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#170 đŸ€” Quelles sont les clĂ©s d’une thĂ©rapie rĂ©ussie face aux traumatismes ? Écoutez nos conseils pratiques et bienveillants ! cover
#170 đŸ€” Quelles sont les clĂ©s d’une thĂ©rapie rĂ©ussie face aux traumatismes ? Écoutez nos conseils pratiques et bienveillants ! cover
Virages - Des pistes pour avancer autrement !

#170 đŸ€” Quelles sont les clĂ©s d’une thĂ©rapie rĂ©ussie face aux traumatismes ? Écoutez nos conseils pratiques et bienveillants !

#170 đŸ€” Quelles sont les clĂ©s d’une thĂ©rapie rĂ©ussie face aux traumatismes ? Écoutez nos conseils pratiques et bienveillants !

10min |07/05/2025
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Description


Êtes-vous prĂȘt Ă  transformer vos dĂ©fis en opportunitĂ©s de croissance ? Dans cet Ă©pisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Antoinette Vandenkerckhove, neuropsychologue spĂ©cialisĂ©e dans les traumatismes. Ensemble, elles ouvrent la porte Ă  des pistes concrĂštes pour un travail thĂ©rapeutique efficace sur le trauma. 🌟


La sĂ©curitĂ©, tant externe qu'interne, est essentielle avant d'aborder les traumatismes. Marina et Antoinette mettent en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments cruciaux Ă  considĂ©rer avant de commencer une thĂ©rapie, notamment la nĂ©cessitĂ© d'un environnement stable et d'une reconnaissance des ressources internes. Dans un monde oĂč le burnout et le stress sont omniprĂ©sents, il est vital de se prĂ©parer mentalement et Ă©motionnellement. Elles partagent Ă©galement des pratiques thĂ©rapeutiques innovantes comme l'hypnose et la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, tout en insistant sur la prudence lors de l'utilisation de mĂ©thodes qui peuvent raviver l'Ă©nergie traumatique. 🧠


En Ă©coutant cet Ă©pisode, vous dĂ©couvrirez comment construire votre confiance en soi et amĂ©liorer votre bien-ĂȘtre Ă  travers des outils concrets. Que vous soyez en quĂȘte de dĂ©veloppement personnel ou que vous souhaitiez explorer des approches systĂ©miques pour mieux gĂ©rer vos Ă©motions, cet Ă©change riche en informations vous donnera des pistes pour avancer vers une vie plus Ă©panouissante.


Ne laissez pas le passĂ© vous freiner ! Soyez attentif Ă  votre sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle et choisissez un thĂ©rapeute qui priorise ces aspects dans le processus de guĂ©rison. Que vous soyez adolescent ou adulte, il est temps de prendre en main votre santĂ© mentale et de dĂ©couvrir des virages qui vous mĂšneront vers une vie plus sereine. 🎧


Rejoignez-nous pour ce voyage fascinant dans le monde de la psychothĂ©rapie et du coaching de vie, oĂč chaque conversation est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir. Écoutez dĂšs maintenant et commencez Ă  tracer votre propre chemin vers le bien-ĂȘtre !


🎧 Écoutez l'Ă©pisode maintenant et apprenez Ă  crĂ©er un dialogue basĂ© sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

Vous pouvez également nous suivre sur Instragram ou sur Facebook et nous contacter par messages privés.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous Ă©coutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois Ă  contre-courant. Si face Ă  un problĂšme, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  dit, j'ai tout essayĂ©, je ne sais plus quoi faire, vous ĂȘtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon Ă©cole s'inscrit dans la lignĂ©e de sel de Palo Alto, c'est-Ă -dire de la thĂ©rapie brĂšve systĂ©mique. Je suis avec Antoinette Van de Kerco aujourd'hui. Antoinette est neuropsychologue. et spĂ©cialisĂ© dans les traumatismes. Nous allons donc essayer de vous aider, de vous donner des pistes autour de ces problĂ©matiques de trauma que nous vivons tous un jour ou l'autre.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine. Bonjour. On se retrouve aujourd'hui pour parler, toujours du trauma, mais du bon timing finalement et des conditions un peu pour qu'un travail sur le trauma se fasse de la meilleure maniÚre qui soit. pas plus de dégùts qu'autre chose. Et donc, au contraire, ça aide vraiment la personne à aller mieux. Et donc, justement, au niveau du timing, quand est-ce qu'il faut se mettre à consulter ou quand est-ce qu'il ne faut pas venir consulter et prendre rendez-vous ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est vraiment au niveau du timing de la prise de rendez-vous, mais en tout cas, si on dĂ©cide de commencer un chemin thĂ©rapeutique, que ce soit le thĂ©rapeute ou le patient, d'avoir deux choses importantes Ă  garder en tĂȘte. c'est le fait de vraiment pouvoir se sentir suffisamment en sĂ©curitĂ© d'une façon externe et d'une façon interne. Donc si je veux un peu dĂ©velopper, le fait de se sentir en sĂ©curitĂ© de façon externe, c'est-Ă -dire vraiment avoir l'impression que mes besoins primaires sont vraiment remplis, c'est-Ă -dire de pouvoir avoir un endroit oĂč je me loge, de savoir que j'ai de quoi garder une certaine hygiĂšne de vie, pouvoir me toucher quelque part, aussi de pouvoir avoir de l'argent pour payer mes factures. d'avoir de quoi manger, etc., qui peuvent paraĂźtre la base pour plein de gens, mais parfois on se rend compte qu'on va accompagner des personnes en thĂ©rapie, mais qui sont dans des situations financiĂšres dramatiques, qui recherchent un emploi depuis des annĂ©es, qui n'ont pas quatre enfants Ă  charge. Tout ça, Ă©videmment, va ĂȘtre la prioritĂ© pour pouvoir ensuite travailler sur quelque chose qui est plus difficile, parce qu'Ă©videmment, aller se remettre en contact avec l'Ă©nergie traumatique nĂ©cessite... de se sentir bien en sĂ©curitĂ© pour pouvoir ĂȘtre en contact avec quelque chose qui va nous dĂ©stabiliser. Et donc, si effectivement la base vraiment n'est pas lĂ , ça peut vraiment mettre la personne en danger. Donc ça, c'est hyper important d'avoir conscience en tant que thĂ©rapeute, mais aussi soit en tant que patient, d'avoir ça en tĂȘte, en espĂ©rant Ă©videmment que le thĂ©rapeute se porte garant de ça. Évidemment, c'est quand mĂȘme une idĂ©e, mais voilĂ . Et la deuxiĂšme chose, c'est la sĂ©curitĂ© interne. Donc c'est vraiment la capacitĂ© de se sentir... en sĂ©curitĂ© avec soi-mĂȘme. On a parlĂ© dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents de cette Ă©nergie du trauma qui reste dans le corps. C'est une Ă©nergie qui est extrĂȘmement envahissante et souvent douloureuse. Et donc, pour pouvoir avoir l'occasion de se connecter Ă  elle pour qu'enfin elle puisse ĂȘtre purgĂ©e et sortir de nous, d'abord, il faut ĂȘtre certain qu'on a la capacitĂ© de sentir d'autres choses dans le corps qui ne sont pas aussi envahissantes et dĂ©stabilisantes, Ă  savoir de la sĂ©curitĂ©. Et donc, c'est important de s'assurer qu'on peut suffisamment s'attribuer des compĂ©tences, reconnaĂźtre en soi des ressources, des forces, des choses qui sont positives, qui sont agrĂ©ables et qui vont nous permettre d'affronter les choses.

  • Speaker #1

    Oui, mais alors, je te prends un instant, parce que du coup, s'attribuer des compĂ©tences, etc., mais ça fait partie du travail que le thĂ©rapeute va faire, parce que je pourrais me dire, mais Quand j'entends ça, moi je ne suis pas capable, je ne vais pas les consulter, je ne suis pas prĂȘt, je ne vois pas bien mes ressources. Mais en fait, le thĂ©rapeute va faire ce travail de faire Ă©merger mes ressources, de me faire prendre conscience de ces ressources-lĂ .

