rassurer, d'être là pour leur enfant, de dire c'est pas grave, de dire les monstres n'existent pas, etc. Et souvent, je pose la question, je dis, en fait, votre enfant, il a peur des monstres et il a peur que le monstre lui fasse quoi ? Et il n'y a aucun parent qui sait répondre. Et donc, pour moi, ça montre bien que, en fait, les parents, ils essayent de mettre un couvercle sur la peur, il ne faut pas avoir peur il raisonne l'enfant, etc. Au lieu d'aller à la rencontre, quelque part, de cette peur, et voir avec l'enfant qu'est-ce qui pourrait se passer. Au fond, le noir, tu as peur du noir, parce que le noir, qu'est-ce qui te fait peur dans le noir ? Et en fait, les parents ne disent pas ça. Ils disent, mais non, le noir, ce n'est pas grave, c'est une chose qui est la lumière. Regarde, j'allume et j'éteins, ça n'a rien qui est changé. Les parents essayent tout le temps de... Alors, ce qui est logique et ce qui peut marcher. Donc, j'aime bien toujours de le dire, ça peut tout à fait fonctionner et donc, pour certains enfants, ben voilà. Le fait d'être rassuré que papa et maman disent « Non, il n'y a pas de monstre » , suffira. Mais pour d'autres, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et alors quoi ? Si on n'arrive pas à rassurer son enfant, en raisonnant, en expliquant, qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre pour aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Alors souvent, je dis qu'il va falloir aller dans la peur, justement, et donc l'accompagner à aller observer de quoi tu as peur.

  • Speaker #1

    Le fronter directement à la peur qu'il a ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait gentiment. Donc, s'il dit « J'ai peur des monstres » , ça lui dit « Ah, t'as peur qu'il se passe quoi avec les monstres ? » Et là, l'enfant, je pense à un enfant à qui je l'ai fait, qui m'a répondu « j'ai peur qu'ils viennent me prendre » . « Ah, t'as peur qu'ils viendraient te prendre ? Ils entreraient partout dans ta chambre » . Et donc, ça oblige l'enfant à conceptualiser, à formaliser le truc qui lui fait peur. Et ce qui est intéressant ici, avec cet enfant-là, d'abord, il me dit par le mur, je dis « ah, quel mur, celui-là ? » Il me dessine le plan de sa chambre, on voit que c'est le mur qui va chez les voisins. Et je lui dis, donc il viendrait de chez les voisins, alors, le monstre ? Oui, oui. Alors, il est un peu moins sûr de lui, parce qu'en fait, il n'a jamais été dans la réflexion jusque-là. Donc ça, c'est intéressant aussi. C'est qu'on a l'impression que la peur déjà diminue quelque part, et moins ce qu'il est en train de réfléchir. Et donc, il me dit, oui, oui, il viendrait de là, de chez les voisins. Et ça, je dis, OK. Donc, il te prend, et puis il fait quoi ? Et alors, il me dit, ah, il m'emmène chez lui. je dis ah oui c'est où chez lui Et là, il me répond, et c'est véridique, il me répond « Non, mais je crois que c'est dans mon imagination. » Parce qu'en fait, il se rend compte qu'il ne sait pas répondre.

  • Speaker #1

    La question que je me pose en t'écoutant, c'est là, tu parles d'une interaction avec les enfants, mais avec les parents. Comment vas-tu réussir à les amener à faire ce que tu fais toi ? Parce que ça me semble confrontant pour une maman, ce type de questionnement où on va un peu bousculer son enfant.