  • Speaker #2

    Oui, bien. Merci de préciser que c'est super important. Là, je parle évidemment de mon expérience de thérapeute, donc c'est évidemment le chemin qu'on va emprunter avec le patient. Mais évidemment, ce n'est pas quelque chose de prérequis pour la thérapie. Merci de le souligner.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai qu'en fait, oui, c'est ça ce qui est important, c'est de se dire Pour les ressources externes, ça, le thérapeute ne peut pas faire grand-chose quelque part.

  • Speaker #2

    Ou bien la compagnie est quand mĂȘme dans le fait de faire des dĂ©marches, peut-ĂȘtre de se renseigner sur ses droits ou de pouvoir... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Mais c'est en train de la thérapie, alors ça serait plus... Oui, c'est ça. Ok, ok. Alors que la partie interne, ce n'est pas un acquis en venant au travail. D'ailleurs,

  • Speaker #2

    c'est souvent la premiÚre partie de la thérapie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est ça pour moi. Exactement.

  • Speaker #2

    Et donc, c'est vraiment l'idĂ©e de « ensemble » avec le thĂ©rapeute. de pouvoir ĂȘtre capable d'identifier ça. Et c'est seulement dans un second temps, du coup, qu'on va pouvoir travailler sur cette Ă©nergie qui est restĂ©e stockĂ©e.

  • Speaker #1

    Et donc, pour travailler ça... tu vas, je ne sais pas, parce que moi je travaille avec l'hypnose aussi, on va partir, par exemple, de la safe play, ça fait partie de ça, c'est-Ă -dire aller aider les gens Ă  retrouver un lieu, un endroit, un moment oĂč ils sont bien, oĂč ils ont des sensations positives, agrĂ©ables, etc. pour pouvoir partir de ce moment de bien, pour aller vers ce qui est plus difficile, et pouvoir aussi revenir Ă  cet endroit, Ă  ce lieu sĂ©cure. Il y a un peu cette idĂ©e-lĂ , c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Donc, on va utiliser la Safe Play. Donc, c'est vraiment un endroit de sĂ©curitĂ©. Et on va vraiment aller sonder le corps. On a vraiment un travail au niveau des sensations corporelles qui est essentiel. Et donc, ça va vraiment ĂȘtre de pouvoir se projeter dans un endroit et de vraiment faire le travail, d'aller sentir Ă  l'intĂ©rieur du corps, en fait, oĂč est-ce que je sens cette sĂ©curitĂ©, cette lĂ©gĂšretĂ©, cet espace, et de vraiment, en fait...

  • Speaker #1

    Le faire vivre.

  • Speaker #2

    Oui, le faire vivre Ă  l'intĂ©rieur, que ça vibre Ă  l'intĂ©rieur et que la personne puisse vraiment avoir ça comme... Enfin, que ce soit accessible trĂšs facilement. Et donc, on va aussi utiliser la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, qui est vraiment une thĂ©rapie sur laquelle on va travailler avec des parts, les parts de soi. Et donc, avant de travailler sur les parts qui portent les blessures ou qui ont l'information des traumas, on va d'abord faire en sorte que la personne puisse aller Ă  la rencontre et vraiment se connecter pleinement aux parts d'elle-mĂȘme qui ont des compĂ©tences.

  • Speaker #1

    Qui ont des sources, etc.

  • Speaker #2

    notamment par exemple la capacitĂ© qu'on a en soi de prendre soin de l'autre, la capacitĂ© qu'on a en soi de dĂ©fendre l'autre, etc. En fait, dans un second temps, on pourra aussi ĂȘtre utilisĂ© pour prendre soin de soi.

  • Speaker #1

    Évidemment.

  • Speaker #2

    C'est une ressource qu'on a tous et toutes, mais parfois, effectivement, ce n'est pas toujours facile en dĂ©but de thĂ©rapie d'y avoir accĂšs et mĂȘme dans notre quotidien. Donc, c'est aussi ça le rĂŽle de la thĂ©rapie, c'est de vraiment baliser, faire en sorte que ce soit sĂ©cure au niveau interne et externe pour pouvoir ... dans un second temps, quand on sera prĂȘt, accueillir les blessures, accueillir cette Ă©nergie traumatique, sans que ça nous dĂ©stabilise.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est ça. On verra mieux, et pas de déstabilisation, effectivement.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi quelque chose d'intĂ©ressant qui peut ĂȘtre dit ici, c'est qu'aujourd'hui, il y a plein de pratiques diffĂ©rentes qui vont stimuler cette Ă©nergie traumatique. Par exemple, ça peut ĂȘtre des sĂ©ances d'hypnose, ça peut ĂȘtre... des sĂ©ances de respiration intense, des sĂ©ances parfois d'ayahuasca, etc., qui sont en fait des points mĂ©dicinels qu'on va ingĂ©rer et qui vont nous mettre dans des Ă©tats qui sont parallĂšles Ă  l'hypnose, qui vont permettre que les connexions neuronales se dĂ©veloppent. On appelle ça la synaptogĂ©nĂšse. Donc, ce sont des pratiques qui sont super, dans le sens oĂč toutes, elles permettent de pouvoir recrĂ©er des nouvelles connexions. Et donc, si elles se font dans un cadre qui est suffisamment sĂ©cure, on va pouvoir ĂȘtre en contact avec les choses qui nous ont blessĂ©es et les traumas qu'on a vĂ©cus, mais en venant soigner quelque chose, mettre du baume lĂ -dessus, mettre une rĂ©paration. Et donc, les nouvelles connexions qu'on va crĂ©er sont de l'ordre de la rĂ©paration et vont vers la guĂ©rison. Mais le problĂšme de ces pratiques, c'est que si au prĂ©alable, on ne sait pas suffisamment... axĂ© sur la sĂ©curisation interne et externe et vraiment Ă  baliser un maximum de sĂ©curitĂ©, ce sont des pratiques qui peuvent aussi ĂȘtre dangereuses, puisqu'on va rĂ©expĂ©rimenter d'ĂȘtre de nouveau en contact avec cette Ă©nergie traumatique, mais sans avoir des ressources sur lesquelles se rattraper si on sent que ça devient vraiment trop intense. Et donc, les connexions qui vont se faire, c'est un peu comme on se re-traumatise. Oui,

  • Speaker #1

    donc ça devient plus dangereux.

  • Speaker #2

    Ça devient plus dangereux. C'est pour ça que c'est hyper important. Je crois vraiment dans le fait que tout type de pratique, Ă  condition Ă©videmment qu'elle soit validĂ©e et que les gens aient Ă©tĂ© formĂ©s pour ça, et qu'il y ait une Ă©thique de travail derriĂšre, mais que je pense que vraiment Ă©normĂ©ment de pratiques peuvent aider les gens et surtout aussi aider le traumatisme. Mais c'est hyper important de le faire dans un bon timing et en Ă©tant certain qu'il y a une sĂ©curitĂ© qui est suffisante. Parce que si ce n'est pas le cas, peu importe la pratique, ça peut ĂȘtre trĂšs bancal et ça peut mettre la personne en danger.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, aggraver potentiellement l'Ă©tat de trauma. Et donc, le travail suivant sera encore plus compliquĂ© pour aider la personne. OK, mais c'est intĂ©ressant et c'est important, je pense, d'avoir pu mettre un peu ces balises et que des personnes qui nous Ă©coutent puissent se dire, si je veux consulter, voilĂ  ce qui est important et voilĂ  ce Ă  quoi je peux aussi veiller. en regardant mon thĂ©rapeute de travail, finalement, est-ce qu'il me balance tout de suite un outil ou est-ce qu'effectivement il a pris le temps de vĂ©rifier que je suis dans un Ă©tat oĂč je peux... commencer Ă  aller, j'ai envie de dire jouer avec le trauma, c'est pas tout Ă  fait ça parce que le mot jouer est peut-ĂȘtre un peu lĂ©ger, mais un peu rĂ©ouvrir ça pour aller nettoyer ce trauma. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement, Ă©videmment, on souhaite que dans un monde idĂ©al, chaque thĂ©rapeute puisse vraiment s'en soucier et en faire une prioritĂ©. Mais c'est sĂ»r que puisqu'on est dans un monde, c'est pas toujours facile de trouver le bon thĂ©rapeute, la bonne personne, d'avoir ces petites antennes Ă  l'intĂ©rieur et de se dire tiens, mais en fait, est-ce que je... J'ai l'impression qu'on a bien identifiĂ© toutes les ressources et ma sĂ©curitĂ© avant d'aller travailler sur quelque chose qui me confronte. Ça peut aider pour soi quand on cherche un chemin de guĂ©rison en psychotraumatologie et qu'on cherche un thĂ©rapeute.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientît.

  • Speaker #2

    À bientît.

  • Speaker #0

    Et si vous avez aussi des questions à nous proposer ou des sujets que vous voudriez entendre développer, n'hésitez pas à nous contacter via le site de Virage.

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Êtes-vous prĂȘt Ă  transformer vos dĂ©fis en opportunitĂ©s de croissance ? Dans cet Ă©pisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Antoinette Vandenkerckhove, neuropsychologue spĂ©cialisĂ©e dans les traumatismes. Ensemble, elles ouvrent la porte Ă  des pistes concrĂštes pour un travail thĂ©rapeutique efficace sur le trauma. 🌟


La sĂ©curitĂ©, tant externe qu'interne, est essentielle avant d'aborder les traumatismes. Marina et Antoinette mettent en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments cruciaux Ă  considĂ©rer avant de commencer une thĂ©rapie, notamment la nĂ©cessitĂ© d'un environnement stable et d'une reconnaissance des ressources internes. Dans un monde oĂč le burnout et le stress sont omniprĂ©sents, il est vital de se prĂ©parer mentalement et Ă©motionnellement. Elles partagent Ă©galement des pratiques thĂ©rapeutiques innovantes comme l'hypnose et la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, tout en insistant sur la prudence lors de l'utilisation de mĂ©thodes qui peuvent raviver l'Ă©nergie traumatique. 🧠


En Ă©coutant cet Ă©pisode, vous dĂ©couvrirez comment construire votre confiance en soi et amĂ©liorer votre bien-ĂȘtre Ă  travers des outils concrets. Que vous soyez en quĂȘte de dĂ©veloppement personnel ou que vous souhaitiez explorer des approches systĂ©miques pour mieux gĂ©rer vos Ă©motions, cet Ă©change riche en informations vous donnera des pistes pour avancer vers une vie plus Ă©panouissante.


Ne laissez pas le passĂ© vous freiner ! Soyez attentif Ă  votre sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle et choisissez un thĂ©rapeute qui priorise ces aspects dans le processus de guĂ©rison. Que vous soyez adolescent ou adulte, il est temps de prendre en main votre santĂ© mentale et de dĂ©couvrir des virages qui vous mĂšneront vers une vie plus sereine. 🎧


Rejoignez-nous pour ce voyage fascinant dans le monde de la psychothĂ©rapie et du coaching de vie, oĂč chaque conversation est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir. Écoutez dĂšs maintenant et commencez Ă  tracer votre propre chemin vers le bien-ĂȘtre !


🎧 Écoutez l'Ă©pisode maintenant et apprenez Ă  crĂ©er un dialogue basĂ© sur l’écoute et le respect mutuel.

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Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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  • Speaker #0

    Bonjour, vous Ă©coutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois Ă  contre-courant. Si face Ă  un problĂšme, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  dit, j'ai tout essayĂ©, je ne sais plus quoi faire, vous ĂȘtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon Ă©cole s'inscrit dans la lignĂ©e de sel de Palo Alto, c'est-Ă -dire de la thĂ©rapie brĂšve systĂ©mique. Je suis avec Antoinette Van de Kerco aujourd'hui. Antoinette est neuropsychologue. et spĂ©cialisĂ© dans les traumatismes. Nous allons donc essayer de vous aider, de vous donner des pistes autour de ces problĂ©matiques de trauma que nous vivons tous un jour ou l'autre.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine. Bonjour. On se retrouve aujourd'hui pour parler, toujours du trauma, mais du bon timing finalement et des conditions un peu pour qu'un travail sur le trauma se fasse de la meilleure maniÚre qui soit. pas plus de dégùts qu'autre chose. Et donc, au contraire, ça aide vraiment la personne à aller mieux. Et donc, justement, au niveau du timing, quand est-ce qu'il faut se mettre à consulter ou quand est-ce qu'il ne faut pas venir consulter et prendre rendez-vous ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est vraiment au niveau du timing de la prise de rendez-vous, mais en tout cas, si on dĂ©cide de commencer un chemin thĂ©rapeutique, que ce soit le thĂ©rapeute ou le patient, d'avoir deux choses importantes Ă  garder en tĂȘte. c'est le fait de vraiment pouvoir se sentir suffisamment en sĂ©curitĂ© d'une façon externe et d'une façon interne. Donc si je veux un peu dĂ©velopper, le fait de se sentir en sĂ©curitĂ© de façon externe, c'est-Ă -dire vraiment avoir l'impression que mes besoins primaires sont vraiment remplis, c'est-Ă -dire de pouvoir avoir un endroit oĂč je me loge, de savoir que j'ai de quoi garder une certaine hygiĂšne de vie, pouvoir me toucher quelque part, aussi de pouvoir avoir de l'argent pour payer mes factures. d'avoir de quoi manger, etc., qui peuvent paraĂźtre la base pour plein de gens, mais parfois on se rend compte qu'on va accompagner des personnes en thĂ©rapie, mais qui sont dans des situations financiĂšres dramatiques, qui recherchent un emploi depuis des annĂ©es, qui n'ont pas quatre enfants Ă  charge. Tout ça, Ă©videmment, va ĂȘtre la prioritĂ© pour pouvoir ensuite travailler sur quelque chose qui est plus difficile, parce qu'Ă©videmment, aller se remettre en contact avec l'Ă©nergie traumatique nĂ©cessite... de se sentir bien en sĂ©curitĂ© pour pouvoir ĂȘtre en contact avec quelque chose qui va nous dĂ©stabiliser. Et donc, si effectivement la base vraiment n'est pas lĂ , ça peut vraiment mettre la personne en danger. Donc ça, c'est hyper important d'avoir conscience en tant que thĂ©rapeute, mais aussi soit en tant que patient, d'avoir ça en tĂȘte, en espĂ©rant Ă©videmment que le thĂ©rapeute se porte garant de ça. Évidemment, c'est quand mĂȘme une idĂ©e, mais voilĂ . Et la deuxiĂšme chose, c'est la sĂ©curitĂ© interne. Donc c'est vraiment la capacitĂ© de se sentir... en sĂ©curitĂ© avec soi-mĂȘme. On a parlĂ© dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents de cette Ă©nergie du trauma qui reste dans le corps. C'est une Ă©nergie qui est extrĂȘmement envahissante et souvent douloureuse. Et donc, pour pouvoir avoir l'occasion de se connecter Ă  elle pour qu'enfin elle puisse ĂȘtre purgĂ©e et sortir de nous, d'abord, il faut ĂȘtre certain qu'on a la capacitĂ© de sentir d'autres choses dans le corps qui ne sont pas aussi envahissantes et dĂ©stabilisantes, Ă  savoir de la sĂ©curitĂ©. Et donc, c'est important de s'assurer qu'on peut suffisamment s'attribuer des compĂ©tences, reconnaĂźtre en soi des ressources, des forces, des choses qui sont positives, qui sont agrĂ©ables et qui vont nous permettre d'affronter les choses.

  • Speaker #1

    Oui, mais alors, je te prends un instant, parce que du coup, s'attribuer des compĂ©tences, etc., mais ça fait partie du travail que le thĂ©rapeute va faire, parce que je pourrais me dire, mais Quand j'entends ça, moi je ne suis pas capable, je ne vais pas les consulter, je ne suis pas prĂȘt, je ne vois pas bien mes ressources. Mais en fait, le thĂ©rapeute va faire ce travail de faire Ă©merger mes ressources, de me faire prendre conscience de ces ressources-lĂ .

  • Speaker #2

    Oui, bien. Merci de préciser que c'est super important. Là, je parle évidemment de mon expérience de thérapeute, donc c'est évidemment le chemin qu'on va emprunter avec le patient. Mais évidemment, ce n'est pas quelque chose de prérequis pour la thérapie. Merci de le souligner.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai qu'en fait, oui, c'est ça ce qui est important, c'est de se dire Pour les ressources externes, ça, le thérapeute ne peut pas faire grand-chose quelque part.