  • Speaker #0

    Mais en fait, justement, pour l'expliquer aux parents, souvent je raconte cette histoire-ci, par exemple, si ça correspond un peu à leur peur, parce qu'ici on parle des monstres, que j'ai repris cette histoire-là, et donc je vais la raconter aux parents, et je vais leur dire, voilà, vous le faites très gentiment, et vous dites, si t'as peur, on va prendre du temps autour de cette peur, et donc on va s'installer, et on va commencer à en parler. Tu vas m'expliquer de quoi t'as peur, etc. Alors ce qui est intéressant, c'est qu'en faisant ça, donc je ne dis pas aux parents, oui, vous allez lui dire que le monstre est là, etc. Pas du tout, on va juste aller voir de quoi tu as peur, qu'est-ce qui peut se passer, etc. Et donc, ça fait une simple conversation, j'ai envie de dire, autour de la peur. Mais je vais dire aux parents, voilà, je vais vous proposer de faire ça tous les jours avec votre enfant pendant 20 minutes. En général, je donne une vingtaine de minutes, ce n'est pas trop long, c'est quand même long. Parce que l'enfant, en fait, se lasse très vite. Et donc, ça le saoule, en fait. Et donc, à un moment donné, souvent, il dit, mais oui, mais j'en ai marre de parler de ça, j'en ai marre. Oui, mais tant que tu as peur, on va continuer à en parler. Et ce qui est intéressant, c'est que ça devient inconfortable pour lui d'avoir peur. Au départ, c'est inconfortable, surtout pour les parents. Parce que comme parents, comme on disait tout à l'heure, ils en ont marre, mais l'enfant les fait venir, revenir, remonter une fois l'escalier, ou revenir, enfin voilà, aller chercher le verre d'eau, parler, etc. Et là, ça devient inconfortable pour l'enfant, en fait, que cette peur devient plus gênante pour lui, et du coup, c'est intéressant parce que du coup, c'est moins intéressant d'avoir peur. Parce qu'avant ça, c'était quand même intéressant d'avoir peur, puisque papa ou maman revient, remonte, vient me consoler, etc. Et donc,

  • Speaker #1

    C'est presque un moment privilégié.

  • Speaker #0

    Exactement. Je gagne des minutes de papa ou de maman. Et donc, finalement, c'est intéressant. Et même si, à un moment donné, ça finit avec le père ou la mère qui crie un bon coup en disant « mais j'en ai ras-le-bol, maintenant tu me fiches la peste, il est l'heure de dormir, etc. J'en peux plus, j'en peux plus. » Il a quand même gagné des minutes. Et son père ou sa mère a un coup de gueule. Mais ils se disent « c'est pas pour ça qu'il m'aime moins. » C'est pas un problème pour l'enfant. Et donc... Là, j'essaie que ça devienne quelque part aussi un peu inconfortable pour lui, pour qu'à un moment, il dise « j'en ai marre de faire ça » , et les parents disent « tant que tu as peur, c'est important, il faut continuer à prendre le temps et tout ça » . Et donc là, les parents ne sont que dans l'empathie, dans le fait de le rejoindre, et dans le fait de donner de la présence et de la place à cette peur, sauf que ce n'est pas de la manière dont l'enfant a envie de la voir spécialement. Et donc c'est intéressant parce que ça peut aussi faire disparaître la peur. quelque part, qui devient moins intéressante à avoir. Et puis si par contre l'enfant a vraiment peur, ça l'amène à prendre conscience des vrais risques, s'il y en a. Alors moi j'ai un enfant qui m'a dit, moi je vais alors dormir avec mon stick de hockey sous mon lit, très bien, et ça le rassurait puisqu'on avait été voir les risques et il s'était dit, tiens voilà comment je pourrais me défendre et donc si je fais ça, je me sens protégée. Donc en allant regarder la peur en face, et ça c'est pour toutes nos peurs, j'ai envie de dire même pour les adultes, ça nous permet de nous dire, de quoi j'ai peur. et donc comment je peux me protéger, me préserver.

  • Speaker #1

    Se l'approprier peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, oui, se l'approprier et se rendre compte que à force d'y aller, la peur aussi perd de l'intensité émotionnelle et donc peut sembler moins douloureuse pour l'enfant et pour le parent. Alors, ce qui est intéressant aussi souvent, moi je dis aussi aux parents, parce que les parents me disent, voilà, oui, alors je remonte ou j'allume la lumière, je fais ceci, je fais ça. Alors, allumer la lumière sur le panier, plein de parents font ça, ça marche très bien. J'ai beaucoup fait avec mes enfants. Si ça marche de nouveau, j'ai envie de dire, voilà, on a la paix, on peut descendre, avoir notre soirée.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas handicapant, ce n'est pas quelque chose qui va l'handicaper.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    J'ai de dormir,