  • Speaker #2

    Ou bien la compagnie est quand mĂȘme dans le fait de faire des dĂ©marches, peut-ĂȘtre de se renseigner sur ses droits ou de pouvoir... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Mais c'est en train de la thérapie, alors ça serait plus... Oui, c'est ça. Ok, ok. Alors que la partie interne, ce n'est pas un acquis en venant au travail. D'ailleurs,

  • Speaker #2

    c'est souvent la premiÚre partie de la thérapie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est ça pour moi. Exactement.

  • Speaker #2

    Et donc, c'est vraiment l'idĂ©e de « ensemble » avec le thĂ©rapeute. de pouvoir ĂȘtre capable d'identifier ça. Et c'est seulement dans un second temps, du coup, qu'on va pouvoir travailler sur cette Ă©nergie qui est restĂ©e stockĂ©e.

  • Speaker #1

    Et donc, pour travailler ça... tu vas, je ne sais pas, parce que moi je travaille avec l'hypnose aussi, on va partir, par exemple, de la safe play, ça fait partie de ça, c'est-Ă -dire aller aider les gens Ă  retrouver un lieu, un endroit, un moment oĂč ils sont bien, oĂč ils ont des sensations positives, agrĂ©ables, etc. pour pouvoir partir de ce moment de bien, pour aller vers ce qui est plus difficile, et pouvoir aussi revenir Ă  cet endroit, Ă  ce lieu sĂ©cure. Il y a un peu cette idĂ©e-lĂ , c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Donc, on va utiliser la Safe Play. Donc, c'est vraiment un endroit de sĂ©curitĂ©. Et on va vraiment aller sonder le corps. On a vraiment un travail au niveau des sensations corporelles qui est essentiel. Et donc, ça va vraiment ĂȘtre de pouvoir se projeter dans un endroit et de vraiment faire le travail, d'aller sentir Ă  l'intĂ©rieur du corps, en fait, oĂč est-ce que je sens cette sĂ©curitĂ©, cette lĂ©gĂšretĂ©, cet espace, et de vraiment, en fait...

  • Speaker #1

    Le faire vivre.

  • Speaker #2

    Oui, le faire vivre Ă  l'intĂ©rieur, que ça vibre Ă  l'intĂ©rieur et que la personne puisse vraiment avoir ça comme... Enfin, que ce soit accessible trĂšs facilement. Et donc, on va aussi utiliser la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, qui est vraiment une thĂ©rapie sur laquelle on va travailler avec des parts, les parts de soi. Et donc, avant de travailler sur les parts qui portent les blessures ou qui ont l'information des traumas, on va d'abord faire en sorte que la personne puisse aller Ă  la rencontre et vraiment se connecter pleinement aux parts d'elle-mĂȘme qui ont des compĂ©tences.

  • Speaker #1

    Qui ont des sources, etc.

  • Speaker #2

    notamment par exemple la capacitĂ© qu'on a en soi de prendre soin de l'autre, la capacitĂ© qu'on a en soi de dĂ©fendre l'autre, etc. En fait, dans un second temps, on pourra aussi ĂȘtre utilisĂ© pour prendre soin de soi.

  • Speaker #1

    Évidemment.

  • Speaker #2

    C'est une ressource qu'on a tous et toutes, mais parfois, effectivement, ce n'est pas toujours facile en dĂ©but de thĂ©rapie d'y avoir accĂšs et mĂȘme dans notre quotidien. Donc, c'est aussi ça le rĂŽle de la thĂ©rapie, c'est de vraiment baliser, faire en sorte que ce soit sĂ©cure au niveau interne et externe pour pouvoir ... dans un second temps, quand on sera prĂȘt, accueillir les blessures, accueillir cette Ă©nergie traumatique, sans que ça nous dĂ©stabilise.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est ça. On verra mieux, et pas de déstabilisation, effectivement.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi quelque chose d'intĂ©ressant qui peut ĂȘtre dit ici, c'est qu'aujourd'hui, il y a plein de pratiques diffĂ©rentes qui vont stimuler cette Ă©nergie traumatique. Par exemple, ça peut ĂȘtre des sĂ©ances d'hypnose, ça peut ĂȘtre... des sĂ©ances de respiration intense, des sĂ©ances parfois d'ayahuasca, etc., qui sont en fait des points mĂ©dicinels qu'on va ingĂ©rer et qui vont nous mettre dans des Ă©tats qui sont parallĂšles Ă  l'hypnose, qui vont permettre que les connexions neuronales se dĂ©veloppent. On appelle ça la synaptogĂ©nĂšse. Donc, ce sont des pratiques qui sont super, dans le sens oĂč toutes, elles permettent de pouvoir recrĂ©er des nouvelles connexions. Et donc, si elles se font dans un cadre qui est suffisamment sĂ©cure, on va pouvoir ĂȘtre en contact avec les choses qui nous ont blessĂ©es et les traumas qu'on a vĂ©cus, mais en venant soigner quelque chose, mettre du baume lĂ -dessus, mettre une rĂ©paration. Et donc, les nouvelles connexions qu'on va crĂ©er sont de l'ordre de la rĂ©paration et vont vers la guĂ©rison. Mais le problĂšme de ces pratiques, c'est que si au prĂ©alable, on ne sait pas suffisamment... axĂ© sur la sĂ©curisation interne et externe et vraiment Ă  baliser un maximum de sĂ©curitĂ©, ce sont des pratiques qui peuvent aussi ĂȘtre dangereuses, puisqu'on va rĂ©expĂ©rimenter d'ĂȘtre de nouveau en contact avec cette Ă©nergie traumatique, mais sans avoir des ressources sur lesquelles se rattraper si on sent que ça devient vraiment trop intense. Et donc, les connexions qui vont se faire, c'est un peu comme on se re-traumatise. Oui,

  • Speaker #1

    donc ça devient plus dangereux.

  • Speaker #2

    Ça devient plus dangereux. C'est pour ça que c'est hyper important. Je crois vraiment dans le fait que tout type de pratique, Ă  condition Ă©videmment qu'elle soit validĂ©e et que les gens aient Ă©tĂ© formĂ©s pour ça, et qu'il y ait une Ă©thique de travail derriĂšre, mais que je pense que vraiment Ă©normĂ©ment de pratiques peuvent aider les gens et surtout aussi aider le traumatisme. Mais c'est hyper important de le faire dans un bon timing et en Ă©tant certain qu'il y a une sĂ©curitĂ© qui est suffisante. Parce que si ce n'est pas le cas, peu importe la pratique, ça peut ĂȘtre trĂšs bancal et ça peut mettre la personne en danger.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, aggraver potentiellement l'Ă©tat de trauma. Et donc, le travail suivant sera encore plus compliquĂ© pour aider la personne. OK, mais c'est intĂ©ressant et c'est important, je pense, d'avoir pu mettre un peu ces balises et que des personnes qui nous Ă©coutent puissent se dire, si je veux consulter, voilĂ  ce qui est important et voilĂ  ce Ă  quoi je peux aussi veiller. en regardant mon thĂ©rapeute de travail, finalement, est-ce qu'il me balance tout de suite un outil ou est-ce qu'effectivement il a pris le temps de vĂ©rifier que je suis dans un Ă©tat oĂč je peux... commencer Ă  aller, j'ai envie de dire jouer avec le trauma, c'est pas tout Ă  fait ça parce que le mot jouer est peut-ĂȘtre un peu lĂ©ger, mais un peu rĂ©ouvrir ça pour aller nettoyer ce trauma. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement, Ă©videmment, on souhaite que dans un monde idĂ©al, chaque thĂ©rapeute puisse vraiment s'en soucier et en faire une prioritĂ©. Mais c'est sĂ»r que puisqu'on est dans un monde, c'est pas toujours facile de trouver le bon thĂ©rapeute, la bonne personne, d'avoir ces petites antennes Ă  l'intĂ©rieur et de se dire tiens, mais en fait, est-ce que je... J'ai l'impression qu'on a bien identifiĂ© toutes les ressources et ma sĂ©curitĂ© avant d'aller travailler sur quelque chose qui me confronte. Ça peut aider pour soi quand on cherche un chemin de guĂ©rison en psychotraumatologie et qu'on cherche un thĂ©rapeute.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientît.

  • Speaker #2

    À bientît.

  • Speaker #0

    Et si vous avez aussi des questions à nous proposer ou des sujets que vous voudriez entendre développer, n'hésitez pas à nous contacter via le site de Virage.

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Êtes-vous prĂȘt Ă  transformer vos dĂ©fis en opportunitĂ©s de croissance ? Dans cet Ă©pisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Antoinette Vandenkerckhove, neuropsychologue spĂ©cialisĂ©e dans les traumatismes. Ensemble, elles ouvrent la porte Ă  des pistes concrĂštes pour un travail thĂ©rapeutique efficace sur le trauma. 🌟


La sĂ©curitĂ©, tant externe qu'interne, est essentielle avant d'aborder les traumatismes. Marina et Antoinette mettent en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments cruciaux Ă  considĂ©rer avant de commencer une thĂ©rapie, notamment la nĂ©cessitĂ© d'un environnement stable et d'une reconnaissance des ressources internes. Dans un monde oĂč le burnout et le stress sont omniprĂ©sents, il est vital de se prĂ©parer mentalement et Ă©motionnellement. Elles partagent Ă©galement des pratiques thĂ©rapeutiques innovantes comme l'hypnose et la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, tout en insistant sur la prudence lors de l'utilisation de mĂ©thodes qui peuvent raviver l'Ă©nergie traumatique. 🧠


En Ă©coutant cet Ă©pisode, vous dĂ©couvrirez comment construire votre confiance en soi et amĂ©liorer votre bien-ĂȘtre Ă  travers des outils concrets. Que vous soyez en quĂȘte de dĂ©veloppement personnel ou que vous souhaitiez explorer des approches systĂ©miques pour mieux gĂ©rer vos Ă©motions, cet Ă©change riche en informations vous donnera des pistes pour avancer vers une vie plus Ă©panouissante.


Ne laissez pas le passĂ© vous freiner ! Soyez attentif Ă  votre sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle et choisissez un thĂ©rapeute qui priorise ces aspects dans le processus de guĂ©rison. Que vous soyez adolescent ou adulte, il est temps de prendre en main votre santĂ© mentale et de dĂ©couvrir des virages qui vous mĂšneront vers une vie plus sereine. 🎧


Rejoignez-nous pour ce voyage fascinant dans le monde de la psychothĂ©rapie et du coaching de vie, oĂč chaque conversation est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir. Écoutez dĂšs maintenant et commencez Ă  tracer votre propre chemin vers le bien-ĂȘtre !


🎧 Écoutez l'Ă©pisode maintenant et apprenez Ă  crĂ©er un dialogue basĂ© sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

Vous souhaitez aborder un sujet en particulier ? Envoyez vos questions via le lien : https://www.virages-consultations.com/contactez-nous.html.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, vous Ă©coutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois Ă  contre-courant. Si face Ă  un problĂšme, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  dit, j'ai tout essayĂ©, je ne sais plus quoi faire, vous ĂȘtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon Ă©cole s'inscrit dans la lignĂ©e de sel de Palo Alto, c'est-Ă -dire de la thĂ©rapie brĂšve systĂ©mique. Je suis avec Antoinette Van de Kerco aujourd'hui. Antoinette est neuropsychologue. et spĂ©cialisĂ© dans les traumatismes. Nous allons donc essayer de vous aider, de vous donner des pistes autour de ces problĂ©matiques de trauma que nous vivons tous un jour ou l'autre.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine. Bonjour. On se retrouve aujourd'hui pour parler, toujours du trauma, mais du bon timing finalement et des conditions un peu pour qu'un travail sur le trauma se fasse de la meilleure maniÚre qui soit. pas plus de dégùts qu'autre chose. Et donc, au contraire, ça aide vraiment la personne à aller mieux. Et donc, justement, au niveau du timing, quand est-ce qu'il faut se mettre à consulter ou quand est-ce qu'il ne faut pas venir consulter et prendre rendez-vous ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est vraiment au niveau du timing de la prise de rendez-vous, mais en tout cas, si on dĂ©cide de commencer un chemin thĂ©rapeutique, que ce soit le thĂ©rapeute ou le patient, d'avoir deux choses importantes Ă  garder en tĂȘte. c'est le fait de vraiment pouvoir se sentir suffisamment en sĂ©curitĂ© d'une façon externe et d'une façon interne. Donc si je veux un peu dĂ©velopper, le fait de se sentir en sĂ©curitĂ© de façon externe, c'est-Ă -dire vraiment avoir l'impression que mes besoins primaires sont vraiment remplis, c'est-Ă -dire de pouvoir avoir un endroit oĂč je me loge, de savoir que j'ai de quoi garder une certaine hygiĂšne de vie, pouvoir me toucher quelque part, aussi de pouvoir avoir de l'argent pour payer mes factures. d'avoir de quoi manger, etc., qui peuvent paraĂźtre la base pour plein de gens, mais parfois on se rend compte qu'on va accompagner des personnes en thĂ©rapie, mais qui sont dans des situations financiĂšres dramatiques, qui recherchent un emploi depuis des annĂ©es, qui n'ont pas quatre enfants Ă  charge. Tout ça, Ă©videmment, va ĂȘtre la prioritĂ© pour pouvoir ensuite travailler sur quelque chose qui est plus difficile, parce qu'Ă©videmment, aller se remettre en contact avec l'Ă©nergie traumatique nĂ©cessite... de se sentir bien en sĂ©curitĂ© pour pouvoir ĂȘtre en contact avec quelque chose qui va nous dĂ©stabiliser. Et donc, si effectivement la base vraiment n'est pas lĂ , ça peut vraiment mettre la personne en danger. Donc ça, c'est hyper important d'avoir conscience en tant que thĂ©rapeute, mais aussi soit en tant que patient, d'avoir ça en tĂȘte, en espĂ©rant Ă©videmment que le thĂ©rapeute se porte garant de ça. Évidemment, c'est quand mĂȘme une idĂ©e, mais voilĂ . Et la deuxiĂšme chose, c'est la sĂ©curitĂ© interne. Donc c'est vraiment la capacitĂ© de se sentir... en sĂ©curitĂ© avec soi-mĂȘme. On a parlĂ© dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents de cette Ă©nergie du trauma qui reste dans le corps. C'est une Ă©nergie qui est extrĂȘmement envahissante et souvent douloureuse. Et donc, pour pouvoir avoir l'occasion de se connecter Ă  elle pour qu'enfin elle puisse ĂȘtre purgĂ©e et sortir de nous, d'abord, il faut ĂȘtre certain qu'on a la capacitĂ© de sentir d'autres choses dans le corps qui ne sont pas aussi envahissantes et dĂ©stabilisantes, Ă  savoir de la sĂ©curitĂ©. Et donc, c'est important de s'assurer qu'on peut suffisamment s'attribuer des compĂ©tences, reconnaĂźtre en soi des ressources, des forces, des choses qui sont positives, qui sont agrĂ©ables et qui vont nous permettre d'affronter les choses.

  • Speaker #1

    Oui, mais alors, je te prends un instant, parce que du coup, s'attribuer des compĂ©tences, etc., mais ça fait partie du travail que le thĂ©rapeute va faire, parce que je pourrais me dire, mais Quand j'entends ça, moi je ne suis pas capable, je ne vais pas les consulter, je ne suis pas prĂȘt, je ne vois pas bien mes ressources. Mais en fait, le thĂ©rapeute va faire ce travail de faire Ă©merger mes ressources, de me faire prendre conscience de ces ressources-lĂ .

  • Speaker #2

    Oui, bien. Merci de préciser que c'est super important. Là, je parle évidemment de mon expérience de thérapeute, donc c'est évidemment le chemin qu'on va emprunter avec le patient. Mais évidemment, ce n'est pas quelque chose de prérequis pour la thérapie. Merci de le souligner.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai qu'en fait, oui, c'est ça ce qui est important, c'est de se dire Pour les ressources externes, ça, le thérapeute ne peut pas faire grand-chose quelque part.

  • Speaker #2

    Ou bien la compagnie est quand mĂȘme dans le fait de faire des dĂ©marches, peut-ĂȘtre de se renseigner sur ses droits ou de pouvoir... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Mais c'est en train de la thérapie, alors ça serait plus... Oui, c'est ça. Ok, ok. Alors que la partie interne, ce n'est pas un acquis en venant au travail. D'ailleurs,

  • Speaker #2

    c'est souvent la premiÚre partie de la thérapie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est ça pour moi. Exactement.