  • Speaker #0

    ce n'est pas grave. Voilà, c'est ça. Et donc, ce n'est pas un problème. Maintenant, quand ça ne fonctionne pas, et qu'il y a des parents qui restent près de l'enfant jusqu'à quand il s'endort. En fait, je dis aux parents, je dis, mais en fait, vous avez aussi peur du monstre ? Et puis les parents me regardent et disent, non, j'ai pas du tout peur. Et je lui dis mais pourtant, en restant à côté de lui... vous êtes en train d'y envoyer le message, je reste là pour te protéger. Et quelque part, lui se sent protégé, il s'endort apaisé, mais vous êtes en train de valider la peur, de lui donner tout son sens, et c'est un des risques. Donc en fait, ce que les parents font spontanément le plus souvent, c'est soit de rassurer, raisonner, et quand ça marche c'est top, quand ça ne marche pas, il va falloir arrêter de rassurer, de raisonner, mais plutôt aller écouter cette peur. soit c'est de euh euh l'aider, être là, être présent pour le protéger, mais en faisant ça, on lui envoie le message, t'as besoin d'être protégé, tu n'es pas capable de t'endormir tout seul, de faire face au noir tout seul, etc. Et donc, il y a de nouveau, j'ai envie de dire, un message qui augmente la peur et qui n'aide malheureusement pas l'enfant.

  • Speaker #1

    Donc l'idée, c'est vraiment d'essayer quelque part tout un tas de choses et finalement, quand ça ne fonctionne pas, d'essayer l'imprime.

  • Speaker #0

    Oui, ici, oui, c'est quelque part ça. Alors, c'est l'inverse surtout au niveau c'est important de le dire, du message qu'on envoie à l'enfant, c'est pour ça qu'on a appelé ça des pistes pour avancer autrement, c'est-à-dire que l'idée c'est de faire attention de ne pas envoyer à son enfant le message, tu n'es pas capable de faire face, et donc par exemple, je ne sais pas, dans le livre, je ne vais pas spoiler tout le livre, mais la maman...

  • Speaker #1

    Accompagnement en séance, je le précise parce que ça peut être aussi un peu ennuyant quand on ne sait pas de quoi on parle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, on pourrait le mettre en note en dessous le livre Accompagnement en séance. Effectivement, dans ce livre-là, j'explique comment la maman pour aider sa petite fille elle la prend dans les bras chaque fois qu'il y a un chien qui vient et qui est dans l'entourage elle veut la protéger elle ne veut pas que sa fille ait peur mais en faisant ça elle lui envoie de nouveau le message et donc c'est le message vraiment qu'il faut inverser c'est se dire je suis en train d'envoyer un message qui n'est pas du tout rassurant à mon enfant alors que je suis en train de vouloir le rassurer parce que l'intention elle est bonne voilà voilà donc j'espère que ça donnera des pistes merci Mariba pour tous ces éclaircissements Merci à toi de ta présence. À très bientôt. À bientôt. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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Les peurs des enfants vous épuisent-elles le soir ? Vous n'êtes pas seul ! Dans cet épisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Cathy Hanchir, directrice opérationnelle de Virage, pour explorer les peurs courantes chez les enfants, comme la peur du noir et des monstres. Ensemble, elles vous offrent des pistes concrètes pour mieux comprendre et gérer ces angoisses, tant pour vous que pour vos petits ! 🌙


Marina, experte en thérapie brève et en développement personnel, souligne l'importance de travailler avec les parents plutôt qu'avec les enfants directement. Pourquoi ? Parce que les parents sont les véritables agents de changement dans la dynamique familiale. En adoptant une approche systémique, vous pouvez transformer ces moments de stress en opportunités d'apprentissage et de confiance en soi. 💪


Au fil de la discussion, Marina et Cathy partagent des outils concrets pour aider vos enfants à affronter leurs peurs. Elles encouragent les parents à explorer ces émotions avec leurs enfants, plutôt que de simplement les rassurer. En permettant à vos enfants de s'exprimer, vous leur offrez une chance de développer des compétences essentielles pour la vie, tout en évitant de renforcer leur anxiété. 🧠


Ce dialogue enrichissant met en lumière le rôle crucial des parents dans l'éducation émotionnelle de leurs enfants. En adoptant une attitude proactive face aux angoisses, vous pouvez non seulement améliorer le bien-être de votre famille, mais aussi renforcer votre propre confiance en tant que parent. Alors, êtes-vous prêt à faire un virage vers une parentalité plus éclairée ? 🚀


Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous donnera des clés pour avancer autrement et gérer le stress lié aux peurs de vos enfants. Écoutez "Virages - Des pistes pour avancer autrement !" et découvrez comment transformer ces défis en véritables opportunités de croissance. N'attendez plus, plongez dans cette conversation pleine d'humour et de sagesse, et faites le premier pas vers une relation plus sereine avec vos enfants ! 🎧


🎧 Écoutez l'épisode maintenant et apprenez à créer un dialogue basé sur l’écoute et le respect mutuel.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous écoutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois à contre-courant. Si face à un problème, vous vous êtes déjà dit, j'ai tout essayé, je ne sais plus quoi faire, vous êtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon école s'inscrit dans la lignée de sel de Palo Alto, c'est-à-dire de la thérapie brève systémique. Aujourd'hui, je suis avec Cathy Anchini, les mamans de deux enfants. et aussi la directrice opérationnelle de Virage, elle va me challenger pour un épisode adressé spécifiquement aux parents. Bonjour Cathy.

  • Speaker #1

    Bonjour Marina.

  • Speaker #0

    Je suis contente de te retrouver. Et aujourd'hui, on va parler des enfants qui ont peur, peur du noir, plus particulièrement parce qu'on a choisi une peur, en fait, on a un peu réfléchi à deux, une peur qui était courante. La peur du noir, la peur des noms,

  • Speaker #1

    c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Ça, j'ai l'impression, en tout cas, quand je discute avec des mamans autour de moi, de façon générale, c'est vraiment une peur qui revient de façon récurrente.

  • Speaker #0

    Oui, et en plus, qui en fait est un peu épuisante pour les parents, parce que c'est le soir, au moment où on a juste envie qu'ils soient finis.

  • Speaker #1

    C'est la fée de lâcher pris,

  • Speaker #0

    on a un peu de temps pour soi. Exactement. Et ça étire l'avant-soirée, ça mange sur la soirée, donc ce n'est pas toujours très confortable.

  • Speaker #1

    La première question qui me vient, parce que oui, effectivement, moi j'en parle avec des gens autour de moi, c'est quelque chose qui est assez courant, mais est-ce que tu as beaucoup de peur de ce type en consultation ?

  • Speaker #0

    Oui, alors il y en a régulièrement en fait. souvent d'ailleurs, on reçoit les parents sans recevoir les enfants finalement, donc on traite ce problème-là mais on le traite avec les parents, moi j'aime bien ne pas recevoir l'enfant parce que l'enfant, le fait d'aller voir une psy, il y a un petit côté stigmatisant je trouve qu'il fait, t'as un problème et ça le renvoie même si aujourd'hui les psychologues c'est plus du tout diabolisé comme ça a pu l'être et on n'est pas malade parce qu'on veut voir un psy mais je trouve que c'est plus facile de travailler avec les parents pour une autre raison aussi parce que D'abord parce que je veux protéger un peu l'enfant de ça. Et puis, je trouve que les parents sont quotidiens avec l'enfant. Et comme les enfants sont forts dans l'instant présent, peut-être que si je leur propose quelque chose à faire, comme je fais toujours, comme le podcast d'ailleurs le fait aussi, on propose des pistes concrètes. Et en fin de séance, on propose toujours des pistes concrètes. En fait, je trouve que si je les propose à l'enfant, il va dire oui, mais dix minutes après, il veut un jeu, il veut une glace, et c'est fini. Alors que le parent, il est motivé pour aider son enfant. en général par rançon. très motivés, voilà.

  • Speaker #1

    Surtout s'ils viennent te voir,

  • Speaker #0

    c'est une motivation. Voilà, c'est ça. Et donc les parents sont prêts à faire les choses, et eux, ils vont s'en souvenir, ils vont le faire, etc., ils vont mettre en place. Et donc en fait, ils peuvent très bien aider leur enfant en réagissant différemment. Je dis souvent aux parents, vous êtes mes co-thérapeutes, en fait, et en réagissant différemment face à votre enfant qui a un problème, quel qu'il soit, vous allez générer quelque chose de différent chez lui.

  • Speaker #1

    Je digresse un peu, mais un peu comme tu as fait dans ton ouvrage, avec l'exemple, de Lola qui a pris les chiens.

  • Speaker #0

    Oui, on est sur aussi de la peur.

  • Speaker #1

    Tu avais travaillé avec les parents sur ces problématiques et tu n'étais pas confrontée directement avec Lola, si je peux le dire comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Et c'est vrai que là, la maman avait demandé d'abord qu'on voit sa fille. Et c'est vrai que systématiquement, nous, on dit on va d'abord vous voir toute seule. Après, ça arrive que je vois les enfants. Donc il arrive, il n'y a pas longtemps, un enfant qui a peur, on parlait des monstres, etc. Mais par rapport, suite à avoir vu un film, il avait peur d'un personnage du film. Bon, voilà, ça, ça arrive. et on voit les enfants aussi, mais c'est vrai que si on peut privilégier avec les parents, c'est chouette, et effectivement on l'explique dans le livre.

  • Speaker #1

    Et la question que je me pose par rapport à ça, quand tu vois les parents, et donc les parents qui doivent alors traiter avec ces problèmes de peur, du noir, des monstres, etc. le soir, qu'est-ce que tu proposes concrètement alors au niveau des actions ? Parce que je me dis qu'en tant que parent, on doit avoir envie de protéger, de t'accompagner, mais qu'est-ce qu'on peut faire pour accompagner concrètement, puisque c'est l'idée.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est très intéressant parce que souvent, je dis aux parents, donc je demande un peu ce qu'ils ont déjà essayé, très souvent, ils ont essayé de rassurer, d'être là pour leur enfant, de dire c'est pas grave, de dire les monstres n'existent pas, etc. Et souvent, je pose la question, je dis, en fait, votre enfant, il a peur des monstres et il a peur que le monstre lui fasse quoi ? Et il n'y a aucun parent qui sait répondre. Et donc, pour moi, ça montre bien que, en fait, les parents, ils essayent de mettre un couvercle sur la peur, il ne faut pas avoir peur il raisonne l'enfant, etc. Au lieu d'aller à la rencontre, quelque part, de cette peur, et voir avec l'enfant qu'est-ce qui pourrait se passer. Au fond, le noir, tu as peur du noir, parce que le noir, qu'est-ce qui te fait peur dans le noir ? Et en fait, les parents ne disent pas ça. Ils disent, mais non, le noir, ce n'est pas grave, c'est une chose qui est la lumière. Regarde, j'allume et j'éteins, ça n'a rien qui est changé. Les parents essayent tout le temps de... Alors, ce qui est logique et ce qui peut marcher. Donc, j'aime bien toujours de le dire, ça peut tout à fait fonctionner et donc, pour certains enfants, ben voilà. Le fait d'être rassuré que papa et maman disent « Non, il n'y a pas de monstre » , suffira. Mais pour d'autres, pas du tout.

  • Speaker #1

    Et alors quoi ? Si on n'arrive pas à rassurer son enfant, en raisonnant, en expliquant, qu'est-ce qu'on pourrait faire d'autre pour aller plus loin ?

  • Speaker #0

    Alors souvent, je dis qu'il va falloir aller dans la peur, justement, et donc l'accompagner à aller observer de quoi tu as peur.

  • Speaker #1

    Le fronter directement à la peur qu'il a ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait gentiment. Donc, s'il dit « J'ai peur des monstres » , ça lui dit « Ah, t'as peur qu'il se passe quoi avec les monstres ? » Et là, l'enfant, je pense à un enfant à qui je l'ai fait, qui m'a répondu « j'ai peur qu'ils viennent me prendre » . « Ah, t'as peur qu'ils viendraient te prendre ? Ils entreraient partout dans ta chambre » . Et donc, ça oblige l'enfant à conceptualiser, à formaliser le truc qui lui fait peur. Et ce qui est intéressant ici, avec cet enfant-là, d'abord, il me dit par le mur, je dis « ah, quel mur, celui-là ? » Il me dessine le plan de sa chambre, on voit que c'est le mur qui va chez les voisins. Et je lui dis, donc il viendrait de chez les voisins, alors, le monstre ? Oui, oui. Alors, il est un peu moins sûr de lui, parce qu'en fait, il n'a jamais été dans la réflexion jusque-là. Donc ça, c'est intéressant aussi. C'est qu'on a l'impression que la peur déjà diminue quelque part, et moins ce qu'il est en train de réfléchir. Et donc, il me dit, oui, oui, il viendrait de là, de chez les voisins. Et ça, je dis, OK. Donc, il te prend, et puis il fait quoi ? Et alors, il me dit, ah, il m'emmène chez lui. je dis ah oui c'est où chez lui Et là, il me répond, et c'est véridique, il me répond « Non, mais je crois que c'est dans mon imagination. » Parce qu'en fait, il se rend compte qu'il ne sait pas répondre.