  • Speaker #2

    Et donc, c'est vraiment l'idĂ©e de « ensemble » avec le thĂ©rapeute. de pouvoir ĂȘtre capable d'identifier ça. Et c'est seulement dans un second temps, du coup, qu'on va pouvoir travailler sur cette Ă©nergie qui est restĂ©e stockĂ©e.

  • Speaker #1

    Et donc, pour travailler ça... tu vas, je ne sais pas, parce que moi je travaille avec l'hypnose aussi, on va partir, par exemple, de la safe play, ça fait partie de ça, c'est-Ă -dire aller aider les gens Ă  retrouver un lieu, un endroit, un moment oĂč ils sont bien, oĂč ils ont des sensations positives, agrĂ©ables, etc. pour pouvoir partir de ce moment de bien, pour aller vers ce qui est plus difficile, et pouvoir aussi revenir Ă  cet endroit, Ă  ce lieu sĂ©cure. Il y a un peu cette idĂ©e-lĂ , c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Donc, on va utiliser la Safe Play. Donc, c'est vraiment un endroit de sĂ©curitĂ©. Et on va vraiment aller sonder le corps. On a vraiment un travail au niveau des sensations corporelles qui est essentiel. Et donc, ça va vraiment ĂȘtre de pouvoir se projeter dans un endroit et de vraiment faire le travail, d'aller sentir Ă  l'intĂ©rieur du corps, en fait, oĂč est-ce que je sens cette sĂ©curitĂ©, cette lĂ©gĂšretĂ©, cet espace, et de vraiment, en fait...

  • Speaker #1

    Le faire vivre.

  • Speaker #2

    Oui, le faire vivre Ă  l'intĂ©rieur, que ça vibre Ă  l'intĂ©rieur et que la personne puisse vraiment avoir ça comme... Enfin, que ce soit accessible trĂšs facilement. Et donc, on va aussi utiliser la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, qui est vraiment une thĂ©rapie sur laquelle on va travailler avec des parts, les parts de soi. Et donc, avant de travailler sur les parts qui portent les blessures ou qui ont l'information des traumas, on va d'abord faire en sorte que la personne puisse aller Ă  la rencontre et vraiment se connecter pleinement aux parts d'elle-mĂȘme qui ont des compĂ©tences.

  • Speaker #1

    Qui ont des sources, etc.

  • Speaker #2

    notamment par exemple la capacitĂ© qu'on a en soi de prendre soin de l'autre, la capacitĂ© qu'on a en soi de dĂ©fendre l'autre, etc. En fait, dans un second temps, on pourra aussi ĂȘtre utilisĂ© pour prendre soin de soi.

  • Speaker #1

    Évidemment.

  • Speaker #2

    C'est une ressource qu'on a tous et toutes, mais parfois, effectivement, ce n'est pas toujours facile en dĂ©but de thĂ©rapie d'y avoir accĂšs et mĂȘme dans notre quotidien. Donc, c'est aussi ça le rĂŽle de la thĂ©rapie, c'est de vraiment baliser, faire en sorte que ce soit sĂ©cure au niveau interne et externe pour pouvoir ... dans un second temps, quand on sera prĂȘt, accueillir les blessures, accueillir cette Ă©nergie traumatique, sans que ça nous dĂ©stabilise.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est ça. On verra mieux, et pas de déstabilisation, effectivement.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi quelque chose d'intĂ©ressant qui peut ĂȘtre dit ici, c'est qu'aujourd'hui, il y a plein de pratiques diffĂ©rentes qui vont stimuler cette Ă©nergie traumatique. Par exemple, ça peut ĂȘtre des sĂ©ances d'hypnose, ça peut ĂȘtre... des sĂ©ances de respiration intense, des sĂ©ances parfois d'ayahuasca, etc., qui sont en fait des points mĂ©dicinels qu'on va ingĂ©rer et qui vont nous mettre dans des Ă©tats qui sont parallĂšles Ă  l'hypnose, qui vont permettre que les connexions neuronales se dĂ©veloppent. On appelle ça la synaptogĂ©nĂšse. Donc, ce sont des pratiques qui sont super, dans le sens oĂč toutes, elles permettent de pouvoir recrĂ©er des nouvelles connexions. Et donc, si elles se font dans un cadre qui est suffisamment sĂ©cure, on va pouvoir ĂȘtre en contact avec les choses qui nous ont blessĂ©es et les traumas qu'on a vĂ©cus, mais en venant soigner quelque chose, mettre du baume lĂ -dessus, mettre une rĂ©paration. Et donc, les nouvelles connexions qu'on va crĂ©er sont de l'ordre de la rĂ©paration et vont vers la guĂ©rison. Mais le problĂšme de ces pratiques, c'est que si au prĂ©alable, on ne sait pas suffisamment... axĂ© sur la sĂ©curisation interne et externe et vraiment Ă  baliser un maximum de sĂ©curitĂ©, ce sont des pratiques qui peuvent aussi ĂȘtre dangereuses, puisqu'on va rĂ©expĂ©rimenter d'ĂȘtre de nouveau en contact avec cette Ă©nergie traumatique, mais sans avoir des ressources sur lesquelles se rattraper si on sent que ça devient vraiment trop intense. Et donc, les connexions qui vont se faire, c'est un peu comme on se re-traumatise. Oui,

  • Speaker #1

    donc ça devient plus dangereux.

  • Speaker #2

    Ça devient plus dangereux. C'est pour ça que c'est hyper important. Je crois vraiment dans le fait que tout type de pratique, Ă  condition Ă©videmment qu'elle soit validĂ©e et que les gens aient Ă©tĂ© formĂ©s pour ça, et qu'il y ait une Ă©thique de travail derriĂšre, mais que je pense que vraiment Ă©normĂ©ment de pratiques peuvent aider les gens et surtout aussi aider le traumatisme. Mais c'est hyper important de le faire dans un bon timing et en Ă©tant certain qu'il y a une sĂ©curitĂ© qui est suffisante. Parce que si ce n'est pas le cas, peu importe la pratique, ça peut ĂȘtre trĂšs bancal et ça peut mettre la personne en danger.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, aggraver potentiellement l'Ă©tat de trauma. Et donc, le travail suivant sera encore plus compliquĂ© pour aider la personne. OK, mais c'est intĂ©ressant et c'est important, je pense, d'avoir pu mettre un peu ces balises et que des personnes qui nous Ă©coutent puissent se dire, si je veux consulter, voilĂ  ce qui est important et voilĂ  ce Ă  quoi je peux aussi veiller. en regardant mon thĂ©rapeute de travail, finalement, est-ce qu'il me balance tout de suite un outil ou est-ce qu'effectivement il a pris le temps de vĂ©rifier que je suis dans un Ă©tat oĂč je peux... commencer Ă  aller, j'ai envie de dire jouer avec le trauma, c'est pas tout Ă  fait ça parce que le mot jouer est peut-ĂȘtre un peu lĂ©ger, mais un peu rĂ©ouvrir ça pour aller nettoyer ce trauma. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement, Ă©videmment, on souhaite que dans un monde idĂ©al, chaque thĂ©rapeute puisse vraiment s'en soucier et en faire une prioritĂ©. Mais c'est sĂ»r que puisqu'on est dans un monde, c'est pas toujours facile de trouver le bon thĂ©rapeute, la bonne personne, d'avoir ces petites antennes Ă  l'intĂ©rieur et de se dire tiens, mais en fait, est-ce que je... J'ai l'impression qu'on a bien identifiĂ© toutes les ressources et ma sĂ©curitĂ© avant d'aller travailler sur quelque chose qui me confronte. Ça peut aider pour soi quand on cherche un chemin de guĂ©rison en psychotraumatologie et qu'on cherche un thĂ©rapeute.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientît.

  • Speaker #2

    À bientît.

  • Speaker #0

    Et si vous avez aussi des questions à nous proposer ou des sujets que vous voudriez entendre développer, n'hésitez pas à nous contacter via le site de Virage.

Description


Êtes-vous prĂȘt Ă  transformer vos dĂ©fis en opportunitĂ©s de croissance ? Dans cet Ă©pisode captivant de "Virages - Des pistes pour avancer autrement !", Marina Blanchart, psychologue et fondatrice de Virage, s'entretient avec Antoinette Vandenkerckhove, neuropsychologue spĂ©cialisĂ©e dans les traumatismes. Ensemble, elles ouvrent la porte Ă  des pistes concrĂštes pour un travail thĂ©rapeutique efficace sur le trauma. 🌟


La sĂ©curitĂ©, tant externe qu'interne, est essentielle avant d'aborder les traumatismes. Marina et Antoinette mettent en lumiĂšre les Ă©lĂ©ments cruciaux Ă  considĂ©rer avant de commencer une thĂ©rapie, notamment la nĂ©cessitĂ© d'un environnement stable et d'une reconnaissance des ressources internes. Dans un monde oĂč le burnout et le stress sont omniprĂ©sents, il est vital de se prĂ©parer mentalement et Ă©motionnellement. Elles partagent Ă©galement des pratiques thĂ©rapeutiques innovantes comme l'hypnose et la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, tout en insistant sur la prudence lors de l'utilisation de mĂ©thodes qui peuvent raviver l'Ă©nergie traumatique. 🧠


En Ă©coutant cet Ă©pisode, vous dĂ©couvrirez comment construire votre confiance en soi et amĂ©liorer votre bien-ĂȘtre Ă  travers des outils concrets. Que vous soyez en quĂȘte de dĂ©veloppement personnel ou que vous souhaitiez explorer des approches systĂ©miques pour mieux gĂ©rer vos Ă©motions, cet Ă©change riche en informations vous donnera des pistes pour avancer vers une vie plus Ă©panouissante.


Ne laissez pas le passĂ© vous freiner ! Soyez attentif Ă  votre sĂ©curitĂ© Ă©motionnelle et choisissez un thĂ©rapeute qui priorise ces aspects dans le processus de guĂ©rison. Que vous soyez adolescent ou adulte, il est temps de prendre en main votre santĂ© mentale et de dĂ©couvrir des virages qui vous mĂšneront vers une vie plus sereine. 🎧


Rejoignez-nous pour ce voyage fascinant dans le monde de la psychothĂ©rapie et du coaching de vie, oĂč chaque conversation est une invitation Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  agir. Écoutez dĂšs maintenant et commencez Ă  tracer votre propre chemin vers le bien-ĂȘtre !


🎧 Écoutez l'Ă©pisode maintenant et apprenez Ă  crĂ©er un dialogue basĂ© sur l’écoute et le respect mutuel.

👉 Suivez notre page pour plus de conseils pratiques et d’épisodes inspirants.

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  • Speaker #0

    Bonjour, vous Ă©coutez le podcast de Virage. On vous donne des pistes pour aller de l'avant, parfois Ă  contre-courant. Si face Ă  un problĂšme, vous vous ĂȘtes dĂ©jĂ  dit, j'ai tout essayĂ©, je ne sais plus quoi faire, vous ĂȘtes au bon endroit. Je suis Marina Blanchard, psychologue, formatrice et fondatrice de Virage. Mon Ă©cole s'inscrit dans la lignĂ©e de sel de Palo Alto, c'est-Ă -dire de la thĂ©rapie brĂšve systĂ©mique. Je suis avec Antoinette Van de Kerco aujourd'hui. Antoinette est neuropsychologue. et spĂ©cialisĂ© dans les traumatismes. Nous allons donc essayer de vous aider, de vous donner des pistes autour de ces problĂ©matiques de trauma que nous vivons tous un jour ou l'autre.

  • Speaker #1

    Bonjour Antoine. Bonjour. On se retrouve aujourd'hui pour parler, toujours du trauma, mais du bon timing finalement et des conditions un peu pour qu'un travail sur le trauma se fasse de la meilleure maniÚre qui soit. pas plus de dégùts qu'autre chose. Et donc, au contraire, ça aide vraiment la personne à aller mieux. Et donc, justement, au niveau du timing, quand est-ce qu'il faut se mettre à consulter ou quand est-ce qu'il ne faut pas venir consulter et prendre rendez-vous ?

  • Speaker #2

    Alors, je ne sais pas si c'est vraiment au niveau du timing de la prise de rendez-vous, mais en tout cas, si on dĂ©cide de commencer un chemin thĂ©rapeutique, que ce soit le thĂ©rapeute ou le patient, d'avoir deux choses importantes Ă  garder en tĂȘte. c'est le fait de vraiment pouvoir se sentir suffisamment en sĂ©curitĂ© d'une façon externe et d'une façon interne. Donc si je veux un peu dĂ©velopper, le fait de se sentir en sĂ©curitĂ© de façon externe, c'est-Ă -dire vraiment avoir l'impression que mes besoins primaires sont vraiment remplis, c'est-Ă -dire de pouvoir avoir un endroit oĂč je me loge, de savoir que j'ai de quoi garder une certaine hygiĂšne de vie, pouvoir me toucher quelque part, aussi de pouvoir avoir de l'argent pour payer mes factures. d'avoir de quoi manger, etc., qui peuvent paraĂźtre la base pour plein de gens, mais parfois on se rend compte qu'on va accompagner des personnes en thĂ©rapie, mais qui sont dans des situations financiĂšres dramatiques, qui recherchent un emploi depuis des annĂ©es, qui n'ont pas quatre enfants Ă  charge. Tout ça, Ă©videmment, va ĂȘtre la prioritĂ© pour pouvoir ensuite travailler sur quelque chose qui est plus difficile, parce qu'Ă©videmment, aller se remettre en contact avec l'Ă©nergie traumatique nĂ©cessite... de se sentir bien en sĂ©curitĂ© pour pouvoir ĂȘtre en contact avec quelque chose qui va nous dĂ©stabiliser. Et donc, si effectivement la base vraiment n'est pas lĂ , ça peut vraiment mettre la personne en danger. Donc ça, c'est hyper important d'avoir conscience en tant que thĂ©rapeute, mais aussi soit en tant que patient, d'avoir ça en tĂȘte, en espĂ©rant Ă©videmment que le thĂ©rapeute se porte garant de ça. Évidemment, c'est quand mĂȘme une idĂ©e, mais voilĂ . Et la deuxiĂšme chose, c'est la sĂ©curitĂ© interne. Donc c'est vraiment la capacitĂ© de se sentir... en sĂ©curitĂ© avec soi-mĂȘme. On a parlĂ© dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents de cette Ă©nergie du trauma qui reste dans le corps. C'est une Ă©nergie qui est extrĂȘmement envahissante et souvent douloureuse. Et donc, pour pouvoir avoir l'occasion de se connecter Ă  elle pour qu'enfin elle puisse ĂȘtre purgĂ©e et sortir de nous, d'abord, il faut ĂȘtre certain qu'on a la capacitĂ© de sentir d'autres choses dans le corps qui ne sont pas aussi envahissantes et dĂ©stabilisantes, Ă  savoir de la sĂ©curitĂ©. Et donc, c'est important de s'assurer qu'on peut suffisamment s'attribuer des compĂ©tences, reconnaĂźtre en soi des ressources, des forces, des choses qui sont positives, qui sont agrĂ©ables et qui vont nous permettre d'affronter les choses.

  • Speaker #1

    Oui, mais alors, je te prends un instant, parce que du coup, s'attribuer des compĂ©tences, etc., mais ça fait partie du travail que le thĂ©rapeute va faire, parce que je pourrais me dire, mais Quand j'entends ça, moi je ne suis pas capable, je ne vais pas les consulter, je ne suis pas prĂȘt, je ne vois pas bien mes ressources. Mais en fait, le thĂ©rapeute va faire ce travail de faire Ă©merger mes ressources, de me faire prendre conscience de ces ressources-lĂ .

  • Speaker #2

    Oui, bien. Merci de préciser que c'est super important. Là, je parle évidemment de mon expérience de thérapeute, donc c'est évidemment le chemin qu'on va emprunter avec le patient. Mais évidemment, ce n'est pas quelque chose de prérequis pour la thérapie. Merci de le souligner.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai qu'en fait, oui, c'est ça ce qui est important, c'est de se dire Pour les ressources externes, ça, le thérapeute ne peut pas faire grand-chose quelque part.

  • Speaker #2

    Ou bien la compagnie est quand mĂȘme dans le fait de faire des dĂ©marches, peut-ĂȘtre de se renseigner sur ses droits ou de pouvoir... Oui,

  • Speaker #1

    ok. Mais c'est en train de la thérapie, alors ça serait plus... Oui, c'est ça. Ok, ok. Alors que la partie interne, ce n'est pas un acquis en venant au travail. D'ailleurs,

  • Speaker #2

    c'est souvent la premiÚre partie de la thérapie. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. C'est ça pour moi. Exactement.