  • Speaker #1

    La question que je me pose en t'écoutant, c'est là, tu parles d'une interaction avec les enfants, mais avec les parents. Comment vas-tu réussir à les amener à faire ce que tu fais toi ? Parce que ça me semble confrontant pour une maman, ce type de questionnement où on va un peu bousculer son enfant.

  • Speaker #0

    Mais en fait, justement, pour l'expliquer aux parents, souvent je raconte cette histoire-ci, par exemple, si ça correspond un peu à leur peur, parce qu'ici on parle des monstres, que j'ai repris cette histoire-là, et donc je vais la raconter aux parents, et je vais leur dire, voilà, vous le faites très gentiment, et vous dites, si t'as peur, on va prendre du temps autour de cette peur, et donc on va s'installer, et on va commencer à en parler. Tu vas m'expliquer de quoi t'as peur, etc. Alors ce qui est intéressant, c'est qu'en faisant ça, donc je ne dis pas aux parents, oui, vous allez lui dire que le monstre est là, etc. Pas du tout, on va juste aller voir de quoi tu as peur, qu'est-ce qui peut se passer, etc. Et donc, ça fait une simple conversation, j'ai envie de dire, autour de la peur. Mais je vais dire aux parents, voilà, je vais vous proposer de faire ça tous les jours avec votre enfant pendant 20 minutes. En général, je donne une vingtaine de minutes, ce n'est pas trop long, c'est quand même long. Parce que l'enfant, en fait, se lasse très vite. Et donc, ça le saoule, en fait. Et donc, à un moment donné, souvent, il dit, mais oui, mais j'en ai marre de parler de ça, j'en ai marre. Oui, mais tant que tu as peur, on va continuer à en parler. Et ce qui est intéressant, c'est que ça devient inconfortable pour lui d'avoir peur. Au départ, c'est inconfortable, surtout pour les parents. Parce que comme parents, comme on disait tout à l'heure, ils en ont marre, mais l'enfant les fait venir, revenir, remonter une fois l'escalier, ou revenir, enfin voilà, aller chercher le verre d'eau, parler, etc. Et là, ça devient inconfortable pour l'enfant, en fait, que cette peur devient plus gênante pour lui, et du coup, c'est intéressant parce que du coup, c'est moins intéressant d'avoir peur. Parce qu'avant ça, c'était quand même intéressant d'avoir peur, puisque papa ou maman revient, remonte, vient me consoler, etc. Et donc,

  • Speaker #1

    C'est presque un moment privilégié.

  • Speaker #0

    Exactement. Je gagne des minutes de papa ou de maman. Et donc, finalement, c'est intéressant. Et même si, à un moment donné, ça finit avec le père ou la mère qui crie un bon coup en disant « mais j'en ai ras-le-bol, maintenant tu me fiches la peste, il est l'heure de dormir, etc. J'en peux plus, j'en peux plus. » Il a quand même gagné des minutes. Et son père ou sa mère a un coup de gueule. Mais ils se disent « c'est pas pour ça qu'il m'aime moins. » C'est pas un problème pour l'enfant. Et donc... Là, j'essaie que ça devienne quelque part aussi un peu inconfortable pour lui, pour qu'à un moment, il dise « j'en ai marre de faire ça » , et les parents disent « tant que tu as peur, c'est important, il faut continuer à prendre le temps et tout ça » . Et donc là, les parents ne sont que dans l'empathie, dans le fait de le rejoindre, et dans le fait de donner de la présence et de la place à cette peur, sauf que ce n'est pas de la manière dont l'enfant a envie de la voir spécialement. Et donc c'est intéressant parce que ça peut aussi faire disparaître la peur. quelque part, qui devient moins intéressante à avoir. Et puis si par contre l'enfant a vraiment peur, ça l'amène à prendre conscience des vrais risques, s'il y en a. Alors moi j'ai un enfant qui m'a dit, moi je vais alors dormir avec mon stick de hockey sous mon lit, très bien, et ça le rassurait puisqu'on avait été voir les risques et il s'était dit, tiens voilà comment je pourrais me défendre et donc si je fais ça, je me sens protégée. Donc en allant regarder la peur en face, et ça c'est pour toutes nos peurs, j'ai envie de dire même pour les adultes, ça nous permet de nous dire, de quoi j'ai peur. et donc comment je peux me protéger, me préserver.