  • Speaker #2

    Et donc, c'est vraiment l'idĂ©e de « ensemble » avec le thĂ©rapeute. de pouvoir ĂȘtre capable d'identifier ça. Et c'est seulement dans un second temps, du coup, qu'on va pouvoir travailler sur cette Ă©nergie qui est restĂ©e stockĂ©e.

  • Speaker #1

    Et donc, pour travailler ça... tu vas, je ne sais pas, parce que moi je travaille avec l'hypnose aussi, on va partir, par exemple, de la safe play, ça fait partie de ça, c'est-Ă -dire aller aider les gens Ă  retrouver un lieu, un endroit, un moment oĂč ils sont bien, oĂč ils ont des sensations positives, agrĂ©ables, etc. pour pouvoir partir de ce moment de bien, pour aller vers ce qui est plus difficile, et pouvoir aussi revenir Ă  cet endroit, Ă  ce lieu sĂ©cure. Il y a un peu cette idĂ©e-lĂ , c'est ça ?

  • Speaker #2

    Oui, exactement. Donc, on va utiliser la Safe Play. Donc, c'est vraiment un endroit de sĂ©curitĂ©. Et on va vraiment aller sonder le corps. On a vraiment un travail au niveau des sensations corporelles qui est essentiel. Et donc, ça va vraiment ĂȘtre de pouvoir se projeter dans un endroit et de vraiment faire le travail, d'aller sentir Ă  l'intĂ©rieur du corps, en fait, oĂč est-ce que je sens cette sĂ©curitĂ©, cette lĂ©gĂšretĂ©, cet espace, et de vraiment, en fait...

  • Speaker #1

    Le faire vivre.

  • Speaker #2

    Oui, le faire vivre Ă  l'intĂ©rieur, que ça vibre Ă  l'intĂ©rieur et que la personne puisse vraiment avoir ça comme... Enfin, que ce soit accessible trĂšs facilement. Et donc, on va aussi utiliser la thĂ©rapie des Ă©tats du moi, qui est vraiment une thĂ©rapie sur laquelle on va travailler avec des parts, les parts de soi. Et donc, avant de travailler sur les parts qui portent les blessures ou qui ont l'information des traumas, on va d'abord faire en sorte que la personne puisse aller Ă  la rencontre et vraiment se connecter pleinement aux parts d'elle-mĂȘme qui ont des compĂ©tences.

  • Speaker #1

    Qui ont des sources, etc.

  • Speaker #2

    notamment par exemple la capacitĂ© qu'on a en soi de prendre soin de l'autre, la capacitĂ© qu'on a en soi de dĂ©fendre l'autre, etc. En fait, dans un second temps, on pourra aussi ĂȘtre utilisĂ© pour prendre soin de soi.

  • Speaker #1

    Évidemment.

  • Speaker #2

    C'est une ressource qu'on a tous et toutes, mais parfois, effectivement, ce n'est pas toujours facile en dĂ©but de thĂ©rapie d'y avoir accĂšs et mĂȘme dans notre quotidien. Donc, c'est aussi ça le rĂŽle de la thĂ©rapie, c'est de vraiment baliser, faire en sorte que ce soit sĂ©cure au niveau interne et externe pour pouvoir ... dans un second temps, quand on sera prĂȘt, accueillir les blessures, accueillir cette Ă©nergie traumatique, sans que ça nous dĂ©stabilise.

  • Speaker #1

    Oui, oui, c'est ça. On verra mieux, et pas de déstabilisation, effectivement.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi quelque chose d'intĂ©ressant qui peut ĂȘtre dit ici, c'est qu'aujourd'hui, il y a plein de pratiques diffĂ©rentes qui vont stimuler cette Ă©nergie traumatique. Par exemple, ça peut ĂȘtre des sĂ©ances d'hypnose, ça peut ĂȘtre... des sĂ©ances de respiration intense, des sĂ©ances parfois d'ayahuasca, etc., qui sont en fait des points mĂ©dicinels qu'on va ingĂ©rer et qui vont nous mettre dans des Ă©tats qui sont parallĂšles Ă  l'hypnose, qui vont permettre que les connexions neuronales se dĂ©veloppent. On appelle ça la synaptogĂ©nĂšse. Donc, ce sont des pratiques qui sont super, dans le sens oĂč toutes, elles permettent de pouvoir recrĂ©er des nouvelles connexions. Et donc, si elles se font dans un cadre qui est suffisamment sĂ©cure, on va pouvoir ĂȘtre en contact avec les choses qui nous ont blessĂ©es et les traumas qu'on a vĂ©cus, mais en venant soigner quelque chose, mettre du baume lĂ -dessus, mettre une rĂ©paration. Et donc, les nouvelles connexions qu'on va crĂ©er sont de l'ordre de la rĂ©paration et vont vers la guĂ©rison. Mais le problĂšme de ces pratiques, c'est que si au prĂ©alable, on ne sait pas suffisamment... axĂ© sur la sĂ©curisation interne et externe et vraiment Ă  baliser un maximum de sĂ©curitĂ©, ce sont des pratiques qui peuvent aussi ĂȘtre dangereuses, puisqu'on va rĂ©expĂ©rimenter d'ĂȘtre de nouveau en contact avec cette Ă©nergie traumatique, mais sans avoir des ressources sur lesquelles se rattraper si on sent que ça devient vraiment trop intense. Et donc, les connexions qui vont se faire, c'est un peu comme on se re-traumatise. Oui,

  • Speaker #1

    donc ça devient plus dangereux.

  • Speaker #2

    Ça devient plus dangereux. C'est pour ça que c'est hyper important. Je crois vraiment dans le fait que tout type de pratique, Ă  condition Ă©videmment qu'elle soit validĂ©e et que les gens aient Ă©tĂ© formĂ©s pour ça, et qu'il y ait une Ă©thique de travail derriĂšre, mais que je pense que vraiment Ă©normĂ©ment de pratiques peuvent aider les gens et surtout aussi aider le traumatisme. Mais c'est hyper important de le faire dans un bon timing et en Ă©tant certain qu'il y a une sĂ©curitĂ© qui est suffisante. Parce que si ce n'est pas le cas, peu importe la pratique, ça peut ĂȘtre trĂšs bancal et ça peut mettre la personne en danger.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Et donc, aggraver potentiellement l'Ă©tat de trauma. Et donc, le travail suivant sera encore plus compliquĂ© pour aider la personne. OK, mais c'est intĂ©ressant et c'est important, je pense, d'avoir pu mettre un peu ces balises et que des personnes qui nous Ă©coutent puissent se dire, si je veux consulter, voilĂ  ce qui est important et voilĂ  ce Ă  quoi je peux aussi veiller. en regardant mon thĂ©rapeute de travail, finalement, est-ce qu'il me balance tout de suite un outil ou est-ce qu'effectivement il a pris le temps de vĂ©rifier que je suis dans un Ă©tat oĂč je peux... commencer Ă  aller, j'ai envie de dire jouer avec le trauma, c'est pas tout Ă  fait ça parce que le mot jouer est peut-ĂȘtre un peu lĂ©ger, mais un peu rĂ©ouvrir ça pour aller nettoyer ce trauma. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement, Ă©videmment, on souhaite que dans un monde idĂ©al, chaque thĂ©rapeute puisse vraiment s'en soucier et en faire une prioritĂ©. Mais c'est sĂ»r que puisqu'on est dans un monde, c'est pas toujours facile de trouver le bon thĂ©rapeute, la bonne personne, d'avoir ces petites antennes Ă  l'intĂ©rieur et de se dire tiens, mais en fait, est-ce que je... J'ai l'impression qu'on a bien identifiĂ© toutes les ressources et ma sĂ©curitĂ© avant d'aller travailler sur quelque chose qui me confronte. Ça peut aider pour soi quand on cherche un chemin de guĂ©rison en psychotraumatologie et qu'on cherche un thĂ©rapeute.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientît.

  • Speaker #2

    À bientît.

  • Speaker #0

    Et si vous avez aussi des questions à nous proposer ou des sujets que vous voudriez entendre développer, n'hésitez pas à nous contacter via le site de Virage.

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