  • Speaker #1

    Se l'approprier peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui, et alors, oui, se l'approprier et se rendre compte que à force d'y aller, la peur aussi perd de l'intensité émotionnelle et donc peut sembler moins douloureuse pour l'enfant et pour le parent. Alors, ce qui est intéressant aussi souvent, moi je dis aussi aux parents, parce que les parents me disent, voilà, oui, alors je remonte ou j'allume la lumière, je fais ceci, je fais ça. Alors, allumer la lumière sur le panier, plein de parents font ça, ça marche très bien. J'ai beaucoup fait avec mes enfants. Si ça marche de nouveau, j'ai envie de dire, voilà, on a la paix, on peut descendre, avoir notre soirée.

  • Speaker #1

    Mais ce n'est pas handicapant, ce n'est pas quelque chose qui va l'handicaper.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    J'ai de dormir,

  • Speaker #0

    ce n'est pas grave. Voilà, c'est ça. Et donc, ce n'est pas un problème. Maintenant, quand ça ne fonctionne pas, et qu'il y a des parents qui restent près de l'enfant jusqu'à quand il s'endort. En fait, je dis aux parents, je dis, mais en fait, vous avez aussi peur du monstre ? Et puis les parents me regardent et disent, non, j'ai pas du tout peur. Et je lui dis mais pourtant, en restant à côté de lui... vous êtes en train d'y envoyer le message, je reste là pour te protéger. Et quelque part, lui se sent protégé, il s'endort apaisé, mais vous êtes en train de valider la peur, de lui donner tout son sens, et c'est un des risques. Donc en fait, ce que les parents font spontanément le plus souvent, c'est soit de rassurer, raisonner, et quand ça marche c'est top, quand ça ne marche pas, il va falloir arrêter de rassurer, de raisonner, mais plutôt aller écouter cette peur. soit c'est de euh euh l'aider, être là, être présent pour le protéger, mais en faisant ça, on lui envoie le message, t'as besoin d'être protégé, tu n'es pas capable de t'endormir tout seul, de faire face au noir tout seul, etc. Et donc, il y a de nouveau, j'ai envie de dire, un message qui augmente la peur et qui n'aide malheureusement pas l'enfant.

  • Speaker #1

    Donc l'idée, c'est vraiment d'essayer quelque part tout un tas de choses et finalement, quand ça ne fonctionne pas, d'essayer l'imprime.

  • Speaker #0

    Oui, ici, oui, c'est quelque part ça. Alors, c'est l'inverse surtout au niveau c'est important de le dire, du message qu'on envoie à l'enfant, c'est pour ça qu'on a appelé ça des pistes pour avancer autrement, c'est-à-dire que l'idée c'est de faire attention de ne pas envoyer à son enfant le message, tu n'es pas capable de faire face, et donc par exemple, je ne sais pas, dans le livre, je ne vais pas spoiler tout le livre, mais la maman...

  • Speaker #1

    Accompagnement en séance, je le précise parce que ça peut être aussi un peu ennuyant quand on ne sait pas de quoi on parle.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, on pourrait le mettre en note en dessous le livre Accompagnement en séance. Effectivement, dans ce livre-là, j'explique comment la maman pour aider sa petite fille elle la prend dans les bras chaque fois qu'il y a un chien qui vient et qui est dans l'entourage elle veut la protéger elle ne veut pas que sa fille ait peur mais en faisant ça elle lui envoie de nouveau le message et donc c'est le message vraiment qu'il faut inverser c'est se dire je suis en train d'envoyer un message qui n'est pas du tout rassurant à mon enfant alors que je suis en train de vouloir le rassurer parce que l'intention elle est bonne voilà voilà donc j'espère que ça donnera des pistes merci Mariba pour tous ces éclaircissements Merci à toi de ta présence. À très bientôt. À bientôt. Merci de votre écoute. Ça nous encourage de voir le nombre d'écoutes qui augmente de semaine en semaine. Donc, nous vous remercions du fond du cœur et nous espérons vous retrouver très bientôt.

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